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Les liaisons vachement dangereuses - Correspondance Arianne|Gerold

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+Gerold Dayne+


An 289, Lune 4, Semaine 1
Port-Réal, Donjon Rouge



    Princesse,

 
  Je ne saurai cacher le ridicule que je me trouve à vous écrire ainsi. Je souris, je l’avoue, à me voir assis à ce bureau, tenant cette plume,  la rudesse et la maladresse de ma main dans cet exercice auquel je ne suis guère accoutumé. L’épée me sied mieux que la préciosité de cette correspondance, seul moyen de vous faire parvenir ma parole, croyez bien que je m’en désole.
  Les formules qu’il est d’usage d’employer lorsque l’on s’adresse à plus nanti que soit, voilà que j’ai bien du mal à les coucher sur ce parchemin qui vous est destiné. Car, après tout, nous sommes l’un pour l’autre loin d’être de parfaits inconnus. Et le fait que nous ne nous soyons jamais parlé de vive voix par le passé ne saurait changer cela. Car ces mêmes rumeurs qui m’ont autrefois fermé les porte du Palais-Vieux vous ont, je le sais, appris beaucoup sur moi, bien que je pense qu’en ce temps là, vous saviez déjà. Tout ce contre quoi votre père vous a averti, tous ces bruits qui ont conduit à me tenir si loin de Lancehélion, tout cela n’est qu’un moindre aperçu de ce dont on vous a protégé jusqu’à présent. Et cette vanité que vous trouverez sans doute à la lecture de ses lignes, vous fera peut-être sourire, et je me plais à vous imaginer le faire. Et j’espère, ou plutôt je sais, que vous vous plairez tout autant à répondre à cette missive, ne serait-ce que par jeu. La vie que je mène ici est réellement fatigante, par l’excès de son repos et son insipide uniformité. Il ne m’a pas pris longtemps avant de décider pour eux que les nobles précieux qui se prélassent dans les couloir du Donjon Rouge sont en tous points à l’image de la ville qu’ils habitent, et ce que l’on vous aura rapporté des rues de Port-Réal suffira à vous faire comprendre ce que j’entend par là.
  Vous savez qui je suis. Je ne suis pas de ceux qui prétendraient en vous envoyant pareille missive n’avoir que de prudes intentions. Je vous vois encore dans les jardins, accompagnée de vos amis, vous étiez encore une enfant. Les années ont passé, et je ris à la pensée que cette lettre arrive un jour à la connaissance de votre père, qui a trop tôt pris pour acquis sa victoire sur mon dessein d’autrefois. La faute n’est pas de mon ressort, c’est vous qui avez ravivé les cendres de ce qui n’est jamais advenu. Vous jouez avec le feu, on vous punira pour cela, et peut-être me punira-t-on moi aussi, sans doute. Mais ceux qui ne s’approchent jamais des flammes restent à jamais ignorants de l’histoire dont ils se privent.

 Vos ordres sont charmants ; votre façon de les donner est plus aimable encore ; vous feriez chérir le despotisme. Voici que j’obéis. Il n’y avait que vous pour me plier de la sorte à un exercice que je ne goûte guère. Des lettres secrètes, ou plutôt, à moitié, voilà un jeu bien dangereux dans lequel vous nous entrainez tous deux. Qui sait combien de temps cela pourra durer, mieux, qui sait lequel de nous en sortira vainqueur. Il n’y a pas de victoires partagées Princesse, et j’entend bien remporter la partie. Vous savez mieux que personne ce que je veux.
De nouvelles je n’ai que peu de choses à vous rapporter, sinon que l’on attend le vieux Lion à la prochaine Lune. Nymeria Sand, que l’on vous a préféré sans égard pour votre orgueil en Ambassadrice de Dorne, ne me donne pas plus à vous rapporter dans cette lettre, sinon qu’elle se plaît à afficher sa liaison avec un bâtard à la chevelure blonde et dont le nom ne m’est pas connu. Ma prochaine lettre me permettra de vous faire part de cette information. Je ne suis que chevalier, aussi ne puis-je me permettre de m’aventurer trop impudemment à m’adresser aux gens de noble naissance que je puis croiser chaque jour, bien que je n’aurait aucun scrupule à le faire, comme vous le savez. Cest bien pour vous Pincesse que le scandale n’a pas encore été marqué de mon nom à la Cour. Quand à votre cousine, la Princesse Rhaenys, je ne saurai trop quoi dire d’elle. Jeune, la beauté d’une enfant, le peu de fois qu’il m’a été donné de la voir, elle donnait en tout l’image d’une jeune fille sage et sérieuse. Mais son regard, Princesse, brille du même éclat que le vôtre. Simple atours offert par les Dieux ou promesse délicieuse d’une âme enflammée?
Voici tout ce que le temps passé à être vos yeux me permet pour l’instant de vous coucher par écrit. Soyez assurée que le soin que j’y consacre n’est motivé que par la promesse d’obtenir de vous plus encore que ce que l’on m’a jadis refusé.

