[EVENT] L'Union du Val et du Conflans

Quelque part j’espérais que ce mariage redonne un peu le sourire aux lèvres de mon époux. Son retour dans le Val est un réchauffement pour nous tous mais j’ai bien l’impression que son esprit est resté encore là-bas. Entouré par l’effroi de la guerre et ses horreurs. J’espérais qu’au fond, ce mariage lui donne un peu de baume au cœur et le goût de la vie. Je tenais dans chacune de mes mains, celle de mes deux aînés, Lucas et Edmée, qui plus qu’enthousiasme, avaient un sourire débordant de malice et de féerie dû au mariage. Durant le voyage ils avaient été prévenu, pas d’enfantillage, heureusement, ils savaient être sérieux pas longtemps mais je m’attacherai à ce qu’ils le soient du temps que nous sommes au septuaire. « Maman, moi auzi z’vais me marier à une dame ? » Je souris à la question de mon fils. J’acquiesce d’un signe de tête je lui dis en posant mes yeux vers lui. « Bien-sûr mon chéri, je suis sûr qu’avec l’aide de ton oncle, ton père te trouvera une belle et gentille dame. » … Oui quelque part j’avais plus confiance en Robar pour lui trouver une belle épouse que mon mari qui n’est pas très doué côté gente féminine. Mais visiblement ma réponse n’a pas l’air de plaire à notre petit Lucas, qui fait la grimace en marmonnant qu’il n’aime pas les filles. Après tout à son âge son jeu préféré est faire la guerre pas de courtiser. Ce temps viendra bien trop tôt à mon goût…

Toutes les plus grandes familles du Val sont présentes. Et c’est avec de petit hochement de tête que je saluais à la plupart des invités, amis et famille. Tel que les Rougefort, Vanbois, Nerbosc, les jumeaux Flint et tellement encore. Nous pourrons exprimer notre joie plus intime à la sortie du septuaire. J’entends mon mari soupiré, tournant mon visage vers lui je surprends Robar à faire des grimaces aux enfants. Quel âge a-t-il… mais je ne peux retenir un sourire en voyant mes deux petits amours tout sourire et tout plein de joie. Harrold est magnifique, une tenue éblouissante où je reconnais la patte d’Anya Vanbois. La mariée fait son entrée, elle est éblouissante. J’entends Edmée s’émerveiller en disant qu’elle était magnifique. J’entends alors la voix de mon époux et me tourne vers lui, sourire aux lèvres et lui murmure en réponse : « Certainement pas moi… » Notre mariage n’avait absolument pas commencé dans la paix et l’amour. Et aujourd’hui, nous sommes soudés, un couple amoureux et unie. J’espérais sincèrement que cette union se passe bien pour le bien du Val, du Conflans mais aussi et surtout pour ce futur jeune couple. Il n’y a plus horrible que de partager sa vie avec quelqu’un que l’on déteste. Je l’ai vécu et je le vois encore entre Robar et son épouse. Il n’y a rien de plus beau que d’aimer et être aimer en retour. Tout devient moins amer. Si je pouvais revenir en arrière lors de notre mariage, oui je le ferai… très certainement pour ne pas être cette jeune fille apeurée et en colère. Je souris tendrement à mon époux, venant coller mon épaule contre la sienne. Mes mains sur les épaules de nos deux jumeaux, ils sont encore jeune mais ont bien compris l’importance d’une telle cérémonie, ils sont silencieux, ils observent. Tout se faste, ce cérémoniale doit les impressionner et leur mettre une multitudes d’étoiles dans les yeux.

Je ne peux retenir mon regard vers Anya Vanbois, elle observe tout, tel un aigle en haut de son arbre. Les enjeux sont si important, j’imagine que tout doit être parfait et rien n’a dut être laisser à la légère. « Ta grand-mère est sûr le qui-vive… » murmurais-je à l’attention d’Andar. Et je n’aimerais pas croiser son chemin à ce moment bien précis avec l’idée de faire une ânerie.