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A soldier on my own, I don't know the way (Boadicée)
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« Lancehélion | 302, lune 12, semaine 3 »
Voilà des heures que le jeune prince lisait, à s’en brûler la rétine. Il rattrapait le temps perdu où il n’avait pu lire, à cause de son esprit préoccupé. Ses recherches portaient sur les dragons, pourtant disparus mais qui semblaient être revenus. Selon une missive de son oncle, ces créatures peuplaient même la Capitale des Sept Couronnes. Ciel ! Quentyn ne comprenait plus rien à la situation. Comment était-ce possible ? Et si la paix était menacée ? Et si Dorne était tout autant menacée ? La décision de Doran de ne pas participer à la bataille contre la mort ne restera pas sans conséquence. Malgré toute sa bonne volonté, il n’avait pu le convaincre de prendre les armes. Selon son père, le sang de son peuple n’avait que trop coulé. Nombreux furent les affronts des Targaryen envers la famille souveraine de la principauté. Le mariage chaotique de Viserys et d’Arianne en était le plus récent. Et évidemment, face à un tel argumentaire, il ne put dire davantage. Son père était un homme sage, tout comme lui. Lorsqu’une décision était prise, alors il en était ainsi et pas autrement. Cela n’ébranlait aucunement sa confiance, le jeune prince lui était fidèle et le serait jusqu’à sa mort. Encore et toujours, il désirait le rendre fier et jamais il n’agirait pour le nuire, malgré leurs désaccords. Son admiration pour le Prince Doran ne le rendait pas totalement aveugle, loin de l’empêcher de donner son point de vue, aussi futile pouvait-il être.
Plongé dans sa lecture, il ne vit pas les heures défiler, et ce fut en scrutant le ciel qu’il remarqua que la journée s’achevait, le soleil couchant donnant une sublime couleur à la ville. Lancehélion ne dormait jamais, était bondée jour et nuit. Le calme de Ferboys paraissait si loin en cet instant où il se décida de quitter ses appartements, le besoin de prendre l’air se faisait sentir. Les dragons n’étaient pas les seuls à hanter ses pensées. Celles-ci étaient déjà bien accaparées par la future naissance de leur tout premier enfant. Un an après son union avec la Tyroshi, cette nouvelle s’apparentait à un miracle, une joie teintée d’une certaine inquiétude. Et s’ils n’étaient pas dignes de ce nouveau rôle ? Être parent s’avérait être le plus dur métier du monde. N’importe qui serait tout autant tourmenté. Il se fit violence pour ne pas être en proie à la panique. En dépit de ses bonnes intentions, son pas s’accélérait dans l’allée du Palais. Après s’être assis de longues heures, ses jambes désiraient se dégourdir. La légère brise froide de l’hiver apaisa ses doutes, tandis qu’il s’installait à l’un des balcons, observant la ville. Les roturiers semblaient se mouvoir dans des allées si étroites, une vraie fourmilière. Des bruits de pas brisèrent son observation, en se tournant, il découvrit Boadicée Sand. Ancienne garde du corps d’Ynys Allyrion, celle-ci œuvrait à présent pour Ellaria Sand. Il côtoyait la rousse depuis de longues années, suffisamment pour ne plus s’offusquer de la voir manier l’épée et l’arc. Elle était bien plus talentueuse que certains de leurs hommes d’ailleurs. Si sa relation avec Talya s’était quelque peu effacée, Quentyn tenait à leur amitié. Il se souvenait encore du mariage de sa grande sœur où il fut profondément soucieux pour son amie. Son paternel n’était pas un homme facile et encore moins avec elle. « Boadicée, quel plaisir de vous voir. » Esquissant un doux sourire, cette rencontre tombait à point nommé, lui qui n’avançait à rien dans ses recherches. La jeune femme avait connu la maternité, elle comprendrait aisément ses peurs. « Comment allez-vous ? Comment se porte votre famille ? »
Plongé dans sa lecture, il ne vit pas les heures défiler, et ce fut en scrutant le ciel qu’il remarqua que la journée s’achevait, le soleil couchant donnant une sublime couleur à la ville. Lancehélion ne dormait jamais, était bondée jour et nuit. Le calme de Ferboys paraissait si loin en cet instant où il se décida de quitter ses appartements, le besoin de prendre l’air se faisait sentir. Les dragons n’étaient pas les seuls à hanter ses pensées. Celles-ci étaient déjà bien accaparées par la future naissance de leur tout premier enfant. Un an après son union avec la Tyroshi, cette nouvelle s’apparentait à un miracle, une joie teintée d’une certaine inquiétude. Et s’ils n’étaient pas dignes de ce nouveau rôle ? Être parent s’avérait être le plus dur métier du monde. N’importe qui serait tout autant tourmenté. Il se fit violence pour ne pas être en proie à la panique. En dépit de ses bonnes intentions, son pas s’accélérait dans l’allée du Palais. Après s’être assis de longues heures, ses jambes désiraient se dégourdir. La légère brise froide de l’hiver apaisa ses doutes, tandis qu’il s’installait à l’un des balcons, observant la ville. Les roturiers semblaient se mouvoir dans des allées si étroites, une vraie fourmilière. Des bruits de pas brisèrent son observation, en se tournant, il découvrit Boadicée Sand. Ancienne garde du corps d’Ynys Allyrion, celle-ci œuvrait à présent pour Ellaria Sand. Il côtoyait la rousse depuis de longues années, suffisamment pour ne plus s’offusquer de la voir manier l’épée et l’arc. Elle était bien plus talentueuse que certains de leurs hommes d’ailleurs. Si sa relation avec Talya s’était quelque peu effacée, Quentyn tenait à leur amitié. Il se souvenait encore du mariage de sa grande sœur où il fut profondément soucieux pour son amie. Son paternel n’était pas un homme facile et encore moins avec elle. « Boadicée, quel plaisir de vous voir. » Esquissant un doux sourire, cette rencontre tombait à point nommé, lui qui n’avançait à rien dans ses recherches. La jeune femme avait connu la maternité, elle comprendrait aisément ses peurs. « Comment allez-vous ? Comment se porte votre famille ? »
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it's strange but it's true. hey, i can't get over the way you love me like you do. but i have to be sure. when i walk out that door.
