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Sacha • Clarysse Varnier
Semaine 2, Lune 9, an 302,
Ce matin-là, Castral-Roc jouait la musique du silence. Difficile à imaginer, lorsque l’on sait que la veille, une des plus belles fêtes que Westeros avait connu en cet hiver de l’an 302, venait d’avoir lieu, ici, entre ces immenses murs de pierres.
Parlons-en de ces murs. En comparaison avec l’architecture du Bief, Clarysse ne savait pas ce qu’elle pensait de ces murs qui imageaient bien le nom de cette forteresse de Castral-Roc. Car, oui, il était indéniable que le fief des Lannister oscillait entre admiration et frayeur. Ces murs de pierres, empêchant d’entrer même le vent de l’océan, devait être une des forteresses les plus difficiles à prendre de tout le continent. Il ne donnait pas une impression austère de guerre. Il possédait également l’élégance d’une richesse certaine et ne paraissait pas servir à simplement défendre avec une architecture belliqueuse. Cette impression de puissance et de sévérité, la place de Castral-Roc l’inspirait par sa simple présence. L’intérieur se trouvait dans la même veine : une richesse qui inspire une puissance ; bien loin de la richesse prolifique de beauté du Bief. Non pas que Castral-Roc était laid et moins décoré qu’Hautjardin ; loin de là. Des chef-d ’œuvres d’orfèvrerie et d’or témoignaient de la richesse de ce fief. Ils étaient moins de l’expansion que ce qu’avait l’habitude de démontrer le Bief. Pourtant, dans cette retenu, d’un élan de puissance, par un simple objet, une simple tapisserie, un mur immense qui retenait l’air, Castarl-Roc faisait démonstration de puissance.
Clarysse, qui avait déjà eu cette impression de monter socialement par son mariage avec Ethan Varnier, pensait ne plus avoir à subir ce sentiment d’infériorité, si désagréable à la noblesse. Pourtant, entre ces murs de la forteresse des Lannister, Clarysse se sentit une minuscule nobiliette bieffoise.
Le château dormait encore, décuvant de la fête qui avait offert monts et merveilles aux yeux de Clarysse. Elle savait que d’ici peu de temps, elle partirait pour Bulwark, accompagnant son ami -le chevalier d’Hautjardin-, sur la route difficile qu’était celle du mariage. La Bieffoise se sentait honorée et pleine de reconnaissance de pouvoir se vanter d’une amitié avec Ashter Yarwick. Elle ne pensait pas, au départ, que cette promenade bucolique dans les jardins de la place-forte des Tyrell terminerait sur une amitié basée sur le soutien réciproque. Les anciens adolescents se soutenaient, désormais, sur le chemin ardu de l’âge adulte. Pour la première fois depuis longtemps, après ce merveilleux bal plein de couleurs et de profusions, la nouvellement Varnier se sentait à sa place. Comme si, enfin, elle pouvait accepter le destin qui l’avait arraché à ses racines. Des étoiles encore plein les yeux, elle observait la cour de Castral-Roc, seule sous l’arche du péristyle.
Les de la Nouë, éduqués dans l’ascétisme pieux de la religion des Sept, avaient pour coutume de ne pas abuser des doux plaisirs qu’offraient la classe sociale des sangs bleus. Ainsi, elle se trouvait une des premières levées. Elle ignorait si son époux avait passé toute la nuit à ses côtés. De toute façon, il était rentré bien plus tard qu’elle, ce qui lui avait permis de s’endormir sans avoir à subir une de ces tentatives de reproduction. Peut-être était-ce également pour cela que Clarysse se sentait davantage de bonne humeur. Ne supportant toujours pas ces nuits aux côtés de cet homme, la Varnier avait préféré quitter le lit dès son réveil, laissant son époux se remettre de la fête. La blonde, les cheveux bouclés tombant encore en cascade dans son dos, prit une saine inspiration à l’extérieur. Réellement, elle se sentait, pour une fois, à sa place. Quelle chance d’avoir pu assister à ce bal, dans une si jolie robe, en plus !
Sa robe de jour, bleu ciel, frottait sur la pierre du péristyle alors qu’elle faisait le tour afin de faire quelques pas matinaux, profitant de l’air frais et silencieux. Couverte de son hermine, ce froid pouvait presque paraître revigorant.
Des sons humains sortirent la Bieffoise de sa méditation solitaire. Elle jeta un coup d’œil à la cour et vit quelqu’un qui profitait également de cette matinée endormie. Clarysse, prise d’un élan social de bien-être, s’avança vers l’inconnu. En s’approchant, elle se rendit compte qu’il s’agissait d’une jeune femme qui, était pourtant, pas accoutrée comme une dame. Désormais, c’était la curiosité qui poussa Clarysse à s’approcher davantage.
« B-Bonjour. » osa-t-elle lancer à sa compagne de promenade.
La silhouette de cette personne lui inspirait quelque chose de familier. Pourtant, ce qui l’intriguait pour l’instant, c’était les vêtements de cette dame.
Ce matin-là, Castral-Roc jouait la musique du silence. Difficile à imaginer, lorsque l’on sait que la veille, une des plus belles fêtes que Westeros avait connu en cet hiver de l’an 302, venait d’avoir lieu, ici, entre ces immenses murs de pierres.
Parlons-en de ces murs. En comparaison avec l’architecture du Bief, Clarysse ne savait pas ce qu’elle pensait de ces murs qui imageaient bien le nom de cette forteresse de Castral-Roc. Car, oui, il était indéniable que le fief des Lannister oscillait entre admiration et frayeur. Ces murs de pierres, empêchant d’entrer même le vent de l’océan, devait être une des forteresses les plus difficiles à prendre de tout le continent. Il ne donnait pas une impression austère de guerre. Il possédait également l’élégance d’une richesse certaine et ne paraissait pas servir à simplement défendre avec une architecture belliqueuse. Cette impression de puissance et de sévérité, la place de Castral-Roc l’inspirait par sa simple présence. L’intérieur se trouvait dans la même veine : une richesse qui inspire une puissance ; bien loin de la richesse prolifique de beauté du Bief. Non pas que Castral-Roc était laid et moins décoré qu’Hautjardin ; loin de là. Des chef-d ’œuvres d’orfèvrerie et d’or témoignaient de la richesse de ce fief. Ils étaient moins de l’expansion que ce qu’avait l’habitude de démontrer le Bief. Pourtant, dans cette retenu, d’un élan de puissance, par un simple objet, une simple tapisserie, un mur immense qui retenait l’air, Castarl-Roc faisait démonstration de puissance.
Clarysse, qui avait déjà eu cette impression de monter socialement par son mariage avec Ethan Varnier, pensait ne plus avoir à subir ce sentiment d’infériorité, si désagréable à la noblesse. Pourtant, entre ces murs de la forteresse des Lannister, Clarysse se sentit une minuscule nobiliette bieffoise.
