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An 301 Lune 12
@Talya de Tyrosh & Alyce Graceford
Alyce se trouvait tranquillement avec son fils et la septa dans les jardins de Lestival. Son petit garçon ne pourrait marcher mais il sera le plus grand seigneur que Sacrelieu est connu. Le groupe était assis à l'ombre d'un arbre et son fils lui montrait toutes les fleurs avec un sourire enchanteur. L'ambiance était douce sans un bruit. Alyce portait une petite fourrure pour se réchauffer le cou avec toujours un voile. La blonde souriait à son fils qui semblait fasciner par les roses. Mais tout les bons moments avaient une fin, elle vit du coin de l’œil, Alester arriver. Il semblait en colère, il l'était toujours ces temps-ci. Il regarda George avec dégout et Alyce n'eut pas le temps de demander à la septa de partir avec qu'il commença sa tirade. Alyce, tu sais ce qu'on m'a dit ? Essaie de deviner pauvre idiote. La dame de Sacrelieu ne put s’empêcher d’être surprise par ce ton froid et si venimeux d'Alester. On s'est moquée de moi d'avoir eu un fils moins que rien. Les Graceford vont être la risée des sept couronnes avec un fils comme cela. J'aurais dut le tuer dès que j'ai sut qu'il ne servirait à rien.? Il ne pourra être un chevalier et tu n'as même pas la décence de me donner des fils vivants. La septa émit un son de surprise et George commençait à pleurer sans pouvoir s’arrêter. Pourquoi ne partait elle pas ? Dorne et le Bief ... Si tu me parles encore du prince de Dorne et lord Willos en exemple, laisse moi te demander quelque choses, sont ils nés avec leur handicap ? Non c'est la réponse. Il n'y a jamais de seigneur ne pouvant marcher, comment ira t'il défendre ses terres ? Il ne pourra être respecter. Tu te fais des illusions Alyce si tu crois que ton précieux George sera un seigneur digne de ce nom. Il ne sera qu'un moins que rien, une marionnette. Il ne servira à rien. Je peux le tuer là maintenant ça nous sauvera de cette honte. Alyce ne pouvait plus ne rien dire face à ses ignobles paroles, elle s’empêcha de pleurer pour montrer sa colère à son époux. Si tu faéis cela ... Quoi tu vas m'attaquer, toi ? Ne me fais pas rire. La moquerie lui donnait la nausée, elle ne savait pas quoi faire face à cette homme. Ou était passer celui qu'elle avait épouser ? Qui lui donnait des fleurs et criait des je t'aime partout. Cet homme n'existait plus. De toute façon, c'est de ta faute, je ne devrais pas être culpabiliser d'avoir un fils incapable. C'est toi qui ne peut me donner un vrai fils. Tes enfants meurent tous et le seul qui survit est un bon à rien. Et tu crois toujours à tes Sept ? Tu es pitoyable. Non cet homme n'était pas celui qui l'avait prise dans ses bras à la mort d'Alyssane et la rassurer qu'il aurait d'autres enfants. Les Sept avaient toujours une raison à toute choses. Si elle perdait sa foi, elle ne saurais quoi faire. Je ne peux plus te voir, toi et cet enfant. Je m'en vais, ne m'attends pas. Et faites taire ce pleurnichard, s'il ne peut même pas rester digne. C'est un enfant Alester, innocent et pas un moins que rien. Notre seul enfant, un trésor des Sept. Pars donc si tu le veux. Et ne reviens pas. Tu parles d'un trésor, tu te fais des illusions Alyce. Un jour tu verras, j'ai raison au sujet de cet enfant. Il n'est pas mon fils. La blonde ne put rien faire et le laissa partir sous les pleurs de son fils. Elle voyait des gens qui s'étaient approchés voir la scène, des vautour tous autant qu'ils sont. Septa, partez, s'il vous plait. Vous auriez dut l'emmener dès que la dispute à commencer. George calme toi, maman est là. Elle prit son fils dans ses bras et commença à quitter la scène mais ses larmes semblaient couler sans raison. Alester, l'homme qu'elle avait aimer, celui qui l'avait tant combler. Il avait disparut mais son amour pour lui était toujours là. Elle s'installa sur un banc avec son bébé sans penser à l'image qu'elle donnait. Ces mots qu'il avait dit, était ce seulement sous la colère ou était ce ses vraies pensées ? Et il était partit, la laissant seule, lui qui avait promis qu'il serait toujours à ses cotés. Cet homme n'existait plus ou avait il été toujours comme cela ? Son fils s'était un peu calmer mais le cœur d'Alyce venait de se briser. Une toute petite part d'elle volait retrouver Alester et le pardonner, peut être plus tard. Le pardon était important, elle voulait que George ait un père.
