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[SOLO] The Clumsy Knight & the White Stag

Aladore Costayne
Sa Majesté des Oies

Aladore Costayne

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Where it began


- The First to Rise -



Le calme de Darkdell. Quel bonheur ! Quelle joie ! Quel… Soudainement, Aladore fut interrompue par les cris de ses jumelles. Rhéa et Melessa. Ces deux petites chipies de six ans se chamaillaient tous les deux jours. Aladore avait néanmoins la patience avec ses enfants. Sans hausser le ton ni se montrer en colère, il prit la main de Rhéa, l’emmena dans sa chambre et lui demanda de la ranger, ça l’occuperait. Revenant vers Melessa, il lui demanda de l’accompagner jusqu’aux écuries. Là, il la confia au palefrenier qui avait l’habitude des jumelles. Il s’occuperait d’elle pour la matinée. Voilà. C’était réglé. Le calme de Darkdell. Quel bonheur ! Quelle joie ! Aladore aimait profiter de ce calme qui lui avait tellement manqué pendant les lunes où il avait revêtu une armure des plus désagréables pour surveiller les côtes, protéger les terres, assurer les arrières d’une armée gigantesque qui combattait le mal en personne dans le Nord. Il s’était encore affiché devant certains de ses hommes qui parfois se moquaient de lui en secret. Il le savait, les entendait. Mais ce qu’ils oubliaient, c’est qu’il était le mari de lady Melior Vouyvère, seigneur de Darkdell et que son père était lord Tommen Costayne, seigneur des Trois Tours. Il n’était pas un petit pécore dont on pouvait se moquer aisément. Il en fit baver à ces hommes moqueurs sur le voyage de retour leur ordonnant de faire la sale besogne. Ce n’était pas dans ses habitudes d’être de la sorte mais comme le lui avait appris ses frères, il ne se laissait pas faire. Owen, l’héritier, l’avait toujours soutenu. Aladore était maladroit, tout le monde le savait mais n’en demeurait pas moins cultiver et intelligent. Owen l’avait longtemps épaulé, soutenu, conseillé. Aujourd’hui, le jeune émissaire des Costayne lui devait beaucoup et lui rendait la pareille dès que possible. Retournant à l’intérieur du château, pensant écrire plus tard à son frère, Aladore prévint son épouse, @Melior Vouyvère, que les filles étaient punies. Il n’aimait pas quand elles se chamaillaient, ses filles chéries qu’il chérissait tant, qu’il gâtait tant, parfois trop. Mais cela était compensé par son incroyable emprise qu’il avait sur elles. Rhea et Melessa l’écoutaient et lui obéissaient au doigt et à l’œil sans qu’il ait besoin de hausser le ton ou expliquer pendant des heures ce qui n’allait pas. C’en était presque énervant tellement il arrivait à en faire ce qu’il voulait.

