The bird a nest, the spider a web, man friendship | ft. Owen
Invité
Informations
Personnage
Badges
The bird a nest, the spider a web, man friendship
298 | Lune 11
Loras & Owen
Autour de ses pieds, des feuilles orphelines dansaient, bercées par le même vent qui balayait sa nuque. L’œil distrait de Loras les regardait attentivement, fasciné. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas dansé. Il n’aimait plus les passe-temps que nous jugions féminins, mais il adorait danser. Se sentir léger à travers ses gestes délicats et son pas gracieux. Oublier le présent pour aimer l’infini. À l’art du combat se mêlait la danse, et inversement. C’était peut-être pour cela qu’il appréciait autant chacun d’eux. Il aimait être regardé et chacun de ces deux savoirs l’abreuvaient en prunelles. Une feuille rebelle quitta la ribambelle mourante, s’éleva en suivant la vague du vent. L’ambre de ses yeux la suivirent jusqu’à ce qu’elle disparaisse sur un buisson. Un fin sourire presque inexistant se dressa sur son visage, une tendresse enfantine au creux du cœur. Ses bouclettes qui ne demandaient qu’à être taillées chatouillaient ses pommettes que le soleil embrassait sagement. La plus indiscrète d’entre-elles titilla son œil ; il en sursauta et ferma instinctivement la paupière avant de frotter, de sa paume droite, l’iris agressé pour en chasser le picotement. Alors que le vent porta à nouveau les feuilles vertes qui dormaient à ses pieds, il glissa, en mêmes temps, à son oreille des notes qui s’étaient perdues jusqu’à lui. Loras tourna le regard. Un homme donnait à quelques jeunes filles leur cours hebdomadaire de harpe. La musique qui en résultait, bien qu’un peu maladroite sous ces doigts qui n’étaient pas encore habiles, était douce et agréable. Il reconnaissait la plupart des jeunes filles qui entouraient le musicien. La plupart étaient ses cousines, les autres étaient quelques jeunes nobles, suivantes de Margaery ou d’il ne savait qui. Ses prunelles se décalèrent et il rit légèrement en voyant son jeune écuyer – il devait avoir tout juste dix ans – regarder, avec intérêt croyait-il, une des demoiselles qui était toute aussi jeune que lui.
D’une main aveugle, Loras chercha à tâtons ce qu’il avait déposé sur le banc, un peu avant. Grommelant sourdement, il ne prit pourtant pas la peine de se retourner. Il étira le bras et ses fins doigts se refermèrent finalement sur le carré de tissu qui reposait sur la pierre chaude. Distraitement, il le froissa entre ses doigts. La tête dans les nuages, son geste avait beau être concret, il semblait absent et le vêtement donnait, entre ses doigts, l’impression de n’être que de la vapeur. L’adolescent regarda encore un peu, sans jamais réellement le voir, le tableau qui s’offrait à ses yeux. Il secoua subtilement la tête et cligna des yeux pour s’évader de son labyrinthe mental. En chœur, le vent cessa de siffler au moment où il retourna son attention là où elle devait être. De sa main gauche, il serra à nouveau la poignée dorée de son épée. De l’autre, il pressa délicatement la lame au creux de son chiffon et frotta minutieusement du bas vers le haut. Il était rare de le voir si soucieux, si concentré dans quelque chose qui ne nécessitait pas que son corps soit entièrement en mouvement. Ses prunelles dorées fixaient la lame noire sur laquelle le soleil se heurtait violement. Éloignant le tissu de la lame, il souleva un peu son arme pour en observer l’aspect. Cela ne faisait pas très longtemps qu’il la possédait. Quelques lunes, peut-être. Ce cadeau avait nourri sa fierté. Personne d’autre dans sa famille – pas même Garlan ! – ne possédait d’épée en acier valyrien. Faiseuse-d’Orphelins était drôlement légère et le sifflement qui la suivait lorsqu’elle fendait l’air excitait son oreille. Si au départ il avait eu du mal à la manipuler, désormais il ne savait pas comment il pourrait s’en passer. Sa lame bien plus tranchante avait rapidement remplacée celle de son ancienne épée. Nous lui avions raconté que cette épée avait vécu la Danse des Dragons aux côtés d’un biefois. Si nous en croyions les dires, son premier propriétaire – un Roxton – aurait combattu du côté des verts.
