So, they are real - ft Talya

Date d'inscription : 24/08/2019

# Mer 17 Juin - 14:32

I have some news...

- Unbowed, Unbent, Unbroken -

Port-Réal, Terres de la Couronne. An 302, lune 11, fin de semaine 3.

Princesse Talya,

Ma très chère nièce,

Pardonnez-moi pour ce parchemin court et tardif. Des choses bien plus urgentes, comme vous avez dû l’apprendre entre temps, sont à l’œuvre en Westeros et mon attention devait être pleinement fixée sur les affaires du royaume. Cependant, j’ai pu avoir quelques réponses concernant votre œuf et pas des moindres. Je vous rapporterai le fruit de mes trouvailles dans une lettre plus détaillée en réponse à la vôtre. Avez-vous pu recueillir des informations de votre côté avec Sarella ? Portez-vous bien.

Votre oncle, Oberyn.

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Date d'inscription : 08/12/2019

# Lun 22 Juin - 13:46

So, they are real.

Oberyn Martell & Talya de Tyrosh.

Palais Vieux, An 302, lune 11, semaine 4.

Prince Oberyn, mon cher oncle,

Mes mots ne peuvent décrire la joie que j’ai eu en recevant une lettre portant votre signature ! Je ne peux qu’imaginer les responsabilités qui sont les vôtres et à quel point elles sont importantes. Aussi, je ne peux qu’être heureuse du fait que vous ayez trouvé du temps à m’accorder. Sarella et moi-même nous portons pour le mieux. Pour être totalement franche avec vous, elle se trouve d’ailleurs à mes côtés alors que je rédige cette lettre. Nos recherches avancent mais je crains qu’elles ne restent que purement factuelles pour le moment. Notre domaine d’études est hélas fort vaste et la réalité s’y mêle bien trop aisément aux légendes et aux mythes qui entourent de telles créatures… Nous nous sommes plusieurs fois retrouvées face à de réels murs et à des pistes qui ne menaient nulle part, à notre grand désarroi… La plupart du temps, les informations que nous découvrons ne se résument qu’à quelques anecdotes. Pour le moment, ces livres et ces discussions que ma cousine et moi-même avons eu n’ont permis que d’agrandir mon savoir au sujet de Westeros, je le crains. Si nous savons désormais que Balerion pouvait sans aucun doute avaler un auroch entier à la fin de son existence et que le dragon de la Bonne Reine Alysanne a été nommé en l’hommage du propre dragon de son père selon certains Mestres, c’est là tout. Hélas, rien d’utile dans le cas qui nous intéresse ici, je le crains.

Mais nous poursuivons nos efforts. Sarella a même proposé d’aller interroger les Orphelins de la Sang Vert, afin de voir si certains de leurs contes et certaines de leurs légendes ne seraient pas à même de répondre aux questions que nous pouvons nous poser. Cette piste sera peut-être plus fructueuse, qui sait ? Leurs croyances sont tellement vastes qu’il n’y aurait rien d’étonnant au fait qu’ils soient au courant de choses que nous ignorons pour ce qui est de la chose dont il est question ici. Si nous ajoutons à cela le résultat de vos recherches, je suis certaine que nous finirons enfin par découvrir des choses dignes d’intérêt !

En l’attente de votre prochaine lettre, je ne peux que prier pour vous et pour que vous trouviez tout de même le repos malgré l’étrange période qui est la nôtre. Je ne peux qu’espérer qu’un jour prochain, vous serez à nouveau à nos côtés, à profiter des rayons de cet astre qui est le vôtre.

Votre nièce ( certes par alliance ), Talya de Tyrosh.

DRACARYS

Date d'inscription : 24/08/2019

# Jeu 25 Juin - 12:56

Dragons are real – Part 1

- Unbowed, Unbent, Unbroken -

Port-Réal, Terres de la Couronne. An 302, lune 12, semaine 1.

Princesse Talya,

Ma très chère nièce,

Me revoilà avec une missive bien plus conséquente que le piètre parchemin que je vous ai fait parvenir la dernière fois. Cela m’a permis de me consacrer pleinement à mes fonctions. Il y avait bien des choses à faire alors que le roi partait pour le Nord, vous vous doutez bien. Cela m’a permis également d’assimiler ce que je vais vous annoncer ultérieurement. Je vois que vos recherches n’ont guère abouti à grand-chose et vous m’en voyez désolé. J’espère que ma douce Sarella aura eu de la chance avec les Orphelins. Vous m’en direz des nouvelles. Dans tous les cas, ce que je m’apprête à vous dire va considérablement faire avancer le mystère entourant l’œuf de dragon dont vous avez fait l’acquisition. Vos frères vont encore plus vous envier et reconsidérer l’ampleur du cadeau qu’ils vous ont fait. Puisqu’il n’y a pas mille façons de dire les choses dans ce genre de cas, autant que je vous l’écrive tout simplement.

