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FB - Do you still believe in one another? (Robar)

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Andar Royce
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Andar Royce

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« La Veuve | An 302 lune 13, semaine 4 »
Dès lors qu’ils eurent quittés Winterfell, Andar avait poussé un soupir de soulagement. Ils quittaient enfin l’effervescence de la demeure Stark. Non pas qu’il n’appréciait pas les lieux mais ceux-ci étaient désormais emplis d’une histoire et de souvenirs qu’il ne souhaitait pas revivre. A tout jamais, le château était marqué par ce qui était advenu lors de la Longue Nuit. La mort avait ravagé les lieux et emmenés dans leur chute tant d’âmes. Des guerriers connus et inconnus étaient tombés. Fort heureusement, les Royce n’avaient essuyé aucune perte, ainsi que les Vanbois. Mais toutes les familles valoises n’eurent pas cette chance. Horton Rougefort n’eut pas cette chance de pouvoir retourner dans son Val natal et retrouver les siens. Son absence laissait ses fils orphelins et démunis. C’était désormais à Jasper que revenait le fief et la lourde responsabilité de régir la maison Rougefort. Blessé gravement, l’aîné des Royce n’avait pu échanger longuement avec eux, obligé de rester allongé. Sa jambe continuait de saigner abondamment, l’obligeant à rester immobile, et ce n’était que le début d’une longue convalescence. Parfois, il avait la sensation que tout ceci était irréel, qu’il n’était pas vivant. Il se sentait encore happé par l’horreur vécue. Il se souvenait parfaitement avoir fait face à des enfants au corps décharné et ses yeux bleus. Ses opales bleues surnaturelles qui vous glaçaient le sang, aspirant toute l’énergie. Ils continuaient de le hanter, rendant ses nuits assez peu reposantes. Il le savait, il s’était attendu à revenir avec autant de blessures physiques que mentales. Ainsi étaient les guerres. Les Hommes ne pouvaient en réchapper et ce qu’il avait vécu avait largement dépassé le raisonnable. Ils avaient affronté des monstres dénués d’honneur, dénués de pitié. Des immondices qui continueraient de hanter les vivants les ayant défié. Andar se souviendrait, comme tout Royce qui se respectait. Mais jamais il ne sombrera comme par le passé. Son esprit s’était construit des barrières pour ne pas y succomber de nouveau. Mais était-ce le cas des plus jeunes ? Il l’ignorait.

Un silence pesant régnait entre lui et son frère. La vérité qu’il avait dite à la veille de la bataille en était la cause principale. Il ne regrettait en rien son geste. Il l’aurait appris un jour ou l’autre. Et surtout, il allait enfin cesser de souffrir de ne pas avoir de descendance. C’était surtout pour cette raison que l’aîné des Royce était passé aux aveux. Aujourd’hui, leur relation n’était plus la même et ne le sera probablement jamais. Il savait que ses aveux avaient rompu la confiance qu’avait Robar en lui. De longs mois où il lui avait menti honteusement. Des lunes où il s’était senti si mal et où il tentait d’éluder le sujet à chaque fois. Robar pouvait bien le haïr jusqu’à sa mort, au moins, il avait fait ce qui était juste et ce qui devait être fait. Il ne se plaignait aucunement de la réaction du chevalier. Probablement le détestait-il. Probablement le maudissait-il d’avoir tu cette vérité aussi longtemps. Andar parla qu’à de rares occasions et souvent, ce fut pour se moquer de leur condition physique. Semblables à des infirmes, aucun d’eux ne pouvait se déplacer et encore moins chevaucher. Une chose était sûre, ils ne gagneraient aucun combat ainsi.

Ils arrivèrent à La Veuve, enfin, et dans cette même ambiance glaciale entre eux, ils prenaient chacun leur quartier. L’accueil des Flint fut irréprochable. Il devait une fière chandelle à Byron de leur avoir permis de passer par ici. L’on invita le Seigneur de Roches-Aux-Runes à rester au lit. Mais il n’en n’avait cure et quitta son lit à maintes reprises. La première, il croisa la jeune Rhéa Flint. Jeune fille nordienne qui présentait un certain talent pour l’épée. Fougueuse et aventureuse, elle représentait l’archétype même des femmes du Nord. Celles-ci n’avaient rien à voir avec celles du Val, ici, elles n’hésitaient pas à prendre les armes et n’étaient pas décriées pour cela. Un autre jour, il remarqua la tignasse blonde de son frère aux côtés de l’adolescente. Ce qu’il vit le fit froncer les sourcils, encore une fois, Robar ne pouvait s’empêcher de charmer ses dames. Un jour viendra où il risquait de s’en brûler les ailes. Par chance, ce jour n’était pas encore arrivé. Descendant les escaliers lentement et s’appuyant contre le mur, il rejoignit le chevalier Rouge dans la cour. « Tu semblais t’amuser avec la jeune Rhéa Flint. » Siffla l’aîné les sourcils froncés, esquissant un sourire amusé mais néanmoins faux. Voilà longtemps qu’ils n’avaient pas conversé, Robar s’évertuait à le fuir comme la peste depuis leur arrivée. « Heureusement que Lord Byron n’a rien vu. Auquel cas, nous le saurions déjà. » Nul ne savait comment Lord Byron aurait réagi en voyant sa fille se faire séduire par ceux qui l’avaient accueilli bras ouverts. Mal certainement.
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Si la proximité de la mort lui avis vidé l'esprit au point d'en oublier tout ce qui l'avait amené jusqu'aux plaines entourant le château de Winterfell, il avait eut longuement le temps de ressasser les pensées sombres qui l'assaillaient depuis son arrivée dans le Nord. Maudit pays qui lui gelait la chair jusqu'à l'os ! Pesta le chevalier tandis que l'air glacé avait réveillé les douleurs de la blessure qu'il arborait au bras droit. Au delà de la sensation lancinante de la lame traversant son bras, Robar s'inquiétait pour son aptitude à en guérir: si le mestre de Corbois avait été optimiste quand à sa récupération, Robar savait qu'il s'agissait là de son bras le plus fort, de celui maniant l'épée et que la rapière du Marcheur l'avait sacrément amoché. Bandé par des linges blancs, le bras de Robar était replié contre son torse, limitant sa liberté de mouvement et agaçant son épaules désireuse d'un peu de mouvement. Cette convalescence n'aidait pas les humeurs maussade du blond qui ne supportait pas ce repos forcé alors même que tant de chose se bousculaient dans sa tête. S'il avait songé que sa séparation de Rhaenys était le sujet brulant de son existence, les révélations d'Andar avait ajouté un poids supplémentaire dans la balance, une goutte d'eau dans le vase de sa patience qui était déjà sur le point de déborder. Ils n'avaient que peu parlé depuis la bataille, depuis que Robar était assuré de la bonne santé de son aîné, malgré les blessures qu'il avait reçut sur le champ de bataille. Une part de Robar était toujours fâchée, vexée de n'avoir été mis dans la confidence plus tôt, blessée de voir qu'Andar avait des secrets qu'il lui taisait. Au delà de son orgueil blessé, Robar s'inquiétait pour se retour à Roches-aux-Runes. Il avait découvert, lors de la visite royale, le retour de Maddy et à présent, il devait se faire à l'idée qu'ils avaient eut un enfant ensemble. Une petite fille qu'elle lui avait caché tout ce temps. Ce trop plein poussait le jeune homme à quitter le confort de sa chambre pour profiter de l'extérieur, espérant que le froid lui permettrait de glacer les émotions contradictoires qui le submergeaient, espérant y voir plus clair.

Ce jour là, cependant, il avait été encore surprit dans sa tentative de fuite par la propre fille de son hôte, Lady Rhéa Flint, avec qui il avait passé une partie de la journée. La jeune femme avait un don pour lui faire oublier les tracas qui allaient avec son existence et ce fut non sans une ultime taquinerie qu'il la quitta, la laissant à ses désirs d'entrainement quand lui savait devoir rentrer afin de ne pas solliciter son bras plus que de raison. Pourtant, cette fois ci, ce fut le regard sévère d'Andar qui l'accueillit. Le reproche de son aîné, sous entendu, était légitime, mais il ne fit qu'heurter l'égo du cadet, et cette patience déjà mise à l'épreuve depuis plusieurs semaines. « Lady Rhéa voulait se promener. Je n'ai fais que mon devoir en l'y accompagnement tel le noble chevalier que je suis. » dit-il en soutenant le regard de son frère, assurant qu'il n'y avait rien de mal ou de répréhensible dans leurs promenades et leurs échanges. Ses sourcils se froncèrent et son regard se fit plus acéré. « Cependant ... je note une chose. Serait-ce le ton réprobateur de l'aîné  ? » demanda-t-il avec un cynisme qu'il n'avait jamais eut pour Andar. Robar avait une forte notion de la famille, portant sur ses épaules, la promesse faite à sa mère mourante. Il ne se querellait que rarement avec les siens, préférant d'autres stratégie pour se faire entendre.  « Ou celui, coupable, de la trahison ? Peut être. » siffla-t-il à son tour, ramenant le seigneur Royce aux paroles qu'il avait eut à Winterfell. Malgré toute l'amitié qu'il portait à Maddy, Robar avait espéré que son frère le fasse passer avant. Qu'en voyant l'imbroglio de soucis que lui causait son mariage, il aurait abordé le sujet de manière à lui donner toute les cartes en main ? QU'en voyant sa peine à l'idée de ne jamais connaitre une vie de famille similaire à la sienne, il aurait avoué qu'il avait une descendance, certes illégitime, mais bien présente. Mais non, Andar s'était tut. Et cela, Robar avait du mal à lui pardonner. Lui qui était si certain qu'il n'y avait de secret entre eux déchantait de la pire des manière. « Je n'avais nulle intention de toucher Lady Rhéa, Andar. J'ai prêté un serment, et je le respecte toujours. » ajouta-t-il avant d'ôter sa cape de sa main valide. Un serment. Oui mais lequel ? Celui de la chevalerie, de la noblesse d'âme régissant les moeurs entre hommes et femme. Ou celui de son mariage, l'unissant à Rhaenys sans qu'aucune autre ne puisse prendre cette place ?

Faisant mine de vouloir retourner dans sa chambre, Robar toisa son frère de son propre regard sévère. « Que me valait l'immense plaisir de ta compagnie ? » dit-il, emplit d'amertume. Car après tout, s'ils n'avaient parlé depuis leur départ de Winterfell, ce n'était pas qu'en raison de son caractère de cochon. Andar semblait aussi bien s'accommoder de ses silences. « As tu épuisé la conversation de notre hôte ou avais-tu d'autre révélation soudaine à me faire ? » C'était gratuit, et il le savait. Mais il ne pouvait s'empêcher d'être blessé.

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« La Veuve | An 302 lune 13, semaine 4 »
L’air froid du Nord n’allait certainement pas lui manquer. Par tous les dieux, comment vivaient les nordiens sans déprimer ? Ou sans vouloir fuir pour connaître un climat plus tempéré ? Andar l’ignorait, lui n’attendait qu’une chose : regagner son Val et retrouver les bras de son épouse. Sa relation tendue avec son frère y était pour quelque chose, accentuant encore plus son envie de quitter les lieux. Entre regards lourds de sens et silence, ils ne se disaient rien, outre des banalités ou blagues sur leurs conditions physiques lamentables. L’aîné des Royce savait pertinemment que son frère ruminait les aveux lâchés à l’aube de la Longue Nuit. Il ne cessait de l’éviter par la suite, une fois arrivés à La Veuve. Loin de s’en plaindre, le seigneur ne cherchait pas non plus la confrontation, il n’avait pas hâte de se replonger dans cette histoire. Le mariage chaotique de Robar avec Rhaenys n’était définitivement pas le seul problème. Qu’allait-il faire à présent qu’il connaissait l’existence d’une bâtarde ? Rien pour l’instant, car la nouvelle était encore trop récente. Du temps était nécessaire pour qu’il l’assimile et lui pardonne. L’aîné des Royce n’était pas enchanté à l’idée de lui mentir et malgré lui, il y était parvenu, pendant trop longtemps. Un silence qui le tuait à petit feu, car il ne cachait jamais rien à son jeune frère. Ils étaient le duo phare de Roches-Aux-Runes, toujours prêts à se soutenir. Ces révélations venaient de briser la confiance que Robar avait en lui. Cette amertume ne pouvait qu’être légitime, probablement aurait-il réagit de la même façon si Robar lui avait menti ainsi. Il soupira, se demandant si l’amour fraternel pouvait surmonter tout cela, si leur attachement l’un à l’autre suffirait à ne pas les séparer. Voilà qu’il l’apercevait non loin de l’aînée des seigneurs des lieux. Il quitta l’enceinte du château en sa compagnie et de la fenêtre, il put entendre leurs rires. Décidément, même à des milliers de kilomètres, le chevalier rouge ne pouvait s’empêcher de séduire ces dames. Cela ne manqua pas de l’agacer. Et si Lord Byron l’avait vu aux côtés de sa fille ? Nul ne savait sa réaction, et il ne souhaitait certainement pas l’imaginer. Arborant un air fatigué, l’ancien écuyer de Brynden Tully quittait sa chambre, non sans mal. Solliciter sa jambe engendrait toujours autant de douleur. Sa blessure ne semblait pas s’être totalement refermée, pour son plus grand déplaisir, lui qui ne pouvait rester sans rien faire.