Lorsqu’elle fut satisfaite, la Rose dorée redéposa le chiffon à côté d’elle. Le jeune Tyrell relâcha son épée qui reposait bien droite, autoritaire, sur ses genoux, et releva les yeux non sans qu’ils se plissent instinctivement, irrités par le soleil qui reflétait sur la lame foncée. À ce moment de l’après-midi, Margaery devait être occupée. Enfin, elle l’était souvent. Bien plus que lui au-delà de ses entrainements intensifs. S’il avait été ce genre de personne à préférer les occupations intellectuelles, cette non-sollicitation aurait pu le laisser amer et vaguement jaloux, mais pour l’instant – et pour longtemps – il ne s’en souciait pas. Ce qui l’irritait de temps en temps, c’était la routine figée de Hautjardin. Les gens faisaient presque toujours les mêmes choses aux mêmes moments. Cette régularité endormait Loras qui, bien qu’il aimât sa maison d’un amour profond, regrettait Accalmie et son sol boueux, son odeur humide et ses hommes dont l’apparence n’était pas toujours soignée. Il appréciait la délicatesse d’Hautjardin, l’apparence bien mise des gens qui y vivaient et l’odeur fruitée qui le réveillait le matin, mais ce n’était pas l’ambiance idéale pour quelqu’un comme lui. Il avait besoin de l’irrégularité à laquelle on l’avait habitué dans l’Orage, de ne pas attirer le regard des autres s’il osait se promener trop longtemps l’apparence dérangée par les entraînements. Peu importait, il n’avait pas le choix de prendre sur lui et d’accepter le fait que nous ne choisissions pas l’endroit où nous naissions. Soudainement, Loras fronça les sourcils et la perplexité secouait son regard. La surprise entièrement assimilée, un sourire plus enthousiaste tacha son visage. Il connaissait cette silhouette, ces cheveux blonds. Cela faisait un moment, cependant, qu’il ne l’avait pas vu à Hautjardin. Il leva le bras dans les airs, sans savoir si l’autre l’avait remarqué, pour lui faire signe. Si la présence de l’araignée parmi les fleurs éveillait sa curiosité – Froide-Douve n’était pas la porte d’à côté –, le drôle et agréable sentiment de familiarité, contrastant avec son désamour de la routine, lui plaisait et le réconfortait au point d’éclipser ses interrogations. Elle lui semblait loin, la dernière fois qu’il avait eu l’occasion de voir Owen.
© DRACARYS
Invité
Informations
Personnage
Badges
The bird a nest, the spider a web, man friendship
298, Lune 11 - Hautjardin
Loras Tyrell et Owen Tyssier
Il errait comme une âme en peine dans le château. Ses pas ne le conduisaient pas vraiment à un endroit précis. Il attendait seulement que Willos ou Olenna libère un peu de leur temps pour lui consacrer quelques dizaines de minutes. Cela faisait une journée qu'il patientait. Avait-il perdu de l'importance à leurs yeux depuis qu'il avait quitté Hautjardin ou était-il réellement si occupé qu'il ne pouvait même pas recevoir un vassal fidèle à leur blason ? Et puis il y avait la problématique répondant au doux nom de Margaery. Beaucoup de préoccupations qui lui occupait l'esprit. Quand on aimait réfléchir, on réfléchissait parfois trop. C'était peut-être là un réel soucis pour lui. L'araignée marchait machinalement comme si son corps savait où aller. Le blond connaissait le fief des Tyrell comme sa poche. C'était un fait indéniable et les vieux réflexes revenaient plus rapidement qu'il ne l'aurait cru. Il regardait autour de lui et croisait de nombreuses personnes. Des servantes qui passaient si et là, les bras chargées de linge, des nobles qui discutaient gaiement et il lui sembla même percevoir le son d'une harpe dont il ne chercha pas à découvrir l'origine. Ce qui attira son regard fut une personne au loin qui lui faisait des signes. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, il reconnu avec aisance la personne à l'origine de ces mouvements. Avec une stature pareille et de telles boucles, il ne pouvait s'agir que du Chevalier Loras de la maison Tyrell. L'un de ses plus proches amis. Bien que de caractères assez opposés, les deux jeunes gens s'appréciaient mutuellement. Sans doute trouvait-il dans leurs moments passés ensemble, une façon de se compléter en tout bien tout honneur.