Les dragons existent !

À mon retour à Port-Réal, je n’ai guère pu passer à côté de ce spectacle aérien, comme tout le monde à la capitale, au Donjon rouge. Si du temps de nos ancêtres, ils étaient communs et connus de tous, aujourd’hui, certains pourraient douter de leur survie. Vous-même pourriez en douter, croyant que votre oncle perd la raison. Mais je peux vous assurer, Talya, que les dragons existent bel et bien. Ce qui fait que vous avez entre les mains un véritable œuf de dragon qui peut éclore à tout moment. Je n’ai pas de mots pour exprimer mon étonnement, mon émerveillement et même mon excitation face à cette révélation soudaine. Cela va sensiblement et incontestablement chambouler nos vies et changer la vision de notre monde. Car si ma nièce et mon neveu ont un dragon et que vous semblez en avoir un – s’il vient à éclore – alors qui d’autre peut en posséder ? Cela signifie-t-il un retour véritable des dragons parmi nous ? L’avenir seul pourra nous le dire.

Je ne vais guère m’étaler plus que de raison. Je vais vous laisser digérer cette nouvelle bouleversante. Dans tous les cas, je ne peux que vous conseiller d’en parler à mon frère au plus vite afin de le mettre dans cette confidence. Il ne tient ensuite qu’à vous d’en parler autour de vous si vous le souhaitez.

Je ne suis pas le plus dévot des hommes mais vos prières à mon égard me vont droit au cœur et j’espère aussi qu’un jour, je pourrai être de retour pleinement au sein de ma famille. D’ici là, mon devoir est de représenter Dorne auprès du roi et de préserver ses intérêts... nos intérêts.

Avec toute mon affection,

Votre oncle, Oberyn.

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Date d'inscription : 08/12/2019

# Ven 26 Juin - 14:42

So, they are real.

Oberyn Martell & Talya de Tyrosh.

Palais Vieux, An 302, lune 12, semaine 2.

Mon cher oncle,

Je vous prie d’excuser mon écriture tremblante. Cette lettre n’est pas la première que je vous écris. Sarella pourra témoigner du fait qu’il a fallu que je m’y reprenne à plusieurs fois pour parvenir à vous écrire ces mots. Je vous demande également de ne pas vous offusquer du temps que j’ai pu mettre pour vous répondre. Mes premiers feuillets auraient pu vous parvenir bien plus tôt si je n’avais pas préféré les réécrire encore et encore… Hélas, je crains que vous n’y auriez pas compris grand-chose, tant ils étaient raturés et couverts de tâches d’encre. Celui-ci vous sera sans aucun doute plus agréable.

Je ne peux qu’espérer que votre santé est toujours au beau fixe et que vos responsabilités ne vous semblent pas trop pesantes. Je ne peux qu’imaginer toutes les choses qui doivent vous incomber, plus encore avec le Roi partit au loin. De son côté, Sarella se porte pour le mieux. Nous poursuivons toujours nos recherches, elle parmi les Orphelins et moi parmi les livres. Pour le moment, je ne pense pas que nous ayons fait une découverte majeure mais il semblerait que les Orphelins aient gardé quelques souvenirs oraux des dragons que leurs ancêtres auraient aperçu il y a de cela des siècles. Sarella pense que leurs chants pourraient nous être utiles, ce que je ne peux que croire. Pour ma part, je me replonge dans les livres qui ont bercé mon enfance. Après tout, chaque mythe, chaque légende, est teintée d’une part de réalité. Encore faut-il la découvrir.

Des dragons… Des dragons vivants… Vous ne pouvez pas imaginer la surprise qui fut la mienne en lisant ces mots. Il m’a fallut relire votre lettre à plusieurs fois avant d’y croire et il en fut de même pour Sarella. Je crois par ailleurs lui avoir fait une bien méchante frayeur, à mon grand désarroi. Mais n’ayez crainte. Ses instincts de Mestre et de femme ont rapidement resurgit et elle a su prendre soin de moi et s’assurer que rien de néfaste ne m’était arrivé. Elle joint par ailleurs ses questions aux miennes à ce sujet de ces dragons. Ces créatures sont-elles aussi magnifiques que tous les Mestres semblent le dire ? A quoi ressemblent-elles exactement ? N’y a-t-il rien de plus beau au monde que de les voir voler dans les cieux ? Comme nous vous envions d’avoir pu assister à un tel spectacle !

