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[FB] Un naufrage sous les auspices des dieux - Ft Lyra

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Un naufrage sous les auspices des dieux !
An 301, lune 4, semaine 1
Le moins qu'on puisse dire c'est que Denys ne tenait pas en place, cela fait un peu plus de un an qu'il était revenu parmi les siens, après avoir passé plusieurs long mois à bord du navire de Gorold Bonfrère le mari de sa tante qui à appris à connaître et aujourd'hui très proche. Ensuite après avoir enfin reçu son navire il ne perdit pas une seule journée pour parcourir les océans même si c'était dur de ne pas faire de raid sur le continent, mais Balon Greyjoy avait ordonné de respecter le traité entre le royaume fer-née et celle de la couronne, ce que Denys allait faire, après tout ce n'était pas le moment de se faire mal voir alors qu'il venait tout juste de revenir parmi les siens et qu'il a fait un grand chemin pour se racheter auprès de son paternel. Puis un jour, une idée absurde lui vient à l'esprit, aller voir de ses propres yeux les crocgivre en passant par la baie des glaces et voir enfin les territoires d'au-delà du mur. Après quelques jours de préparation pour assembler vivres et hommes il quitte vieux Wyk et se dirige plein nord avec sa curiosité légendaire qui fut tempérée par Andrik qui faisait partie du voyage et ne connaissait que trop bien ces eaux contrairement à Denys. Le jeune capitaine écoutait avec attention ce que son mentor et aîné lui disaient, ses conseils, les repères à enregistrer et bien d'autres paramètres qu'on doit tenir en compte quand on navigue sur ses eaux capricieuses et qui peuvent changer à tout moment. À peine partie que les complications commencer avec un faible vent qui ne faisait avancer le navire qu'à une faible vitesse, au point que la nuit tomba alors que d'après Andrik signaler qu'il avait seulement dépassé le cap du Kraken alors qu'en temps normal il devrait être plus loin que ça. L'équipage dort donc sur le navire hormis les quelques hommes nécessaires pour manœuvrer le navire, Denys et Andrik quant à eux étaient à l'arrière du navire en train de discuter, le jeune fer-née posa plusieurs questions pour assouvir sa curiosité qui grandissait après chaque heure écoulée, à défaut de pouvoir répondre sur les habitants d’au-delà du mur la discutait bascule rapidement sur le Nord, ses habitants, leurs modes de vie. Ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait parler publiquement sur les îles de fer mais il trouvait que les nordiens avaient quelques points communs avec les fer-nées, en tout cas sait ce qu'il pensait. Plus son mentor lui en parler plus sa curiosité s'éveilla, si seulement il n'y avait pas cette interdiction du roi Balon il aurait bien fait un petit arrêt sur ses terres. Après avoir passé une partie de la nuit à naviguer lentement à subir toujours cette lenteur à cause du faible vent pensant que le dieu noyé allez écouter ses prières durant la nuit mais il n'en est rien, en se levant l'équipage constate que le vent ne c'était pas lever mais continue tout de même sa route.