Le jeune homme ne pût faire autrement que partir à sa rencontre. Loras avait toujours eu le chic pour le divertir et passer un moment en sa compagnie lui permettrait sans doute d'oublier ses soucis momentanément sans lui causer les désagréments que la consommation de vin aurait pût entraîner. Le pas plus léger, il gagna la position du jeune Chevalier et lui parla d'une voix neutre mais légèrement enjoué.
« Ce cher Ser Loras. Cela fait des lunes que nous ne nous sommes vus. Oh mais qu'est ce donc que cela ?»
Ses yeux se posèrent immédiatement sur la lame sombre de l'épée de Loras. Lorsque l'on possédait un sens de l'observation cultivé depuis des années, il était naturel d'avoir l’œil attiré par quelque chose d'inhabituel. Bien qu'il n'était point friand des pratiques martiales, il savait reconnaître une lame d'exception quand il en voyait une. Connaissant le jeune homme, il devait sans doute y avoir une sacrée histoire derrière cette larme qui risquait de lui arracher des sourires et des rires voir même quelques soupirs d'étonnement. Soupirant et attirant la conversation vers de multiples sujets comme à son habitude, le Tyssier parla d'une voix calme et posée qui lui ressemblait beaucoup plus.
«Comment vas tu depuis tout ce temps ? Tu ne sembles pas avoir changé d'un iota. Physiquement j’entends ! Que deviens tu mon bon Loras ?»
© DRACARYS
Invité
Informations
Personnage
Badges
The bird a nest, the spider a web, man friendship
298 | Lune 11
Loras & Owen
Le soleil éclatait contre ses prunelles d’ambre en leur conférant l’aspect de l’or liquide, mais l’arrogance et la fierté ne brillaient pas au fond de celles-ci, ne s’y lisait même pas le moindrement possible. Son regard posé sur le visage du blond et le sourire discret qui étirait ses lèvres répondaient d’une nostalgie qu’il était pourtant bien trop jeune pour éprouver, malgré l’enfance que nous avions voulu le forcer à quitter – sans que cela, pourtant, ne porte ses fruits. Même s’ils avaient tous les deux vieillis, la voix d’Owen lui semblait être une mélodie doucement enfantine. Elle n’était pas bien loin l’époque où ils n’étaient encore que de jeunes garçons naïfs – Owen probablement beaucoup moins que lui –, appréciant la présence l’un de l’autre malgré l’opposition flagrante de leurs caractères. L’aîné semblait plus près, mentalement parlant, de Willos, alors que le cadet semblait être une version miniature de Garlan, épurée de toutes les belles valeurs que ce dernier prêchait. Tous les deux avaient pourtant réussi à être amis à un point tel où Loras lui avait confié un de ses plus grands secrets. Aujourd’hui, ils n’étaient plus des enfants et il se rendait compte, son sourire s’en élargissait, que cette époque révolue lui manquait un peu trop. Les temps avaient changés, l’un était lord de sa propre maison alors que l’autre était sur le point, dans un futur plus ou moins proche, de conclure un mariage – qui ne lui tentait guère, cependant – avec l’une des plus grandes maisons de Westeros. Pendant de très courtes secondes, Loras descendit son regard sur l’épée que l’Araignée avait remarquée. Sa nouvelle fierté. Lorsqu’il regarda à nouveau Owen, il ne lui répondit pas immédiatement. La Rose dorée semblait doucement amusée, flattée de la curiosité dont faisait preuve son ami. Pourtant, il préférait attendre la fin des banalités qui accompagnaient toutes retrouvailles avant de se lancer dans un sujet qui l’animerait. D’autant plus qu’il espérait, considérant le champ de connaissances de son ami, qu’il sache des choses que lui ne savait pas au sujet de ce métal particulier ou de l’évènement qui faisait l’histoire de son arme.
