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De Dornienne à Dornien. ft. Aron Santagar

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« Well she's a woman of the world, and Gods she knows it. She'll turn my head every time she shows it, nothin' you can do, nothin' you can say.»
De Dornienne à Dornien
Dorne, paradis de Westeros pour les dorniens, cauchemar pour les autres. Le changement entre Lancehélion et Port-Réal était frappant : plus la même chaleur, plus le même soleil vous poursuivant où que vous alliez, plus ses serpents sur lesquels vous risquez de marcher dans le sable et vous faire mordre, plus ses eaux impitoyable, plus de désert à perte de vue. Mais lorsque l'on y était habitué, c'était un petit bout de paradis tranquille, pour les autres cela pouvait se révéler être un véritable cauchemar si on ne s'y connaissait pas ne serait-ce qu'en ayant lu des choses à ce sujet. Port-Réal même après son siège semblait plus tranquille.

La tranquillité avait tendance à vite l'ennuyer. Il lui fallait de l'action, de nouvelles choses, elle était jeune encore et en quête de connaissance. Elle avait tenue à visiter bien des lieux dans Port-Réal avant de trouver l'endroit qui lui allait le mieux. Ce jour là, c'était non loin de la mer. Le vent dans ses cheveux noirs, sa robe verte volant avec, la mer venant s'écraser contre les rochers. C'était à la fois calme et à la fois spectaculaire, elle ne se souvenait pas d'avoir vraiment vu ce genre de chose par chez elle, cette mer se rejetant contre les rochers et pourtant semblant calme au loin, sans tourbillons, sans avoir l'air d'être si profonds, on aurait presque envie d'y nager.

Elle avait rencontré beaucoup de monde, c'était là quelque peu de repos entre de nouveaux échanges, un bol d'air frais avant de retourner vers la grande civilisation et faire face au reste du monde. Il fallait qu'elle se fasse à l'idée que ça n'était pas Dorne, elle aurait du mal à s'habituer aux lieux mais il le faudrait. Elle pensait à ses soeurs confortablement installées chez elle, à son père qu'elle imaginait préparer un tout nouveau voyage avec Ellaria, elle s'imaginait ce que tous pouvait faire alors qu'elle était loin. Et son père penserait sûrement à elle, sa seconde fille, envoyer si loin de chez elle et de lui. Elle se surprenait à vouloir lui envoyer un message de la rejoindre, elle ne le ferait pas mais il serait rassurant de revoir un visage dornien ici. Elle ne manquait de rien, si ce n'est de ses habitudes et ses amis restés là bas.

Ses sens ne la trahissaient pas, dans un lieu qu'elle ne connaissait pas, elle avait toujours cette tendance à reste sur le qui-vive, elle tournait le visage vers la droite, regardant un homme venant vers elle.

« Un guerrier. Que faites-vous là, cher ami ? Vous venez admirer la mer vous aussi ? »

Les guerriers, elle les reconnaissait au premier coup d'oeil. Elle en était généralement très proche, elle les adorait plus que tout autre homme. Ils étaient forts, puissants, elle aimait d'autant plus ceux qui parlaient mieux avec leur épée qu'avec leur bouche. Les mots étaient beau, mais elle préférait l'action. Elle remarquait qu'il était un guerrier à la façon dont il avait de se tenir, à ses airs, à ce qui pouvait ressembler à des cicatrices.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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De Dornien à Dornienne
Nyméria & Aron
“Oui, quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l'océan ou le coeur humain.” De Lautréamont / Les Chants de Maldoror | ambiance musicale