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Seralya éclata de rire et battit des mains avant de me tendre sa petite menotte. Je la pris et lui embrassai tout doucement. Edwyn se joignit à nous, prenant par-derrière notre petite fille il se mit à la chatouiller et elle hurla de rire. Je souris avant de venir me nicher dans ses bras pour l’embrasser doucement mon Edwyn. On continua à jouer longtemps, profitant du temps qu’on avait ensemble. Ça faisait du bien de se retrouver de profiter du temps qu’on avait ensemble. Je profitais tranquillement de ma famille, juste d’être entre-nous, reconstruire un équilibre familial entre nous. C’était juste… agréable de vivre de se poser un peu et de se retrouver. On dîna ensemble et nouveau on passa un peu de temps avant que ma petite fille s’endorme.
J’embrassais tout doucement mon époux et il passa un moment à me câliner. C’était parfois juste agréable d’être contre son torse. Je fermais les yeux et il m’embrassa tout doucement, le front, le cou, le visage… Il m’embrassa longuement et pris mon visage en coupe. Il me murmura quelques vers au creux de l’oreille avant juste de me serrer contre lui. Mais il était l’heure, je devais rentrer. Cela m’arrivait de rester les nuits aussi avec mon compagnon, mais je devais rentrer pour cette nuit. J’embrassais ma fille avant de remonter vers le palais.
L’air était frais, c’était toujours agréable. Je sentis un sourire étirer mes lèvres, j’aimais ces moments, tout doucement je finissais de remonter la pente, de reprendre l’entraînement très actif. Ça me faisait du bien. Vraiment. Je me dirigeais silencieusement, ou du moins autant que possible, vers ma chambre, une voix me tira de mes pensées, je me tournai vers la voix et j’eus un sourire en reconnaissant la personne. Je m’avançai vers le prince, je m’inclinai poliment avec un sourire aux lèvres :
« Petit Prince, plaisir partagé ! »
Nous nous connaissions depuis longtemps, depuis même mon entrée au service de lady Ynys. Ce n’était pas moqueur ce petit surnom entre nous. C’était amical entre nous, et puis il était quand même plus grand que moi, ce n’était pas difficile : j’étais petite.
« Je vais bien, merci. Seralya et Edwyn vont très bien, je rentre d’une petite journée avec eux, ça m’ fait très plaisir de les voir. Et vous ? Comment allez-vous ? La princesse Thalya va bien ? »
Ce n’était pas rare de le voir en solitaire ni avec un livre à la main, je m’avançais vers lui et observai le livre :
« Que lisiez-vous ? »
L’air frais, je savourais sa caresse en essayant de ne pas penser à l’avenir de Dorne avec son choix de la neutralité. Je ne voulais pas penser à cela.
J’embrassais tout doucement mon époux et il passa un moment à me câliner. C’était parfois juste agréable d’être contre son torse. Je fermais les yeux et il m’embrassa tout doucement, le front, le cou, le visage… Il m’embrassa longuement et pris mon visage en coupe. Il me murmura quelques vers au creux de l’oreille avant juste de me serrer contre lui. Mais il était l’heure, je devais rentrer. Cela m’arrivait de rester les nuits aussi avec mon compagnon, mais je devais rentrer pour cette nuit. J’embrassais ma fille avant de remonter vers le palais.
L’air était frais, c’était toujours agréable. Je sentis un sourire étirer mes lèvres, j’aimais ces moments, tout doucement je finissais de remonter la pente, de reprendre l’entraînement très actif. Ça me faisait du bien. Vraiment. Je me dirigeais silencieusement, ou du moins autant que possible, vers ma chambre, une voix me tira de mes pensées, je me tournai vers la voix et j’eus un sourire en reconnaissant la personne. Je m’avançai vers le prince, je m’inclinai poliment avec un sourire aux lèvres :
« Petit Prince, plaisir partagé ! »
Nous nous connaissions depuis longtemps, depuis même mon entrée au service de lady Ynys. Ce n’était pas moqueur ce petit surnom entre nous. C’était amical entre nous, et puis il était quand même plus grand que moi, ce n’était pas difficile : j’étais petite.
« Je vais bien, merci. Seralya et Edwyn vont très bien, je rentre d’une petite journée avec eux, ça m’ fait très plaisir de les voir. Et vous ? Comment allez-vous ? La princesse Thalya va bien ? »
Ce n’était pas rare de le voir en solitaire ni avec un livre à la main, je m’avançais vers lui et observai le livre :
« Que lisiez-vous ? »
L’air frais, je savourais sa caresse en essayant de ne pas penser à l’avenir de Dorne avec son choix de la neutralité. Je ne voulais pas penser à cela.
Codage par Libella sur Graphiorum
« The memories ease the pain inside »
~
Made me promise I'd try. To find my way back in this life. I hope there is a way. To give me a sign you're okay. Reminds me again.It's worth it all.So I can go on endlesslove. MUSIC.
