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(même les petits)![Live to the East [Solo] 3725701551](/users/1815/27/49/46/smiles/3725701551.gif)
Live to the East [Solo]
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Live to the East
An 295 - Mer d'été
Mer d'été
Le bateau voguait sur les flots tels une libellule volant à sa surface. C'était un petit navire marchand de Braavos. Pas un des navires les plus transcendants que le jeune Holt avait pût voir dans les ports où il avait posé ses guêtres par le passé. Ser Pat se tenaient sur le bastingage, l'air hagard. Il n'avait jamais eut le pied marin. Du moins en haute mer parce qu'il prétendait avoir déjà navigué à plusieurs reprises sur des embarcations dans le Conflans. Ce genre d'informations était toujours à prendre avec des pincettes. Il était parfois difficile de distinguer où s'arrêtait la vérité et où commençait le mensonge avec le chevalier.
- Burp !
Un nouveau flot de vomis s'échappa de la bouche de l'homme originaire du Conflans et le Holt dût tourner la tête pour dissimuler son sourire. Le voir dans un tel désarrois face à une chose aussi anodine que prendre le large possédait le don de l'amuser mais il savait qu'une tatane ne tarderait pas à le choper à l'oreille ou à la tempe s'il se faisait repérer.
- Pas fait ... pour bateaux. J'suis pas ... un Fer-Né.
Oui c'était sûr mais dans le fond, c'était vraiment de la faute de Ser Pat s'ils se retrouvaient à devoir immigrer en Essos. En effet, le Chevalier avait perdu de l'argent dans ce qui devait être une dette de jeu qu'il lui était impossible à honorer. Du moins, c'était ce que le jeune natif de la Sentinelle avait déduit et à présent, pour éviter de se retrouver en très mauvaise situation, l'homme du Conflans avait décidé de partir chercher fortune en Essos et que cela serait une judicieuse formation pour le jeune homme.
- Et on va y rester combien de temps, à l'Est ?
Un nouveau flots de vomis traversa la gorge du Chevalier qui continua de déverser sa bile dans la mer. Torrhen leva les yeux au ciel, attendant une quelconque réponse. Elle ne vint pas tout de suite. Le teint verdâtre, Ser Pat se redressa, s'essuya la bouche d'un revers de manche et avala une grande lampée de vin qu'il avait acheté peu avant d'avoir contracté sa dette de jeu. Un vin capiteux dornien dont il semblait raffoler. Sa dernière fortune.
- Quelques lunes, tout au plus. Le temps de se faire oublier et de se reconstruire un petit capital. Tu verras, c'est pas si mal là bas.
- Vous y avez déjà mis les pieds?
Le chevalier plaça une petite tape sur le front de son disciple. C'était sa façon à lui de lui faire remarquer qu'il posait des questions parfois un peu trop franche et indiscrètes.
- On peut dire ça. J'ai côtoyé plusieurs compagnons d'armes qui s'y sont rendus et qui y vivent toujours ... normalement ...
Le jeune Torrhen ne l'ignorait encore, mais son séjour à Essos, durerait bien plus que quelques simples lunes.
- Burp !
Un nouveau flot de vomis s'échappa de la bouche de l'homme originaire du Conflans et le Holt dût tourner la tête pour dissimuler son sourire. Le voir dans un tel désarrois face à une chose aussi anodine que prendre le large possédait le don de l'amuser mais il savait qu'une tatane ne tarderait pas à le choper à l'oreille ou à la tempe s'il se faisait repérer.
- Pas fait ... pour bateaux. J'suis pas ... un Fer-Né.
Oui c'était sûr mais dans le fond, c'était vraiment de la faute de Ser Pat s'ils se retrouvaient à devoir immigrer en Essos. En effet, le Chevalier avait perdu de l'argent dans ce qui devait être une dette de jeu qu'il lui était impossible à honorer. Du moins, c'était ce que le jeune natif de la Sentinelle avait déduit et à présent, pour éviter de se retrouver en très mauvaise situation, l'homme du Conflans avait décidé de partir chercher fortune en Essos et que cela serait une judicieuse formation pour le jeune homme.
- Et on va y rester combien de temps, à l'Est ?
Un nouveau flots de vomis traversa la gorge du Chevalier qui continua de déverser sa bile dans la mer. Torrhen leva les yeux au ciel, attendant une quelconque réponse. Elle ne vint pas tout de suite. Le teint verdâtre, Ser Pat se redressa, s'essuya la bouche d'un revers de manche et avala une grande lampée de vin qu'il avait acheté peu avant d'avoir contracté sa dette de jeu. Un vin capiteux dornien dont il semblait raffoler. Sa dernière fortune.
- Quelques lunes, tout au plus. Le temps de se faire oublier et de se reconstruire un petit capital. Tu verras, c'est pas si mal là bas.
- Vous y avez déjà mis les pieds?
Le chevalier plaça une petite tape sur le front de son disciple. C'était sa façon à lui de lui faire remarquer qu'il posait des questions parfois un peu trop franche et indiscrètes.
- On peut dire ça. J'ai côtoyé plusieurs compagnons d'armes qui s'y sont rendus et qui y vivent toujours ... normalement ...
Le jeune Torrhen ne l'ignorait encore, mais son séjour à Essos, durerait bien plus que quelques simples lunes.
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