J'avais besoin de… parler
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An 302, Lune 11, semaine 4
J'avais juste besoin de… parler
Edwyn et Sarelya étaient enfin là. Edwyn avait refusé de rentrer sans moi à La Gracedieu, quant à Sarelya… J’avais refusé de la laisser seule entre les mains de Lady Ynys. J’étais mieux à Lancéhelion, c’était l’endroit idéal pour moi, malgré l’enfer que j’y avais vécu. Mais c’était autre chose, j’y respirais mieux, les passages fréquents d’étrangers dans la ville permettait à Edwyn de se fondre davantage dans le paysage. J’avais repris l’entraînement plusieurs heures par jours après de longues lunes à être paresseuse la reprise était dur même si cela faisait presque deux lunes, ou cela faisait deux lunes ? , que j’avais repris l’entraînement. Puis la présence d’Edwyn était un véritable apaisement pour moi, et je crois que lui préférait me savoir ici qu’à La Gracedieux. Je n’osais poser des questions à mon vagabond de compagnon sur ce qu’il s’était passé. Je crois qu’il ne préférait pas en parler.
Aujourd’hui, Edwyn était parti profiter d’une ballade à l’extérieur de Lancéhelion, je savais qu’il reviendrait le soir, mais j’aimais le savoir retrouver ses habitudes, se vider la tête et profiter tranquillement d’un moment pour lui. Dans les petits jardins de Lancéhélion, je regardais ma fille jouer tranquillement au soleil. Il faisait assez frais aujourd’hui et je ne voulais pas qu’elle attrape un coup de froid, mais elle ne semblait pas préoccupée par cela, non elle préférait jouer dans l’herbe avec sa collection de jouets et de figurine en corne que lui avait trouvé Edwyn.
Je tapotai pensivement ma cuisse en la regardant s’occuper toute seule comme une grande. Elle n’avait pas besoin de Nymeria pour jouer. Je craignais un jour de voir arriver un messager qui venait réclamer la présence de ma fille par Lady Ynys. Elle n’avait pas de pouvoir dessus, bien sûr, mais elle pouvait me sommer de… beaucoup de chose. Je fermai les yeux et expirais profondément en posant ma tête contre le mur derrière moi. Un léger tremblement avait pris possession de ma main à cette pensée. Ma fille, mon petit ange. Elle m’avait tellement manqué, je baissai les yeux sur elle en souriant quand elle vient me montrer une de ses figurines. Je hochai la tête en discutant tranquillement avant qu’elle ne reparte s’installer avec ses troupes de jouets. Je levai les yeux en entendant des bruits de bas. La princesse dont la cousine avait tenté d’assassiner lady Ynys. Mais ce n’était pas sa faute. Je souris à la princesse avant de me lever et de m’incliner devant elle.
« Princesse Talya. »
Je ne savais pas si elle voulait discuter, mais au moins je serais polie, même si elle ne faisait que passer.
Aujourd’hui, Edwyn était parti profiter d’une ballade à l’extérieur de Lancéhelion, je savais qu’il reviendrait le soir, mais j’aimais le savoir retrouver ses habitudes, se vider la tête et profiter tranquillement d’un moment pour lui. Dans les petits jardins de Lancéhélion, je regardais ma fille jouer tranquillement au soleil. Il faisait assez frais aujourd’hui et je ne voulais pas qu’elle attrape un coup de froid, mais elle ne semblait pas préoccupée par cela, non elle préférait jouer dans l’herbe avec sa collection de jouets et de figurine en corne que lui avait trouvé Edwyn.
Je tapotai pensivement ma cuisse en la regardant s’occuper toute seule comme une grande. Elle n’avait pas besoin de Nymeria pour jouer. Je craignais un jour de voir arriver un messager qui venait réclamer la présence de ma fille par Lady Ynys. Elle n’avait pas de pouvoir dessus, bien sûr, mais elle pouvait me sommer de… beaucoup de chose. Je fermai les yeux et expirais profondément en posant ma tête contre le mur derrière moi. Un léger tremblement avait pris possession de ma main à cette pensée. Ma fille, mon petit ange. Elle m’avait tellement manqué, je baissai les yeux sur elle en souriant quand elle vient me montrer une de ses figurines. Je hochai la tête en discutant tranquillement avant qu’elle ne reparte s’installer avec ses troupes de jouets. Je levai les yeux en entendant des bruits de bas. La princesse dont la cousine avait tenté d’assassiner lady Ynys. Mais ce n’était pas sa faute. Je souris à la princesse avant de me lever et de m’incliner devant elle.
