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Wake up, kick ass, repeat {FB / Theon}

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WAKE UP, KICK ASS, REPEAT
Theon & Asha | 297, lune 7, semaine 1
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Voilà plus d’une heure qu’Asha se tournait et se retournait dans son lit sans parvenir à retrouver le sommeil. Elle avait évidemment pensé à retrouver Qarl, pour au moins s’occuper et peut-être se rendormir épuisée. Mais ils s’étaient quittés fachés quelques jours plus tôt. Et l’égo de la fille du Kraken était encore bien trop présent pour qu’elle ne veuille lui donner cette victoire. Elle ferait peut-être le premier pas vers lui, mais pas aujourd’hui, il était encore trop tôt. Elle avait essayé de se remémorer un vieux conte que son oncle Rodrik lui avait beaucoup lu lorsqu’elle était plus jeune, cherchant à visualiser la moindre image de chaque action, puis à se laisser bercer par le récit. Mais ce fut un échec. La Greyjoy ne faisait que monter l’agacement et la frustration en elle. Soit. Si elle ne pouvait pas se rendormir, autant se rendre utile et faire quelque chose. Elle avait tout de même attendu que les premières lueurs de l’aube percent. Quelques oiseaux accompagnaient ces faibles rayons de leur chant. La plupart des Îles devaient encore dormir, soit endormie paisiblement, soit en train de cuver l’alcool du soir passé. Les quelques servants des différentes bâtisses eux ne tarderaient pas à se lever, pour que tout soit en ordre au réveil de leurs seigneurs. Asha s’approcha de sa fenêtre, poussa le tissu qui camouflait la vue sur l’extérieur et s’accouda sur le rebord, posant son visage entre ses deux paumes. La vision de la mer l’apaisa un peu. Elle détailla le ciel de ses yeux perçants, cherchant les indications du temps pour la journée. C’était un exercice difficile, malgré des années et des années de pratique. Tous les marins le savaient, la mer était trompeuse, la mer était caractérielle. Ca n’était pas parce que le ciel était dégagé à une certaine heure, qu’il ne serait pas noir, prêt à gronder quelques heures plus tard. Il y avait d’autres paramètres à prendre en compte, il fallait observer la présence des nuages, évidemment, mais aussi leur nature. L’humidité de l’air n’était pas à négliger, tout comme les oiseaux présent dans le ciel et l’altitude à laquelle ils volaient. Asha tenait aussi compte du temps des précédents jours. Elle présageait une relativement belle journée, même si le soleil ne serait pas forcément très chaud et très présent, il ne lui semblait pas qu’il y ait d’orage imminent. Une belle journée pour prendre la mer.

Alors sur un coup de tête, Asha décida d’aller réveiller son petit-frère. Elle enfila ses braies, serra son corset par dessus sa chemise et enfila ses chaussures. Voilà un peu plus de trois lunes que le petit prince de sel était revenu à Pyk, après près de dix années dans le Nord parmi les Loups. Et voilà que dans quelques jours, il partirait avec Harras, pour sa première expédition, son premier raid dans les cités esclavagistes d’Essos. Asha avait du mal à l’assumer, et elle préférerait certainement mourir que de l’avouer à qui que ce soit, mais elle était à la fois toute excitée pour lui à cette idée, mais également terrifiée. Terrifiée qu’il ne revienne pas. Terrifiée qu’il revienne glorieux, devenu le fer-né parfait. Au fond, elle savait bien qu’il ne lui suffisait pas d’un voyage à l’Est pour laver son odeur de loup, mais c’était la première vraie étape, après les entraînements avec leur oncle et leur cousin, sans oublier le nouveau baptême. La question de l’héritage Greyjoy était des plus compliqués, car les fer-nés se retrouvaient coincés entre une véritable fer-née, mais une femme, ou bien un homme, mais élevé dans les contrées vertes. Mais Asha ne voulait pas y penser, ça n’était pas un sujet qui était d’actualité, Balon tenait très bien sur ses deux jambes, quoi que pouvaient en dire certains.

