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Rencontre dans le jardin

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An 298, lune 8



Hautjardin. J'aimais ce nom. J'aimais ce qu'il représentait. J'aimais y vivre. Tenant entre mes longs doigts pâles et minces je roulais lentement une lettre de ma Mère. Rien de grave, un simple courrier pour me donner quelques nouvelles de mon foyer. Appuyée sur une fenêtre je me tournais lentement en ayant ouï de l'entrée de mes servantes. Après une délicieuse toilette dans de l'eau chaude, je passais une robe bleue pâle rehaussait de broderies d'une teinte plus foncée. Je ne portais que très rarement ma plus belle robe : faîte dans un tissue superbe d'un azur d'été, elle était ouvragée de broderies représentant des forêts d'argents et d'or. Un cadeau somptueux de mon frère aîné Andrew. Je laissais mes servantes me coiffaient en écoutant, avec un sourire et beaucoup d'attention, leur bavardages. Leçon de politique : toujours écouter les serviteurs et bien les traiter. Leur faire de petits cadeaux. C'était une manière  d'avoir une protection supplémentaire. Et ceci, était un avantage non négligeable. J'avais donc appris les noms et prénoms de mes servantes, discutant parfois le soir avec elle. N'y voyez pas toujours du calcul ! J'aime la politique ! Mais les bavardages simples des servantes peuvent également m'être très agréable.

Je me levais lentement en les remerciant de leur services avant de sortir de ma chambre pour rejoindre Margaery pour discuter quelques temps avec elle comme tout les jours, autour de gâteaux et de broderies. Ces bavardages n'étaient pas que de simples divertissements, il y avait, je vous le dis, toujours des informations à glaner. Margaery se retira après quelques temps, et n'ayant plus d'occupation je me dirigeais, presque, seule vers le jardin. J'aimais y passer du temps seule. La solitude m'était agréable. Une sorte de refuge parfois nécessaire pour remettre ses idées en place. Il me semblait même que c'était le domaine favoris de l'épouse du second fils des Tyrell : Garlan. Leonette. Jolie dame aux cheveux bruns et qui visiblement ne s’intéressait pas à la politique. Je l'avais vu le jour de son mariage, mais nous n'avions eut que très peu d'occasion de parler. Peut-être allais-je la croiser. Qui sait. Nous pourrions faire plus amples connaissances. Là non plus, pas de mauvaises vues. Je voulais m'en faire une simple amie, avec laquelle je pouvais parler de tout sans me soucier trop souvent des mots que j'employais. Ma vie ne se résumait pas qu'à la politique ! Je voulais avoir également mon jardin privé !

Les jardins étaient particulièrement agréables ! Remplis de rosiers dont l'odeur légère flottait dans l'air. Je restais à me promener sans parler quelques instants. Ah ! Pouvait-il avoir endroits plus merveilleux que les jardins fleuris des Tyrell ? Un lieu où l'on faisait de la politique ! Je me retiens de rire. Rire seule pour une dame, voilà une chose qui ne se faisait pas vraiment. Je finis par m'asseoir dans un coin calme pour profiter simplement de la beauté du lieux. Un bruit de pas léger me fit lentement tourner la tête et je vis Lady Leonette. Je me levais et fis une révérence

« Lady Leonette ! Je vous souhaite le bonjour ! Puis-je vous demander de marcher quelques instants avec vous ? »

Je lui fis un sourire en me redressant. Rien de dissimulé derrière mes mots. Une simples envie de marcher, et de parler.


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Rencontre dans les jardins

An 298, lune 8, semaine 3



Abigaëlle & Leonette

Voilà maintenant quelques semaines que Leonette avait quitté sa demeure de Cider Hall pour les splendeurs de la capitale bieffoise. Son mariage avec Garlan Tyrell avait été un jour de liesse pour tout Hautjardin. Encore ce matin, dans un corbeau envoyé de Cider Hall, Lord Fossovoie félicitait sa fille de cette alliance inespérée et la prévenait de tenir convenablement son rang.

En ce jour ensoleillé, quelques heures de libertés furent accordées aux dames de la cour. Chacune pouvait vaquer à ses occupations comme elle l'entendait. Rester dans les salons pour lire, causer ou travailler sa broderie, se promener dans les jardins ou même se retirer pour un repos tranquille dans ses appartements.

Devant les choix qui se présentaient à elle, Leonette ne sut que choisir. Elle aurait aimé jouée quelques pièces à la harpe, mais elle avait que sa mélancolie l'emporte et ne déplaise à Lady Olenna. Ne sachant pas trop où se mettre, elle se décida pour les jardins qu'elle jugeait fort agréable. Elle y passait la majeure partie de son temps. Elle se promena dans les allées ombragées qui embaumaient la rose. C'était fort agréable et jolie mais Leonette avait un petit pincement au cœur. Les pommiers de sa maison lui manquaient. Ils étaient si peu nombreux en ces lieux alors que les fleurs blanches envahissaient les alentours du domaine des Fossovoie.

