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Hold me till the day is done (Alys)

Andar Royce
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Andar Royce

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Hold me till the day is done


« Roches-Aux-Runes | An 303, lune 2, semaine 2 »
De son transport de fortune, Andar apercevait enfin Roches-Aux-Runes. L’imposant château se dressait sous ses yeux et cela changea son regard du tout au tout. Bien sombre depuis la fin de la bataille, ses opales se teintaient d’une lueur d’espoir, de joie même. Il allait enfin retrouver les siens, serrer ses enfants et son épouse dans ses bras. Eux qu’il avait tant imaginé sur le champ de bataille, à faire face aux Marcheurs Blancs. Ils avaient été son moteur et la raison pour laquelle il était resté debout, malgré ses blessures. Elles étaient profondes, notamment celles au niveau de sa jambe, le rendant totalement impotent. Voyager à cheval était impossible, il lui fallait rester allongé. Cela ne faisait qu’allonger encore plus ce terrible voyage. La peur de l’aller avait laissé place à un abattement. Tant de vies avaient été brisées là-bas. Tant d’anonymes, de seigneurs avaient péri. Dont Horton Rougefort qui laissait ses enfants orphelins. Le Royce était conscient de sa chance, conscient d’avoir échappé au pire. Lui et Robar avaient la chance de retourner auprès des leurs. Les dieux avaient été cléments car dans cette bataille, eux seuls agissaient. Mêmes les combattants les plus aguerris n’avaient pu y réchapper. Les Autres provenaient du monde des morts et ne connaissaient pas la pitié ou l’épuisement. Leurs yeux bleus surnaturels continuaient pourtant de le hanter dès lors qu’il fermait les yeux pour essayer de dormir. Des femmes, des enfants décharnés avaient été ses adversaires. Une horreur innommable à laquelle il n’était pas prêt. Personne ne l’était. Il revivait parfois ses terribles instants où il s’était effondré dans la boue, celle-ci arborant une couleur presque rouge, tachée par tout le sang versé. En cet instant, il avait cru mourir. Mais une main avait été tendue en sa direction. Il crut d’abord qu’elle était celle de son épouse mais en réalité était celle de Donnel Vanbois.

De cette bataille, il en ressortait dans un mauvais état, autant physiquement que mentalement, tout comme son jeune frère, Robar. Il n’avait pu se résigner à ne pas le mettre dans la confidence de l’existence de sa fille illégitime. A l’aube de la Longue Nuit, l’aîné avait dit toute la vérité. Voilà des lunes qu’il s’était tu. Evidemment, le chevalier Rouge entra dans une colère noire. Plus que jamais, le seigneur ne pouvait lui en tenir rigueur. S’il avait avoué le tout plus tôt, Robar n’aurait probablement pas tenté de renouer le contact avec son épouse, malgré son acte ignoble. Il avait longtemps refusé de s’en mêler, mais force était de constater qu’il n’avait pu fuir une fois de plus, alors que la Mort les guettait dangereusement. Nul besoin de dire que la confiance de son petit frère avait été rompue, à juste raison. Leur duo fraternel n’en ressortait pas plus grand, le mensonge ne s’y était jamais invité jusqu’à maintenant. Il soupira, las et préféra admirer son fief qui s’approchait de plus en plus.

La bataille du Nord n’était pas sa première et ne serait sûrement pas sa dernière. Il avait su, comme tous les combattants présents, que Viserys était de retour. Le frère félon du Roi avait pourtant été banni de Westeros. Il avait bravé l’autorité de la Couronne et convoitait le trône. A Winterfell, son aide fut précieuse et du feu de son dragon, il tua bon nombre de Marcheurs Blancs. Certainement une victoire et qui risquait d’augmenter l’envie de ses partisans. Une nouvelle guerre menaçait de nouveau. Pour cela, Andar ne s’était jamais réjoui de la réussite de la Longue Nuit. L’Homme avait survécu à la Mort, cette unité affichée était éphémère car aussitôt la bataille achevée, les querelles renaîtraient. Il allait devoir faire attention à ses mots désormais car le Roi devait probablement considérer quiconque agissait de manière suspecte comme un potentiel traître.