A présent aux côtés de son frère, la mine quelque peu fermée et le ton froid, il ne put retenir sa remarque concernant sa proximité avec l’adolescente. Ce n’était certainement pas la meilleure entrée en matière, surtout pas au vu de leur dernière conversation. Mais Andar se refusait de ployer le genou, de le supplier de lui pardonner. Probablement à cause de son orgueil et parce qu’il jugeait avoir fait de son mieux. La vie n’était pas aussi simple. Il avait longtemps pensé pouvoir sauver l’union entre la princesse dragon et le chevalier du Val. S’il lui avait révélé l’existence de cette fillette, aurait-il tenté de renouer le dialogue avec son épouse ? Certainement pas. Rien n’aurait été pareil et ainsi étaient les choses. « Bien sûr, Robar, le noble chevalier de ces dames. » Fit-il dans un sourire faux, exagérant sur son titre comme il aimait tant le faire. Il n’ignorait pas le caractère séducteur de son cadet, et jamais ô grand jamais il ne l’enviait. Mais parfois, il regrettait son manque de discernement. Comme en cet instant où il l’accusa de trahison. Ce qui ne manqua pas de l’énerver. Si extérieurement il tentait de ne rien montrer, son visage se fermait. Connaissait-il au moins la réelle définition de la trahison ? « La trahison est là pour nuire, pour tuer dans certaines situations. Ce qui n’était pas mon cas et TU le sais. » Il ne connaissait que trop bien les effets dévastateurs d’une trahison pour avoir vécu le sac de Port-Réal. Des têtes furent coupées, des vies brisées. Ce qu’il avait fait ne pouvait être comparé à cela, même si ce n’était clairement pas bien. La mâchoire serrée, il se retenait d’en rajouter et détourna le visage, ses cheveux sombres cachant alors ses yeux courroucés, malheureusement, l’on pouvait le deviner dans sa voix, froide comme de la glace. Sa justification concernant Rhéa attira son attention, pourquoi ressentait-il le besoin de se justifier encore une fois ? Plissant les yeux, il se contenta de le fixer, pour déceler sa réaction. Il soupira face à son amertume, le regard scrutant le ciel. « Je voulais savoir comment se passait ta convalescence comme tu t'évertues à fuir depuis notre arrivée, comme toujours dès que tu as un problème. » siffla-t-il, incapable de ne pas être amer lui aussi quant à sa précédente remarque sur la trahison. Comment en étaient-ils arrivés là tous les deux ? Il l'ignorait. Leur conversation ressemblait à une liste d'invectives. Loin de leur complicité d'antan. Quelque chose s'était brisé. « Que veux-tu que je te dise ? Que je suis désolé ? Te supplier de me pardonner ? » Finissait-il par dire, dans un soupir, désabusé.
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@Andar Royce & Robar Royce

Il s'y était attendu. Dès qu'il avait remarqué qu'elle s'entrainait loin du château, dès qu'il avait songé à ce qui se dirait s'ils étaient aperçut ensemble sans chaperon pour assurer leur bonne conduite, il s'y était attendu. Mais jamais de la part d'Andar. Le blond savait qu'il n'avait rien de l'amoureux éperdu dont rêvait les dames: il avait eut un grand nombre de maitresse sans réellement se préoccuper de construire quelque chose de sérieux. Seule Maddy avait été l'exception de ce mode de vie peu appréciable pour les bonnes moeurs, lui faisant regretter chaque incartade jusqu'à ce qu'elle décide de disparaitre face à une autre contre laquelle elle ne pouvait rien. Cette autre que Robar n'avait jamais aimé mais qu'il n'avait eut d'autre choix que d'épouser. Dès qu'il avait été promis à Rhaenys, il avait sut que cela sonnait le glas de ses petites aventures charnelles et s'était toujours tenu aux serments prononcés lors de leur mariage ignorant qui, du serment ou de la terreur que lui inspirait la colère hypothétique de son époux et de son beau-père, l'avait convaincu qu'il ne valait mieux pas être un mari adultère. Aussi, qu'on lui prête des intentions peu recommandable en le voyant roder autour de l'aînée de Lord Byron ne l'étonnait guère: il demeurait un homme, un étranger. Mais jamais il n'aurait pensé que le doute puisse venir de son propre frère, ce frère qui connaissait la nature délicate de sa situation. Tachant de ne pas montrer combien cette nouvelle remarque de la part du brun le blessait, il se contenta d'hausser les épaules d'un air détaché.  « Une réputation que je travaille et mérite comme tu peux le voir. A moins que tu n'y préfère celle du simple mari délaissant sa pauvre épouse en deuil de leur enfant ? »  répondit-il, laissant le cynisme revenir sur sa dernière constatation. Car ainsi était l'histoire officielle relatant son départ de Port-Réal. Les vraies raisons de sa séparation brutale demeuraient connue d'un cercle très restreint de personnes, présentes lors de la confession de la princesse ou de sa fratrie à qui il n'avait pu cacher si lourde peine qui pesait sur son coeur. Mais pour le reste de Westeros, il n'y avait aucune explication à sa fuite soudaine. La princesse avait prématurément accouché d'un enfant mort-né, trop faible et fragile pour survivre en dehors du ventre de sa mère. Et lui, l'époux en deuil, n'avait supporté cette nouvelle. Ce n'était pas une histoire étonnante: ils n'étaient pas connu pour leur amour l'un de l'autre et bien des couples ne survivaient pas à la mort d'un enfant. Aussi, Robar n'avait-il rien dit. Parce qu'il ne le pouvait pas, et parce qu'il ne le voulait pas. En parler était comme raviver la plaie béante de son âme. Et il supportait les chuchotements l'accusant d'avoir laissé, seule, une femme connaissant le pire des deuils. Une réputation peu réjouissante mais dont il s'accommodait tant qu'on ne lui imposait pas de revenir auprès de Rhaenys.

Alors qu'il désirait écourter au plus vite ce désagréable intermède, les mots d'Andar le percutèrent de plein fouet: certes, ses propres paroles avaient été dure, mais il considérait que face au choc de la nouvelle, et des conséquences que ce petit secret avait eut sur leur relation, c'était bien peu cher payé. Il se retourna, en rage. « Alors c'était quoi, hein ? Ta manière de t'assurer que ça se passe bien avec les dragons ? » dit-il, sa gorge commençant à le bruler de la colère qui se dégageait d'une voix de plus en plus forte. Il était vrai que les relations entre Rhaenys et Robar n'arrangeaient rien à celles entre Roches-aux-Runes et la Couronne. Il n'était pas certain que son entretien avec le Roi aurait été si agréable s'il avait su avoir une fille, tout comme il se doutait qu'il n'aurait pas non plus été si conciliant avec son épouse. Il inspira, expira, tentant de garder le peu de calme que toute cette histoire lui avait laissé. Pinçant l'arrête de son nez entre son pouce et son index, il ferma les yeux avant de les rouvrir, glacials, sur son aîné.  « Que tu n'ai pas voulu prendre la charge de m'annoncer ça parce que c'est une histoire entre Maddy et moi, je le comprends Andar. Mais toute ces fois où tu as compris que je ne rentrerai pas à Roches-aux-Runes ... Combien de temps tu comptais me le cacher ? Aux portes de la Lune, j'ai découvert que Maddy était revenue et je me suis senti bête ! » ajouta-t-il. C'était le fruit de ses dernières semaines de reflexion: il savait qu'Andar n'avait jamais voulu s'impliquer dans son histoire avec Maddy. Leur relation n'était pas officielle, Maddy avait toujours été ferme à ce sujet et Robar ne s'en était nullement plaint. Mais personne n'était dupe: de ses frères et soeur jusqu'à Samwell Stone, tous avaient su. Cependant, voilà des années que la rousse avait disparue pour revenir subitement. Lors du banquet, il avait comprit qu'elle avait reprit son service depuis plusieurs lunes ... Et c'était ce qui le blessait plus encore: il n'avait aucune idée de ce qu'il se passait chez lui l'amenant à s'interroger sur ce que Roches-aux-Runes étaient devenu à ses yeux. Depuis son départ pour Lestival, il n'y avait jamais séjourné plus que quelques jours. Pouvait-il encore se considérer comme chez lui là bas ?

Il soupira à la question de son seigneur. Etait-ce réellement le motif de cette conversation ? Ou voulait-il éviter le sujet qui les opposait si durement. Néanmoins, il se retourna réellement, s'adossant à un mur de pierre. « Tu veux la version honnête ou celle que je sers à Lady Flint ? » lui dit-il, offrant son regard désabusé à son frère avant de le glisser vers son bras blessé. Pour obtenir un peu de liberté, Robar n'hésitait pas à assurer son hôtesse qu'il se sentait mieux bien que ce ne soit pas toujours le cas. Malgré les bons soins des mestres qu'il avait rencontré, et leur optimisme, il doutait de retrouver un jour ses capacités passées au maniement de l'épée. Cette perspective jouait sur son moral: lui dont la vie maritale et sentimentale n'étaient qu'un champ de bataille avait trouvé une stabilité dans son rôle de chevalier, dans sa routine ... Et désormais même cela, on le lui ôtait. Il finit par avouer. « Mal ! Ça fait un mal de chien, je ne peux toujours pas porter d'épée et je ne sais pas quand je le pourrais. Et si on continu de vouloir m'enfermer dans une chambre, je te jure que le Roi Fou te paraitra sain d'esprit en comparaison ... » dit-il alors tandis que le bras incriminé se crispait de frustration, déclenchant une vive douleur dans les muscles de son épaule.

Un. nouveau soupire s'échappa de ses lèvres. Cette situation ne lui plaisait pas non plus: il avait toujours eut une confiance aveugle en son frère et en ses décisions, ne les discutant aucunement même lorsqu'il doutait que cela soit de bonnes idées. Mais là, quelque chose s'était brisé et il faudrait du temps pour recoller les morceaux de cette fraternité mise à mal. « Je ne sais pas Andar ... » avoua-t-il en passant sa main valide dans ses cheveux blonds, songeant qu'il lui faudrait les couper prochainement tant ils avaient poussé depuis son départ du Val après le banquet. « J'en ai foutrement aucune idée, comme je ne sais pas comment agir avec cette nouvelle. » ajouta le jeune homme tout en baissant les yeux vers le bandage qui retenait son bras contre son torse. Il avait la sensation qu'on lui avait remis une patate chaude dont il ne savait quoi faire; Il ne pouvait ignorer la nouvelle et agir comme s'il ne savait pas qu'il avait un enfant, quelque part, mais il savait que cela ne serait pas non plus sans conséquence. « Je ne sais pas ce que Maddy attend de moi, je ne sais même pas ce que je veux. Mais si je ne fais rien, je sais que l'esprit de notre père me maudira tandis que si j'annonce qu'elle est de moi, c'est Rhaenys qui aura ma peau. » expliqua-t-il. Pourquoi Maddy était-elle revenue ? Pourquoi maintenant ? Quand à Rhaenys, il doutait que l'annonce de l'existence d'une batarde la choque ou la blesse: elle se moquait bien de ce qu'il avait fait avant leur mariage, il en était certain. Mais cela n'aiderait surement pas leur combat pour obtenir de retrouver leur liberté. Quand à Maddy ... S'il était en colère contre Andar, il n'était pas difficile d'imaginer ce qu'il ressentait vis a vis de son ancienne maitresse. « Comment j'ai pu être aussi con ... » souffla-t-il avec tristesse en songeant qu'à aucun moment, il n'avait envisager qu'elle puisse tomber enceinte. Eux qui avaient toujours prit leur précaution, il avait fallut une fois ... Une seule fois où il avait été moins attentif.

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« La Veuve | An 302 lune 13, semaine 4 »
Andar ne doutait pas de la bonne conduite de son frère mais plutôt des rumeurs pouvant en découler. Il était las d’essuyer des remarques concernant la volatilité de Robar. Nombreuses furent ses conquêtes, souvent des relations sans lendemains. Maddy fut une exception et même s’il n’avait souhaité aller plus loin, un enfant était né de leurs amours éphémères. Jamais il n’avait souhaité s’en mêler. Il avait alors maudit son épouse et Maddy de l’avoir mis dans la confidence de l’existence de cette petite fille. Depuis lors, son regard avait changé et il s’était tut, pour son plus grand malheur. Bafouant ainsi tous ses principes et probablement la confiance du chevalier. Encore une fois, il maudissait le monde entier de l’avoir mêlé à ces histoires dont il ne voulait rien entendre. Ce n’était pas son rôle de lui avouer la vérité mais celui de celle qui partageait sa couche. Mais rien ne fut fait et à l’aube de la Longue Nuit, il n’avait supporté de mourir en emportant avec lui ce secret. Il ne supportait pas de savoir son frère mort sur le champ de bataille en pensant n’avoir aucune descendance. En songeant que son nom ne serait jamais pérennisé. La Princesse Rhaenys lui avait arraché son seul espoir. Andar souhaitait lui montrer que ce n’était pas le cas. Tout n’était pas perdu. Alors, les mots avaient été lâchés, brisant cette confiance existant entre eux depuis si longtemps. Un sacrifice nécessaire auquel le Seigneur de Roches-Aux-Runes s’était résigné. Il acceptait la colère de son cadet, mais n’en n’était évidemment pas heureux. Il voyait bien que cela l’affectait et pour cause. Le mensonge avait duré de longues lunes. A chaque fois, Andar s’était contenté de changer de sujet lorsqu’ils évoquaient Maddy. Maintenant, le chevalier Rouge devait comprendre cette déviance. Le cynisme de sa réponse le fit lever les yeux au ciel. « Pauvre épouse évidemment. » Soufflait-il non sans une touche d’amertume à l’égard de celle qui avait commis l’irréparable. Elle avait volé égoïstement une vie. Evidemment, cette version n’était pas l’officielle. L’on prêtait alors à Robar une réputation de mauvais mari, celui qui abandonnait son épouse après cette terrible perte. Une image qui insupportait le Royce car elle était mensongère. Mais la vérité ne pouvait être dite au risque de salir l’image de la fille du Roi. Et cela, il savait que Rhaegar n’accepterait pas. La preuve en était que ce dernier l’avait soutenu. Un retournement inattendu mais compréhensible. Elle était sa fille.

Les opales du seigneur se perdaient sur l’imposante bâtisse des Flint. D’abord plus apaisé, son regard devint alors courroucé, se posant sur le blond. « Parce qu’en connaissance de cause, aurais-tu tout de même tenté de sauver votre mariage ? Ne me prends pas pour un idiot. » C’était indéniable. S’il avait appris l’existence de cette bâtarde, il n’aurait probablement même pas daigné tendre la main à la Princesse. « Et tu crois que le Roi aurait été aussi conciliant envers nous s’il avait su ? » Une question rhétorique évidemment qu’il disait sur un ton froid, implacable. Le Roi des Sept Couronnes aurait été furieux d’apprendre cet affront fait envers sa fille, même si cette gamine illégitime était née avant leur mariage. Le Seigneur des Royce avait alors craint pour la sécurité des siens s’ils avaient joué la carte de l’honnêteté. La folie de Rhaegar le rendait imprévisible et cela, Robar, l’avait bien remarqué. « Nul ne sait comment notre Roi aurait réagi. » Conclut-il d’une voix moins assurée, laissant deviner toutes ses craintes, craintes imaginées. Sa main venait alors se glisser dans ses cheveux noirs bouclés. Combien de temps comptait-il cacher tout cela ? Il l’ignorait. La mascarade avait suffisamment duré. « Je ne sais pas, je pensais que Maddy te l’avouerait, que vous auriez tous les deux une conversation après le banquet. Mais j’ai eu tort. » Exuses dissimulées. Un aveu non sans mal. Il avait fui la situation car cela le mettait mal à l’aise. Les histoires de cœur n’étaient pas des sujets dont il était adepte ou à l’aise. Surtout au vu de sa situation délicate où son mariage battait de l’aile. L’existence d’un enfant bâtard n’arrangeait rien.