Leonette arriva dans sa partie préférée des jardins. Là s'y trouvait un rosier dont elle aimait tout particulièrement la couleur. Il était d'un blanc crème, avec des pétales liserés de rose pâle. Ses fleurs étaient des plus somptueuses et la jeune épouse en appréciait le parfum délicat. Avec un petit couteau qu'elle avait à la ceinture, elle coupa les fleurs fanées afin qu'elles laissent la place à de nouvelles, encore plus belles. Elle rangea les pétales pour les faire sécher plus tard.

Alors qu'elle reprenait sa promenade, Leonette aperçut sur un banc Abigaëlle Rowan, une des suivantes de Margaery. Les deux jeunes filles s'étaient croisée à quelques reprises, notamment aux noces de Leonette, mais n'avait jamais encore eu l'occasion de discuter. Abigaëlle, en la remarquant la salua en plongeant dans une superbe révérence, qui m'y quelque peu Leonette mal à l'aise.

- Bonjour Lady Abigaëlle. Oh mais ne vous formalisez pas tant.

Elle voulut relever la suivante de sa belle-sœur. Pourtant, Leonette avait maintenant un rang plus élevée que cette jeune demoiselle, mais elle ne s'y faisait pas. C'était tellement nouveau, soudain. Elle se sentait toujours plus jeune noble d'une petite famille que dame de la maison suzerainne. Pourtant, avec le temps, on s'habitue à tout.

- Bien sûr, ce serait avec plaisir.

Enfin, Abigaëlle se relevait enfin le sourire aux lèvres. Toute deux partir côte à côte dans les jardins somptueux, se laissant mener uniquement par leur instincts. Elles n'avaient aucune destination en tête. Elles déambulaient librement. Leonette entama une conversation qui, elle l'espérait, ne dérangerait pas la jeune demoiselle.

- Lady Margaery m'a confié que vous êtes de la Maison Rowan et que cela ne faisait guère longtemps que vous étiez ici. Sans vouloir paraître intrusive, pourriez-vous me dire comment vous vous êtes habituée à Hautjardin?

Leonette lança un regard avenant à Abigaëlle, vérifiant qu'elle ne l'avait pas froissée.


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Je me redressais lentement en souriant à la jolie Lady Leonette. À pas légers nous nous mirent à déambuler lentement au travers des allées du somptueux jardins. Je profitais de la charmante et douce compagnie de la femme du second fils des Tyrell. La voix mélodieuse de la nouvelle Rose me fit lentement tourner la tête. J'écoutais avec attention avant de sourire légèrement.

« Lady Margaery vous dis vrai. Je ne suis ici que depuis très peu de temps. Pour tout vous dire Lady Leonette, je ne suis point totalement habituée à Hautjardin. Il m'arrive de m'égarer dans les couloirs ou parfois de me retourner car je crois entendre les bruits de pas d'un de mes frères. Et vous ? Comment vous sentez vous à Hautjardin ? »

Je fixais la délicate jeune noble avec une trace d’inquiétude sur le visage. Elle venait tout de même de se marier. Et … Elle devrait vivre sans doute toujours à Hautjardin. À moins que Ser Garlan parte. Mais je doutais que cela se passe. Pourtant il fallait être être près à tout. Mais … Il était plus probable qu'elle vive ici toute sa vie. J'espérais pour cette délicate jeune femme, qu'elle s’acclimate et qu'elle réellement Hautjardin. Cela devait être très différent de son fief d'origine. J'avais en réalité une chance de pouvoir retourner chez moi un jour. Elle devrait vivre ici.

D'ailleurs, son époux Garlan ? Comment était-il ? Je ne l'avais que très peu côtoyé. Et à dire vrai j'avais comme l'impression qu'il ne m’aimait guère. C'était peut-être simplement une impression après. Je repoussais délicatement une branche pour passer sans abîmer le tissue de ma robe. Je reportais mon attention sur Lady Leonette. Comment était Ser Garlan avec elle ? Était-il aussi distant qu'avec ? Ou était-il au contraire un homme bon ? Je ne pouvais juger. Peut-être … Peut-être lui avait-il déjà … mmh … Comment dire ? Lui avait-il déjà planter un héritier ou une héritière dans le ventre ? C'était une question que je n'oserais jamais poser directement. Lady Leonette m'en parlerait si elle le souhaitait. Même si j'étais bien sûre inquiète au sujet de la nuit de noce. Mais je ne choisirais pas mon mari. Mes parents s'en chargerait. Je pris délicatement le bras de Lady Leonette lui laissant l’opportunité de se dégager si elle le souhaitait.

