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[FB] Poète, prends ton luth, et me donne un baiser [ft. Lysa Arryn]

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Poète, prends ton luth et me donne un baiser
An 300 lune 12, semaine 1.

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Poète, prends ton luth, et me donne un baiser
@Lysa Arryn & Marillion
 
Portes de la Lune | 300 | lune 12


(c) DΛNDELION
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Poète, prends ton luth et me donne un baiser
An 300 lune 12, semaine 1.



Pardonnez-moi, je me suis arrêté, déclara-t-il, sourire narquois au coin des lèvres. Mais, cette touche d’humour ne plait pas particulièrement à Lysa qui, l’excitation passée, est en proie aux doutes et à la gêne. La façon dont il se mort la lèvre ensuite, comme s’il lui signifiait par là qu’il la trouvait séduisante, la rassure quelque peu. Elle ne le soupçonne pas de l’avoir utilisée comme un trophée. Du moins pas pour l’instant. Mais, tout de même, Lysa ne peut que se sentir gênée en prenant conscience de ce qui vient de se passer et de la facilité avec laquelle elle s’est abandonnée à lui, presqu’implorante lorsqu’elle lui demandait de ne pas s’arrêter. Que doit-il penser d’elle maintenant ? Elle a adoré l’oublier pendant leur étreinte, certes, mais elle est aussi la régente de ce royaume. Sa dame. L’autorité de ce château.

D’un coup, elle descend du bureau, n’accordant qu’un bref regard à l’imposante tâche d’encre qui s’est formée sur celui-ci lorsque l’encrier s’est renversé. Pouvant sentir la semence du chanteur qui coule sur ses cuisses, elle prend conscience de la dangereuse impulsivité qui s’est emparée d’elle ; et si elle tombait enceinte ?  Son époux est décédé il y a deux lunes déjà. Si elle tombait enceinte, pourrait-on croire qu’il s’agit de l’enfant de Jon ?

Elle tâche de se donner de la  contenance. « Venez m’aider avec ma robe. », commande-t-elle à Marillion, ramenant l’entièreté de ses cheveux sur sa poitrine, afin de dégager son dos et de lui permettre de s’occuper des nœuds de son corsage. Bien sûr, il y a une part d’elle qui ne souhaite qu’une chose, c’est que tout cela se reproduise encore. Mais, en cet instant, probablement a-t-elle besoin de sentir qu’en son amant, elle peut avoir confiance. Qu’elle n’a pas être gênée devant lui, malgré la différence d'âge et malgré le manque d’expérience qu'elle peut avoir comparé à lui. Probablement a-t-elle besoin qu’il dissipe ses doutes. Et du reste…Si de cette étreinte, elle tombait enceinte, et bien....L'enfant serait probablement nommé Arryn malgré tout, et elle ne permettrait à personne de mettre en doute sa parole et son honneur, peu importe le bien-fondé des suspicions.
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Poète, prends ton luth, et me donne un baiser
@Lysa Arryn & Marillion
 
Portes de la Lune | 300 | lune 12


Marillion tente de sonder le regard de lady Lysa. Elle semble décontenancée, presque gênée, comme si elle n’avait été que somnambule durant toute la durée de leur union charnelle. Cette expression mitigée qu’affiche le visage de sa dame l’inquiète quelque peu : regretterait-elle ce moment de faiblesse ? N’a-t-elle point apprécié les caresses du chanteur ? Il chasse rapidement ces pensées : ce qui était fait ne pouvait être défait, et si jamais lady Arryn se ravisait et décidait de se débarrasser de lui, ce serait au prix de son honneur à elle. L’esprit du jeune homme n’était désormais plus absorbé par leur délicieuse étreinte mais occupé à évaluer les différents avantages qu’il pourrait tirer de cette situation. Ses ébauches mentales sont pourtant interrompues par la voix de sa dame qui s’est raffermie :

Venez m’aider avec ma robe.

Elle lui tourne alors le dos, ramenant ses longs cheveux sur sa poitrine, dévoilant la blancheur de sa peau parsemée des tâches rougeâtres dues à l’excitation qui se dissipent lentement. Le musicien s’exécute, s’approchant de sa maîtresse et jetant par la même occasion un coup d’oeil aux papiers éparpillés sur le bureau. L’encrier a malheureusement entaché la plupart des documents, qui sont désormais illisibles. Cette interlude n’a pris qu’une seconde ou deux et il s’affaire désormais à refermer la robe de sa dame du mieux qu’il le peut. S’il sait à peu près dénouer un corset ou ouvrir une fermeture à agrafe (l’expérience, mon cher ami !), il a moins de talent pour la chose inverse. Tandis qu’il tente de comprendre le mécanisme d’anneaux et de lacets de la robe de lady Arryn, il en profite pour passer une dernière fois le bout de ses doigts sur la peau frémissante de celle-ci. Un peu plus, et il serait capable de repartir pour un second tour… Marillion contient cependant ses pensées libidineuses, ne voulant offenser la dame en réclamant de nouvelles faveurs sexuelles. Quand il réussit enfin à reboutonner sa robe comme il se doit, il dépose un léger baiser dans la nuque de la Régente qui frissonne à son contact. Le corps de la trentenaire a la sensibilité de celui d’une pucelle adolescente, ce qui n’est pas pour déplaire au chanteur qui se sent presque omnipotent au vu de son savoir-faire. Pourtant, il ignore ce qu’il doit faire en cet instant : quitter la pièce et laisser la dame seule, au risque qu’elle ne gamberge trop et décide de se séparer du ménestrel ? Ou rester en sa compagnie, afin de la rassurer sur sa bonne foi ? En attente d’un nouvel ordre de sa part, il s’affaire à se rhabiller à son tour, enfilant ses chausses, défroissant sa chemise. Se faisant, il lève un regard interrogateur sur lady Lysa : un mot de la Régente et le chanteur s’exécutera humblement. Lui qui est d’habitude si volubile se terre dans un silence prudent. Ce n’est pas parce qu’il a cédé à ses bas instincts qu’il en oublie son rôle et sa véritable mission en ces lieux : la seule et unique personne qu’il doit satisfaire n’est ni lui-même, ni la belle Valoise, mais son commanditaire, lord Petyr Baelish.
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Poète, prends ton luth et me donne un baiser
An 300 lune 12, semaine 1.