A l’image de son bras blessée, Andar avait de quoi faire avec sa jambe inutilisable le rendant totalement impotent. Lui n’aspirait plus à une carrière militaire mais cela minait grandement son moral de ne plus pouvoir se déplacer sans utiliser un bout de bois ou en boitant. Un infirme, voilà ce qu’il était. Ce sujet apaisait un peu la conversation qui s’éloignait du vrai sujet pour quelques secondes. Il était réellement inquiet concernant son état physique, peut-être plus que le sien. Le seigneur avait déjà vécu, il préférait ne pas parler de sa blessure dont la convalescence paraissait bien plus longue et tortueuse. Une douleur qui ne le quittait jamais et dont son visage en était marqué. Mais il préférait le taire car en parler ne ferait que rendre cela plus vivace encore. « Bientôt, tu pourras tenir une épée. Tu es jeune. » Se contentait-il de dire afin de le rassurer. Robar avait déjà été blessé par le passé. Il s’en était toujours remis alors pourquoi pas maintenant ? Il n’en doutait pas, ne doutait pas de sa capacité à renaître de ses cendres. Ainsi étaient les chevaliers du Val et les Royce. Malgré les épreuves, ils se relevaient et n’oubliaient pas.

Ses yeux sombres se détournèrent. Désabusé, il se demandait sérieusement si cet aveu n’avait sonné le glas de leur confiance, de leur entente et cette fraternité qui subsistait depuis presque toujours. Son visage s’assombrissait un peu plus à sa réponse. Il ne savait quand et probablement que la situation ne serait jamais la même. Qu’avait-il comme choix ? Un seul paraissait plausible. La reconnaître officiellement et renouer avec Maddy. « Pour le savoir, il te faut parler avec Mady dès que tu seras à Roches-Aux-Runes. » Disait-il en massant sa cuisse qui le lançait, au même titre que son moral si bas. « Tu n’es pas con, tu ne pouvais savoir. Il ne faut pas que tu rumines de trop, ce qui est fait est fait. Tu dois songer à l’avenir, au tien et à celui de cette petite. » Une voix plus calme, moins froide. Il tentait de rester pragmatique, de le soutenir malgré tout. « La reconnaître parait être la seule solution. Elle aura ainsi une meilleure vie et pourra rester à nos côtés. » Haussant les épaules, il concluait. « Le Roi a probablement d’autres chats à fouetter actuellement. » Comme la non action de Dorne ou le retour de son félon de frère. Pour cela, Andar se voulait assez optimiste, Rhaegar n’en n’aura cure.
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Un ricanement étouffé lui échappa tandis qu'Andar répétait ses derniers mots. Si beaucoup s'offusquaient de la séparation aussi soudaine que brutale du couple, n'hésitant pas à regarder Robar avec mépris pour l'homme qui avait abandonné une femme en plein deuil, les deux Royce savaient que la princesse devait être plus que satisfaite de le savoir loin d'elle. Bien qu'il ne l'ait jamais violenté ou forcé à quoi que ce soit: il comprenait ce soulagement qu'il vivait également de son côté, heureux de ne plus avoir à faire avec son caractère, ses mimiques insupportables et ses commentaires continus. Cependant, cette situation, floue et mensongère, commençait à devenir difficile à maintenir: le Val le connaissait et bien qu'il eut la réputation de séduire tout ce qui portait une jupe, certains doutaient que les choses soient aussi simples qu'elles n'y paraissaient. Et si l'en était une que Robar redoutait, c'était bien la doyenne de la maison Vanbois. « Hn ... J'évite grand-mère depuis mon retour dans le Val. Mais je doute qu'on parvienne à lui cacher quoi que ce soit très longtemps ... On parle d'Anya Vanbois ... » rappela-t-il en se souvenant qu'elle n'avait jamais mâché ses mots avec aucun de ses descendants, Andar en ayant lui même fait les frais dans sa jeunesse. Pour sur que la vieille Valois aurait tôt fait de le percer à jour s'il se retrouvait seul en sa compagnie et nul ne savait de quoi Lady Vanbois était capable avec un telle information. Au delà de son mariage raté, Robar s'inquiétait d'un autre secret qu'il partageait avec sa femme. Un secret qu'il avait, cette fois, tut à son propre frère bien que l'existence de dragon ait été révélé à Winterfell: la présence de la créature mythique dans les appartements de Rhaenys n'avait jamais quitté son esprit bien qu'elle n'ait franchit la barrière de ses lèvres.  « Servir ce mensonge de fausse-couche tragique et de ... Tout ce qui va avec commence à mettre ma patience à rude épreuve. »  confia-t-il dans un soupire, se demandant encore de quoi serait fait son retour à la maison, son quotidien maintenant qu'il n'avait qu'un objectif en tête: obtenir l'annulation de son mariage.

Malgré l'ironie, et une pointe de cynisme, dont Andar fit preuve en abordant le sujet brulant qui l'empêchait de connaitre la paix, Robar haussa les épaules. Lui même ignorait ce dont il aurait été capable, après l'entretien avec le Roi: les consignes étaient clairs, mais ils ne pouvaient forcer l'inévitables. Jamais ils ne parviendraient à s'entendre suffisamment longtemps pour se supporter. Mais il y avait eut le maigre espoir qu'une vie, séparée, parviennent à les mettre d'accord. Un espoir que Rhaenys avait balayé en se montrant intraitable sur son désir de séparation, réveillant ses propres envies de retrouver cette liberté qui lui avait été ravie lorsqu'il avait été fiancé à la princesse. « Pour être honnête ... J'en sais rien. Il n'y aurait jamais eut d'amour et c'est un point sur lequel nous nous accordons parfaitement. Mais entre elle à Port-Réal et moi à Roches-aux-Runes, je n'aurai pas eut à la supporter autant que lors de nos premières lunes de noces. Au moins sur les rares périodes de cohabitation peut être cela aurait pu fonctionner. » expliqua-t-il alors d'une voix distante, songeant avec du recul que cela aurait été le choix le plus raisonnable compte tenu de la demande royale et de leur incapacité à se satisfaire de la présence de l'autre. Mais Rhaenys avait raison: ce n'était qu'une ruse pour oublier qu'ils ne seraient jamais libéré de leur engagement. Les enfants qu'il pourrait avoir serait forcément des batards, car il doutait que même dans les périodes où ils se côtoieraient, ils parviendraient à reprendre cette partie de leur vie conjugale. Elle, serait condamné à une vie de faux célibat à la cour, condamnée à ne jamais connaitre les joies de la maternité ou d'un amour sincère et vécu au grand jour. Une punition qu'il aurait sans doute eut aucun remord de lui infliger, un an plus tôt. Mais à présent, il voulait juste que cela cesse.  « Je crois que j'étais prêt à croire n'importe quoi pourvu qu'une décision se prenne. Mais quand bien même j'y mettrais toute la bonne volonté du monde, Elle a été très claire sur ses intentions. Et avec du recul, je l'y rejoins. » finit-il par confier alors, conscient qu'après son échange avec sa femme, il n'y avait de retour en arrière possible: pour une fois, ils s'entendaient sur quelque chose. Il soupira. « Au final, Maddy ou non ... Cela ne changerait rien. Rhaenys sait que je ne l'ai pas attendu sur ce point précis et je doute que la nouvelle ne lui fasse un choc. Peut être que cela simplifiera tout, au contraire. » Il savait combien Rhaegar aimait sa fille: aussi Robar avait l'espoir, presque idiot, que la présence d'une fille batarde encouragerait le souverain à revoir sa position, à considérer que l'union de ne marcherait jamais ou, dans ce cas précis, à relever la potentielle insulte faite à sa fille. Il ne voulait pas laisser sa tête, mais il ne voulait pas non plus voir ce projet réduit à néant. Il fronça les sourcils, songeant à ce qui l'attendait, cependant, à Roches-aux-Runes.  « Quand à Maddy ... Je doute qu'une simple conversation suffise à présent. »  

Il préféra ne pas commenter l'encouragement de son aîné: pessimiste, Robar s'interrogeait sur son avenir s'il n'était plus capable de guerroyer comme on pouvait l'attendre d'un chevalier digne de ce nom. Cependant, il était encore trop tôt pour se prononcer à ce sujet et bien que tous semblent s'accorder à le rassurer, le blonde, lui, ressentait encore la morsure de la lame dans son bras. Ce n'était qu'une blessure parmi toutes celles dont souffraient le jeune homme, les pire étant celles qui ne laissaient de trace que dans son esprit: Rhaenys. Maddy. Tout cela prenait des tournures qu'il ne contrôlait plus, le laissant simplement face à ses propres regrets. « C'est justement ça qui est stupide ... J'étais sur qu'on avait prit toute nos précautions ! Père n'aurait pas aimé voir une ribambelle de petits batards aux cheveux blonds envahir la cour de son château ... » dit-il, la voix à demi-brisé à l'idée de ce que Yohn Royce aurait dit de cela. S'il n'y avait rien d'officiel à sa petite aventure avec Maddy, Robar savait que la plupart des habitants du château étaient au courant: Yohn et Samwell comme le reste. Cependant, l'ancien seigneur de Roches-aux-Runes n'y avait jamais fait allusion: si son second fils n'était par particulièrement discret, il n'avait jamais apporté de soucis. Jusqu'à maintenant, songea Robar avec la douloureuse sensation que, de là où il était, Yohn Royce le regardait avec sévérité et déception.  « Et au delà de ça, qu'elle ne me l'ai pas dit ... » Il s'arrêta en pleine phrase. S'il avait pensé partager quelque chose de spécial avec Maddy, elle venait de lui prouver le contraire. Quelle maitresse cachait une telle chose à son amant ? N'étaient-ils pas plus que deux simples mortels apaisant un désir charnel ? Ne lui avait-il pas prouvé qu'elle pouvait lui faire confiance ? Il se tut, blessé de sentir ces questionnement lui revenir encore et toujours. « Tu l'as vu ? L'enfant ... ? » finit-il par demander, brisant le silence qu'il avait lui même instaurer.  « On est sur que j'en suis le père ? » aouta-t-il d'un ton froid, reflétant la douleur de la trahison qu'il ressentait. On lui avait souvent dit qu'il ne ressemblait en rien à un Royce: son père, ses frères, sa soeur, tous arboraient la chevelure sombre de la maison de Roches-aux-Runes quand lui se démarquait avec ses mèches blondes, héritage de la maison maternelle, trait physique qu'il partageait avec les Vanbois de Chênes-en-Fer. En tenant compte du physique de Maddy, l'enfant devant être blonde, rousse peut être, le regard clair et la peau pâle. Peut être Andar avait-il reconnu des traits particulier chez elle, quelque chose assurant qu'elle ne pouvait être l'enfant d'un autre ou, au contraire, qu'elle ne pouvait être de lui. Après tout, que savait-il des relations que Maddy entretenait avec les hommes ? D'autant plus après son départ. Robar glissa un regard grave vers son frère.  « La reconnaitre nous attirera l'attention et après tout le cirque avec Rhaenys, ça risque de pas être joli joli ... Je veux pas infliger ça au nom des Royce si on est pas certain que cette enfant est de moi. »  expliqua-t-il, glacial.

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« La Veuve | An 302 lune 13, semaine 4 »
La Princesse Rhaenys avait perdu toute grâce aux yeux du seigneur de Roches-Aux-Runes dès lorsqu’il eut appris son geste infâme envers ce bébé. Elle l’avait sacrifié, tué alors que tant de couples se voyaient privés d’enfants, comme ce fut son cas. Il n’oubliait pas son premier né dont, repris brusquement par les dieux. Alors oui, il ne pouvait pardonner ce qu’avait pu faire l’épouse de son frère, et s’il le pouvait, il n’hésiterait pas à clamer haut et fort la vérité. Malheureusement, elle n’était pas fille d’un petit seigneur mineur mais la fille du Roi. L’on ne pouvait salir sa réputation sans craindre des représailles. Dans ce cas, pour sûr que la Maison Royce disparaîtrait dans le feu et le sang. Alors, pour le grand public, ce n’était pas elle qu’il fallait blâmer, mais lui, le mari abandonnant sa femme après sa fausse-couche. Evidemment, beaucoup le considérait comme lâche, ne comprenant pas cette distance entre eux. Si seulement ils savaient. Si seulement ils n’avaient pas à mentir. Une injustice à ses yeux mais dont il ne pouvait se défaire sans se brûler les ailes. Rhaegar soutenait naturellement son enfant et seuls les dieux savaient ce qui adviendrait si l’on attentait à la réputation de sa fille. « Tu devrais écouter Anya Vanbois. C’est en partie grâce à elle que je suis sortie de…de mon alcoolisme. » Parvint-il à dire, détournant les opales, cette période de sa vie étant encore douloureuse, tant pour son égo que pour sa famille toute entière. Il avait tant déçu, tant gâché son potentiel. Les mots de la matriarche étaient parvenus à le secouer. « Si tu es prêt évidemment à recevoir quelques coups. » La Dame de Fer n’avait pas la langue dans sa poche et n’hésitait plus à dire la terrible vérité, quitte à blesser. Son pragmatisme servait grandement car elle possédait l’expérience pour discerner les sentiments de la réalité. Ses mots étaient tranchants, violents et intenses. L’on pouvait considérer cela comme de la méchanceté mais c’était tout autre. Cela prouvait son attachement à ses petits-fils. Une grand-mère certes dure mais pas insensible. Elle était digne mais n’en n’était pas moins une mauvaise mamie.  « Je crois que je n’aurai pas eu ta patience. » Une confession pas vraiment inattendue. Andar n’était pas quelqu’un de patient. S’il avait fait preuve de cette vertu, c’était uniquement parce que sa famille l’y poussait, notamment peu de temps après son mariage.