Mais comme lui avait dit Andrik avant de partir, les mers sont capricieuses dans le Nord et le découvre au milieu de l'après-midi quand le ciel s'assombrit tout d'un coup et le vent qui souffler de plus en plus, c'était le branle-bas de combat sur le pont du navire où tout le monde se préparait déjà à ce qu'il allait leur arriver, oui grâce à leurs expériences les hommes savaient ce qui allait leur tomber sur la tête, une tempête ! Les voiles se gonflent de plus en plus, les vagues devenaient de plus en plus grosses, tout s'accéléra en quelques minutes, après un bref échange entre Denys et Andrik, il à était décidé d'affronter la tempête dans un premier temps, il était trop tard pour faire demi-tour et serait encore plus dangereux de le faire maintenant au risque qu'une vague frappe le côté du navire durant la manœuvre est risquerait de le faire chavirer. << Allllezzzz les gars, le dieu noyé nous regarde et veux jauger notre détermination, ne le décevons pas ! >> S'exclama-t-il en criant à haute voix pour se faire entendre de son équipage malgré le vent, ses derniers se hâtent pour tiré sur les corde pour gonfler et optimiser au maximum la voile pour éviter qu'elle se déchire. La situation devenait de plus en plus incontrôlable au point que Denys ordonna à tout le monde se s'attacher autour de la taille avec une corde sur le rebord du navire, le mât, n'importe où du moment que cela évité de passer par-dessus bord en voyant les vagues se creusent de plus en plus au point de faire plusieurs mètres de haut, le nez du navire se leva de plusieurs mètres de haut et venait s'écraser violemment contre la prochaine vague. Denys réussit à s'attacher au mât du navire mais très vite une corde commença à se desserrer mais Denys réussit de justesse à la rattraper pour la serrer à nouveau mais le vent était tellement fort qu'il arracha complètement la voile du navire. La tempête dura plus de deux heures, sans voile le navire avait fini par se rapprocher des côtes du Nord mais par chance la tempête avait ralenti à l'approche des côtes et a permis à l'équipage de reprendre le  contrôle du navire et ramer vers la presqu'ile de merdragon pour se protéger des vents venus du Nord-Est à l'intérieur d'une petite crique. Résultat, un membre d'équipage disparut ainsi qu'un blesser et un gouvernail salement amocher, une voile arracher en plusieurs endroits. Après avoir mis pieds à terre, Denys et son mentor ne perdirent pas de temps pour organiser les préparatifs, pourquoi cette précipitation me diriez-vous ? Tout simplement parce qu'il ne devrait pas être là, les relations entre nordien et fer-nés ne sont pas au beau fixe disons, surtout ceux de la côte Ouest du Nord qui ont subi énormément de pillages par le passé. C'est pourquoi Andrik prit les devants avec l'accord de Denys, deux priorités, la première réparée le navire le gouvernail était réparable dans un détail assez court mais la voile des matériaux risque d'être compliqué à trouver et prendra un peu de temps à faire. Une équipe installe un camp sur la plage juste en face du navire, en réalité c'était plus un camp de fortune, Andrik voulait un camp rapide à enlever en cas d'attaque et éviter de se faire repérer, il y avait juste le strict nécessaire. Denys s'occupa de la deuxième priorité, reconnaître les environs est s'assurait que personne n'ait vu le navire arrivé sur la plage, il part donc avec une petite équipe de cinq hommes pour reconnaître les lieux mais ne cache pas sa satisfaction de pouvoir enfin découvrir le Nord qu'on lui à tant parler et ceux malgré qu'il doit se caché pour évité d'être vue alors que si ça ne tiendrait qu'à lui il arpenterait ses terres nuits et jours.

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Un naufrage sous les auspices des dieux

An 301, lune 4, semaine 1



Denys Timbal & Lyra Mormont



Dans le dos de Lyra se dressait encore l’ombre sinistre et isolée de Tertre-bourg. Perdue au milieu des plaines désolées à l’herbe grise, la Tertrée lui était apparue comme une vieille femme en fin de vie, se débattant contre la réalité qu’elle préférait obscurcir d’un voile de mensonges et d’amertume. Pourtant, sous le ciel triste et morne, il suffit d’un regard de la brune par-dessus son épaule pour constater l’intraitable futur. Les Dustin allaient disparaître et lady Dustin serait la dernière de sa lignée.

De toute ses visites à travers les maisons nordiennes en tant qu’émissaire de les Mormont, c’était bien celle-ci qu’elle avait le plus redoutée. De Barbrey Dustin, elle ne savait rien si ce n’était sa naissance - une Ryswell, famille connue pour leur tempérament querelleur -, son hostilité ouverte envers les Stark et sa méfiance envers le bâtard des Bolton. Pour noircir un peu plus le tableau, Jorelle lui avait dit avant de partir que c’était une veuve aigrie qui n’hésitait pas mordre si l’on avait le malheur de faire un pas de travers. « Une chance que mes mollets ne craignent rien ! » c’était alors amusée Lyra pour se rassurer. Elle avait d’ailleurs en tête que la dame avait accueilli son neveu, Domeric, comme page durant quelques années. Et Domeric ne s’était jamais plaint de sa tante à Lyra. Bien au contraire. Mais c’était il y avait si longtemps… Et l’ourse savait comme le temps pouvait changer les gens. Une vie de solitude en se sachant condamnée à faire mourir sa maison ne devait pas être un fardeau facile à porter.

Au loin, menaçant l’océan, un éclair zébra le ciel.

« Nous aurions peut-être dû rester un peu plus longtemps… » marmotta Lyra en lançant un regard inquiet vers l’amoncellement de nuages, à la lisière de l’horizon.

Les yeux de l’Écorce fixaient le même point sombre.

« Trouvons-nous un abri. Ça va taper fort. »

Lyra obtempéra et la petite équipée des quatre soldats et de l’émissaire trotta le long de la plage, l’urgence sous les sabots. D’huile jusqu’à maintenant, la mer s’agaçait des assauts du ciel et le lui faisait bien comprendre. Les vagues se fracassaient déjà contre les rochers noirs. L’écume blanche venait grignoter les galets qui, d’ordinaire, restaient secs. Une bruine glacée tombait sur les têtes comme une pluie d’aiguilles.