Le château dormait encore, décuvant de la fête qui avait offert monts et merveilles aux yeux de Clarysse. Elle savait que d’ici peu de temps, elle partirait pour Bulwark, accompagnant son ami -le chevalier d’Hautjardin-, sur la route difficile qu’était celle du mariage. La Bieffoise se sentait honorée et pleine de reconnaissance de pouvoir se vanter d’une amitié avec Ashter Yarwick. Elle ne pensait pas, au départ, que cette promenade bucolique dans les jardins de la place-forte des Tyrell terminerait sur une amitié basée sur le soutien réciproque. Les anciens adolescents se soutenaient, désormais, sur le chemin ardu de l’âge adulte. Pour la première fois depuis longtemps, après ce merveilleux bal plein de couleurs et de profusions, la nouvellement Varnier se sentait à sa place. Comme si, enfin, elle pouvait accepter le destin qui l’avait arraché à ses racines. Des étoiles encore plein les yeux, elle observait la cour de Castral-Roc, seule sous l’arche du péristyle.
Les de la Nouë, éduqués dans l’ascétisme pieux de la religion des Sept, avaient pour coutume de ne pas abuser des doux plaisirs qu’offraient la classe sociale des sangs bleus. Ainsi, elle se trouvait une des premières levées. Elle ignorait si son époux avait passé toute la nuit à ses côtés. De toute façon, il était rentré bien plus tard qu’elle, ce qui lui avait permis de s’endormir sans avoir à subir une de ces tentatives de reproduction. Peut-être était-ce également pour cela que Clarysse se sentait davantage de bonne humeur. Ne supportant toujours pas ces nuits aux côtés de cet homme, la Varnier avait préféré quitter le lit dès son réveil, laissant son époux se remettre de la fête. La blonde, les cheveux bouclés tombant encore en cascade dans son dos, prit une saine inspiration à l’extérieur. Réellement, elle se sentait, pour une fois, à sa place. Quelle chance d’avoir pu assister à ce bal, dans une si jolie robe, en plus !
Sa robe de jour, bleu ciel, frottait sur la pierre du péristyle alors qu’elle faisait le tour afin de faire quelques pas matinaux, profitant de l’air frais et silencieux. Couverte de son hermine, ce froid pouvait presque paraître revigorant.
Des sons humains sortirent la Bieffoise de sa méditation solitaire. Elle jeta un coup d’œil à la cour et vit quelqu’un qui profitait également de cette matinée endormie. Clarysse, prise d’un élan social de bien-être, s’avança vers l’inconnu. En s’approchant, elle se rendit compte qu’il s’agissait d’une jeune femme qui, était pourtant, pas accoutrée comme une dame. Désormais, c’était la curiosité qui poussa Clarysse à s’approcher davantage.
« B-Bonjour. » osa-t-elle lancer à sa compagne de promenade.
La silhouette de cette personne lui inspirait quelque chose de familier. Pourtant, ce qui l’intriguait pour l’instant, c’était les vêtements de cette dame.
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Le bal masqué… Mascarade jusqu’au bout, aussi bien sur mes sentiments que sur tout le reste. J’étais restée le temps minimum avant de demander la permission à Lady Cersei pour fuir dans ma chambre. J’avais presque pas mangé et je m’étais débarrassée de la robe que j’avais pliée soigneusement, pour une fois, avant de la ranger. Roulée en boule sur mon lit j’avais laissé un long soupir s’échapper de mes lèvres. Ser Ashter… Il me manquait terriblement… J’attrapais un oreiller et hurlai de toutes mes forces dedans. Je vivais un putain d’enfer. Je l’avais su. Je l’avais toujours su que jamais… Jamais il ne se passerait rien entre nous… Mais… J’étais… J’avais eu l’impression qu’on m’assassine à chaque fois. Je fermai les yeux en enfouissant mon visage dans l’oreiller. Mon corps était parcouru de tremblements parce que je retenais mes larmes et mes sanglots. Je finis par m’endormir sans savoir comment.
J’émergeai d’un sommeil agité, le calme autour de moi, dans Castral Roc, me fit lever sans bruit. Je n’avais pas spécialement envie de croiser une troupe d’écuyers bagarreurs de bon matin. Quoi que, si moi je tenais bien l’alcool, et que de toute manière je n’avais pas bu, ça devait pas être la même pour eux. Au moins le calme ambiant ce matin était idéal pour que je mette un peu d’ordre dans mes idées. Ou du moins que je m’apaise d’une manière ou d’une autre. J’enfilai mon pantalon et ma chemise avec mes bottes avant de nouer autour de ma taille mon ceinturon. Mon épée, mon poignard… C’était déjà ça.
Je sortis à pas silencieux de l’endroit. J’étais une ancienne vagabonde, marcher sans bruit, se déplacer sans se faire voir… Je ne passai bas par les cuisines, rien que de penser à un bol de gruau mon cœur se soulevait. Je n’avais vraiment pas faim ou même envie de quoi que ce soit. J’avançai à pas silencieux das les jardins de Castral-roc, observant autour de moi, j’entrapercevai parfois quelques brins d’herbe dans le brouillard qui m’entourais. Je fermai les yeux un moment, ma main tapotait machinalement le pommeau de mon arme. Je sursautai presque en entendant une voix.
Une blonde… Je cillais en l’observant avant de m’en rappeler brusquement. Clarysse Varnier. Une femme de plus dans la collection de dames du bief que j’avais pu voir. Je l’observais pendant une minute, elle ne m’avait pas reconnu ? Je m’inclinais devant elle avec politesse :
« Lady Clarysse, je vois que vous vous levez tôt. La fête vous a plus ? »
Je soutiens son regard sans rien dire, c’est moi… ou elle ne semblait pas du tout me reconnaître. Je touchai machinalement la corne de mes mains avant de glisser une mèche qui s’était échappé de ma queue de cheval derrière mon oreille.
J’émergeai d’un sommeil agité, le calme autour de moi, dans Castral Roc, me fit lever sans bruit. Je n’avais pas spécialement envie de croiser une troupe d’écuyers bagarreurs de bon matin. Quoi que, si moi je tenais bien l’alcool, et que de toute manière je n’avais pas bu, ça devait pas être la même pour eux. Au moins le calme ambiant ce matin était idéal pour que je mette un peu d’ordre dans mes idées. Ou du moins que je m’apaise d’une manière ou d’une autre. J’enfilai mon pantalon et ma chemise avec mes bottes avant de nouer autour de ma taille mon ceinturon. Mon épée, mon poignard… C’était déjà ça.