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« Lancehélion | 302, lune 12, semaine 3 »
Rares étaient les fois où le jeune Prince parvenait à réellement se détendre. Les derniers événements ne cessaient d’accaparer ses pensées, le rendant inapte à une autre activité autre que la lecture. Finalement, les livres d’histoire lui apportaient un peu de réconfort, un semblant de stabilité alors qu’autour de lui, tout se chamboulait. Simple observateur de l’Histoire, il redécouvrait les plaisirs de l’apprentissage. Car oui, il avait toujours ce désir de parler couramment le Haut Valyrien, à défaut de savoir l’écrire et le lire plutôt bien. Cette langue s’avérait si belle et envoutante. Il fut alors plongé des heures durant, la tête dans son bouquin du jour contant les nombreuses prophéties concernant La Longue Nuit qui longtemps avait été vue comme un mythe, mais qui à présent ne pouvait être que plus véridique. L’appel du Nord en attestait largement. Il n’y avait néanmoins pas que cela, les dragons semblaient repeupler de nouveau Westeros. Ces créatures si dangereuses, détruisant villes et villages. Mais les animaux n’étaient pas le réel problème, et n’obéissaient qu’à la volonté de leur maître. S’ils tombaient entre de mauvaises mains, l’avenir serait compromis. Rien qu’en y songeant, son corps tout entier frissonnait de peur. Qu’était ce monde qui perdait la tête ? Où les mythes prenaient vie ? Quel univers offrait-il à son futur enfant ? De nouveau, il se perdait dans ses réflexions alors qu’il sortait de ses appartements, le soleil prêt à se coucher. A l’image de son esprit si embrumé. La mine renfrognée, les sourcils froncés, faire le tri dans toutes ses interrogations semblait compliqué, voire impossible. Entre la peur, la joie, que devait-il réellement ressentir ? Au vu des récents événements, il n’arrivait pas à se réjouir et occulter le reste. Ce n’était pas dans son ADN de fermer les yeux, tout comme son père. La paix n’était qu’une chimère à laquelle Dorne avait probablement refusé en n’allant pas dans le Nord.
Il avait accepté la décision de son père. De lourdes conséquences adviendraient, en temps voulu. L’air frais le rappela à l’ordre ainsi que les bruits de pas dans son dos. Puis, le visage familier de la rousse lui parvenait. Elle arrivait à point nommé, il ressentait ce besoin de parler de choses plus légères. Boadicée partageait avec lui une amitié réelle depuis de longues années, depuis son pupillage à Ferboys. Salutaire, elle l’était car rien que sa présence suffisait à lui changer quelque peu les idées. Son visage, alors si fermé, se détendit quelque peu. Face à son épouse, il tâchait de ne rien montrer, ou le moins possible. Contrairement à son oncle ou sa sœur, Quentyn n’était pas un adepte du mensonge ou de la manipulation. Ainsi, lorsqu’une émotion l’étreignait, ses yeux la trahissaient très souvent ainsi que les traits de son visage. Un léger sourire étira ses lèvres en l’entendant le surnommer de la sorte. Cela lui rappelait que de bons souvenirs. Il ne fut que ravi de la savoir avec sa famille toute la journée. « Je suis heureux de savoir que vous avez profitez de votre famille, vous méritez bien quelques jours de détende auprès d’eux. » Disait-il avec sincérité tandis qu’il reposa ensuite son regard sur l’horizon et le ciel parsemé de diverses couleurs orangées. « Talya se porte fort bien, bien qu’elle soit en proie à beaucoup d’inquiétude, tout comme moi. » Il ne pouvait contenir ce qu’il avait sur le cœur. Il se souvenait parfaitement que son épouse n’éprouva guère de bonheur en découvrant sa grossesse. « Je tente de la rassurer, de ne rien montrer mais je dois avouer partager ses craintes… » Et si le bébé mourrait prématurément ? Et s'il mourrait peu après sa naissance ? Ses opales assombries se baissèrent sur son livre dont il avait presque oublié l’existence. « Je tente de parfaire mon Haut Valyrien, mais ce n’est pas chose aisée. »
Il avait accepté la décision de son père. De lourdes conséquences adviendraient, en temps voulu. L’air frais le rappela à l’ordre ainsi que les bruits de pas dans son dos. Puis, le visage familier de la rousse lui parvenait. Elle arrivait à point nommé, il ressentait ce besoin de parler de choses plus légères. Boadicée partageait avec lui une amitié réelle depuis de longues années, depuis son pupillage à Ferboys. Salutaire, elle l’était car rien que sa présence suffisait à lui changer quelque peu les idées. Son visage, alors si fermé, se détendit quelque peu. Face à son épouse, il tâchait de ne rien montrer, ou le moins possible. Contrairement à son oncle ou sa sœur, Quentyn n’était pas un adepte du mensonge ou de la manipulation. Ainsi, lorsqu’une émotion l’étreignait, ses yeux la trahissaient très souvent ainsi que les traits de son visage. Un léger sourire étira ses lèvres en l’entendant le surnommer de la sorte. Cela lui rappelait que de bons souvenirs. Il ne fut que ravi de la savoir avec sa famille toute la journée. « Je suis heureux de savoir que vous avez profitez de votre famille, vous méritez bien quelques jours de détende auprès d’eux. » Disait-il avec sincérité tandis qu’il reposa ensuite son regard sur l’horizon et le ciel parsemé de diverses couleurs orangées. « Talya se porte fort bien, bien qu’elle soit en proie à beaucoup d’inquiétude, tout comme moi. » Il ne pouvait contenir ce qu’il avait sur le cœur. Il se souvenait parfaitement que son épouse n’éprouva guère de bonheur en découvrant sa grossesse. « Je tente de la rassurer, de ne rien montrer mais je dois avouer partager ses craintes… » Et si le bébé mourrait prématurément ? Et s'il mourrait peu après sa naissance ? Ses opales assombries se baissèrent sur son livre dont il avait presque oublié l’existence. « Je tente de parfaire mon Haut Valyrien, mais ce n’est pas chose aisée. »
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Le petit prince de Dorne avait un visage où de lisaient facilement les émotions, j'aimais les gens ouverts de cette manière. C'était plus facile pour moi de les approcher. Pour Edwyn j'avais appris à lire dans ses yeux. Je vis bien que Quentyn aimait ce surnom familier que je lui donnais. Peut-être que son père ou sa soeur n'approuveraient pas... Mais il n'était ni l'un ni l'autre, j'avançais un peu plus vers lui, le couché de soleil couvrait son visage de lumières flamboyantes, découpant nettement son visage, il fallait l'avouer c'était un bel homme, pas mon genre, mais bel homme. J'avais le mien de compagnon, intriguant et totalement unique. Je souris et hochais doucement la tête :
« J'en suis heureuse aussi, Seralya fait enfin moins de cauchemars depuis que nous sommes enfin plus souvent ensemble. Et Edwyn peut aussi profiter de quelques journées pour rester seul. »
Chacun avait besoin de faire son deuil d'une manière ou d'une autre. Il allait au cimetière, mais il avait besoin aussi de partir. Ça ne me dérangeait pas, c'était aussi ça que j'aimais chez lui... J'écoutais le petit prince et eu un pincement douloureux en comprenant bien les inquiétudes et les peurs du couple... Je les connaissais que trop... Je posais doucement une main amicale sur son bras.
