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(même les petits)
╰☆☆Sweet, sweet innocence☆☆╮ Arya
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« C'est bien, Sansa. » Comme à son habitude, Septa Mordane ne manque-t-elle de complimenter l'aînée des filles du vieux Loup - et comment ne pourrait-elle pas faire de la sorte ? Avec une certaine admiration dessinée dans son regard, la petite Louve blanche observe-t-elle la broderie, avant de laisser son regard remonter vers le visage de celle au service de laquelle elle est depuis une année déjà. Et l'admiration qui que trop souvent se lit dans le visage de la benjamine de cette petite troupe visiblement semble plaire à l'ainée des Louves, à en juger de l'air satisfait qui alors se dessine sur son visage. Aux yeux de la petite Cassel, Sansa, âgée de seulement quelques années de plus qu'elle pourtant, est déjà un idéal de courtoisie et de féminité... un idéal que, elle, ne parviendrait certainement jamais à atteindre - car a-t-elle beau se forcer à ressembler à l'aînée des Louves, jamais ne pourrait-elle être aussi digne. Aussi belle. Ou aussi douée dans de si nombreuses taches. Et il n'y a rien qu'elle puisse faire pour changer cela, car à en croire les paroles de Jeyne, une fille d'un simple chevalier jamais ne peut rêver ressembler à une fille de la noblesse. Mais malgré sa langue des plus pendue, est-ce là un argument que la Louve blanche ne peut refuter - même si elle a déjà entendu, lors des soirées où les langues se font trop déliées, que les Cassel auraient dans leurs veines le sang des Stark, transmis à eux de part un bâtard relié à un dixième fils de la famille des Loups. D'où les dix loups dans leurs armoiries, si similaires au Loup des Stark... mais ne sait-elle dire si de telles histoires sont-elles vraies. Peut-être est-ce même mieux qu'elles ne le soient pas, car aurait-elle toujours le droit de passer du temps en compagnie de l'aînée des Stark si elle aurait parmi ses ancêtres un Snow? Puis, plus important encore, que penserait d'elle cette Louve que tant elle admire? La voir lui lancer de froids regards comme cette dernière a tendance à le faire à l'autre rejeton des loups, ou même l'ignorer tout simplement, serait pour la petite Louve le pire des enfers. « Beth! Nous ferais tu donc l'honneur de revenir parmi nous et de dire que tu as cherché à représenter ? » Perdue dans ses pensées, la petite Louve n'a-t-elle point entendu les paroles de la Septa dans un premier temps. « Je... un loup. Le symbole de ma maison. » finit-elle par avouer, à voix basse. Pourtant, n'est-elle point paresseuse, mais malgré les longs mois passées en à s'entraîner à la broderie en compagne de l’aînée des Louves et de Jeyne, ses broderies sont-elles toujours maladroites. « On dirait qu'il porte des cornes. » Le ricanement de Jeyne ne tarde point à se faire entendre, et déjà la petite Louve sent un tremblement parcourir ses lèvres, bien que ce dernier soit d'avantage dut au fait de voir ses efforts ainsi ridiculisés, ou parce qu'à ce moment précis, elle se force à ravaler toute remarque à ce sujet. Mais aujourd'hui, semble-t-elle avoir du bol, puisqu'à la place d'une longue tirade, c'est le siège vide de la pièce qui finalement capte l'attention de la Septa. « Mais où est donc Arya ? » Un haussement d'épaules ennuyé, voilà la seule réaction qu'elle tire de Sansa ou son amie Jeyne. Alors c'est vers Beth qu'elle se tourne: « Beth, avant de charcuter d'avantages d'animaux, va donc chercher notre petite vagabonde et ramène-la, tu veux bien? Vous pourriez toutes deux rester rester plus longtemps aujourd'hui, les Anciens savent à quel point vous en avez besoin. » Du haut de ses neuf ans, la petite Louve a-t-elle encore bien du mal à cacher ses émotions, déchirée entre l’exaspération face à ce stupide 'art' de la broderie, et le soulagement d'y échapper, pour un temps du moins en jouant le messager. En revanche, la tache en elle-même semble-t-elle des plus irréalisables. Bien trop habituée est Arya à se cacher de sa Septa pour se laisser si facilement trouver - et bien loin est l'époque elles faisaient ensemble collection d'aventures, assassinant dans leurs imagination