Cela faisait déjà quelques jours qu’Aladore était rentré à Darkdell. Il avait troqué son armure contre des tenus plus légères et ce n’était pas plus mal puisque l’hiver semblait déjà tirer sa révérence et un temps plus clément s’offrait à eux. Alors qu’il reprenait ses habitudes, espérant même pouvoir se rendre aux Trois-Tours dans quelque temps, Aladore ne cessait de repenser à cet animal qu’il avait croisé lorsqu’il rentrait avec ses hommes. C’était à quelques minutes de Darkdell, un petit coin quelque peu boisé. Il ne s’était clairement pas attendu à voir un animal de la sorte dans ce coin du Bief. Il se souvint avoir arrêté un homme qui avait déjà bander son arc voulant mettre un terme à la souffrance de l’animal. Aladore s’était alors interposé et l’homme faillit bien le transpercer de sa flèche qui heureusement alla se loger dans un arbre juste à côté. Aladore adorait les animaux. Cela le fascinait depuis tout enfant. Les chiens. Les chats. Les oiseaux – autant les rapaces que les petits oiseaux. Les animaux exotiques venant de Dorne ou bien d’Essos même si là, il avait peu de connaissance. Quant il vit l’animal blessé qui n’avait par ailleurs pas bougé d’un poil malgré la flèche qui avait volé dans les airs, Aladore eut ses réflexes habituels. Il fallait qu’il sauve l’animal. Demandant à ses hommes d’aller plus loin établir un petit campement pour la nuit, le chevalier s’aventura tout doucement, se rapprochant de plus en plus de l’animal. À un moment donné, il manqua de trébucher contre une racine, cela agita l’animal mais il se rattrapa au dernier moment et put avancer de nouveau. Il réussit à atteindre l’animal. Il semblait blesser à la patte. Il mit bien quelques minutes avant de pouvoir s’approcher plus avant, l’animal semblant être prompt à le laisser faire. Ce n’était qu’une blessure légère et l’animal s’en remettrait probablement très vite. Dire qu’un de ses hommes avait failli l’achever. Quel bougre ! Malheureusement, il ne pouvait rien faire de plus pour l’animal, il lui avait mis une sorte d’attèle avec deux bouts de bois trouver non loin. C’était bien médiocre mais cela tiendra le temps que la patte se remette. Dès ce jour, Aladore ne cessa de penser à l’animal. Quelque chose s’était passé entre eux. Il se souvint qu’il n’avait pas eu de mal à l’approcher, que l’animal, probablement à l’agonie de rester à terre de la sorte, s’était dit que c’était mieux ainsi si l’homme venait abréger ses souffrances. Mais Aladore n’était pas de ces hommes-là.

Aujourd’hui, il avait donc décidé d’y retourner, là-bas, dans ce petit bois. Il voulait voir si l’animal était toujours là. À cheval, il mit bien moins de temps qu’à pied. Cela était donc pratique s’il décidait de revenir. Il laissa sa jument un peu en avant et marcha en direction de l’endroit où quelques jours plus tôt se trouvait un magnifique cerf blanc aux bois majestueux, à la stature magnifique et à la robe aussi blanche que soyeuse. Il chercha pendant près d’un quart d’heure, vingt minutes, trente minutes. Rien. Pas l’ombre d’un cerf blanc à l’horizon. Aladore était déçu. Il se voyait déjà le ramener à Darkdell une fois apprivoisé et le montrer à Melior. Son apparition quelques jours plus tôt avait paru être un signe pour le jeune chevalier. Dans quelques jours, c’était son anniversaire, le trente-deuxième précisément. Peut-être était-ce là un cadeau des Sept. Malgré sa maladresse, malgré le fait qu’il ne soit pas fait du même moule que ses valeureux frères, les Sept voulaient peut-être le remercier, le récompenser à sa manière. Mais non, pas de cerf à l’horizon et Aladore rebroussa alors chemin vers sa jument. C’est à ce moment qu’il entendit les buissons se mouvoir. Il se retourna et vit alors au loin le cerf blanc. Les yeux remplis d’étoiles, le sourire aux lèvres, Aladore était heureux comme un enfant qui recevait un jouet pour son anniversaire. Il fallait dire qu’en son for intérieur, Aladore avait conservait cette âme d’enfant. Cela le desservait autant que ça l’avantageait. Tout dépendait des moments. Il n’osait pas s’approcher. Il voyait que le cerf était debout. Il le regardait attentivement, son regard plongé dans celui du chevalier malgré la distance. (Lancé de dé n°1) Aladore commença alors à s’approcher doucement du cerf sans le quitter des yeux. Il savait qu’un cerf était un animal qui pouvait être dangereux. Fier et majestueux, un cerf pouvait charger un homme et cela ne donnait jamais rien de bon. Heureusement pour le chevalier, l’animal n’avait pas une posture d’attaque. Il semblait néanmoins nerveux à l’approche du Costayne. Alors qu’il marcha sur une brindille qui se brisa sous son pas, Aladore se stoppa, voyant que l’animal était de plus en plus nerveux. Le fait de s’être arrêté avait semblé le rassurer et le jeune homme préféra s’en tenir là. Le regard toujours fixé sur le magnifique cervidé, Aladore fit une révérence et salua l’animal. Une fois faite, Aladore s’éclaircit la gorge et se mit à parler à l’animal calmement. De l’extérieur, on aurait pu le prendre pour un fou, il en convenait mais peut-être que sa voix qu’il s’efforçait d’avoir douce apaiserait le cerf. (Lancé de dé n°2) La voix douce d’Aladore semblait atteindre le cerf, le chevalier le voyait. Il tente alors d’avancer d’un pas et c’est tout ce qu’il pourra faire pour aujourd’hui. Il parla encore de longues minutes mais se demandait bien ce que le cerf blanc attendait de lui. Était-ce là une reconnaissance de l’avoir sauvé ? Le reverrait-il le lendemain ? Réussirait-il à l’apprivoiser comme il le voulait ? Deviendrait-il amis ? Aladore se posait bien de nombreuses questions sur le chemin du retour vers Darkdell. (Lancé de dé n°3) Il ne se rendit ainsi pas compte que le cerf l’avait suivi jusqu’à Darkdell. Bien sûr, il ne s’avança guère à proximité mais le lendemain, il ne serait pas étonnant d’entendre certains gens parler d’un cerf blanc rôdant dans les environs. Quoiqu’il en soit, cette nuit-là, Aladore rêva grand. Il se voyait monter le Cerf Blanc et parcourir les terres du Bief au galop sur son dos. C’est fou à quel point il avait la classe dans ses rêves…