Dans l'attente de votre réponse,
Votre ami, Gerold Dayne.
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+Arianne Martell+


An 289, Lune 4, Semaine 3
Port-Réal, Donjon Rouge



    Ser Gerold,

 
  Je dois vous l’avouer, je souris également alors que je m’apprête à rédiger ces quelques phrases à votre attention. Cependant, mes raisons sont différentes des vôtres. Ne vous cachez donc pas derrière la modestie, valeur qui ne vous sied guère et qui doit vous être bien étrangère, sinon totalement inconnue. Si je peux concevoir que la lame tient mieux dans votre main qu’une plume, les mots qui en jailliront n’en resteront pas inoffensifs. C’est d’ailleurs bien pour cela que vous êtes à Port-Réal, n’est ce pas ?
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  « Ser Gerold est une vipère, bien plus que ne l’est Oberyn. Même votre oncle sait que le Dayne n’est que poison. Il me l’a dit plus d’une fois. » Voici les mots de Ser Daemon Sand lorsque je lui ai un jour demandé pourquoi l’on tenait si fort à ne pas vous présenter à moi. Mots dont vous n’ignorez sans doute pas l’existence et dont vous vous gargarisez probablement. Votre réputation semble avoir une telle importance pour vous. Et je suis ravie de lire et retrouver votre arrogance alors que mes yeux parcourent vos lignes. Nous n’avons, ni l’un ni l’autre, de temps à perdre à jouer aux faux semblants.
Untr untr entqunxdy, Rdq Fdqnkc. Id m’ztqzhr ozr kz adshrd c’zeehqldq ptd id rzhr bd ptd untr cdrhqdy. Id k’hfmnqd. I’hfmnqd c’zhkkdtqr ahdm cdr bgnrdr rtq untr ds oktr c’tm ld sqzhsdqnms c’hchnsd nt cd mzhud z sqzhsdq zhmrh zudb untr. Z untr ezhqd bnmehzmbd, rtqsnts. Lzhr id udtw bqnhqd ptd unr naidbsher ld rdquhqnms ds pt’hk dm drs cd ldld ontq kdr lhdmr. Ptzms z qdlonqsdq kz ozqshd, kzhrrnmr cnmb zt idt kd sdlor cd rd ldssqd dm okzbd. Ds bnlldmbdy z intdq unr oqdlhdqdr ohdbdr.
Mon cœur se joint à vos plaintes quant à votre vie à Port-Réal. Je n’y ai moi même résidé que quelques temps, il y a de nombreuses années, lors du décès de ma tante. Leur paresse feinte, leur langueur hypnotisante et la richesse de leurs banquets sont autant de pièges qu’il vous faudra éviter. N’avez-vous point encore rencontré l’eunuque que l’on prénomme Varys ? Il est dit qu’il est le pire de tous et que derrière ses paupières constamment mi-closes se joue un jeu bien plus dangereux que les rumeurs futiles des oisifs de la capitale.  
Bnlld untr, lz bntrhmd Mxldqhz zuzmbd rdr oqnoqdr ohnmr ds kz edqudtq zudb kzptdkkd dkkd z qdonmct z kz oqnonrhshnm cd lnm odqd cd k’dmunxdq z Onqs-Qdzk z qdlokh lnm bnddtqdcdsrtrohbhnmàzsrnmédfzqc JIdnmazhaztbtmdcntsdqptdvuntrpozquhdmcqdyàzdcdbntuqhqcbdqptedkkdtsqzld SRzvuzmhsdedssrnmtsqnopokdhmdcdcbnmehzmbdsrnmssrdrpoqnoqdredmmdlhrdcnmsihksrdqzazhrdpontqvuntrdcdvuntrsrdquhq QPtzmsaztlkhnm ihknmazjizlzhrontakhdlkzmlnqsdcdsrnmfehkrdcdlkzlkzlddcdmlnmonmbkd VUnrfekzssdqhdrmlazltrdms SRdqGFdqnkcedsvuntrihlzfhmdyvuntrcbnmsdmhqpontqmlnhmldpokzhs
Tout finit par se savoir. Mon père finira par avoir vent de nos missives échangées. Mais je ne peux concevoir qu’un si fin stratège que lui ne se repose uniquement sur la voix de Nymeria Sand. Peut-être a-t-il d’autres murmures qui lui parviennent. Il se garde bien de m’en faire part. J’ai décidé de copier sa manière de faire. Vous avez raison. Je serais probablement punie et vous aussi. C’est également cet excitant sentiment d’interdit qui me pousse à jouer. Vous mentiriez si vous prétendiez le contraire. Et je préfère me brûler du savoir qui m’était refusé que de me trémousser dans une ignorance dégoûtante.
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En espérant pouvoir vous lire bientôt,
Arianne Martell.
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+Gerold Dayne+