Enfin, il put prendre ses jumeaux dans ses bras, les serrant avec force. Eux qu’il avait tant imaginé étaient enfin là, en chair et en os. Il avait attendu ce moment si longtemps, espéré ces retrouvailles. Si sa jambe le faisait souffrir, il occultait la douleur à présent qu’il revoyait les siens. Puis il se posta devant son épouse qu’il embrassa à s’en brûler les lèvres et huma son parfum à s’en faire perdre la tête. « Tu m'as tant manqué. » Avait-il soufflé entre deux baisers. Un rêve éveillé en cet instant, toutes ses espérances, toutes ses prières exaucées. L’émotion l’étreignant était semblable à un raz de marée, lui qui avait côtoyé la mort de si près, cessait enfin de survivre pour vivre. Le cœur au bord des lèvres, il tremblait de bonheur. Il avait eu si peur de ne jamais les revoir, de ne pas leur revenir. Et finalement, dans une étreinte faite à son épouse, une larme se fraya un chemin hors de son œil.  
Les retrouvailles passées, la nuit tomba et les enfants furent couchés par le bon soin des servantes et nourrices. Après les avoir embrassés une dernière fois, l’aîné des Royce quittait la chambre des enfants et se tourna vers Alys, qui l’attendait dans le couloir. Un sourire naissait sur ses lippes. « Ils ont tellement grandi. » Disait-il en les observant de loin. Des lunes étaient passées, les enfants avaient changé, Angus devenait un petit garçon et n’était plus le bébé qu’il avait quitté.
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Hold me till the day is done

Pas une seule nuit je n’ai cessé de penser à mon époux. Toutes mes prières lui étaient destiné, à lui et Robar. Pour qu’ils reviennent en vie et en bonne santé. De longues semaines dans l’attente, d’un signe, d’une lettre, d’un murmure que tout aller bien pour eux. Samwell a mes côtés pour m’aider à diriger ce château et essayer de souffler mes angoisses que j’essayais de cacher tant bien que mal, surtout aux yeux de mes enfants. J’étais accroché à Angus comme une bouée à la mer, mon petit dernier encore tel un bébé à mes yeux… Lui qui ne se souviendrait pas de l’image de son père. Non, je ne pouvais imaginer un tel destin pour mes enfants. Et puis cette lettre tant attendue arriva jusqu’à mes mains. Mon mari ainsi que son frère étaient en vie, blessé mais leurs jours n’étaient plus en danger. Sans attendre, je fis envoyer une flotte les ramener ici, dans leur foyer. À peine Samwell fut sorti du bureau d’Andar je m’effondrais au sol, serrant si fort cette lettre écrite par la main de mon époux, la noyant de larmes. Il était en vie, il était en vie… Et pourtant je ne pouvais retenir mes larmes de soulagement, et d’une joie certaine. Je relisais chacun de ses mots, une fois encore, à en connaitre par cœur chaque mot, chaque ponctuation.

Chaque jour en attendant son retour, je faisais le tour des remparts, dans l’espoir de voir leurs navires. Le cœur lourd j’attendais. Mes enfants demandaient quand leur papa allait-il rentrer. Bientôt, je ne pouvais leur dire que cela. Bientôt. Mon cœur s’arrêta quand un de nos servants accouru dans le château nous annonçant la vue de leurs bateaux près des côtes. Je fis chercher les enfants et me prépara pour sortir les accueillir. Tenant fermement la main de mes enfants, caressant leur peau si douce avec mes pousses. Je n’attendais qu’une seule chose voir enfin le visage d’Andar. Je sentais mon cœur trépigné par l’inquiétude et l’impatience. Mais enfin, je le vis sortir du bateau, marchant difficilement. Et sans attendre je sentis les mains de mes enfants glissés entre mes doigts, sans résistance je les laisse courir vers leur père. « Papa, papa ! » Ils étaient si heureux de retrouver leur papa, ils se jetés contre lui pour le serrer. Je porte ma main devant mon visage pour cacher mon émotion, ravalant celle-ci, j’avance vers eux, séchant mes larmes pour prendre @Robar Royce dans mes bras. « Bienvenue à la maison… » Notre étreinte, je lui offre un baisé sur sa joue avant de retrouver enfin mon époux. Qui sans attendre captura mes lèvres pendant que j’enlaçais ses épaules, pour me tenir aux plus près de lui. « Toi aussi, tu n’imagines pas à quel point. » Il est enfin là, je le sens, contre moi. Son parfum, sa chaleur, sentir son cœur battre tout contre ma poitrine. J’ai l’impression que s’est un rêve et que je vais me réveiller dans mon lit, seule. Je porte mes mains sur ses joues, pour le regarder au plus profond de ses yeux. Effaçant la larme de sa joue, pour embrasser une nouvelle fois ses lèvres. Je fais signe enfin à Maddy de s’approcher avec Angus pour qu’Andar puisse le voir. Il est certainement l’un de nos enfants qui a le plus changé depuis son départ. Même si je le vois toujours comme un doux petit bébé à mes yeux de mère.

