Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €


[FB] D'une Mère à une Jouvencelle. [Avec Clarysse Varnier.]

Melior Vouyvère
The White Wyvern

Melior Vouyvère

Informations
[FB] D'une Mère à une Jouvencelle. [Avec Clarysse Varnier.] 23d9079bcdb30a2118ac1b220629e28e7e10646d
Ft : Lotte Verbeek
Multi-Compte : Talya de Tyrosh, le Soleil de Tyrosh et Aemma Massey, la tornade de Danse-des-Pierres.
Messages : 1767
Date d'inscription : 09/06/2020
Présence : Présent
Personnage
Badges
1000 messages
Solitaire
3e Dracanniversaire
Multicompte
100e RP
Time Traveler


   
# 
D’une Mère à une Jouvencelle.

An 299, lune 1, semaine 4.



Clarysse Varnier & Melior Vouyvère.


Des fêtes, qu’importe leur nature, Melior en avait connu un certain nombre. Ce faisant, la Costayne en avait peu à peu perdu le compte. Néanmoins, si leur quantité n’avait point perduré dans son esprit, les choses étaient différentes pour les souvenirs qu’elle avait pu accumuler au fil du temps. Eux restaient gravés dans sa mémoire, tantôt vivaces, tantôt latents. Dans ce dernier cas, il ne suffisait alors que d’un visage familier, d’une parole évocatrice, un rien en somme, et son esprit lui jouait ces sonates que la jeune femme connaissait par cœur désormais.

Cependant, Melior ne pouvait pas nier que ce mariage avait une saveur pour le moins particulière. Tant d’événements s’étaient enchaînés avant d’arriver à ce moment où, le vin aidant, tous riaient, plaisantaient, dansaient, s’échangeaient diverses confidences, bien que certaines ressemblaient d’avantage à des aveux voire à de grandes envolées, tant elles étaient audibles. Les spiritueux avaient décidément de bien étranges effets. La jeune femme pouvait s’en rendre compte sur les membres de sa propre maisonnée. Quant à elle… La vouivre devenue Costayne faisait preuve d’une certaine retenue. Si bavasser avec le tout venant ou avec ses proches était un plaisir, avoir et garder l’esprit clair restait une priorité selon elle. Il y avait déjà bien assez d’âmes grisées en ces lieux pour ne point y ajouter la sienne !

Les noces de la Lionne et de la Rose étaient bien différentes de tout ce que la jeune femme avait pu vivre jusqu’à ce jour. Tout n’y était que luxe, douceur et volupté. S’il ne s’agissait-là que d’une union arrangée parmi tant d’autres en ce bas-monde, les mariés semblant tout de même faire bonne figure, fort était de constater que les moyens déployés avaient été des plus conséquents. Quoi de plus étonnant dans ce fait ? Les noms des nouveaux époux étaient des plus évocateurs et leurs noces ne pouvaient être que fastueuses ! Sans aucun doute était-ce dans l’ordre des choses. Ne point en profiter comme il se devait reviendrait à montrer son mécontentement aux deux familles qui venaient de se lier sous les regards des Sept !

Alors, Melior riait volontiers, partageant quelques mots avec ses proches ou avec de vagues connaissances. Si elle s’était à nouveau attablée en compagnie des Costayne et de quelques membres de sa propre famille, la jeune femme n’avait pas hésité à partager quelques danses. La première avait été accordée à son époux, tout d’abord. Puis, la fête et la musique aidant, la Costayne s’était retrouvée au bras de l’un de ses beau-frères, puis d’un autre homme encore dont les armoiries n’évoquaient en aucun cas celles des lignées proches de la sienne. Toujours est-il que Melior avait ressenti le besoin de s’asseoir quelques instants, savourant les mets encore présents à leur table au passage. Si les invités présents avaient tous fait preuve d’une certaine retenue, eu égard au deuil qui avait frappé leur famille suzeraine, l’ambiance avait radicalement changée par la suite. La tristesse reviendrait sans doute au retour du jour, lorsque tous et toutes auraient à nouveau l’esprit clair. Pour le moment, seul comptait l’instant présent.

« Serait-ce possible ? » s’étonna mentalement la jeune femme, qui cessa par la même occasion de jouer avec sa coupe désormais vide.