Aron s'éveilla ce matin l'esprit léger, comme à peu près tous les jours, mais cette fois-ci avec une teinte de gaieté, Avait-il fait de beaux rêves ? Il ne s'en souvenait pas, mais ceci pourrait expliquer son excellente humeur qui ne trouvait sa source en rien de concret. Sifflotant, le Maître d'armes se lava le visage, les oreilles et les endroits à rafraîchir lors de telles chaleurs, puis se vêtit de tissus amples et fluides. Une chemise couleur de sable qu'il ceignit à la taille d'une large ceinture de cuir brun-rouge et des chausses brunes confortables, sans ornement particulier. Il enfila ses brassards de cuir, sa chaîne d'or rouge et de cuivre représentant un soleil et ensuite ses bottes noires. Fin prêt pour sortir en-dehors de ses appartements, il attrapa son épée et s'engouffra dans le dédale de couleurs du Donjon Rouge d'un pas vif, l'allure droite et fière, tout en attachant sa lame sur son côté gauche. Il sifflotait toujours, attirant quelques regards circonspects des autres membres de la cour.

Ce n'était pas un jour où il était bon de rester enfermé. De toute façon, comme tout dornien se respectant, il se devait d'étaler sa chair sous le soleil ardent qui faisait l'honneur de son royaume natal. Une fois hors de l'enceinte du château royal, un pied dans les ruelles de la ville, il huma l'air bouillant et les remous odorantes que provoquait une telle chaleur. Il sourit, plutôt ravi malgré certains fumets qui piquaient son nez, et s'engagea en solitaire dans les nombreuses rues.

L'homme était à Port-Réal depuis assez longtemps pour ne pas se perdre dans la ville qui, pourtant, larguerait n'importe quel étranger, même celui ayant une orientation à toute épreuve. Chaque maison se ressemblait plus ou moins et les quartiers ne variaient pas tellement d'apparence, exceptée entre les plus riches et les plus démunis, et cela grâce à l'état des habitations et seulement ça. Les pas d'Aron le menèrent par habitude vers la cote, l'homme ayant une envie furieuse de voir la mer en cette belle matinée. L'éclat des rayons solaires sur l'étendue de l'océan avait de quoi ravir tous les regards, sauf peut-être ceux des aveugles ; pour ces derniers, c'était alors le chant de la mer, le fracas des vagues sur les falaises, la houle mélodieuse et régulière et parfois le cri chantant d'une baleine solitaire, qui faisait alors leur plus humble plaisir. Si l'ardent soleil n'avait pas autant charmé le peuple dornien, il n'y avait aucun doute que l'océan aurait pris sa place de marque dans le cœur de ces hommes et femmes du désert rouge.

Le bruit des vagues atteignit les tympans d'Aron, ce qui lui arracha une moue satisfaite. Il pressa le pas, impatient de contempler un tel spectacle. Bientôt, ses yeux purent s'ébahir devant l'or se liquéfiant sur les profondeurs abyssales. Enchanteresse, cette vue, pensait l'homme, toute à son observation. Ses infimes inquiétudes, parasites de la joie de vivre, s'envolèrent comme de vulgaires moucherons indésirables, ses épaules s'affaissèrent davantage à chaque vague coulant jusqu'aux rochers en contrebas. Aron ferma les paupières, profitant de l'instant présent, avant de les ouvrir en entendant un son incongru dans un tel environnement. Le claquement doucereux du tissu dans le vent marin. Il tourna la tête en direction du bruit et découvrit qu'il avait une compagnie. Féminine. Et plutôt jolie, qui plus est. Par son teint doré comme l'astre diurne, ses prunelles noires et sa chevelure de jais, ainsi que ses œillades farouches, il reconnut en la femme une native dornienne. Peut-être cette soirée ne se déroulerait pas sous le signe de la solitude,

Un air avenant collé sur son visage buriné et où le temps avait déjà fait son œuvre, sans tarir la beauté de l'homme, Aron se dirigea vers la jeune femme. Celle-ci l'aperçut assez rapidement, un petit air curieux passant sur ses traits plein de sa jeunesse, et parla en première. Le Maître d'armes s'inclina avec courtoisie et sourit plus largement avant de répondre d'un ton ferme et suave :