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Where he fell


- The First to Rise -



Le deuxième jour pointa le bout de son nez et Aladore se réveilla assez tôt pour pouvoir se préparer et ainsi sortir toute la journée dans le but, toujours aussi fou, de faire connaissance avec le cerf. Il avait bien dormi et était fin prêt pour passer à la suite. Quittant les lieux après avoir pris le petit-déjeuner en compagnie de son épouse et ses enfants, Aladore décidé, cette fois, d’y aller à pied. Il ne voulait pas que sa jument effraie le cerf et a contrario, qu’elle soit elle-même effrayée. Quelques mètres plus loin, alors qu’il allait changer de route en direction du petit coin boisé dans lequel il avait trouvé le cerf, Aladore aperçut au loin l’animal. Il n’était pas censé se retrouver là pourtant. Il l’avait donc suivi jusqu’à Darkdell. Quelle créature intelligente ! Bien sûr, elle ne s’était guère approchée plus avant. La présence des hommes l’avait peut-être effrayé. Changeant de cap, il se dirigea alors vers l’animal. Plus il s’approchait, plus il ralentissait. La veille, il avait eu de la chance, peut-être qu’aujourd’hui, il en aurait moins. Il avait apporté de la nourriture cette fois et s’était préparé à toutes les éventualités possibles. Approchant de l’animal, il ne soutint pas son regard. En effet, Aladore s’était que peut-être il voyait cela comme un défi. Le jeune homme se mit plutôt en position de soumission, prêt à déguerpir si jamais tout foirait. Il tentait alors une première approche tandis que le cerf semblait moins nerveux que la veille. (Lancé de dé n°4) Il approcha de deux pas et ne voulant pas trop brusquer l’animal, il s’arrêta là. Il commença à lui parler lui demandant comment il allait depuis la veille, que lui n’avait cessé de penser à lui, à espérer le retrouver aujourd’hui, qu’il pourrait apprendre à se connaître. Il sentait que l’animal était réceptif à ce qu’il disait. Peut-être était-ce le temps de tester une nouvelle approche : lui donner à manger.