« Je vais sûrement vous paraître fort indiscrète et mal élevée mais … Je vous trouve chanceuse. Votre époux Ser Garlan semble être un homme bon ! En êtes vous heureuse ? »

Je fixais avec attention la délicate jeune femme prête à votre son doux visage à se plisser dans une figure de colère. J'avais quelques inquiétudes face à ma question. Elle aurait put être très mal vu. Et que Lady Leonette se fâche, je ne lui en aurait pas voulu, je l'aurais compris. Elle avait beau être plus âgé que moi de quelques années, j'avais presque l'impression d'avoir une petite sœur. Mon, c'était faux. Oui je la voyais, ou j'aimerais la voir, comme une sœur aînée. J'ignorais si c'était ce qu'elle voulait elle mais nous allions voir.

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Rencontre dans les jardins

An 298, lune 8, semaine 3



Abigaëlle & Leonette

La conversation était lancée. Formé depuis son plus jeune âge à cet art, Leonette avait cependant peur de faire une bévue. Son naturel curieux et plein d'entrain pouvait la conduire à poser des questions qui n'étaient guère appréciées. Cependant, Lady Abigaëlle répondit à sa question sans aucun problème. Le sourire sur ses lèvres prouvait que cela ne la dérangeait aucunement et le ton de sa voix était doux et avenant.

Tout comme elle, le changement n'était guère facile. Et elle était si jeune encore... Elle venait de dire qu'elle avait l'impression d'entendre les pas de ses frères. Ils devaient tant lui manquer, tout comme Tanton, Edwyd et Celyna pour elle. Enfin, maintenant, ils faisaient partie de son passé, elle n'était plus une Fossovoie, elle était une Tyrell. Elle devait s'y faire. Légèrement mélancolique, elle rétorqua :

- Je suis comme vous. Hautjardin est tellement grand par rapport à chez moi. Heureusement, j'ai toujours eu un bon sens de l'orientation et j'ai toujours eu la chance de retrouver mon chemin dans les couloirs de cet immense domaine. Cider Hall était beaucoup plus petit, mais Hautjardin a de nombreux avantages. Le château est magnifique. Et je ne parle pas des jardins qui m’apportent l'apaisement, même s'ils manquent de pommiers.

Suite à ces paroles, un léger blanc s'installa entre les deux jeunes ladies. Seul le bruit de leurs pas troublait le silence. Heureusement, cela fut de courte durée. Abigaëlle reprit en posant une question impromptue qui fit rougir Leonette. Cette jeune lady était bien audacieuse. Cela gêna l'ancienne Pomme. Elle ne pouvait pas improviser un mensonge, mais ne pouvait pas non plus dire la vérité. Elle se retrouvait dans une situation bien incommode mais essaya de la retourner à son avantage.  

- Il est vrai que c'est très inconvenant de votre part. Cependant, je ne formaliserai pas, si vous me pardonnez quelques écarts à la bienséance également.

Leonette lança un regard entendu avec un petit sourire. Si elle pouvait trouver en cette cour une personne avec qui elle pouvait discuter sans soucis des convenances, avec qui elle pouvait parler de tout sans devoir réfléchir aux conséquences de ses paroles, ce serait un bonheur extrême. Enfin elle reprit, quoi qu'encore sur le qui-vive :

- Ser Garlan est...  surprenant. Il semble être un homme bon, comme vous le dîtes. Sa courtoisie est sans égale. Mais, je le connais bien peu. Nous ne nous sommes vu qu'une fois avant nos noces. Et depuis, je ne le vois guère. Oh il est présent et plein d'attention pour moi, mais en tant que deuxième fils Tyrell, il a des obligations. Je sais qu'il doit partir sous peu sur les Terres de l'Ouest. Il m'a prévenu de son départ imminent.

Leonette hésita à continuer. Pouvait-elle se confier à cette jeune Lady? N'irait-elle pas tout raconter à Lady Margaery par la suite? Le besoin de parler fut plus fort que la raison et elle continua :

- Après je ne sais pas si je puis dire que je suis heureuse. Je n'ai certes pas à me plaindre. J'ai épousé un des fils de la maison suzeraine du Bief, c'est un très grand honneur pour une petite famille comme la mienne. Je vis à Hautjardin qui est la plus belle cité de notre contrée. J'ai des robes d'une beauté et d'une richesse sans pareille, des bijoux dignes d'une princesse. Sans compter qu'une harpe en bois rare m'a été offerte et elle possède un son bien plus harmonieux que celle de mon enfance. Donc, on peut dire que j'ai de la chance, oui. Mais suis-je heureuse? Je ne saurais le dire.

Leonette baissa la tête. Si son époux restait tel qu'il était depuis leurs noces, alors elle pourrait se dire heureuse un jour. Mais ce n'était qu'une façade pour mieux l'amadouer, elle en aurait mis sa main à couper. Les maris finissent toujours par devenir violents, abusifs, dédaigneux. Garlan ne ferait pas exception. A moins que... Elle releva la tête pour rassurer Abigaëlle.

