In this world, pain will always reign ϟ Ashter Yarwyck ♔

# Jeu 7 Jan - 17:48

In this world, pain will always reign.

An 303, Lune 4, Semaine 2

« Lady Shyra, je vous prie… vous n’avez pas pris le moindre repos depuis que les troubles ont cessé… vous allez finir par vous effondrer… » l’interpellait son mestre, visiblement paniqué.
« Cessez de m’appeler… » bondit-elle, aussitôt. « Lady… » conclut-elle sa phrase, baissant les yeux, alors que le dernier mot mourrait dans sa barbe. Cela lui fendait le cœur, chaque jour, elle souhaitait qu’un drame arrive… qu’elle aussi soit amené à partir. Ces charges, elle ne souhaitait pas les avoir sur le dos… seulement, il fallait qu’elle reste forte. Tournant frénétiquement la tête vers la négative, la jeune femme avait fait comprendre à Edwyn qu’elle ne comptait pas abandonner aussitôt ses nouvelles tâches… elle avait fait une dernière promesse à son défunt frère et elle comptait s’y en tenir. Soupirant longuement, pinçant des lèvres, elle avait saisi une des missives qui traînait dans ce bureau seigneurial… bureau dont elle n'avait pas encore emménagée pour la simple raison qu'elle n'y arrivait pas. Le corbeau provenait de la famille Yarwyck, des terres de l’Ouest.
« L’ami de Tavish, le mari de Melleah… » murmura-t-elle, alors que son cœur se serrait. « Tout va bien… Mestre Edwyn, mieux vaut-il que je me familiarise rapidement avec ces tâches… non ? » demandait-elle, avant de poursuivre.
« Si vous souhaitez m’aider… faites passer le mot de m’apporter du vin, cela permettrait de soigner mes maux de têtes… » conclut-elle, s’orientant vers sa plume. Cela était devenu chose courante chez elle… même si elle savait se tempérer… la jeune femme était devenu esclave de cette boisson.
« Ceci sera fait milady… faites attention à vous quand même… » répondit Edwyn, prenant congé aussitôt. Désormais elle devait faire face à cette missive... allait-elle avoir la force de pouvoir l’écrire ? Sa main tremblait déjà en repensant à ce qu’elle avait vécu et c’est bien cela qu’elle allait devoir expliquer à l’écrit. Se munissant de tout son courage elle vint commencer :

Pour le Lord Ashter Yarwyck,

Je suis navrée d’avance… je ne saurai peut-être trouver les mots tout au long de cette missive… tout ce que je vais vous dire ci-dessous est encore tout frais, je ne sais guère dans quel état je finirai à la fin de cette lettre. Tout d’abord… Je peux aisément comprendre tout l’étendue de votre désarroi, toute l’incompréhension régnant en vous à ce moment-même mais je me dois d’être claire avec vous. Vous allez sans doute croire à une plaisanterie de mauvais goût mais ceci n’en est pas une… moi, anciennement Shyra Storm suis bel et bien devenue Shyra dame de la maison Cafferen. Je tourne autour du pot… je le sais bien, seulement, je vous prie de comprendre le fait que tout cela me parait irréelle aujourd’hui… je peine encore à digérer ce qui m’est arrivée à moi… non… ce qui est arrivée à ma famille. Cela me déchire le cœur de l’écrire… de l’accepter mais cela doit être dit car sans cela… vous ne comprendrez ce que je vous écris. L’homme qui encore il y a peu de temps était ma seule raison de vivre, ma seule raison d’exister est mort…
Tavish Cafferen est mort. Il était celui qui m’animait, celui pour qui j’aurai donné ma vie sans hésiter mais il y a de cela deux lunes, on me l’a arraché à tout jamais. Si j’avais pu y passer avec lui… ou mieux encore, si j’avais pu échanger ma place avec la sienne je vous jure par le maître de la lumière que je l’aurai fait seulement… les troupes de Bourgfaon n’ont pu sauver que la mauvaise vie… celle d’une bâtarde.