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- et voilà pour toi
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An 301, lune 12, semaine 2.
Alyce Graceford & Talya de Tyrosh.
Assise sur l’un des nombreux bancs que comptaient les jardins de Lestival, Talya accordait avec douceur sa cithare, laissant ses doigts courir sur les cordes ou encore, par moment, tapoter le bois de l’instrument. Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas joué, il est vrai. Et pourtant, ses mains ne semblaient point avoir oublié la manière d’opérer afin de sortir des mélodies dignes de ce nom de l’instrument. Ainsi, il y avait donc des choses qui ne s’oubliaient jamais. Aussi, après avoir minutieusement vérifié les accords de sa cithare, la jeune femme eut enfin la joie de pouvoir pleinement en jouer. Si au départ, seules quelques notes solitaires s’échappèrent des cordes, elles furent rapidement rejointes par une troupe d’accords que la nouvelle Princesse de Dorne avait pris des mois, si ce n’est plus, à maîtriser dans ses jeunes années.
« Cela fait longtemps que tu n’avais pas joué. lui fit remarquer Shaïra,sur un ton doux, les yeux penchés sur une broderie.
- En effet, et je ne peux nier que cela m’avait grandement manqué ! répondit la jeune femme, tout sourire.
- Puis-je te faire une demande, cousine ? s’enquit alors l’autre Tyroshi, en levant désormais les yeux dans sa direction.
- Bien sûr. Que puis-je pour toi ? As-tu envie d’entendre quelque chose en particulier ? l’interrogea Talya, tout en cessant sa mélodie précédente.
- Lis-tu dans mes pensées ? s’amusa Shaïra, un sourire aux lèvres. Si c’est le cas, je ne doute pas du fait que tu aies déjà une petite idée derrière la tête quant à ma demande ! »
Talya ne put rire à cette remarque. Se retrouver seule avec Shaïra pour prendre un grand bol d’air frais, voilà un long moment que cela ne lui était pas arrivé. Aussi avait-elle voulu prendre un peu de temps pour sa jeune cousine qui découvrait Westeros tout comme elle. Quant à Myria et Elena, Talya leur avait donné congé pour le moment. La Princesse ne doutait pas du fait qu’elles devaient connaître quelques Dorniens et Dorniennes qui avaient également fait le déplacement. Dans le cas de la jeune Forrest qui était désormais à son service, une partie de ses proches avaient même fait le voyage pour la mener jusqu’ici. Talya laissa son esprit jouer les vagabonds à ce sujet durant quelques instants. Elena Forrest… Contrairement à Myria, les deux jeunes femmes ne se connaissaient guère avant de se rencontrer en ces lieux. Et bien qu’elles eurent pris le temps de discuter un peu, Talya ne savait pas quoi penser de la jeune Dornienne… Le temps passant lui permettrait sans doute de la cerner d’avantage…
Secouant légèrement la tête, assassinant comme elle le pouvait les doutes présents dans son esprit, Talya agita légèrement ses doigts rendus engourdis et paresseux par l’attente. Puis, avec délicatesse et sans aucun tremblement, la jeune femme frôla à nouveau les cordes de son instrument. La Sonate de la Sirène, telle était la mélodie favorite de sa cousine. A force de la jouer, la jeune Princesse la connaissait sans aucun doute par cœur, bien qu’elle ait appris toute une collection d’autres mélodies au cours de sa jeune existence.
Tout en jouant, la jeune femme ne pouvait s’empêcher d’observer ce qu’il se passait autour d’elles. Ici et là, sur l’herbe de jeunes gens s’étaient installés, bavassant et riant ensemble sous le regard parfois inquisiteur de celui ou celle qui jouait le rôle de leur chaperon. Il semblait y avoir également quelques familles, qui profitait du fait que le temps se montre plus clément qu’à l’accoutumée en ces lieux. A l’ombre d’un arbre, non loin, une jeune femme semblait jouer avec son enfant, sous le regard d’une autre femme. Sans doute était-elle à leur service ? Toujours est-il qu’aux yeux de Talya, le climat était cependant loin d’être idéal, contrairement à ce qu’elle avait pu connaître à Tyrosh ou encore à Dorne depuis son arrivée, et ce, malgré l’hiver. Néanmoins, elle ne pouvait pas nier le fait qu’il était agréable de ne point craindre la pluie.