« Princesse Talya. »
Je ne savais pas si elle voulait discuter, mais au moins je serais polie, même si elle ne faisait que passer.
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Made me promise I'd try. To find my way back in this life. I hope there is a way. To give me a sign you're okay. Reminds me again.It's worth it all.So I can go on endlesslove. MUSIC.
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J’avais besoin de… parler.
An 302, lune 11, semaine 4.
Boadicée Sand & Talya de Tyrosh.
Une nouvelle journée d’hiver débutait. Une de plus et sans doute pas la dernière. Jetant un regard par la fenêtre tout proche, Talya ne pouvait que se demander combien de temps tout cela durerait-il. Les saisons semblaient suivre une danse des plus désordonnées, l’herbe passant du blanc au vert, puis à nouveau au blanc sans qu’il soit possible d’un déterminer une quelconque logique. Plus encore ici, à Dorne, où le temps se montrait sans aucun doute plus clément qu’ailleurs. Malgré ce fait, le vent souvent glacial restait le parfait messager de cette saison qui avait débuté il y a déjà de nombreuses lunes et qui avait été officialisée par l’arrivée de ces étranges corbeaux blancs dans la volière du palais, disait-on.
Malgré ce fait, une troupe de personnes s’activaient toujours au sein du Palais Vieux. Les serviteurs ne semblaient point connaître le repos et le froid ne semblait pas contraindre les habitants des lieux dans leurs activités. Talya devait avouer qu’elle faisait partie de ce dernier groupe. Si le froid ne pouvait que lui donner des tremblements, elle prenait toujours un certain plaisir à errer dans les jardins, jouant les vagabonds. Puis, elle revenait travailler ici, le plus souvent en compagnie de Sarella. Et comment oublier la présence d’Elena et de Myria ? Malgré l’enfer que pouvait représenter l’hiver, leur présence était un véritable soutien qui réchauffait son âme comme un feu pouvait réchauffer son corps.
Mais pour le moment, Myria et Elena n’étaient pas en ces lieux. Si les deux jeunes femmes lui étaient des plus précieuses, Talya savait leur laisser la liberté dont elles avaient besoin. A l’heure qu’il était, Elena devait sans doute se trouver en compagnie de ces chevaux qu’elle affectionnait tant. Pour ce qui était de Myria… Peut-être était-elle en train de donner des nouvelles à sa sœur ? La jeune femme dut retenir un petit rire à cette pensée. Si la Princesse était rompue à l’art de la missive, Myria la dépassait aisément ! Talya n’avait aucun doute quant au fait que sa dame d’atour avait une collection de lettres dans ses appartements !
S’étirant paresseusement, Talya s’éloigna de la fenêtre. Non loin de cette dernière, sur un meuble, la jeune femme avait déposé un bol de bois précieux. Ce dernier ne semblait contenir que de l’eau, aux premiers abords. Il n’en était rien. Talya y avait ajouté quelques herbes ainsi qu’un peu d’encens. La parade idéale lorsqu’elle manquait de sel. Il s’agissait-là des ingrédients nécessaires à ses prières. Si la jeune femme s’était mariée sous l’œil des Sept et avait essayé de se faire à leurs prières et à leurs dogmes, cela n’avait eu que peu d’effet au final… Petit à petit, la jeune femme s’était à nouveau tournée vers ses anciennes croyances, y trouvant un profond réconfort dans la situation qui était la sienne. Et dire que cela faisait déjà trois lunes… Trois lunes...
Se saisissant délicatement du bol, tapotant du bout des doigts ses bords, Talya finit par y tremper ses phalanges. Puis, d’un geste habile, la jeune femme appliqua les quelques gouttes sous ses yeux, puis sur son front. Ceci fait, Talya reposa le récipient. Il était temps pour elle de faire disparaître toutes les traces de son culte. En quelques mouvements, la princesse rangea ses différentes fioles à encens ainsi que ses petites boîtes d’herbes dans une bien plus grande. Quant au bol, la jeune femme le vida dans une flasque plus grande, ayant l’attention de s’en débarrasser quand personne ne pourrait la voir agir. Si sa nouvelle patrie pouvait se vanter d’une grande liberté au sujet des croyances de ses habitants, Talya ne pouvait que se rendre compte de son échec, à ce sujet. Un échec qu’elle ne pouvait que dissimuler.
Malgré ce fait, la jeune femme avait demandé à sa famille de lui faire parvenir une statuette de ce Dieu qui veillait sur elle depuis sa naissance. Ces petites statuettes, faites pour les voyageurs, étaient le plus souvent faites de bois. Du moins, pour le commun des mortels. Les plus riches pouvaient en effet se permettre le luxe d’en avoir faites d’or, d’argent et de pierreries ou encore de cornes d’animaux exotiques. Un trésor de plus que Talya devrait dissimuler aux yeux de tous...