Aladore Costayne était connu pour sa maladresse mais il s’avérait qu’avec les animaux, il est très doué. À Darkdell, il n’était pas étonnant de voir le jeune chevalier venir aider pour s’occuper des animaux. Certains, comme les gardes, pouvaient bien se moquer mais les paysans et autres fermiers étaient très contents de voir le mari de leur seigneuresse venir mettre la main à la patte. Aladore avait alors sympathisé avec un jeune couple qui avait un élevage d’oies. Il leur donnait parfois à manger quand il passait ou s’occuper d’une qui avait eu l’aile cassée. Elle allait beaucoup mieux aujourd’hui grâce à Aladore. Certes, cela était loin de l’image du chevalier bieffois, émissaire de la maison Costayne qu’il donnait lorsqu’il sortait du château pour représenter sa famille et celle de son épouse à Hautjardin ou dans les grands événements. Cela était propre à chacun. Il y a toujours deux côtés sur une pièce après tout. Derrière l’émissaire, se trouvait un jeune homme sensible envers les animaux. Durant son enfance, il avait eu un chien qui s’appelait Argus. C’était un chien souvent méchant mais le seul qu’il écoutait, c’était Aladore. Il lui obéissait au doigt et à l’œil. Il mourut de vieillesse, ayant eu une belle vie. Le jeune bieffois avait même réussi à le calmer sur les dernières années. Il avait bien failli mordre Meredyth une fois. Ce jour-là, il s’en souvenait, il ignorait le chien et celui-ci ne cessait de demander de l’attention. Il avait compris la leçon. Aujourd’hui, Aladore espérait pouvoir avoir ce même pouvoir sur le cerf blanc mais il était loin d’être naïf. Il sortit alors de son sac quelques bonnes herbes qu’il avait pris soin de conserver, quelques plantes çà et là ainsi qu’une botte de carottes. Il ne savait pas trop ce que le cerf apprécierait alors il avait pris un peu de tout. (Lancé de dé n°5) Aladore prit des herbes dans sa main, s’avança vers le cerf. C’est alors qu’il trébucha contre une racine qu’il n’avait pas vu. Les herbes se retrouvèrent par terre. Lorsqu’Aladore voulut se relever et ramasser les herbes, son regard remarqua alors les pattes du cerf blanc. L’animal se tenait à quelques centimètres de lui. La peur le prit mais le chevalier décida de ne pas brusquer ses gestes. Il se dit alors qu’il ne pouvait pas être plus proche de l’animal qu’en cet instant. Pourvu que ce qu’il voyait à présent ne soit pas la dernière chose qu’il voit dans sa vie…

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A Surprising Response


- The First to Rise -



Aladore se figea complètement tandis qu’il se trouvait aux pieds du cerf. Aucun des deux ne bougea. Le chevalier maladroit voyait déjà sa vie défiler devant lui, espérant, priant les Sept que le Cerf le laisserait en vie. Celui-ci ne semblait pourtant pas effrayé ni même prompt à attaquer. Il observait sagement et tranquille l’homme qui était à ses pieds. Était-ce là les prémices d’un apprivoisement réussi ? Aladore n’en savait rien, il était plus occupé à ne pas paniquer devant l’animal. Il savait que parfois les animaux pouvaient ressentir la peur. Il faisait alors preuve d’un grand courage pour rester immobile et ne surtout pas défier du regard le cerf. De longues passèrent puis l’animal se mouva, avançant alors vers Aladore. Voilà, on y était. La fin. Pourtant, contre toute attente, l’animal ne fut rien contre le chevalier. Il vint juste manger les herbes qu’Aladore voulait lui donner et qui étaient tombées non loin de lui. Délicatement, le chevalier recula sans que l’animal ne prenne peur. Une nouvelle étape avait été franchie pour le plus grand bonheur du Costayne qui, pour cette journée, en avait eu assez et préférait reporter à un autre jour la suite de cette mission qu’il s’était donné.

An 303, lune 3, semaine 3, jour 2. Aux alentours de Darkdell. Environ une lune plus tard.