« Je prierais les anciens qu'ils chassent ces inquiétudes.»
Et qu'ils les empêchent. Ils n'avaient put pour moi, qu'ils protègent un autre couple. J'avais fait des erreurs, j'en payais le prix c'était ainsi. Mais ils étaient purs, ils n'avaient pas à souffrir de ça. Je suivis son regard sur le livre et souris doucement. Toujours érudit le petit prince, tout mon contraire... Bien que grâce à Edwyn je puisse apprendre, ma mémoire se déliait souvent trop vite pour que je puisse m'en servir. Je souris :
« Peut-être Edwyn pourrait vous aider, petit prince, je crains ne pas me souvenir de toutes ses connaissances. En tout cas ce n'est point moi qui pourrait vous parler de tout cela. Ma mémoire me fait trop défaut pour que je puisse apprendre une nouvelle langue. »
J'aurais aimé l'amener à se confier sur ses peurs, mais le faire sourire et ôter cela de sa tête trop remplie d'inquiétude était tout aussi important à mes yeux.
« Avez-vous passé votre journée penché sur ce livre ? Je ne vous vois guère sur les terrain d'entraînement petit prince. »
Je lui fis un clin d'œil. Si je n'étais ni avec Ellaria ni avec ma famille : j'étais entrain de m'entraîner comme une forcenée.
« J'en suis heureuse aussi, Seralya fait enfin moins de cauchemars depuis que nous sommes enfin plus souvent ensemble. Et Edwyn peut aussi profiter de quelques journées pour rester seul. »
Chacun avait besoin de faire son deuil d'une manière ou d'une autre. Il allait au cimetière, mais il avait besoin aussi de partir. Ça ne me dérangeait pas, c'était aussi ça que j'aimais chez lui... J'écoutais le petit prince et eu un pincement douloureux en comprenant bien les inquiétudes et les peurs du couple... Je les connaissais que trop... Je posais doucement une main amicale sur son bras.
« Je prierais les anciens qu'ils chassent ces inquiétudes.»
Et qu'ils les empêchent. Ils n'avaient put pour moi, qu'ils protègent un autre couple. J'avais fait des erreurs, j'en payais le prix c'était ainsi. Mais ils étaient purs, ils n'avaient pas à souffrir de ça. Je suivis son regard sur le livre et souris doucement. Toujours érudit le petit prince, tout mon contraire... Bien que grâce à Edwyn je puisse apprendre, ma mémoire se déliait souvent trop vite pour que je puisse m'en servir. Je souris :
« Peut-être Edwyn pourrait vous aider, petit prince, je crains ne pas me souvenir de toutes ses connaissances. En tout cas ce n'est point moi qui pourrait vous parler de tout cela. Ma mémoire me fait trop défaut pour que je puisse apprendre une nouvelle langue. »
J'aurais aimé l'amener à se confier sur ses peurs, mais le faire sourire et ôter cela de sa tête trop remplie d'inquiétude était tout aussi important à mes yeux.
« Avez-vous passé votre journée penché sur ce livre ? Je ne vous vois guère sur les terrain d'entraînement petit prince. »
Je lui fis un clin d'œil. Si je n'étais ni avec Ellaria ni avec ma famille : j'étais entrain de m'entraîner comme une forcenée.
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Quentyn n’était pas de ceux qui savaient aisément cacher ses émotions. Contrairement à son oncle ou à sa sœur, il était bien trop honnête pour les cacher ou feindre que tout allait bien. Ces dernières semaines n’étaient nullement faciles. Tant d’informations à digérer, tant de doutes et de craintes qui gangrénaient son cœur. La grossesse de son épouse n’était-elle pas signe de bonne nouvelle ? Pas pour eux tant la peur les étreignait tous les deux. En la présence de sa femme, il ne montrait rien, tâchant de faire bonne figure. Mais une fois la porte de leurs appartements passée, son visage ne parvenaient plus à sourire, à se parer de sa neutralité habituelle. Il semblait alors que tout le malheur du monde affaissait ses épaules et maltraitait ses traits pourtant si détendus. Ses opales inquiètes fixaient le soleil couchant dont les lumières orangées caressaient sa peau. Néanmoins, le vent frais lui rappela que le manteau de l’hiver n’était pas encore parti. Même si Dorne restait un climat incroyablement doux, la région n’échappait pas au froid de l’hiver. Nul ne pouvait y déroger. Néanmoins, croiser Boadicée illumina quelque peu son visage, ses traits se détendirent et il se permit d’ailleurs de sourire. « Si vous êtes heureuse alors je le suis aussi. J’espère qu’Edwyn pourra ainsi aller mieux. » Disait-il avec sincérité, honnêteté. Chacun réagissait au deuil différemment. Dans son cas, il préférait rester seul, idéal pour cela. Quand certains préféraient s’entourer, d’autre s’isolaient. Un soupire traversa la barrière de ses lèvres, discrètement. Il peinait à occulter les multitudes de questions germant dans son esprit. Ce futur enfant allait-il être en bonne santé ? Allait-il naître et rester en vie ? Ou ne jamais naître ? Son cœur se serrait à cette idée, les craintes de Talya, si elles s’avéraient exactes, le détruirait. Lui qui avait tant espéré cet enfant. Un an seulement après leur mariage, ce dernier était un don du ciel. « Merci pour vos prières, qu’elles soient entendues et que nous soyons enfin débarrassés de toutes ces peurs. » Il tournait son regard en sa direction, son soutien lui faisait énormément de bien. Il se sentait compris et entouré. Elle aussi avait connu la maternité et les nombreuses interrogations. N’importe quel couple souffrait de cela. Mais eux, tout semblait se décupler. Il fallait dire que la situation politique de la principauté n’arrangeait rien. Ce bambin naîtrait dans un climat très incertain. « Vous vous sous-estimez. Mais je n’hésiterai pas à quérir l’aide de votre mari si besoin. » Hochant la tête, l’information n’était pas tombé aux oubliettes. Si Edwyn pouvait l’aider, il ne dirait pas non. Surtout que seul, il n’avançait à rien. « Il semble que je délaisse grandement les terrains d’entrainements, contrairement à vous. Je devrais y remédier dans les prochains jours au risque de perdre mes réflexes. Espérons que je ne sois pas un cas désespéré. »
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Je hochai doucement la tête, j’espérais aussi qu’Edwyn puisse s’apaiser dans ses voyages. Je ne lui en voulais pas de partir, il fallait qu’il prenne soin de lui également. C’était sa manière à lui de faire le deuil, même s’il ne le montrait pas, je savais qu’il souffrait, mais il n’en parlait pas. Mais parfois juste passer du temps ensemble était agréable, juste rester l’un contre l’autre pendant de longues heures c’était aussi une manière d’être ensemble et de se soutenir. Au moins on était ensemble. Je souris légèrement, oui, voyager devait aussi l’aider, c’était Edwyn, il ne parlait que très peu de ses souffrances, mais cela ne l’empêchait pas d’être triste, ses yeux parlaient.