Se concentrant à nouveau totalement sur son instrument et sur le mouvement de ses doigts sur les cordes, Talya ne quitta plus sa cithare des yeux jusqu’au moment où une discussion des plus animées se fit entendre. Intriguée de voir le calme et la plénitude de ces lieux ainsi brisés, la jeune femme releva les yeux, cherchant du regard la cause de ces bruits. Échangeant également un regard avec sa cousine, les deux jeunes femmes remarquèrent alors comme un attroupement, signe qui ne pouvait être que messager que quelque chose sortait de l’ordinaire. Les rires et les conversations s’étaient comme arrêtés également. Par l’enfer, qu’avait-il bien pu se passer ?
« Nous ferions mieux de partir. » chuchota Shaïra, qui semblait craindre les conséquences de cet acte qui lui était pourtant inconnu.
Talya fit signe à sa cousine de se taire, tendant l’oreille. Entre les quelques personnes attroupées là, la jeune femme pouvait toujours discerner cette femme qu’elle avait aperçu plus tôt. Mais cette fois-ci, elle n’était plus seule avec ce petit et cette autre femme. Un homme se tenait là. Ainsi était-ce cela la raison de cet attroupement ? Une dispute ? Une dispute violente au point de faire pleurer le pauvre enfant qui était là, au milieu de ce duel… Ces nobliaux n’avaient donc rien de mieux à faire que de se repaître du malheur des autres ? Ce pauvre petit ne se calmerait sans doute jamais, ainsi entouré. La jeune femme se prit à espérer que le son des cornes indiquant un quelconque événement retentirait prochainement, afin de les faire disparaître de son champ de vision.
C’est alors que l’homme fendit le petit groupe qui s’était formé. Talya le suivit du regard, ne sachant quoi penser de cette situation. Quand à la jeune femme, cette dernière chassa la personne qui l’accompagnait, partant se réfugier sur un banc avec son enfant. La jeune femme ne put s’empêcher d’observer à nouveau les alentours. Personne ne viendrait donc en aide à cette pauvre âme en peine ? Personne ne s’intéressait donc à son triste sort ? Pas même son époux ? D’un autre côté, au vu de la discussion animée, ce dernier était sans doute déjà loin et ne comptait point revenir de sitôt…
« Talya, que fais-tu ? »
L’intéressée ne répondit pas à sa cousine, dans un premier temps, se contentant de poser sa cithare à côté d’elle. L’attroupement semblait s’être peu à peu dispersé. S’il n’était point fort grand, sa simple présence semblait avoir causé un grand mal et une peine toute aussi grande à cette jeune personne… Pouvait-elle rester assise ici, et faire comme ces autres personnes qui ne semblaient même pas se soucier de ce que pouvait ressentir celle qui leur avait donné un si triste spectacle ?
« Je comprendrai que tu veuilles rentrer, Shaïra. commença Talya posément. Mais je ne pense pas qu’il serait judicieux que j’en fasse autant.
- Ne me dis pas que… Talya, tu ne la connais même pas. Elle ne voudra même pas t’adresser la parole… réplique sa cousine, qui avait parfaitement compris ce que comptait faire la jeune femme.
- Cela ne coûte rien d’essayer. Attends moi ici si tu le désires. Je ferai en sorte de ne pas être longue, d’accord ? »
Le ton de Talya s’était fait plus doux à la fin de sa phrase. Elle savait que Shaïra ne voudrait pas la laisser seule, encore moins en compagnie d’une inconnue. Néanmoins, la jeune femme préférait laisser le choix à sa cousine. Après tout, il s’agissait de sa décision et non de la sienne. Se redressant, la Princesse chassa habilement les plis qui traversaient ses vêtements aux couleurs vives. Puis, non sans avoir adressé à sa cousine un sourire rassurant, la jeune Tyroshi se rapprocha de l’autre banc. Arrivée non loin de ce dernier, la jeune femme prit une grande inspiration. Puis, se penchant légèrement dans la direction de l’inconnue, elle s’adressa à elle, sur un ton doux :
« Tenez ma Dame, je pense que cela vous sera utile. »
Tout en disant ces quelques mots, Talya avait tendu son mouchoir d’étoffe orangée à l’autre jeune femme. En temps normal, celui-ci lui servait surtout à supporter les odeurs parfois des plus intenses que pouvaient dégager certains lieux. Mais au vu de la situation, son utilité se devait de changer. L’étrangère ne voulait pas brusquer cette âme en peine. Sans doute ce geste lui permettrait-elle de l’approcher sans se faire repousser immédiatement ?