Aladore se rendit du côté des écuries. Une lune s’était écoulée depuis son retour et surtout depuis sa rencontre avec un cerf blanc majestueux. Blessé, Aladore l’avait soigné et était revenu le voir plusieurs jours après. Il avait alors tenté de s’approcher de lui, de l’apprivoiser. Si les débuts furent peu glorieux, au fil des jours, il sentit que l’animal rentrait en confiance. Après ce fameux jour où il se fit une frayeur en tombant aux pieds de l’animal, le cerf devint de plus en plus docile et réceptif aux allers et venues d’Aladore. Le jeune chevalier avait par ailleurs aménagé une partie des écuries pour l’accueillir. Il allait justement rencontrer le palefrenier pour voir où cela en était. En arrivant aux écuries, il alla caresser sa jument à qui il confia ne pas l’oublier, la rassurant, passant une main dans sa crinière. Il en faudrait du temps pour que le cerf blanc puisse servir de monture. Bien sûr, le chevalier avait déjà eu l’idée mais loin de lui l’idée de remplacer sa jument qu’il affectionnait tout autant. Cette étape viendrait en son temps. Pour l’instant, il réfléchissait à la façon dont il allait pouvoir ramener le cerf ici sans qu’il soit effrayé. Cela ne serait pas simple quand bien même Aladore avait toute la confiance de l’animal qui, désormais, se laissait approcher et caresser. C’était là le résultat magnifique de la venue quotidienne d’Aladore auprès de l’animal.

Après avoir remercié le palefrenier qui avait fini son travail, Aladore se rendit alors à l’endroit habituel où se trouvait le cerf blanc. Toujours aussi majestueux, ce-dernier s’avança à petit pas vers l’homme. Il mettait toujours quelques secondes le temps de s’assurer qu’il s’agissait bien de lui et non d’un chasseur. Telle était la raison pour laquelle Aladore souhaitait le ramener à Darkdell : les chasseurs. Le cerf blanc était une cible prisée qui servait de trophée à tout chasseur qui se respectait. N’y pensant plus et après avoir donné à manger au cerf quelques carottes bien méritées, le jeune homme, qui avait apporté de la corde, tenta alors de la lui passer autour du cou. (Lancé n° 5) Aladore s’avança alors avec précaution vers l’animal. Il avait depuis l’habitude que le chevalier s’approche de lui, aussi il ne fit rien. Il passa la corde autour de son cou espérant que l’animal se laisse mais lorsqu’il vint à faire un nœud, l’animal s’agita quelque peu et recula de quelques pas. La tentative avait échoué mais comme il l’avait montré à plusieurs reprises au cours de cette dernière lune, Aladore ne se laissait jamais vaincu. Il reprit la corde qui était tombée et ressaya. (Lancé n° 6) Aladore s’avança donc de nouveau, repassa la corde autour du cou de l’animal qui, cette fois, se laissa faire. Le chevalier semblait l’avoir mis en confiance et il en était heureux. S’il avait eu plus de courage, il aurait même tenté de le monter mais peut-être était-ce un peu trop tôt pour cela. En attendant, l’animal était prêt pour venir à Darkdell et prendre place dans le box que lui avait fait faire Aladore dans les écuries. Maintenant le plus dur était de conduire le cerf sans qu’il prenne peur jusqu’au château.

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A White Stag in Darkdell


- The First to Rise -



An 303, lune 3, semaine 4. Darkdell, Bief.