Melior avait toujours eu bonne mémoire. Un réel avantage qui pouvait par ailleurs être un lourd et grand fardeau. Toujours est-il que cette mine timide ne pouvait appartenir qu’à une seule et unique personne. Clarysse De la Nouë, amie de l’une des jeunes femmes de sa propre famille. Pourquoi la vouivre devenue Costayne s’était-elle intéressée à elle en particulier ? Contrairement à la majorité des convives, la jeune femme ne semblait point profiter profiter autant des festivités. Bien qu’entourée des siens et de d’autres connaissances, la jeune femme ne semblait pas être très à son aise. Peut-être était-ce du à la chaleur qui avait envahi ces lieux ? Il était vrai qu’ils étaient fort nombreux et que cela n’allait pas sans quelques désagréments.

« Veuillez m’excuser un instant. commença Melior à l’attention des autres personnes se trouvant autour de la table. Il semblerait que les Sept m’ait fait manqué une connaissance que je me dois d’aller saluer. Comprenez bien que je me sente obligée de réparer cette erreur ! »

C’est avec un sourire que la jeune femme releva légèrement sa robe bleue sombre, se redressant finalement de toute sa hauteur avant de la laisser retomber. Hommes comme femmes étaient de grande taille dans la famille qui était la sienne. Melior ne faisait pas exception à cette règle, c’était un fait. Aussi dépassait-elle aisément un certain nombre de personnes de son sexe. S’éloignant de la table souplement, il ne fallut pas longtemps à la vouivre devenue Costayne pour se retrouver à un ou deux pas de la De la Nouë. Toussotant quelques instants afin de montrer sa présence, la Costayne lança alors, sur un ton chaleureux digne de la fête qui avait cours :

« Lady Clarysse, je ne pensais pas vous apercevoir ici avec la foule qui s’est amassée pour célébrer ces épousailles ! Veuillez m’excuser de vous déranger alors que vous semblez être en bonne compagnie, mais je me devais de vous saluer. Je ne puis espérer que vous profiter de tout ce faste qui s’offre à nos yeux ! »

Melior n’avait consommé que peu de vin dans les faits. Sa bonne humeur affichée ne provenait donc pas de ce dernier mais bien de la fête en elle-même. La joie et les rires étaient communicatifs et la jeune femme y était réceptive. Bien loin des problèmes qui pouvaient être les siens, bien loin des inquiétudes que pouvaient ressentir une mère en l’absence de ses enfants, bien trop jeunes pour les accompagner jusqu’ici, Melior se montrait plus prompte aux amusements divers et aux plaisanteries, comme bon nombre d’autres convives. Aussi ne pouvait-elle que se montrer agréable, plus encore avec l’une des connaissances de sa famille d’épouse. Si elles s’étaient rencontrées peu de temps auparavant, de nombreuses familles étant arrivées plusieurs jours avant les festivités actuelles, fort était de constater que cette conversation aurait sans doute une teneur toute autre, bien loin des banalités habituelles. Du moins, la vouivre devenue Costayne ne pouvait que l’espérer.

DRACARYS


@Clarysse Varnier : Voilà notre rp ! J’espère qu’il te conviendra ! Au moindre souci, n’hésite pas à m’en faire part, mes réponses sont toujours modifiables ! [FB] D'une Mère à une Jouvencelle. [Avec Clarysse Varnier.] 1156090823
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 


   
   
D'une Mère à une Jouvencelle
An 299, lune 1, semaine 4 • Melior Vouyvère
Si Seulement il pouvait se passer quelque chose…
« Clarysse, on te cherche partout ! Tu n’es même pas encore coiffée pour ce soir… »

La voix de son jeune frère, Orys de la Nouë, avait réveillé la jeune fleur d’une rêverie pour le moins morose.
Ce séjour à Hautjardin s’éternisait et elle n’arrivait pas encore à s’habituer à cette vie de cour, bien éloignée de la légèreté qui régnait à Herbeval. Ici, même si tout avait l’apparence de la douceur et de la frivolité, derrière chaque caresse se cachait une gravité. La petite noble l’apprenait à ses dépens. Bien qu’elle aurait pensé pouvoir participer aux mêmes activités que sa cousine, Megga Tyrell, déjà dame d’atour de la splendide Margaery, elle était tenue à l’écart et jamais dans les confidences. Elle s’adaptait si mal à cette vie de cour, où l’esprit et la double face sont les maîtres mots, qu’elle se sentait plus seule que jamais. Marginalisée par rapport aux brillantes et non moins malignes filles de la cour des fleurs, la naïve Clarysse passait pour une cruche vide trop naïve pour cet environnement mondain.