Les démons… ceux qui ont pris mon frère, ne se sont pas arrêter à ce dernier non… cela aurait été bien trop peu pour eux… leur quête n’aurait pas été achevé… comme vous l’avez compris, ils ont aussi pris ma belle-sœur… celle avec qui nous avions tant partagé durant votre départ dans le nord… celle qui devenait petit à petit celle qui m’apaisait. Ils n’ont guère eu pitié d’une femme… pire encore… une femme enceinte car elle l’était… la famille Cafferen attendait un heureux évènement seulement en quelques secondes, cela s’est transformé en un évènement cauchemardesque. Vous vous demanderez sans doute de qui je parle ? Qui semblerai-je dénoncé ? Qui semblerai-je désigné comme monstre ? Vous le comprendrez mieux quand je vous aurai exposé tous les faits dans les détails.
Il y a deux lunes, une lune après le retour de Tavish sur ses terres à la suite de l’effroyable guerre menée dans le nord se tenait la cérémonie d’hommage de mon défunt père, mort vaillamment au combat. Cette même cérémonie se tenait au temple, lors du chemin pour y aller… j’avais déjà remarqué des mouvements de foules étranges mais hélas je n’y avais pas fait attention… si seulement j’avais su… je vous jure que je n’aurai pas eu à écrire ceci aujourd’hui. La cérémonie se déroulait parfaitement bien jusqu’au moment où vint mon tour de déposer mes hommages… et c’est à partir de là que le calvaire débuta. Je me souviens de tous dans les moindres détails… chaque nuit, ses scènes hantent mon esprit.

Débarquant de nulle part en courant, un homme essayait de prévenir mon frère du danger seulement, il n’eut guère le temps de parler qu’il s’était fait transpercer par une flèche, provoquant l’hystérie collective. Cette flèche raisonna comme un signal apparemment car une horde de personnes se levèrent et foncèrent tous sur mon frère avec pour objectif de mettre fin à sa vie. Ces personnes criaient agir pour les Sept… ils injuriaient ma religion et… permettez moi de passer ces détails… ils ont fait ce qu’ils avaient à faire aux gardes qui se mettaient sur leur chemin, à mon frère puis ensuite à ma belle-sœur. Tout naturellement, un des leurs m’avait pris pour cible… ils souhaitaient clairement éradiquer toute notre famille mais heureusement, Gyllyrios, mon prêtre intervint à temps pour me sauver. Suite à cela j’ai dû… j’ai dû… tué et fuir loin, hors de mes terres afin de trouver de l’aide en la personne du Lord Stannis Baratheon. Je vous confis tout car je sais à quel point Tavish vous admirait… à quel point il vous faisait confiance. Il en est de même pour moi, vous êtes le mari de mon amie et il me semblait important que vous soyez au courant. De source certaine… les hommes qui nous ont attaqué sont des fanatiques de la foi des Sept. Mon suzerain m’a promis de m’offrir protection et de venir défendre mes terres mais en contrepartie, me voilà Cafferen et maintenant fiancée à un homme que je connais à peine puis mariée d’ici quelques lunes. Chargée par Lord Stannis, un homme que je ne connaissais guère a réussi à reprendre Bourgfaon et mettre fin à la tyrannie de ces fanatiques… aujourd’hui, la ville essaie de panser ses blessures et par la grâce du maître de la lumière, les coupables ont été châtiés. Seulement un vide immense règne… et tout ceci n’est que normal… mon frère était un immense homme, gentil et miséricordieux et dans mon cœur aucun titre, aucune richesse, aucun fait ne saura le remplacer.

Shyra Cafferen, Seigneur de Bourgfaon.

Essuyant la larme qui commençait à rouler le long de ses joues, Shyra vint rapidement rouler le parchemin et le sceller de ses propres mains. Voyant son mestre revenir avec ce qu’elle avait demandé elle lui avait tendue la missive.
« Je vous remercie Mestre Edwyn, veuillez envoyer ceci dans les terres de L’Ouest, à Bulwark je vous prie… » demanda-t-elle alors que celui-ci acquiesça, s’en allant sans un mot. Arstan, Tavish… qu’est-ce que le poids qui régnait sur vos épaules était lourd… elle le comprenait bien maintenant.

Codage par Libella sur Graphiorum

Date d'inscription : 22/04/2019

# Lun 18 Jan - 20:15

The Fawn’s Death

- Brave to death ! -

Bulwark, Terres de l’Ouest. An 303, lune 4, fin de semaine 3.

