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[Flashback] Nage ou crève ! [Denys Timbal - Gùdrun]

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296, quelques semaines après leur rencontre dans le Nord


Des fois il arrive que l'on fasse des promesses que l'on ne puisse pas tenir. D'autres fois ce sont celles que l'on ne veut pas tenir. Dans ce cas ci, elle semblait presque impossible à réaliser aux yeux de Denys. C'était à peu de chose près comme si on lui avait demandé de marcher sur l'eau tout en sautant à cloche pied et en reniant le Dieu Noyé. C'était une fin de matinée, légèrement ensoleillée mais sans plus. Le ciel était parsemé de quelques nuages et la mer était calme. Il marchait sur le rivage de son île, Vieux Wyk. Cela lui avait fait du bien de retrouver sa terre natale. Le seul endroit où un Fer-né pouvait se sentir autant chez lui que sur le pont de son navire. Les pieds nus sur la surface du rivage, il était accompagné de la Gud. La sauvage du Val qu'il adorait prendre encore et encore mais ce n'était malheureusement pas le sujet du jour. A l'ordre de la journée : lui apprendre à nager. Ce n'était pas une mince affaire en soit. La Valoise tenait plus du récif que de la sirène. Aussi gracieuse qu'un cul de jatte sur un pont qui tanguait. Il ne lui parlait pas jusqu'à ce qu'il se décide à ouvrir la bouche à quelques mètres de l'eau.

«Alors la Gud, t'es prête à apprendre à nager ? T'inquiète pas on ira où t'as pied pour commencer mais fais attention où tu marches. Un mauvais appui et tu te retrouveras totalement sous l'eau. Allez défroque toi et au pas de course.»

Le Capitaine de la Phalange ne mit pas de temps à faire valser son haut et à retirer son pantalon. Sans aucune pudeur, il pénétra dans l'eau, s'avançant jusqu'à avoir ses genoux immergés. La mer était légèrement froide et il aimait cette sensation sur sa peau. Les Fer-nés venaient de cette étendue d'eau et c'était toujours un plaisir d'y retourner. Sans mauvais jeux de mots, c'était un véritable retour aux sources. L'odeur iodée et salée s'insufflait dans ses narines. Combien de fois ils avaient joué sur ce rivage avec Longmât ? Combien de fois il était venu observer les prêtres noyés ou réfléchir simplement sur son existence avec comme conseiller le bruit des vagues ? Combien de filles avait il amené ici avant de connaître de charmantes réjouissances ? Les mains sur les hanches, il observait La Gud. Elle était sans doute moins enchantée que lui de venir se mouiller dans cette grande étendue d'eau.

«T'attends quoi la Gud ? Tu te dégonfles ? Si c'est moi qui doit venir te chercher tu vas pas aimer ça alors dépêche toi !»

[i]Le Timbal ne tenait plus en place. Sans plus attendre, il se jeta dans l'eau et nagea plusieurs mètres puis s'immergea totalement sous l'eau. Il lui arrivait de venir s'immerger ici pour réfléchir ou espérer entendre les conseils du Dieu Noyé. Malheureusement, il lui répondait que très rarement mais ces instants étaient toujours privilégiés. Bien sûr, il ne pourrait expliquer ce genre de chose à la Gud. Elle ne comprendrait pas. Pas assez ouverte et cultivé pour appréhender tout cela. Les seuls choses qu'elles comprenaient étaient les actes. Alors il ne devait pas rêver. Se laissant aller, il remonta et attendit que la valoise le rejoigne pour venir prendre sa leçon. Le Timbal s'attendait à perdre son temps !
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«It's sink or swim, it's hit or miss, what would you pick ?" »
Nage  ou crève !


Alors c'était ça, les îles de fer ? Des rochers partout, la mer partout... Elle ne savait pas où mettre un pied sans écraser une petite bestiole ou les pieds de quelqu'un ou sans s'enfoncer un pied dans la terre ou le sable ou qu'en savait-elle encore. Plus que jamais ses montagnes lui manquaient mais le fer-né avait au moins pour lui qu'il lui apprendrait sous peu à naviguer et il avait aussi dans l'idée de lui apprendre à nager. Chose qu'en 17 ans elle n'avait jamais eu à faire. Ses journées consistaient à coucher avec le capitaine qu'elle avait rencontré, le Timbal fougueux, à marcher le long des grèves, à rencontrer des fernés sales et puants qu'elle aimait à défier pour savoir qui était le plus sale d'entre eux, à montrer les crocs et enfin, faire comprendre qu'elle était une femme libre et que par conséquent elle faisait ce qu'elle désirait faire. Sauf qu'il n'y avait pas grand chose à faire ici.

Ce jour là, le Timbal l'avait emmené sur une plage et il s'était déshabillé si rapidement que d'habitude, le pauvre homme allait finir par manquer de vêtements avec tout ceux qu'elle lui avait déchiré, arraché dans le feu de l'action. Mais visiblement la nudité n'était pas un problème pour lui. Et la Freux reconnaissait bien volontiers qu'il n'avait pas de quoi être gêné par sa nudité puisqu'il était fort agréable à regarder de près comme de loin et que son odeur viril était loin d'être repoussante aussi. Devait-elle vraiment se déshabiller pour aller dans l'eau ? Pourquoi le devrait-elle ? Mouillée pour mouillée... Qu'elle aille dans l'eau avec ses vêtements pour être trempée ou qu'elle les enfile à nouveau lorsqu'elle sera trempée elle ne voyait pas bien la différence. Mais elle les retirait et rejoignait le ferné dans l'eau froide. Ca n'était pas le froid qui la dérangeait, elle était habituée aux rudes températures des montagnes et s'était vite habituée au froid glaciale du Nord, il y avait bien des années que son nez ne coulait plus lorsqu'il faisait trop froid et bien des années que ses joues ne rougissaient plus à cause du vent glacé, sans parler des années, plus nombreuses encore, où le vent froid ne lui faisait plus mal aux tympans. Alors non, le froid n'était en aucun cas le problème, c'était même revigorant, on se sentait d'autant plus vivant, on avait d'autant plus envie de bouger. Non, le problème : c'était l'eau. Le problème, c'était l'eau qui bougeait, les vagues qui venaient se répercuter contre ses cuisses musclées, même contre son ventre pour certaine vague à mesure qu'elle marchait vers le Ferné.

« C'est qu'il est mignon le ferné dis moi ! Tout pour rassurer les dames, un tombeur ! »

Etait-ce vraiment utile qu'il lui fasse peur davantage en lui disant qu'un mauvais appui la ferait tomber dans l'eau ? Gudrún était comme un animal sauvage, elle était craintive avec les choses qu'elle ne connaissait pas et qu'elle savait qui pouvaient être susceptible de la tuer. Alors affronter l'eau ? Elle eut du mal à s'y enfoncer jusqu'aux cuisses, elle eut du mal à dépasser le haut des genoux tout simplement. Elle reculait selon les vagues qui la frappait, avançait d'un pas mais reculait à nouveau à cause d'une vague. Si elle avait gardée une dague sur elle, attachée autour de sa cuisse, elle se rendait bien compte que ça ne servait à rien contre un ennemi comme la mer. Tantôt elle regardait le ferné faire ce qu'il voulait dans l'eau, tantôt elle regardait l'eau, à la fois craintive et mauvaise. Les poils sur ses bras se hérissaient, non pas à cause du froid mais encore et toujours à cause de cette peur de l'eau.