Pensez-vous réellement que mon œuf puisse éclore, mon oncle ? Comme j’ai du mal à croire à une telle chose… Je n’ai point de sang Targaryen dans mes veines et mon sang valyrien se perd dans les limbes du temps sans aucun doute possible. Le Prince mon époux aurait sans doute d’avantage de chances d’arriver à un tel miracle, si tout est qu’il soit possible. Et pourtant… Mon oncle, je ne sais trouver les mots pour expliquer ces étranges sentiments qui sont les miens depuis que votre lettre m’est parvenue. Rendez-vous compte… Cette pierre… Elle n’est plus aussi froide qu’auparavant, à mon sens. Elle semble même se tiédir de jour en jour. Sarella ne voit pourtant aucun changement. Deviendrais-je folle, à imaginer des choses qui n’existent pourtant pas et qui ne seraient que le fruit de mon esprit ? Vos mots m’auraient donc plus atteinte que je ne pouvais le penser jusqu’alors ?

Je ne sais que croire, mon oncle. Si le fait que d’autres personnes possèdent des dragons ne me semble pas être de l’ordre de l’impossible, je ne peux que vous accorder ce point et partager votre opinion à ce sujet, comment savoir si ces derniers ne possédaient pas des œufs plus récents que celui qui m’a été offert ? Si vous saviez les doutes qui sont désormais les miens, mon oncle. Un dragon… Cela serait-il une bonne chose pour nous ? Pourrait-il ne serait-ce que vivre parmi des Dorniens sans rappeler à tous de bien mauvais souvenirs ?

Comme vous vous en doutez, je n’ai pas plus cacher tout cela à Quentyn plus longtemps. Lui-même ne semble pas savoir quoi en penser. Une fois entièrement remise de mes émotions, Sarella ne m’aurait pas laissée aller voir le Prince Doran sans être certaine que mon état me le permettait, nous sommes donc allés voir votre frère. Soyez donc assuré du fait qu’il est désormais au courant de tout. Notre entrevue date d’il y a quelques jours à présent. Je ne lui cacherai en rien la situation qui est désormais la mienne. Si cet œuf est plus vivant que nous le pensions il y a encore peu de temps, ce secret ne doit pas en être un pour les Martell.

Prenez soin de vous, mon oncle. Je vous promets de faire de même, bien que le sommeil semble s’évertuer à me fuir ces derniers temps. Vous avez ma promesse quant au fait que je vous tiendrai au courant pour tout ce qui pourrait arriver autour de l’œuf que je possède, bien que je ne puisse que songer que mon esprit ne fait que me jouer des tours à ce sujet.

Votre nièce, Talya de Tyrosh.

DRACARYS

Date d'inscription : 24/08/2019

# Mar 30 Juin - 12:46

Dragons are real – Part 2

- Unbowed, Unbent, Unbroken -

Port-Réal, Terres de la Couronne. An 302, lune 12, semaine 4.

Princesse Talya,

Ma très chère nièce,

J’ai été touché par votre dernière lettre. Dès les premiers mots, j’ai senti votre état. J’ose espérer que vous vous portez au mieux. J’imagine qu’une telle nouvelle que l’existence de dragons vivants a dû vous chambouler en espérant qu’à côté, vous n’ayez guère d’autres soucis quels qu’ils soient. Je suis ainsi content que Sarella prenne le temps de vous épauler dans cette recherche mais également qu’elle prenne soin de vous. J’espère néanmoins que mes deux filles dont elle est la préceptrice désormais ne vous embêtent point. Dans le cas contraire, n’hésitez pas, je ferai en sorte qu’elles vous laissent en paix, Sarella et vous. Me concernant, soyez rassurée, je vais bien. La vie ici n’est pas tous les jours paisibles mais n’est pas non plus une épreuve insurmontable. Après tout, cela fait près de quatre ans que je vis ici. Il est vrai que la situation est exceptionnelle car le Roi est parti à la guerre. Les membres du Conseil qui sont restés, et dont je fais partis, sont un peu pris et nous avons l’impression de ne jamais avoir le temps. Cela fait maintenant une lune qu’ils sont partis, les choses se calment car finalement ils se passent bien moins de choses que dans le Nord où les armées combattent des monstres. Mais ne vous inquiétez point, ma nièce, tout rentrera dans l’ordre. Je ne doute aucunement de la victoire de notre Roi.