« Là ! » s’exclama un soldat en pointant du doigt une petite cavité enfoncée dans une falaise.

D’un même homme, tous les chevaux se ruèrent dans la grotte.

Légèrement au-dessus du niveau de la mer, le sol était jonché de coquillages qui crissaient sous les semelles. Des filets de pêches étaient suspendus aux murs comme découpés à la machette. Deux barques très simples avaient été retournées pour rester au sec. La troisième ourse passa une main gantée sur les coques. Le bois était clair et sain.

Les chevaux furent installés un peu plus au fond dans la caverne, loin de ressac des vagues et des cris des nuages. À l’entrée, on démarra un feu avec le bois flotté ramassé depuis leur départ de Tertre-bourg. À peines les flammes avaient-elles pris que cinq pairs de mains se dégantèrent pour goûter du bout des doigts la chaleur réconfortante. Ils s’ébrouèrent en soupirant d’aise.

Mais le vent n’avait pas dit son dernier mot. Un chant macabre s’éleva du large pour venir fouetter  les cinq pauvres âmes agglutinées. Tous se resserrent les une contre les autres dans un frisson. Lyra enfonça sa tête dans ses épaules et se couvrit les cheveux de sa capuche. Son visage déjà rouge était douloureux à présent qu’il subissait les assauts glacés. Les flammes se couchèrent, envoyant toute la fumée dans les yeux des deux hommes assis face à la mer. Ils crachotèrent en même temps que l’écho des rafales rebondissaient jusqu’au fond de la grotte, en un hululement sinistre.

Après avoir ravivé les flammes, les mains serrées autour des cols, l’équipée tourna le dos à l’océan et ils s’allongèrent tous en un enchevêtrement de bras, de jambes et de peaux de bêtes, traquant la moindre source de chaleur.
Alors que la langueur du sommeil commençait à la bercer, Lyra se dit qu’elle préférait mille fois être ici que seule entre les murs suintant la tristesse de Tertre-bourg.



*


« Je suis dans le pâté. »

La voix rauque de l’Écorce grinça comme un réveil désagréable. Collés par le sommeil, les yeux gris de la troisième ourse peinèrent à s’ouvrir. Elle avait la bouche sèche. Dans le fond de la grotte, les chevaux bénissaient d’impatience.
Elle se tortilla un peu pour s’extraire de la masse encore endormie. Par chance, son corps encore souple de jeunesse ne souffrait pas trop d’avoir dormi à même le sol de l’abri humide.

« Vous êtes en beauté lady Lyra. »

Il nourrit les flammes affamée d’une planche de bois flotté. Elles le remercièrent en crépitant gentiment.
La brune plissa les yeux lorsque son regard glauque croisa l’horizon coloré du blanc laiteux des premières heures de la matinée. Le soleil venait à peine de se lever.

« Tu as faim ? » demanda-t-elle en se frottant les yeux.

« Je suis affamé. »

Ils se toisèrent en silence une fraction de seconde. L’Écorce secoua sans ménagement l’épaule du soldat le plus proche de lui.

« Réveille toi ! » lui ordonna-t-il. « Nous allons chercher le petit-déjeuner, donc fais le guet ! »

L’autre eut à peine le temps de protester que le binôme, arc et carquois équipés, disparaissait hors de la grotte.

La plage était bordée d’un petit bosquet touffu, tout aussi gris et triste que le rivage. Dans le sol boueux, une série d’empreintes tapissait déjà le sol.

« C’est pas des lapins ça… » lâcha l’homme en s’agenouillant pour observer les traces de plus près.

Lyra se saisit d’une flèche qu’elle apposa instinctivement contre la corde.

« Quatre hommes. Peut-être cinq ? »

L’Écorce opina.

« Attrapons ces fichus lapins et rentrons. »