« En effet. Il me plaît de penser que le soleil n'est jamais plus beau que lorsqu'il se reflète sur la mer. Et l'eau d'un bleu profond prend des atours dorés, devenant un vrai bijou immense et mouvant. Ses deux éléments ensemble s'embellissent mutuellement, ne trouvez-vous pas ? N'est-ce pas un magnifique cadeau que la nature nous offre ? »



© Gasmask
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« Well she's a woman of the world, and Gods she knows it. She'll turn my head every time she shows it, nothin' you can do, nothin' you can say.»
De Dornienne à Dornien
Comme tout serpent, Nymeria était une solitaire. Elle aimait se retrouver seule, faire le point sur sa vie, là où elle en était dans des endroits calme, et comme tout serpent c'était lorsqu'elle le décidait qu'elle pouvait rencontrer des personnes. Elle avait jusque là rencontrer bon nombre de personne, vu de nouveaux visages, qu'il s'agisse de revoir même des visages connus et rassurants ou d'autres bien moins rassurants mais à qui l'on devait faire face. Elle avait rencontré sir Barristan Selmy, un homme d'honneur envers les Targaryen lui avait-on dit. Elle avait rencontré lord Varys, l'araignée. Une rencontre qu'elle garderait probablement en mémoire un bon moment tant il était étrange, cet eunuque. Elle avait rencontré Lady Shyra Connington, la dame de l'Orage. Mais elle avait eu sa dose des grandes gens et des grands noms, elle en avait eu sa dose des sourires forcés qui lui feraient presque mal à la mâchoire.

Le lieu qu'elle avait trouvé, était idéal pour un peu de solitude qu'elle pensait méritée avant de se replonger dans le bain mondain. C'était une Lady, elle savait porter son masque, surtout au nom de Dorne c'était un honneur que représenter son pays dans cette ville, c'était pourtant aussi un certain fardeau car chaque mot devait être pesé, chose à laquelle elle n'était pas toujours habituée dans son pays. Elle adorait l'action mais l'heure était à se retrouver avec elle-même.

Quelque gardes dorniens ne restaient jamais loin de l'aspic, elle aimait aussi ce sentiment de supériorité que cela dégageait qu'avoir des gardes à sa disposition même si l'aspic était une véritable guerrière et avait sur elle une dizaine de lame, cachées ça et là sous ses parures. Un guerrier arrivait. Elle le regardait quelque instants, détaillant ses vêtements puis son visage, un sourire étirait ses lèvres après sa petite inspection.

Il parlait bien, cet homme. Il avait cette façon de parler qui ne pouvait la tromper sur ses origines. Un ami Dornien, il ne pouvait s'agir que de cela. Il lui disait quelque chose, ses traits, sa voix, l'avait-elle rencontré auparavant ? Sans se rendre compte, elle avait sa main gauche posée sur sa cuisse, à l'endroit où l'une de ses lame se trouvait. Mais voyant de qui il s'agissait elle relâchait cette arme pour plutôt venir jouer avec le bout de sa tresse, riant légèrement, elle reprit alors.

« J'ignorai que les guerriers savaient user de telles paroles. Je ne puis qu'être d'accord avec vous. Cet endroit est qui plus est l'un des plus reposant en ces lieux, il est plaisant de s'y reposer. Venez donc, je ne mords pas... Du moins... Pas encore. »

Elle riait à nouveau, elle se sentait légère à cet instant, car il était des plus rassurants que voir un visage familier dans cette ville qu'elle ne connaissait que trop peu, trop mal, où elle craignait que quelqu'un surgisse d'un instant ou un autre pour chercher un combat, bien d'autres choses lui avaient traversés l'esprit mais enfin, elle soufflait.

« Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur de parler ? »

Elle replaçait l'une de ses mèche sauvage préférant suivre le vent que rester dans sa tresse, derrière son oreille, regardant l'homme à ses côtés.

« Je me nomme Lady Nymeria, fille d'Oberyn Martell. »

S'il devait se présenter, il serait bon qu'elle en fasse de même. Devrait-elle aussi user de faux sourires et fausses paroles comme il était coutume de le faire avec tout homme et femme ici ?

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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