Oui, des dragons vivants. Je dois dire que j’ai encore du mal à accepter ce fait mais ils sont bien réels. Le premier que j’ai aperçu est celui de mon neveu, le prince Aegon. Jaelyx. C’est un dragon noir avec des cornes et des ailes dorées. Il est si majestueux. Le second est celui de ma nièce, la princesse Rhaenys. C’est une femelle, Hūra. La dragonne est grise avec les cornes et les ailes bleues. Ils sont tous deux magnifiques et j’ose espérer qu’un jour vous les verrez comme je les vois. Si Aegon est bien évidemment parti avec son dragon à la guerre, Rhaenys demeure à la capitale avec Hūra. Cela fait bizarre de parfois sentir cette présence aérienne mais elle offre un spectacle si magnifique. Ils doivent tous deux êtres très jeunes. Ma nièce m’a dit, si je me souviens bien, que son œuf avait éclos en début d’année et que celui d’Aegon peu de temps avant. Je pense que ces dragons ont à peine un an. Le fait qu’ils aient été cachés tout ce temps a dû freiner quelque peu leur développement. Je dois vous avouer ne pas avoir de détail sur ce point.

Vous n’êtes certes pas une Targaryen et je n’ai pour le moment aucune information concernant d’autres personnes possédant un œuf de dragon. Concernant votre œuf, pour le moment je suis quelque peu sceptique quant au fait qu’il éclose un jour. Mais je ne suis sûr de rien. Si les dragons étaient affiliés aux Targaryen à une époque, qu’en est-il aujourd’hui ? Vous êtes la preuve – et vous le serez d’autant plus s’il éclot – que d’autres personnes en ce monde peuvent prétendre à un œuf. Concernant vos ressentis, cela ne m’étonne guère. Là encore, je ne fais que des suppositions mais l’œuf vous était sans doute prédestiné alors il est possible que si un être cracheur de feu évolue à l’intérieur, un lien s’est créé entre lui et vous. Dans tous les cas, gardez votre calme, ma nièce. Ne vous inquiétez pas, les réponses se frayeront un chemin jusqu’à nous et quand vous les obtiendrez, vous en serez soulagée. J’ose donc espérer que nous les trouverons ou qu’elles nous trouveront. Vous avez également bien fait d’en parler à mon frère et mon neveu, votre époux. Puisqu’à Port-Réal, les dragons sont à découverts, il ne fait nul doute que la nouvelle se répandre bientôt dans tout Westeros. Autant que Doran le sache maintenant. Nous nous occuperons de savoir ce que les Dorniens peuvent penser d’un dragon dans leur rang en temps voulu. Si le passé resurgit et fait mal, nul doute qu’aujourd’hui, la situation est tout autre et qu’un dragon chez les Martell pourrait rassurer les Dorniens si jamais le pire se produit dans un futur plus ou moins proches...

Prenez soin de vous, Talya. Ne vous ménagez pas trop, reposez-vous. Transmettez tout mon amour à ma fille Sarella. J’ai bien compris que vous vous étiez fortement rapprochées et j’en suis fort heureux.

Avec toute mon affection,

Votre oncle, Oberyn.

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Date d'inscription : 08/12/2019

# Lun 31 Aoû - 10:26

So, they are real.

Oberyn Martell & Talya de Tyrosh.

Palais Vieux, An 302, lune 13, semaine 1.

Mon cher oncle,

J’espère ne pas vous avoir inquiété plus que de raison lorsque ma précédente lettre est arrivée entre vos mains. Grâce soit rendue aux Dieux, je me porte toujours pour le mieux et je ne puis qu’espérer que les choses se poursuivent ainsi. Hélas, je ne peux que confirmer certaines de vos pensées. Des dragons vivants… Rien qu’écrire ces mots me fait un étrange effet. Cette nouvelle a cependant eu le don de nous remettre d’aplomb quant à nos recherches. Le manque de résultat nous a sans doute découragées quelque peu, Sarella et moi-même. Mais à présent… A présent tout est différent, vous en conviendrez. Sarella m’offre donc une grande partie de son temps, un fait pour lequel je ne peux que lui être reconnaissante, tout comme elle en offre à ses deux plus jeunes sœurs. D’après ses propres mots, Dorea et Lorenza sont des élèves dont elle ne peut qu’être fière ! Elles ne sauraient nous déranger en aucune manière durant nos recherches. Au contraire. Dans les faits, cela n’est jamais produit. Au risque de me répéter, prenez soin de vous. Cette situation est pour le moins exceptionnelle, je ne peux qu’être en accord avec vous à ce sujet. Nous vivons dans une bien trouble période. Des Morts au Nord, des Dragons au Sud… Et nous entre les deux, nos vies devant suivre tout de même leur cours...