« T'avais toujours pas compris que si j'sentais pas la rose c'était parce que j'aimais pas l'eau ?! Faut t'peindre à tableau pour qu'tu piges?! »

Assez agressive, sur la défensive, elle grognait presque. Si sur un champ de bataille elle fonçait tête baissée, elle avait trouvé un ennemi de taille et elle n'osait pas foncer dans le tas. Elle n'y arrivait pas.

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Elle était sur la défensive. Pour tout dire Denys avait déjà croisé des chats qui avaient moins peur de l'eau qu'elle. Elle qui était si brave et prête à en découdre se dégonflait face à l'eau. C'était pathétique mais il était là pour lui apprendre à ne plus redouter l'eau mais à la dompter. Elle parlait plus mal que certains de ses hommes mais cela ne le dérangeait pas. D'ailleurs, il y alla d'une phrase de son propre cru pour lui faire fermer son clapet. Une tape verbale sur son museau en quelque sorte.

«T'aime que je te saute la Gud. C'est pas pour ça que tu pues mon foutre à des kilomètres à la ronde.»

Le Capitaine la rejoignit à la nage. Il se tenait à présent à ses côtés et passa devant elle. Il posa son front contre le sien comme pour lui donner du courage ou pour la défier. C'était une dure à cuire la montagnarde et il voulait revoir ce genre de regard dans ses yeux et non pas une espèce de peur craintive et enfantine. Le Timbal grogna quelque peu comme pour essayer de réveiller son côté sauvage. A son humble avis c'était peine perdue. Il avait autant de chance de lui apprendre à nager que de se voir converti à la religion des Sept et devenir Septon. Le jeune homme souffla fort avant de reprendre la parole sur un ton austère.

«C'est pas de la flotte qui t'auras la Gud. Faut pas me la faire à moi ! Tu me fais confiance ? Un peu au moins ? Aller on va commencer doucement. T'as pas à avoir peur. Je suis là. Je te tiendrais. Je te lâcherai pas.»

Denys était le roi sur son navire, et en mer il devait sans doute être un Dieu au vu de la frousse de la Valoise. Elle devait s'en remettre à lui, lui faire totalement confiance pour qu'elle puisse avancer et progresser lentement dans l'apprentissage de la natation. Il passa un bras dans le dos de la Gud, juste au dessus de ses fesses et passa son autre bras autour de ses épaules. Une prise ferme mais pas dure. Le but n'étant pas de la blesser mais plutôt de la soutenir dans l'eau. De lui servir de tuteur quand elle daignera écouter ce qu'il avait à dire et s'exécuter.

«Tu vas te laisser partir en arrière et je vais te tenir. Tu vas te retrouver coucher comme sur une couche. Personne viendra te baiser cependant ha ha ha. Quand tu te sentiras prête et en confiance, je te lâcherai mais pour le moment, je te tiens toujours la Gud. Alors couche toi et fais preuve de cran ou j'irai cherche un prêtre pour qu'il te baptise ha ha ha !»

Le Timbal avait plus qu'à attendre qu'elle s'exécute. Ça lui faisait bizarre de la voir aussi paniquée. Pour lui, l'eau avait toujours été une seconde nature. Il avait apprit à se mouvoir dans l'eau très tôt. Elle n'avait sûrement pas compris la référence aux prêtres du culte du Dieu Noyé mais il savait qu'elle n'apprécierait pas cette méthode. Apprendre à nager lui semblait déjà insurmontable alors se faire noyer, fallait même pas y penser. Il ne comptait pas y passer la nuit. La Gud était têtue et coriace mais si elle n'en voulait pas, il n'insisterait pas et la laisserait en plan au milieu de l'eau et rejoindrait le rivage pour renfiler ses vêtements.
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«It's sink or swim, it's hit or miss, what would you pick ?" »
Nage  ou crève !
Elle grondait presque contre les vagues, étaient-elles obligées de la frapper de plein fouet si souvent ? Elle ne voyait même plus ses pieds là où elle avançait. Quand il s'approchait d'elle, sa première réaction fut de s'accrocher à lui en plaçant ses mains sur ses bras, les serrant assez pour, sait-on jamais, que si elle doive tomber, il tombe avec elle, persuadée qu'ainsi elle ne se noierait pas ... C'était assez égoïste en soit mais elle ne se posait pas la question. Et voilà qu'il lui demandait si elle avait confiance en lui. Hm, c'était tout à fait relatif. Elle n'avait pas vraiment confiance en qui que ce soit si ce n'est les animaux. Mais d'un certain sens il ressemblait à un animal, il le lui avait montré plus d'une fois. Elle ne voyait cependant pas la chose sous le même oeil que lui, il ne lui venait pas en tête un seul instant qu'elle pouvait lui faire confiance parce que ses hommes ne l'avaient pas violée ni parce qu'il l'avait conduite jusqu'ici sans lui faire de mal, dans le sens où elle n'avait pas encore fait face à ces problèmes, il ne lui venait pas en tête qu'elle pouvait lui faire confiance parce que ça n'était pas arrivé grâce à lui.

Elle le regardait dans les yeux, c'était mieux que regarder la mer et ses saloperies de vagues incessantes.

« C'pas parce qu'on baise ensemble que j'te fais confiance. Mais j'crois qu'tu m'laisses pas trop l'choix. »

En soit, si, elle avait le choix, elle aurait pu l'envoyer balader, reprendre ses habits et partir. Mais étrangement, elle découvrait une autre facette du ferné. Elle l'avait connu bourrin, violent, arrogant, con, méchant, chiant, bavard, discret, solitaire, très chiant, gueulant, affamé, excité, envieux, possessif, là c'était une nouvelle facette : il ne semblait finalement pas si méchant qu'il s'en donnait l'air. "Je suis là. Je te tiendrai. Je te lâcherai pas." qu'il lui disait. Elle le regardait plusieurs fois, voir s'il était sérieux. Il l'était. Elle prenait une profonde inspiration et le relâchait, retirant ses ongles de sa peau, elle ne pensait pas l'avoir serré à ce point mais il aurait les traces de ses griffes quelque minutes sur sa peau, au moins.

Elle écoutait les instructions cependant elle se voyait mal s'allonger dans l'eau. Mais il était débile ou quoi ? Si elle s'allongeait, elle coulerait, elle en était persuadée, au même titre que si elle se laissait tomber sur le sol, ça ferait mal et elle coulerait et l'eau de mer piquait les yeux, elle n'y était pas du tout habituée, pas comme lui, pas comme ces habitants. Elle se retenait de lui demander d'aller se faire enculer à sec par ses compères mais autant dire que son regard parlait pour elle le temps d'un instant. Elle grognait. Elle grondait. Elle montrait presque les crocs. Elle ne voulait pas. Pourquoi lui demandait-il de s'allonger comme ça ? En plus sur le dos, l'avait-il bien regardé ? N'avait-il rien retenu de leurs parties de jambes en l'air ? Crétin.