Il soupira, navré de constater que cette union avait été vouée à l’échec, contrairement à la sienne. Pourtant, les dieux savaient à quel point l’aîné avait prié, renouant avec sa foi pour Robar et Rhaenys trouvent un terrain d’entente. Il espérait que ces derniers s’apprécient suffisamment pour ne pas s’écharper et peut-être même développer des sentiments, tout comme lui avec Alys. Force était de constater qu’ils n’avaient pas eu cette chance. Ce mariage ne ressemblait aucunement au sien. Eux ne pouvaient se tolérer quand Alys et lui se contentaient de se lâcher des vacheries, frustrés. Mais l’aversion qu’ils ressentaient n’avait jamais atteint un tel niveau. « Alys et moi ne pouvions nous supporter non plus au départ. J’espérais sincèrement que cela ne dure pas entre vous. » Il avait été naïf de croire que tout s’arrangerait. C’était douloureux de l’admettre, mais encore plus quand il l’avait compris, réalisé qu’il n’y pouvait rien. A présent, une seule solution s’offrait à eux, se séparer. Car vivre chacun de leur côté ne changerait en rien la prison dans laquelle ils étaient enfermés. Le mariage demeurait encore et toujours d’actualité, les obligeant à vivre leurs amourettes en secret, vivre caché une potentielle maternité ou paternité. « Peut-être que votre mariage était voué à l’échec dès le départ. La séparation semble être le seul échappatoire. » Vérité avouée, mais qui n’en n’était pas moins difficile. Les circonstances de cette union furent tragiques et il semblait que la malédiction les poursuivait encore. Mais Andar n’avait pu refuser la Main de la Princesse. Nul ne pouvait réfuter une telle proposition venant du Roi. « Rhaenys ne t’a probablement pas attendu non plus si tu veux mon avis… » Sous-entendus, il ignorait évidemment la vie privée de la Dragonne mais se doutait bien qu’elle avait des aventures elle aussi. Malgré tout, il ne partageait pas l’optimisme de son frère. « Elle ne sera pas choquée, c’est évident, mais je crains la réaction de notre Roi. Il a changé, il n’est plus le même homme qu’avant. Il pourrait considérer cela comme un affront fait envers sa fille. » Celui qui l’avait gracié des années plus tôt n’existait plus, balayé par la fatigue et la lassitude du pouvoir. Tout en parlant, il avait froncé les sourcils, plongé dans ses pensées. Il se remémorait l’apparence du Roi qui, en plus de son mental avait changé. Athlétique, grand, fort, aujourd’hui, son corps avait été usé très vite, subissant déjà les affres du temps. Mais tous savaient qu’un autre mal le guettait. La folie.

Peut-être se fourvoyait-il sur sa possibilité de guérison. La sienne était assez mince au vu de la profondeur de sa blessure. Le seigneur préférait ne pas en parler davantage car lui aussi ne supportait pas d’être ainsi handicapé. Il était encore trop tôt pour le dire mais il avait la sensation que sa convalescence ne connaitrait pas de fin. « Nous commettons tous des erreurs, Robar. Il suffit d’une fois et tu sais à quel point ça va vite. » Yohn s’était toujours montré assez peu bavard sur les potentielles aventures du chevalier Rouge. Tout comme il était resté silencieux aux problèmes d’alcoolisme du premier, mais les regards parlaient d’eux-mêmes. « De nous deux, tu es celui qui en a le moins fait d’ailleurs. » Il se remémorait encore les opales de son père, emplies de déception à l’égard de son aîné, celui qui inspirait tant de fierté autrefois. Au fond, Andar continuait encore à ressasser tout cela. Robar n’avait jamais déçu leur père, pas autant qu’il avait pu le faire par le passé. Baissant la tête, l’ancien écuyer de Brynden Tully ne savait quoi dire concernant Maddy. Leur relation était de toute évidence mis à rude épreuve par ce mensonge. Ils allaient devoir faire bien plus que parler, mais encore une fois, il ne s’en mêlera pas. Une chose était sûre, la confiance avait été rompue par cet enfant duquel Andar n’avait pu s’empêcher détourner les yeux dès lors qu’il eut vent de la vérité. La petite Rosen arborait la même chevelure blonde que son cadet, les mêmes yeux mutins, le même sourire. C’étaient là des preuves irréfutables de son affiliation. « Elle est aussi blonde que toi. Aussi énergique aussi, elle te ressemble beaucoup. Lorsque tu la croiseras, tu le sentiras, au fond de toi qu’un lien existe entre vous. » Il parlait de son expérience, lui qui était père savait qu’un lien existait entre lui et ses enfants. Quelque chose d’inexplicable, d’invisible mais bel et bien existant. Il saurait les reconnaître parmi mille personnes. « Pour ce qui est d’attirer l’attention, il me semble que le Prince Viserys y parvient parfaitement. » Ironie, sarcasme. Le retour de son félon de frère attisait probablement toutes les attentions. « Quoique tu décides de faire, je te soutiendrai. »
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Robar soupira. Il savait qu'il ne trouverait meilleur soutien que sa grand-mère s'il lui racontait toute l'histoire: Robar tenait, pr bien des aspects, bien plus des Vanbois que des Royce dont il portait le nom et les multiples séjours que le chevalier avait fait dans sa jeunesse n'avait qu'accentué l'affection qu'il avait pour la partie maternelle de sa famille. « Le soucis n'est pas des ce qu'Anya Vanbois pourrait dire. C'est ce que moi je ne suis pas censé révéler. » rappela Robar face au secret de la confession de son épouse. Voilà des lunes qu'il se retournait l'esprit à ce propos, sans parvenir à trouver de solution. Bien que Robar doute que son royal beau-père lui tienne rigueur d'avoir confié son chagrin et sa déception à sa fratrie dans un moment de faiblesse, le blond était plus septique sur la manière dont le Roi prendrait la chose si tout le Val venait à connaitre les actes dont Rhaenys s'était dit coupable. Nul mot n'avait circulé à propos des confessions de la princesse et il n'était pas dupe au point d'ignorer que c'était le genre de chose qu'il valait mieux étouffer dans l'oeuf par risque du scandale. Quelle serait la réputation de la maison royale si après le renoncement de l'héritier, on apprenait que la fille chérie du Roi n'était qu'une ribaude ? « Il y a toujours cette part de moi qui ... » il s'arrêta. De telles mots en face de mauvaise personnes pourrait lui couter sa tête. « Qui lui veut tout le mal du monde. Qui veut qu'elle souffre autant que ce que notre enfant a du souffrir avant que les dieux ne lui accordent la liberté de rejoindre nos ancêtres. » C'était cette part de lui qui lui faisait peur. Maintenant que la colère avait laissé place à la lassitude, rien ne laisse supposer qu'il puisse couver pareille rancoeur et pourtant. Elle était là, encore: sombre et malveillante tandis qu'il essayer de tourner la page de cette sinistre histoire. « Et je ne veux pas que cette part l'emporte sur le reste de ma personne. Sur ma raison, sur mon honneur, sur l'attachement que j'ai aux miens. Attaquer Rhaenys de front ne nous apporterait que le malheur: son père est bien trop aveuglé par son adoration pour voir la noirceur de son âme. » expliqua-t-il tout en grattant le bandage qui recouvrait la cicatrice de son bras droit. Il releva les yeux vers Andar, se demandant si, lui aussi, il percevait la gravité de la situation. « Mais c'est bien une femme comme une autre. Et alors que nous trouvons enfin un terrain d'entente, je ne peux pas me permettre le moindre faux pas qui pourrait l'amener à me pourrir la vie davantage. » soupira-t-il à nouveau, conscient qu'elle avait bien plus de pouvoir que lui dans cette affaire de séparation. Il ignorait si les suppliques qu'elle ferait à Rhaegar Targaryen suffirait à amener le Roi à changer de position, mais il était certains que sans son aide, jamais il ne retrouverait sa liberté.

Ses lèvres se tordirent en un sourire mi-triste, mi-cynique alors qu'Andar rappelait les premiers jours de ses propres noces, loin d'être aussi idyllique que sa relation actuelle avec Alys. Robar doutait, cependant, qu'un tel renversement de situation ait pu avoir lieu entre lui et la dragonne: Alys, tout comme Andar, était une valoise. Elle aimait ces terres et bien qu'il ne put nier son caractère bien trempé lorsqu'il s'agissait de rappeler ses droits et sa place, elle semblait bien plus conciliante que la Targaryen. Il savait que Rhaenys n'avait jamais aimé le Val: Roches-aux-Runes n'avait rien du faste de Port-Réal mais ce n'était pas la seule chose qui ennuyait la princesse. C'était bien plus profond, tout comme lui n'aurait supporter de devoir vivre à la Capitale, il pouvait comprendre, avec bien du recul, le mal-être qui avait du être le sien lorsqu'elle s'était retrouvée enfermé dans cette demeure bien plus austère que tout ce qu'elle avait toujours connu. « Nous le pensons tous deux également. C'est pourquoi je comptais prendre de ses nouvelles à notre retour. Je me doute que la guerre ne l'a pas aidé à faire avancer notre affaire, mais je veux que cela se termine ... Et vite ! » dit-il d'une voix calme et ferme. Peut être n'était-il pas le genre d'homme à se satisfaire d'une vie maritale ? Peut être que la liberté de son célibat, restreignant de fait sa descendance, était sa seule voie d'épanouissement ? Mais une chose était sure: s'il n'y avait d'annulation, cette union n'aurait de mariage que nom. Il ne comptait pas retourner auprès d'elle tout comme il savait qu'elle ne reviendrait jamais à Roches-aux-Runes; de plus, s'il avait toujours respecter ses voeux de mariage, Robar n'était pas non plus un Septon ! Lui comme Rhaenys connaissaient les risques mais il ne vivrait pas en ermite pour le restant de ses jours en attendant que Rhaegar s'éteigne pour obtenir l'annulation de son héritier ou de sa régente.  « Attendu ? » ria-t-il nerveusement. « Certes non ! Et tu le sais ... C'est un miracle qu'elle ait pu faire croire à tous que sa vertu était intacte le jour de notre mariage. » railla Robar bien qu'il n'eut jamais à s'en plaindre. Il se fichait bien qu'elle soit vierge ou non lors de leur nuit de noces: le fait qu'elle ne le soit pas lui ayant facilité la tâche lorsqu'il eut finit d'honorer sa nouvelle épouse, lui permettant de s'en détourner tout aussi rapidement. Il devait admettre que c'était bien le seul point sur lequel elle parvenait à s'attirer son intérêt: elle était belle et il n'avait jamais eut à se plaindre de ce qu'il se passait dans leur lit. Mais leur entente s'arrêtait bien là et il fallait bien plus pour qu'un mariage fonctionne. « De toute façon, avant quoi que ce soit d'officiel, il me faudra la prévenir. Elle seule serait capable de dire la manière dont son père réagira à la nouvelle. Rien ne presse après tout: l'enfant restera une Stone pour le restant de ses jours, qu'est-ce que quelques lunes à attendre de pouvoir mettre un nom sur le visage de son ... » Non. Il n'y arrivait toujours pas. « Bref. Je peux reprocher tout un tas de chose à Rhaenys, mais sur cela, je lui fais confiance. Tout comme je n'ai aucun intérêt à lui tirer dans les écailles, me mettre des bâtons dans les roues n'est pas dans son intérêt. » dit-il froidement, frottant son bras endolori de sa main valide. Jamais il n'aurait pensé avoir besoin de solliciter les conseils de Rhaenys pour quelque chose qui la concernait si peu ... Mais ce n'était qu'un des multiples sujets qu'il savait devoir aborder avec elle.

En proie au doute, Robar savait que, mine de rien, la situation venait de se complexifier drastiquement. Cette nouvelle si soudaine, alors même qu'il se faisait à l'idée de ne jamais avoir d'enfant, le chamboulait et bien qu'il se montre glaciale avec celle qu'il refusait encore de nommer, il ne savait comment gérer cette information. « Je n'en ai pas fais moins, je t'assure. J'ai juste eut la bonne idée de ne jamais me faire prendre, nuance. » lui lança-t-il avec une mine mi-amusée, mi abattue, se souvenant des réprimandes qu'ansar subissait et dont il prenait leçon pour parvenir à échapper à la surveillance ou aux punitions. « Je crois même me souvenir d'une fois où Père t'as sévèrement réprimander car tu avais eut le malheur de te trouver au mauvais endroit ... Au mauvais moment. » lança-t-il avec une moue moqueuse alors qu'il se félicitait d'avoir été suffisamment malin pour ne pas se faire avoir. « A moins que ce soit Waymar ? » ajouta-t-il alors avec un ricanement au souvenir de son pauvre cadet qui était souvent victime de ses mauvaises blagues bien qu'il ne lui en ait jamais réellement voulu. Il eut un nouveau soupire tandis que les chances que Maddy ait eut une aventure ailleurs s'amenuisait face aux descriptions qu'Andar lui faisait. « Le crois-tu ? Je ne l'ai jamais vu ... Comment peut-on subitement se sentir une fibre paternelle quand un enfant de plusieurs années déjà débarque si soudainement. » Ce n'était pas la même que de sentir l'enfant grandir. C'était bien ce qui l'avait marqué dans la grossesse de Rhaenys, le subjuguant bien plus qu'il n'avait voulu l'admettre. « Quand à Viserys ... Je crois qu'on devrait tout de même faire attention: quelque soit l'issue de cette histoire, le Roi passera au problème suivant une fois cela réglé ... Ne lui donnons pas une raison de nous considérer comme tel. » conclut-il tout en se sentant légèrement soulagé d se savoir soutenu par son aîné dans le choix de ses décisions futures.

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« La Veuve | An 302 lune 13, semaine 4 »
Anya Vanbois n’était pas une femme que l’on dupait aisément. Les âges qu’elle avait traversés lui donnèrent une capacité à déceler le vrai du faux et à deviner lorsque quelqu’un dissimulait des vérités. Le secret de Robar ne pouvait le rester éternellement, il le savait. Ce secret si brûlant qui pouvait amplement nuire à la réputation de la princesse, fille du Roi. Andar ne voulait pas succomber à la haine, il n’était pas revanchard au point de délibérément laisser la rumeur prendre des proportions le dépassant. Non, il ne le pouvait pas. Les Royce étaient plus dignes que cela, plus dignes que ce genre de bassesse. Et cela reviendrait à attaquer la Couronne. « Elle le saura un jour ou l’autre, et quand bien même, je doute qu’elle fasse circuler l’information. » Haussement d’épaule, c’était seulement un fait, quelque chose d’immuable à ses yeux. La Dame de Fer n’était pas dupe et surtout attentive au protocole, elle ne distillerait pas l’information impunément. Et un jour viendrait où elle entendrait des messes basses ou ferait elle-même ses conclusions. Robar avait cruellement raison et jamais Andar n’avait laissé cette part de lui-même qui désirait aussi la voir souffrir pour tous les maux engendrés par sa décision. « Les Royce ne sont pas des revanchards. Nous n’allons pas nous abaisser à ça, malgré le fait que ça ne soit pas l’envie qui nous manque. » A dire vrai, elle y arrivait très bien toute seule. Il soupira, conscient que de toute évidence, Rhaenys était protégée par son statut. Si elle venait d’une maison mineure, il n’aurait pas eu de scrupules à révéler toute l’affaire. Mais dans ce cas-là, les risques étaient trop grands. Nul ne savait ce que ferait Rhaegar s’il apprenait que tout ceci s’était ébruité dans le Val. Une vengeance sans doute. Rien qu’à cette pensée, l’aîné frissonna de peur, le Roi montrait des signes d’une certaine instabilité psychologique. « Rhaenys sera protégée quoiqu’il arrive. Elle est la fille du Roi. » Une vérité simple mais révélatrice de leur problème et de cette situation si compliquée.