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Un naufrage sous les auspices des dieux !
An 301, lune 4, semaine 1
Vous pourriez vous demander légitimement ce qui a de si fascinant de découvrir un paysage austère et pauvre tel que le nord me direz-vous ? En effet, un sudiste vous rigolerait au nez s'il serait ça, mais pour un fer-nés qui a connu les îles de fer, croyez-moi que le nord peut être considéré comme le paradis pour certain contrairement aux îles de fer ou nulle ne pousse étant donnée que ses îles sont quasiment constituées de rocher et célèbre pour ses mines de fer aussi. Mais ici malgré le froid particulièrement hostile mais cela ne faisait guère peur à Denys, après tout vieux Wyk est une forteresse au bord d'une falaise ou le vent glacial se brise contre les murs ou l'humidité est omniprésente et puis il ne se voit guère vivre dans le sud, déjà qu'il avait énormément de mal à s'acclimater au climat d'Esssos durant son long voyage. Andrik lui a avoué dans une taverne à Volontis alors qu'il avait trop bu que Nordien et Fer-nés peuvent se ressembler sur certain point, mais bien entendu il refusa de le reconnaître le lendemain matin quand il était sobre, trop fier sans nulle doute. Et ce qu'on peut dire c'est qu'il avait hâte de rencontrer ses fameux nordiens pour se faire ça propre opinion, était-il comme ce que décrivait son mentor ? Mais la réalité freiner grandement ses ardeurs, oui parce que cette idée lui rappelait à chaque fois qu'il voulait s'enfoncer plus dans les terres qu'il ne devrait pas être là, ses hommes et lui. Même s'il faut reconnaître que cette tempête ne la pas aider, est-ce un signe du dieu noyé ?

Dans un premier temps, le groupe s'enfonça dans les terres pour voir où il c'était échouer, s'il y avait un village non loin ou un quelconque lieu connu pour se repérer sur une carte, mais rien juste des plaines à perte de vue, la tempête les sa empêcher de longer les côtes ou prendre des points de repère pour se guider sur une carte, pensant au début avoir atterri vers la crique de merdragon en réalité il en était loin du compte, selon Andrik il serait atterrir au nord de la baie d'Enfer dans les Rus sans avoir de position exacte. Le groupe rebrousse chemin en s'apercevant qu'il n'y avait pas de village ni âme qui vivent ici, le désert totale, ils décident donc de revenir vers la côte puis la longer pour être sûr qu'il n'y a pas de port de pêcheur ou une patrouille quelconque qui surveillerait les côtes, même s'il en doutait au vu de la tempête qu'il s'est produit quelques heures auparavant. Sans le savoir le groupe se fait repère à cause de leurs traces de pieds laisser dans la neige mais disparut quand il longe la plage mélangée au rocher de la falaise, très vite il aperçoit de la fumer sortir de la falaise. Les cinq fer-nés s'approchent avec autant de discrétion que possible en remontant un peu de la plage pour se cacher derrière des buissons. En se rapprochant il repère mieux d'où venait la fumer, elle s'échapper d'une petite cavité creuser dans la falaise et qui se voyait à peine de loin. Après quelques coups d’œil il remarqua seulement un homme qui sortait de rare fois pour chercher quelques branches pour alimenter le feu, était-il tous seul ou en avait-il d'autres personnes à l'intérieur ?

Puis une idée absurde lui vient soudainement en tête qui lui fait arracher un sourire sur son visage, après quelques instants à réfléchir il donne quelques consignes à ses hommes puis soudainement il sort du buisson pour marcher tranquillement vers la caverne, l'homme qui était près du feu ne mis pas longtemps à le voir arrivée et se saisit de son arc et une flèche pour viser le fer-nés qui ne perd pas de temps pour lever les bras. << Oh calme toi, regarde je n'ai pas d'armes sur moi ! >> Dit-il en faisant un demi-tour sur lui-même pour montrer qu'il n'avait rien de dangereux sur lui, à vrai dire il avait laissé son épée et son poignard à ses hommes qui n'en revenaient pas d'être partie comme une fleur, il a vraiment envié de mourir celui-là ont-ils du penser à cette instant. << Je cherche juste un abri >> Réplique-t-il à nouveau pour rassurer le nordien devant lui qui lui répondit nerveusement de poser son cul prêt du feu sans bouger d'un sourcil sinon il l'abat sur place, le fer-nés s’exécute sans dire un mot. Les deux hommes se toussèrent du regard, si le nordien c'était de nouveau assis en face de Denys il était plutôt tendu au point de garder son arc et sa flèche sur ses genoux prêts à décocher une flèche au moindre mouvement suspect de l'inconnu. Mais étrangement le Timbal n'était pas nerveux mais plutôt à l'aise même s'il reste sur ces gardes, il profita de ce moment-là pour observer la caverne et voir les chevaux au fond de la cavité mais aussi pour s'assurait qu'il était bien seul avec l'homme qui au passage remarque très vite qu'il était plutôt jeune. Alors qu'il allait de nouveau entamer la conversation plusieurs personnes arrivèrent, l'homme qui était avec Denys se leva pour expliquer la situation à ses confrères tandis que le fer-nés eut un petit sourire pour paraître chaleureux mais ne pût s'empêcher de sourire à nouveau quand il s'aperçoit qu'une jeune et fort belle femme faisait partie des nouveaux arrivants, on ne lui avait pas menti sur la beauté des femmes du Nord.