« Qu'les anciens dieux m'regardent encore comme ils m'ont toujours r'gardés et que si j'coule tu t'noies avec moi, maudit fer-né ! »

Elle essayait de se laisser tomber mais à peine manquait-elle d'équilibre qu'elle se remettait sur ses deux jambes. Elle tentait plusieurs fois. Le bas de sa chevelure de jais avait déjà bien trempée et elle sentait l'eau dans son dos à cause de cela. Elle grognait.

« A quoi qu'ça sert hein ?! Tu crois qu'les ours y vont faire des putain de brasses pour chercher leur bouffe ? »

Non ils sautaient dans les rivières et les courants, prenaient leur poisson et revenaient le manger sur terre, et oui, elle venait très clairement de se comparer à un ours. Au même titre qu'il se comparait au roi de son snekkar elle était persuadée d'être une ourse. Et jamais elle n'avait vu un seul ours nager. Elle était énervée, agacée, elle détestait être en position de faiblesse et le faisait bien comprendre que ce soit par ses agissements ou ses mots, ou ses petits grognements et soupirs bruyants. Encore une fois le froid ne la dérangeait pas, mais les vagues, si. A nouveau elle s'essayait à s'allonger mais cette fois fût presque la bonne, elle n'espérait qu'une chose : qu'il la retienne avant qu'elle ne coule auquel cas elle s'accrocherait si fort à quelque chose du fer-né qu'il regretterait d'avoir manqué à sa parole toute sa vie. Elle se laissait aller après de trèèèèès nombreux essaies, elle y était aller à son rythme, lent très certainement pour le fer-né, et elle espérait qu'un jour elle pourrait se moquer de lui quand elle irait chasser en forêt ou courir dans les montagnes et qu'elle le forcerait à la suivre et comme lui, s'impatienterait parce qu'il ne parviendrait pas à suivre. Elle l'espérait, oui. Il fallait bien se rassurer un peu et l'idée de lui rendre la pareille à sa façon l'amusait assez. Ses mains allaient dans l'eau mais elle se prenait une vague et fronçait le nez et les yeux. Horrible. Elle avait l'impression qu'elle allait se noyer. Nul doute que si elle avait été sur ses deux jambes à cet instant son poing se serait retrouvé sur la joue du fer-né pour lui faire faire des choses pareil.

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En effet elle n'avait pas le choix. Denys avait opté pour la méthode douce mais si elle préférait, ils pouvaient monter sur son Snekkar, prendre le large, l'attraper par le collet et la balancer à l'eau pour voir si cette méthode lui conviendrait mieux. Elle arrivait déjà à l'énerver alors qu'ils commençaient à peine. Même si elle baisait bien, ce n'était pas ça qui l'empêcherait de la tirer par les cheveux et de lui éclater le crâne contre les premiers rochers qui lui passeraient sous les yeux. Finalement au prix de ce qui lui semblait être d'incalculable effort, la Sauvage finit par se coucher dans l'eau et ne semblait pas apprécier cela. Pourtant de ce qu'il avait vu, elle pouvait se coucher assez facilement pour d'autre genre de discipline. Le Capitaine de la Phalange parla alors de son ton naturel et austère.

«Bah tu vois c'est pas compliqué ! Presque aussi simple que de se coucher et d'attendre que je te prenne. Je vais pas te lâcher tout de suite, t'as l'air plus apeurée qu'une vierge le jour de ses noces.»

Il la bascula légèrement vers l'avant pour qu'elle repose ses pieds sur le sol et qu'elle puisse retrouver le plancher des vaches sous-marin. Il lui laissa le soin de prendre son bras ou ce qu'elle voulait pour rester accrocher à lui si l'envie lui prenait. Lui se mit à marcher vers le rivage tout en jurant dans sa barbe face à l'incompétence de son élève du jour. A ce rythme, il ne risquait pas de lui apprendre à nager avant que les cochons décident de se mettre à voler et à cracher du feu par leur derrière. Le Timbal continua d'avancer, sans se soucier de savoir si elle le suivait ou non. Il finit par s’asseoir dans l'eau, à un niveau où ils auraient tout les deux largement pieds.

«Faut vraiment que tu m'expliques ce qui te fait peur dans l'eau ? Quand tu bois un godet d'eau, tu te fais dessus ? Non ! Quand il pleut, tu trembles comme une feuille de peur ? Non. Alors bordel ! C'est jamais que de l'eau ! Si tu veux naviguer, faut apprendre à nager la Gud. Sinon tu le payeras un jour ! Allez assied toi dans l'eau et habitue toi. J'ai l'impression que j’apprends à nager à un gosse. Un gosse froussard !»

Il était pas vraiment content le Timbal. Dans sa tête, lui apprendre à nager allait prendre du temps mais pas avancer aussi lentement. Avec sa grâce de pachyderme, il n'était pas sortit de l'auberge. Bon de la souplesse elle en avait, ça il pouvait le confirmer.Une femme aussi courageuse qui se débinait face à de la simple flotte, c'était totalement incompréhensible à ses yeux. Les Fer-nés vivaient de la mer. Ils ne montaient que rarement à cheval mais cela ne les effrayait pas bien que Denys trouvait que ces bestioles étaient plus agréables à becter qu'à monter. Le jeune homme cracha dans l'eau avant de reprendre la parole.

«L'eau de mer, ça te pique chacune de tes blessures fraîches. C'est vivifiant. Ton ours s'il est capable d'attraper sa pitance sans tomber dans la rivière, tant mieux pour lui. Mais imagine qu'il y tombe. Si personne lui a apprit à nager et qu'il a pas un brin de chance, il finira par nourrir les vers ou les poissons. Je t'apprends pas à nager pour chasser. Je t'apprends ça pour survivre la Gud. A toi de savoir si t'as envie de continuer à vivre si tu tombes à l'eau ou te laisser crever !»
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Elle se retenait de lui grogner dessus quand il lui lançait sans cesse qu'elle était une petite fille apeurée. Surtout quand il la comparait à une vierge, voilà qui était drôle, tiens. Si ça n'avait été qu'une question de sexe, il y avait bien longtemps qu'elle aurait plongé. Sauf que ça n'avait rien à voir. Du tout.
 