Les retrouvailles passées, Andar me présente nos deux invités, venu avec eux pour un séjour à Roches-aux-Runes. Les jumeaux Flint Rhéa et Robin, deux charmants jeunes gens. Tout ce petit monde rentre aux châteaux pour se mettre au chaud et profiter d’un repas et d’un repos bien mérité. Les enfants sont ravis de revoir leur papa et leur oncle. La fin de la journée passa d’ailleurs très vite, il était déjà temps de mettre les enfants aux lits. J’accompagnais Maddy et les serviteurs pour embrasser mes enfants dans leur lit et laissa la place à mon époux. Adossé contre l’encadrement de la porte, dans le couloir, je le regarde embrasser nos enfants, un sourire attendrit sur mon visage. Andar revient finalement à moi, et je dépose ma tête sur son épaule en regardant nos trois adorables bambins en train de s’endormir paisiblement. « Ils grandissent vite à ces âges… ce sont des forces de la nature, tout comme toi. » Pas un seul moment ils ont douté du retour de leur père. Ils savaient qu’il ferait tout pour revenir au près d’eux. Ils sont la source de ma force pendant ces temps durs et incertains.  Je prends le bras de mon époux et l’entraine vers nos appartements, embrayant le pas. Il est temps de les laisser dormir, ils ont eu suffisamment d’émotion pour la journée. « Ta jambe ne te fais pas trop souffrir ? » lui demandais-je pendant que nous marchions tranquillement avant de lui ouvrir la porte pour qu’il puisse entrer. Enfin seul, dans l’intimité, juste lui et moi. Je me poste devant lui, poussant une de ses mèches de cheveux jais derrière son oreille tout en caressant son visage aux passages de mes doigts. « Veux-tu que l’on discute … de ce qu’il s’est passé, là bas ? » Je sais à quel point Andar a souffert de ce qu’il s’est passé à Port Réal quand il était jeune écuyer… Et je n’ose imaginer les horreurs qu’il a pu voir dans le Nord. Mais le mariage se sont les bons comme les mauvais moments et je suis là pour lui s’il a besoin de se confier, de parler, d’extériorisé ce qu’il a vécu. Sans jugement, juste de l’amour et de la compassion.

ROCHES-AUX-RUNES | AN 303 LUNE 2, SEMAINE 2
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« Roches-Aux-Runes | An 303, lune 2, semaine 2 »
Les dernières heures de ce long voyage furent terriblement longues, les plus longues de toute sa vie il fallait l’avouer. Andar en avait assez d’être immobilisé, de sentir, en chaque pas de son cheval une vive douleur dans son dos. Ses opales se perdaient dans le paysage qui devenait de plus en plus familier. Des lunes passées loin de son Val natal, si difficiles qu’il avait la sensation d’être parti des années. La bataille de Winterfell avait aspiré naturellement toute son énergie, pour survivre, pour revenir auprès des siens. Lorsqu’il fut dans la boue, au milieu du champ de bataille, c’était le visage de sa femme qu’il avait vu, admiré. Ses enfants également, pour qui il se battait. Leur donner un monde qui n’était pas ravagé par les Marcheurs Blancs, par la Mort et le froid. Où la vie gagnait sur tout le reste. Malheureusement, cette bataille avait amorcé une autre guerre. Le retour de Viserys. Du Prince exilé. Un retour salué par tous. Sur le dos de son dragon, il brûla de nombreux ennemis, parsemant leurs rangs. Evidemment, il lorgnait sur le trône occupé par Rhaegar. De nouveau, un conflit risquait d’éclater, et pourquoi ? Le pouvoir. Le Seigneur de Roches-Aux-Runes en avait déjà eu un avant-goût lors de la rébellion de Robert Baratheon, désirant s’accaparer la Couronne, il ne causa que chaos et désolation. Pour la folie des Hommes, des vies étaient brisées, des épouses devenaient veuves et des enfants orphelins. Mais bientôt, le Royce savait qu’il devrait reprendre les armes pour cette fois affronter des vivants. L’unité affichée au Nord n’était plus.