« Je vais bien. Je suppose que toi aussi ? » Il y avait dans sa voix, cependant, un voile d’incertitude. S’il affirmait bien se porter, cela n’était pas tout à fait vrai. Il était plutôt fébrile depuis l’annonce toute fraîche des fiançailles, mais il tentait maladroitement de s’éloigner de cette pensée qui lui semblait tragique ne serait-ce que pour un instant de répit. Malheureusement, sa bonne intention était teintée de déni plutôt que de résilience. Malgré tout, il n’en parlerait pas sauf si l’ami choisissait d’introduire le sujet. Non seulement car les choses que nous ignorons sont moins douloureuses, mais surtout puisqu’Owen devait probablement être au courant s’il ne vivait pas sous un caillou. Mais tant mieux s’il ne le savait pas. Le commentaire d’Owen lui arracha un rictus autant enjoué que dubitatif. Il n’était pas tant certain d’avoir changé mentalement, non plus, mais l’Araignée biefoise ne pouvait pas le savoir d’un seul coup d’œil. Mais non. Il était toujours le même, au grand malheur de ceux qui souhaitaient le voir devenir plus humble, plus mature. Il faudrait que la vie lui envoie bien plus qu’une fiancée indésirée, indésirable, pour qu’il puisse changer soudainement. Le garçon secoua la tête pour affirmer qu’il n’avait pas changé. Les joues rondes de l’enfance qui commençaient à s’estomper parurent soudainement toujours si fortes dans ce mouvement que l’enthousiasme de revoir son ami amplifiait. Rapidement, Loras se poussa vers la droite du banc pour qu’il y ait un espace socialement raisonnable entre eux. « Rien de moins que ce que j’étais déjà la dernière fois que nous nous sommes vus, Owen. J’ai encore fait des progrès en entraînement, mais tu dois t’en douter. » Affirma-t-il, une pointe de fierté dans la voix qui surlignait sa certitude que le monde entier se souciait de son avancée. D’un geste de la main, il l’invita à s’asseoir à ses côtés ; son orgueil n’aimait pas parler avec quelqu’un dont la position physique supposait une certaine supériorité inexistante, même s’il s’agissait d’un précieux ami.
Loras caressa subtilement le plat de la lame. Derrières eux, ses doigts fins et habiles laissèrent des traces qui gâchaient le travail qu’il avait minutieusement accompli. Cela l’importait peu puisque frotter sa lame n’était qu’un passe-temps pour occuper les moments où les minutes passaient trop longtemps ou un réflexe naturel pour occuper son esprit à autre chose qu’à la tempête émotive qui secouait toujours son être instable, rendant ses jambes tremblantes et ses mains moites. Une arme n’avait pas toujours à être propre et brillante. Elle ne servait à rien si elle n’était jamais usée, jamais sale. C’était absurde, tout comme ces chevaliers qui craignaient la poussière et les blessures. « Je dois te dire que j’ai été agréablement surpris qu’on me l’offre, mais tout de même, je ne me souviens plus de qui me l’a offert. C’était un vieux lord, en tout cas. Elle est en acier valyrien. » Il haussa les épaules, un nouveau rire léger se faufilant entre ses lèvres en pétales de rose. Il pouvait sembler ingrat dit de cette manière, mais la surprise et la joie l’avaient simplement bien trop obnubilé pour qu’il se souvienne du nom de l’offrant. Il savait, par contre, que s’il croisait à nouveau cet homme, il saurait le reconnaître. « La date était la même que celle de mon adoubement, il y a quelques années. C’est bien de voir que les gens s’en souviennent. » Loras ne se doutait absolument pas que les gens se souvenaient de cette date, comme le surlignait la nonchalance de sa voix. Par contre, il restait tout de même étonné : s’il était couvert de cadeaux de nobles à son anniversaire – bonne petite prunelle du Bief qu’il était – , cela n’était jamais arrivé en l’honneur d’un quelconque « anniversaire d’adoubement ». Peu importait, il ne s’en plaindrait pas. Sa main droite se posa sous la poignée et la lame se blottit au creux de sa main gauche. « Elle se nomme Faiseuse-d’Orphelins. On m’a dit qu’elle était aussi vieille que la Danse des Dragons. » Loras se tourna vers son ami et lui tendit prudemment l’épée pour qu’il puisse en constater lui-même la légèreté menaçante.