« Et ne faites point attention à eux. continua la jeune femme, en jetant un regard des plus méprisants aux quelques personnes encore présentes qui avaient pu s’intéresser d’un peu trop près à la situation de l’inconnue. Pleurer n’est pas un mal. Aux yeux de certains, c’est même le signe d’un certain courage. »
Les larmes étaient le plus souvent le signe d’un mal trop longtemps contenu, d’une âme qui ne pouvait plus supporter une situation. Il fallait parfois des semaines, si ce n’est plus, pour qu’une personne ne puisse plus supporter de telles choses. De plus, au vu de la violence de la dispute qui venait de se produire, une telle réaction était des plus normales. Ne point y réagir aurait sans doute été bien pire et plus néfaste encore que quelques larmes. Le regard de la jeune femme passa ensuite sur l’enfant que la pauvre femme serrait contre elle. Si ses joues étaient toujours rougies, ses pleurs semblaient avoir cessés. Talya ne put qu’esquisser un sourire à cette vue, espérant faire réagir l’enfant. Cela aurait sans doute un effet sur sa mère.
« Cela fait longtemps que tu n’avais pas joué. lui fit remarquer Shaïra,sur un ton doux, les yeux penchés sur une broderie.
- En effet, et je ne peux nier que cela m’avait grandement manqué ! répondit la jeune femme, tout sourire.
- Puis-je te faire une demande, cousine ? s’enquit alors l’autre Tyroshi, en levant désormais les yeux dans sa direction.
- Bien sûr. Que puis-je pour toi ? As-tu envie d’entendre quelque chose en particulier ? l’interrogea Talya, tout en cessant sa mélodie précédente.
- Lis-tu dans mes pensées ? s’amusa Shaïra, un sourire aux lèvres. Si c’est le cas, je ne doute pas du fait que tu aies déjà une petite idée derrière la tête quant à ma demande ! »
Talya ne put rire à cette remarque. Se retrouver seule avec Shaïra pour prendre un grand bol d’air frais, voilà un long moment que cela ne lui était pas arrivé. Aussi avait-elle voulu prendre un peu de temps pour sa jeune cousine qui découvrait Westeros tout comme elle. Quant à Myria et Elena, Talya leur avait donné congé pour le moment. La Princesse ne doutait pas du fait qu’elles devaient connaître quelques Dorniens et Dorniennes qui avaient également fait le déplacement. Dans le cas de la jeune Forrest qui était désormais à son service, une partie de ses proches avaient même fait le voyage pour la mener jusqu’ici. Talya laissa son esprit jouer les vagabonds à ce sujet durant quelques instants. Elena Forrest… Contrairement à Myria, les deux jeunes femmes ne se connaissaient guère avant de se rencontrer en ces lieux. Et bien qu’elles eurent pris le temps de discuter un peu, Talya ne savait pas quoi penser de la jeune Dornienne… Le temps passant lui permettrait sans doute de la cerner d’avantage…
Secouant légèrement la tête, assassinant comme elle le pouvait les doutes présents dans son esprit, Talya agita légèrement ses doigts rendus engourdis et paresseux par l’attente. Puis, avec délicatesse et sans aucun tremblement, la jeune femme frôla à nouveau les cordes de son instrument. La Sonate de la Sirène, telle était la mélodie favorite de sa cousine. A force de la jouer, la jeune Princesse la connaissait sans aucun doute par cœur, bien qu’elle ait appris toute une collection d’autres mélodies au cours de sa jeune existence.
