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(même les petits)
Juste un temps pour soi
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An 303, lune 2, semaine 1
Ma jambe s’enfonça dans une congère et j’entrepris de l’en extirper. Quel bonheur de pouvoir être de retour sur l’île, savourer un moment de calme comme on en avait plus eu depuis… depuis trop longtemps. La guerre, Ramsay Bolton, que les Anciens le déchiquettent en enfer !, les blessures, les doutes. Mais les Mormont étaient toujours là ! Toujours aussi fiers, fort, fougueux, fallait bien fêter la fin de la guerre et qu’on soit tous en vie non ? C’était un petit miracle, j’y serais passé sans Jorah, que les Anciens veillent sur lui. Et actuellement je profitais d’un petit moment de calme pour retourner à ma grotte. De ce que j’avais compris… Lyanna aimait pas être seule, elle aimait pas qu’Arya soit partie. Et pourtant ça faisait pas si longtemps qu’elle était toute seule ? Enfin, elle savait où j’étais pour discuter. Peut-être que je me trompais aussi ? En tout cas, Marthe semblait heureuse de nous revoir. Les enfants allaient bien…
Lyderick sur mon dos babillait joyeusement. Alysanne avait accepté que je la prenne avec moi. Entre ça et les garçons… Il fallait aussi prendre soin de la petite, elle m’avait manqué ! Tous m’avaient manqué bien sûr, elle avait tellement grandi ! Et là j’allais à ma grotte voir un peu ce qu’il y avait. Je rajustais l’écharpe où elle était. Je trouverais sûrement à manger aussi. Enfin, ce n’était pas très grave il fallait avancer ! La vie était là, il fallait l’accepter, s’en réjouir ! Et je le faisais. Je souris à ma fille par-dessus mon épaule avec un sourire.
« T’aimes ça les balades ? Hein ma chérie ? »
Et un nouveau petit babillement. Oh que ce son était adorable ! J’avais craint de ne plus pouvoir l’entendre, entendre la voix de mes enfants, de mes filles et de mes fils… Quelle plus belle chose au monde que pouvoir serrer son enfant contre soi ? Sentir sa peau, ses cheveux, sa douceur. J’étais père et fier de l’être. Je finis par me glisser dans ma grotte et regarder autour de moi. Je souris à ma fille.
« On va tout ranger, et on rentre ? T’en penses quoi ? »
Et un nouveau gazouilli ! J’adorais ça, je prenais ça pour un oui ! Si bien que je me misse rapidement au travail en discutant avec ma fille. Mon petit ange…
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J’observai ma caverne après l’avoir entièrement rangé, un bon feu brûlait dans le cercle, ma fille était allongée dans une fourrure et babillait joyeusement. Moi je finissais de ranger et de nettoyer mes outils. Durant tout le long, j’avais discuté avec ma fille, lui racontant mes aventures au-delà du mur. Ça avait l’air de lui plaire en tout cas ! Elle gazouillait joyeusement et je continuais à la surveiller pour qu’elle ne s’approche pas trop du feu. Mais… ça allait en tout cas ! Elle semblait bien s’amuser. Et moi aussi ! J’adorais mes enfants et passer du temps avec eux était un plaisir sans nom, j’essayai toujours de passer une journée avec eux, je n’avais pas vu grandir Marthe, je ne voulais pas reproduire cette erreur, quand bien même la traque et la chasse me manquaient. Peut-être que… je pourrais emmener ma Marthe avec moi pour la prochaine fois ? Si sa mère était d’accord ?
Je soulevais ma Lyderick dans mes bras pour l’installer au creux de mon bras. Je promenai mes lèvres sur son front avec douceur, sentant doucement le parfum de sa peau. Je finis par la nourrir avant de lui faire faire son petit rôt et j’éclatai de rire.
« Comment un petit machin comme toi, ça peut faire autant de bruit ? Heinn ! Dis-moi tout ! »
Elle ne fit qu’un rire et j’observai la grotte, je ne pouvais pas la faire dormir là. Je la remis dans mon dos, soigneusement enroulée dans ses fourrures avant de moi-même m’enrouler dans mes fourrures, éteindre le feu soigneusement avant de finir le tour de ma grotte avant d’en sortir. Lyderick lutta un peu pour s’endormir alors que je marchais en direction de la maison de sa mère. Femme de mon cœur et de mon âme. Je l’aimais… j’aimais tout d’elle et j’espérais bien passer la nuit avec elle.
Je soulevais ma Lyderick dans mes bras pour l’installer au creux de mon bras. Je promenai mes lèvres sur son front avec douceur, sentant doucement le parfum de sa peau. Je finis par la nourrir avant de lui faire faire son petit rôt et j’éclatai de rire.
« Comment un petit machin comme toi, ça peut faire autant de bruit ? Heinn ! Dis-moi tout ! »
Elle ne fit qu’un rire et j’observai la grotte, je ne pouvais pas la faire dormir là. Je la remis dans mon dos, soigneusement enroulée dans ses fourrures avant de moi-même m’enrouler dans mes fourrures, éteindre le feu soigneusement avant de finir le tour de ma grotte avant d’en sortir. Lyderick lutta un peu pour s’endormir alors que je marchais en direction de la maison de sa mère. Femme de mon cœur et de mon âme. Je l’aimais… j’aimais tout d’elle et j’espérais bien passer la nuit avec elle.
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