Après avoir dissimulé son coffret, Talya s’enveloppa dans l’un de ses épais himations colorés qu’elle appréciait tant. Elle avait bien besoin de prendre l’air, après avoir manipulé tant d’encens. Aussi, c’est après avoir fait son choix dans les nombreux livres qu’elle possédait que la Princesse quitta ses appartements, bien décidée à lire dans les jardins du Palais Vieux. Si ces derniers ne ravissaient pas ses sens autant que ceux des Jardins Aquatiques, ils avaient tout de même leur charme et la jeune femme ne pouvait qu’apprécier de s’y rendre malgré le froid parfois mordant.
Un soleil pâlot éclairait et réchauffait un tant soit peu les lieux. Talya y déambula un moment, cherchant le meilleur endroit pour s’installer. Au plus près des fontaines, les bancs étaient nombreux. Il était vrai que ces endroits étaient les plus prisés en plein été, l’eau apportant une fraîcheur des plus appréciables en cas de fortes chaleurs. Durant l’hiver, la princesse ne pouvait que s’en désintéresser, plus encore avec le livre qu’elle avait apporté avec elle. Livres et eau faisaient rarement bon ménage. Tout en déambulant, la jeune femme saluait volontiers d’un mouvement de main ou d’une inclinaison de la tête les quelques passants qui pouvaient s’intéresser à elle. Il eut cependant un salut que Talya eut grand mal à rendre, cependant.
Boadicée Sand. La jeune femme se trouvait là, debout non loin d’un banc, surveillant sa fille qui jouait dans l’herbe, entourée d’une troupe de jouets divers et variés. Boadicée Sand. La mère qui avait perdu son enfant, assassiné par l’acte odieux de sa cousine. Si les deux jeunes femmes s’étaient croisées plusieurs fois depuis la fin de la convalescence de Boadicée, Talya devait avouer qu’elle ne s’était jamais réellement sentie sereine en sa compagnie. Comment pourrait-elle l’être, après ce que Shaïra avait fait ? Comment ne pas se sentir coupable alors que sa tante lui avait expressément demandé de veiller sur elle ? Talya ne chassa ces pensées de son esprit qu’à grande peine. Boadicée s’était adressée à elle volontairement, levée comme pour venir à sa rencontre. Et la jeune femme ne pouvait qu’en être touchée.
« Bien le bonjour, Boadicée. répondit aimablement la princesse, avec une légère inclinaison du chef, s’approchant. Je vois que l’hiver n’empêche pas Sarelya de bien s’amuser. »
En prononçant ces quelques mots, Talya avait jeté un regard dans la direction de l’enfant. Quel jeu avait-elle bien pu inventer avec toutes les figurines qui l’entourait ? A cette vue, la jeune femme ne put qu’esquisser un sourire. Les plus jeunes avaient décidément une imagination débordante ! L’hiver ne semblait pas pouvoir atteindre leurs rires et leurs sourires ! Et c’était sans doute mieux ainsi. Ainsi, il restait toujours quelques rayons de soleil quelque part. Reportant son attention sur la Sand, Talya ne put que déglutir. Qui aurait pu croire que la fille de l’archonte de Tyrosh, grand parmi les grands, aurait pu ainsi se sentir ?
« Veuillez m’excuser. reprit la jeune femme, un fin sourire aux lèvres. J’en oublie mes bonnes manières. Comment vous portez-vous ? J’ose espérer que l’hiver ne vous cause pas de trop grands maux ? »
Le ton de Talya s’était fait plus inquiet. La convalescence de Boadicée n’avait échappé à personne, au sein de Palais Vieux. Si la jeune femme avait repris des forces et qu’il était désormais fréquent de l’apercevoir en train de s’entraîner, l’hiver aurait pu avoir quelques effets néfastes sur elle. Et si tel était le cas, la Princesse ne pouvait que s’en sentir responsable, coupable même… Et ce, même si l’autre jeune femme semblait avoir repris ses couleurs et ne point les avoir perdu depuis qu’elle sortait à nouveau régulièrement.
Malgré ce fait, une troupe de personnes s’activaient toujours au sein du Palais Vieux. Les serviteurs ne semblaient point connaître le repos et le froid ne semblait pas contraindre les habitants des lieux dans leurs activités. Talya devait avouer qu’elle faisait partie de ce dernier groupe. Si le froid ne pouvait que lui donner des tremblements, elle prenait toujours un certain plaisir à errer dans les jardins, jouant les vagabonds. Puis, elle revenait travailler ici, le plus souvent en compagnie de Sarella. Et comment oublier la présence d’Elena et de Myria ? Malgré l’enfer que pouvait représenter l’hiver, leur présence était un véritable soutien qui réchauffait son âme comme un feu pouvait réchauffer son corps.