Tout en jouant, la jeune femme ne pouvait s’empêcher d’observer ce qu’il se passait autour d’elles. Ici et là, sur l’herbe de jeunes gens s’étaient installés, bavassant et riant ensemble sous le regard parfois inquisiteur de celui ou celle qui jouait le rôle de leur chaperon. Il semblait y avoir également quelques familles, qui profitait du fait que le temps se montre plus clément qu’à l’accoutumée en ces lieux. A l’ombre d’un arbre, non loin, une jeune femme semblait jouer avec son enfant, sous le regard d’une autre femme. Sans doute était-elle à leur service ? Toujours est-il qu’aux yeux de Talya, le climat était cependant loin d’être idéal, contrairement à ce qu’elle avait pu connaître à Tyrosh ou encore à Dorne depuis son arrivée, et ce, malgré l’hiver. Néanmoins, elle ne pouvait pas nier le fait qu’il était agréable de ne point craindre la pluie.
Se concentrant à nouveau totalement sur son instrument et sur le mouvement de ses doigts sur les cordes, Talya ne quitta plus sa cithare des yeux jusqu’au moment où une discussion des plus animées se fit entendre. Intriguée de voir le calme et la plénitude de ces lieux ainsi brisés, la jeune femme releva les yeux, cherchant du regard la cause de ces bruits. Échangeant également un regard avec sa cousine, les deux jeunes femmes remarquèrent alors comme un attroupement, signe qui ne pouvait être que messager que quelque chose sortait de l’ordinaire. Les rires et les conversations s’étaient comme arrêtés également. Par l’enfer, qu’avait-il bien pu se passer ?
« Nous ferions mieux de partir. » chuchota Shaïra, qui semblait craindre les conséquences de cet acte qui lui était pourtant inconnu.
Talya fit signe à sa cousine de se taire, tendant l’oreille. Entre les quelques personnes attroupées là, la jeune femme pouvait toujours discerner cette femme qu’elle avait aperçu plus tôt. Mais cette fois-ci, elle n’était plus seule avec ce petit et cette autre femme. Un homme se tenait là. Ainsi était-ce cela la raison de cet attroupement ? Une dispute ? Une dispute violente au point de faire pleurer le pauvre enfant qui était là, au milieu de ce duel… Ces nobliaux n’avaient donc rien de mieux à faire que de se repaître du malheur des autres ? Ce pauvre petit ne se calmerait sans doute jamais, ainsi entouré. La jeune femme se prit à espérer que le son des cornes indiquant un quelconque événement retentirait prochainement, afin de les faire disparaître de son champ de vision.
C’est alors que l’homme fendit le petit groupe qui s’était formé. Talya le suivit du regard, ne sachant quoi penser de cette situation. Quand à la jeune femme, cette dernière chassa la personne qui l’accompagnait, partant se réfugier sur un banc avec son enfant. La jeune femme ne put s’empêcher d’observer à nouveau les alentours. Personne ne viendrait donc en aide à cette pauvre âme en peine ? Personne ne s’intéressait donc à son triste sort ? Pas même son époux ? D’un autre côté, au vu de la discussion animée, ce dernier était sans doute déjà loin et ne comptait point revenir de sitôt…
« Talya, que fais-tu ? »
L’intéressée ne répondit pas à sa cousine, dans un premier temps, se contentant de poser sa cithare à côté d’elle. L’attroupement semblait s’être peu à peu dispersé. S’il n’était point fort grand, sa simple présence semblait avoir causé un grand mal et une peine toute aussi grande à cette jeune personne… Pouvait-elle rester assise ici, et faire comme ces autres personnes qui ne semblaient même pas se soucier de ce que pouvait ressentir celle qui leur avait donné un si triste spectacle ?
« Je comprendrai que tu veuilles rentrer, Shaïra. commença Talya posément. Mais je ne pense pas qu’il serait judicieux que j’en fasse autant.
- Ne me dis pas que… Talya, tu ne la connais même pas. Elle ne voudra même pas t’adresser la parole… réplique sa cousine, qui avait parfaitement compris ce que comptait faire la jeune femme.