Si vous saviez mon oncle à quel point je peux décrier ma propre insouciance de ces dernières semaines. Il m’est déjà arrivé d’imaginer à quoi aurait pu ressembler l’occupant de cet œuf que je possède, si son destin avait été d’éclore. Un jour, peut-être vous en ferais-je le récit ? Aussi, je ne peux qu’imaginer ce spectacle magnifique auquel vous devez assister si souvent maintenant ! Si les Dieux m’avaient gratifiée d’un meilleur coup de crayon, peut-être même aurais-je essayé de me faire une idée plus précise de ces deux créatures que vous me décrivez. Hélas, ils ont pris la décision de me faire cadeau de d’autres talents. Aussi me contenterai-je de les imaginer de temps à autre !

Ce manque d’informations quant à d’autres possesseurs d’œufs, voire même de dragons, ne m’étonne guère. Tous et toutes, si tout est qu’ils et elles puissent exister, ont sans doute jalousement veillé à ce que leur secret ne s’ébruite pas. Comment pourrions-nous leur en vouloir d’agir ainsi ? Le prix de ces œufs, alors même qu’ils ne sont composés que de pierre, est exorbitant. A une autre époque, les plus beaux d’entre eux permettaient d’acquérir une ou deux galères de belle taille, dit-on ! Que dire donc d’un dragon vivant ou de la simple possibilité d’en posséder un donc ? Veuillez m’excuser pour cette digression. Même à l’écrit, il arrive que mes pensées se perdent, je le crains. Cet œuf occupe une place étrange dans mon existence… Le simple fait de l’évoquer peut me rendre fébrile...

Vos mots me permettent néanmoins de mettre des mots sur mon mal-être, une chose pour laquelle je ne peux que vous remercier. Les mémoires de chevaucheurs de dragons sont bien trop rares pour avoir la certitude de leurs ressentis vis-à-vis des créatures auxquelles ils étaient liés. Les choses semblent s’être amplifiées depuis la dernière lettre que vous avez reçu de ma part. Si cet œuf n’abrite pas une créature bien vivante, je ne donne que peu de valeur à mon esprit... Fort est de constater que nos pensées et nos ressentis sont parfois des plus trompeurs. Pour autant, je ferai en sorte de garder mon calme autant que cela me sera possible. J’espère que nous trouverons des réponses et les causes de mes maux, qu’elles se manifesteront bientôt d’une manière ou d’une autre comme vous semblez le penser. Qu’importe que mon âme se soit trompée sur toute la ligne au final. Me rendre compte de la réalité des choses est tout ce qui compte à mes yeux.

A mon tour de balayer vos doutes, mon oncle. Les premières rumeurs au sujet des dragons commencent à se faire entendre. J’ai d’ailleurs pu les entendre de mes propres oreilles, alors que j’accompagnai Sarella dans l’une de ses pérégrinations. Une fois de plus, marchands et voyageurs se sont faits messagers de cette nouvelle d’importance. Pour le moment, nombreuses sont les personnes qui ne croient pas en ces racontars. Certains passants ont même préféré en rire. Mais bientôt… Le nombre de paroles et de propos au sujet des dragons aura raison des esprits les plus cartésiens. Je ne peux que prier pour que vos propos se révèlent exacts et que, si un dragon venait à éclore à Dorne et à voler dans son ciel, les dorniens y verront d’avantage un signe d’exultation que de crainte. Soyez certain que mes prières sont entièrement dévolues à ce que le pire ne puisse pas se produire, à ce que cet hiver cesse enfin.

Vos pensées sont d’ores et déjà transmises à Sarella. Si nous nous entendions déjà pour le mieux auparavant, il semblerait que le savoir puisse encore nous rapprocher d’avantage ! Qui sait, si les Dieux le veulent, peut-être pourrez-vous vous en rendre compte de vos propres yeux ? Que les Dieux vous gardent de tous les maux possibles, mon oncle.

Votre nièce, Talya de Tyrosh.

DRACARYS

Date d'inscription : 24/08/2019

# Lun 31 Aoû - 13:05

There is another

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Port-Réal, Terres de la Couronne. An 302, lune 13, fin de semaine 3.