Il soupirait de plus en plus alors qu’il échangeait un regard entendu avec son frère. Tous deux étaient épuisés. Lorsqu’il aperçut enfin le château se dessiner dans son champ de vision, il ordonna que l’on accélère la marche. Son impatience était grande. Il allait de nouveau pouvoir serrer dans ses bras les siens. Ceux qu’il avait tant imaginés au plus dur de la bataille, ceux qui avaient été son pilier pour survivre. Edmée et Lucas s’empressèrent de les accueillir, sautant dans ses bras. Ils avaient tant grandi en si peu de temps. Une chose demeurait toujours la même : leur énergie débordante ! Ils étaient ravis de retrouver leur père, leur oncle et d’avoir de nouveaux camarades de jeux avec les Flint. Pour une fois, Andar se laissait aller à l’effusion, une larme parvenant à trouver un chemin hors de ses yeux. Il ne pouvait cacher son bonheur de renouer avec sa famille. Réchapper d’un sort funeste l’avait fait prendre conscience que rien n’était aussi précieux. Plus que jamais, Angus était celui qui avait le plus changé. Il avait quitté un bébé et désormais, c’était presque un petit garçon. Et s’il n’était pas revenu ? Son fils n’aurait eu aucun souvenir de son père, qu’une fugace sensation de l’avoir croisé. Une chaleur l’envahissait et il se sentait vivant, plus qu’il ne le fut durant ces dernières lunes. Après ces retrouvailles pleines d’émotions, il présenta leurs invités, les jumeaux Flint. Ces derniers devaient se sentir comme chez eux, aussi bien accueillit que furent les Royce à La Veuve. Il espérait que cela scellerait encore plus cette amitié entre les deux familles. Le Nord et le Val unis, des régions différentes et si éloignées parfois. Mais il avait trouvé en Byron ce même sens des responsabilités, cette même droiture. Et surtout, il n’oubliait pas sa main tendue, leur permettant de se reposer loin du tumulte de Winterfell.

Le soleil couché, les enfants étaient donnés aux bons soins des nourrices et de Maddy. Ils étaient désormais prêts à dormir, attendant un dernier mot de leur père. Alors qu’il s’engouffrait dans le couloir, l’aîné des Royce les admira avec beaucoup de fierté. Ils semblaient avoir été courageux ces dernières lunes, loin de leur père. Alys avait plus que jamais raison. Mais cette force ne leur venait pas seulement de lui. « Tu n’es pas mal non plus. » Elle avait été à la tête du fief pendant plusieurs semaines. Un rôle qu’il le savait, elle avait rempli avec dignité. Sa main venait trouver celle de son épouse et qu’ils marchaient tous deux en direction de leur chambre. Il tentait d’occulter la douleur de sa jambe, d’ici quelques jours, cela s’estomperait. « Ne t’en fais pas, j’ai connu pire. » Il tentait de la rassurer et de se rassurer. Ce n’était pas sa première blessure de guerre. Une fois entré dans la chambre, Andar poussa la porte avec son pied, glissant ses bras autour de la fine taille de celle pour qui il était dévoué corps et âme. Il ressentait ce besoin de chaleur, car évoquer les Marcheurs Blancs ne cessait de lui glacer le sang. Un frémissement le parcourait de nouveau sentir Alys contre lui, ses doigts, sa peau, son odeur, son parfum. « Je ne sais pas si je suis encore prêt…mais je le suis pour autre chose. » Sourire en coin, alors qu’il l’embrassait fougueusement, comme s’il s’agissait de la toute première fois. Obligé de rompre le baiser par manque d’oxygène, il nicha sa tête dans le cou de la née Grafton, un refuge comme un enfant pourrait agir. Elle fut sa bouée de sauvetage lorsque la Mort semblait le prendre. « Tu m’as manqué, tellement, je...Ton visage, je l’ai vu tant de fois, et je me suis relevé et battu, pour toi, et les enfants… »