- Enfin, je ne vais pas vous embêter avec ses histoires, cela finira par vous ennuyer et je préfère m'arrêter avant que vous ne me suppliiez de le faire.

Un petit rire s'échappa de sa gorge. Cela la détendit un peu après cette conversation quelque peu difficile. Qu'allait penser Lady Abigaëlle d'elle? Leonette avait presque osé se dire malheureuse de sa nouvelle vie et de son époux. Pourvu qu'elle n'aille pas répéter tout cela à Margaery. Que penserait sa belle-sœur alors?


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Pauvre Lady Leonette ! Son mari semblait tout à fait agréable mais elle ne semblait pas réellement heureuse. Je la comprenais un peu, elle devait s’inquiéter au sujet de son mari … Ils ne se connaissaient pas encore beaucoup et … Qui sait … Peut-être n'était il pas un homme aussi bon qu'il paraissait. Tout pouvait se passer. Je posais ma main sur celle de Leonette en souriant doucement. Il m'arrivait moi même de ne plus savoir où j'en étais, et j'avais besoin de me retrouver seule quelques heures pour remettre en ordre mes sentiments et mes pensées. De plus, contrairement à Leonette, je partirais un jour d'ici. Pour aller où ? Ceci était une bonne question. Sa remarque sur les pommiers m'avait fait sourire, mais je sentais la nostalgie de sa famille et de sa maison derrière ses mots. Je lui souris gentiment

« Ne vous inquiétez pas Lady Leonette ! Vous ne m’embêtez pas et vous ne m'ennuyez pas ! Je comprends que vous ayez besoin de parler, et je serais toujours là pour vous écouter. Et tout cela restera parfaitement entre nous, je vous le jure devant les Sept. Je ne rapporterais aucune de nos conversation à qui que ce soit. »

J'avais envie de pouvoir discuter librement avec une lady qui n'essayait pas de décoder la moindre de mes paroles, oublier peut-être un peu que j'avais le droit de ne pas toujours faire attention à ce que je disais pour ne laisser filtrer aucune information. Une véritable amie, et non une alliée que je devais surveiller en permanence. C'était possible avec Lady Leonette. Je pouvais très bien arrêter de vouloir me mêler au jeux des trônes, mais c'était beaucoup plus intéressant que de simplement regarder ça de loin. Non, je ne pourrais pas m'arrêter, mais il me fallait une amie avec laquelle je pourrais parler simplement. Et Leonette m'attirait le plus.

C'était une jeune fille très douce qui jouait merveilleusement de la harpe d'après ce que j'avais entendue dire, et qui était d'une gentillesse à tout épreuve. Et elle m'attirait tout simplement. Gracieuse et calme, son époux était le second fils du seigneur Mace Tyrell, et surtout, elle ne se mêlait pas de politique ! Elle me plaisait énormément, j'étais sûre que l'on pouvait bien s'entendre. Quad à son inquiétude rapport les terres de l'Orage et son époux je lui souris de nouveau :

« Ne vous inquiétez pas Lady Leonette ! Je suis sûre que Ser Garlan reviendra rapidement et en pleine forme. Si vous le souhaitez, je serais là pour vous tenir compagnie. Je serais ravie de passer du temps avec vous si vous le souhaitez bien évidement. »

Je ne voulais pas m'imposer si elle voulais être tranquille et seule. Mais la solitude lorsqu'on était nostalgique n'était pas souvent une bonne solution. On se renfermait rapidement sur sois et … J'avais de la chance de passer beaucoup de temps avec Lady Margaery du coup je ne pensais que peu aux changements. Mais lorsque je lisais les lettres de mes frères ou de ma famille, il m'arrivait parfois de me sentir très seule. Thaddeus en particulier m'envoyait beaucoup de lettres. Il semblait avoir du mal à s'habituer à être loin de nos parents. Pourtant il me disait aimer ce qu'il faisait. Mais il avait toujours été comme ça, un peu trop coller dans les jupe de notre mère. Et Andrew ? Il était parfois très occupé à travailler pour notre père. Mais il lui arrivait d'aller jusqu'à Hautjardin pour porter des messages ou autre. D'ailleurs je me tournais de nouveau vers Lady Leonette :

« Dîtes moi, j'ai entendue que vous veniez d'une famille nombreuse, comment sont vos frères et votre sœur ? Je dois avouer que c'est ce qu'il me manque le plus, ma famille et mes deux frères … »

Bine que je me disputais facilement avec Thaddeus, je l'aimais énormément. Et puis … Il était tellement fragile comparé à Andrew. Il était tombé gravement malade et n'avait guéris que parce que les Sept le voulaient bien. Andrew était beaucoup plus robuste que lui. Enfin, c’était un frère aîné, c'était normal non ? Je poussais délicatement du dos de la main une branche d'un rosier en faisant attention aux épines pour ne pas griffer ma peau. Je n'avais pas envie de salir ma robe. Même si elle n'était pas l'une de mes favorite, cela ne voulait pas dire que je ne devais pas en prendre soin. Je gardais toujours un léger sourire aux lèvres tenant toujours de manière amicale le bras de la jeune demoiselle brune près de moi.