Princesse Talya,

Ma très chère nièce,

C’est avec une autre nouvelle que je débute cette lettre avant de vous répondre plus concrètement. La présence des dragons se confirment. La preuve que d’autres personnes possèdent des dragons est arrivée cette semaine à Port-Réal. Lady Cersei Lannister de Castral Roc, la fille de lord Tywin, maître de la Guerre et Suzerain de l’Ouest, possède un dragon elle-aussi. Cela me fait me poser d’innombrables questions désormais. Les dragons sont de retour, c’est un fait, mais il semblerait que n’importe qui peut en avoir un par-là, j’entends, d’autres familles que les Targaryen. Vous imaginez bien qu’avec les tensions existantes et grandissantes, cela n’augure rien de bon pour l’avenir qui se dessine. La bataille de Winterfell a été gagnée, certes, mais maintenant que le roi et ses troupes sont sur le chemin du retour, il ne fait aucun doute que les tensions passées vont revenir au galop et se poursuivre. La présence de dragons dans diverses régions de Westeros va chambouler nos vies et notre perception à venir si une nouvelle guerre se prépare. Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de croiser lady Cersei, d’autant que nos relations sont tout juste cordiales. On ne peut pas dire qu’elle me porte dans son cœur. Mais j’en conviens que l’entretenir au sujet de son dragon pourrait être des plus intéressants pour vos recherches. Je vais vois ce que je peux faire de ce côté-là mais je ne vous garantis rien. Si les dragons sont un sujet dont il faut s’occuper, j’ai moi-même d’autres sujets plus inquiétants dont je ne vous ferai guère part. Loin de moi l’envie de vous embêter avec cela.

J’ai dû relire votre lettre pour bien pouvoir vous répondre. J’ose espérer que vous allez pour le mieux. Je suis ravi de lire que mes filles ne vous embêtent guère de trop. Elles seront récompensées par leur sœur, à n’en pas douter. Quant à votre œuf, j’ai pu émettre quelques hypothèses. Le lien que vous avez ne semble pas si étonnant dans la mesure où s’il y a bien un dragon dans cet œuf, il doit sentir votre présence comme un enfant sent la présence de sa mère. Vous-même savez, surtout en ce moment. Peut-être que votre ressenti à son égard vient d’un lien qui est en train de se créer. Il est dit et connu que les chevaucheurs de dragon sont liés à leur dragon. Je ne saurai expliquer davantage, je n’ai pas eu le temps de chercher plus en profondeur. J’essaierai de trouver un petit moment pour poursuivre les recherches. Là encore, je ne peux vous garantir des résultats. Le roi étant sur le retour, l’effervescence monte à Port-Réal et en tant que membre du Conseil et maître des Lois, j’ai pas mal de travail.

Par ailleurs, veuillez me pardonner mais c’est là bien tout ce que j’ai pu écrire pour vous envoyer cette lettre dans les meilleurs délais. Je ne puis qu’être heureux de vous savoir en bonne entente avec ma Sarella. Mes pensées sont pleinement dirigées vers Dorne et vous en faites tout autant partie que les autres membres de ma famille.

Avec toute mon affection,

Votre oncle, Oberyn.

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Date d'inscription : 08/12/2019

# Sam 3 Oct - 1:17

So, they are real.

Oberyn Martell & Talya de Tyrosh.

Palais Vieux, An 303, lune 1, semaine 1.

Mon cher oncle,

Ainsi, une nouvelle année vient de commencer et d’ores et déjà des faits pour le moins étranges sont portés à ma connaissance ! Ces hypothèses que nous avons formulé, ces possibilités que nous avions évoqués, sont finalement d’une frappante vérité. Je ne puis que partager vos craintes. Un grand sage a dit un jour qu’un trop peu de dragons était aussi néfaste qu’un trop plein. Si cela semblait s’appliquer à ce conflit que vous avez nommé Danse des Dragons de ce côté du monde, cet adage ne peut que raisonner d’une étrange manière en ces temps qui sont les nôtres. Je ne puis que vous remercier à nouveau pour ces recherches que vous menez de votre côté dans mon intérêt. Bien que mes appréhensions et mes craintes ne pourraient pas être plus grandes qu’à cet instant au sujet de cet œuf que je possède, bien malgré moi désormais, nous ne pouvons plus revenir en arrière. Ce qui est fait est fait et il semblerait que le retour des dragons après tant de générations d’absence soit dans l’ordre des choses…

Ces tensions dont vous parlez, je ne peux que les partager avec vous. Les temps sombres semblent devoir se poursuivre, hélas. Sachez que je saurai être un regard attentif, à défaut de pouvoir vous prêter une oreille de part la distance qui nous sépare, si vous pensez avoir besoin de vous confier. Cela restera entre vous, moi et les Dieux. Je vous assure prendre le plus grand soin de ma santé. Plus encore depuis que j’ai senti bouger en moi cette petite âme qui m’habite. Si à ce sujet, mes craintes sont toujours des plus réelles, je me dois de garder l’esprit clair. Vous ne m’assommerez pas aussi facilement, si c’est ce que vous pensez ! J’ai déjà manqué de me prendre bien des choses sur le haut du crâne, aussi soyez certain de mon expérience en la matière !