« Merci petit prince. Oui, Edwyn a sa manière à lui de faire le deuil et d’exprimer ses sentiments. Et tous ne peuvent le comprendre… »
Mon père le premier : il ne supportait pas Edwyn et le faisait bien comprendre. Aussi bien à moi qu’à Edwyn qu’il n’était pas le bienvenu dans ma vie ou dans la sienne. Et pourtant j’étais sûre qu’il aimait Seralya, mais même avec elle il était… Je me mordis les joues en secouant la tête, je ne voulais pas penser à mon père. Non, moins j’y pensais, mieux c’était, vraiment. Je souris gentiment au prince, je ne pouvais que le comprendre, ces craintes… C’était comme les longues pattes d’une araignée grimpant le long de nos dos et nous emprisonnant dans leur toile.
« L’important c’est que ces peurs ne vous contrôlent pas, petit prince. »
Je voulais le rassurer, je m’avançai à nouveau d’un pas vers lui avec toujours un petit sourire tranquille, il fallait aussi qu’il puisse se détendre et profiter. Je haussai les épaules, me sous-estimer ? Oh non, je connaissais très bien ce qu’il restait de ma mémoire, mais Edwyn devait bien avoir des connaissances dans les langues. Je secouais la tête tout doucement.
« Nous ne sommes pas mariés avec Edwyn. »
Nous n’avions pas pu et aujourd’hui nous ne le pouvions toujours pas, vraiment pas. Tout comme il ne pouvait pas reconnaître notre fille. Il valait mieux que le petit Prince ne sache pas d’où venait Edwyn. Bien qu’avec les circonstances peut-être qu’Edwyn devrait partir avec Seralya dans la patrie de sa mère, cela serait bien plus sûr pour les deux. Est-ce qu’il accepterait de partir sans moi ? Ça c’était une autre question !
Je secouai la tête avant de tendre la main au prince pour lui montrer les cals que j’avais sur mes paumes, dévoilant également mon protège-bras.
« Montrez-moi vos cals, petit prince, sinon ne vous inquiétez pas, je me ferais un plaisir de vous remettre en forme. Quitte à ce que vous ayez quelques courbatures. »
Et au moins l’entraînement vidait la tête et s’il croyait que j’allais le ménager, c’était non, mais c’était autre chose. Je souris au prince.
« À moins que vous ayez peur de ne plus pouvoir vous asseoir, petit prince ? »
Je lui fis un clin d’œil pour lui montrer que je plaisantais, il devrait sans aucun doute pouvoir me battre, mais il fallait aussi que je le taquine un peu..
« Merci petit prince. Oui, Edwyn a sa manière à lui de faire le deuil et d’exprimer ses sentiments. Et tous ne peuvent le comprendre… »
Mon père le premier : il ne supportait pas Edwyn et le faisait bien comprendre. Aussi bien à moi qu’à Edwyn qu’il n’était pas le bienvenu dans ma vie ou dans la sienne. Et pourtant j’étais sûre qu’il aimait Seralya, mais même avec elle il était… Je me mordis les joues en secouant la tête, je ne voulais pas penser à mon père. Non, moins j’y pensais, mieux c’était, vraiment. Je souris gentiment au prince, je ne pouvais que le comprendre, ces craintes… C’était comme les longues pattes d’une araignée grimpant le long de nos dos et nous emprisonnant dans leur toile.
« L’important c’est que ces peurs ne vous contrôlent pas, petit prince. »
Je voulais le rassurer, je m’avançai à nouveau d’un pas vers lui avec toujours un petit sourire tranquille, il fallait aussi qu’il puisse se détendre et profiter. Je haussai les épaules, me sous-estimer ? Oh non, je connaissais très bien ce qu’il restait de ma mémoire, mais Edwyn devait bien avoir des connaissances dans les langues. Je secouais la tête tout doucement.
« Nous ne sommes pas mariés avec Edwyn. »
Nous n’avions pas pu et aujourd’hui nous ne le pouvions toujours pas, vraiment pas. Tout comme il ne pouvait pas reconnaître notre fille. Il valait mieux que le petit Prince ne sache pas d’où venait Edwyn. Bien qu’avec les circonstances peut-être qu’Edwyn devrait partir avec Seralya dans la patrie de sa mère, cela serait bien plus sûr pour les deux. Est-ce qu’il accepterait de partir sans moi ? Ça c’était une autre question !
Je secouai la tête avant de tendre la main au prince pour lui montrer les cals que j’avais sur mes paumes, dévoilant également mon protège-bras.
« Montrez-moi vos cals, petit prince, sinon ne vous inquiétez pas, je me ferais un plaisir de vous remettre en forme. Quitte à ce que vous ayez quelques courbatures. »
Et au moins l’entraînement vidait la tête et s’il croyait que j’allais le ménager, c’était non, mais c’était autre chose. Je souris au prince.