" J'ai pas confiance quand j'vois pas mes pieds où j'vais ! Pis ça tangue, ça bouge tout l'temps ! J'aime pas et pis c'est tout m'demande pas de t'expliquer, j'te demande pas d'm'expliquer pourquoi tu veux pas aller dans les Montagnes et piller les richards sur le sol ! J'te d'mande pas pourquoi t'es toujours sur la flotte sur ton snekkar quand tu pourrais être plus riche sur la terre ferme ! Alors m'demande pas pourquoi j'aime pas l'eau ! Qu'est-ce ça peut t'foutre ?! "
 
La peur la rendait agressive, plus qu'à la normale, lui tiraillait les tripes. Si elle avait pris ses marques dernièrement et n'avait plus trop eu besoin de rapport de force, la peur la rendait méchante et d'autant plus dangereuse qu'elle était prête à frapper à la moindre chose à laquelle elle ne s'attendait pas. Elle l'avait néanmoins rejoint d'un pas pressé plus près de la grève pour s'asseoir, bien que difficilement, à côté de lui. Elle détestait les vagues qu'elle se prenait, qui la faisait tanguer. Mais au moins elle était plus proche de la grève
 
" Au moins dans l'Val et dans l'Nord j'risquais pas d'prendre la flotte "
 
Le soucis c'était qu'elle s'était fixé un objectif assez fou, pour elle s'entend, de rejoindre une autre rive. On lui avait notamment parlé de l'île-aux-ours, le nom de l'île parlait d'elle-même. Et donc comment se rendre sur une île que par l'eau sur une barque ou un bateau, bonne question. Elle n'allait pas y aller à la nage, c'était clair, mais c'était un risque à prendre. Elle savait aussi qu'elle ne serait pas une grande navigatrice, car à quoi cela pourrait lui servir ? Ca n'était pas son style de vie. Elle avait juste eu la chance, une fois n'est pas coutume, de tomber sur un homme qui prenait le temps de lui expliquer tout ça. Sauf que là, elle n'avait pas du tout la tête à se dire à quel point Denys Timbal était sympathique et patient de lui apprendre à nager, non, à l'heure actuelle, elle avait envie de prendre sa tête et la mettre dans l'eau jusqu'à ce que l'eau remplisse ses poumons. Elle ne voyait pas non plus qu'il essayait de la rassurer, à sa manière certes, moqueuse et froide, mais il essayait, elle le percevait à peine.
 
Courage ou folie, la frontière était mince, très mince. Chez Gudrún on était en droit de se demander si elle n'avait pas franchie la limite depuis longtemps et si elle ne nageait pas dans la folie. Mais au moins elle pouvait se rendre compte qu'elle avait encore de l'instinct de survie lorsque celui-ci lui hurlait de ne pas aller dans l'eau par crainte de se noyer. Lui aussi était contrarié. Mais elle n'était pas du genre à savoir réconforter, pas du genre à se faire pardonner pour ce qu'elle était. Pas du genre à câliner ou embrasser non plus, ou à être affectueuse dans l'espoir d'adoucir la personne à ses côtés. C'était peut-être un autre problème qui s'accumulait... Le fait qu'elle était trop brutale pour tout. Même à 17 ans seulement. Il parlait des blessures qui piquaient à cause de l'eau de mer, effectivement, les marques que le Timbal avait laissé sur elle à cause de leur coucheries lui piquaient seulement elle n'en prenait conscience que maintenant qu'il en parlait, parce que ça n'était pas pire que lorsqu'elle se prenait de l'eau de mer dans les yeux.
 
" Alors j'crèverai mais avant ça j'aurais vécu j'aurais pas d'regret comme l'monde aura pas d'regrets. C'bien pour ça que j'vis chaque jour comme l'dernier. On crèvera tous un jour ou l'autre, et toi comme moi on sait très bien qu'avec les vies qu'on a ça sera pas très beau à voir. Alors crever des coups d'épée ou noyé ça change rien, on crève quand même. Qu'on crève vieux ou jeune, qu'on crève d'une maladie ou d'une blessure, qu'est-ce que ça change ? Faut bien crever d'un truc, nan ? "
 
Elle regardait devant elle et lâchait un soupir, un long soupir.
 
" J'vais essayer. Toi t'es né là d'dans. Moi j'suis né dans les montagnes on avait pas l'eau comme ça partout on avait qu'les fleuves les lacs les rivières, on avait pied et on y allait qu'pour laver les fringues. J'ai pas été habituée comme toi à m'foutre à l'eau dès qu'j'en avais l'occasion. J'suis née d'la roche, pas d'l'eau. Si tu peux pas d'mander à un poisson d'grimper sur une montagne alors exige pas d'un ours qu'il nage comme une sirène dans la mer ! J'vais essayer. M'faut juste du temps pour m'y faire. J'sais qu't'essaies d'm'aider en m'amenant ici mais m'faut l'temps. Quand on essayait d'm'apprendre des trucs dans l'Val fallait m'frapper avec leur bouquins pour que ça rentre. M'faut du temps. "
 
Du temps pour s'y faire, s'habituer, commencer à prendre confiance en cet habitat, l'apprivoiser, le dompter. Elle grimaçait quand elle se prenait une nouvelle vague contre la poitrine et que quelque gouttes mouillaient son visage. Les gouttes qui glissaient dans son dos la faisaient frissonner. Elle plongeait ses mains dans l'eau et grimaçait. Elle étendait ses jambes devant elle mais ne les voyait pas forcément à cause de la couleur de l'eau, elle avait l'impression que ces membres disparaissaient. Elle détournait un instant l'oeil sur le Timbal et souriait en coin en le voyant ainsi dévêtu. Elle cherchait juste un moyen de se changer les idées et peut-être était-ce préférable de regarder le fer-né que l'eau le temps qu'elle s'habitue à son contact, comme un animal à qui on essaierait de passer la phobie en mélangeant l'horrible et l'agréable : dans son cas, la plonger dans l'eau mais lui offrir une belle vue du corps musclé et marqué du fer-né. Comme un chien qui avait peur du tonnerre à qui on donnait une friandise pour qu'il oublie la peur de l'orage, en soit. Cette pensée la faisait rire, d'ailleurs. Sans doute ne comprendrait-il pas pourquoi elle riait et ça n'était pas vraiment grave.
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Elle comprenait pas la culture Fer-Né ou du moins ne la connaissait-elle pas. Aller titiller les Lord du Val riverains pourquoi pas mais s'en prendre à ceux qui vivaient plus loin dans les Contrées Vertes étaient totalement inutiles et une perte de temps. Trop éloignés de leur Snekkar, s'ils parvenaient à les piller, il leur faudrait encore ramener le butin à bord tout en restant en vie et puis revenir aux îles de Fer en longeant par le sud. Un travail bien trop colossal pour ce genre de richesses. Il était plus simple de s'en prendre à la partie Ouest de Westeros que celle de l'Est à moins d'y consacrer suffisamment de flottes.

«Sont trop loin tes montagnes, le terrain est peu praticable et ça demanderait trop d'hommes et de bateaux pour ramener un butin correct. Mieux vaut piller les contrées vertes qui ouvrent leur cuisse devant les îles de fer. Moi je vais pas chercher à aller piller tes montagnes, j'ai pas besoin d'apprendre à grimper ou à vivre comme un ours. Toi tu veux monter sur un bateau, tu veux naviguer, donc tu dois apprendre à nager.»

Y avait pas à discuter. Un marin qui savait pas nager était un homme déjà mort. Le jeune homme se gratta la jambe tout en l'écoutant parler. Il n'aimait pas ses propos. Chaque homme devait mourir un jour mais il était quand même plus glorieux de mourir l'épée à la main dans un combat que de mourir noyer parce qu'on ne savait pas nager. C'était une mort stupide et facilement évitable. Si elle voulait une mort totalement débile, il voulait bien lui en offrir une rapide et brève maintenant même.