An 289, lune 5, semaine 3
Port-Réal, Donjon Rouge



    Princesse,

     Vous m’offensez presque quand dans votre réponse je vois que vous me prêtez une humilité dont je n’ai jamais prétendu ou feindre d’en être pourvu, que ce soit par mes mots ou par mes actes. Vous vous êtes méprise en croyant lire dans mes lignes le début d’une excuse, car il n’en est rien. D’aucuns vous diront que quelque soit la gravité ou l’insignifiance de ce qu’ils appellent mes fautes, jamais l’on ne m’a entendu m’excuser. Par mes mots j’entendais simplement vous exprimer l’horreur que m’inspire cet exercice de salon, qui use ma patience au point qu’il réussit presque à me faire me languir de cet interminable et ennuyeux calvaire qu’est mon quotidien au Donjon Rouge. Cette correspondance me punie d’imaginer que je pourrai vous adresser tout cela de vive voix. Et en écrivant ceci je m’amuse de penser que vous n’avez peut-être jamais entendu la mienne.

 Jamais je n’aurai l’indécence de m’affubler d’un pareil terme pour décrire ma position. Je m’estime bien trop pour  cela. Vous êtes l’héritière de Dorne, et vous aurez beau essayer de m’en convaincre, vos demandes restent et demeurent des ordres. Un ordre auquel je me plie volontier, car, comme je devine que vous l’avez déjà compris, cela fait de vous mon obligée. Et au vu de mon statut de Chevalier, cette idée m’amuse infiniment plus que vous ne l’êtes de voir l’homme contre lequel on vous a tant mise en garde vous obéir.


Je ne suis pas inoffensif. Mais, Princesse, à entendre les gens d’ici, aucun dornien ne l’est, à l’exception faite sûrement de votre défunte tante Elia. Et celui dont vous citez les mots empreints de gravité, et pour lequel vous avez autrefois eut tant d’affection, a pourtant fait le choix de ne pas appliquer à lui-même ce précieux conseil. J’ai bien sûr entendu ces dires du Princes Oberyn sur ma personne, et il est, comme vous pouvez l’imaginer, extrêmement flatteur d’imaginer faire naître une crainte telle chez un homme dont la réputation était déjà faite avant ma naissance. Mais suis-je le seul à blâmer d’avoir ainsi été érigé en un monstre de conte dont il fallait absolument vous protéger? Car si l’on dit de moi que je suis plus un serpent que la Vipère de Dorne, vous êtes pour votre part, infiniment plus semblable à votre oncle qu’à votre père. Du point de vue de celui que les lances de votre garde ont tenu loin des remparts de Lancehélion, le seul vrai danger qui vous menace n’est autre que vous-même.