L’on ne se séparait pas aisément de la fille du Dragon. Leur demande de séparation risquait d’être difficile à obtenir. Ou pas. La réaction du Targaryen était totalement impossible à prévoir. Mais ce dernier n’était pas aveugle et devait constater l’échec de ce mariage. Peut-être était-ce dû aux circonstances tragiques de son début qui causa sa perte. Peut-être que cette union était perdue dès  le départ ? Inutile de se fourvoyer en tout cas, elle ne pouvait durer. Un accord devait être trouvé et il espérait que celui-ci convienne à son frère. Andar eut un rire jaune aux mots du Chevalier à propos de son épouse et de sa supposée virginité. « Elle fait bien croire ce qu’elle veut. » Maligne, elle l’était, une certitude, mais son ascendance aidait grandement. Qui pouvait douter de la parole de la file du Roi des Sept Couronnes ? Levant les yeux au ciel, il hochait la tête.  Rhaenys connaissait bien son père et sa réaction à l’existence d’une batarde ou encore ce mariage chaotique. « La priorité est ton mariage, enfin votre séparation. » Et de l’annuler ou de s’en séparer, la fille illégitime de Robar serait un autre sujet à traiter, il ne fallait surtout pas s’éparpiller. Cette mascarade n’avait que trop duré. Il méritait le bonheur et si cela passait par le célibat, alors soit. Tant de sujets restaient à aborder entre lui et Rhaenys. Ils allaient devoir collaborer pour échapper de la cage dont ils étaient les prisonniers depuis longtemps. Andar s’en voulait de les y avoir enfermés, mais la possibilité de refuser ce mariage n’avait pas été pensable. Personne ne refusait la main tendue du Roi en personne. « Il semble que vous allez devoir faire équipe elle et toi. » Sourire ironique il tentait alors de bouger sa jambe douloureuse mais se ravisa et grimaça. Sa convalescence ne faisait que débuter mais il avait la sensation qu’elle risquait de prendre plus de temps que prévu. Psychologiquement ou physiquement, il n’était plus le même. Tout comme sa relation l’unissant à son cadet. La confiance s’était effritée mais pas le soutien, pas la volonté de l’épauler.

Il était vrai que l’existence de cet enfant complexifiait tout mais cela ne devait pas l’éloigner de son but premier. Se séparer de la dragonne. Un sourire étira ses lippes, il était vrai que son cadet s’était montré plus discret pour faire ses frasques. « Il fallait dire que je t’ai bien aidé à échapper à la surveillance de Père. Mon sacrifice n’a pas été vain. » Disait-il en riant légèrement à l’évocation de Waymar, victime de ses mauvaises blagues, de toute évidence. « Est-ce-pour cela qu’il a rejoint la Garde ? » Une plaisanterie évidemment car il se doutait bien que ses raisons étaient tout autre. Sombres certainement mais une chose était sûre, Waymar avait une vie plus simple là-bas. Parfois, il enviait cette simplicité car il était loin de toutes ces intrigues politiques. De tous ces mensonges dont le seigneur de Roches-aux-Runes était las. « Lorsque tu la verras, tout te paraitra plus clair. Elle a hérité de ta tignasse blonde en plus de ton énergie. » Et donc des Vanbois dont les cheveux étaient naturellement blonds. Face à elle, il comprendrait certaines choses, certaines pièces du puzzle s’assembleraient. Mais ce n’était pas la priorité. « Mais n’oublie pas, c’est ton mariage qui prime, si tu arrives à trouver un accord. » Et cela ne dépendait pas de lui mais du Roi. Et clairement, son frère minimisait l’affaire Viserys. Son visage devint plus sérieux. «  Il ne faut pas sous-estimer Viserys. S’il est revenu à Westeros, c’est parce qu’il a des soutiens, des alliés. Pour avoir déjà assisté à une rébellion, j’en vois là les prémices. » Dorne et les îles-de-fer avaient qui plus est déjà tourné le dos à la Couronne. Assombri, ses opales se baissaient alors qu’il se remémorait un instant ses souvenirs douloureux. « J’espère sincèrement que la suite te donnera raison et que ce Serpent sera vite oublié. » disait-il en levant le regard, plus doux cette fois vers le blond. « Rhaenys te sera d’une grande aide car j’ai bien plus peur de son père que d’elle. » Conclut-il, sous-entendant évidemment la folie du Suzerain. Folie qui le rendait instable, mais il ne fera jamais rien contre sa fille. Si Andar était loyal à Rhaegar, il n'en n'était pas moins aveugle sur ce qui l'habitait.
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Perdu dans le vide, le regard de Robar se remplit de crainte et de vision horrifique de sa grand-mère et du regard sévère dont elle était capable. « Elle va surtout s'assurer que je ne puisse jamais plus procréer de ma vie ! » dit-il dans un souffle, imaginant d'ors et déjà ce que la doyenne Vanbois lui ferait en apprenant qu'au delà de la séparation d'avec une princesse, il avait semé les graines d'une descendance illégitime qui, bien que n'étant pas une preuve d'adultère, n'en restait pas moins condamnables face à ses valeurs. « Et je garde en tête un souvenir terrible où tu ne faisais guère le fier, mon frère. » ajouta-t-il en hochant machinalement la tête, revoyant la mine déconfite d'un Andar bien plus jeune quittant les appartements de leur grand-mère, blanc comme un linge. Jamais il ne lui avait dit le contenu de la conversation, mais Robar ne douta pas que cela eut à voir avec le seul pêché dont il était capable: la boisson. Si elle lui avait remonté les bretelles pour ça ... Qu'allait-elle lui faire à lui ?! Bien sur, il apaiserait sans doute sa colère en justifiant que la déroute de son mariage n'était pas de son seul fait, peut être se risquerait-il à conter les aveux de la princesse mais cela ne l'empêchait pas de se douter qu'il aurait à répondre de sa réputation pâtissant des dernières lunes. Le blond soupira, offrant un regard las à son aîné. « La prochaine fois ... Tape moins haut ! Les princesses, c'est bien trop de soucis pour nous. » dit-il empreint d'ironie tandis que face à ce mariage si prestigieux, il ne sortait que perdant.

Hochant la tête, le chevalier approuva. Il était évident que c'était un combat qu'il ne pouvait remporter seul: sa femme avait l'oreille du Roi quand lui n'était rien pour la couronne des Targaryen. « Il semblerait ... » dit-il d'une voix distante. Se remémorant l'entrevue avec Rhaenys, Robar poursuivit. « Elle semble plutôt encline à me laisser survivre, ce qui est un bon point je dirais. Et tant qu'elle ne m'oblige pas à venir à Port-Réal, ça me va. » Il était inutile de préciser qu'il s'accommodait parfaitement qu'elle préfère aux froides vallées du Val la richesse de la capitale. Chacun restait sur ses terres et c'était fort bien ainsi ! L'attachement du Royce pour sa région natale, où vivaient famille et ami, l'empêcher d'apprécier à sa juste valeur les long séjour dans le luxe du Donjon Rouge. Il n'y ferait pas sa vie, c'était certain. Quand à Rhaenys et le Val ... Ils en avaient assez parlé pour que Robar soit bien certain qu'il n'y avait pas que sa présence qui dérangeait la dragonne à l'idée de vivre dans le royaume des montagne. Il soupira. « Mais, quand j'ai parlé de tout ça avec Ysillia à Villevieille, elle semblait relativement septique quant à une issues positive à tout ceci. Et je me dois de reconnaitre que nous ne remplissons, pour l'heure, aucun des critères légitimant une requête d'annulation ... » confia-t-il. Face à cela, il doutait que même Rhaenys puisse faire quoi que ce soit et craignait que l'un ou l'autre ne se lasse de cette bataille perdue d'avance. Il avait une vague idée de jusqu'où elle était prête à aller pour se débarrasser de lui, mais lui était plus interrogatif quand à la famille de son épouse. Jamais le fier Aegon Targaryen ne laisserait sa soeur dire quoi que ce soit qui puisse atteindre à sa réputation. Quand au Roi ... Robar n'en avait strictement aucune idée ...

Il observa, levant un sourcil devant le témoignage plein d'altruisme, sans doute forcé, que l'aîné lui offrait. Certes, Robar n'était pas le dernier sur les taquineries et la filouterie, mais il se souvenait de quelques revanches bien sentie, généralement dissimulées sous l'apparence d'un innocent entrainement entre frère. « N'est-ce pas là le rôle d'un aîné ?! » lui dit-il avec un sourire en coin avant de s'assombrir à la mention du benjamin qu'ils n'avaient pas revu depuis des années. Waymar avait prit le Noir bien avant la mort de Yohn Royce, expliquant vouloir trouver sa place dans le monde, dans une fratrie où il n'y avait ni aîné, ni cadet, dans un groupe soudé à la vocation ancestrale. Mais n'était-ce réellement que cela ? Il se souvenait du jour de son départ, Maddy le soutenant tandis que seul sa fierté l'empêchait de regretter la silhouette toujours plus petite et effacé de son père et de son frère, partant pour un voyage dont Yohn Royce reviendrait seul. « Je me demande souvent ... Pas si mes taquineries lui ont donné envie de partir bien sur ... Mais pourquoi il a choisit cette voie ? Il n'avait, certes, pas la rigueur d'un futur mestre, mais je suis sur qu'il aurait trouvé sa place au sein des chevaliers du Val. Je ne comprends toujours pas. Même après tant d'années. Si ça se trouve ... c'est bien ma faute. » Il n'osa aborder le cas des familles très nombreuses comme celle des Nerbosc, amis d'Andar, ou pire encore, celle des Frey. S'il y avait eut proportionnellement autant de départ vers le Mur chez les Frey qu'à Roches-aux-Runes, les Jumeaux seraient déserts ! songea le chevalier avec amertume. Il laissa un léger silence s'installer. Au fil des mots, la colère était retombée, ne laissant dans son sillage, qu'une lourde et sourde fatigue. « Je ... Je regrette que tu ai été blessé à Winterfell. C'était mon rôle de m'assurer que tu rentre en un seul morceau et regarde moi ça ... Je suis empêtré dans des histoires de femmes qui auront ma peau et un maudit spectre à manquer de me rendre infirme. » dit-il tout en considérant ses bandages avec acidité. Bien qu'on lui ait assuré qu'il se remettrait de sa blessure, après tout il était jeune et en bonne santé, il s'ennuyait de ces semaines défilant sans qu'il ne puisse brandir l'épée et jouer de la lame contre quelques mannequin de bois. Il ne supportait pas son impuissance, cette convalescence qui lui donnait l'impression de n'être bon à rien.

Un nouveau soupire traversa ses lèvres, tandis qu'Andar arborait une mine plus heureuse qu'au départ de leur échange, à la mention de l'enfant que Maddy avait ramené dans ses jupes. Pas de doute sur son âge, pas de doute sur son physique. Mais pouvait-il se résoudre à cela ? Pouvait-il envisager de se concentrer sur une nouvelle chose alors qu'il se noyait déjà sous tant d'autre ?  « C'est bien ce qui m'inquiète, Andar. » confia le blond, la mine toujours aussi sombre. Il releva les yeux sur son frère. « Quand bien même je devrais rester l'époux de Rhaenys jusqu'à ma mort, je sais que jamais nous n'aurons d'enfant et ... Elle demeurera toujours une Stone. » Ce qui, en soit, pouvait ne pas être un problème. Beaucoup de nobles à travers Westeros avaient des enfants batards qu'on exhibait pas forcément lors de mondanité, mais qu'on ne cachait pas non plus.  Après tout, Harrold Hardyng, suzerain de leur région avait bien deux enfants batards qu'il avait reconnu et il s'apprêtait, malgré ça, à épouser la cousine du suzerain du Conflans. Le grand et honorable Eddard Stark n'avait-il pas eut, lui aussi, un Snow pour peupler sa demeure ? Ce n'était pas tant le patronyme des batards du Val que Robar redoutait ... « Je crains que trop m'y attacher ne soit qu'une source de souffrance dans l'avenir. Pour elle, et pour Maddy. Elle ne pourra jamais prétendre être une Royce, elle ne pourra jamais épouser un noble et elle sera toujours ... L'enfant illégitime de l'époux d'une princesse. » Et c'était là que se trouvait le problème: Rhaenys et lui n'auraient jamais de descendance, mais elle n'avait pas caché envisager de porter un jour la vie. S'ils se trouvaient condamné l'un à l'autre, peut être qu'avec le temps, elle lui en voudrait de la présence de cette enfant, peut être, même s'ils ne vivaient ensemble et ne partageaient rien, le tiendrait-elle pour responsable de son ventre à jamais plat. Une justice finalement, raillait une partie de son esprit. Mais le reste, lui, comprenait la complexité que cela engendrerait à l'avenir. La mention de Viserys Targaryen ne fit pas sourciller Robar: un dragon de plus, qu'était-ce d'autre ? Il s'inquiétait bien plus des conséquence du retour d'un exilé, de ce que cela impliquait, plus que du nom qu'il portait. « Aujourd'hui, le regard de Port-Réal est tourné vers Viserys. L'avenir est bien incertain ... As tu vu la taille de son dragon ?! » demanda le chevalier, surpris que Lady Wynafryd, tout comme le prince exilé, aient pu cacher pareille créature tout ce temps. Ils étaient bien plus gros que la dragonne que dissimulait Rhaenys ... Et leur présence ne faisait que renforcer ses interrogations. « Je me demande bien qui pourrait soutenir un prince déchu ? Même moi qui ne porte pas les dragon dans mon coeur, je n'irai pas jusqu'à encourager le retour d'un exilé condamné par ordalie. » Car c'était la sentence des dieux.

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« La Veuve | An 302 lune 13, semaine 4 »
Sans nul doute que Lady Anya serait profondément outrée d’apprendre l’existence de la fillette, illégitime. Elle qui était attentive au protocole et à l’étiquette, cela n’augurait rien de bon. Décidément, les frères Royce lui en faisaient voir de toutes les couleurs. Entre son alcoolisme et les erreurs du cadet. « Ce n’est pas impossible. Une chose est sûre, elle ne te loupera pas, chacun son tour. » Un sourire en coin tandis qu’il acquiesçait à ses dires. Evidemment, leur conversation sur son addiction avait été difficile pour lui. Pâle, tremblant, elle avait su le secouer, sans une once d’émotion, avec la dureté qu’on lui connaissait. « Jamais je n’ai eu l’occasion de la remercier car elle a participé à ma rédemption. » Il comptait bien y remédier, la remercier pour cela, pour avoir été suffisamment rude pour le mettre face à ses démons. Nulle pitié, nulle gentillesse. Tout le contraire de sa mère. Quand celle-ci le plaignait, la Dame de Fer n’hésita pas à l’accabler, le mettre au pied du mur. Finalement, ce fut cette entrevue qui le motiva à se détourner de la boisson. Et l’amour des siens lui avait permis de tenir ses engagements. Malheureusement, la situation de son frère différait, avec un mariage aussi chaotique que le sien, ses agissements pouvaient se comprendre. Surtout en connaissant l’acte odieux commis par la Princesse. « Si seulement elle n’était pas la fille du Roi, mais une dame d’une maison mineure ! Je n’aurai pas hésité à décliner la proposition. » Nul ne pouvait refuser la main de la Princesse, si gentiment proposée par le Roi. Auquel cas, son refus aurait été vu comme un affront. « Je ne me mêlerai plus de ta vie amoureuse en tout cas. » Souffla-t-il en secouant la tête, c’était là une promesse. Du moins tant qu’il épousait une noble évidemment. Mais ça, le chevalier rouge le savait, certaines règles ne changeaient pas.