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Rencontre dans les jardins

An 298, lune 8, semaine 3



Abigaëlle & Leonette

Abigaëlle était toute sollicitude à son égard. Il fallait vraiment concéder que depuis son arrivée à Hautjardin, tout le monde essayait de la mettre à l'aise. Garlan en premier lieu bien entendu, mais également ses frères et sa sœur. A vrai dire, c'était à croire que tous les habitants de Hautjardin s’étaient entendu pour faire de sa nouvelle vie une merveille. Tout était si parfait, qu'on aurait pu croire que cela était feint. Pourtant, une sincérité se dégageait de la jeune suivante. Ainsi, quand elle lui proposa sa compagnie, Leonette s'empressa de lui répondre :

- Cela me ferait très plaisir. Mais j'essayerai de ne pas trop vous accaparer. Vous êtes la suivante de Margaery, non la mienne. Mais, nous nous croiserons souvent et je serai très heureuse de vous compter parmi mes amies ici.

Abigaëlle relança la conversation sur autre chose. Etait-ce par désir de changer de sujet ou demandait-elle par pure politesse? Leonette ne savait pas trop. Bien entendu sa famille lui manquait, même si elle se rendait compte que son enfance avait été plutôt solitaire. Une sœur trop grande, des frères élevés par les hommes et donc qu'elle voyait peu. Elle gardait tout de même une grande affection pour chacun d'eux, particulièrement Tanton, mais aussi son père et sa mère qui avait fait d'elle celle qu'elle était et dont aujourd’hui, ils étaient si fiers.

- Nombreuse, peut-être pas, nous n'étions que quatre. Je suis sûre qu'il y a des familles avec bien plus d'enfants que la mienne. Ma grande sœur, Celyna, a sept ans de plus que moi. Bien que nous ayons été élevées ensemble par notre Speta, nous avions bien peu de chose en commun. Et puis, elle s'est mariée alors que j'étais encore bien jeune. Tanton et Edwyd se ressemblent beaucoup. Ils ne rêvent que d'aventures, de guerres, de batailles, tout en goûtant aux raffinements de la vie et de la nature. De vrais Bieffois dans l'âme.

Finalement, Leonette réalisa que la curiosité d'Abigaëlle était peut-être motivée par un désir de se confier à son tour. Elle avait dit que sa famille et ses frères lui manquaient, peut-être voulait-elle en parler à quelqu'un et comme la confiance s'était installée entre elles, la jeune lady Tyrell s'empressa de l'interroger, sautant sur l'occasion.

- Mais, vous, vous avez deux frères, parlez-moi d'eux. Comment était-il avec vous? Sont-ils restés à Boisdoré ou sont-ils partis pour devenir chevalier? D'ailleurs, comment est Boisdoré? Décrivez-moi, je veux tout savoir.

Tandis qu'elle posait ses questions, Leonette avait pris les deux mains d'Abigaëlle. Elle marchait à reculons pour l'entrainer encore plus dans les jardins. L'espièglerie de ses manières lui faisait oublier où elle était et la curiosité l'emportait. Elle se sentait si légère avec cette jeune lady. Elle lui redonnait le sourire. Cependant, elle s'arrêta, se ravisant un peu. Elle était peut-être allée trop loin.

- Oh je dois vous embêter avec toutes mes questions. Je suis désolée mais je ne peux m'en empêcher. Je suis tellement curieuse. Je n'ai connu que mon foyer avant mon mariage, contrairement à mes frères qui ont pu voyager... Alors j'ai la fâcheuse habitude de poser toutes sortes de questions à tout le monde. C'est le seule moyen que j'ai trouvé pour me renseigner sur notre royaume. Avec les livres bien entendu.

Suite à cette confidente, Leonette se calma. Elle repassa son bras sous celui de son amie pour continuer la promenade. Elle ne devait pas s'enthousiasmer ainsi, ce n'était pas convenable.


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Je souris doucement. Plus qu'une dame de compagnie Margeary et moi étions les meilleures amies possibles. Nous nous connaissions depuis toujours et nous avions tant partager. C'était pour moi la futur reine de Westeros. Simplement. J'avais deviné ce qu'elle voulait faire et je comptait bien l'encourager et l'aider de mon mieux à réaliser son projet. Alors je doutais qu'elle soit jalouse si je passais quelques heures parfois avec Leonette. Bien que je ne pouvais en jurer absolument. Après tout je n'étais pas dans sa tête. Mais .... Il n'y aurait jamais je pense une relation comme celle que j'avais avec Margeary avec une autre femme dans ma vie . C'était ainsi pour moi et je pensais que cela l'était également pour Margeary. Mais parfois nous avions besoin d'avoir d'autres amies pour discuter d'autres choses simplement. C'était mon cas avec Leonette.