« À moins que vous ayez peur de ne plus pouvoir vous asseoir, petit prince ? »
Je lui fis un clin d’œil pour lui montrer que je plaisantais, il devrait sans aucun doute pouvoir me battre, mais il fallait aussi que je le taquine un peu..
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Bon nombre de gens réagissaient différemment lorsqu’ils étaient face à un deuil. Une douleur intense à laquelle chacun avait sa manière de faire face. Quentyn n’était fort heureusement pas dans ce cas-là, bien que son cœur ne cessait de s’assombrir dernièrement. Rongé par les inquiétudes et les questions, il se savait néanmoins entouré de sa famille. Les événements avaient eu raison de la guerre entre lui et sa sœur et avaient également permis de le rapprocher de son oncle. Eux qui étaient si exubérants et qui ne se comprenaient pas toujours semblaient aujourd’hui prêts à marcher main dans la main. Le jeune Prince constatait alors que finalement les Martell étaient unis. En dépit de son désaccord avec son père de demeurer neutre dans le conflit à venir, il ne demeurait pas moins loyal. Quentyn ne cherchait que sa reconnaissance et le rendre fier alors jamais il n’irait à son encontre, ce qui pouvait le nuire gravement. Malheureusement, son esprit était embrumé par tous ces problèmes. Son enfant risquait de naître dans un monde chaotique. Un univers où la paix était menacée et ne tenait qu’à un fil. Qu’allait-il advenir de Dorne à présent que la bataille du Nord s’était achevée ? Le Roi des Sept Couronnes n’allait certainement pas rester muet face au comportement de Doran. Les conséquences risquaient d’arriver bien plus vite que prévu. Le peuple allait en pâtir mais ils étaient fiers et ne ploieraient pas les genoux. Quentyn était prêt à prendre les armes si besoin, lui qui avait vécu non loin de la frontière. Il pourrait donner sa vie car mourir ainsi n’était pas indigne, au contraire. Esquissant un doux sourire à la rousse, il hocha la tête. Sa présence l’apaisait, l’extirpant des sombres élucubrations malmenant ses pensées.
Néanmoins, ces peurs ne devaient nullement le contrôler, c’était vrai. Mais parviendrait-il à ce que ça soit encore le cas ? Il l’ignorait. Son visage se raidissait tandis que son sourire disparaissait. « Et ces peurs ne vous ont pas contrôlé lorsque vous attendiez Seralya ? » Il tournait la tête en sa direction, attendant de sa part qu’elle lui conte son expérience. Elle était mère et ne connaissait que trop bien ce que traversait le couple. Elle avait forcément dû connaître ces mêmes questionnements et craintes. Cela ne pouvait qu’aider le prince à y voir plus clair, à relativiser également. Il avait grand besoin d’entendre sa parole de femme ayant traversé une épreuve semblable. Quelque peu gêné, il secouait la main. « Pardonnez ma méprise. » Sourire contrit alors qu’il posa son regard sur l’horizon. Le soleil donnait une couleur orangée aux bâtiments de la capitale. Sous leurs pieds, la population se massait dans les ruelles. La frénésie de Lancehélion ne lui avait pas manqué, mais la fraîcheur de la bâtarde oui. Finalement, ce fut quelque peu honteux qu’il dévoila les cals, à peine visibles. Et pour cause, ses entraînements s’étaient fait assez rares ces derniers temps. Pourtant, s’entraîner faisait un grand bien et il devait avouer que cela ne pouvait que le calmer. « Peut-être que m’entraîner me ferait oublier un instant tous ces questionnements ! Je ne crains de ne plus pouvoir me mouvoir le lendemain, il semblerait que je sois rouillé et sans nul doute que vous me battrez aisément. » Disait-il dans un sourire. Il n’y avait aucune compétition entre eux. Boadicée demeurait une guerrière redoutable. Mais tous deux avaient des défauts et qualités. Quand elle excellait dans le tir à l’arc, lui excellait dans le maniement de l’épée.
Néanmoins, ces peurs ne devaient nullement le contrôler, c’était vrai. Mais parviendrait-il à ce que ça soit encore le cas ? Il l’ignorait. Son visage se raidissait tandis que son sourire disparaissait. « Et ces peurs ne vous ont pas contrôlé lorsque vous attendiez Seralya ? » Il tournait la tête en sa direction, attendant de sa part qu’elle lui conte son expérience. Elle était mère et ne connaissait que trop bien ce que traversait le couple. Elle avait forcément dû connaître ces mêmes questionnements et craintes. Cela ne pouvait qu’aider le prince à y voir plus clair, à relativiser également. Il avait grand besoin d’entendre sa parole de femme ayant traversé une épreuve semblable. Quelque peu gêné, il secouait la main. « Pardonnez ma méprise. » Sourire contrit alors qu’il posa son regard sur l’horizon. Le soleil donnait une couleur orangée aux bâtiments de la capitale. Sous leurs pieds, la population se massait dans les ruelles. La frénésie de Lancehélion ne lui avait pas manqué, mais la fraîcheur de la bâtarde oui. Finalement, ce fut quelque peu honteux qu’il dévoila les cals, à peine visibles. Et pour cause, ses entraînements s’étaient fait assez rares ces derniers temps. Pourtant, s’entraîner faisait un grand bien et il devait avouer que cela ne pouvait que le calmer. « Peut-être que m’entraîner me ferait oublier un instant tous ces questionnements ! Je ne crains de ne plus pouvoir me mouvoir le lendemain, il semblerait que je sois rouillé et sans nul doute que vous me battrez aisément. » Disait-il dans un sourire. Il n’y avait aucune compétition entre eux. Boadicée demeurait une guerrière redoutable. Mais tous deux avaient des défauts et qualités. Quand elle excellait dans le tir à l’arc, lui excellait dans le maniement de l’épée.