Lady Shyra,

Je me faisais une joie de voir votre arrivée jusqu’au château de Bulwark, moi qui comptais, en début de lune écrire à votre frère pour prendre des nouvelles et apporter moi-même une nouvelle des plus heureuses. Quelle ne fut pas ma tristesse de lire vos mots. Quelle ne fut pas mon chagrin en apprenant la double et terrible nouvelle que vous m’apportiez : la mort de votre frère mais également celle de votre belle-sœur, qui plus est, était enceinte. C’est une terrible, terrible nouvelle et je n’ai pas assez de mots pour exprimer ma colère, mon chagrin, ma haine et ma tristesse face à cet événement horrible qui ébranla sans nul doute votre paisible bourgade qu’est… était Bourgfaon. Permettez-moi ainsi de vous témoigner toute ma compassion quant à ces pertes énormes dont vous me rendez compte. Lord Tavish, comme vous le savez, était un ami très cher à mon cœur. Nous nous sommes rencontrés il n’y a même pas deux ans mais notre amitié était déjà aussi sincère. Je l’aimais beaucoup et son parcours était un réel modèle pour moi. Quant à lady Shoren, votre belle-sœur, nous nous sommes rencontrés pour la première fois à Bourgfaon, pour le mariage. Notre première entrevue fut des plus cocasses dans la mesure où elle me confondit avec un palefrenier. Je me souviendrai toujours de sa tête lorsqu’elle comprit qu’elle n’avait pas du tout à faire à celui-ci. À cette anecdote, mon rire se mêle aux larmes et je me dois de vous le dire. C’est une immense perte qui me rend inconsolable. Avec tout ce qui a pu se passer à Winterfell, tout en sachant que votre frère y était présent, je n’ai pu malheureusement aller à sa rencontre. J’ai eu bien à faire avec mes blessures qui m’ont immobilisé un certain temps. Quel regret… quel regret j’ai de ne pas avoir cherché à le contacter alors que nous étions au même endroit malgré les raisons bien tragiques encore une fois.

Quelques ratures peuvent se lire après ce première paragraphe. Elles s’étendent sur une ligne et demie. Ashter n’a pas souhaité reprendre sa lettre sur un autre parchemin et a ainsi laissé ces ratures visibles tout comme les légères tâches, signe de quelques larmes versées involontairement.

Pardonnez-moi l’état de cette lettre… Je l’écris spontanément et sans attendre une minute. J’ai tellement de chose à faire à Bulwark. Vous imaginez sans nul doute tout ce qu’un seigneur doit faire après avoir quitté son fief pendant près de quatre lunes. Vous qui le devenez par la force des choses, devez déjà sans doute savoir de quoi je parle.

Je tenais à vous dire que l’attaque subie à Bourgfaon est un crime odieux et inexcusable. Il va de soi que ces fanatiques ne servent aucunement la Foi des Sept. Je sais, je suis conscient que nous avons des croyances différentes, vous et moi mais il serait regrettable que vous pensiez que tous les fervents des Sept sont comme ces hérétiques qui ont osé vous enlever ce que vous aviez de plus cher. Vous m’en voyez terriblement désolé. Je suis néanmoins soulagé de savoir que vous avez pu échapper à ce massacre et que lord Stannis vous ait offert protection et légitimation. Il aurait été regrettable qu’un autre nom que celui de Cafferen dirige Bourgfaon. En relisant vos mots, je ne peux que déceler votre peur, votre appréhension quant à l’avenir qui se dessine pour vous. Tout comme votre frère et plus encore, vous voilà lady Cafferen et de surcroît rapidement fiancée. J’espère tout de même que vous vous ferez à cette situation délicate. Vous avez toute mon amitié et celle de mon épouse pour vous accompagner. Je sais également à quel point vous vous entendez et bien que nos fiefs soient à distance l’un de l’autre, nos pensées vous accompagnent de près. Malgré ce vide que vous ressentez, tout comme le reste de vos sujets, j’espère que Bourgfaon se relèvera. En la mémoire de lord Tavish et lady Shoren.

Puisse votre Dieu de la Lumière vous protéger. Prenez soin de vous, lady Shyra et donnez-nous de vos nouvelles dès que vous le pouvez, nous y répondrons volontiers.

Avec toute mon amitié,

Lord Ashter Yarwyck
Seigneur de Bulwark

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# Lun 18 Jan - 20:24

Glissé derrière la lettre du Seigneur de Bulwark se trouve un parchemin plus petit, parsemé de l'écriture soignée de Melleah.