Son père était un marchand pentoshi, c’est ce Marillion lui avait dit. Pourtant, le jeune homme ne semble pas familier avec le mécanisme compliqué des robes portées par les femmes qui vivent dans l’opulence. Cependant, qu’en sait-elle après tout ? Lysa n’a jamais mis les pieds à Pentos. Elle ignore comment les femmes se vêtissent là-bas...

Du bout des doigts, il caresse sa peau. Et lorsqu’il dépose un dernier baiser dans sa nuque, elle ne peut s’empêcher de frissonner légèrement à ce contact. Veut-elle vraiment gâcher cette atmosphère en raison de craintes probablement injustifiées ? Veut-elle vraiment que cet homme, dont elle apprécie la compagnie, se mette à la craindre ? Le peu de fois qu’ils ont discutés ensemble, elle a apprécié la légèreté de leurs paroles. Les choses semblent si simples avec Marillion. Il la fait se sentir belle, désirable, jeune…Il la fait se sentir bien.

Elle le regarde se rhabiller, réfléchissant aux prochains mots qu’elle dira. Réajustant ses cheveux rapidement à l’aide de ses mains, afin de ne pas avoir l’air plus décoiffée qu’elle ne le devrait, elle réalise qu’elle n’a absolument pas envie que les choses en restent là. Elle veut qu’il y ait d’autres fois, car de pareilles étreintes lui ont cruellement manquées durant toutes ces années, certes, mais il n’y pas que cela…Déjà avant qu’elle ne s’égare dans ses bras, Lysa appréciait la compagnie du chanteur. Instaurer un froid entre eux et gâcher les prémices de cette… « amitié » qui troublait sa solitude lui serait regrettable. Aussi tâche-t-elle de mettre de côté sa gêne et de réprimer ce réflexe de méfiance, désireuse de se donner une chance de connaître d’autres moments comme celui-là. Des moments où elle se sentirait moins seule et plus libre

Le jeune chanteur a déjà enfilé ses chausses lorsque Lysa saisit doucement le pardessus qu’il cherchait, lâchement posé sur l’onéreux bureau témoin de leur étreinte. Elle s’avance et une fois proche de lui, le lui tend. Alors que le jeune couronnien d’origine pentoshi prend son vêtement dans les mains de la régente, celle-ci approche lentement son visage du sien et finit par l’embrasser doucement.

« Pas un mot de tout cela à quiconque. Personne ne doit savoir. », lui dit-elle en le regardant dans les yeux une fois le baiser rompu. Elle est sérieuse mais son ton n’est ni autoritaire, ni des plus menaçant. Et pour cause ; elle ne veut pas l’effrayer. Elle ne veut pas que les choses qui ont commencés entre eux se mettent déjà à changer. Elle ne le laissera pas la trahir, mais elle semble prête à lui accorder sa confiance, tant qu'il ne lui prouve pas qu'il en est indigne...

Elle contourne ensuite le bureau et redresse l’encrier à moitié vide avant d’observer l’étendue des dégats. S’emparant du bout des doigts de la lettre qu’elle venait de rédiger et qui est complètement trempée d’encre noire, elle s’approche du feu pour l’y jeter. Cela paraîtrait en effet suspect qu’après avoir renversé son encrier, elle ait mis autant de temps à se rendre compte de son geste maladroit, laissant la fameuse tâche atteindre une telle taille. Mieux valait détruire tout élément suspect.

« Retournez-vous asseoir là »
, dit-elle à Marillion. Mais, il n’y a pas de froideur dans sa voix comme il y en avait quelques secondes plus tôt lorsqu’elle lui ordonnait de venir l’aider avec sa robe. Marillion l’apprendrait bien vite, Lysa pouvait passer d’un état émotionnel à l’autre presque aussi vite que ses doigts de musiciens pouvaient passer d’une corde de son luth à une autre. Après avoir rapidement remis en ordre les éléments disposés sur le bureau pour que rien ne laisse deviner à quiconque ce qui vient de s’y passer, Lysa balaye une dernière fois du regard l’ancien meuble puis vérifie que sa robe est bien en place. Elle s’approche ensuite de la porte de la pièce, qu’elle ouvre grand.

« Ser ! », appelle-t-elle le chevalier posté au bout du couloir. Le chevalier s’avance vers la dame des lieux. « J’ai besoin d’une servante ici. J’ai renversé mon encrier. », déclara-t-elle. « Faites venir quelqu’un voulez-vous. », dit-elle. Et lorsque la servante entre dans la pièce, Lysa évite soigneusement de regarder du côté de Marillion en sa présence. Il ne faut rien dire, mais il ne faut pas non plus laisser paraître quoi que ce soit, cela coule de source. Et la deuxième partie est certes plus difficile que la première…
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