« Encline à te laisser survivre ? Encore heureux ! Par tous les dieux, elle ignore que nous aurions pu salir sa réputation en dévoilant ce qu’elle a commis. » Il bougonnait en cet instant un peu à l’image de la colère qui l’habitait. Rhaenys ne se rendait pas compte de sa chance, la chance d’être tombée sur une famille qui n’était pas revancharde. Nul n’avait avoué son assassinat. Andar poussa un long soupir, tâchant de reprendre son calme. Robar avait raison, aucune raison était légitime pour demander une annulation. Il partageait alors ce scepticisme, bien qu’il désirait cette annulation, il ne fallait pas se bercer d’illusions. « Une chose peut fonctionner. L’amour d’un père pour sa fille. S’il voit qu’elle est malheureuse, alors peut-être que cela pourrait pencher en notre faveur. » En cet instant, c’était le père qui parlait plus que l’homme politique. « La Princesse souhaite autant que toi l’annulation, alors elle a sûrement plusieurs idées, non ? » Arquant un sourcil, il réfléchissait aux possibilités s’offrant à la fille du dragon. Soit elle salissait sa propre réputation, soit à celle des Royce. Dans tous les cas, les dégâts seraient irréversibles.

Un sourire étira ses lippes aux mots de son cadet sur son sacrifice involontaire. En s’inspirant de ses erreurs, Robar avait ainsi pu passer entre les gouttes. Pouvoir agir et commettre des impairs sans se faire prendre, tout simplement. Son visage arbora un air plus sérieux en évoquant Waymar, vêtu de Noir depuis plusieurs années. Au sein de la Garde, le valois avait trouvé sa place et semblait s’y épanouir. Là-bas, il avait trouvé sa raison d’être, trouvant une raison plus grande que lui. « Ne te blâme pas pour son départ. Waymar a fait son choix. Il est heureux là-bas, il y a trouvé sa place et c’est bien tout ce qui doit importer, même s’il est loin de nous. » Il reconnaissait implicitement l’absence ressentie. Andar aurait aimé pouvoir compter sur son petit frère, en plus de Robar. A eux trois, ils auraient été les défenseurs de Roches-Aux-Runes. Parfois, il se questionnait, si Waymar s’était marié avec Rhaenys, que serait-il advenu ? L’union aurait été aussi chaotique ? Egoïstement, il aurait préféré pour qu’ainsi, le blond puisse garder sa liberté qui lui était si précieuse. A ses mots, il vint glisser sa main sur son épaule, le soutenant d’un regard entendu, loin de la rancœur affichée plus tôt. « Ton rôle était de survivre, de revenir en vie, pas de t’occuper de ton vieux frère. » Sourire en coin alors qu’il baissa la tête, grimaçant en sentant la douleur l’irradier un peu partout. « C’est plutôt à moi de te protéger et j’ai failli. » Excuse à demi-mot, il n’évoquait pas seulement la bataille de Winterfell dans ses mots, si vagues. Lui aussi se languissait de la fin de leur convalescence.

L’existence de cet enfant causerait tant de maux. Mais la fillette n’avait rien demandé, n’avait pas demandé à vivre. Elle n’avait pas à payer les erreurs de ses parents. Condamnée à rester dans l’ombre, dans la bâtardise, la gamine venait au monde déjà avec un sacré handicap. La légitimer était impensable pour l’instant. Affichant un air abattu, l’aîné ne savait comment se défaire de cette situation. « Grandir sans père la fera souffrir tout autant. » Rien n’était simple car dans un cas comme dans l’autre, les souffrances existeraient. « Lorsqu’elle sera assez grande, elle voudra sûrement savoir d’où elle vient. » Bon nombre de régions affichaient leurs enfants illégitimes, à commencer par Dorne ou le Nord avec Jon Snow. Certains se moquaient bien des convenances. « Certains bâtards sont acceptés, regarde celui d’Eddard Stark. Il vit auprès des siens. » Utopique ? Certainement, car le Val n’était pas le Nord. Et surtout, Eddard Stark n’était pas l’époux d’une princesse de sang. Andar se massa alors les tempes. « Quelle que soit ta décision, ce ne sera pas facile. » Il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise, simplement celle qui lui paraissait la plus juste.

Nul besoin de dire que le retour de Viserys lui rappelait des mauvais souvenirs, ceux de la rébellion, car elle avait commencé ainsi. « Et les autres dragons. Je ne pensais pas qu’il y en avait autant sur le continent. » Cela n’augurait rien de bon. Ces créatures pouvaient brûler villes et villages en un seul instant. « Et nous n’avons probablement pas vu tous les dragons peuplant Westeros. » Un frisson d’horreur l’étreignit, suivi d’une grimace de dégoût à l’égard de ceux soutenant ce félon. « Des Hommes à l’ambition démesurée et stupides. Le Roi va devenir encore plus méfiant maintenant que son exilé de frère est de retour… » Deux camps qui se faisaient face pour bientôt s’entretuer dans le feu et le sang.
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Il y avait tant de choses à dire, entre Ser Robar et sa vénérable grand-mère. Jamais Robar n'avait tant redouté une discussion avec elle: plus habituée à la voir, certes stricte, mais toujours bienveillante envers lui. Le temps passé à Chênes-en-Fer dans son enfance, la ressemblance physique du fils Royce avec sa famille maternelle, les talents de jouteur et de bretteur de Robar ... Il n'avait jamais eut à rougir de ses actes, de ses pensées. Pas en sa présence en tout cas. Alors oui, Robar n'avait jamais été particulièrement mesuré dans ses relations avec les femmes: mais il n'avait jamais réellement cherché à le cacher et il ne doutait pas que Lady Anya sache avec précision lesquelles de ses servantes avait déjà partagé un instant d'intimité avec le chevalier rouge. Cependant, il n'avait jamais commis l'impair d'offrir le déshonneur d'un Stone: il avait toujours fait attention et sans doute était-ce pour cela que tous fermait les yeux sur l'insatiable appétit du Valois. Une attention qu'il n'avait pas eut lorsqu'il partageait les bras de Maddy. Et voilà le résultat. La colère de Robar laissait place à un désarroi plus grand encore: finalement, comment pouvait-il réellement lui en vouloir alors qu'elle savait très bien comme il était ? Sa disparition soudaine, son silence durant les deux années de son absence, prenaient alors tous leur sens. « J'aurai du laisser croire Roland que la petite était de toi ! » grogna-t-il en pensant que sa dernière heure ne tarderait pas. Il n'y aurait pas de demi-mesure avec Lady Vanbois et une fois lancé, il lui faudrait parler de Rhaenys, de Rosenn, et de tout un tas de chose embarrassante qu'un petit fils n'a pas envie de dire à sa grand-mère. Cependant, après la mort de sa mère, puis celle de son père, elle était la seule famille qui lui restait en dehors de sa fratrie. Andar et Ysilla savaient. Il ne pouvait plus se cacher derrière une guerre, un devoir pour éviter l'inévitable. Anya Vanbois finirait par le coincer et il n'aurait d'autre choix que de parler. « Si je survis à ça ... Rappelle moi de ne plus jamais écouter ce que tu me dis. » répondit-il avec un faux air fâché: tout aurait été si simple si elle avait été de maison mineure, oui. Il espérait juste qu'elle ait trouvé un moyen de rompre leur mariage durant son absence car il sentait bien que si les Spectre n'avaient eut sa peau, cette union, pour sur, aurait raison de lui !

Robar soupira: si cela était si simple ... On parlait d'une princesse, de la fille chérie d'un roi qui n'était plus que l'ombre de lui même: il l'avait bien vu lors de leur entretien, ainsi qu'avant la bataille. L'oeil perdu parfois fou, les tremblements, la présence du Grand Mestre auprès de lui ... Quelque chose lui disait que Rhaegar Targaryen était sur une pente glissante et qu'il n'allait pas du tout dans le bon sens. « On aurait surtout nos têtes au dessus des portes de Port-Réal ! Rhaenys est bien-aimée de la Couronne: je ne sais pas pourquoi mais c'est un fait, peu importe ce qu'elle peut dire ou faire. » Portant son pouce à ses lèvres, il laissa ses dents malmené son ongle en un trait d'anxiété qu'il n'avait que rarement. « Les choses auraient pu être différentes avec Aegon ou n'importe qui d'autre. Mais quand le Roi m'a convoqué, il n'avait plus l'air d'un père déçu par sa progéniture ... » raconta le blond, le regard dans le vide. Au départ, il s'était imaginé qu'elle l'avait encore embobiné avec ses histoires, sa pseudo-repentance. Il ne comprenait pas les "raisons" qu'abordait le Roi pour justifier les actes de sa fille. Et il avait vu Hura. Sans dire qu'il y avait relation entre le crime de sa femme et l'arrivée d'un dragon au sein de la maison Royale -et encore, si ce n'était qu'un- Robar se doutait que la patience et le pardon de Rhaegar Targaryen n'étaient pas insensible à cette marque unique de renouveau de sa maison. Il haussa les épaules à la question de son aîné.  « Si elle avait déjà des idées, elle ne m'en a guère fait part. Nous avons trouvé une forme d'accord, mais nous ne sommes pas amis pour autant. » Et il imaginait qu'avec la guerre, le Roi avait eut d'autre chat à fouetter que les états d'âme de sa progéniture, surtout qu'on le disait aux prises avec d'autres surprises désagréables concernant sa maison, et sa belle-fille. « Je n'ai pas eut de ses nouvelles depuis, j'imagine qu'elle doit toujours chercher les bons arguments et elle connait son père mieux que personne: je doute qu'il ait eut l'oreille très attentive avant son départ. » partagea le chevalier avec un nouveau soupire. « Espérons que le retour de la paix permette une audience, c'est tout ce que je peux attendre pour le moment. » expliqua-t-il avec une grimace.

Depuis combien de temps n'avaient-ils pas parlé de Waymar ? Depuis quand le visage de leur petit frère s'effaçait lentement de leur mémoire. Robar ne parvenait à s'ôter de la tête, l'image de son frère, quittant Roches-aux-Runes pour sa nouvelle vie. Ses boucles brunes se mouvant au rythme de sa monture, il ne demeurait de lui que cette silhouette dans son esprit. Une silhouette et le rire d'enfant qu'il avait pour les blagues de son aîné. « On ne le saura jamais réellement ... » murmura le blond, quelque peu amer. Il le laissait ainsi, seul bouclier de Roches-aux-Runes, seul chevalier pour protéger leur maison, leur nom, leur seigneur. Il n'avait été là lors des grands moments: il n'avait partagé la peine de la mort de Yohn Royce, ni même la colère de Robar face à ses fiançailles avec Rhaenys. Il était toujours là, mais n'y était plus vraiment. C'était désormais une ombre, le manteau noir sur un rempart de glace, lointain. « As tu eu de ses nouvelles ? Nous n'avons eut l'occasion d'en parler ... Mais si les Marcheurs ont passé le Mur ... Qu'est-il advenue de la Garde ? » demanda le blond avec un poids dans l'estomac. Il y avait beaucoup pensé, à Winterfell. Waymar était-il encore vivant ? Avait-il prévenu Andar de la menace ? Avait-il fait signe qu'il se battait, lui aussi, contre la Mort ? Il grimaça a nouveau et, désignant son bras d'un signe de tête, s'employa à rappeler son inutilité actuelle. « Je ne vais pas défendre grand chose dans cet état ! Quand à revenir en vie ... Pourquoi ? » Après tout, il n'avait plus aucune attache, bien que son frère tentait de lui en assurer du contraire: c'était au soldat de protéger son seigneur, pas l'inverse. Ils n'avaient plus dix ans, les rôles étaient, aujourd'hui, inversés. « Tu as une épouse qui t'attends, des enfants qui ont besoin de leur père, un fief à diriger et un fils à instruire. » rappela le jeune homme. « Je ne t'aurai jamais pardonné de mourir pour moi. » dit-il avec sérieux. Car après tout, que lui restait-il ? Maddy avait prouvé qu'elle n'avait pas besoin de lui, Rosenn avait grandi sans le connaitre jusqu'à présent et Rhaenys ... Serait sans doute bien trop heureuse pour qu'il s'autorise à y penser. « Et puis, imagine le désastre si je devais instruire Lucas ! Il connaitrait tous les lupanars du Val avant de savoir gérer une maison ! » ajouta-t-il avec un sourire en coin. Si le rôle qu'Andar avait voulu lui donner, si malheur lui arrivait, l'honorait, il devait se rendre à l'évidence: il ne savait déjà pas bien s'occuper de lui même ...

Cela le ramena indéniablement vers l'enfant. Son enfant. Celui de Maddy. Par les Sept combien de temps allait-il se torturer avec cette idée. « Tu n'en sais rien ... » souffla-t-il. Quel genre de père pouvait-il bien être ? L'homme qu'il avait pensé devenir face au ventre de Rhaenys était mort avec l'enfant qu'ils avaient perdu. Que restait-il pour celle ci ? Un homme aigri par un mariage désastreux et non désiré ? Serait-il honorable de la garder avec lui ? Ou ne valait-il mieux pas ignorer le sang pour lui permettre une vie plus heureuse loin des frasques paternelles ? « Je suis sur que Lady Stark a un avis plus partagé sur la chose. » railla-t-il. S'il ne doutait pas de l'indifférence de Rhaenys sur ce sujet, il ne pouvait s'ôter de l'esprit qu'une part d'elle pourrait ne pas apprécier la nouvelle. Et quand bien même ils parviendraient à obtenir leur annulation ... Nulle femme n'apprécierait la présence d'une Stone dans sa demeure: les convenances forçait au silence, mais les regards, eux, ne trompait pas. Il ne désirait pas se remarier. Pas après le désastre de ce mariage ci, pas après Rhaenys. Mais s'il le devait ? Si Andar le lui ordonnait. Si c'était pour le bien de sa maison ... Il n'aurait d'autre choix que de supporter la vue d'une femme qui aurait, à jamais, à accepter une Stone sous son toit. Quelle merveilleuse manière de débuter une nouvelle histoire, songea-t-il avec cynisme. « Et si elle devient officiellement ma fille ... Maddy ne pourra plus jamais la faire quitter Roches-aux-Runes. Si elle voulait refaire sa vie ... Elle ne pourrait pas garder Rosenn. Les Stone ont du sang noble malgré tout: si elle ne sera jamais une Lady, elle ne pourrait plus m'être retirée. » expliqua-t-il, songeant à l'esprit libre de son ancienne maitresse qui ne cessait d'aller et venir dans sa vie, hantant son coeur sans lui laisser le moindre répit.