Je sortis à pas silencieux de l’endroit. J’étais une ancienne vagabonde, marcher sans bruit, se déplacer sans se faire voir… Je ne passai bas par les cuisines, rien que de penser à un bol de gruau mon cœur se soulevait. Je n’avais vraiment pas faim ou même envie de quoi que ce soit. J’avançai à pas silencieux das les jardins de Castral-roc, observant autour de moi, j’entrapercevai parfois quelques brins d’herbe dans le brouillard qui m’entourais. Je fermai les yeux un moment, ma main tapotait machinalement le pommeau de mon arme. Je sursautai presque en entendant une voix.
Une blonde… Je cillais en l’observant avant de m’en rappeler brusquement. Clarysse Varnier. Une femme de plus dans la collection de dames du bief que j’avais pu voir. Je l’observais pendant une minute, elle ne m’avait pas reconnu ? Je m’inclinais devant elle avec politesse :
« Lady Clarysse, je vois que vous vous levez tôt. La fête vous a plus ? »
Je soutiens son regard sans rien dire, c’est moi… ou elle ne semblait pas du tout me reconnaître. Je touchai machinalement la corne de mes mains avant de glisser une mèche qui s’était échappé de ma queue de cheval derrière mon oreille.
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« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
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Sacha • Clarysse Varnier
Clarysse n’était pas beaucoup sortie du Bief, à l’exception de quelques excursions dans l’Orage, sur des terres assez frontalières à son fief natal. Ainsi, il était clair qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’observer beaucoup d’étrangetés. Toujours confinée dans ce qu’elle connaissait, jamais bien loin de sa zone de confort, un rien pouvait la surprendre. Tout comme une dame portant un pantalon dans l’enceinte de Castral-Roc. Bien entendu, elle ne serait pas approchée si cette silhouette ne lui avait pas inspirée quelque chose de familier. Cette femme à l’accoutrement bizarre évoquait un souvenir lointain à la jeune Bieffoise. Après une brève observation, Clarysse en vint tout de même à la conclusion qu’elle n’avait jamais vu cette personne auparavant. Une dame portant les vêtements et les marques d’un guerrier. Non, décidemment, elle était idiote de penser connaître cette personne. Surtout qu’une dame guerrière, elle s’en serait souvenue, c’était certain. Et ce n’était pas au milieux des douces odeurs d’herbes et de fleurs d’Herbeval, d’Hautjardin ou de Villevieille qu’elle aurait pu faire la connaissance de tel personnage.
Dans l’idéal, Clarysse aurait rebroussé chemin, se rendant compte de son erreur et se disant qu’une dame déguisée en homme, pus qu’inhabituel, pourrait l’assassiner, surtout qu’elle était armée. Pourtant, quelque chose l’en empêcha : cet excentrique personnage la connaissait et l’appela par son prénom. Dans un tremblement, la Bieffoise sursauta un peu, vraiment surprise. Paralysée, seule sa main tapotait l’hermine qui recouvrait son corps menu, lui donnant un air bien plus altier qu’à l’accoutumé.
« J-Je… Nous nous connaissons ? » osa-t-elle demander, penchant la tête légèrement sur le côté, dans son interrogation. Pas très à l’aise, elle poursuivit. « Il ne me semble pas vous avoir déjà vue. »
La Bieffoise ne put s’empêcher de toiser de la tête au pied, de nouveau, la femme habillée en homme.
« Vous… Vous faites parti du château ou vous êtes une sorte de… » elle hésita, mais sa naïveté et sa crainte ne la rendaient pas forcément prudente. Bien au contraire, elle enchaînait souvent les maladresses. « vagabond ? » lança-t-elle, pour ne pas dire voleur.
Elle espérait que son bol d’air ne lui couterait pas la vie. Elle recula sans trop sans cacher, encore une fois par quasi-balourdise, car elle se rendit compte qu’elles étaient seules dans les parages. Cela lui apprendra à aborder les gens. Cette personne, qui semblait la connaître, était peut-être venue comme messager de la mort pour l’envoyer traverser les Sept Enfers. Pourquoi quitter sa zone de confort et sa tranquillité pour se mettre dans des situations incongrues ? Elle qui commençait à sentir venir la paix…
Dans l’idéal, Clarysse aurait rebroussé chemin, se rendant compte de son erreur et se disant qu’une dame déguisée en homme, pus qu’inhabituel, pourrait l’assassiner, surtout qu’elle était armée. Pourtant, quelque chose l’en empêcha : cet excentrique personnage la connaissait et l’appela par son prénom. Dans un tremblement, la Bieffoise sursauta un peu, vraiment surprise. Paralysée, seule sa main tapotait l’hermine qui recouvrait son corps menu, lui donnant un air bien plus altier qu’à l’accoutumé.
« J-Je… Nous nous connaissons ? » osa-t-elle demander, penchant la tête légèrement sur le côté, dans son interrogation. Pas très à l’aise, elle poursuivit. « Il ne me semble pas vous avoir déjà vue. »
La Bieffoise ne put s’empêcher de toiser de la tête au pied, de nouveau, la femme habillée en homme.
« Vous… Vous faites parti du château ou vous êtes une sorte de… » elle hésita, mais sa naïveté et sa crainte ne la rendaient pas forcément prudente. Bien au contraire, elle enchaînait souvent les maladresses. « vagabond ? » lança-t-elle, pour ne pas dire voleur.
Elle espérait que son bol d’air ne lui couterait pas la vie. Elle recula sans trop sans cacher, encore une fois par quasi-balourdise, car elle se rendit compte qu’elles étaient seules dans les parages. Cela lui apprendra à aborder les gens. Cette personne, qui semblait la connaître, était peut-être venue comme messager de la mort pour l’envoyer traverser les Sept Enfers. Pourquoi quitter sa zone de confort et sa tranquillité pour se mettre dans des situations incongrues ? Elle qui commençait à sentir venir la paix…
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Je restais surprise de la réaction de la jeune femme… Quoi que… pourquoi étais-je étonnée ? Elle faisait partie de cette collection de dame pas capable de regarder la pauvreté en face sans défaillir. Je me demandais sérieusement ce que Félicité, mon petit chaton, pouvait bien lui trouver pour aimer passer du temps avec elle. J’espérais véritablement que son idéal féminin n’était pas dans cette femme ! Sinon j’allais devoir d’urgence prévenir lady Cersei. Je laissai Clarysse me détailler de haut en bas comme un vulgaire morceau de viande. Mais c’était qu’en plus elle me prenait de haut ! Je ne dis rien, continuant de soutenir son regard. Elle croyait vraiment que j’allais l’assassiner là tout de suite ? Elle semblait être prête à me tomber dans les bras. J’avais presque l’impression de voir des tremblements parcourir son corps.