 Croyez bien que je n’aurai pas l’imprudence de jouer de cette naïveté que l’on vous prête. Cela risquerait de me coûter beaucoup trop cher. La partie a commencé dès lors que vous m’avez fait parvenir ce corbeau, m’enjoignant à me manifester afin de compter parmi les hommes qui entoureraient l’Ambassadrice envoyée par votre père. Ce fût finalement ce dernier qui vînt de lui-même me nommer membre de cette garde bien garnie. Cette correspondance fait de nous des alliés dans ce jeu dangereux, des complices mêmes, puisque c’est en votre nom que j’agis.

Les choses sont donc restées inchangées depuis le temps de votre séjour à la Capitale. Ces pièges dont vous parlez ne me menacent pas autant qu’ils menacent votre cousine, et c’est la toute la prime raison de ma présence à Port-Réal. Que votre père ait jugé nécessaire de me compter parmi les autres épées qui forment la garde de l’Aspic vous donne une idée des précautions et de la prudence qu’il a mis en oeuvre pour cette visite. J’ai effectivement rencontré celui que l’on appelle l’Araignée. Gras et chauve, un ton mielleux, l’homme me dégoûte mais il est puissant, sans doute le plus puissant de cette ville.

 De cette grasse araignée je ne saurai vous cacher que ce n’est pas de mon fait si nous nous sommes rencontrés. L’oenuque est venu à moi alors que nous étions à la portée de nombreux regards, dans les jardins. Ce que nous nous sommes dit, ma foi, je ne saurai vous le servir si facilement, car de cela, personne ne sait rien. Le lion est bien arrivé à la Capitale, et votre cousine a partagé un dîner avec lui. Ce qui s’est dit alors, j’aurai donné beaucoup pour voir l’Aspic jouer désespérement de ses charmes devant le fauve de Castral-Roc. Son amant n’est qu’un bâtard, un certain Aurane Waters. Un visage de fille, une chevelure presque aussi jolie que celle du Roi. C'est tout ce que je puis dire à son sujet.

Quelqu’un parlera, quelqu’un parle toujours. Peut-être même que ce sera moi qui informerai votre Prince de père de l’existence de cette correspondance. Ne vous êtes vous pas demandée si ce n’était déjà fait? Qu’un corbeau jumeau du premier que vous avez reçu eût été destiné au Prince Doran? J’ai le goût du jeu Princesse, et ce jeu ne se terminera pas par votre victoire, ni par celle de votre père. Il n’est pas très avisé d’être celui, ou celle, qui me pousse à l’échec. Un certain bâtard ne saura que trop vous confirmer ceci.


 De votre fiancé je ne peux rien vous rapporter. Il demeure à Peyredragon, et je ne me permettrai pas de vous servir mal en ne vous rapportant que des rumeurs. Votre cousine s’est rendue là-bas, mais elle ne me fait nullement confiance aussi m’a-t-elle alors ordonné de demeurer à Port-Réal en compagnie d’un seul autre chevalier et de quelques écuyers de notre délégation. Vous savez déjà que m’adresser à elle pour en savoir davantage serait mettre une fin bien misérable à notre petit jeu.
Je ne saurais nier que la satisfaction de ces derniers mots que vous m’adressez n’a d’égal que la certitude que j’avais lorsque j’ai reçu votre corbeau, et qu’ils me confirment. D’aucuns ne se trouverait plus honoré et impatient de se voir offrir pareille promesse.