méchants et créatures. Et pourtant, doit-elle justement tapoter à cette porte du passé si elle veut parvenir à remplir la demande de la Septa... si elle veut la remplir, car la seule idée de passer d'avantage de temps dans cette pièce à devoir manier cette stupide aiguille la fait déjà grimacer. Non, autant regarder l'herbe pousser. Prendre son temps pour échapper un peu plus longtemps aux si ennuyeuses leçons de broderie. Autant, la musique ou l'histoire, et limite même l'étiquette, peuvent encore passer. Mais la broderie... et pourtant, y a-t-il toujours ce côté qui la pousse à faire plaisir à Sansa, et surtout à faire honneur à cette place que les Loups lui ont accordée aux côtés de leurs aînée. Alors non, ne peut-elle pas simplement se contenter de prétendre chercher. Non, gamine qu'elle est, le rang qu'on lui a conféré lui semble bien prestigieuse - et elle doit s'en montrer digne. Alors tente-t-elle enchaîner les lieux dont elle sait qu'Arya les apprécie, tel que cet endroit bien particulier sur les remparts qui permet d'observer le terrain d'entrainement en tout loisir, sans pour autant être vu. Ou les galeries d'où lesquelles Arya parfois observe ses frères s'entraîner... même l’armorie, mais certainement est-ce là plus un lieu à elle, la Louve blanche, plutôt qu'à la cadette des Stark. Mais c'est finalement dans les écuries qu'elle croise cette tête brune qui lui est que trop familière - pour l'instant, cette dernière ne semble pas encore avoir remarqué sa présence, mais cela n'est plus qu'une histoire de temps. « Arya! » l'interpelle-t-elle sur une voix quelque peu impétueuse, similaire à celle que parfois Sansa use à l'intention de sa cadette. « Septa Mordane m'envoie pour te ramener à ton cours de broderie. » Droite, elle tente de se montrer digne, la gamine, tel qu'elle a pu le voir auprès de Sansa, ou même de la Lady des Loups. Et pourtant, ici, dans cet endroit bien peu cérémonieux, son naturel bien rapidement reprend le dessus. « Mais si t'dis rien, j'dirais que j't'ai pas vu. Surtout que la Mordane... enfin, Septa Mordane... veut qu'on reste toutes les deux plus longtemps aujourd'hui. Pour s'entraîner - parait que nos broderies laissent de quoi désirer. » Une grimace déforme le jolie visage de la fillette à ces paroles, alors qu'elle se dirige vers un des chevaux pour en caresser le chanfrein. Décidemment, peut-elle s'imaginer bien mieux que de rester enfermée avec la vieille Septa. Beaucoup de choses meilleures, même - mais pas beaucoup qui sont pire, étrangement. |    ( Pando ) |
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Il y avait bien des choses que je détestais dans ma vie. Bien des choses que je ne supportais pas. Et les leçons de coutures en faisaient partie. Plus je pouvais les fuir… Mieux ça valait pour tous ! Et cela valait surtout mieux pour moi que mon père ne m’attrape pas. Ou encore pire ! Ma mère. Là je ne voulais pas. Pourquoi ? Parce que cela voulait dire qu’elle allait me traîner à mon cours de couture. Je voulais bien faire beaucoup d’efforts… Parce que… Non en fait, je ne faisais que très peu d’effort. Pourquoi est-ce que j’étais obligée de faire des efforts pour faire des choses que j’aimais pas ! Pourquoi est-ce que j’étais une fille déjà ? Visiblement je préférais les trucs de mes frères. Qu’on me laisse faire ce que je voulais quand même ! Heureusement que Jon m’avait offert une épée. Bon, elle était cachée, mais j’en avais une !
Je me faufilai, comme une vagabond, dans les écuries. J’aurais aimé jouer avec Mycah… Mais il pouvait pas. En tout cas, plutôt les sept enfers qu’un cours de couture. Non ! Non ! Je détestais ça. Je grimpai à toute vitesse dans le foin pour observer le ballet des palefreniers en mâchouillant un brin d’herbe. J’aurais aimé aller voir les garçons s’entraîner, mais c’était pas la peine : on me chercherait tout de suite là-bas. Il ne fallait pas être paresseux pour échapper aux cours de la septa Mordane. C’était qu’elle avait la force de vouloir me traîner dans cet endroit horrible. Comme-ci le monde avait besoin de ma collection de broderie moche. Je comprendrais jamais l’intérêt de vouloir broder. Ça serait absolument à rien.