«Si tu tiens vraiment à mourir, je vais chercher ma hache et je te règle ton compte ici et maintenant. T'auras plus à apprendre à nager, t'auras qu'à couler comme une grosse pierre et servir de bectance à la poiscaille. Si c'est ça que tu veux la Gud, dis le moi ! J'exaucerais ton vœu. »

Elle semblait finalement vouloir y mettre de la bonne volonté mais à son rythme. Comme s'ils disposaient tous les deux de mille lunes pour lui apprendre à nager. Qu'elle aille à son rythme si elle le voulait mais lui il reprendrait la mer bientôt et il ne comptait pas attendre qu'elle nage aussi gracieusement qu'une sirène pour remettre les pieds sur son pont et trouver de nouvelles cibles à piller. Elle réessayait de se familiariser avec l'eau et voilà qu'elle se mettait à rire. Il eut lui même une pensée amusante. Il allait lui répliquer qu'il était convaincu que pour apprendre à baiser on avait pas du la taper avec un livre mais son rire l'en empêcha. Il se demanda ce qu'il y avait de si marrant. Le Timbal se releva et se rapprocha d'elle. Se mettant dans une position similaire à celle de la Gud, il se laissa porter par le courant, tel un débris de navire.

«C'est pas compliqué. Pour le moment laisse toi porter par le courant. Pense à rien tu verras, c'est pas si désagréable que ça, la Gud. Qu'est ce que t'as à rire comme une gourde ? T'as un poisson qui titille les fesses ou t'es juste de bonne humeur pour une fois ?»
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" P'têtre que si t'apprenais à agir comme un ours tu s'rais plus vigoureux au pieu, 'fin c'que j'en dis. "

Elle riait, moqueuse. Les mots froids presqu'agressifs du fer-né rentrait d'une oreille et sortait aussitôt par l'autre. Il parlait alors de la tuer puisqu'elle y tenait... Avait-elle dit ça ? Non, juste que si la mort venait à elle un jour elle n'allait pas se morfondre, se mettre à pleurer pour que ça n'arrive pas. Parce que non, ça n'arriverait pas. C'était la suite logique des choses à vrai dire.

" S'tu voulais m'tuer c'pas maintenant qui faut réagir l'Timbal, d'puis des jours t'as plein d'occasion d'me buter mais la seule chose qu'tu fais c'est m'baiser dès qu'une brise effleure ta dague. J'ai pas peur d'la mort. J'chialerai pas devant elle. J'me mettrai pas à g'noux. J'pas peur de c'qui m'arrivera quand j'partirai sur la mer ni quand j'partirai dans mes montagnes. C'la vie. Menace moi s'tu veux, ça change quedal. "

Même si, au contraire, s'il la menaçait à nouveau de la tuer, elle risquait de lui en coller une.

" Et si j'me laisse porter par l'courant j'vais aller où comme ça hein ? "

Pourquoi était-elle soudainement de bonne humeur ? Parce qu'elle était inconstante. Qu'elle pouvait à l'instant être en colère juste après rire aux éclats parce qu'une idée lui était venu en tête.

"J'pensais juste à un truc marrant sur les animaux. J'connais pas bien vos animaux d'là d'ssous."

Pour elle il n'y avait que des poissons là dessus, au même titre qu'il y avait des saumons dans la rivière, des truites ça et là. Comment pouvait-elle savoir ce qui se cachait là dessous ? Elle s'imaginait juste des choses immenses - et immonde. Des poissons géants, en soit, qu'un ours n'arriverait pas à attraper entre ses dents. C'était une autre chose qui la fascinait, les histoires. Elle tentait néanmoins de se remettre sur le dos mais si tôt qu'elle se sentait dériver, elle se remettait sur ses jambes. Ou vu le niveau de l'eau, sur les fesses, s'asseyant par terre. Elle eût un autre long frisson. Elle réessayait plusieurs fois mais elle eût ces plusieurs fois ce réflexe de se remettre sur quelque chose de solide. C'était drôle car elle ne coulait pas en se mettant ainsi sur le dos, elle s'était pourtant imaginée qu'une fois seule allongée sur le dos elle coulerait à pic, il n'en fût rien. C'est donc comme une planche qu'elle se positionnait, l'eau n'était pas du tout profonde à son niveau et elle se sentait plus en confiance là où elle sentait qu'elle pouvait atterrir sur ses pieds si elle se sentait partir un peu trop loin. Elle penchait quelque peu la tête en arrière et regardait le ciel... Gris. Pour ne pas changer. Les vagues devenaient déjà moins désagréable, peut-être s'habituait-elle à la houle tout simplement. Qu'allait-il lui demander d'autre après ? Plonger ? S'il faisait ça elle doutait pouvoir le faire. Passer sa tête sous l'eau, quelle horreur. Le corps c'était déjà bien assez alors la tête ? Non. Ses cheveux avaient déjà assez trempés alors inutile que son visage se retrouve sous l'eau. Elle se mordait la lèvre en se demandant qu'elle serait la prochaine folle exigence du fer-né.
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Elle le provoquait encore mais il savait au fond de lui que ce n'était que des mots. La manière dont il la faisait brailler quand ils s'envoyaient en l'air était assez équivoque. Pas besoin de faire un dessin pour savoir qu'il était amplement vigoureux pour s'acquitter de ce genre de tâche. Cela n’empêcha pas le Timbal de se laisser aller dans l'eau et de nager jusqu’à ce que sa tête réapparaisse entre les jambes de la Gud. Ses dents se plantèrent dans la chaire de sa jambe avant de relâcher la pression.

« Pas assez vigoureux hein ? Si t'es pas contente t'iras te faire ramoner ailleurs. Déjà que je dois me retenir pour pas te tuer à la tâche ha ha ha. Ici les femmes qui ont envie que je les saute, c'est pas ça qui manque la Gud alors estime toi heureuse que je te prenne sans relâche ou alors prend tes petits bras et nage jusqu'à tes contrées vertes voir si la dague elle est pas meilleure ailleurs ha ha ha. »

Elle le taquinait et il le lui rendait bien. C'était une forme de complicité dans sa forme la plus primaire et primitive, bien loin de ces espèces de frivolités romantique à la noix et toutes ces bêtises dont s'encombraient certains professionnel de la masturbation cérébrale. Le Timbal ne répondit pas à sa question concernant le courant tant la réponse était évidente. N'importe où ! Sa question sur les animaux étaient plus intéressantes et il s'empressa de lui répondre.

« Ici tu trouveras pas trop de bestioles dangereuses. Des bêtes à coquilles, des poissons : rien d'effrayant. Si tu t'aventures plus loin dans les mers, peut-être bien que tu finiras par croiser un Kraken, ou des poissons plus gros, voir même qui sait un Leviathan si t'as vraiment pas de chance la Gud ha ha ha. »

Le Timbal se leva alors de tout son long et la toisa de haut avant de regarder haut loin les navires qui quittaient l'île et ceux qui la regagnaient. Il pourrait être bien au chaud, chez lui à profiter de sa couche avec une Serf mais il préférait être ici, dans l'eau à apprendre à une demi-animale à nager. Cela le fit rire intérieurement mais ses émotions ne trahirent pas sa pensée. De sa voix monocorde, il reprit la parole.