Pourtant, ils étaient là pour une raison, avec son jeune frère Orys, encore à peine âgé de 17 ans. Clarysse espérait une place dans l’hôtel de la fille du suzerain Tyrell. Faire partie de sa suite aurait été un grand honneur pour la blonde au visage d’ange. Cependant, la Reine des épines faisait tarder son jugement sur les jeunes filles venues être testées à cette fin et pour célébrer le mariage de lady Cersei et de lord Loras.
Bien seule et déprimée de ne pas réussir à se faire des amies à la cour, Clarysse rêvassait plus qu’à son habitude dans les grandes pièces du château des Roses.
« Ta cousine est déjà quasiment apprêtée, j’étais allé la saluer et prendre quelques consignes d’étiquette de sa part avant qu’on ne se présente. Elle est éclairée Megga…
- Tu as vu Megga ? coupa Clarysse. Décidemment, elle avait réellement cette fâcheuse impression que sa cousine l’évitait. De toute façon je ne sais pas ce que je vais me mettre. Je n’y ai pas réfléchi.
- Tu te moques de moi Clarysse ? Même moi j’ai prévu ma tenue pour cette réception l’avant-veille ! C’est l’évènement mondain de la saison dans le Bief ! Voir plus encore… Il y aura des nobles de toutes les régions et… Franchement Clarysse, nous sommes là pour te trouver une place qui te permettra de faire un beau mariage par la suite. Comment peux-tu prendre cela à légère ? »

Ce n’est pas qu’elle prenait ça à la légère. Bien au contraire… Son désir de plaire et de resplendir à ce mariage était aussi brillant et fantasmatique qu’un rêve. Mais, malgré elle, elle avait dû mal à s’en soucier en avance. Rêvant sur son entrée ou sur sa danse autour des mariés, sur son potentiel cavalier… Elle n’avait pas eu la présence d’esprit de calculer son apparence à l’avance. De l’étourderie, voilà tout ! Bien entendu qu’elle avait une robe splendide commandée pour l’occasion de ce mariage, mais elle ignorait comment elle allait la porter. Cette impression de passer pour une idiote devant son jeune frère d’à peine deux ans son cadet l’exaspérait.
« Et bien oui. Je sais bien comment je vais me présenter au bal, Orys ! Pour qui tu me prends, dis donc ! D’ailleurs je vais aller dire aux servantes de préparer les tissus et les bijoux de suite !
- Ah bon, ma lady ? Tu sais exactement ce que tu vas mettre ? Tu n’en avais pas l’air il y a à peine quelques instants ! »

Clarysse rougit de colère et balança un des coussins sur lesquels elle était appuyée sur son frère qui l’évita de justesse avant de partir en riant.
Son frère avait raison. Elle se comportait encore comme une enfant et non comme une dame. Et encore moins comme une dame de cours qui calculait son apparence pour une apparition dans les moindres détails. Elle se mordait les lèvres de désappointement en voyant son reflet dans le miroir pendant que sa servante, également une de ses gardiennes depuis sa petite enfance à Herbeval, regardait ce qu’elle pouvait confectionner de bien avec ce que possédait déjà Clarysse. La robe était d’un bleu-vert adorable et soulignait le temps pâle et la blondeur de la jeune fille. Bien loin des décolletées que pouvaient arborer les dames d’Hautjardin, elle cachait les formes féminines de la Bieffoise par une coupe droite et longue qui débutait depuis en dessous de la poitrine. Sa servante tentait de coudre quelques volants afin de la rendre plus festive. Elle aussi avait fait remarquer à sa dame qu’elle aurait dû prévoir plus de tissu si elle s’y était prise à l’avance. Mais qu’en pouvait-elle ? Elle était rêveuse ! C’est ce qu’aimait Tavish, son ami d’enfance, chez elle. C’était ce trait de caractère qui la différenciait des autres dames bieffoises. Pour le reste, elle avait les mêmes envies et les mêmes ambitions.

C’est les boucles tombantes et peu ornées que Clarysse descendit dans sa robe de bal. Elle semblait quelconque face à d’autres tenues du mariage. Néanmoins, la jeune fleur se félicitait de se sentir à l’aise. Peut-elle allait-elle briller par sa conversation ? Elle en doutait également…

Pensive au milieu des jeunes filles à marier du Bief, une silhouette se fit sentir derrière elle. Clarysse eut peur à l’approche de cette présence qui la surplombait, elle ne s’était pas préparée à ouvrir la bouche dès cet instant. Pourtant, lorsqu’elle tourna la tête pour découvrir la taille bien tournée et le visage aussi dur que beau, comme si ses traits avaient été taillés dans du diamant brut, de lady Melior Vouyvère, un sourire lumineux se dessina sur ses lèvres.