Il déglutit à la remarque d'Andar. Il ne lui avait pas parler d'Hura, mais cela devenait difficile. Sa promesse était la seule chose qui comptait pour l'heure: même si les dragons avaient fait leur retour, même s'il se doutait que Port-Réal devait le savoir, il avait fait une promesse à Rhaenys. Et cette promesse comptait pour lui: c'était comme sa contrepartie, l'assurance de sa confiance dans le seul et unique plan qu'ils prévoyaient ensemble. S'il la trahissait, que resterait-il de ce moment rare d'accord entre eux ? « Les princes avaient reçu des oeufs en cadeaux de mariage ... Peut être la Dame du Conflans en sait-elle plus sur tout ceci. Mais ce qui m'inquiète, c'est le dragon de Lady Wynafryd. S'ils ne sont pas la preuve de la suprématie des Targaryen, si n'importe qui peut en avoir, alors peut être que des temps plus sombres encore s'annoncent. » approuva le blond, songeant aux ennemis de sa maison, de sa patrie, du royaume. Si n'importe qui pouvait être en possession d'un oeuf, si n'importe qui pouvait le voir éclore ... Qu'est-ce qui les empêchaient d'imaginer une créature sur les Iles de Fer, à Dorne ou même chez les Grafton. Tout devenait possible. Tout devenait dangereux. Et cela le terrifait.

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« La Veuve | An 302 lune 13, semaine 4 »
La relation d’Andar avec sa grand-mère différait de celle qu’avait Robar. Plus abrupte, plus observatrice, elle avait dû revêtir son masque de froideur et lucidité pour le sortir de ses démons. Lors de son enfance et adolescence, l’aîné la craignait car elle seule parvenait à le pousser dans ses retranchements, à le mettre face à l’odieuse vérité. Ses péchés mis en plein jour par ses mots acerbes mais vrais. Mais l’alcoolique qu’il était fut rapidement ramené sur le droit chemin. Quant au plus jeune, son appétit pour la chair féminine était connu de tous, il ne s’en cachait pas, batifolant publiquement avec servantes et autres femmes. Tout le contraire de l’aîné qui lui se perdait dans un mutisme profond, loin d’être adepte de ce genre de pratique. A dire vrai, il fut marié très tôt, probablement n’aurait-il jamais trouvé d’épouse car ses qualités n’étaient pas visibles. Réservé, taciturne, Andar ne brillait pas et ne désirait nullement cela. Il préférait ne pas être au centre des attentions. Aux antipodes du blond. Une différence dont ne naissait aucune jalousie, ils étaient complémentaires. Le brun n’enviait pas le chevalier rouge, outre de rares fois. Ce dernier jouissait d’une liberté parfois ostentatoire, presque insolente. « Tu n’aurais pas osé… » Disait-il en plissant les yeux, affichant une mine faussement suspicieuse, il secoua ensuite la tête. « Entre mon alcoolisme et ça, je pense que Grand-Mère m’aurait lapidé sur la place publique. » Il aurait alors vécu ses dernières heures. Un cumul de pareils affronts ne passeraient pas, surtout qu’Anya était connue pour être protocolaire, elle ne supportait pas les enfants illégitimes. Nul ne savait ce que ferait la Dame de Fer, quels mots assassins elle lâcherait en apprenant cela. En connaissance de cause, le seigneur compatissait réellement à son frère. « Tu y survivras mais tu seras changé à jamais. » Disait-il, solennel. Il exagérait évidemment le fait mais il ne fallait pas sous-estimer la force des mots. « Lady Anya t’a toujours préféré alors elle t’épargnera. » Un fait avéré. Robar était celui qui lui ressemblait le plus physiquement. A tel point que l’on pouvait le prendre pour son fils.

Sa situation maritale ne ressemblait à aucune autre. Peu de gens avaient l’occasion d’épouser une Princesse de sang royal. Elle n’était pas la fille d’un vulgaire seigneur de la région que l’on pouvait répudier sans craindre des conséquences. Le Roi, croisé lors du banquet et à Lestival avait montré des signes de démence, ce qui n’était nullement le cas le lendemain de la Longue Nuit. Quant à sa fille, celle-ci était appréciée du peuple. Un fait. « Et quand bien même nous dévoilerons la vérité, ce n’est pas sûr que le peuple nous donne raison. » Un soupir alors qu’il venait se masser le nez. Savoir la Princesse impunie pour son meurtre l’emplissait de dégout. Tout cela parce qu’elle était une Targaryen, elle était au-dessus de tout. Quelle injustice. « Le Roi est venu à ma rencontre après la bataille. Il ne souffrait plus de tremblements. Serait-il plus résistant que le fut son Père à la folie ? » Il fronçait les sourcils, essayant d’y croire, d’imaginer que Rhaegar n’était pas que l’ombre de lui-même. Malheureusement, il ignorait tout y compris la présence du Grand Mestre. « Un père pardonne…Mais aussi vite, c’est étrange. Tu crois qu’il nous cacherait quelque chose d’important ? » Andar était père et savait ce que l’amour paternel pouvait engendrer. L’on pardonnait toutes les outrances de sa progéniture, mais pas en si peu de temps. Rhaenys avait tout de même mis fin à l’existence de son enfant, descendant de la dynastie des Targaryen. Un odieux geste qui mettrait à mal n’importe quelle relation. Quelque chose clochait dans cette décision. Une pièce du puzzle lui échappait encore. Terrible secret dont son frère était dans la confidence. Les dragons n’étaient pas seulement de retour au Nord. Mais au-delà. « Vous ne serez jamais amis. Pas après ce qu’elle a fait. » Répondit-il avec une colère froide, amère et vive envers celle qui avait tout gâché. Par son égoïsme, elle avait fait condamnée cette union à l’échec. Et pour cela, Andar lui en tenait rigueur. « Si le Roi refuse, il n’y alors qu’une seule solution. Que tu l’as répudie. » Nul besoin que les conséquences seraient dévastatrices pour elle comme pour lui. La réputation des Royce serait entachée par ce mariage malheureux et celle de la Princesse, détruite. Du moins en partie car le peuple lui resterait fidèle. « Espérons ne pas en arriver-là et que le Roi aura du temps à te consacrer. » Attendre. C’était là l’insupportable réalité les attendant. « Me savoir si impuissant m’agace. » Crachait-il les dents serrées. Ne pouvoir l’aider à s’extirper de ce sac de nœuds l’énervait, le frustrait. Mais face à la maison royale, il était contraint de s’écraser.

Parler de Waymar. Sujet presque tabou tant il demeurait douloureux. Depuis son départ, Andar avait accepté de le laisser partir sans rechigner. Son petit frère s’était vêtu de noir pour une raison obscure mais il semblait s’y épanouir. Il était entouré et agissait pour les protéger tous. Au-delà du Nord, dans les entrailles du Mur, il avait trouvé sa raison d’être. Haussant les épaules, le seigneur de Roches-Aux-Runes préférait se convaincre que ce choix était le bon. Pour ne pas ressentir une quelconque culpabilité. Pour ne pas ressentir le poids que ressentait le chevalier rouge. « Peut-être que Père le savait. » Souffla-t-il en levant les yeux au ciel, songeant aux derniers instants de ce dernier. Il était vrai que Waymar avait loupé tant d’événements de leur vie. La naissance de ses enfants, la mort de Yohn, le mariage de Robar avec la princesse. « Il a été légèrement blessé, lui aussi risque de se souvenir longtemps de cette terrible nuit. La Garde de la Nuit a perdu bon nombre d’hommes au Mur, tu t’en doutes, mais ils sont encore quelques-uns. » Des compagnons devenus des frères pour Waymar. Ils avaient peu à peu remplacé ceux de son sang. « Bien avant la Bataille, il m’a envoyé une missive pour me prévenir de la situation. En rentrant à Roches-Aux-Runes, je lui écrirais, tu pourras noter un message si tu le souhaites. » Ce fut en partie grâce à ses écrits que le Royce croyait réellement aux Marcheurs Blancs. Ses opales sombres devenaient brillantes à mesure que le blond exposait ses attaches. Sur le papier, en effet, Andar avait bien plus de raisons de revenir en vie. Mais il n’y avait pas que ça, les sentiments importaient. « Nous avons besoin de toi Robar….J’ai besoin de toi. » Douloureux étaient ses mots car ils provenaient de son cœur qu’il ne dévoilait que rarement. Pour preuve de sa gêne, il détournait les yeux. Jamais il n’avait admis à ses proches qu’il les aimait, les effusions de sentiments, très peu pour lui. « Hmm… Mon fils deviendrait aussi épuisant que son oncle. » Il eut un rictus amusé. Nul besoin que son éducation ne serait pas la même qu’avec son père.

« Lady Stark aimait son mari. Ce qui n’est pas le cas de ton épouse. » Elle serait indifférente en apprenant l’existence de la fillette. Evidemment peut-être serait-elle surprise, mais en aucun cas elle ne serait aussi touchée que l’était Catelyn Stark. Se massant désormais les tempes, il avait conscience que quoiqu’il advienne, le destin de cette jeune fille était parsemée d’embûches. « C’est une décision qu’il te faudra prendre avec Maddy. » Par cette déclaration, il incitait son frère à communiquer avec son ancienne amante. Faire face à celle qu’il s’évertuait à éviter depuis trop longtemps. « Qu’importe ce que tu choisis de faire, je te soutiendrai. » Robar était assez grand pour décider seul. Surtout qu’Andar était las de tout cela. S’il reconnaissait la fillette, cela nuirait à sa réputation, mais ils n’étaient plus à ça près, surtout si leur mariage ne pouvait être annulé. Être père impliquait des responsabilités, y était-il prêt ? Lui qui aimait tant sa liberté. « Entre ça et ton mariage, tu auras fort à faire. » Avoua-t-il, presque désolé. Des décisions difficiles en perspective. Aussi difficiles que les futures lunes et années. Le retour de Viserys lui glaçait le sang, tout comme la présence des dragons, détenus non pas par les Targaryen mais d’autres personnes. « N’importe qui peut alors posséder une de ces créatures. » Et ceux n’ayant pas des intentions louables surtout. C’était ça qui l’inquiétait. « N’importe qui peut brûler en un claquement de doigts une ville. » Un frisson d’horreur et de terreur que semblait partager le valois à ses côtés. « Ça n’annonce rien de bon, car des armées ne valent contre le feu d’un dragon. » Il se rappelait parfaitement les Spectres assaillis par le feu, ce dernier décimant plusieurs centaines en quelques minutes.
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@Andar Royce & Robar Royce

Le visage de Robar se fendit d'un sourire diabolique, celui du cadet ne reculant devant rien, défiant Andar de voir où se trouvait ses limites. Cela faisait bien longtemps que Robar avait abandonné cette attitude d'enfant terrible. Waymar en avait fait bien trop souvent les frais tout comme Ysilla lorsque le blond la jugeait insupportable. Cependant, cet aspect de la personnalité du jeune Royce n'était que la façade de son tempérament enjoué et blagueur. S'il était volontiers taquin, il ne se montrait jamais réellement cruel même lorsque la colère s'emparait de lui et qu'il décidait subitement de se battre avec l'un de ses frères. Ce masque fit rire le blond qui en oubliait peu à peu la colère précédemment ressenti. A mesure qu'ils ressassaient de vieux souvenirs, son sentiment de trahison s'effaçait, remplacé par des raisons diverses et variées justifiant le silence de son frère tout comme celui de Maddy.  « Je ne sais pas si on peut parler de préférence ... » dit-il en quittant son sourire, une pointe de tristesse se lisant dans son regard clair. « Je pense juste que je lui rappelle maman plus que vous. » ajouta le blond regardant avec nostalgie les cheveux sombres de son frère. Il était le seul, parmi les enfant Royce, à tenir de la blondeur des Vanbois. Cela avait été à un tel point que les invités de passage à Chênes-en-Fer, lorsque s'y trouvait Robar encore enfant, le prenait sans peine pour l'un des enfants de Lady Anya. Lui, s'était longuement interroger sur cette différence avant de prendre le parti de songer que tous tenait un peu de la défunte Lady Ysilla, chacun à leur manière, lui plus physiquement que les autres. « Elle n'est pas plus indulgente avec moi qu'avec Ysi. » fit-il alors remarqué, songeant que sa cadette n'avait jamais rien fait justifiant la colère de leur grand-mère. Il n'était pas à l'aise avec l'idée de se retrouver seul à seul avec elle pour se faire remonter les bretelles, mais alors que les nuages qui obscurcissaient le monde semblait s'en aller, il constatait avec horreur combien les évènements avec Rhaenys l'avait coupé de tout. Il ne faisait que fuir depuis ce jour dramatique où elle avait révélé cette vérité qu'il ne voulait plus entendre. D'abord, il avait fuit la colère, en quittant Port-Réal en toute hâte. Puis, il avait fuit la tristesse en se réfugiant dans la seule chose qu'il savait faire: être un soldat. Il avait fuit la culpabilité en quittant le Val pour Villevieille où se trouvait Ysilla, espérant trouver une forme de rédemption familial auprès de sa soeur trop longtemps délaissé. Mais plus que tout, il s'était fuit lui même. Depuis quand un Royce ne faisait-il pas face à un combat ? Depuis quand se cachait-il derrière des excuses comme la colère et le secret pour ne pas affronter l'ennemi ?