Mais que cherche-t-il à faire ? Pourquoi prendre autant de risque ? On ne peut pas lui enlever son audace et son côté imprévisible à moins que ça soit de l’inconscience peut-être ? Ce qui est sur c'est que Denys va pouvoir enfin rencontrer de vrai nordien, pour le meilleur comme pour le pire !

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Un naufrage sous les auspices des dieux

An 301, lune 4, semaine 1



Denys Timbal & Lyra Mormont


Les pointes des flèches brillaient comme le blanc d’un oeil sous le soleil fatigué du Nord. Le carquois battait doucement contre le dos de Lyra, comme un deuxième coeur visible, mais néanmoins mortel. Accroupie et souple sur ses genoux, la chasseuse avançait parmi les ombres. Chacun de ses pas silencieux soulevait une volute de brume remontant du sol. On aurait cru le souffle d’un géant allongé qui se répandait en flaque grise et humide. Les branches osseuses des arbres s’étiraient au-dessus d’eux comme une maigre protection à la bruine qui coulait du ciel.
Derrière elle, l’Écorce - malgré sa carrure nettement plus imposante - était tout aussi silencieux. Et chacun de ses gestes se calaient naturellement sur ceux de la Mormont. Et chacun des gestes de la Mormont se calaient sur ceux du soldat. Leurs inspirations vivaient et leurs expirations mouraient ensemble.

Un mouvement vif, sur leur droite, attirèrent leur regard.

Un lapin gambadait là, le nez en l’air, en quête de nourriture, lui aussi. L’Écorce était plus près. Au milieu des craquements des troncs, il aurait pu être difficile de déceler le son d’une flèche glissant contre le cuir d’un carquois et trouvant sa place sur un arc. Mais Lyra connaissait ce son par coeur et aurait pu le reconnaître au coeur d’une tempête. Patiente, elle laissa son compagnon de toujours viser.
Il y eut un bruit mat.

D’un signe brusque de la main, il remercia les Anciens Dieux et accrocha sa prise à sa ceinture.

Il ne leur fallut pas longtemps pour tirer ainsi trois lièvres et trouver un nid gras de quatre gros oeufs. La brune les avaient précautionneusement rangé dans sa besace qu’elle tenait à la main plutôt qu’ondoyant contre ses côtes, de crainte de voir leur trouvaille être réduite en mille morceaux. Un lièvre dodelinait de la tête contre sa hanche droite. « Il y aura juste assez, » se dit-elle tandis qu’ils se mettaient en marche sur le chemin du retour. Les autres hommes les attendaient et il ne faisait aucun doute que leurs estomacs grondaient aussi fort que les leurs.

« Lady Lyra. »

L’Écorce pointa du doigt la terre retournée par les semelles des hommes. La troisième ourse avait remarqué les empreintes, lors de la chasse. Or, celles-ci semblaient plus fraîches encore que les premières qu’ils avaient trouvé. La neige était toute fraîche, tout juste clairsemée de terre. Elle laissa son regard couler le long de la piste, aussi loin qu’elle était visible. Ses sourcils se froncèrent.

« Elles vont jusqu’à la plage, » affirma-t-elle en hâtant le pas.

« Les pêcheurs ? » demanda l’Écorce sans y croire.

Ils quittèrent le gluant de la neige poisseuse pour le moelleux du sable. Ici, les empreintes étaient plus nettes encore. Plus aucun doute cette fois, elles allaient jusqu’à la grotte où ils avaient passé la nuit.
Plutôt que sur son arc, c’est sur sa dague que se posa la paume froide de Lyra. La même qu’elle avait enfoncé dans les côtes d’Euron Greyjoy lorsqu’il avait attaqué l’Île aux Ours, il y avait des années de cela.

Des éclats de voix leur parvinrent bientôt, se détachant de plus en plus nettement du lent ressac des vagues à mesures qu’ils approchaient. Les doigts de l’archère se crispèrent. L’acier de l’Écorce chanta alors que son épée glissait à peine le long de son fourreau : juste assez pour voir le blanc de la lame briller.

Dans la grotte, les hommes Mormont étaient bel et bien réveillés, cette fois. Ils étaient tous assis en ligne, pognes serrées sur la garde de leur épée ou sur le bois de leur arc. En face d’eux, des inconnus. « Cinq, » compta-t-elle rapidement en les observant de pied en cap. « Comme nous. » Et ce n’était certainement pas des pêcheurs. Certains avaient les cheveux tressés et arboraient des armures de cuir tanné, recouvert d’écailles argentées. Néanmoins, ils avaient leur aussi frigorifiés qu’eux tant les mains se tendaient au-dessus des flammes.
Du coin de l’oeil, elle adressa un regard à l’argent qui lui rendait son air interdit.