Quelques minutes plus tard, la seiche était devant les appartements de Theon et ouvrit brusquement la porte sans la moindre cérémonie. Le claquement du bois contre le mur de pierre fit bouger une masse dans le lit qui se trouvait au fond de la pièce. Elle entendit un grognement sourd mais n’en tint pas compte. Elle se dirigea droit vers l’épais tissu qui masquait la fenêtre et le tira. Mais finalement, ce geste n’eut pas l’effet escomptée par la grande-soeur, après tout, le jour percé tout juste, la luminosité était tout à fait supportable. Alors elle se mit à taper dans ses mains. “Allez ! Hop ! Debout mat’los ! Y a not’ bateau qui nous attend ! Lève toi feignasse, c’est pas en restant au fond d’ton lit qu’tu vas récolter la gloire.” N’y tenant plus, Asha saisit la carafe d’eau qui trônait sur la table, à quelques pas de là, puis en versa le contenu sur la tête de son frère, un sourire heureux dessiné sur ses fines lèvres. Si Theon avait pensé que la vie de famille à Pyk était un tant soit peu comparable au foyer de Winterfell, le petit prince se mettait le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Durant son petit séjour là-bas, Asha avait bien vu de ses propres yeux l’ambiance chaleureuse qui existait entre les Stark, la façon dont avait Catelyn de s’occuper de ses enfants. Theon trouvait un peu de réconfort auprès d’Alannys, c’était bien vrai… mais c’était également bien tout. Asha n’était pas démonstrative. Et comment pouvait-elle l’être avec un père comme Balon ? Une mère désespérée d’avoir perdu ses fils. Elle n’en aimait pas moins son frère, mais prenait plus de plaisir à le provoquer qu’à le serrer dans ses bras, c’était certain. En même temps, Theon rendait les choses si faciles, il était si simple de le faire sortir de ses gonds et Asha ne résistait jamais.
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Son sommeil lui donne une respiration lourde qui racle parfois légèrement le fond de sa gorge, laissant naître quelques discrets ronflements. Sa bouche entrouverte laisse couler un filet de salive engorgeant un petit morceau de son oreiller qu’il trouva trop dur.
Car sa vie ici reprend. Il a vu sa maison brûler à neuf ans. Et aujourd’hui il ne la trouve plus.
Winterfell lui a apporté une chaleur qu’il lui arrive de regretter sans se l’avouer. Il n’y a pas cherché à se faire offrir de grands sourires, mais on les lui donnait volontiers. Et son menton constamment relevé, contrant les regards, armé de son sourire en coin souvent détestable, lui a pourtant valu un quotidien de choix. Les murs y étaient moins hauts, moins noirs, moins humides. Leur froideur lui avait été chaleureuse.
Petite bête sans plus d’autres repères que ceux que sa vanité cherche à lui imposer chaque jour, il fouille là où il le peut, dans des archives humides autant que dans son cœur meurtri, pour enfin se sentir appartenir à son nom. Dommage qu’il lui faille passer par le regard des autres pour cela. Mais il en va de sa réussite personnelle. Car jamais il ne reprendra sa place en laissant sa sœur l’y être supérieur. Il doit être plus vif, plus fort, plus intelligent, plus respecté, partout, tout le temps ; lorsque déjà il admet ne pas réussir à ne serait-ce que l’égaler.
Il s'y est déjà mit corps et âme, il essaie de se rebâtir des épaules digne de son nom, en essayant aussi de comprendre ce que ce même mot signifie. Il résonne en son cœur sous une surface lissée, et n'en perce jamais la croûte ; les ventouses le lacèrent, l'étouffe, et il se persuade de l'aimer autant que le grand loup s'en protège crocs dehors. C'est l'infernale danse d'un cœur brisé trop tôt.