Mais pour le moment, Myria et Elena n’étaient pas en ces lieux. Si les deux jeunes femmes lui étaient des plus précieuses, Talya savait leur laisser la liberté dont elles avaient besoin. A l’heure qu’il était, Elena devait sans doute se trouver en compagnie de ces chevaux qu’elle affectionnait tant. Pour ce qui était de Myria… Peut-être était-elle en train de donner des nouvelles à sa sœur ? La jeune femme dut retenir un petit rire à cette pensée. Si la Princesse était rompue à l’art de la missive, Myria la dépassait aisément ! Talya n’avait aucun doute quant au fait que sa dame d’atour avait une collection de lettres dans ses appartements !
S’étirant paresseusement, Talya s’éloigna de la fenêtre. Non loin de cette dernière, sur un meuble, la jeune femme avait déposé un bol de bois précieux. Ce dernier ne semblait contenir que de l’eau, aux premiers abords. Il n’en était rien. Talya y avait ajouté quelques herbes ainsi qu’un peu d’encens. La parade idéale lorsqu’elle manquait de sel. Il s’agissait-là des ingrédients nécessaires à ses prières. Si la jeune femme s’était mariée sous l’œil des Sept et avait essayé de se faire à leurs prières et à leurs dogmes, cela n’avait eu que peu d’effet au final… Petit à petit, la jeune femme s’était à nouveau tournée vers ses anciennes croyances, y trouvant un profond réconfort dans la situation qui était la sienne. Et dire que cela faisait déjà trois lunes… Trois lunes...
Se saisissant délicatement du bol, tapotant du bout des doigts ses bords, Talya finit par y tremper ses phalanges. Puis, d’un geste habile, la jeune femme appliqua les quelques gouttes sous ses yeux, puis sur son front. Ceci fait, Talya reposa le récipient. Il était temps pour elle de faire disparaître toutes les traces de son culte. En quelques mouvements, la princesse rangea ses différentes fioles à encens ainsi que ses petites boîtes d’herbes dans une bien plus grande. Quant au bol, la jeune femme le vida dans une flasque plus grande, ayant l’attention de s’en débarrasser quand personne ne pourrait la voir agir. Si sa nouvelle patrie pouvait se vanter d’une grande liberté au sujet des croyances de ses habitants, Talya ne pouvait que se rendre compte de son échec, à ce sujet. Un échec qu’elle ne pouvait que dissimuler.
Malgré ce fait, la jeune femme avait demandé à sa famille de lui faire parvenir une statuette de ce Dieu qui veillait sur elle depuis sa naissance. Ces petites statuettes, faites pour les voyageurs, étaient le plus souvent faites de bois. Du moins, pour le commun des mortels. Les plus riches pouvaient en effet se permettre le luxe d’en avoir faites d’or, d’argent et de pierreries ou encore de cornes d’animaux exotiques. Un trésor de plus que Talya devrait dissimuler aux yeux de tous...
Après avoir dissimulé son coffret, Talya s’enveloppa dans l’un de ses épais himations colorés qu’elle appréciait tant. Elle avait bien besoin de prendre l’air, après avoir manipulé tant d’encens. Aussi, c’est après avoir fait son choix dans les nombreux livres qu’elle possédait que la Princesse quitta ses appartements, bien décidée à lire dans les jardins du Palais Vieux. Si ces derniers ne ravissaient pas ses sens autant que ceux des Jardins Aquatiques, ils avaient tout de même leur charme et la jeune femme ne pouvait qu’apprécier de s’y rendre malgré le froid parfois mordant.
Un soleil pâlot éclairait et réchauffait un tant soit peu les lieux. Talya y déambula un moment, cherchant le meilleur endroit pour s’installer. Au plus près des fontaines, les bancs étaient nombreux. Il était vrai que ces endroits étaient les plus prisés en plein été, l’eau apportant une fraîcheur des plus appréciables en cas de fortes chaleurs. Durant l’hiver, la princesse ne pouvait que s’en désintéresser, plus encore avec le livre qu’elle avait apporté avec elle. Livres et eau faisaient rarement bon ménage. Tout en déambulant, la jeune femme saluait volontiers d’un mouvement de main ou d’une inclinaison de la tête les quelques passants qui pouvaient s’intéresser à elle. Il eut cependant un salut que Talya eut grand mal à rendre, cependant.