« Tu progresses la Gud. Tu verras dans une semaine, les gens qui se baladeront ici, y croiront que t'es une sirène. Se rendront compte de leur erreur quand tu les assommeras d'un coup sur le crâne ha ha ha.  Maintenant tu vas essayer de rester sur le ventre avec la tête hors de l'eau. Tu vas te laisser porter par le courant, rien de plus. Je serai juste à côté de toi pour te rattraper si ça va pas. Nager sur le dos c'est bien mais c'est pas le plus efficace, c'est le ventre vers le fond que t'iras le plus vite.»

Le Timbal resta debout à ses côtés. Attendant qu'elle tente le coup. Il allait pas la laisser tomber. Aussi désagréable qu'elle pouvait être, elle était quand même utile, sympa et prompte à partager sa couche et à s'en sortir avec les mérites. L'allait pas la laisser crever, du moins dans l'immédiat où si elle l'y contraignait pas. Il espérait juste qu'elle serait pas assez stupide pour arriver à se noyer toute seule. Si elle prenait confiance, au vu de sa témérité, elle serait capable d'essayer de nager toute seule, sans le Timbal pour venir la repêcher.
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Gudrún était douée pour très, très peu de choses. Elle savait tanner, c'était un fait, elle savait se battre, c'était indéniable, elle savait chasser en forêt comme en montagne comme... Partout, finalement, c'était indéniable. Hélas ses talents s'arrêtaient là, les mots n'avaient jamais été son fort, nager... Elle n'avait jamais eu à mettre sa tête sous l'eau ni à, tout simplement, plonger dans l'eau pour quoi que ce soit. Pêcher, elle avait un harpon, elle se débrouillait avec. Un filet au pire des cas. Et la voilà à patauger dans la mer. Il se ramenait, encore, et il la mordait, ce qui lui faisait échapper un petit rire alors qu'elle passait une main dans ses cheveux mouillés. Elle aimait le taquiner, l'embêter et il le lui rendait bien, chose agréable. Elle n'était pas à l'aise avec la courtoisie et les mots gentils et il semblait sur la même longueur d'onde.

" T'peux avoir toutes les donzelles que tu veux mais c'moi qu'tu continues d'baiser mon gars, j'dois pas être si inutile que t'essaies d'me faire croire ! Et p'têtre b'en que j'vais m'trouver un autre ferné pour baiser qui sait, t'pas le seul qui veut d'la sauvage ici. Quoi qu't'es p'têtre le seul assez fou pour y r'venir. J'ai connu un ch'valier à la Couronne qui savait comment qu'on f'sait avec une femme ! Il savait bien manier son épée l'bougre ! "

Elle relâchait sa prise sur les cheveux du ferné et lui souriait à nouveau.

" C'quoi ça un Leviathan ? Ca s'bouffe ? "

Kraken ? C'était quoi ça aussi ? Une truite géante ?

Il annonçait alors qu'elle progressait, ah ? Première nouvelle. Une sirène ? Elle était déjà loin d'être une nymphe sur terre alors une sirène... Elle le regardait de haut quand il disait ça, ne prenant pas gare à sa plaisanterie, elle le pensait sérieux lorsqu'il disait ça. Elle perdait son sourire. Et voilà que cet abruti de première lui demandait de se mettre sur le ventre : comment pouvait-elle se mettre sur le ventre sans que sa tête ne soit dans l'eau ?

" Mais t'es... t'es débile ? "

Elle le poussait dans l'eau pour autre réponse, c'était au delà de ce qu'elle pouvait faire aujourd'hui. Elle crachait non loin de lui, lâchait de charmants jurons et sortait aussi vite de l'eau pour rejoindre la terre ferme. Elle sentait encore la houle, les vagues même sur la terre ferme et elle en manquait presque l'équilibre, ce qui lui faisait sortir d'autres jurons qu'un septon se serait crever les tympans pour ne pas entendre. Elle finit alors par s'asseoir pour attendre que ça passe, maudissant à voix haute le ferné de l'avoir lancer là dedans et le regardant avec une certaine hargne, une certaine rancoeur. Autrement dit, il valait mieux qu'elle reste loin de lui sinon elle tenterait de lui décrocher la mâchoire d'un coup de poing ou deux.
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Elle le provoquait encore et il aimait cela. Qu'on lui tienne tête pour ce genre de chose avait un côté excitant et destructeur qui l'attirait fortement. Sur son bateau, c'était une autre histoire, qu'un homme lui tienne tête et il se promettait de la lui trancher à la moindre incartade, dans un combat singulier si ce dernier le désirait vraiment. Elle jouait encore l'inculte. Pas étonnant que dans ses montagnes on ne lui parlait pas des créatures qui peuplaient la mer.

«Un Leviathan c'est une bête sous-marine qui a une gueule assez grosse pour t'avaler tes montagnards et toi d'une simple bouchée. Si tu veux te trouver une autre queue pour sauter dessus libre à toi mais t'en trouveras pas de meilleure que la mienne et tu le sais très bien la Gud !»

Maintenant elle se mettait à l'insulter. L'en fallu pas plus pour que ses muscles ses muscles se contractent sous l'effet des mots employés. Elle alla s'installer sur le rivage, posée sur son cul comme une idiote. La voilà qui craquait ! La Gud était une petite nature dans l'eau, rien à avoir avec l'assurance qu'elle affichait une arme à la main ou au pieu. Il éclata de rire et se mit à nager calmement pour rejoindre le rivage, puis se dressa de tout son long sur ses jambes musclées. Il la toisait d'un air quelque peu hautain. Il n'aimait pas voir les gens abandonner si facilement.

«T'as finis ta leçon d'aujourd'hui ? Si tu veux je peux te trouver une femme qui t'apprendras à coudre ou à chanter joliment. Quoi qu'avec tes grognements c'est sûrement une mission impossible ha ha ha. Aller trouillarde, lève toi au moins que le soleil et le vent puisse te sécher et que tu puisse remettre tes frusques.»

Le Timbal la provoquait ouvertement. Il aimait ça et il savait qu'elle allait sortir de ses gonds. Y a pas plus dangereux qu'un animal blessé ou terrifié. Le Capitaine voulait la voir s'énerver, se lever et lui en coller une pour les entraîner dans une vraie épreuve physique. Lui courait pas grand chose de toute façon. Du moment qu'il la foutait à l'eau, elle s'en irait vite fait sans demander son reste comme un chat jeté dans une bassine. Sa voix austère se fit de nouveau entendre avec une pointe de moquerie qui perçait au bout de ses lèvres.

«Tu veux qu'on te ramène dans les contrées vertes voir tes chevaliers ? Pour sûr que tu dois être belle dans une robe pleine de dentelles et de tissus bien chers. C'est ça que tu veux Lady Gud ? Tu pourras te faire limer tout ton content par des hommes bien habillés, pleutres et qui sentent bon les fleurs ? Quoi qu'avec tes manières, te prendront peut-être pour un jeune Lord ! Qui sait s'ils aiment pas ça la chaire fraîche des jeunes hommes ha ha ha..»