Mais ses choix restent guidés en une direction certaine. Il doit plaire et réussir. Sa première expédition approche. C'est sûrement là que le gros commencera à se jouer : et il est certain qu'il ne cherchera jamais à y faire les choses à moitié. C'est aussi ce qui peut le perdre, faire bien plus que ce qu'il n'a appris à connaître. A quoi bon se refréner ? C'est dans ses gênes, son sang porte la rage de ses frères perdus et de tous ses ancêtres glorieux. Il ne l'a pas perdu, mais jamais il ne coula assez pour que l'on puisse y goûter.
L'eau viendra d'abord retrouver ses poumons, engorger encore la totalité de son pauvre poitrail, qui s'écrasera sous la peur instinctive de se trouver happé de trop par les flots. T il se dit qu'il n'a pas peur, que son destin sera guidé et protégé ; par une entité qu'il ne ressent foncièrement pas plus qu'une autre. Mais on l'attend de lui.


La porte se claquant derrière des pas lui laisse des résonances désagréables au creux des tympans. Il ne sait pas exactement s'il dort encore ou non ; son corps se protège de toute perturbation en se repositionnant sous les draps qu'il lui faut trouver confortables, et un grognement ridicule reste entre la plainte et l'avertissement. Theon sombre de nouveau. Il s'est couché tard, mais seul ; et ce n'est pas le même type de nuit à vivre, pas plus reposante et régénérante , mais qui le reste sous des coutures différentes. Tout est toujours bon et acceptable ; ce sont les conséquences de chaque acte qui nous amène à les choisir. Theon n'a pas assimilé cet art là.
Les rideaux tirés lui sont lointains, les pas pressés n'attirent pas plus son attention qu'il n'a encore besoin de la laisser reposer. Et l'eau jetée au visage lui est un infernal inconfort. Il a soudainement l'impression d'être piégé sous une vague, sa langue est mouillée, et ça n'est pas si froid, mais ce n'est pas l'affection matinale dont il a besoin. Il lui faut des bras doux, secs mais chauds, à peine moite à certains endroits, et une odeur douce, sucrée et fleurie qui lui rappelle qu'il est grand.
Theon se redresse soudainement, un revers de main allant dégager sans nécessité les quelques gouttes qui lui bordaient les cils et la moustache. Ses yeux se braquent sur la jeune fille trop grande ; il la reconnaît sans problème déjà, la lumière est faible et choisira d'être son ennemi pour la journée.


« Que... » Il est prisonnier du feu ardent qui illumine tous ses choix idiots. « T'as pas le droit d'être là ! » Il pousse ses draps avec une hargne personnelle et se lève. « T'as aucune limite dans ta connerie ! »
Son regard est bien plus  noir que de nécessaire. Ses poings fermés donnent à son torse nu une allure plus trapue ; ses muscles sont crispés, inspirent une rage au combat que son menton se relevant rend insupportable. Il toise sa sœur pendant quelques brèves secondes qui lui suffisent ; il se rapproche d'elle juste assez pour que ses grands bras aillent la pousser. Il aime avoir son intimité, et ses moyens d'en profiter comme il le veut. Et c'est sûrement là le problème. Il repense aux mots précédents d'Asha et il s lui apparaissent comme lui étant une faute personnelle. Il ne doit absolument pas lui donner raison.
Il va nerveusement redresser le tissu de nuit le couvrant des hanches jusqu'aux genoux, assez brun pour paraître sale entre ses plis désordonnés. « J'allais pas dormir bien plus tard. » La mauvaise foi le prenait assez pour le ridiculiser en lui donnant l'impression de le sauver. Il lui faut l'attaquer. « Je comprends que t'as aucun contrôle sur toi-même, mais tu pourrais au moins me laisser me changer ? » Et il espère parler correctement, comme les autres, pour qu'elle sente qu'il est chez-lui. Il espère que ça n'est pas surfait, que ça n'est pas maladroit. Son nez reste retroussé, ses bras se croisent mais il s'imagine la frapper si elle se rapproche. Il lui est même difficile de marquer son territoire dans sa propre chambre.