Je souris une nouvelle fois lorsqu'elle se mit à me parler de sa famille. Une sœur aînée ? De sept ans plus âgée. Et deux frères. Son comportement lorsqu'elle me saisit les deux mains pour marcher à reculons me fit rire et j'essayais de la guider en écoutant ses questions. Je n'avais pas envie qu'elle tombe et se fasse mal et je ne voulais pas lui faire répéter ce qu'elle disait. Je la laissais me reprendre le bras avec plaisir. Je l'aimais bien ! Elle avait réellement une fraîcheur bien agréable qui changeait des dame de petites maisons essayant toujours de se donner de l'importance. Elle était très naturelle. Je réfléchis quelques secondes avant de répondre

" Ne vous excusez surtout pas ! On ne pose jamais assez de questions je vous l'assure ! Je comprends votre curiosité. J'ai eu la chance d'accompagner mon père à plusieurs reprises avec ma famille ici lorsque je n'étais qu'une enfant. Mais je suis toujours avide de découvrir le reste du monde ! "

C'était à moitié vrai. Je voulais voir de grandes cités et autres. Voir Port Réal peut-être Dorne et le Conflant ... Mais le Nord ou le Val ne m'intéressait absolument pas. Et l'orage et les terres de l'ouest ? Pourquoi pas mais sans réellement plus d'intérêt que ça. J'avais de bonnes chances de rester dans le Bief. Parler de Boisdorés .... Après quelques nouveaux instants de réflexions je finis par répondre enfin à Leonette

" Et bien j'ai deux frères seulement un grand et un petit. Andrew est chevalier et vit à Boisdorés avec mes parents. Il vient parfois à Hautjardin pour des missions que mon père lui confit. Il est absolument adorable et on s'est toujours bien entendu même s'il est partie tôt faire son apprentissage. Et puis il a Thaddeus. Il a douze ans et nous passions plus de temps à nous disputer petits qu'autre chose mais il est gentil et je m'entends mieux maintenant avec lui. Il est en formation mais il m'écrit parfois. C'est un gentil garçon très doux. Il aurait pût devenir un Septon ou autre mais il est heureux en temps que chevalier. Quand à Boisdorés .... C'est une magnifique demeure avec de grands jardins pas aussi somptueux que ceux-ci mais quand même. Il y a un grand bois qui l'automne ressemble à un bois d'or en d'argent ! C'est pour ça en partie que l'automne est ma saison favorite c'est toujours un plaisir d'aller faire une promenade dans les bois à cette saison. "

Il y avait parfois quelques chasses dans ces bois mais guère plus. Ils étaient très paisibles et à part des cerfs et des biches je n'avais pas vu beaucoup de sangliers. Mais parfois on en trouvait. Les ballades en compagnie de Andrew y étaient mes favorites. Il n'y avait guère besoin de parler avec lui parfois juste se taire et profiter en silence était parfait. Je sentis la nostalgie poindre mais je la chassai rapidement. Je n'avais pas à être nostalgique ! Cela ne servait à rien et puis ici je voyais toujours Margeary et j'avais la chance de rencontrer beaucoup de gens et de profiter de Lady Olenna. Je repris la conversation

" Dites moi est ce vous que j'entends parfois jouer de la harpe ? Vous jouez merveilleusement bien ! C'est un plaisir de vous écouter ? "

Bien que parfois ses airs soient mélancolique j'aimais l'écouter pendant toute la durée d'un morceau avant de reprendre mes occupations. Je ne jouais pas d'un instrument, je chantais un peu c'était tout.
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Rencontre dans les jardins

An 298, lune 8, semaine 3



Abigaëlle & Leonette

Ainsi donc, elle aussi voulait connaître le monde. Ce devait être le rêve de beaucoup de ladies. Dans le Bief, rares étaient les femmes indépendantes, qui pouvaient voyager selon leurs envies. Et il était un sentiment bien humain : plus on nous empêche d'avoir quelque chose, plus on en a envie. Mais là n'était pas le sujet. Leonette écouta les réponses à sa multitude de questions. De voir qu'elle ne prenait pas ombrage lui donnait confiance et la rassura dans son choix de faire de cette demoiselle une amie.

Comme Margaery, elle était la seule fille de sa fratrie, ses deux frères, bien que semblant avoir une grande différence d'âge, avaient tout l'air de se ressembler. Des chevaliers du Bief en devenir. Elle avait peut-être déjà vu Andrew à Hautjardin sans savoir qui il était. Quant à Thaddeus, cela rappela à Leonette sa relation quelque peu houleuse avec Celyna. Elles ne se supportaient pas mais depuis son mariage et son départ pour Cendregué, elle lui manquait. C'est quand on est séparé de sa famille qu'on se rend compte à quel point on l'aime. Enfin Abigaëlle lui parla de Boisdoré qui portait donc bien son nom. Cela devait être magnifique à voir.