« Eh ben, » lâcha l’Écorce dont la main ne quittait pas son épée. « Vous vous êtes trouvés des copains ? Je vous préviens, je ne suis pas septa, je ne partagerai pas ce qu’on a chassé. »

Malgré ses mots, sa voix était dénuée d’humour. Elle résonna un instant jusqu’au fond de la caverne en un écho lugubre.

Les étrangers n’avaient pas l’air d’être dérangés de la situation. Au contraire, l’un d’entre eux paraissait même être parfaitement à l’aise, un grand sourire étirant ses lèvres. Certains auraient pu simplement tendre la main à ces pauvres hommes qui, comme eux, étaient en quête de chaleur après la tempête et la terrible nuit essuyée. Mais Lyra ne parierait alors pas sur une grande espérance de vie. Sa compassion naturelle aurait pu la pousser à accepter sans trop regarder les nouveaux arrivants, mais elle avait grandi sur l’Île aux Ours et se méfiait assez des étrangers pour rester sur ses gardes.

« Qui êtes-vous ? » finit-elle par demander. « Les pêcheurs ? »

Du menton, elle désigna les barques retournées. Évidemment, elle savait qu’ils n’étaient pas pêcheurs. Non seulement ils n’en avaient pas l’apparence, mais ils ne présentaient ni canes, ni filets, ni outils. Les chevaux s'agitèrent soudain en hennissements stridents et en trépignement de sabots.

Sa main demeurait soudée à son poignard.



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Un naufrage sous les auspices des dieux !
An 301, lune 4, semaine 1
Comme on lui a dit, les gens du nord étaient vraiment des personnes méfiantes et étrangement ça ne lui déranger pas bien au contraire, n'est-ce pas dans ce genre de moment qu'on peut juger réellement une personne ? Le Timbal fut le premier à venir vers la grotte mais une fois que les nordiens furent légèrement rassurés il fait signe à ses hommes de venir mais cette fois il était armé, contrairement à Denys ils n'avaient pas du tout confiance et trouver cette situation étrange doubler d'un malaise, il faut dire que les Fer-nés ne sont pas habitués à discutait tranquillement autour d'un feu avec des anciens ennemis. Tout le contraire de Denys qui a grandi en Essos est à pu aiguiser une autre approche envers ses ennemis, savoir être patient et attendre le bon moment pour frapper, après tous les malheurs qu'il a endurés il faut admettre que ce voyage en Essos à des bénéfiques sur plusieurs choses. Malgré l'invitation de Denys, ses hommes s'arrêtèrent dans un premier temps à l'entrée de la grotte avec leurs mains caressent la paume de leurs épées, preuve supplémentaire de leurs méfiances qu'observer Denys avec un grand intérêt étrangement, encore une fois. Pourquoi donc ? En réalité il juge ses propres hommes qui dans ce genre de situation en dit long sur un homme, si vous saviez, dans le genre de situation où vous ne contrôler rien et ou la mort peut s'abattre sur vous à tout moment ! Pourquoi il fait ça envers son propre peuple ? Il faut bien se dire que pour Denys être fer-nés naît pas un gage en soi en réalité ça fait que trois ans qu'il est revenue parmi les siens et bien qu'il en apprend chaque jour sur son peuple, il a pris pour habitude durant son voyage en Essos de compter que sur lui-même et de choisir ses hommes non pas sur son statut de noble ou bien faire une confiance aveugler envers son propre peuple, il juge plutôt la valeur de son interlocuteur. Non pas qu'il se méfie de son peuple mais dit que sait l'une des nombreuses conséquences d'être partie si loin des siens si jeunes et revenir dans un endroit ou tout ou presque à changer depuis son départ. Des bruits de pas se fit entendre et immédiatement après un groupe arrivèrent, naturellement les hommes de Denys le rejoignent près du feu tandis que les nouveaux arrivants eux se positionnent vers leurs hommes qui venaient d'accueillir le Timbal quelques minutes auparavant. Deux groupes distincts se faisaient face, seul le feu au milieu les séparé.