Boadicée Sand. La jeune femme se trouvait là, debout non loin d’un banc, surveillant sa fille qui jouait dans l’herbe, entourée d’une troupe de jouets divers et variés. Boadicée Sand. La mère qui avait perdu son enfant, assassiné par l’acte odieux de sa cousine. Si les deux jeunes femmes s’étaient croisées plusieurs fois depuis la fin de la convalescence de Boadicée, Talya devait avouer qu’elle ne s’était jamais réellement sentie sereine en sa compagnie. Comment pourrait-elle l’être, après ce que Shaïra avait fait ? Comment ne pas se sentir coupable alors que sa tante lui avait expressément demandé de veiller sur elle ? Talya ne chassa ces pensées de son esprit qu’à grande peine. Boadicée s’était adressée à elle volontairement, levée comme pour venir à sa rencontre. Et la jeune femme ne pouvait qu’en être touchée.
« Bien le bonjour, Boadicée. répondit aimablement la princesse, avec une légère inclinaison du chef, s’approchant. Je vois que l’hiver n’empêche pas Sarelya de bien s’amuser. »
En prononçant ces quelques mots, Talya avait jeté un regard dans la direction de l’enfant. Quel jeu avait-elle bien pu inventer avec toutes les figurines qui l’entourait ? A cette vue, la jeune femme ne put qu’esquisser un sourire. Les plus jeunes avaient décidément une imagination débordante ! L’hiver ne semblait pas pouvoir atteindre leurs rires et leurs sourires ! Et c’était sans doute mieux ainsi. Ainsi, il restait toujours quelques rayons de soleil quelque part. Reportant son attention sur la Sand, Talya ne put que déglutir. Qui aurait pu croire que la fille de l’archonte de Tyrosh, grand parmi les grands, aurait pu ainsi se sentir ?
« Veuillez m’excuser. reprit la jeune femme, un fin sourire aux lèvres. J’en oublie mes bonnes manières. Comment vous portez-vous ? J’ose espérer que l’hiver ne vous cause pas de trop grands maux ? »
Le ton de Talya s’était fait plus inquiet. La convalescence de Boadicée n’avait échappé à personne, au sein de Palais Vieux. Si la jeune femme avait repris des forces et qu’il était désormais fréquent de l’apercevoir en train de s’entraîner, l’hiver aurait pu avoir quelques effets néfastes sur elle. Et si tel était le cas, la Princesse ne pouvait que s’en sentir responsable, coupable même… Et ce, même si l’autre jeune femme semblait avoir repris ses couleurs et ne point les avoir perdu depuis qu’elle sortait à nouveau régulièrement.
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J'avais juste besoin de… parler
Je sentis une certaine tension dans le corps de la jeune princesse, dans sa manière d’être. Je l’observais avec attention sans rien dire… Pourtant je n’avais pas l’air de vouloir l’assassiner ou quoi que soit dans ce sens. J’aimais bien la princesse, j’ignorais si je pouvais employer le terme « amie » avec elle, même si ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. Elle n’était pas qu’une vagabonde loin de chez elle. Elle était une femme forte, bien loin d’être paresseuse, et il me semblait bien qu’elle soit messagère du don de la vie… Enfin, il me semblait bien… Je tournai aussitôt la tête vers ma petite quand elle l’évoqua. Ma petite, assise au milieu de sa troupe d’animaux en corne leva la tête en entendant son nom. Voyant qu’on ne cherchait pas plus à troubler son jeu elle y replongea sans attendre. Je hochai tout doucement la tête.
« Je possède du sang du Nord, par extension Sarelya aussi. Comme moi elle est résistante aux chaleurs arides du désert et aux froids de l’hiver. »
Je notai un très léger tremblement dans la main de la princesse. Était-elle mal à l’aise avec moi ? Je glissai mes mains dans mon dos en continuant de conserver une position calme et détendu. Si c’était ce qu’il fallait pour que la princesse se rassure, je lui rendis aussitôt son sourire quand elle m’en offrit un. Des maux… J’avais déjà vécu un enfer avec la perte de Feng, pas deux fois. J’inclinai la tête avec douceur pour répondre à la princesse et calmer son inquiétude :
« Bien mieux je vous remercie. L’hiver apporte une fraîcheur idéale pour les entraînements. Et vous princesse ? Vous semblez bien pâle. Souhaiteriez-vous vous asseoir ? »
Je lui indiquai le banc à quelques pas. Je m’en voudrais qu’elle se sente mal et ne s’évanouisse. Je détournai un instant le regard pour regard Sarelya tapoter deux figurines ensembles l’une contre l’autre. Je fronçais légèrement les sourcils.