Il tapa du pied et la regarda d'un air menaçant. L'avait envie de se battre maintenant le Timbal. De lui remettre les idées en place à bon coup de pied aux miches. Fallait pas rigoler avec Denys. Il croisa les bras d'un air qui signifiait qu'il n'était pas d'accord avec les agissements de la princesse des montagnes. Si dans quelques secondes elle ne lui décochait pas un coup, il serait sans doute le premier à ouvrir les hostilités.

«Je vais devoir te cogner pour que tu arrêtes de te comporter comme pleutre la Gud ? C'est ça que tu veux ? C'est plus des coups de reins mais des coups de poings que tu désires ? T'as qu'un mot à dire et je te refais le portrait ! T'auras la même tronche que tes montagnes dont tu parles tant une fois que je t'aurai coller quelques pains !»
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Et le voilà se vantant de ses attributs masculins, voilà qui la faisait rire à nouveau. L'homme qu'elle avait connu à la Couronne n'avait rien à envier à quiconque, il était aussi fou qu'elle tout en étant chevalier. Et surtout bien gâté. Alors elle riait grassement à ses mots sans pour autant lui en expliquer la raison, elle n'avait pas envie d'ouvrir la bouche et parler... Par simple flemmardise sur l'instant. Et aussi qu'elle n'avait pas envie qu'une vague d'eau salée ne lui rentre dans la bouche : c'était immonde.



Tout de même... Tout de même, il fallait être idiot pour lui demander de se mettre sur le ventre et... Non elle ne comprenait pas ce qu'il pouvait lui demander de faire, à tous les coups sa tête irait sous l'eau et elle ne voyait pas comment se sortir de ça, elle ne s'imaginait pas un instant comment relever la tête de l'eau, comme si un courant l'emporterait et qu'elle resterait coincée jusqu'à se noyer. Mort fort idiote en soit mais sa vie n'avait pas eu plus de sens non plus il fallait dire. Et voilà que ce crétin s'amusait à la provoquer à nouveau. Lady Gud. Il était vrai qu'elle avait un penchant pour les chevaliers mais lady Gud ? Elle lui répondait alors :

" T'crois quoi l'Timbal ? J'ai d'jà porté des robes ! J'ai d'jà porté des jupons des bas et l'compagnie ! Même que j'sentais bon en c'temps là ! "

Un petit animal apprivoisé, qu'on avait fait d'elle. On avait fait d'un ours sauvage une chien de compagnie. Mais elle avait fini par fuir malgré tout, après 6 ans. Et pour quoi ? Là, se retrouver les fesses sur le sol froid à devoir se battre avec un fer-né crasseux sur la manière dont on s'y prenait pour nager. Elle crachait au sol à nouveau avec toute la grâce d'un éléphant de mer. Ceci étant elle ne comprenait toujours pas les réflexions du Timbal et lui répondait alors :

" Si y m'prenne pour un Lord alors qui m'manque la bite c'est qui sont b'en bizarre les gens d'là bas ! "

Tout en finesse et en élégance. Elle se levait et manquait de lui faire un bras d'honneur pour lui exprimer son ressenti mais il continuait, encore et toujours à la provoquer.

" T'crois que tu m'fais peur l'Timbal ? T'crois que j'os'rai pas t'cogner ? J'l'ai pourtant bien fais sur ton bateau ! J'hésit'rai pas à l'refaire si y faut ! Plutôt deux fois qu'une même ! "

Pour nager il n'y avait pas grand monde en revanche pour se battre, il y avait toujours quelqu'un. Elle s'approchait alors à nouveau de lui avec toute la conviction du monde pour lui décocher une droite puisqu'il semblait tant le réclamer. Sauf qu'une fois les pieds dans l'eau, l'eau jusqu'aux chevilles puis finalement aux genoux, elle se montrait bien plus réticente et manquait de geindre à nouveau comme un petit animal apeuré. Non, en fait, elle ne s'était pas entendu geindre mais l'avait bel et bien fais. Elle se mordait la lèvre et frissonnait un bon coup. Ca ne l'empêchait néanmoins pas de faire un pas de plus - après tout, elle était déjà bien enfoncée dans l'eau - vers Denys et lui en mettre une. Elle ne s'attendait pas à ce qui suivrait, elle ne s'était pas même posée la question et ne pensait pas du tout aux conséquences que cette tape aurait, ni avant de le frapper, ni pendant, ni après. Elle l'avait juste frappé parce que son instinct lui disait de le faire.

" Et moi quand j'aurais fini d'te cogner t'peux être sûr qu'les damoiselles que t'aimes sauter elle voudront pu d'toi l'Timbal tellement tu f'ras peur ! "

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Y avait des marins qui parlaient avec plus d'élégance qu'elle mais ce genre de paroles lui plaisait. Il l'avait entendu geindre. Même énervée elle semblait encore avoir peur de l'eau la Gud. Fallait vraiment qu'elle perde cette sale habitude. Il ne pût qu'éclater de rire en se souvenant de ce qu'elle avait proférer comme ineptie ! Elle en robe comme une vraie dame ! Il y avait de quoi rire aux éclats et se noyer sous l'eau dans un fou-rire monumentale. Le coup parti sans prévenir et il se le mangea sur le coin de la binette. Sa tête sonna quelque peu. Là où de nombreux hommes aurait crier de rage lui se mit à rire de plus belle même si ce rire n'avait rien d'austère ou de chaleureux comme il pouvait l'être habituellement. C'était quelque chose de plus intime et de plus sauvage. Frappez un homme qui adorait se battre sans avoir besoin de s'enticher de discrimination quand on le provoquait ne pouvait que lui donner envie de rendre la pareil. Sans même prendre le temps de parler, il lui retourna lui aussi une beigne.

- On fera peur tous les deux. Je vais te refaire le portrait. Sur terre comme sur l'eau, tu vas apprendre qui est ton maître la Gud !

L'attrapant par les cheveux, il la tira vers lui et la souleva déployant par la même occasion sa musculature, se fichant de ce qu'elle allait lui faire pendant ce moment. Coups, griffures ou morsures, il s'en fichait comme de ses premières chausses. Ils allaient se mettre sur la tronche, ça c'était certains et cela finirait très certainement dans le sang. Après plusieurs enjambés, il la laissa sur le rivage, là où l'eau ne pourrait l'atteindre, ou du moins juste ses orteils lorsque la marée remontait. Le Timbal la regardait avec un regard de défi et un sourire carnassier. Le Capitaine avait attendu cela depuis un moment. Il avait toujours su que ce moment arriverait mais pas quand il arriverait.

- Si je dois me battre avec toi, je le ferai pas dans l'eau où tu couines comme une pucelle. Je préfère t'assommer sur le sol avec force et honneur. Allez viens la Gud ! On a déjà perdu trop de temps !