- Cela ne coûte rien d’essayer. Attends moi ici si tu le désires. Je ferai en sorte de ne pas être longue, d’accord ? »
Le ton de Talya s’était fait plus doux à la fin de sa phrase. Elle savait que Shaïra ne voudrait pas la laisser seule, encore moins en compagnie d’une inconnue. Néanmoins, la jeune femme préférait laisser le choix à sa cousine. Après tout, il s’agissait de sa décision et non de la sienne. Se redressant, la Princesse chassa habilement les plis qui traversaient ses vêtements aux couleurs vives. Puis, non sans avoir adressé à sa cousine un sourire rassurant, la jeune Tyroshi se rapprocha de l’autre banc. Arrivée non loin de ce dernier, la jeune femme prit une grande inspiration. Puis, se penchant légèrement dans la direction de l’inconnue, elle s’adressa à elle, sur un ton doux :
« Tenez ma Dame, je pense que cela vous sera utile. »
Tout en disant ces quelques mots, Talya avait tendu son mouchoir d’étoffe orangée à l’autre jeune femme. En temps normal, celui-ci lui servait surtout à supporter les odeurs parfois des plus intenses que pouvaient dégager certains lieux. Mais au vu de la situation, son utilité se devait de changer. L’étrangère ne voulait pas brusquer cette âme en peine. Sans doute ce geste lui permettrait-elle de l’approcher sans se faire repousser immédiatement ?
« Et ne faites point attention à eux. continua la jeune femme, en jetant un regard des plus méprisants aux quelques personnes encore présentes qui avaient pu s’intéresser d’un peu trop près à la situation de l’inconnue. Pleurer n’est pas un mal. Aux yeux de certains, c’est même le signe d’un certain courage. »
Les larmes étaient le plus souvent le signe d’un mal trop longtemps contenu, d’une âme qui ne pouvait plus supporter une situation. Il fallait parfois des semaines, si ce n’est plus, pour qu’une personne ne puisse plus supporter de telles choses. De plus, au vu de la violence de la dispute qui venait de se produire, une telle réaction était des plus normales. Ne point y réagir aurait sans doute été bien pire et plus néfaste encore que quelques larmes. Le regard de la jeune femme passa ensuite sur l’enfant que la pauvre femme serrait contre elle. Si ses joues étaient toujours rougies, ses pleurs semblaient avoir cessés. Talya ne put qu’esquisser un sourire à cette vue, espérant faire réagir l’enfant. Cela aurait sans doute un effet sur sa mère.
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L’éternité, c’est la Mer mêlée au Soleil.
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An 301 Lune 12
@Talya de Tyrosh & Alyce Graceford
Les pleurs d'Alyce semblaient être un spectacle pour la foule présente dans les jardins. Ces gens n'avaient aucune honte comme si c'était amusant de regarder une mère et son enfant pleurés. Alester cet homme qu'elle avait épousée car il avait été un ami dans l'enfance. Ils se connaissaient depuis tout petits et donc quand son oncle avait parler de mariage, elle avait proposer Alester. George semblait se calmer quand elle fut surprise par l’arrivée d'une dame. Cette dame semblait venir de Dorne et lui offrait un mouchoir à l’étoffe orangée. Alyce accepta avec grâce le mouchoir en essuyant ses yeux pour ne plus montrer ses larmes. Merci ma dame de votre sollicitude. La dame de Sacrelieu continua à s'essuyer et garder son fils serrer contre elle. Pour son fils, elle serait prête à tout. La dame en face d'elle continua en parlant du courage de pleurer et assassinant du regard la foule qui se dispersait. Merci pour vos gentils mots, cela fait du bien. Alyce était quelqu'un d'un peu plus bavarde normalement mais elle ne se sentait pas de parler. Il fallait au moins qu'elle se présente, ça serait la moindre des choses. Alyce Graceford, dame de Sacrelieu, enchanté de vous rencontrez. Et voici mon fils George. Elle sourit à son fils en le regardant avec amour. Son fils était l prunelle de ses yeux et si Alester ne le comprenait pas, elle ne l'acceptera plus à Sacrelieu. Les jardins s'étaient calmer après cette dispute en publique. La blonde imaginais déjà les ragots et rumeurs qui allaient en découler. Elle ne préférerait pas se dire que tout le monde saurait qui ils étaient sauf ceux du bief. Je suis désolé que vous ayez assister à ce spectacle affligeant. Alyce ne savait pas si elle parlait de la dispute ou de ses pleurs, surement un peu des deux. Son petit George semblait avoir retrouver le sourire et jouait avec ses cheveux. Son sourire était doux et sincère face à son fils adoré.
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An 301, lune 12, semaine 2.
Alyce Graceford & Talya de Tyrosh.