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J’attends ce moment depuis des semaines. Juste lui et moi dans notre chambre, il se jette sur moi pour me serrer tout contre lui et m’embrasser. Ces simples moments me manquaient tant. Ses mains brulantes me tenant la taille, contre lui. J’ai à peine eu le temps de voir ce petit sourire en coin de ses lèvres qui en disait long sur ses arrières pensées. Il m’embrasse, et je voudrais que cet instant ne s’arrête jamais. Je savoure chaque seconde passée contre lui, à en perdre les sens et ma respiration. Je ne pourrais imaginer ma vie sans lui. Notre baisé se rompt à contre cœur et mon époux vient doucement poser son visage dans le creux de mon cou comme il se plaisait souvent à le faire. Un long frisson me traverse quand il ouvre la bouche et que je sens sa chaleur souffler sur ma peau. Ma main vient caresser ses cheveux bouclés alors que l’autre tendrement déposé sur son épaule le tient contre moi. Après ses mots, je prends délicatement son visage entre mes mains et vient poser mon front contre le sien. « Tu es un roc, et sache que toutes nos prières t’étaient entièrement destiné. » Mais également pour tous ceux parti de Roches-aux-Rhunes. « Je n’ai jamais cessé de penser à toi, pas une seule seconde. Tu étais dans mes pensées nuits et jours, dans chacune de mes prières. Je suis si fière de toi, je t’aime tellement Andar. » Une petite larme coule de mon œil alors que je l’embrasse sur le front, avant de descendre sur sa joue et enfin ses lèvres.  

Prenant plaisir à capturer ses lèvres qui n’appartiennent qu’à moi. Je l’enlace tendrement contre moi, j’ai envie de le sentir plus contre moi, de pouvoir entendre les battements de son cœur, le mouvement de sa respiration. Le sentir en vie près de moi ! Je l’embrasse une fois, puis une deuxième ayant bien compris les intentions de mon époux. Un aussi long voyage doit être récompenser dignement. Naturellement nous avons avancé jusqu’au centre de la chambre, près du feu, je m’affaire à retirer la veste de mon mari, détachant chacun des boutons sans grand soin et lui retirer sa veste. Je lui offre enfin mon dos pour qu’il puisse me retirer ma toilette, glissant ma main dans mes cheveux châtains les poussant de ma nuque pour qu’il puisse avoir accès. Je profite de chacun de ses moments, n’en perdant pas une miette. Je veux qu’il sache à ce moment à quel point je lui suis dévoué et à quel point je l’aime d’un amour fou et inconditionnelle. Plus que d’habitude, qu’il comprenne que je n’ai pas jouer à de jeu tout ce temps et ne profite pas de son absence pour l’espérer ne jamais revenir. Non, je l’aime, j’aime mon époux chaque jour un peu plus depuis ces années et l’ancienne Alys est bien morte et enterré. Je laisse ma robe tombé le long de mon corps jusqu’à mes pieds. Entièrement nu, je me tourne face à mon divin mari, l’embrassant amoureusement tout en enlaçant mes bras autour de sa nuque pour me coller à lui. Nous n’avions plus besoin de parler, car nous nous connaissons parfaitement. D’un regard, d’un geste nous nous comprenons, comme des âmes sœur en parfaite harmonie. Et je sais qu’à cet instant, il a besoin de se sentir en vie, se sentir aimer !

Mordillant sa lèvre, je lui demande : « As-tu une idée derrière la tête … ? » je veux qu’il prenne le contrôle, il en a besoin. D’être maître de ce qu’il fait et de ses désirs. Je satisferais chacune de ses attentes.


ROCHES-AUX-RUNES | AN 303 LUNE 2, SEMAINE 2
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« Roches-Aux-Runes | An 303, lune 2, semaine 2 »
Voilà des lunes qu’il rêvait de ce moment privilégié avec son épouse, où ils seraient enfin seuls dans l’intimité de leur chambre. Son cœur s’emplissait de bonheur à retrouver les siens et quitter enfin les contrées froides du Nord dont les souvenirs n’étaient pas des plus agréables. Il ne comptait pas y retourner de sitôt. Le froid glacial du Nord n’avait cessé de maltraiter son corps, le rendant probablement aussi peu chaleureux que le climat. Andar désirait ardemment regagner ses terres où l’hiver n’était pas aussi rude. Et retrouver la quiétude d’être entouré de sa famille. Lorsque le château de Roches-Aux-Runes fut dans son champ de vision, il n’avait pu cacher son soulagement. Enfin, ce long voyage s’achevait. Enfin il pourrait serrer ses enfants et son épouse dans ses bras, après s’être battu pour eux. Alors, tous ses doutes ou questionnements s’envolèrent encore plus lorsqu’Alys l’attendait, entourée de leurs petites têtes blondes. Angus avait tant grandi, tout comme les jumeaux, lui ouvrant les yeux sur la durée de son absence, qui n’avait que trop duré. Il les étreignit comme s’il s’agissait de la première fois, avec force et une certaine émotion que les enfants comprenaient. Tous étaient ravis de retrouver leur père, absent. Réchapper de la mort l’avait fait prendre conscience que rien ne valait l’amour des siens. Pas même tout l’or du monde, pas même tout le vin du monde. A présent que les effusions des retrouvailles s’étaient apaisées, et que les présentations furent faites avec les Flint, le seigneur et son épouse se retrouvaient enfin.