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Je restais muette une minute en cherchant dans mes mots et mes souvenirs sur la grossesse pour Seralya puis celle de Feng. Cela n’avait jamais été des grossesses faciles quant aux accouchements… Je préférais ne pas trop y penser. Je finis par hocher doucement la tête :
« Non, mais j’en avais quand même. Seralya… c’était ma toute première, j’avais heureusement Edwyn avec moi, il sait toujours comment me rassurer. C’est quelqu’un de très doux aussi doux pour soigner les corps que les âmes. »
Puis avec ses études de mestre, même incomplètes, il était sûr de ce qu’il disait. Et lorsqu’il chantait il pouvait faire tout oublier juste pour qu’on savoure un moment tous les deux. Je secouais la tête à la remarque du prince, peu gênée qu’il ignora qu’Edwyn et moi nous ne soyons pas mariés. C’était ainsi. J’eus simplement un sourire un peu… énigmatique en répondant simplement :
« Nous ne pouvons pas nous marier, mais ce n’est pas votre faute, c’est ainsi, et cela ne nous dérange pas du tout de ne pas être mariés. »
Et c’était aussi pour ça qu’il n’avait pas reconnu sa fille… C’était trop dangereux pour Seralya de porter le nom de Flower. Quant à Edwyn jamais mon père ne lui accorderait ma main, quand bien même il me rendait heureuse : un bieffois c’était non. Surtout quand il était aussi étrange qu’Edwyn. Mais moi… je l’aimais. C’était comme ça. Je préférais dévier la conversation sur l’entraînement. J’aimais voir les gens que j’aimais rire. Je souris et plissais le nez à ses mains. Pas de cals ! Manque d’entraînement flagrant ! Je ris doucement avant de hocher la tête :
« N’en soyez pas si sûr. J’ai perdu beaucoup après tant de lunes au repos, mais si vous avez des courbatures c’est que vous aurez bien travaillé petit prince. Et puis… oui, l’entraînement vide la tête. Je ne compte plus le nombre d’heure que j’ai passé sur le terrain d’entraînement à tirer ou à m’entraîner avec mes dagues quand j’avais un souci en tête. On se concentre sur un objectif à accomplir et une fois le corps bien fatigué on peut repenser aux soucis et parfois les résoudre après une bonne nuit de sommeil. »
Je lui souris doucement à nouveau en haussant les épaules en glissant une mèche derrière mon oreille, je repris machinalement à masser la cicatrice à mon bras.
« Souhaitez-vous que nous fixions un moment pour nous entraîner tous les deux ? Si vous le souhaitez bien sûr. »
« Non, mais j’en avais quand même. Seralya… c’était ma toute première, j’avais heureusement Edwyn avec moi, il sait toujours comment me rassurer. C’est quelqu’un de très doux aussi doux pour soigner les corps que les âmes. »
Puis avec ses études de mestre, même incomplètes, il était sûr de ce qu’il disait. Et lorsqu’il chantait il pouvait faire tout oublier juste pour qu’on savoure un moment tous les deux. Je secouais la tête à la remarque du prince, peu gênée qu’il ignora qu’Edwyn et moi nous ne soyons pas mariés. C’était ainsi. J’eus simplement un sourire un peu… énigmatique en répondant simplement :
« Nous ne pouvons pas nous marier, mais ce n’est pas votre faute, c’est ainsi, et cela ne nous dérange pas du tout de ne pas être mariés. »
Et c’était aussi pour ça qu’il n’avait pas reconnu sa fille… C’était trop dangereux pour Seralya de porter le nom de Flower. Quant à Edwyn jamais mon père ne lui accorderait ma main, quand bien même il me rendait heureuse : un bieffois c’était non. Surtout quand il était aussi étrange qu’Edwyn. Mais moi… je l’aimais. C’était comme ça. Je préférais dévier la conversation sur l’entraînement. J’aimais voir les gens que j’aimais rire. Je souris et plissais le nez à ses mains. Pas de cals ! Manque d’entraînement flagrant ! Je ris doucement avant de hocher la tête :
« N’en soyez pas si sûr. J’ai perdu beaucoup après tant de lunes au repos, mais si vous avez des courbatures c’est que vous aurez bien travaillé petit prince. Et puis… oui, l’entraînement vide la tête. Je ne compte plus le nombre d’heure que j’ai passé sur le terrain d’entraînement à tirer ou à m’entraîner avec mes dagues quand j’avais un souci en tête. On se concentre sur un objectif à accomplir et une fois le corps bien fatigué on peut repenser aux soucis et parfois les résoudre après une bonne nuit de sommeil. »
Je lui souris doucement à nouveau en haussant les épaules en glissant une mèche derrière mon oreille, je repris machinalement à masser la cicatrice à mon bras.