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Tirer le rideau n’avait pas été d’une grande efficacité pour réveiller le petit Greyjoy. S’ils avaient été en plein milieu de la journée, avec un soleil radieux l’issue aurait pu être différente, mais il était encore bien trop tôt pour cela et le temps des Îles, était le temps des Îles, tout simplement. Alors Asha ne s’était pas faite prier pour parvenir à ses fins d’une autre manière. Son choix sembla déplaire à sa victime, tout autant qu’elle semblait la ravir elle. Son petit frère s’était redressé d’un bon, s’essuyant maladroitement le visage d’une main. Oui, elle était fière d’elle et de ce qu’elle venait de faire. Non, la fille du Kraken n’avait aucune limite, jamais, quelque soit le sujet et elle en tirait une immense fierté. Jamais elle ne laisserait quiconque lui mettre des barrières, c’était hors de question, inconcevable même pour elle. Elle ne nourrissait de ce sentiment de liberté absolue et elle pensait justement à repousser même les barrières de l’inconnu. Alorso une carafe d’eau sur un petit frère tempétueux, cela n’était rien en comparaison. C’était une récréation, c’était une régale pour son tempérament de provocatrice ultime. Elle lache un petit rire qui passerait pour un coassement lorsque Theon lui réplique hargneusement qu’elle n’a pas le droit d’être là. Elle hausse un sourcil, ses pouces profondément enfoncés dans sa boucle de ceinturon. “T’es plus à Winterfell Theon, j’ai le droit d’être où j’veux. Surtout ici à Pyk, va falloir t’faire à l’idée.” L’ironie avait quitté l’intonation de la jeune femme, elle avait parlé avec un timbre de voix calme, affreusement froid. “Mais t’peux p’t’être essayer de pisser dans un coin.” Une main se détacha de sa ceinture pour désigner d’un doigt tendu un angle de la pièce. “Comme un chien pour marquer ton territoire… Qui sait, l’odeur pourrait m’tenir au loin !” L’ironie et l’air fièrement provocateur de la capitaine avaient fait leur retour dans la pièce. Elle soupira doucement, tout juste atteinte par l’attaque que son jeune frère venait de lui porter. “Décidément, les loups t’ont ôté de tout humour, qu’est-ce que ça d’vait être chiant Winterfell. Mais j’te souhaite de t’trouver une connerie qui t'emmèneras aussi loin que moi p’tit frère.” Alors que Theon lui adressait un regard des plus noirs, reconnaissable même dans la pénombre de la pièce, Asha continuait d’afficher des yeux noisettes rieurs, elle poussa même le vice jusqu’à lui offrir un clin d’oeil.

Mais de nouveau, Asha se fait plus dure et plus sévère lorsque le petit prince de sel se décide à la repousser. Les disputes, les bagarres dans une fratrie étaient tout ce qu’il y avait de plus normal, la capitaine du Vent Noir le savait parfaitement, elle avait vu Maron et Rodrik en venir aux mains tellement de fois du temps où ils étaient encore en vie. Elle même en avait d’ailleurs fait les frais, depuis qu’elle avait été en âge de courir après eux. Combien de cheveux avait-elle perdu à force de se les faire tirer ? Elle ne saurait le dire. Elle avait saigné deux fois du nez à cause de Rodrik et elle avait toujours une petite cicatrice sur le bras qui était dûe à Maron. Elle ne les avait pas moins aimé pour autant, c’était qui ils étaient. Des gamins fer-nés, féroces, avides d’aventures, emplies d’une fierté déjà mal placée à leur âge, cherchant systématiquement la compétition et en même temps à être intégré. Voilà pourquoi Asha avait accepté chaque coup de ses frères la tête haute, parce qu’elle savait que c’était ce qu’ils faisaient entre eux et qu’elle voulait faire partie de ce petit groupe qu’ils formaient. Elle voulait être une membre de la fratrie comme un autre. Elle fut donc tentée de répondre au mouvement d’humeur de Theon. S’il était encore à moitié endormie, elle ne l’était pas et sa vivacité était connue sur les Îles. Elle fut tentée de lui saisir le bras. Soit pour le lui retourner dans le dos, le soumettre, lui faire comprendre qui avait le pouvoir ici, même dans sa propre chambre.  Ou tout simplement pour lui montrer qu’elle pouvait le saisir si elle le voulait et qu’il y avait des gestes qu’il n’avait pas à faire. Mais Asha se controlla. Elle n’était pas venue pour se battre avec Theon. Elle n’avait plus l’âge de se battre pour s’amuser, sauf si c’était avec Qarl. Elle voulait passer un moment avec son frère, elle voulait l’emmener en mer une dernière fois avant qu’il ne parte avec Harras. Elle serra ses mâchoires fermement pour se contenir et souffla une nouvelle fois. “‘tention à c’que tu fais Theon si t’as pas envie de t’retrouver sur le cul.” Elle était d’ailleurs étonnée qu’il ne sente pas la vinasse et qu’une putain ne se soit pas trouvée dans sa couche. Le réveil aurait été encore plus drôle dans ces conditions. Mais cela voudrait au moins dire qu’il serait à peu près frais.