« Sarelya, doucement, tu vas les casser. »
J’offris mon bras à la princesse pour l’escorter jusqu’au banc et qu’elle ne me fasse pas un malaise dans l’herbe. Ma petite était toujours plus concentrée sur sa collection de figurine que sur nous. Mais je connaissais ma fille, elle avait vu quelqu’un de nouveau, d’ici quelques instants elle allait lui présenter toutes ses figurines. C’était déjà un coup de bol qu’elle ne soit pas déjà venue tout nous montrer ou qu’elle soit venue nous chercher pour tout nous montrer. Aussi énergique que moi.
« Je possède du sang du Nord, par extension Sarelya aussi. Comme moi elle est résistante aux chaleurs arides du désert et aux froids de l’hiver. »
Je notai un très léger tremblement dans la main de la princesse. Était-elle mal à l’aise avec moi ? Je glissai mes mains dans mon dos en continuant de conserver une position calme et détendu. Si c’était ce qu’il fallait pour que la princesse se rassure, je lui rendis aussitôt son sourire quand elle m’en offrit un. Des maux… J’avais déjà vécu un enfer avec la perte de Feng, pas deux fois. J’inclinai la tête avec douceur pour répondre à la princesse et calmer son inquiétude :
« Bien mieux je vous remercie. L’hiver apporte une fraîcheur idéale pour les entraînements. Et vous princesse ? Vous semblez bien pâle. Souhaiteriez-vous vous asseoir ? »
Je lui indiquai le banc à quelques pas. Je m’en voudrais qu’elle se sente mal et ne s’évanouisse. Je détournai un instant le regard pour regard Sarelya tapoter deux figurines ensembles l’une contre l’autre. Je fronçais légèrement les sourcils.
« Sarelya, doucement, tu vas les casser. »
J’offris mon bras à la princesse pour l’escorter jusqu’au banc et qu’elle ne me fasse pas un malaise dans l’herbe. Ma petite était toujours plus concentrée sur sa collection de figurine que sur nous. Mais je connaissais ma fille, elle avait vu quelqu’un de nouveau, d’ici quelques instants elle allait lui présenter toutes ses figurines. C’était déjà un coup de bol qu’elle ne soit pas déjà venue tout nous montrer ou qu’elle soit venue nous chercher pour tout nous montrer. Aussi énergique que moi.
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Le sang du Nord. Talya esquissa un sourire à cette pensée. Il lui arrivait encore d’oublier ce détail, qui n’en était pas un au demeurant. S’il y avait bien quelqu’un qui craignait le froid ici, c’était sans doute elle en réalité ! Boadicée et Sarelya n’avaient pas eu à craindre l’arrivée des corbeaux blancs messagers de la fin de l'été ! A cette pensée, la jeune femme agita doucement les doigts de sa main libre afin d’en chasser les fourmillements qui y couraient. Si les choses se poursuivaient ainsi, sans doute allait-elle devoir sortir avec des gants à l’avenir. Plus encore si l’hiver devait durer plus de quelques mois.
« Il est vrai ! concéda Talya, avec un léger rire. Je crains ne pas pouvoir en dire autant de moi, bien que l’hiver n’en soit qu’à ses débuts ! »
Cet hiver ne serait sans doute pas le dernier qu’elle verrait, il est vrai. Sans doute verrait-elle plusieurs fois des corbeaux blancs au cours de sa vie, sans doute entendrait encore plusieurs fois les cornes de l’hiver retentir. Se posait plutôt la question de sa rudesse et de la collection de maux dont il pouvait être l’instigateur. Et dire qu’elle mettrait peut-être au monde son premier enfant dans de telles conditions… Que Trios se montre clément avec elle et avec ce petit. Si Talya ne pouvait qu’être inquiète de son sort et de cette nouvelle condition qui était la sienne, Quentyn avait semblé être sincèrement heureux en apprenant qu’elle attendait leur enfant… Si seulement elle pouvait s’en réjouir comme lui… Si seulement. La jeune femme secoua sensiblement la tête. Comment pouvait-elle avoir de telles pensées à cet instant précis ?
« Il m’est agréable de savoir que vous avez repris l’entraînement de manière régulière. » assura Talya, en hochant légèrement la tête pour appuyer ses propos.