- Cela a l'air tellement enchanteur. Cidre est très commun, surtout comparé à Hautjardin. Nous n'y avions pas de jardin mais le château était entouré de vergers qui s’étendaient jusqu'à Appleton et La Tonnelle, avec une majorité de pommiers bien entendu.

Leonette voulut enchainer sur le fait qu'elle aussi aimé l'automne, saison où les pommes arrivait à maturation et où les vergers se couvraient de rouge et de vert. Une saison des plus agréables dans le Bief. Mais se remémorait l'une comme l'autre des souvenirs de leur jeunesse les plongea dans une petite nostalgie qui jeta un nouveau froid. Heureusement la jeune lady changea de sujet, pour quelque chose qui enchantait Leonette, mais si autant de compliment la gênait quelque peu.

- Oui... En effet, il m'arrive très souvent d'en jouer. Je vous remercie pour ce compliment. Je suis heureuse si cela vous apporte de la joie. Goûtez-vous la musique Lady Abigaëlle? Vous jouez peut-être d'un instrument? Ou alors vous chantez?

Leonette se doutait qu'Abigaëlle n'était pas musicienne, la peau de ses doigts étaient très fines, aucune trace de la corne caractéristique des joueuses d'instruments à cordes. Elle pouvait bien jouer d'un instrument à vent mais la jeune Fossovoie n'en avait pas encore entendu à Hautjardin.

- Souhaiteriez-vous apprendre la harpe? C'est un instrument très facile. Il requiert seulement un peu de dextérité.


Sachant qu'elle semblait aimé l'harmonie de la musique, peut-être souhaiterait-elle l'étudier. Ne serait-ce qu'une mélodie pour se vider l'esprit de temps en temps. Leonette appréciait parfois jouer des morceaux qu'elle connaissait depuis toujours et pendant lesquels elle pouvait laisser son esprit s'envoler, ses doigts jouant sans encombre.

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Je souris doucement à Leonette. Plus je la regardais, plus je pensais à elle comme un chat. J'adorais les chats, si j'avais pus créer un blason d'une maison, j'aurais fait un chat sur le point d'attaquer, le dos arqué et les crocs découverts. Mais vu que je n'étais qu'une faible femme … Je devrais me contenter de broder des chats et des arbres d'ors et d'argent. En parlant d'arbre, la description de son domaine me fit d'avantage sourire. L'automne cela devait être sublime. Mais elle n'en parla pas. Sûrement par peur de m’embêter.J'aurais aimé, j'adorais écouter les descriptions de paysages. Mais … Si cela nui rappelait trop de choses autant ne pas la forcer ! Elle m'en parlerais plus tard.

Je notais qu'elle rougissais un peu face à mon compliment. J'avais visais juste. Elle me renvoya la question et j’hésitais un peu à lui répondre. J'adorais chanter. Mais … Seulement seule dans ma chambre ou seule avec Margaery. Parfois un peu pour mes frères ou mes parents. Ou ma cousine Ellyn. Mais personne d'autre m'avait entendu chanter. Ou alors je n'étais pas au courant. Je chantais toujours doucement parce que je n'aimais pas le publique. Alors … Pourquoi chanter haut lorsque je pouvais chanter que pour quelque personnes que j'appréciais tout particulièrement. Mais c'était à ne pas en douter, Leonette bientôt ferait partit de ces personnes je répondis donc prudemment

« … Et bien … Je chante un peu … Mais je ne suis pas à l'aise pour juger ma voix, demandez à Lady Margaery pour cela, elle vous dire ce qu'elle en pense, elle est meilleure juge que moi. »

La proposition sur la harpe me surprit. Je haussais un sourcil. La harpe me semblais au contraire très complexe ! Tant de corde et l'instrument était imposant. Pas que j'en avais peur. Et puis quoi encore. Mais il me faudrait des années pour réussir à en jouer aussi bien que la Lady près de moi. Bien qu'elle affirme l'inverse. Mais … Je pourrais découvrir de nouveaux airs ! Et ainsi peut-être les retranscrire au chant ! C'était sans doute aussi une bonne occasion pour passer du temps avec Lady Leonette. Lorsque Lady Margaery était occupée bien sûr. Après tout … Nous avions toutes nos moments où nous ne pouvions pas être ensemble. Je pourrais ainsi avoir une occupation. Je finis par hocher lentement la tête

« Je doute d'être très douée, mais je serais ravie et honorée que vous m'appreniez à me servir d'une harpe ! Je suis sûre que nous passerons de bons moments ! »

Je lui fis de nouveau un sourire et tendis la main pour attraper entre deux doigts une feuille qui était tombé sur ses cheveux bruns. Je relâchais la feuille qui voleta jusqu'au sol. Je la fixais quelques instants pensive sans savoir quoi rajouter pour l'instant. Le silence étai présent, mais aussi léger que cette feuille qui venait de voler au sol, un rien pouvait le briser. Mais léger. Il n'y avait pas de sentiment de mal à l'aise. Un sentiment de paix simplement. ON aurait presque put entendre des violons derrière je me retiens de rire pour ne pas surprendre Leonette.
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Rencontre dans les jardins

An 298, lune 8, semaine 3



Abigaëlle & Leonette

Leonette s'était bien rendu compte de la gêne de la jeune fille. Si elle disait que seule Margaery pouvait juger de son talent, c'était sûrement parce qu'elle refusait de se produire en public. Cela l'étonna. Abigaëlle ne semblait pas timide, au contraire, alors pourquoi ne pas se faire entendre par plus de personne. Leonette chercha à la rassurait.