Vagabond. J’aurais pu très mal le prendre, au vu de mes habits peut-être simples… mais quand même. Mais en soit je l’étais quelque part. Vagabond… j’aurais préférais le terme de messager, mais j’allais pas trop en demander à cette blondinette, déjà qu’elle avait la mémoire paresseuse. Je rassemblais mes cheveux pour les faire paraître le plus court possible.
« Oui lady Clarysse, on s’est connue à HautJardin. Je suis une amie de Félicité. »
Ça n’avait pas l’air de faire de la lumière dans les yeux de la blonde. Je tapotais machinalement mon épée avec un soupir. Je repris la parole d’une voix lasse complètement blasée de la situation :
« Sacha. Je m’appelle Sacha. Je sers Lady Cersei. »
Par pitié, si elle me faisait la morale sur ma manière de faire… Elle allait rejoindre ma troupe mentale de casse-pieds de service qui ne me laissait pas vivre ma vie… Même Lady Cersei préférait me savoir avec de la corne aux mains que dans une robe à broder ! En même temps c’était un enfer à vivre de porter une robe. Je repris la parole.
« J’ai un peu grandis, j’étais plus petite et plus mince à l’époque. Puis… j’avais les cheveux courts. »
Et je devais sans aucun doute ressembler à un garçon. Pas de bol pour elle, j’avais une bonne mémoire des visages, ce genre de chose. J’allais quand même pas lui refaire toute l’histoire. Je lâchais ma queue de cheval qui glissa à nouveau dans mon dos.
Vagabond. J’aurais pu très mal le prendre, au vu de mes habits peut-être simples… mais quand même. Mais en soit je l’étais quelque part. Vagabond… j’aurais préférais le terme de messager, mais j’allais pas trop en demander à cette blondinette, déjà qu’elle avait la mémoire paresseuse. Je rassemblais mes cheveux pour les faire paraître le plus court possible.
« Oui lady Clarysse, on s’est connue à HautJardin. Je suis une amie de Félicité. »
Ça n’avait pas l’air de faire de la lumière dans les yeux de la blonde. Je tapotais machinalement mon épée avec un soupir. Je repris la parole d’une voix lasse complètement blasée de la situation :
« Sacha. Je m’appelle Sacha. Je sers Lady Cersei. »
Par pitié, si elle me faisait la morale sur ma manière de faire… Elle allait rejoindre ma troupe mentale de casse-pieds de service qui ne me laissait pas vivre ma vie… Même Lady Cersei préférait me savoir avec de la corne aux mains que dans une robe à broder ! En même temps c’était un enfer à vivre de porter une robe. Je repris la parole.
« J’ai un peu grandis, j’étais plus petite et plus mince à l’époque. Puis… j’avais les cheveux courts. »
Et je devais sans aucun doute ressembler à un garçon. Pas de bol pour elle, j’avais une bonne mémoire des visages, ce genre de chose. J’allais quand même pas lui refaire toute l’histoire. Je lâchais ma queue de cheval qui glissa à nouveau dans mon dos.
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Sacha • Clarysse Varnier
La jeune femme espérait sincèrement ne pas s’être embarquée dans une horrible situation. Non pas qu’elle avait le chic pour cela, bien au contraire. Sa volonté paresseuse la trainait à suivre les décisions des autres ou à se morfondre sur son sort. Elle espérait que cela pouvait changer. Après toutes ces femmes qui l’avaient aidée à voir au-delà de son malheur et de sa souffrance, elle leur devait bien de transformer son Enfer en force. Beaucoup de femmes l’avaient fait avant elles et beaucoup le feront encore après. Qui ose dire que le beau sexe ne possède pas ses batailles ? Peut-être que les décisions ne semblent pas émaner d’elles et qu’elles subissent les méandres parfois fatals des politiques et décisions masculines, néanmoins, tous ces portraits de femmes fortes lui prouvaient le contraire. Pourquoi pas elle ? Ce bol d’air qu’elle avait pris le lendemain de la fête de Castral-Roc lui avait fait ressentir au plus profond de ses entrailles cette possibilité. Elle l’exploiterait. Enfin, pour le moment, elle demeurait un peu effrayée par la travestie face à elle. Alors, elle se trouvait pusillanime, retranchée dans sa surprise, sans pouvoir dissimuler ces quelques tremblements.
« Hautjardin ? Vous étiez au mariage de Ser Loras et Lady Cersei ? »
C’était l’hypothèse la plus probable. Beaucoup de ses connaissances de Castral-Roc faisaient partie de cette myriade de gens qui se retrouvaient, bon gré mal gré, dans le Bief pour l’union de la lionne avec l’épéiste fleuri. De cette manière, elle avait rencontré Félicité, sa douce correspondante. Une jeune fille qui lui rappelait que l’insouciance pouvait résider même dans les sphères les plus janusienne de la haut-société. C’était à elle qu’elle devait sa participation à ce merveileux bal qui lui faisiat resssentir un peu de joie à être mariée à un noble tel qu’Ethan Varnier. Elle devrait la remercier. Toutes les herbes du mestre de Midburg n’avaient pas réussi à lui imposer autant de sérénité que ce bal dans l’Ouest.
Sacha… Ce nom lui sonnait, c’était bien vrai.
Pourtant, avec tous les efforts du monde, Clarysse n’arrivait pas à identifier l’étrange protagoniste devant elle. Cette familiarité onomastique ne lui servait qu’à se détendre un peu plus davantage. Elle avait cessé de tapoter et trifouiller son hermine. La dernière indication de la petite vagabonde termina d’illuminer la mémoire de la Bieffoise.
« Sacha ! Bien entendu ! » s’exclama-t-elle, sans quitter son air perplexe.
Une histoire avait remué une petite partie d’Hautjardin. Même encore après, Megga, sa cousine, avait mentionné l’étrange écuyer de Ser Loras que Lady Cersei avait quasiment imposé à son époux. Ce garçon fluet qui, pourtant, au fil des lunes, avaient gagné à la maîtrise de l’épée. La petite troupe de jeunes filles de la cour d’Hautjardin ne savait pas si elles devaient le placer dans la catégorie « beau garçon » ou « troll » des hommes de la cour. Un jeu futile et puéril de jeunes filles de cour auquel Clarysse ne participa pas : toujours trop cruche pour être dans les petites bêtises des filles de cour, ou trop naïve selon l’avis général. Se repaître d’une collection de jeunes hommes à espérer marier n’était pas du goût de l’innocente Clarysse du petit et modeste fief d’Herbeval.
Néanmoins, quelque chose ne collait pas à cette histoire. Était-ce sa mémoire qui lui faisait défaut ? La jeune femme étrange, à la corne sur les mains et à l’air guerrier, ne pouvait être le jeune écuyer de Loras Tyrell qui était… de sexe masculin. C’est pour cela que la blonde n’arrivait pas à quitter son air perplexe : toutes ces indications n’ont pas été les messagers de la vérité sur toute cette histoire.