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Entendre les mots venant de son expérience ne pouvait qu’être un avantage pour le prince destiné à devenir père très bientôt. Elle avait l’expérience de la maternité et savait ce que cela impliquait, les peurs pouvant étreindre les futurs parents. Quentyn n’y réchappait pas, encore plus au vu des derniers événements tragiques et politiques. Dorne n’était pas dans une position confortable et encore moins depuis que son père avait refusé de suivre le Roi dans le Nord pour affronter la menace. Nul ne savait encore quelles seraient les conséquences de ce pied de nez. Mais une chose était sûre, la paix ne durerait pas éternellement. Ses doutes sur cette naissance étaient évidemment partagés avec son épouse. Talya était une oreille attentive précieuse. Ils demeuraient soudés face à la potentielle épreuve les attendant. Elle parvenait souvent à l’apaiser et inversement, du moins, il l’espérait. Parfois, certains maux ne pouvaient être soignés autrement que par un mestre. Certaines blessures n’étaient pas que physiques. Et ça, il ne le connaissait que trop bien. Un sourire naquit sur son visage si sérieux et crispé. « Edwyn a l’air d’être un compagnon parfait. Je dois avouer que je n’ai guère à me plaindre de mon épouse, elle est un soutien infaillible. Je pourrais lui confier ma vie sans hésiter. » Avouait-il, tout en gardant ce sourire. Si l’amour n’était pas apparu après un an de mariage, ils se vouaient tous les deux un grand respect mêlée à de l’affection. La Tyroshi était une oreille attentive, une épouse parfaite en tout point. Erudite, intelligente, il était aisé de converser en sa compagnie et rien que pour cela, elle s’était attirée les grâces du prince de Dorne. Ils étaient différents mais étaient complémentaires. Elle palliait son manque de sociabilité. Et encore maintenant, le prince cherchait bien ce que lui apportait à sa femme tant elle était à l’aise ici, à Lancehélion, si loin des siens. « Quelle injustice. » Il soupirait tandis que son sourire se fanait. L’on unissait des personnes qui ne s’aimaient pas mais ceux qui s’aimaient réellement n’y avaient pas droit. Les dieux avaient un sacré sens de l’humour tout de même pour priver deux âmes sœurs à s’unir. Il était assez amer dans son ton mais à juste titre, car Edwyn et Boadicée ne pouvaient se marier. Son père n’allait certainement pas donner la main de sa fille à un homme qui n’était pas de la région. La conversation dévia rapidement des sujets fâcheux pour aborder celui de son entraînement, plus qu’inexistant ces derniers jours, voire semaines. Quentyn délaissait énormément les armes au profit des livres. Pourtant il le savait, faire de l’exercice pouvait l’aider à oublier un instant les nombreuses questions qui l’assaillaient. « Vous avez raison, je devrais m’y remettre sérieusement, peut-être que cela pourrait me faire le plus grand bien de me dépenser. D’ailleurs, je ne suis pas sûr de pouvoir gagner si l’on s’affrontait tous les deux. » Concéda-t-il dans un sourire amusé. Boadicée était une très bonne guerrière. « Que dîtes-vous de nous entraîner demain matin ? » Il n’avait après tout rien à faire et ne souhaitait pas attendre plus longtemps pour reprendre sérieusement l’entraînement. « Je ferais en sorte de ne pas me laisser battre aisément. » Une pointe de malice teinta son regard alors qu’il s’était légèrement penché.
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Je souris doucement, oui Edwyn était un compagnon parfait pour moi. Jamais je n’aurais pensé en avoir un comme lui. Oui, c’était difficile pour moi quand il partait loin et longtemps, mais il en avait besoin et j’aimais aussi le voir si libre et parfois… insouciant. Peut-être trop ? J’avançais jusqu’à être à porter de murmures pour le prince. Je préférais lui confier à lui qu’à d’autres, je pouvais lui faire confiance. Mais au moins lui n’avait pas à se plaindre non plus de son épouse. Je lui souris tout doucement, heureuse aussi pour lui, ce n’était pas facile d’avoir une certaine… harmonie ? Pouvait-on dire, dans un couple.
« Alors je suis heureuse que vous ayez cet équilibre entre vous. Vous êtes tous les deux de très belles personnes et vous méritez d’être heureux. »
On parla du mariage et à son « Quelle injustice », j’eus un simple rire en secouant la tête avant de souffler très bas pour qu’il soit le seul à entendre :
« Une bâtarde de Dorne épousant un Héritier du Bief ? Non, là je crois qu’il vaut mieux pour tous que…_»
J’agitais la main avec un haussement d’épaule. Si un dornien savait que mon Edwyn se faisant appeler Han, comme sa mère, était en réalité un Cendregué… j’avais peur de ce qu’il pouvait lui faire. La chanson « La Femme du Dornien » était assez évocatrice, on savait très bien que les dorniens n’étaient pas si prêteurs que ça avec leurs femmes, surtout avec un bieffois.
La discussion glissa vers l’entraînement, c’était une chose que je maîtrisais malgré une mémoire… défaillante. Il fallait faire avec de toute manière, le corps avait une mémoire que je n’avais plus. Je ris doucement, derrière ma main, avant de désigner mon corps digne d’un colibri.
« Voyez quand même, je n’ai pas une force incroyable ou quoi. Mais se dépenser fait toujours du bien. Plus de soucis en tête juste pendant quelques heures. »
J’eus un hochement de tête. Demain matin ça serait parfait, cela ne pourrait que me faire du bien. Et surtout il y aurait peu de monde. Je lui donnais une tape sur l’épaule en riant :
« J’espère bien ! Si je vois que vous m’épargnez je vais mal le prendre et devenir méchante. »
Je lui tirais la langue par jeu, voir s’il oserait vraiment se battre à fond contre moi. Ou s’il resterait timide.
« Alors je suis heureuse que vous ayez cet équilibre entre vous. Vous êtes tous les deux de très belles personnes et vous méritez d’être heureux. »
On parla du mariage et à son « Quelle injustice », j’eus un simple rire en secouant la tête avant de souffler très bas pour qu’il soit le seul à entendre :
« Une bâtarde de Dorne épousant un Héritier du Bief ? Non, là je crois qu’il vaut mieux pour tous que…_»
J’agitais la main avec un haussement d’épaule. Si un dornien savait que mon Edwyn se faisant appeler Han, comme sa mère, était en réalité un Cendregué… j’avais peur de ce qu’il pouvait lui faire. La chanson « La Femme du Dornien » était assez évocatrice, on savait très bien que les dorniens n’étaient pas si prêteurs que ça avec leurs femmes, surtout avec un bieffois.
La discussion glissa vers l’entraînement, c’était une chose que je maîtrisais malgré une mémoire… défaillante. Il fallait faire avec de toute manière, le corps avait une mémoire que je n’avais plus. Je ris doucement, derrière ma main, avant de désigner mon corps digne d’un colibri.
« Voyez quand même, je n’ai pas une force incroyable ou quoi. Mais se dépenser fait toujours du bien. Plus de soucis en tête juste pendant quelques heures. »
J’eus un hochement de tête. Demain matin ça serait parfait, cela ne pourrait que me faire du bien. Et surtout il y aurait peu de monde. Je lui donnais une tape sur l’épaule en riant :
« J’espère bien ! Si je vois que vous m’épargnez je vais mal le prendre et devenir méchante. »
Je lui tirais la langue par jeu, voir s’il oserait vraiment se battre à fond contre moi. Ou s’il resterait timide.
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