An 303, lune 4, fin de semaine 3

A l'intention de Lady Shyra

Ma très chère amie,

J

e retourne les mots depuis des heures dans mon esprit, en vain. Je crois que rien ne saurait exprimer l’horreur que je ressens depuis la lecture de ta lettre. Néanmoins mon époux fut plus bouleversé encore par la terrible nouvelle que tu nous apportes que je ne le suis moi-même, je ne cesse pourtant de pleurer pour un oui ou pour un non depuis quelques lunes (mais tu connais mon émotivité, aussi ne seras-tu point surprise). Je pense surtout à toi, et à la peine que tu dois ressentir et j’en suis profondément meurtrie. Ma chère Shyra, je n’ai pas de mots pour te dire à quel point je suis désolé pour ta perte. Saches que tu trouveras toujours en moi, et en mon époux, une oreille attentive et une épaule sur laquelle te reposer. Ser Ashter tenait ton frère en haute estime et bien que ne le connaissant pas moi-même, je sais qu’il était de ces êtres respectables et admirables et que je l’aurais apprécié sans aucun doute, tout comme lady Shoren que je connaissais à peine. Ils resteront à jamais dans le cœur de ceux les ayant estimé et rien ne saura effacer cela, soit en certaine.

Probablement est-ce un bien piètre réconfort que de me lire. De plus, mon époux a déjà tout dit. Je tenais cependant à t'adresser mes propres mots. Comme j’aimerais être à tes côtés pour te soutenir en ces temps difficile, n’oublies pas que mes pensées t’accompagnent et que mes prières sont désormais tournées vers ta famille disparue. Je t’envoie tout mon courage. Je t’ai connu Storm mais jamais n’as-tu laissé qui que se soit te priver du bonheur d’être une Cafferen en premier lieu. Aujourd’hui, personne ne peut t’enlever cela. Si une lady de Westeros est capable de surmonter de telles épreuves, que se soit la gestion d’un fief ou une union future que tu n'as pas souhaité, c’est bien toi. Et lorsque le temps aura fait son œuvre, que les saisons seront plus clémentes et qu’il me sera permis de prendre la route vers Bourgfaon, je viendrais. En attendant, saches que tes corbeaux sauront toujours trouver ma route.

A jamais ton amie sincère et dévouée,

Melleah.

️️ sobade.

# Mar 11 Mai - 17:49

In this world, pain will always reign

An 303, Lune 6, Semaine 1

« Tenez pour vous, Lady Cafferen. » interpella sa servante, avec douceur. Avec un sourire fatigué, Shyra la remerciait simplement. Assise sur sa chaise, elle relisait la missive que lui avait envoyé ses chers amis de l’Ouest. Ces mots, écrits sur un vulgaire parchemin, avaient le don de réchauffer le cœur de la jeune orageoise à chaque fois qu’elle posait les yeux dessus. Du soutien, elle en recevait et cela était inestimable pour elle. Elle qui pendant, un très long moment était à deux doigts de chuter seule de la falaise, voici que quelques personnes lui tendaient la main. Son père n’était plus là, sa mère n’était plus là, Tavish et Shoren n’étaient plus là mais en leurs mémoires, elle allait se battre jusqu’au dernier souffle de sa vie, pour elle et pour Bourgfaon. Dernièrement, son temps avait été mis à rude épreuve par son mariage qui approchait à grands pas et le temps lui manquait… mais dans un petit moment de calme, elle s’était décidée à se poser sur sa chaise et écrire tout en sirotant amèrement sa coupe de vin.

Pour le Lord et Lady Yarwyck,

Je prends le temps de vous écrire pendant l’un de mes rares moments de répit… ici à Bourgfaon, les choses se sont rapidement accélérées en très peu de temps. Comme vous le savez déjà, le Lord Suzerain Stannis Baratheon en plus de me faire légitimer m’a aussi confié le devoir de faire revivre la lignée Cafferen. Une mission assez ironique pour ma part. Seulement, je vais vous épargner la description de toute l’amertume et la tristesse qui règne en moi en ce moment-même… vous savez, je n’aime pas trop ça, ressasser sans cesse mes émotions. Non pas que je ne vous considère pas comme une oreille attentive bien au contraire… dès le départ, j’ai su que je pourrai me tourner vers vous… ancien ami de mon frère, mari d’une de mes chères amies, votre gentillesse et votre bonté ne sont plus à prouver. Je profite de l’occasion pour vous dire à que vos mots me sont venus droit au cœur, vraiment, votre femme et vous êtes des personnes faites d’or et des gens comme vous, Westeros n’en compte plus beaucoup hélas.