Clarysse ouvrit la bouche, la referma, la rouvrit : ce qui lui donna un air plus béat qu’à l’accoutumé. Ce n’était pas la réaction idéale, mais la Bieffoise mit vraiment presqu’une minute à coller les bouts de mémoire qui lui restait sur le dénommé Sacha. A bien regarder, il s’agissait bien d’une femme qui se trouvait devant elle, à l’an 302, à Castral-Roc. Quel rapport avec le Sacha d’Hautjardin ?
« Sacha… L’écuyer de Ser Loras Tyrell ? » essaya-t-elle, pas encore totalement convaincue. « Mais j'ai l'impression de penser encore à quelqu’un d’autre ? »
Elle joua cartes sur table : « Un garçon… Sacha, l'écuyer est un garçon… » Pourtant, les vêtements de la dénommée Sacha lui faisaient le signal qu’elle y était, dans la vérité. « Comment est-ce possible… » souffla-t-elle.
Décidemment, quelque chose lui disait que ces retrouvailles allaient assassiner bon nombre de ses préjugés.
« Excusez-moi » termina-t-elle, en reprenant ses esprits suite à son léger choc. « Je suis confuse. Moi, je suis bien Lady Clarysse Varnier -, de la Nouë, à l'époque d'Hautjardin,- et je me rends compte que je vous offusque peut-être à ne pas vous avoir reconnue. C’est que… Vous vous doutez bien. Je ne me souvenais pas de vous de cette manière, Sacha. Quelle étonnante surprise. »
« Hautjardin ? Vous étiez au mariage de Ser Loras et Lady Cersei ? »
C’était l’hypothèse la plus probable. Beaucoup de ses connaissances de Castral-Roc faisaient partie de cette myriade de gens qui se retrouvaient, bon gré mal gré, dans le Bief pour l’union de la lionne avec l’épéiste fleuri. De cette manière, elle avait rencontré Félicité, sa douce correspondante. Une jeune fille qui lui rappelait que l’insouciance pouvait résider même dans les sphères les plus janusienne de la haut-société. C’était à elle qu’elle devait sa participation à ce merveileux bal qui lui faisiat resssentir un peu de joie à être mariée à un noble tel qu’Ethan Varnier. Elle devrait la remercier. Toutes les herbes du mestre de Midburg n’avaient pas réussi à lui imposer autant de sérénité que ce bal dans l’Ouest.
Sacha… Ce nom lui sonnait, c’était bien vrai.
Pourtant, avec tous les efforts du monde, Clarysse n’arrivait pas à identifier l’étrange protagoniste devant elle. Cette familiarité onomastique ne lui servait qu’à se détendre un peu plus davantage. Elle avait cessé de tapoter et trifouiller son hermine. La dernière indication de la petite vagabonde termina d’illuminer la mémoire de la Bieffoise.
« Sacha ! Bien entendu ! » s’exclama-t-elle, sans quitter son air perplexe.
Une histoire avait remué une petite partie d’Hautjardin. Même encore après, Megga, sa cousine, avait mentionné l’étrange écuyer de Ser Loras que Lady Cersei avait quasiment imposé à son époux. Ce garçon fluet qui, pourtant, au fil des lunes, avaient gagné à la maîtrise de l’épée. La petite troupe de jeunes filles de la cour d’Hautjardin ne savait pas si elles devaient le placer dans la catégorie « beau garçon » ou « troll » des hommes de la cour. Un jeu futile et puéril de jeunes filles de cour auquel Clarysse ne participa pas : toujours trop cruche pour être dans les petites bêtises des filles de cour, ou trop naïve selon l’avis général. Se repaître d’une collection de jeunes hommes à espérer marier n’était pas du goût de l’innocente Clarysse du petit et modeste fief d’Herbeval.
Néanmoins, quelque chose ne collait pas à cette histoire. Était-ce sa mémoire qui lui faisait défaut ? La jeune femme étrange, à la corne sur les mains et à l’air guerrier, ne pouvait être le jeune écuyer de Loras Tyrell qui était… de sexe masculin. C’est pour cela que la blonde n’arrivait pas à quitter son air perplexe : toutes ces indications n’ont pas été les messagers de la vérité sur toute cette histoire.
Clarysse ouvrit la bouche, la referma, la rouvrit : ce qui lui donna un air plus béat qu’à l’accoutumé. Ce n’était pas la réaction idéale, mais la Bieffoise mit vraiment presqu’une minute à coller les bouts de mémoire qui lui restait sur le dénommé Sacha. A bien regarder, il s’agissait bien d’une femme qui se trouvait devant elle, à l’an 302, à Castral-Roc. Quel rapport avec le Sacha d’Hautjardin ?
« Sacha… L’écuyer de Ser Loras Tyrell ? » essaya-t-elle, pas encore totalement convaincue. « Mais j'ai l'impression de penser encore à quelqu’un d’autre ? »
Elle joua cartes sur table : « Un garçon… Sacha, l'écuyer est un garçon… » Pourtant, les vêtements de la dénommée Sacha lui faisaient le signal qu’elle y était, dans la vérité. « Comment est-ce possible… » souffla-t-elle.
Décidemment, quelque chose lui disait que ces retrouvailles allaient assassiner bon nombre de ses préjugés.
« Excusez-moi » termina-t-elle, en reprenant ses esprits suite à son léger choc. « Je suis confuse. Moi, je suis bien Lady Clarysse Varnier -, de la Nouë, à l'époque d'Hautjardin,- et je me rends compte que je vous offusque peut-être à ne pas vous avoir reconnue. C’est que… Vous vous doutez bien. Je ne me souvenais pas de vous de cette manière, Sacha. Quelle étonnante surprise. »
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Par les Sept ! J’avais l’impression d’avoir un poisson en face de moi ! Elle n’arrêtait pas d’ouvrir et de fermer la bouche… Et qu’elle arrête de tapoter avec suffisance son hermine ! Oh par les sept. Cela m’agaçait terriblement. Faisait-elle aussi partie de cette collection de lady qui préféraient oublier les petites gens ?! Non, Félicité aurait pas été amie avec quelqu’un d’aussi… Elle n’était pas à l’aise. Je secouai la tête en signe de dénégation. Je n’étais pas là au mariage… J’étais arrivée plus tard. Et pourtant on racontait que cela avait été une fête magnifique. C’était quoi cette intonation ? Elle était vraiment paresseuse qu’elle ne savait pas mentir. Cela crevait les yeux qu’elle n’arrivait pas à me remettre. Sacha l’écuyer de Ser Loras, ou Sacha la vagabonde, au choix. Je soupirais à sa remarque.