Ils étaient nus comme des vers, sans armes, sans protection. Leur corps, leur force, leur endurance et leur expérience allait déterminer l'issue de ce combat. Un combat des plus purs entre deux animaux. L'un des montagnes, l'autre des mers. Elle baisait bien la Gud et il était convaincu qu'elle se bâterait tout aussi bien. Y avait peu de femme capable de lui tenir tête sur les deux plans à travers le monde connue. En faisait-elle partie ? Pour la couche c'était sûr et pour le combat il allait le savoir très bientôt. Sans plus attendre, le Capitaine de la Phalange prit son élan pour tenter de percuter la Gud. Il comptait la frapper au visage, soutenir le combat au poing si le besoin s'en faisait sentir mais l'objectif principal consistait  bien à  la plaquer au sol et à la marteler de coup jusqu'à ce qu'elle sombre dans l’inconscience ou qu'elle abandonne (ce qui lui semblait peu probable). Cette situation l'excitait au plus au point, tant sur le plan du guerrier que sur un plan plus frivole et érotique. Le combat était ouvert ! Qui allait l'emporter ?
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Il riait et elle ne savait pourquoi, voilà qui l'énervait davantage. Le coup était parti de lui-même et il l'avait bien cherché, elle n'avait aucun regret à avoir laisser partir son poing, dusse-t-il avoir mal, dusse-t-il lui rendre le coup. Il ne serait certainement pas le premier ni le dernier à la cogner, le fait était que Gudrún se moquait bien que ce soit un homme qui la frappe, elle aurait au contraire eu plus honte si une femme l'avait fait et n'aurait pas été aussi aventureuse pour rendre les coups.

Il la cherchait, il allait la trouver. Son maître ? Elle l'insultait d'enculé aussi sec : un animal sauvage n'avait pas de maître ni de loi. Elle lui crachait dessus, sans gêne ni pudeur - fallait-il encore qu'elle connaisse la signification du mot "pudeur" -...

"T'sais que j'vais t'éclater la gueule et t'me donnes toutes les chances pour ça ? C'est qu'il est charmeur l'Timbal ! "

Certains les auraient vu comme deux animaux, l'un voulant dominer l'autre. Le fait était qu'il n'y avait ni soumis, juste deux dominants qui s'affrontaient jusqu'à ce que l'un déclare forfait, au vue des deux caractères cela pouvait durer longtemps. Elle ne le ménagerait pas, elle n'avait jamais ménagé qui que ce soit. Puisqu'il voulait la provoquer il n'allait pas être déçu. Quand les autres pouvaient voir deux animaux, Gudrún voyait là deux gamins qui se chamaillaient pour savoir qui pissait le plus loin : et ça n'était pas parce qu'elle était une femme qu'elle ne pourrait pas savoir pisser comme un homme. Elle en était convaincue.

Elle grognait, criait et fonçait alors dans le tas alors qu'ils étaient sur cette plage. Ils n'auraient pas pu faire plus nature. Elle fonçait sur le Timbal et le plaquait au sol sans ménage, un poing partait tout d'abord dans son nez alors que son autre main tentait de le maintenir au sol. Elle ne faisait pas loin de deux mètres et ne pouvait compter que sur ses muscles, sur ses jambes endurcies par les courses, l'escalade et les longues marches, sur ses abdos et ses bras qui avaient portés plus d'une fois de lourde charge, elle comptait sur sa carrure presque semblable à celle d'un homme pour le dominer et prendre le dessus. Pour elle ça n'était pas une question de sexe et n'ont pas qu'une question de défier l'autre, juste de montrer qu'elle était si sauvage qu'un ours, si libre que le vent. Elle ne riait pas, elle voulait surtout lui montrer qu'elle n'était pas du genre à plaisanter lorsqu'il s'agissait de se battre. Sa main venait serrer son cou pour l'étrangler, elle ne l'aurait lâché que lorsqu'il n'aurait plus assez d'air et se serait évanoui, elle aurait repris ses habits et serait parti dans son coin car après tout : il connaissait tout à fait la route jusqu'à son foutu bateau.

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Les provocations d'usage n'étaient qu'un échauffement. Avec sa force d'ours, elle plaqua Denys au sol, le frappa et commença à l'étrangler. Aussi bizarre que cela puisse paraître ce déchaînement de violence l'excita au plus haut point comme en témoignait son entrejambe mais ce n'était pas le sujet du jour. Il sentait l'air se raréfier et la pression des mains de Gudrun sur son cou se faisait des plus pressantes. Sa tête étaient trop loin pour qu'il ne puisse lui coller un coup de boule, si bien qu'il visa à plusieurs reprises ses côtes de ses puissants poings. Sa force n'était plus à prouver. S'il lui brisait une côte c'était tout bénéfice mais ce n'était pas l'objectif premier. Ses coups visaient et une seule et unique chose, troubler sa respiration, voir même arriver à la couper pendant quelques instants. Il balaya les airs du poing pour lui en coller sous le menton puis ses bras entrèrent réellement en action. Ses mains se refermèrent également autour du cou de Gudrun, le serrant fort comme s'il souhaitait le broyer. Le briser serait si facile mais ce n'était pas ce qu'il souhaitait. A quoi bon tuer une guerrière de sa valeur et une partenaire de couche aussi bestiale. Il fallait simplement lui faire comprendre qu'elle n'était pas la dominante dans cette situation et que le seul maître à bord comme sur la terre ferme n'était autre que le Denys Timbal!

Ce cou qu'il tenait entre ses mains, il le tira vers lui pour approcher un peu plus le visage de la Gud vers le sien. Il pouvait voir le blanc de ses yeux et la situation ne faisait qu'empirer à la fois pour son niveau d'oxygène mais également pour son état de rut total. Elle essayait de le maintenir au sol mais il était difficile à la fois de maintenir une force constante sur son cou et sur le reste du haut de son corps si bien que quand la tête de la Gud fut suffisamment proche de la sienne, il lui balança un énorme coup de boule dans son nez. Le jeune homme s'en fichait que le sang coule ou non mais il prenait un réel plaisir dans ce duel. Ce n'était pas que la douleur ou le manque d'oxygène mais aussi sa force et sa chaleur qui lui faisait pas mal de bien. En ce moment, il avait autant envie de lui réduire sa mâchoire en bouillie que de la prendre violemment et sans ménagement. Sa nature sauvage et profonde reprenait le dessus. Le bruit de la marée ne faisait qu'amplifier ce sentiment de totale liberté et de communion avec sa nature guerrière et ses envies. Tout en continuant d'accentuer la pression sur le cou de la Gud et en commençant à voir des étoiles, il remua les épaules, parvint à dégager sa jambe et à retourner la situation, se retrouvant par dessus elle, ses mains continuant de serrer son cou. Au dessus d'elle, se tenant sur le côté, il leva à plusieurs reprises son genoux pour l'enfoncer violemment dans les côtes de son adversaire du jour. Il jouait sur le fait qu'elle manquerait aussi vite de respiration que lui. Lorsqu'il stoppa son mouvement, il fit quelque chose de plus inattendu. Ce fut le moment idéal pour tirer à nouveau son visage vers le sien et l'embrassa brièvement tout en manquant d'air. Relâchant le cou de la Gud, il agrippa à deux mains l'un de ses poignets et avec toute sa force le détacha de sa gorge. A cet instant, il retrouva un peu de respiration mais ce n'était sans doute là que le début des hostilités.
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