Veuillez m’excuser ce trait d’humour. Je ne puis qu’espérer qu’il aura réussi à vous arracher un sourire. Le rire est une bien douce médecine, qui soigne et apaise l’esprit. La chaleur de Dorne est sans doute difficilement transmissible par les mots, malheureusement. Soyez assuré de ma bonne santé. Ma mère a pu porter plusieurs enfants jusqu’à leur terme et nous sommes tous quatre en grande forme, pour ce que j’en sais. Sarella m’a chargé de vous informer qu’elle se trouve en fort bonne santé également ! Quant à vos plus jeunes filles, si j’en crois ses récits, elles débordent d’énergie ! Je ne suis cependant pas la mieux placée pour vous parler d’elles, je le crains. Je ne doute pas du fait que Lady Ellaria vous fasse des récits bien plus précis de tout cela !

Un lien qui se crée… Il est vrai que dans les récits que nous avons pu lire avec Sarella témoignent parfois d’un tel fait. Des dragons capables de ressentir lorsque leur cavalier humain est agité, lorsqu’il se trouve en danger... Il est vrai qu’au vu de tout cela, un tel lien doit bien émerger à un moment. Vos éclaircissements sont toujours des plus précieux et je ne puis que vous remercier à nouveau de prendre du temps pour tout cela malgré les responsabilités qui sont les vôtres. Prenez soin de vous, mon oncle. Vous aussi faites partie de Dorne, sans aucun doute d’avantage que moi pour des raisons évidentes. Que les rayons de ce soleil qui est le vôtre vous réchauffent même à Port-Réal.

Votre nièce, Talya de Tyrosh.

DRACARYS

Date d'inscription : 24/08/2019

# Sam 3 Oct - 22:17

Last Letters – Part 1

- Unbowed, Unbent, Unbroken -

Port-Réal, Terres de la Couronne. An 303, lune 1, milieu semaine 4.

Princesse Talya,

Ma très chère nièce,

Ainsi, l’existence des dragons étant avérée, vos recherches ont dû grandement avancer depuis notre discussion l’an passé lorsque je me trouvais encore à Lancehélion avec vous. Il me semble comprendre que de votre côté, avec Sarella, les recherches ont également avancé et maintenant il faut laisser le temps au temps, voir si ce phénomène se généralise, si d’autres personnes ont des dragons à l’instar de lady Cersei. Mais cela prouve déjà que vous possédez sans nul doute bien plus qu’un œuf. Par ailleurs, ce lien dont nous parlions, s’il l’établit déjà entre vous et l’œuf, cela confirme sans doute qu’un dragon grandit dans cet œuf. Tout cela me rend si curieux et je dois l’avouer me permet de m’échapper du quotidien tendu et complexe que nous vivons.

Loin de moi l’idée de vous embêter avec mes soucis mais vous n’êtes pas sans savoir que j’appréhende énormément maintenant que le roi est de retour à la capitale. Les décisions de mon frère ne seront pas sans conséquence. Ne pas aider à l’effort de guerre ne sera pas sans conséquence. Sa Majesté le roi voudra comprendre, pourra même exiger réparation. Je ne devrai pas m’étaler là-dessus avec vous, je m’en excuse. Vous avez probablement d’autres soucis. Vous devez penser à vous, à votre enfant à naître, à ce potentiel animal mystique que vous possédez. Prenez soin de vous, prenez soin de mon futur petit neveu ou de ma future petite nièce. Je m’en voudrai s’il vous arrivait malheur à cause des inquiétudes dont je vous fais part. Vous êtes en sécurité à Dorne, loin de la capitale, loin de toutes ces intrigues, loin des conséquences de la guerre dans le Nord.

Gardez votre humour. Il est bien utile en ces temps encore troublés. Je puis par ailleurs vous assurer qu’il m’a fait esquisser un sourire et je vous en remercie pour ça. J’en profite pour vous annoncer que je risque de couper cours à notre correspondance. Après l’hommage qui sera rendu aux morts la semaine prochaine, je serai énormément pris par ma tâche de membre du Conseil. Le roi voudra probablement nous entretenir au sujet de son frère, des dragons, de ses alliés, de ses ennemis et je vous le donne en mille, de Dorne. Mais gardons espoir de pouvoir s’écrire de nouveau une fois toutes ces tensions mises de côté. J’apprécie votre plume, j’apprécie votre bienveillance à mon égard et je vous apprécie vous. Vous êtes une Martell à part entière, Talya. Ne laissez jamais personne vous dire le contraire.