« Non, j’ai toujours été une fille, mais j’me f’sais passer pour un garçon. »
OH mais que ses tremblements se calment ! Je n’allais pas l’assassiner ! et puis quoi encore ?! J’avais l’impression de lui faire vivre un véritable enfer dans cette situation. Et elle avait l’air d’être prête à me tomber dans les bras. Je tendis au cas où le bras pour la retenir si elle tombait. Les Lady avaient vraiment pas une santé idéale pour ce genre de révélation. C’était vraiment une petite fleur… Je ne dis rien observant la lady qui s’excusait. J’avais bien compris qu’elle était désolée ! E souris à sa remarque, elle avait du bol que je ne sois pas susceptible. Certains étaient… Bien plus agressif. Je secouais la tête.
« Y a pas d’mal. J’ai appris pour votre mariage. Mes félicitations en espérant que vous serez heureuse. Vous voulez marcher un peu ? »
Histoire que l’herbe ne commence pas à nous pousser dessus à force de rester immobile dans les jardins. Je caressai doucement le pommeau de mon épée, d’un geste machinal. C’était presque rassurant pour moi d’avoir le poids de mon épée à mes côtés.
« La fête vous a plus du coup ? Vous avez aimé et profité ? »
Il fallait bien que je fasse la messagère pour Lady Cersei pour lui rapporter tout ce qu’on disait sur sa fête. Elle y avait passé beaucoup de temps.
« Non, j’ai toujours été une fille, mais j’me f’sais passer pour un garçon. »
OH mais que ses tremblements se calment ! Je n’allais pas l’assassiner ! et puis quoi encore ?! J’avais l’impression de lui faire vivre un véritable enfer dans cette situation. Et elle avait l’air d’être prête à me tomber dans les bras. Je tendis au cas où le bras pour la retenir si elle tombait. Les Lady avaient vraiment pas une santé idéale pour ce genre de révélation. C’était vraiment une petite fleur… Je ne dis rien observant la lady qui s’excusait. J’avais bien compris qu’elle était désolée ! E souris à sa remarque, elle avait du bol que je ne sois pas susceptible. Certains étaient… Bien plus agressif. Je secouais la tête.
« Y a pas d’mal. J’ai appris pour votre mariage. Mes félicitations en espérant que vous serez heureuse. Vous voulez marcher un peu ? »
Histoire que l’herbe ne commence pas à nous pousser dessus à force de rester immobile dans les jardins. Je caressai doucement le pommeau de mon épée, d’un geste machinal. C’était presque rassurant pour moi d’avoir le poids de mon épée à mes côtés.
« La fête vous a plus du coup ? Vous avez aimé et profité ? »
Il fallait bien que je fasse la messagère pour Lady Cersei pour lui rapporter tout ce qu’on disait sur sa fête. Elle y avait passé beaucoup de temps.
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Sacha • Clarysse Varnier
Clarysse se souvenait bien de l’écuyer de Ser Loras. Très bien même. Il avait cet air suffisant et désappointé lorsqu’il venait chercher Félicité qui se promenait souvent dans les jardins avec elle. A vrai dire, l’air un peu cruche de la de la Nouë, déjà à l’époque, n’avait pas attiré les sympathies de toutes les jeunes dames de la cour. La petite troupe Tyrell atour de laquelle gravité Megga, sa cousine, était bien plus avancée dans les mœurs courtisanes et elles possédaient toutes un esprit bien plus aiguisé et fin que celui de la petite et naïve noble que représentait Clarysse. Alors, auprès de la douceur de la petite Félicité, la jeune Bieffoise trouva la place d’une sororité qu’elle n’arrivait pas à obtenir au sein des gens complexes de la cour. A chaque fois que le dénommé Sacha venait la faire mander de la part de lady Cersei, Clarysse exécutait une légère moue et tentait tant bien que mal de créer un contact avec le jeune écuyer. Chose bien trop difficile car il avait toujours semblé que le petit écuyer de l’Ouest la trouvait désagréable. Au bout d’un moment, Clarysse n’avait plus insisté, sachant que ces jours étaient comptés à Hautjardin, elle laissait ce jeune homme lui arrachait la compagnie de sa douce amie et ne lui accordait plus que des regards suffisants.
En résumé, la Bieffoise ne savait pas trop comment réagir à ces retrouvailles. La surprise de connaître le véritable sexe de l’écuyer de Ser Loras lui donnait déjà pas mal de fil à retordre. Ne pouvant encore lier toutes ces idées et souvenirs, elle prit la main tendue de la jeune Sacha comme une menace ou offense ou geste violent. En bref, elle recula d’un coup avant de se rendre compte qu’il s’agissait peut-être d’un simple geste amical, sans aucune attention d’assassiner qui que ce soit.
Heureusement, soit Sacha n’était pas susceptible, soit elle savait dissimuler ses véritables sentiments, car elle semblait plus désabusée par la réaction de crainte excessive de la Bieffoise qu’outrée par l’affront que la peur de Clarysse venait de lui infliger. En espérant que les excuses de cette dernière suffirait à apaiser la situation et à mettre fin à l’enfer du quiproquo.
Les saintes excuses semblaient avoir cet effet positif et être messagères d’une nouvelle paix pour cette discussion, puisque l’étrange Sacha proposa de faire quelques pas.
« Bien entendu. » répondit Clarysse, d’une voix un peu étouffée par la gêne. Ses joues étaient encore teintées de ces dernières émotions. De toute manière, elle comptait profiter de cette délicieuse et silencieuse matinée pour prendre un bol d’air. Autant ne pas écouter ce dessein à cause d’un simple malentendu.
Les deux jeunes femmes prirent le pas. La Bieffoise suivait la jeune Sacha qui connaissait bien mieux les lieux qu’elle.
« M-Merci pour ces félicitations. Le mariage était à Midburg. Je vis désormais non loin de l’Ouest… enfin, par voie maritime. »
Se laissant guider, elle mit quelques pas à répondre à son hôte au sujet de la fête Lannister, par peur d’allonger sa collection de gaffes.
« C’était une fête superbe. » finit-elle par répondre. Elle tourna la tête vers son interlocutrice et son naturel enjoué et irréfléchi revint en galop. Sa réponse prit un ton enthousiaste. « C’est la seconde fête la plus belle que j’ai vécu de toute ma vie. Je ne savais pas où donner de la tête. Il y a dans la profusion festive de l’Ouest une puissance moins égayante qu’à Hautjardin. Mais quel incroyable témoignage de richesse et de prospérité, tout de même ! Disons que la puissance des Lannister n’est pas usurpée. »
Elle se calma un peu et baissa la tête, rougissant davantage d’avoir ouvert ainsi son cœur. Pour elle, le mariage de Lady Cersi et Ser Loras avait été la fête la plus impressionnante à laquelle elle avait assistée. Ce bal secondait cette fête de peu.