Les gens comme vous, sont souvent la cible des pourritures de bas-fonds qui, à la moindre occasion viennent vous poignarder dans le dos afin de gagner du pouvoir, des terres ou des richesses. Mon frère et ma belle-sœur, hélas, sont tombés mais s’il vous plaît… faites-moi la promesse de faire attention à vous, de veiller sur mon amie. Mon frère fut trop bon et c’est malheureusement ce qui lui a coûté la vie… je ne compte pas faire les mêmes erreurs. Ayant moi-même été croyante des Sept fut un temps, ne craignez-rien, en aucun cas je ne remets la faute sur des personnes justes comme vous, bien au contraire… le crime n’a pas de religion. De ces crimes, Bourgfaon se relèvera, soyez-en sûr, j’y compte bien et après tout, j’en ai fait la promesse à mon défunt frère. Lady Melleah, comptez sur moi pour vous faire un excellent accueil lorsque la paix et la stabilité à long terme sera apporté sur mes terres. Ta présence, j’en suis persuadé, saura apporter le beau temps dans ce cœur qui pour l’instant, ne voit que la pluie. Lorsque tu es là, seul le sourire sait gagner mon visage… ô tu ne sais pas à quel point je suis contente de t’avoir pour amie ma chère, vraiment. Encore une fois, Tavish savait choisir quelle personne était nécessaire dans sa vie et avec vous, jamais il ne sera oublié, il vivra à jamais à travers nos souvenirs, à travers nos cœurs.

Que vos Dieux vous protègent, encore une fois, faites attention à vous en ces temps troubles… avec mon amitié.

Shyra Cafferen, Seigneur de Bourgfaon.

Roulant ce parchemin avec pour but de le sceller, elle avait remis ce dernier sur le coin de son bureau. Au matin, son mestre allait venir le récupérer afin de l’envoyer à Bulwark, les terres des Yarwyck.

@Ashter Yarwyck & @Melleah Yarwyck In this world, pain will always reign ϟ Ashter Yarwyck ♔ 2414428499

In this world, pain will always reign ϟ Ashter Yarwyck ♔ 2414428499

Codage par Libella sur Graphiorum

Date d'inscription : 22/04/2019

# Lun 17 Mai - 15:16

House Cafferen will survive - Part 1

- Brave to death ! -

Bulwark, Terres de l’Ouest. An 303, lune 6, fin de semaine 4.

Lady @Shyra Cafferen,

Me voilà soulager de vous savoir en bonne santé, du mieux que vous pouvez en tout cas. Je me réjouis, tristement bien sûr, de votre légitimation permettant au nom Cafferen de perdurer à travers vous. Vous seule pourrez désormais rendre hommage à votre père et votre frère, deux grands seigneurs en leur temps, qu’il fut long ou court. La mémoire de votre regretté frère ne sera jamais oubliée. C’était, comme vous le dîtes si bien, un ami cher à mon cœur. Ma tristesse est encore inconsolable aujourd’hui mais c’est ainsi. Nous devons nous y faire. Sans lui. Quoiqu’il en soit, mes pensées et celles de mon épouse vous accompagnent et vous accompagneront aussi longtemps que possible.

Que votre Dieu soit loué qu’il ait mis à la tête de l’Orage un homme tel que lord Stannis Baratheon. Comme vous dîtes, le crime n’a pas de religion et votre tolérance est tout à votre honneur. Ces fanatiques qui osent dire qu’ils ont agi pour les Sept sont des hérétiques qu’il faut faire taire. Les Sept ne sont pas aussi cruels au point de tuer une femme portant un enfant. J’ose espérer que votre Suzerain saura faire la part des choses et que vous aussi, de votre côté, ne condamniez pas les Sept injustement à cause de cette tragédie. Mais assez parler de cela. Vous êtes désormais à la tête de Bourgfaon et pourrez ainsi rétablir l’héritage de votre père et celui de votre frère. Vous serez à la hauteur, lady Shyra, n’en doutez jamais. Je sais bien ce que cela fait de recevoir un pouvoir qu’on ne pensait pas avoir ou qu’on ne voulait pas avoir. Par la force des choses, par devoir, nous en sommes obligés et nous devons nous en accommoder. Telle est la volonté des dieux.

J’ose espérer que nous pourrons venir vous visiter dans quelques lunes lorsque nous pourrons nous déplacer et si vous nous le permettez. Sachez que l’amitié qui unissaient les Yarwyck et les Cafferen demeurent toujours grâce à nous, en mémoire de votre frère. Malheureusement, comme vous devez le savoir, mon épouse est sur le point d’accoucher de notre premier enfant. Nous ne pourrons être en mesure de venir à Bourgfaon avant des lunes, surtout au vu de la distance qui nous sépare. Je le regrette fortement mais j’aurai toujours plaisir à vous écrire et prendre de vos nouvelles en attendant qu’une rencontre puisse être possible.

Puisse votre Dieu de la Lumière vous protéger. Prenez soin de vous, lady Shyra.

Avec toute mon amitié,

Lord Ashter Yarwyck
Seigneur de Bulwark

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