J’espère que mon neveu se porte bien et est heureux avec vous. Nous nous écrivons moins souvent que vous et moi ces derniers temps. Il faut dire que j’ai moins le temps également de vous écrire à toutes et tous. J’espère qu’un jour tout cela s’arrêtera et que je rentrerai auprès de vous mais ma tâche n’est pas finie ici. Je refuse de croire que tout est perdu entre la Couronne et Dorne. J’y laisserai sûrement la vie mais j’aimerai faire entendre raison à mon frère. La Couronne et Dorne doivent demeurer alliées…

Portez-vous bien, ma nièce. Ménagez-vous et ne vous inquiétez pas pour moi. J’espère que vos dames ou bien Sarella à l’occasion s’occupent bien de vous, dans votre état. Mes pensées vous accompagnent.

Avec toute mon affection,

Votre oncle, Oberyn.

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Date d'inscription : 08/12/2019

# Lun 9 Nov - 14:45

So, they are real.

Oberyn Martell & Talya de Tyrosh.

Palais Vieux, An 303, lune 2, semaine 2.

Mon cher oncle,

Pour ne rien vous cacher, je dois avouer que je ne sais pas encore quoi penser au sujet de ce lien. Bien sûr, ma Cité est liée à ces lointains Seigneurs-Dragons, depuis sa fondation même. Aussi en avons-nous gardé des souvenirs, des contes et des histoires. Elles ont même bercé mon enfance, comme vous devez vous en douter. Aussi, je ne peux que ressentir qu’une appréhension au sujet de cette pierre. Allons bon, à quoi bon parler de roche ? Nous savons à présent que ce n’est pas là sa réelle nature… Mon esprit ne peut que ressentir de grandes difficultés à imaginer que la Magie puisse être de retour en ce bas-monde, elle qui fut, et est toujours, l’apanage des Dieux, dit-on. Et pourtant… Et pourtant je ne puis qu’être en accord avec vous. Ces songes qui troublent mes nuits, ces frissons qui se glissent dans ma chair lorsque je suis seule avec mon œuf. Tout cela… Tout cela n’est pas de l’ordre du rationnel, je le crains. Tout cela m’est si dur à croire et pourtant, il semblerait qu’il s’agisse-là de l’évidence même.

Votre petit-neveu ou votre petite-nièce se porte pour le mieux, je vous prie de me croire à ce sujet. Aussi bien que possible, au point qu’il ou elle se plaît à troubler mon sommeil ou à faire part de sa présence dès que l’envie lui en prend ! Cela semble amuser votre neveu, qui plus est. La seule pensée positive que je retire de tout cela est que cette petite chose est en bonne santé et que c’est là tout ce qui compte. Si les Dieux le veulent, sans doute pourrez-vous un jour le ou la rencontrer ? Je ne peux que prier pour cela. Le Roi aura ses raisons de décrier l’acte de Dorne. Si je ne remettrai pas en cause la décision du Prince de Dorne votre frère, sans doute ne suis-je pas assez Dornienne pour la comprendre dans sa globalité je le crains, je ne peux que craindre pour vous et pour ce qu’il pourrait vous arriver dans ce nid de dragons. Je suis en sécurité, il est vrai. Nous le sommes tous ici, derrière les Montagnes Rouges, derrière cette mer houleuse. J’aurai aimé qu’il en aille de même pour vous.

Mais les lois de l’honneur sont ainsi faites. Sachez que, dans mes prières pour Trios, vous prenez une grande place, comme mes frères partis naviguer au loin. Je vous promets de garder ce trait d’humour, ou de bêtise et d’inconscience diraient certains. Le Dieu Ivre semble m’avoir donné une petite pointe de folie. Une douce folie qui me permet de m’évader quelques instants loin de tout ce qui pourrait m’être maussade. Je ne pourrai que comprendre les raisons de votre silence et espérer qu’un jour, le Mestre m’apporte à nouveau une missive écrite de votre main. Ne parlez point de malheur. Le Dieu Ivre à l’oreille pour entendre de pareilles choses et je serais bien à la peine de le combattre à ce sujet. Même Trios ne parvient que difficilement à le retenir lorsque l’idée de faire le mal lui prend.

Votre neveu se porte pour le mieux. Bien sûr, il est inquiet bien qu’il n’ose parfois rien m’en dire. Je le vois cependant. Votre tendre Ellaria semble l’être également, et je pense que nous le sommes tous au Palais Vieux d’une manière ou d’une autre. Mais nous nous portons bien dans nos chairs, je me plaît à le croire. Prenez soin de vous, mon oncle. Puissiez-vous relire nos lettres, et toutes celles que nous avons pu vous envoyer depuis le Palais Vieux, lorsque les temps seront trop sombres et que vous ne trouverez plus le soleil pour vous guider et vous réchauffer. Dorne vous attend, mon oncle. Et nous aussi, nous vous attendrons toujours.

Votre nièce, Talya de Tyrosh.

DRACARYS

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