Robar avait bien une idée, lui, justifiant du pardon si prompt du Roi envers sa fille. Il ignorait dans quelle mesure Rhaegar Targaryen attendait le retour des dragons, mais c'était un sujet récurrent chez les monarques que de vouloir assurer le pouvoir de leur famille par la renaissance de ce qui, autrefois, leur avait permit de conquérir Westeros. S'il semblait s'être rabiboché avec sa progéniture, Robar se demandait si l'éclosion de deux dragons n'y était pas pour quelque chose. « Plus de tremblement dis tu ... » répéta-t-il cependant, désireux d'éviter un sujet qui le forcerait à mentir à son propre frère. Rhaenys l'avait déjà à demi-accusé d'en avoir trop dit sur les circonstances de la mort de l'enfant, il n'allait certainement pas lui donner raison en racontant ce qu'il avait vu dans sa chambre. « Je n'ai pas pu le voir après la Bataille mais lors de notre entrevu aux Portes, il semblait au bord de la folie ... Le Grand Mestre lui préparait une boisson qui l'a quelque peu calmé mais ... » Le blond ne partageait pas l'avis de son aîné. Certes, Rhaegar Targaryen sombrait moins vite que son père avant lui, de ce que le chevalier en avait entendu, mais cela ne l'empêchait pas de sombrer malgré tout. Les dieux seuls savaient ce qui pourrait sauver les Sept Couronnes d'un nouveau Roi Fou mais Robar doutait qu'aucun membre de la maison royale puisse y faire quoi que ce soit. Quand tout cela avait-il commencé ? Se demanda le chevalier. Quand est-ce que le Roi avait franchi la ligne rouge ? Revenant à Rhaenys, le blond hocha la tête avec gravité. La répudiation pure et simple semblait le seul recours mais il se refusait à y penser sérieusement. « Je sais bien. Mais sur quel motif ? Parler de l'enfant, parler de Ser Durran ... Reviendrait à parler d'un évènement que tous ont tut depuis près d'une année ! Je pense même que le prince lui même n'est pas au courant des actes de sa soeur. » dit-il dépité. « Lorsqu'il est venu te voir ... T'as-t-il parlé de quelque chose à ce sujet ? » demanda le cadet, espérant que le Roi eut préféré voir cela de souverain à seigneur avant d'enclencher une quelconque procédure. Maudits Targaryen ! S'ils ne se mariaient pas entre frère et soeur en toute impunité depuis des décennies, peut être auraient-ils pu justifier d'une parenté expliquant une annulation pure et simple de cette union ... Mais cela ne marcherait pas alors même que les parents du Roi étaient issus de la même fratrie. « C'est pour cela que je dois parler à Grand-Mère. Elle aura peut être une solution à laquelle nous n'avons encore pensé ... » répondit-il à l'aveu d'impuissance du seigneur Royce. « Andar ... Tant que tu n'as pas le projet de me remarier à qui que ce soit, cesse de t'affliger de tout ceci. Rien ne dit que les choses auraient été aussi différentes avec une autre ... La répudiation est une chose sérieuse, que l'on parle d'une princesse ... Ou de n'importe quelle noble dame. » rappela-t-il, se voulant le plus rassurant possible. Il ne voulait pas nier le rôle de son frère dans sa situation, mais l'accabler ne servirait à rien et s'il avait besoin d'un soutient dans de futures démarches, mieux valait garder Andar la tête hors de l'eau. « La plus embêtée dans l'histoire, c'est bien Rhaenys elle même ... » ajouta-t-il en haussant les épaules. « Ma réputation patirait de me voir prendre une maitresse, vivre avec une concubine et contribuer à la naissance de dizaines de petits Stone. Nombreux sont les hommes à ne pas cacher leurs affections pour d'autres que leurs épouses et à élevé leurs batards avec leurs légitimes. Mais en définitive, elle, elle n'en aura pas ce luxe. » Il se retint de rappeler qu'il semblait avoir déjà pris de l'avance sur les Stone, la fillette n'en étant pas encore une. « Je pense que cela est une motivation suffisante pour qu'elle trouve un moyen de se débarrasser de moi. » conclut-il avec une moue malicieuse. Il pouvait aussi bien devenir une épine dans le pied royal de Rhaenys Targaryen qu'elle ne l'était pour lui. Ce qui expliquait sa tendance à vouloir encourager ce projet commun de divorce. Si tout se faisait en bonne intelligence, sa réputation serait épargnée et il pourrait espérer s'en sortir en conservant un maximum de plumes. Une guerre ouverte contre Rhaenys ne lui apporterait rien, il le savait, et quand bien même il recouvrerait sa liberté ... Il l'aurait payé bien cher.

Evoquer Waymar lui laissait une certaine amertume dans le coeur. Si tous semblaient avoir accepté la vocation du troisième fils Royce, Robar ne l'avait pas bien vécu du tout et s'il n'en avait rien laissé paraitre, espérant jusqu'au dernier moment que son cadet changerait d'avis, il n'avait guère eut beaucoup d'échange avec lui deuil son départ. Le blond ne comprenait pas ce qui avait motivé son frère : il avait déjà une famille et un avenir auprès d'eux. Pourquoi cherché de nouveaux frères parmi un ramassis de criminels et de vieillards ? Il hocha la tête aux nouvelles données par Andar. Blessé. Ainsi aucun des trois frères ne s'en sortait indemne. Maudit hiver. Maudit spectre. « Peut être ... » dit-il; ignorant quoi dire à un Waymar qu'il n'était pas sur de connaitre encore. Qu'était devenu son petit frère en prenant le Noir ? Avait-il renoncé aux liens si fort du sang pour ceux du Serment de la Garde ? Son regard se détourna à la déclaration d'Andar. Robar avait ce lourd sentiment, par moment, de n'être attendu par personne. Il n'avait ni épouse aimante, ni maitresse dévouée. Sa femme le détestait, leur enfant avait été tué dans le ventre de sa mère, la fille qu'il aimait l'avait abandonné pour retourner sur une ile maudite ... Le monde avançait déjà sans lui. C'était la conclusion à laquelle il était parvenu lorsque son sang s'écoulait sur la neige de Winterfell, la lame du Marcheur profondément enfoncé dans son bras. « Ouais .. Lucas est trop jeune pour te mener la vie difficile. » commenta-t-il d'une voix boudeuse qui cachait son sourire en coin. Dans les heures sombres, c'était Andar qui avait été auprès de lui. C'était dans les bras l'un de l'autre qu'ils s'étaient effondré lorsque l'ennemi avait disparu. Tout comme lui avait été là à une autre époque. Les démons des frères Royce semblaient fuir devant la force de ce qui les liait l'un à l'autre. « Mais la prochaine fois que tu me fais un pseudo testament à quelques heures d'une bataille décisive ... Je te tue moi même ! » grogna-t-il avec mauvaise humeur.

« Touché ... » commenta le blond avec lassitude tandis qu'ansar semblait s'amuser à appuyer sur la plaie de son mariage raté. Il doutait que Rhaenys ne ressente quoi que ce soit en apprenant l'existence de la fillette. Sans doute serait-elle agacée d'avoir encore eut raison, se souvint-il, mais en définitive, il l'imaginait mal quitter le Donjon Rouge pour venir taper du pied et réclamer des explications. De plus, n'importe qui à Roches-aux-Runes, elle, y comprit, pouvait témoigner de l'absence de Maddy dès l'annonce officielle de leurs fiançailles. Il songea avec ironie qu'ils ne s'étaient que peu quitter depuis ce jour, et ce, même s'ils ne se supportaient guère. « Je m'en réjouis d'avance. » railla-t-il, songeant à toutes les dispositions qu'il lui faudrait prendre dès son retour à Roches-aux-Runes. Tandis que le sujet une tournure plus grave, abordant l'arrivée de dragon en dehors de la maison qui les avaient amené à Westeros, Robar hocha la tête. Savoir que Rhaenys, son frère et son oncle possédaient l'une de ces créatures étaient déjà un choc en soi et ne présageait rien de bon quand à l'avenir. Ils venaient de quitter une guerre mais une autre s'annonçait déjà. Mais c'était le cas du dragon de la Manderly qui inquiétait le plus Robar. Qui d'autre pouvaient posséder une telle puissance sur le territoire ? Et surtout qui en userait dans son propre intérêt ?

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Oh brother, I will hear you call. What if I lose it all?


« La Veuve | An 302 lune 13, semaine 4 »
Une certaine nostalgie l’étreignait lorsqu’il songea à ses lunes passées en compagnie de ses trois frères. Waymar ne devait pas s’en souvenir, ayant seulement trois ans lorsqu’Andar quitta la demeure familiale pour Vivesaigues. Lorsqu’il revint, ce plaisir de retrouver les siens avait été entaché par son addiction à la boisson. Endosser son rôle d’aîné s’avérait compliqué mais il se voulait présent auprès des plus jeunes et probablement participer à leur éducation. Cela le poussait à s’éloigner peu à peu de ses vieux démons. Ysilla, Waymar et Robar furent ceux qui le sauvèrent d’une mort certaine. Grâce à eux, il s’en était détourné, renaissant de ses cendres. Le chemin de la rédemption avait été douloureuse et pour sûr, que les mots brutaux de la matriarche Vanbois, celle-ci ayant assisté à sa longue descente aux enfers. Elle aussi avait joué son rôle dans sa quête de rédemption. Pour sûr que cette discussion délicate resta dans les annales, tout penaud, l’adolescent était sorti secoué. « L’indulgence ne fait pas parti de son vocabulaire. » Conclut-il en haussant les sourcils, un fait avéré. Il n’osait imaginer ce qu’attendait son cadet. Andar savait que, tout comme lui, Lady Anya n’hésiterait pas à dire la vérité en dépit de la douleur. Un sourire désolé étira alors ses lippes, cet entretien devait avoir lieu et ce, depuis longtemps. Valait mieux tard que jamais alors que son mariage était au bord du chaos. Si autrefois le Seigneur de Roches-aux-Runes avait espoir, celui-ci s’était envolé dès lors qu’il eut entendu l’acte abject de la Princesse. Désormais, l’objectif était clair : la séparation accordée par le Roi. Des négociations seraient nécessaires pour y parvenir. Fuir n’était plus pensable à présent que la situation semblait atteindre un point de non-retour, un divorce avéré entre deux époux que tout opposait outre ce désir de se séparer.

Les opales d’Andar s’assombrissaient face à sa révélation. Il ignorait que le Roi s’abreuvait d’une préparation pour rester lucide. « J’ignorais qu’il buvait une boisson concoctée par le Grand Mestre. Son état est plus détérioré que ce que j’imaginais... » Disait-il, songeur quant à cette entrevue improvisée entre lui et le Roi. Malgré tout, il ne comprenait pas le silence de Rhaegar concernant l’odieuse action de sa fille. Elle avait tué son enfant, sang de son sang, alors comment pardonner ? « Nous n’avons pas parlé de cela, tu t’en doutes qu’il y avait bien d’autres sujets, comme la résurrection de son fils, ou le retour de son félon de frère. » Le mariage raté entre Rhaenys et Robar était alors le cadet de ses soucis. « J’ai réitéré notre allégeance à son encontre. Il ne semble pas nous tenir rigueur de votre union compliquée. » Ils avaient discuté amicalement parmi les blessés de la Longue Nuit. Le Royce n’avait ressenti nulle méfiance de la part de son Roi. Ce dernier avait même été fort appréciable et agréable en dépit des circonstances tragiques. « Si seulement les Targaryen étaient restés fidèles aux mœurs d’antan et se marier ente eux. » Grogna-t-il en levant les yeux au ciel. Pour assurer leur lignée, ils s’unissaient entre frères et sœurs, engendrant une descendance vouée à la démence. Des siècles d’inceste causant la folie dont était victime le Dragon. Dans ce cas-là, jamais un Royce n’aurait épousé un Targaryen. Malheureusement les coutumes avaient changé, ils s’étaient pliés à la foi la plus répandue sur Westeros. Leur situation existait et était bien là. Impuissant, Andar n’entrevoyait aucune possibilité de la régler, outre une âpre négociation. Ce fut pour cela qu’il tenta de redorer son image auprès du Roi. Il hochait la tête, quelque navré de ne pouvoir l’aider davantage. Lady Anya aurait certainement une idée à laquelle il n’aurait pas songé. La répudiation restait compliquée à mettre en œuvre, détruisant la réputation des deux époux. Les Royce ou les Targaryen n’en ressortiraient pas indemnes. « Sois rassuré, je ne me mêlerai plus de ta vie sentimentale. » Cette phrase était sortie rapidement et débordait de sincérité. Il en avait assez de tout cela et songeait d’ores et déjà aux potentielles alliances via ses enfants. Robar, s’il gagnait sa liberté, la garderait. « Il nous faudra être plus malin. » Une guerre frontale n’apporterait rien. « De toute évidence, il est préférable pour toi de rester en bon terme avec elle. En dépit de tout ça. » Et cela lui coûtait de le dire tant la dragonne ne lui inspirait que dégoût.

Ses opales détaillaient les réactions de son cadet lorsqu’ils évoquaient Waymar. Un sujet délicat pour le Chevalier Rouge. Il semblait ne pas avoir totalement accepté la destinée du plus jeune. Il n’avait probablement pas fait son deuil. Andar lui, avait accepté qu’il prenne le Noir. Un choix réfléchi et logique pour lui. Là-bas, il avait retrouvé une famille, ses frères de la Garde vêtus de noir. Sachant pertinemment que ce sujet faisait souffrir le blond, il préféra ne pas rebondir, se contentant de lever les yeux au ciel. Il songea à Waymar, allait-il bien ? Ses blessures avaient-elles guéries ? Certainement, celles-ci étant superficielles comparées à celles des deux Royce ici présents. Ce serait mentir que de dire qu’il n’aimait pas ses frères, mais jamais ô grand jamais il e le dirait de vive voix. Bien qu’en cet instant, il avait entrouvert une porte. En dépit des désaccords, les frères parvenaient toujours à préserver un équilibre. Ils avaient besoin l’un de l’autre et plus que jamais, Andar s’en était rendu compte à l’issue de la Longue Nuit. « Je préparerai le testament bien avant par écrit. » Plaisanta-t-il, à moitié du moins. Une prochaine guerre risquait de rapidement arriver. Le retour de Viserys remettait tout en question. Il soupira, avant de se redresser pour tenter de retourner dans sa chambre, il se tourna vers son frère, posant sa main sur son épaule valide. « Tu aides ton frère estropié à regagner sa chambre ? Si je tombe dans les escaliers, je sais que tu me rattraperas. » Malice ? Ironie ? Un peu des deux. Mais dans son état, il préférait être accompagné. Descendre s’avérait plus simple que monter car cela nécessitait plus de force et donc menaçait de rouvrir sa plaie béante. Finalement, cette discussion l’avait épuisé plus que de raison. Si au début, il songeait qu’ils ne pouvaient se réconcilier, la situation était apaisée. La colère laissant place à de l’abattement, et quand bien même, il accepterait sa rancœur. Dans les épreuves à venir, ils devaient être soudés. Westeros risquait encore d’être mis à feu et à sang. Mais pour l'heure, Andar désirait reposer cette jambe si douloureuse, à l'image de son égo.
(c) DΛNDELION


ouvre moua:




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It comes so soon, the moment when there is nothing left to wait for

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