« Mon mariage a donné lieu à une fête bien plus modeste. Mais, si l’hiver passe, j’aimerais inviter Félicité à visiter Midburg. Cela donnera lieu, peut-être, à quelques modestes festivités. Je crois me souvenir que vous étiez très amie avec elle à Hautjardin. Si vous le désirez, vous pourrez ne pas être étrangère à ce projet. »
Elle adressa un petit sourire à la jeune Sacha. D’une voix innocente, elle ajouta.
« Mais tous ces rêves et ces beaux projets ne seront possibles que lorsque le soleil guérira Westeros de ce long hiver. Puissent les Sept nous accorder ces beaux jours. »
Clarysse ferma légèrement ses paupières et prit une inspiration. Le son de l’herbe un peu gelée, craquante sous leur pas, berçait leur discussion. La Bieffoise attendait avec impatience ces temps idéaux qui viendraient apaiser les cœurs. Sa pauvre interlocutrice allait assister au côté rêveur de la nouvellement Varnier. Ce côté dans la lune la trahissait bien souvent et pouvait agacer ceux qui avaient les pieds sur terre. Cette pause inspirante était typiquement ce qui définissait la jeune blonde déboussolée. Cet air frais qu’elle venait de prendre en elle semblait même avoir soulevé une interrogation qui l’habitait depuis le début de cette conservation.
« Dites-moi, Sacha, quel étrange chose que de vous savoir fille. Pourquoi vous travestir ainsi ? Je ne vous juge pas, le mariage m’a apporté la sagesse -, grâce à la Mère,- de savoir que chaque femme se bat à sa façon. Néanmoins, j’ai dû mal à accorder toute cette histoire. Comment avez-vous pu accéder à l’écuage ? »
Avec légèreté, elle changeait de sujet, se sentant, finalement, à l’aise auprès de l’ancien écuyer de Ser Loras. Étonnement, elle trouvait en Sacha un air bien plus sympathique en fille qu’en garçon.
En résumé, la Bieffoise ne savait pas trop comment réagir à ces retrouvailles. La surprise de connaître le véritable sexe de l’écuyer de Ser Loras lui donnait déjà pas mal de fil à retordre. Ne pouvant encore lier toutes ces idées et souvenirs, elle prit la main tendue de la jeune Sacha comme une menace ou offense ou geste violent. En bref, elle recula d’un coup avant de se rendre compte qu’il s’agissait peut-être d’un simple geste amical, sans aucune attention d’assassiner qui que ce soit.
Heureusement, soit Sacha n’était pas susceptible, soit elle savait dissimuler ses véritables sentiments, car elle semblait plus désabusée par la réaction de crainte excessive de la Bieffoise qu’outrée par l’affront que la peur de Clarysse venait de lui infliger. En espérant que les excuses de cette dernière suffirait à apaiser la situation et à mettre fin à l’enfer du quiproquo.
Les saintes excuses semblaient avoir cet effet positif et être messagères d’une nouvelle paix pour cette discussion, puisque l’étrange Sacha proposa de faire quelques pas.
« Bien entendu. » répondit Clarysse, d’une voix un peu étouffée par la gêne. Ses joues étaient encore teintées de ces dernières émotions. De toute manière, elle comptait profiter de cette délicieuse et silencieuse matinée pour prendre un bol d’air. Autant ne pas écouter ce dessein à cause d’un simple malentendu.
Les deux jeunes femmes prirent le pas. La Bieffoise suivait la jeune Sacha qui connaissait bien mieux les lieux qu’elle.
« M-Merci pour ces félicitations. Le mariage était à Midburg. Je vis désormais non loin de l’Ouest… enfin, par voie maritime. »
Se laissant guider, elle mit quelques pas à répondre à son hôte au sujet de la fête Lannister, par peur d’allonger sa collection de gaffes.
« C’était une fête superbe. » finit-elle par répondre. Elle tourna la tête vers son interlocutrice et son naturel enjoué et irréfléchi revint en galop. Sa réponse prit un ton enthousiaste. « C’est la seconde fête la plus belle que j’ai vécu de toute ma vie. Je ne savais pas où donner de la tête. Il y a dans la profusion festive de l’Ouest une puissance moins égayante qu’à Hautjardin. Mais quel incroyable témoignage de richesse et de prospérité, tout de même ! Disons que la puissance des Lannister n’est pas usurpée. »
Elle se calma un peu et baissa la tête, rougissant davantage d’avoir ouvert ainsi son cœur. Pour elle, le mariage de Lady Cersi et Ser Loras avait été la fête la plus impressionnante à laquelle elle avait assistée. Ce bal secondait cette fête de peu.
« Mon mariage a donné lieu à une fête bien plus modeste. Mais, si l’hiver passe, j’aimerais inviter Félicité à visiter Midburg. Cela donnera lieu, peut-être, à quelques modestes festivités. Je crois me souvenir que vous étiez très amie avec elle à Hautjardin. Si vous le désirez, vous pourrez ne pas être étrangère à ce projet. »
Elle adressa un petit sourire à la jeune Sacha. D’une voix innocente, elle ajouta.
« Mais tous ces rêves et ces beaux projets ne seront possibles que lorsque le soleil guérira Westeros de ce long hiver. Puissent les Sept nous accorder ces beaux jours. »
Clarysse ferma légèrement ses paupières et prit une inspiration. Le son de l’herbe un peu gelée, craquante sous leur pas, berçait leur discussion. La Bieffoise attendait avec impatience ces temps idéaux qui viendraient apaiser les cœurs. Sa pauvre interlocutrice allait assister au côté rêveur de la nouvellement Varnier. Ce côté dans la lune la trahissait bien souvent et pouvait agacer ceux qui avaient les pieds sur terre. Cette pause inspirante était typiquement ce qui définissait la jeune blonde déboussolée. Cet air frais qu’elle venait de prendre en elle semblait même avoir soulevé une interrogation qui l’habitait depuis le début de cette conservation.
« Dites-moi, Sacha, quel étrange chose que de vous savoir fille. Pourquoi vous travestir ainsi ? Je ne vous juge pas, le mariage m’a apporté la sagesse -, grâce à la Mère,- de savoir que chaque femme se bat à sa façon. Néanmoins, j’ai dû mal à accorder toute cette histoire. Comment avez-vous pu accéder à l’écuage ? »
Avec légèreté, elle changeait de sujet, se sentant, finalement, à l’aise auprès de l’ancien écuyer de Ser Loras. Étonnement, elle trouvait en Sacha un air bien plus sympathique en fille qu’en garçon.