Dans l'attente de votre réponse,
Votre ami, Gerold Dayne.
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+Arianne Martell+


An 289, lune 7, semaine 1
Lancehélion, Dorne



    Ser Gerold,

 
  Loin de moi était l’idée de vous offenser, bien que je doute que ces quelques mots naïfs aient pu parvenir à vous déstabiliser. En cas contraire, j’accuserai le Prince de Dorne de paranoïa car vous feriez mentir votre réputation. Comme votre modestie, j’imaginais votre susceptibilité inexistante tant l’orgueil semble haut placé dans vos traits de caractère.
Allons, ser Gerold, m’écrire est-donc si ennuyant et ennuyeux que cela ? Oseriez-vous prétendre que notre correspondance vous rappelle à votre vie à Port-Réal qui vous décrivez comme d’une vacuité terrible ? Méfiez vous, je risque d’en prendre ombrage. Vous avez néanmoins raison sur un point. Alors que je parcours vos lignes, je ne peux guère imaginer le son de votre voix et vos intonations car elles me sont inconnues. Je me plais cependant à penser que vous connaissez la mienne.
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  Ma tante Elia n’était pas une pauvre créature chétive et diminuée par une santé fragile et vacillante. Si son corps était faible, elle était aussi intelligente que fière. C’était une Martell. Souvenez-vous bien de ce que l’on dit à propos de notre famille. « Si tous les dorniens sont des serpents, les Martell sont les pires. » Pensez-vous seulement que nous arrivons à votre cheville, ser Gerold ? Et ce n’est pas le froid d’un hiver éphémère qui l’a tuée, mais bel et bien l’humiliation du Roi Rhaegar qui a failli à son rôle d’époux et de souverain en enlevant une Stark et en provoquant une guère pour des raisons bien obscures. Un Roi ne devrait pas agir pour lui. Un Roi ne devrait pas parler pour lui. Un Roi représente une institution, un peuple, des Royaumes. Et cette fable de paix qu’on nous raconte pour nous endormir devrait nous laisser méfiant, en particulier vous, ser, qui êtes si proche des flammes.
Que savez-vous donc de ser Daemon pour parler de lui ainsi ? Existent-ils quelques mystères que j’ignore ? Il est inconvenant de me laisser languir de la sorte.
Que savez-vous donc de moi pour m’assimiler à mon oncle plutôt qu’à mon père ? Des mots murmurés ? La rumeur d’une réputation ? Comme vous, je suis à la fois victime et forte d’une aura que je n’ai pas demandée. Nous nous connaissons si peu.  
I’hfmnqd ztintqc’gth kdr qzhrnmr pth nms ontrrd lnm odqd, tm gnlld pth md untr ezhs ozr bnmehzmbd, rnxdy-dm zrrtqd, z untr fqdeed z kz fzqcd cd lz bntrhmd. Bqnxdy-untr ontunhq intdq rtq kdr cdtw szakdztw ?
Nymeria clame sur tous les toits que c’est une grande guerrière et qu’elle a l’âme de la plus fine des manipulatrices de Dorne. Contrairement à nous, elle s’est créée sa propre réputation et a répandu les rumeurs de sa propre voix. J’ai tendance à lui faire confiance et ne doute pas que d’être ainsi escortée l’aura profondément vexée, bien qu’elle se gardera d’exprimer son mécontentement. Que pensez-vous d’elle, vous qui la côtoyez depuis de nombreuses lunes déjà ? Votre avis m’importe.
Un ton mielleux, mais une langue venimeuse, j’en suis persuadée. Mestre Caelotte n’a guère pu me renseigner à son sujet. L’Araignée semble être un mystère aussi dangereux que ceux qu’il détient.   
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Vos dernières lignes me rassurent. En étant si ouvert, vous m’éloignez du doute qui, je dois avouer, a traversé mes pensées. Vous n’avez rien dit à mon père. Dans quel intérêt ? Et j’ose espérer que la perspective de lire mes missives est plus palpitante que de devoir écrire au Prince.
Quant à votre nouvelle mention du Bâtard de la Grâcedieu, vous semblez tant l’apprécier que vous ne pouvez vous empêcher de parler de lui. Ser Daemon en serait flatté.
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Prenez soin de vous,
Arianne Martell.
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