Était-elle donc si pâle pour qu’on s’inquiète à ce point de sa santé ? Pourtant, Talya n’avait pas l’impression d’être plus faible qu’à l’accoutumée. A moins qu’elle ne semble plus fragile encore à cause de ces tremblements qui la faisaient frémir, au vu de la fraîcheur de l’actuelle saison ? Il était vrai qu’elle manquait également d’un peu de sommeil, ce dernier se plaisait à jouer les vagabonds, plus encore lorsque des troupes de pensées noires l’animaient également. Cela ne l’aidait point à trouver l’appétit également, malgré les bols de cette immonde mixture qu’elle se forçait à boire… Son estomac s’était également fait plutôt paresseux. Si son actuelle manière de vivre était loin de l’enfer, elle était loin d’être idéale pour autant… Et dire que tout cela n’était du qu’à des interrogations et des peurs qu’elle n’avait pas encore réussi à assassiner…
Talya se surprit donc à accepter le bras de Boadicée, la remerciant d’un regard et d’un mouvement de tête. Et dire qu’au début, c’était elle qui s’inquiétait de sa santé, de ce que Shaïra avait pu lui faire indirectement… Et voilà que les rôles s’inversaient. La Princesse ne savait pas quoi penser de tout cela. Cependant, elle se laissa tout de même guider jusqu’au banc où elle prit place, déposant son livre sur ses genoux. Laissant ses doigts courir quelques instants sur la couverte de l’ouvrage, la tapotant doucement par moments, la jeune femme observa Sarelya quelques instants. Bien que sa mère se soit levée quelques instants, l’enfant était toujours assise dans l’herbe, plongée dans ses jeux. Rien ne semblait pouvoir l’en détourner. Du moins était-ce là la réflexion que la jeune femme se faisait. Il était vrai que la petite semblait particulièrement vive et énergique ! Bien que le tournoi de Lestival commençait à dater, Talya ne pouvait que se souvenir de sa première rencontre avec la petite, qui semblait avoir grandement apprécié ses boucles brunes !
« Merci pour votre proposition, Boadicée. finit par dire la jeune femme, avec un sourire sincère. Je crois que j’avais besoin de prendre un peu de repos. avoua-t-elle, bien qu’il lui en coûtait. La nuit a été sans doute trop courte pour moi. » termina-t-elle, presque sur le ton de la confidence.
Bien que conservant son sourire, la jeune femme savait qu’elle manquait d’énergie par rapport à l’accoutumée. Mais avec un peu de repos, sans doute tout cela n’y paraîtrait plus. Peut-être pourrait-elle en parler à Sarella la prochaine fois qu’elles se rencontreraient ? Avec un peu de chance, sa cousine pourrait sans doute lui conseiller quelque chose pour se reposer plus efficacement et aussi pour enfin pouvoir se passer de cette horrible mixture qu’elle se forçait à avaler jour après jour. En sa compagnie, tout semblait plus simple… Sarella avait pour elle le savoir des Mestres, mais sans en être une. Cet étonnant constat rassurait la Princesse, d’une certaine manière.
« J’espère que Lancehélion est toujours à votre goût bien que cela fasse plusieurs lunes que vous soyez en notre compagnie. Le regard de Talya se posa à nouveau sur l’enfant qui jouait non loin. Et qu’il est aussi au goût de Sarelya, bien que je ne doute pas du fait qu’elle a déjà du se trouver quelques camarades de jeu ! »
Talya reporta son regard sur l’autre jeune, toujours souriante. Si elle ne faisait pas erreur, Sarelya était arrivée en ces lieux quelques temps avant le mariage de sa belle-sœur, il y a plus d’une lune de cela. Sa présence avait du faire grand bien à sa mère, la jeune femme en était persuadée. Boadicée tenait à sa fille, cela sautait aux yeux. Pourrait-elle ressentir cela aussi, quand son tour serait venu ? Au vu des étranges rêves qui animaient son sommeil, comment ne pas en douter ? Talya chassa à nouveau ces indignes considérations de son esprit. Le moment n’était pas des meilleurs pour penser à de telles choses...
« Il est vrai ! concéda Talya, avec un léger rire. Je crains ne pas pouvoir en dire autant de moi, bien que l’hiver n’en soit qu’à ses débuts ! »
Cet hiver ne serait sans doute pas le dernier qu’elle verrait, il est vrai. Sans doute verrait-elle plusieurs fois des corbeaux blancs au cours de sa vie, sans doute entendrait encore plusieurs fois les cornes de l’hiver retentir. Se posait plutôt la question de sa rudesse et de la collection de maux dont il pouvait être l’instigateur. Et dire qu’elle mettrait peut-être au monde son premier enfant dans de telles conditions… Que Trios se montre clément avec elle et avec ce petit. Si Talya ne pouvait qu’être inquiète de son sort et de cette nouvelle condition qui était la sienne, Quentyn avait semblé être sincèrement heureux en apprenant qu’elle attendait leur enfant… Si seulement elle pouvait s’en réjouir comme lui… Si seulement. La jeune femme secoua sensiblement la tête. Comment pouvait-elle avoir de telles pensées à cet instant précis ?