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Mais… elle avait l’air d’un agneau privé de sa mère… Allait-elle sursauter, rougir ou être prise de tremblements dès que je faisais un pas vers elle ?! Voulait-elle vraiment croire que je souhaitasse l’assassiner ? Par les sept ! J’allais finir par croire que j’allais la faire s’évanouir et que j’allais devoir lui tapoter les joues pour qu’elle reprenne des couleurs ! J’étais quand même pas si effrayante que cela quand même ?! Je fronçai les sourcils en l’observant lorsqu’elle parla de son mariage. Je n’étais pas une experte dans la psychologie des Lady. Mais après en avoir côtoyé une certaine collection et avoir subit quelques leçons avec Lady Cersei… Cette voix… Est-ce que son mari lui faisait vivre un enfer ? Autant elle n’était pas mon amie, autant elle était celle de Félicité. Et elle ne me pardonnerait pas d’avoir laissé quelqu’un qu’elle aimait dans la souffrance. Mais elle changea vite de conversation. Je haussais les épaules à sa remarque sur les festivités. Mais je notais d’en être la messagère à Lady Cersei. Je continuais dans ce sens pour essayer de la mettre en confiance :
« J’ai passé pas mal de temps en étant vagabonde, alors je peux pas trop comparer les fêtes. Puis même, j’aime pas spécialement ça. »
Trop de monde, trop de chose… Pas à ma place. Tout simplement. Lady Cersei me trouverait sans aucun doute beaucoup trop paresseuse de ce côté-là, mais je n’aimais pas ça. Si je pouvais rester enfermer dans mon coin pendant ces festivités… Je l’aurais fait. Surtout avec ser Ashter que j’avais croisé. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça… Je levai les yeux vers elle quand elle osa parler d’emmener Félicité loin de moi. Je serrais les dents pour ne rien dire de ma jalousie possessive.
« Je suis sûre qu’elle en sera ravie. Quant à moi, c’est Lady Cersei qui décidera. »
Je n’étais pas sûre qu’elle puisse se passer de ma présence dans sa troupe ou même que Meliodas accepte de me laisser partir d’une manière ou d’une autre. Je ne savais pas. Je souris à sa remarque, je ne pouvais que profiter des beaux jours sur Westeros, à ma mort je savais que j’étais bonne pour les sept enfers. Je baissai les yeux sur l’herbe gelée sans rien dire.
« J’espère aussi que cet hiver ne sera pas trop long… Et qu’il n’y aura pas trop de perte. Mais nous ne pouvons que prier. »
Je continuai de marcher près d’elle avant de l’observer avec attention. Croyait-elle vraiment que la vie d’une fille dans la rue était l’idéal ? Elle restait toujours aussi naïve. Je soupirais à sa remarque avant de hausser les épaules.
« C’est dangereux dans la rue d’être une fille. J’ai grandi en apprenant qu’être une fille c’était dangereux. Pour parler crûment, en étant une fille dans la rue, on finit soit pute, soit morte, soit les deux… Quant à l’écuyage… Un… coup d’bol pour faire très simple. Ser Garlan était là au bon moment au bon endroit. Il savait pas que j’étais une fille au début, après oui et il m’a gardé, puis Ser Garlan m’a confié à son frère et puis… Maintenant qu’on sait que je suis une fille… Je pourrais avoir toute la corne aux mains que j’veux, être la meilleure guerrière… Je serais jamais une chevalière ou quoi, et on me prendra toujours de haut parce qu’il me manque un truc entre les jambes. Enfin… sauf circonstances exceptionnelles. Je commence peut-être à avoir une petite réputation, mais je serais jamais reconnu ou quoi. »
Je haussai les épaules, amères de la situation. Je serais toujours mise comme inférieure aux hommes malgré tous mes efforts. Je le savais. J’observais la blonde en fronçant les sourcils.
« Lady Clarysse… Y a-t-il quelque chose avec votre mariage? La manière… Je serais pas expliqué… Est-ce qu’il … ? Enfin, si vous voulez pas en parler, je veux bien vous écouter. Et vous aider si c’est possible. »
Même si je n’étais pas chevalier… je pouvais quand même la protéger ou l’aider une minute ou deux…
« J’ai passé pas mal de temps en étant vagabonde, alors je peux pas trop comparer les fêtes. Puis même, j’aime pas spécialement ça. »
Trop de monde, trop de chose… Pas à ma place. Tout simplement. Lady Cersei me trouverait sans aucun doute beaucoup trop paresseuse de ce côté-là, mais je n’aimais pas ça. Si je pouvais rester enfermer dans mon coin pendant ces festivités… Je l’aurais fait. Surtout avec ser Ashter que j’avais croisé. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça… Je levai les yeux vers elle quand elle osa parler d’emmener Félicité loin de moi. Je serrais les dents pour ne rien dire de ma jalousie possessive.
« Je suis sûre qu’elle en sera ravie. Quant à moi, c’est Lady Cersei qui décidera. »
Je n’étais pas sûre qu’elle puisse se passer de ma présence dans sa troupe ou même que Meliodas accepte de me laisser partir d’une manière ou d’une autre. Je ne savais pas. Je souris à sa remarque, je ne pouvais que profiter des beaux jours sur Westeros, à ma mort je savais que j’étais bonne pour les sept enfers. Je baissai les yeux sur l’herbe gelée sans rien dire.
« J’espère aussi que cet hiver ne sera pas trop long… Et qu’il n’y aura pas trop de perte. Mais nous ne pouvons que prier. »
Je continuai de marcher près d’elle avant de l’observer avec attention. Croyait-elle vraiment que la vie d’une fille dans la rue était l’idéal ? Elle restait toujours aussi naïve. Je soupirais à sa remarque avant de hausser les épaules.
« C’est dangereux dans la rue d’être une fille. J’ai grandi en apprenant qu’être une fille c’était dangereux. Pour parler crûment, en étant une fille dans la rue, on finit soit pute, soit morte, soit les deux… Quant à l’écuyage… Un… coup d’bol pour faire très simple. Ser Garlan était là au bon moment au bon endroit. Il savait pas que j’étais une fille au début, après oui et il m’a gardé, puis Ser Garlan m’a confié à son frère et puis… Maintenant qu’on sait que je suis une fille… Je pourrais avoir toute la corne aux mains que j’veux, être la meilleure guerrière… Je serais jamais une chevalière ou quoi, et on me prendra toujours de haut parce qu’il me manque un truc entre les jambes. Enfin… sauf circonstances exceptionnelles. Je commence peut-être à avoir une petite réputation, mais je serais jamais reconnu ou quoi. »
Je haussai les épaules, amères de la situation. Je serais toujours mise comme inférieure aux hommes malgré tous mes efforts. Je le savais. J’observais la blonde en fronçant les sourcils.
« Lady Clarysse… Y a-t-il quelque chose avec votre mariage? La manière… Je serais pas expliqué… Est-ce qu’il … ? Enfin, si vous voulez pas en parler, je veux bien vous écouter. Et vous aider si c’est possible. »
Même si je n’étais pas chevalier… je pouvais quand même la protéger ou l’aider une minute ou deux…
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