Bien que maladroit, Aladore pouvait se targuer d’avoir une grande patience parfois. Si apprivoiser le cerf blanc n’avait pas été une mince à faire, le ramener à Darkdell s’était montré tout aussi ardu. Le cerf semblait pourtant en confiance et le jeune chevalier espérait qu’il ne serait pas effrayé par la populace. C’était donc sans compter quelques réticences de l’animal que le jeune Costayne l’amena jusqu’à son box. Par chance, il ne fut pas trop agité, les mots d’Aladore l’apaisant, les caresses le rassurant (Lancé n° 7). Arrivé jusqu’au nouveau foyer de cet animal majestueux, le jeune homme fut rejoint par le palefrenier qui avait les yeux presque exorbités. Le Cerf Blanc était magnifique et attirait l’attention des quelques personnes se trouvant là. Aladore demeura auprès de l’animal qu’il avait sauvé tout le reste de la journée. Il fit quelques recommandations à un jeune homme que le palefrenier lui avait recommandé. Aladore s’en allait pour quelques semaines tout bientôt et il fallait bien sûr s’occuper du Cerf. En tant qu’émissaire de la famille Costayne mais également époux d’une seigneuresse, le chevalier bieffois avait des responsabilités et il ne pouvait passer outre tout le temps. Il ne le pouvait jamais cela dit. Partant quelques jours plus tard pour Villevieille, il espérait que son absence ne serait pas longue et surtout que les progrès qu’il avait fait ces derniers jours ne soient pas vains et perdus à son retour. Mais les Sept avaient eu un tout autre plan pour Aladore. Après un court séjour à Villevieille, il se rendit à Trois Tours où lady Gilliane Costayne, sa grand-mère, rendit l’âme. Cette octogénaire avait fait ses adieux à ses enfants et petits-enfants pour le plus grand malheur d’Aladore qui aimait par-dessus tout cette femme. Cela le plongea dans une profonde tristesse dont seule Melior avait pu l’en tirer. Mais comme un malheur n’arrivait jamais seul, c’est la nouvelle de la mort de lady Melantha Ryger qui prolongea leur absence loin de Darkdell. Aladore serait donc en tout parti durant près de trois lunes.

An 303, lune 7, semaine 1. Darkdell, Bief.

Aladore, tout comme Melior, avait reçu l’invitation au banquet et à la chasse organisée par les Tyrell mais avait décliné l’invitation. Le couple revenait d’un long voyage épuisant et n’était pas prêt à repartir pour Hautjardin. Leurs filles leur avaient manqué ainsi que leur fils héritier, Bertram. De plus, Melior ne faisait aucunement confiance à Igon, son cousin. Laisser Bertram « seul » à Darkdell pendant plus de trois lunes, cela l’avait grandement inquiété et après toutes ces émotions entre Trois-Tours et Bois-de-Saule, il était effectivement préférable pour eux de rentrer chez eux et de s’y reposer. Aladore ne tarda pas à reprendre le travail auprès de son Cerf Blanc, à qui il n’avait toujours pas donné de nom, et qui semblait en bien meilleur forme qu’il y a quelques semaines. Il s’entretint ainsi au début de la septième lune, quelques jours après son retour et après s’être bien reposé et ressourcé, avec le jeune homme qui avait eu la charge de l’animal. Celui-ci lui raconta que la première fois, cela fut bien difficile pour lui d’apprivoiser le Cerf blanc. Il ne saurait dire s’il s’était déjà habitué à la présence d’Aladore mais clairement, il ne lui faisait pas confiance. Il n’obéissait guère et se montrait très méfiant envers lui (Lancé n° 8) Aladore demeura attentif aux mots du jeune homme qui répondait au nom de Morsan – il venait de l’entendre de la bouche du palefrenier qui lui rappela qu’une fois finie avec « lord Aladore », il le retrouverait aux écuries – qui le rassura en lui disant qu’au cours des semaines, le Cerf sembla prendre conscience que personne ne lui voulait du mal et surtout pas lui (Lancé n° 9). Aladore espérait que son Cerf ne serait pas rancunier de l’avoir abandonné aussi longtemps. Il remercia le jeune homme en lui glissant une petite bourse de quelques piécettes dans la main. Il aurait sûrement encore besoin de lui mais pour le moment, il voulait être seul avec l’animal.

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