Clarysse avait assisté au mariage de la Vouyvère qu’elle avait trouvé aussi resplendissante qu’impressionnante. Une sorte de sophistication se dégageait d’elle à chacun de ses gestes. En réalité, la jeune fleur admirait beaucoup cette dame qui a épousé le grand-frère de sa meilleure amie, la plus jeune des Costayne.
C’était vraiment par cette amitié que Clarysse se trouvait à Trois-Tours pour l’occasion. La plus jeune des Costayne, venant d’une petite famille noble et étant la plus jeune des filles, ne pouvaient espérer ce type de séjour à Hautjardin que vivait Clarysse ou Melior. Mais la de la jeune fille était persuadée que tout aurait été plus agréable si elle avait été présente. Alors, voir un visage qui lui rappelait son séjour à Trois-Tours réjouissait la jeune de la Nouë. Elle se leva brusquement et maladroitement.
« Lady Melior. » Elle avait levé les mains et aurait presque voulu se jeter dans les bras de cette femme distinguée qui inspirait un air maternel pour la petite orpheline.
« Je… Je suis tellement contente de vous voir. » bégaya Clarysse, un peu gênée par sa marque d’enthousiasme flagrante. La fête prenait une tournure plus agréable. Peut-être que l’absence de cavalier qui l’inviterait ce soir sera comblée par celle d’une connaissance familière.
« Oh, ne vous inquiétez pas, ma lady. Nous sommes ici qu’entre jeunes filles attendant désespérément une danse, comme beaucoup l’ont fait avant nous et beaucoup le feront après. » plaisanta la de la Nouë. Elle élargit son sourire. « Je suis également agréablement surprise de vous voir présente à ce grand mariage entre notre rose au grand cœur et la lionne dorée. Je n’ai jamais assisté à une aussi grande festivité et je suis ravie. »

Ne voulant pas retourner à son mutisme auprès des jeunes filles qui s’amusaient plus à l’art de la langue de vipère qu’à autre chose, elle décida de lancer la conversation avec lady Vouyvère bien qu’elles soient toutes deux debout, et Clarysse près d’une chaise qu’elle n’avait de cesse de repousser.
« Mais êtes-vous à Hautjardin depuis longtemps ? Je ne vous ai pas vu auparavant ? Vous êtes venue avec d’autres membres de la famille Costayne ? »
Clarysse se doutait que la plus jeune des Costayne ne serait pas présente, sinon elle lui aurait écrit pour lui annoncer. La jeune fleur ne cessait de lui annoter tous les malheurs et les moqueries qu’elles subissaient à la cour. Ne serait-ce que pour la soulager, elle lui aurait signaler sa présence, elle le savait. Etant la plus jeune, elle ne pouvait être présente dans la délégation Costayne. Ce n’était rien ! Lady Melior était là, elle… Et cette grande et sage lady était loin de se préoccuper si sa robe était plus fastueuse que la sienne ou si elle risquait de se marier avant elle ou non. Enfin une échappatoire à cette compétition ! Clarysse comptait bien saisir sa chance.
« Avec mon petit-frère, Orys, nous sommes là depuis bientôt quatre lunes. Mais, voulez-vous que nous fassions quelques pas ? Vous me raconterez votre voyage depuis Trois-Tours ! » La petite fleur bleue voulait pouvoir parler plus librement loin des oreilles des jeunes dames de la cour qui cherchait à lui nuire parce qu’elle était la plus cruche d’entre elles. Elle aurait aimé se confier sur cette ambition d’être dame d’atour, cette attente épouvantable que leur faisait subir Olenna Tyrell, ce monde où les filles semblent toutes amies mais qu’en réalité elles se jalousent… Elle avait tellement besoin de se confier, mais avant tout, elle voulait s’échapper et soulager son cœur.
©️ VANKA


@Melior Vouyvère - Et voilà enfin ! N'hésite pas non plus à me signaler les choses qui n'iraient pas [FB] D'une Mère à une Jouvencelle. [Avec Clarysse Varnier.] 1156090823