Talya esquissa un sourire compatissant en entendant les remerciements de l’inconnue. Les femmes de ce bas monde devait affronter de nombreuses choses. Le regard des autres, la violence alors qu’elles-mêmes ne pouvaient point se ceindre d’une épée dans une grande majorité des cas… Les hommes eux-mêmes pouvaient être un danger. Les récents événements ne pouvaient que renforcer cette idée. Aussi, la princesse ne pouvait que porter un peu de secours à l’autre jeune femme, afin d’apaiser ses troubles. Prenant un bol d’air pour chasser ces pensées de son esprit, l’étrangère reporta son attention sur son interlocutrice. Cette dernière semblait s’être quelque peu apaisée.
« C’est tout naturel. assura la princesse, offrant un sourire à l’inconnue. Vous n’avez pas à me remercier. »
L’espace de quelques instants, Talya hésita quant au fait de confier sa véritable identité à la dame de Sacrelieu. Avant son départ de Tyrosh, la jeune femme avait étudié les noms des principales familles Dorniennes et s’était également quelque peu renseignée sur les liens qu’avait noué son nouveau foyer avec les régions l’entourant. Son époux avait également répondu à une partie de ses questions, avec une patience presque remarquable. Si le nom de Graceford n’avait jamais fait partie de leurs discussions, la princesse avait toutes les raisons de croire qu’il s’agissait-là d’une famille orageoise ou biefoise, plus encore au vu de l’apparence de la jeune femme. D’un autre côté, mentir n’était pas l’idéal, il est vrai. Plus encore dans la situation actuelle. Cette dénommée Alyce n’avait pas besoin de cela.
« Enchantée de faire votre connaissance, Lady Alyce. commença Talya, en inclinant poliment la tête. Il en va de même pour vous, George. continua la jeune femme, avec un sourire. Je suis Talya de Tyrosh, épouse du Prince Quentyn Martell. »
La jeune femme avait encore quelques difficultés avec son nouveau titre. Si ce dernier ne lui déplaisait guère, sans doute lui faudrait-il encore quelques temps pour s’y faire pleinement. Il est vrai qu’il lui arrivait encore de ne point réagir lorsque quelqu’un s’adressait à elle avec ce titre qui était désormais le sien. Talya chassa ces idées de ses pensées. Elle avait préféré la franchise au mensonge. Après tout, à sa connaissance, rien n’opposait leurs deux familles, bien qu’une collection de conflits avaient opposé Dorne, le Bief ou l’Orage. Qui plus est, Talya ne doutait pas du fait que les couleurs qu’elle portait détonnaient quelque peu parmi les vêtements plus sombres. Et que dire de son accent ? Le dissimuler, même en partie, était un véritable enfer...
« Oh, ne vous excusez pas. répliqua la jeune femme, sur un ton doux. Qu’importe ce que peuvent penser ceux et celles ce qui vous ont vu, je doute qu’ils auraient réagir d’une autre manière que la vôtre s’ils s’étaient retrouvés dans votre situation. »
Cette troupe de spectateurs s’était sans doute amusée de ce spectacle impromptu. Elle s’était amusée de la détresse de cette pauvre femme, de ses tremblements, de ses pleurs et de ceux de son fils. Ce que l’Homme pouvait être abject, parfois sans même s’en apercevoir. Talya doutait même que l’un d’entre eux ce soit soucié du fait que la pauvre Lady avait été menacée… Par ailleurs, où pouvait bien être passé ce vagabond qui s’en était pris à elle ? Aucun de ces paresseux ne devait plus s’en soucier, à présent. Les groupes présents avant la dispute s’étaient reformés, bavassant sur l’herbe ou sur des bancs, des couples échangeaient des confidences tandis que quelques enfants jouaient ici et là. D’autres avaient quitté les jardins, en l’attente que les cornes annonçant une quelconque épreuve peut-être. Comment croire qu’il y a encore quelques instants, des éclats de voix s’étaient faits entendre ? Seuls quelques regards jetés dans leur direction et quelques murmures restaient les messagers de ce qu’il s’était produit.
« … Si je puis me permettre, ma Dame, est-ce que tout va bien ? Cet homme n’a pas eu le temps de vous faire du mal ? A vous ou à votre fils ? »
Talya avait hésité quelques instants avant de poser la fatidique question. Croisant les bras sous sa poitrine, tapotant du bout des doigts de sa main droite sur son bras gauche, la jeune femme ne pouvait que craindre que cet homme ne revienne. Son ton avait été des plus menaçants et sa colère des plus réelles… S’il n’irait sans doute pas jusqu’à assassiner la pauvre Lady, du moins la Princesse ne pouvait que l’espérer, les menaces qu’il avait proféré n’avait échappé à personne en ces lieux, bien que certains devaient déjà les avoir oubliés...