Le sourire revint sur les lèvres de la jeune femme lorsqu’elle entendit, lui proclamer dans la mauvaise foi qu’elle lui connaissait déjà si bien, qu’il comptait de toute manière bientôt se lever, avant même qu’elle n’arrive. Asha savait déjà ce qui fonctionnait à peu près avec son frère. Si elle se mettait à lui parler de gloire ou de toute autre action qui lui permettrait  de prouver au plus grand nombre qu’il était un kraken en profondeur et non pas un loup, il sauterait sur l’occasion. “Bien.” conclut-elle alors simplement. Un nouveau rire moqueur s’échappa cependant de sa bouche tout juste quelques secondes plus tard. Son petit frère voulait un minimum d’intimité pour se changer. Si Theon n’avait pas spécifiquement pointé le sujet du doigt, Asha aurait probablement fini par sortir de la chambre pour aller demander quelques casse-dalle en cuisine. Mais à présent l’occasion était trop belle pour l’ignorer. Finalement, à sa façon, et probablement malgré lui, Theon savait exactement, lui aussi, ce qu’il fallait dire pour faire marcher sa soeur. Son sourire s’étira plus encore sur ses fines lèvres. Puis elle pris un air désolé. “Oh, j’te dérange p’t-être ? Tu voudrais qu’je sorte d’ta chambre pour qu’je puisse pas poser mes yeux chastes sur ta belle virilité ? Est-ce qu’il faut que j’appelle une servante aussi ? Pour t’aider à serrer ton corsage de lady peut-être ?” L’intimité, voilà bien une idée étonnante pour les hommes et les femmes qui passaient la moitié de leur temps dans la promiscuité sur les bateaux. “Faudra que j’prévienne Harras que t’as besoin d’une cabine pour toi tout seul sur le bateau…” Asha se tourna vers une chaise à côté d’elle où traînaient les affaires probablement de la veille de son petit-frère. Elle s’en saisit et les lui jeta dessus sans prévenir. “Habille-toi ! Dépêche-toi, sans fioritures s’te plait. J’vais en cuisine nous prendre d’quoi manger pour aujourd’hui, j’t’attendrais en bas, mais pas longtemps alors bouge tes fesses. On doit encore préparer le bateau. J’ai eu un tuyau hier, une petite crique avec plein de poisson il parait.” Le regard d’Asha descendit sur le bout de drap que Theon tenait devant ses parties intimes et se fit insistant. Elle releva ensuite le visage vers lui et haussa une dernière fois les sourcils en guise de provocation, un petit sifflement s’échappa de ses lèvres en accompagnement. Puis elle tourna les talons, et elle fut sortie de la chambre aussi vite qu’elle y était rentrée, dévalant déjà les longs escaliers pour rejoindre les cuisines, en chantonnant une chanson graveleuse.
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