Intriguer et guider par sa curiosité légendaire il observe le groupe fraichement arriver, tout d'abord en premier lieu cette femme, il fallait être honnête ce fut sa beauté qui a braqué ses yeux en premier sur elle. Mais ensuite vient sa curiosité, que fais une femme ici ? Non pas qu'il est surpris de voir une femme tenant une dague qu'il remarque aussitôt, mais selon lui elle n'avait pas l'air d'être une guerrière lambda, serait-elle une lady ? Difficilement à dire... l'image de Denys envers les ladys est assez restreinte, il en a déjà vu par le passé en Essos dans les rues ou dans les rares soirées ou il a pu y participer après avoir rendu service à un puissant marchand, voyant ses femmes vêtues de somptueuse robe aux allures de déesse à en faire tourner la tête à plus d'un homme à coup sûr. Mais celle qui ce trouver devant lui ne correspondait nullement aux ladys qu'il a pu voir durant ses voyages, ce qui l'intriguait encore plus. Son attention se porte sur un homme plus âgé que lui et qui venait de déclarer qu'il n'était pas une septa et refuser de partager sa nourriture, ce qui fait sourcilier le Timbal, il remarque très vite qu'il est sûrement un homme important du groupe, comme dans tous les groupes il y a toujours un meneur et homme fort respecter par les autres, ça devait être sans doute lui conclut Denys en émettant cette hypothèse. Il fait aucun doute qu'il doit avoir de l'expérience et sa voix ne laisser place à aucun doute sur sa détermination à ne pas partager sa nourriture, son assurance est la preuve qu'il est confiant en ses aptitudes et dans la situation qui leur est favorable, ce qui n'empêche pas Denys de regarder l'homme à travers le feu qui crépite. << Oh que oui, nous étions en train de faire connaissance, vos hommes sont de vrai gentleman >> Répondit-il en se levant avec ce petit rictus sur le visage mais cette fois-ci beaucoup moins élargie que précédent, l'homme face à lui était bien plus méfiant et déterminer que les jeunes hommes qui étaient derrière lui, mais il garde tout de même un léger sourire pour apaiser la situation et sa réponse qui est une manière de lui rendre la politesse bien qu'on puisse apercevoir une petite touche de taquinerie. << ça ne sera pas nécessaire, nous avions mangé il y a peu, nous cherchions juste un endroit pour nous abriter et nous réchauffer avant de reprendre la route. >> Renchérit-il bien que cela n'était qu'un mensonge, ils n'avaient pas mangé depuis hier soir sur le navire avant la tempête à vrai dire, mais le capitaine n'avait pas envie de donner une raison de plus à l'homme devant de se méfier davantage en pensant qu'ils sont ici pour leurs nourritures.

Puis une autre question surgit aussitôt après sa réponse du groupe lui faisant face, Denys reporte à nouveau son attention sur la jeune femme qui avait piqué sa curiosité, aussi froide que l'homme qui l'accompagner elle lui demande naturellement leurs identités. En premier lieu elle pensa à des pêcheurs après avoir désigné les barques échouer à l’extérieur de la caverne, une décision difficile à prendre pour le fer-nés. Si ça ne tiendrait cas lui il dirait qu'il ait un fe-nés, mais connaissance les précédents entre son peuple et les nordiens et la tension qui règne  autour de ce feu qui fait parfois office d'une maigre barrière qui empêche les deux camps de s’étriper. Mais est-ce que pour autant des pêcheurs seraient convaincants pour apaiser l'inquiétude du camp d'en face ? Il ne le croyait pas. <<  Je suis qu'un marchand à vrai dire >> Répondit-il pour dévoiler sa fausse identité. << Et ses hommes derrière moi sont mes gardes du corps qui assurent ma protection. >> Dit-il en se retournant en désignant de la main ses hommes derrière lui aligné sans bouger comme pour être convaincant et c'est vrai qu'il l'était plutôt vue leurs visages ferme et froid et comme dans le camp d'en face tout aussi méfiant ce qui pourrait renforcer la crédibilité du mensonge comme quoi il serait garde du corps. << Et vous, qui êtes-vous ? Que fait vous dans ses contrées ? >>

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Un naufrage sous les auspices des dieux

An 301, lune 4, semaine 1



Denys Timbal & Lyra Mormont


Il y avait une tension dans l’air glacial de la grotte. Tout le monde pouvait la sentir peser sur leurs épaules avachies. Dans les sourires crispés, dans les mines fermés, il y avait une menace qui se devinait et une méfiance certaine. Enfin, lorsque celle-ci ne se manifestait pas clairement par une arme au poing. À côté de Lyra, l’Écorce ne cillait pas. Son air débonnaire ne trompait personne. Sa lame découperait quiconque oserait tenter le moindre geste brusque. La moindre vaine tentative. Et tant pis s’il se trompait et qu’aucune mesquinerie n’était intentée en face. Non seulement il ignorerait tout de son erreur, mais en plus il serait persuadé et satisfait d’avoir agi par nécessité. Et Lyra, bien que plus mesurée, ne rechignerait pas non plus à se servir de sa lame si elle éprouvait la moindre suspicion.
Le feu crachota et un des hommes Mormont remua lentement les braises pour ranimer les flammes.