© DRACARYS
Invité
Informations
Personnage
Badges
The bird a nest, the spider a web, man friendship
298, Lune 11 - Hautjardin
Loras Tyrell et Owen Tyssier
Le jeune homme hocha la tête des suites de sa première question. Il ne jugea pas bon de s'étaler sur l'histoire de la roseraie avec Margaery car il avait promis à la Lady de ne pas en parler. De plus, il ne souhaitait pas se confier à quiconque sur ce sujet. Le chevalier des fleurs se vanta d'avoir encore progresser dans sa maîtrise des armes. C'était sans doute vrai et Owen ne comptait pas le contredire et il ne souhaitait pas vérifier ses dires par lui même. Il était prêt néanmoins à assister à une démonstration en tant que participant.
«Je te crois sur parole. Nous ne disposons malheureusement d'une victime pour que tu puisses me faire une nouvelle démonstration de tes talents et de ta nouvelle ... « amie », si je puis m'exprimer ainsi.»
Il était plutôt surprenant que Loras ne lui révèle pas la personne qui lui avait offert cette lame en acier valyrien. Plutôt curieux même ! Comment pouvait-on oublier le nom de son bienfaiteur de cette façon ? Ces lames existaient en nombre très restreint. Si quelqu'un venait en offrir une à Owen, il aurait questionner l'origine de ce présent à n'en pas douter. Plutôt bizarre qu'on lui remette ce présent à une date si particulière. Il devait y avoir anguille sous roche mais le bouclé devait sans doute avoir d'autre chat à fouetter. « Faiseuse d'orphelins » était un nom original mais il doutait que l'épée soit proche temporellement de la Danse des Dragons, elle avait dût être forgée à l'époque de l'Antique Valyria assurément.
« Plutôt surprenant et intriguant cette histoire. Tu as un ami qui t'aime beaucoup. C'est un cadeau de grande valeur. De nombreux seigneurs seraient prêts à perdre un bras pour en posséder une. C'est à la fois un fardeau et une aide précieuse. Bien que je pense, que des Lords obscurs se présenteront sûrement un jour pour prétendre que cette épée revient de droit à leur lignée pour telles ou telles raisons. Tu connais la chanson !»
Il termina sa phrase en commençant à sous-peser l'arme. C'était une lame excellente. Loras était un bretteur hors pair. Ce cadeau était fait pour lui. Avec une arme pareil, il deviendrait une véritable machine à tuer. Cela faisait beaucoup de mystère pour une lame ! Au moins, il avait eut la présence d'esprit de ne pas la nommer « Présent d'un inconnu ». Loras n'avait sans doute pas envie de discuter de l'annonce de ses futures noces, si bien qu'Owen préféra passer ce sujet pour se tourner vers ses propres noces. La chose serait plus réjouissante. Même s'il ne pensait pas que beaucoup de Tyrell allait être présent au vu de l’effervescence qui régnait dans le château et leur programme qui serait sans doute chargé dans les prochaines lunes.
«Les lunes diminuent avant que je ne prenne enfin femme. Curieusement, je n'ai pas mis longtemps avant de dénicher une dame réunissant toutes les qualités que je recherchais. Elle tient à ce que tout soit parfait, ce qui est naturel. J'aimerai que tu assistes au mariage si tu en as la possibilité. Cela nous donnera l'occasion de nous revoir tous les deux dans un contexte un peu plus heureux.»
Ce serait une occasion festive qui mettrait peut-être du baume au cœurs au chevalier des fleurs ou lui rappellerait simplement son propre problème. Il se devait d'inviter ses amis proches. C'était naturel pour lui qu'ils assistent à ce moment. Maintenant, il était prêt à comprendre que Loras refuse cette invitation.
© DRACARYS