« Il m’est agréable de savoir que vous avez repris l’entraînement de manière régulière. » assura Talya, en hochant légèrement la tête pour appuyer ses propos.
Était-elle donc si pâle pour qu’on s’inquiète à ce point de sa santé ? Pourtant, Talya n’avait pas l’impression d’être plus faible qu’à l’accoutumée. A moins qu’elle ne semble plus fragile encore à cause de ces tremblements qui la faisaient frémir, au vu de la fraîcheur de l’actuelle saison ? Il était vrai qu’elle manquait également d’un peu de sommeil, ce dernier se plaisait à jouer les vagabonds, plus encore lorsque des troupes de pensées noires l’animaient également. Cela ne l’aidait point à trouver l’appétit également, malgré les bols de cette immonde mixture qu’elle se forçait à boire… Son estomac s’était également fait plutôt paresseux. Si son actuelle manière de vivre était loin de l’enfer, elle était loin d’être idéale pour autant… Et dire que tout cela n’était du qu’à des interrogations et des peurs qu’elle n’avait pas encore réussi à assassiner…
Talya se surprit donc à accepter le bras de Boadicée, la remerciant d’un regard et d’un mouvement de tête. Et dire qu’au début, c’était elle qui s’inquiétait de sa santé, de ce que Shaïra avait pu lui faire indirectement… Et voilà que les rôles s’inversaient. La Princesse ne savait pas quoi penser de tout cela. Cependant, elle se laissa tout de même guider jusqu’au banc où elle prit place, déposant son livre sur ses genoux. Laissant ses doigts courir quelques instants sur la couverte de l’ouvrage, la tapotant doucement par moments, la jeune femme observa Sarelya quelques instants. Bien que sa mère se soit levée quelques instants, l’enfant était toujours assise dans l’herbe, plongée dans ses jeux. Rien ne semblait pouvoir l’en détourner. Du moins était-ce là la réflexion que la jeune femme se faisait. Il était vrai que la petite semblait particulièrement vive et énergique ! Bien que le tournoi de Lestival commençait à dater, Talya ne pouvait que se souvenir de sa première rencontre avec la petite, qui semblait avoir grandement apprécié ses boucles brunes !
« Merci pour votre proposition, Boadicée. finit par dire la jeune femme, avec un sourire sincère. Je crois que j’avais besoin de prendre un peu de repos. avoua-t-elle, bien qu’il lui en coûtait. La nuit a été sans doute trop courte pour moi. » termina-t-elle, presque sur le ton de la confidence.
Bien que conservant son sourire, la jeune femme savait qu’elle manquait d’énergie par rapport à l’accoutumée. Mais avec un peu de repos, sans doute tout cela n’y paraîtrait plus. Peut-être pourrait-elle en parler à Sarella la prochaine fois qu’elles se rencontreraient ? Avec un peu de chance, sa cousine pourrait sans doute lui conseiller quelque chose pour se reposer plus efficacement et aussi pour enfin pouvoir se passer de cette horrible mixture qu’elle se forçait à avaler jour après jour. En sa compagnie, tout semblait plus simple… Sarella avait pour elle le savoir des Mestres, mais sans en être une. Cet étonnant constat rassurait la Princesse, d’une certaine manière.
« J’espère que Lancehélion est toujours à votre goût bien que cela fasse plusieurs lunes que vous soyez en notre compagnie. Le regard de Talya se posa à nouveau sur l’enfant qui jouait non loin. Et qu’il est aussi au goût de Sarelya, bien que je ne doute pas du fait qu’elle a déjà du se trouver quelques camarades de jeu ! »
Talya reporta son regard sur l’autre jeune, toujours souriante. Si elle ne faisait pas erreur, Sarelya était arrivée en ces lieux quelques temps avant le mariage de sa belle-sœur, il y a plus d’une lune de cela. Sa présence avait du faire grand bien à sa mère, la jeune femme en était persuadée. Boadicée tenait à sa fille, cela sautait aux yeux. Pourrait-elle ressentir cela aussi, quand son tour serait venu ? Au vu des étranges rêves qui animaient son sommeil, comment ne pas en douter ? Talya chassa à nouveau ces indignes considérations de son esprit. Le moment n’était pas des meilleurs pour penser à de telles choses...
DRACARYS
L’éternité, c’est la Mer mêlée au Soleil.