- Vous devez avoir une très jolie voix. Cela s'entend à votre parler. Je serai très heureuse de vous entendre un jour, seule à seule si vous voulez.

Elle espérait ne pas s'être trompée. Peut-être n'était-ce pas de la timidité mais du dédain. Seules quelques personnes bien choisies pouvaient l'entendre car ils le méritaient. Mais non, ces hésitations, son ton, tout tendait dans le sens auquel avait pensait Leonette en premier lieu. D'autant plus qu'elle se montrait humble suite à la proposition d'apprendre la harpe.

- Je vous assure que la harpe est un instrument des plus faciles. Une corde, une note, on ne peut pas se tromper. Après je reconnais que son poids sur l'épaule n'est pas toujours facile à supporter mais l'on s'y fait. Et si jamais vous n'aimez pas, nous pourrions toujours nous retrouver dans la salle de musique. Je jouerai pour vous et si vous en avez l'envie, vous chanterez.

Des bruits de pas se faisaient entendre dans l'allée perpendiculaire. Quelqu'un les cherchait sûrement. Et cela s'avéra quand Ser Peake, un des proches de Garlan, s'avança vers les jeunes femmes. Il s'arrêta devant elles et s'adressa respectueusement à Leonette :

- Lady Leonette, Ser Garlan vous demande.

- Oh, répondit-elle gênée. Elle aurait tant préférée continuer à converser avec sa nouvelle amie. Je rentre tout de suite.

Bien embêtée, Leonette se tourna vers Abigaëlle. Elles devaient se séparer, elle ne pouvait faire attendre son mari. Selon les lois du mariage devant les Sept, il avait tout pouvoir sur elle. Ce petit moment de complicité était terminé mais elle souhaitait qu'il se renouvelle aussi souvent que possible.

- Je suis obligée de retourner auprès de mon mari, veuillez m'en excuser. Je suis très heureuse d'avoir fait plus ample connaissance avec vous et de pouvoir  vous compter parmi mes amis en ce château Lady Abigaëlle. A très bientôt.

Après avoir serré une dernière fois les mains d'Abigaëlle dans les siennes en signe de sympathie et de confiance, Leonette suivit Ser Peake dans les jardins et regagna le château. Cela l'attristait de laisser la jeune fille seule, mais elle n'avait pas réellement le choix. Pour l'instant, elle ne connaissait pas suffisamment Garlan, et comme toute bonne femme, elle devait obéir à son mari, ne pas se rebeller pour ne pas le mettre en colère.

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Je fis une petite grimace pour plaisanter quand Leonette m'assura que la harpe était facile : Une seule corde par note. Je en voyais pas en quoi c'était facile ! Mais puisqu'elle le disait je pouvais bien essayer non ? Et au pire elle avait raison elle jouerait de la harpe et moi … je chanterais un peu. Peut-être pas à chaque fois mais pourquoi pas. Un homme arriva en face de nous et je plissais les yeux. Il m'ignora mais je haussais les épaules. Ce qu'il m’ennuya plus c'est que Garlan convoque Leonette comme-ci elle n'avait pas le droit à se promener comme bon lui semblait. Mais c'était ainsi. Je ne savais même pas comment je réagirais à sa place. Mais je serrais également ses mains avec un sourire franc

« Ne vous en faîte pas Leonette ! Rejoignez votre époux ! Je devrais rejoindre Margaery de toute manière. Je suis très heureuse d'avoir pus enfin parler avec vous ! J'espère vous revoir souvent maintenant que je peux compter sur votre amitié ! »

Je la regardais partir immobile avant de pivoter sur moi même dans un bruissement de tissue. J'allais devoir retourner au près de Margaery ! Avançant d'un pas léger j’espérais qu'elle était seule. Je n'avais pas envie de voir d'autres jeunes femmes autres que Margaery après cette charmante entrevue. J'avais envie de chanter. Et si Margaery était entourée je ne chanterais pas. Enfin ! Je marchais quelques mètres en tendant mes bras au dessus de ma tête et chantonnais jusqu'à en sortir pour rejoindre le boudoir. Où fort heureusement Margaery était seule. Joyeuse je chantais doucement rien que pour elle.
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