Un des nouveaux arrivants, le plus souriant, avait posé ses yeux sur la troisième ourse et cela durait depuis assez longtemps pour apparaître comme déplacé. Sa poigne se raffermit autour du manche gravé de sa dague. Elle connaissait les routes du Nord. Elle connaissait les dangers de la nature et également ceux des hommes. C’était une femme, après tout. Pourtant, le regard gris de l’inconnu avait coulé sur l’Écorce. À aucun moment les lippes rieuses de l’homme n’avaient frémis. Il y avait une certaine confiance dans sa posture, une allure d’aisance naturelle qui donnait l’impression qu’il avait toujours fait parti du groupe et que toute cette situation ne l’inquiétait nullement. Il se tenait là, assis face à des hommes prêts à lui trancher la gorge et il n’avait pas l’air d’en être inquiété. Bien au contraire. Ce n’était pas une habitude de marchand, comme il le laissait entendre. D’ailleurs, d’où tenaient-ils tous ces armures ? Elle plissa des yeux.

« Vous êtes un menteur, » lâcha le soldat.

Il y eut un instant de flottement dans la caverne. Et dans ce silence pesant, les vagues qui s’écrasaient sur la plage et contre les rochers étaient d’autant plus assourdissantes. Lyra sentit les cheveux de sa nuque se hérisser. Ce n’était pas à cause du froid.
Les hommes Mormont firent glisser leurs lames hors de leur fourreau.

« Ces hommes sont tout, sauf distingués, » termina-t-il avec le même sourire que l’inconnu, dans une version plus carnassière puisqu’il dévoila ses dents.

Il se laissa tomber sur un bout de bois flotté qu’ils utilisaient comme banc. Lyra pressa l’épaule de l’Écorce de ses doigts froids, un peu inquiète.

« Nous allons manger alors, si ça ne vous dérange pas ! »

Il hocha imperceptiblement la tête vers la fille de Maege. Tous deux se répartirent les lèvres qu’ils écorchèrent en quelques mouvements experts. L’homme le plus près du feu se dépêcha de les installer sur des morceaux de bois et de les placer autour du feu. Les ventres gargouillaient à l’unisson. L’archère glissa un regard vers les-dits gardes alors qu’elle rinçait ses paumes ensanglantées.

« Vous avez mangé il y a peu ? » demanda-t-elle en s’essuyant dans le bas de sa robe. « Pourquoi donc avoir quitté votre campement par ce temps ? Ou votre auberge, d’ailleurs. Avec de si belles armures, votre commerce doit être fructueux ? Où sont donc vos marchandises ? »

En effet, même si la tempête nocturne était passée, le ciel demeurait maussade. Après la neige, il tombait désormais un grésil froid qui verglaçait le sol déjà froid comme la mort. Eux-même n’espéraient pas quitter leur cachette avant l’après-midi, dans l’espoir que la météo le leur permettrait. Elle trouvait étonnant que les voyageur ait abandonné l’endroit confortable où ils avaient déjeuné pour aussitôt se réfugier ailleurs.

Lyra connaissait des marchands. Le port de l’Île aux Ours était un point de mouillage intéressant pour eux. Car la terre était si peu fertile qu’ils avaient besoin, dans une certaine mesure, du commerce extérieur pour survivre. Et les marchands ne portaient pas d’armures si sophistiquées. Les plus prudents cachaient bien une côte de maille sous leur cape de voyage, certes. Mais cela n’avait rien à voir avec ce que les nouveaux venus présentaient là.

Et qu’était un marchand sans marchandise ? Et celui-ci n’avait ni sac, ni roulotte, ni porteurs, ni bagages.

La viande cuite commençait déjà à embaumer l’air saturé d’humidité de la grotte.

« Je suis Lyra Mormont, » déclara-t-elle simplement en s’essayant aux côtés de l’Écorce. « Et c’est à côté de mes hommes que vous êtes assis. »

L’ambiance semblait s’être réchauffée. Peut-être était-ce dû au fait que, désormais, tout le monde était assis. Peut-être était-ce dû au fumet alléchant des lapins qui rôtissaient. Peut-être était-ce dû au fait qu’au moins un des deux n’affabulait pas.

« Me mentez-vous ? » demanda-t-elle finalement.



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