La chaleur qu’elle émanait le fit frémir de plaisir tandis que ses lèvres si demandeuses rencontrèrent les siennes. Dans ce baiser, il transmettait toute la passion contenue depuis plusieurs semaines. A chaque jour où il avait songé à elle, à ce parfum si enivrant, ce regard. Alors que sa main se glissait dans ses cheveux sombres indisciplinés, un sourire étirait ses lippes, il pourrait passer des heures à l’admirer. Il déposa de nombreux baisers sur la peau de son cou pour y laisser sa trace. A s’en damner, il pourrait le faire jusqu’à s’en brûler les lèvres. « Pour une fois, les dieux semblent avoir écoutés tes prières. » Souffla-t-il en caressant sa joue du bout de son doigt pour y chasser la larme. « Je t’aime aussi Alys, ma Alys. » Le cœur au bord des lèvres, rares étaient les fois où il s’ouvrait ainsi, plutôt peu démonstratif. Sourire en coin alors qu’il songeait au début de leur mariage où une telle déclaration n’aurait pu être possible. Mariage arrangé devenu une union d’amour, contre toute attente. Rares étaient les mariages à l’issue aussi positive, preuve en était celui de son frère. Naïvement, Andar avait songé qu’il aurait droit à la même fin mais il n’en fut rien.

Chaque contact l’électrisait, lui donnait la sensation de se sentir vivant, plus que jamais, l’éloignant peu à peu de l’horreur vécue. Ce moment était presque hors du temps car rien n’importait que son épouse en cet instant. Son regard amoureux détaillait ses courbes, tandis que ses lèvres dévoraient les siennes dans une danse endiablée. Il la redécouvrait presque comme la première fois, avec toujours autant de désir. Le palpitant battant à vive allure, la respiration saccadée, le voilà en proie à un flot de sensations irrationnelles. Toute cette fougue refoulée lui donnait des sueurs et il se débarrassa volontiers de sa veste une fois qu’elle eut détaché les boutons, celle-ci termina au sol. Tous ses vêtements devenaient gênants voire contraignants. Ses doigts dénouaient le nœud retenant le haut de sa robe, et ceux-ci parcouraient avec délicatesse sa peau si douce, brûlante de désir. Comme lui en cet instant. Si elle souhaitait lui faire perdre la tête, c’était chose faite et lorsqu’elle eut fait tomber la robe pour se montrer nue, il crut défaillir. « Être aussi belle devrait être puni. » Il pouvait à présenter la sentir contre lui, ses bras se glissant sur ses courbes divines, clairement, ce n’était plus le feu qui alimentait la chaleur de la pièce à présent, mais les deux époux. Epris, il laissait de nombreux baisers sur son cou, la naissance de sa poitrine. « En effet, mais loin d’être chaste. » Il gloussa avant de la prendre dans ses bras pour la déposer délicatement sur le lit. Cette nuit serait la leur. Scellant davantage encore cet amour dévorant qui était né dans d’étranges circonstances. A présent, leurs cœurs battaient à l’unisson dans la joie et le plaisir. Voilà bien longtemps qu’Andar ne s’était pas senti aussi vif. Il n’y avait qu’elle qui lui faisait ressentir autant d’émotions. Elle était sienne et il était sien. Et cette nuit, il profitait de chaque instant, de chaque contact. Elle le rendait fou d’amour, enivré et enivrant.

[…] Les premiers rayons du soleil passèrent outre les rideaux, ces derniers étaient encore timides, preuve qu’il était très tôt. Contrairement à toutes ses nuits où il ne cessait de cauchemarder, là, aux côtés de son épouse, il avait dormi paisiblement. Sa présence soulagea ses angoisses et alors qu’il s’éveillait, il demeura volontairement immobile pour l’admirer dormir. Et en cet instant plus que jamais, il comprit qu’il était vivant. Vivant pour aimer.

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