« C’est tout naturel. assura la princesse, offrant un sourire à l’inconnue. Vous n’avez pas à me remercier. »
L’espace de quelques instants, Talya hésita quant au fait de confier sa véritable identité à la dame de Sacrelieu. Avant son départ de Tyrosh, la jeune femme avait étudié les noms des principales familles Dorniennes et s’était également quelque peu renseignée sur les liens qu’avait noué son nouveau foyer avec les régions l’entourant. Son époux avait également répondu à une partie de ses questions, avec une patience presque remarquable. Si le nom de Graceford n’avait jamais fait partie de leurs discussions, la princesse avait toutes les raisons de croire qu’il s’agissait-là d’une famille orageoise ou biefoise, plus encore au vu de l’apparence de la jeune femme. D’un autre côté, mentir n’était pas l’idéal, il est vrai. Plus encore dans la situation actuelle. Cette dénommée Alyce n’avait pas besoin de cela.
« Enchantée de faire votre connaissance, Lady Alyce. commença Talya, en inclinant poliment la tête. Il en va de même pour vous, George. continua la jeune femme, avec un sourire. Je suis Talya de Tyrosh, épouse du Prince Quentyn Martell. »
La jeune femme avait encore quelques difficultés avec son nouveau titre. Si ce dernier ne lui déplaisait guère, sans doute lui faudrait-il encore quelques temps pour s’y faire pleinement. Il est vrai qu’il lui arrivait encore de ne point réagir lorsque quelqu’un s’adressait à elle avec ce titre qui était désormais le sien. Talya chassa ces idées de ses pensées. Elle avait préféré la franchise au mensonge. Après tout, à sa connaissance, rien n’opposait leurs deux familles, bien qu’une collection de conflits avaient opposé Dorne, le Bief ou l’Orage. Qui plus est, Talya ne doutait pas du fait que les couleurs qu’elle portait détonnaient quelque peu parmi les vêtements plus sombres. Et que dire de son accent ? Le dissimuler, même en partie, était un véritable enfer...
« Oh, ne vous excusez pas. répliqua la jeune femme, sur un ton doux. Qu’importe ce que peuvent penser ceux et celles ce qui vous ont vu, je doute qu’ils auraient réagir d’une autre manière que la vôtre s’ils s’étaient retrouvés dans votre situation. »
Cette troupe de spectateurs s’était sans doute amusée de ce spectacle impromptu. Elle s’était amusée de la détresse de cette pauvre femme, de ses tremblements, de ses pleurs et de ceux de son fils. Ce que l’Homme pouvait être abject, parfois sans même s’en apercevoir. Talya doutait même que l’un d’entre eux ce soit soucié du fait que la pauvre Lady avait été menacée… Par ailleurs, où pouvait bien être passé ce vagabond qui s’en était pris à elle ? Aucun de ces paresseux ne devait plus s’en soucier, à présent. Les groupes présents avant la dispute s’étaient reformés, bavassant sur l’herbe ou sur des bancs, des couples échangeaient des confidences tandis que quelques enfants jouaient ici et là. D’autres avaient quitté les jardins, en l’attente que les cornes annonçant une quelconque épreuve peut-être. Comment croire qu’il y a encore quelques instants, des éclats de voix s’étaient faits entendre ? Seuls quelques regards jetés dans leur direction et quelques murmures restaient les messagers de ce qu’il s’était produit.
« … Si je puis me permettre, ma Dame, est-ce que tout va bien ? Cet homme n’a pas eu le temps de vous faire du mal ? A vous ou à votre fils ? »
Talya avait hésité quelques instants avant de poser la fatidique question. Croisant les bras sous sa poitrine, tapotant du bout des doigts de sa main droite sur son bras gauche, la jeune femme ne pouvait que craindre que cet homme ne revienne. Son ton avait été des plus menaçants et sa colère des plus réelles… S’il n’irait sans doute pas jusqu’à assassiner la pauvre Lady, du moins la Princesse ne pouvait que l’espérer, les menaces qu’il avait proféré n’avait échappé à personne en ces lieux, bien que certains devaient déjà les avoir oubliés...
DRACARYS
L’éternité, c’est la Mer mêlée au Soleil.