Je finis par descendre de ma cachette, malgré le confort idéal pour une sieste. Mais quand même, je préférais les chevaux à une sieste. Beaucoup plus intéressant. Je m’approchai de ma jument pour lui tapoter l’encolure tout doucement avant de lui frotter avec affection. Je levais la tête en entendant mon nom crier. Je soupirais longuement. Manque de bol, Beth Cassel. La messagère préférée de la septa. Je me tournai vers elle en m’appuyant contre la porte de la stalle de ma jument à qui je frottais le chanfrein. Je ricanais à sa remarque sur le cours de couture. N’importe quoi. Comme-ci cette petite stupide Beth allait pouvoir m’entraîner là bas. N’importe quoi… Surtout en parlant comme Sansa. Je détestais ça. Cela me donnait encore moins envie. Et je haussais un sourcil à sa remarque. J’eus un tremblement de dégoûts. Des heures de broderie en plus… N’importe quoi. La Septa voulait m’assassiner. Je secouais la tête.
« Qu’est-ce que tu voudrais que j’aille dire à Septa Mordane si moi-même j’y vais pas. Puis c’est pas moi qui irais te dénoncer pour dire que t’as préféré les chevaux à ce stupide cours de broderie. »
Je me détournai d’elle pour regarder avec attention ma jument puis reviens vers elle.
« Et ne parle pas comme Sansa. Ça te va pas puis… T’as pas la stature pour ça. »
Je lui fis une grimace avant de me diriger vers le grenier à foin un large sourire aux lèvres.
Je me faufilai, comme une vagabond, dans les écuries. J’aurais aimé jouer avec Mycah… Mais il pouvait pas. En tout cas, plutôt les sept enfers qu’un cours de couture. Non ! Non ! Je détestais ça. Je grimpai à toute vitesse dans le foin pour observer le ballet des palefreniers en mâchouillant un brin d’herbe. J’aurais aimé aller voir les garçons s’entraîner, mais c’était pas la peine : on me chercherait tout de suite là-bas. Il ne fallait pas être paresseux pour échapper aux cours de la septa Mordane. C’était qu’elle avait la force de vouloir me traîner dans cet endroit horrible. Comme-ci le monde avait besoin de ma collection de broderie moche. Je comprendrais jamais l’intérêt de vouloir broder. Ça serait absolument à rien.
Je finis par descendre de ma cachette, malgré le confort idéal pour une sieste. Mais quand même, je préférais les chevaux à une sieste. Beaucoup plus intéressant. Je m’approchai de ma jument pour lui tapoter l’encolure tout doucement avant de lui frotter avec affection. Je levais la tête en entendant mon nom crier. Je soupirais longuement. Manque de bol, Beth Cassel. La messagère préférée de la septa. Je me tournai vers elle en m’appuyant contre la porte de la stalle de ma jument à qui je frottais le chanfrein. Je ricanais à sa remarque sur le cours de couture. N’importe quoi. Comme-ci cette petite stupide Beth allait pouvoir m’entraîner là bas. N’importe quoi… Surtout en parlant comme Sansa. Je détestais ça. Cela me donnait encore moins envie. Et je haussais un sourcil à sa remarque. J’eus un tremblement de dégoûts. Des heures de broderie en plus… N’importe quoi. La Septa voulait m’assassiner. Je secouais la tête.
« Qu’est-ce que tu voudrais que j’aille dire à Septa Mordane si moi-même j’y vais pas. Puis c’est pas moi qui irais te dénoncer pour dire que t’as préféré les chevaux à ce stupide cours de broderie. »
Je me détournai d’elle pour regarder avec attention ma jument puis reviens vers elle.
« Et ne parle pas comme Sansa. Ça te va pas puis… T’as pas la stature pour ça. »
Je lui fis une grimace avant de me diriger vers le grenier à foin un large sourire aux lèvres.
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~ Can't you see I'm cryin'? Can't you see I'm broken? Still falling for the same old tricks. You're a broken heart that can't be fixed. Giving me the whole world. Then set it all on fire endlesslove. MUSIC.
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La tête haute, s'avance-t-elle vers la cadette des Loups, et malgré l'ennui traînant dans sa voix, est-t-elle bien décidée de mener à bien la mission que lui a confié la Septa. Impatiente, tapote-t-elle du pied, alors elle plie au rôle de messagère que lui a confié cette dernière, et ce même sur un ton si similaire à celui de l'aînée des Louves. Et pourtant, malgré ses devoirs auprès de Sansa, malgré le fait que depuis des années, elle chercher à ressembler d'avantage à cette dernière pour être admise dans le proche cercle de ses amies, n'est-il certainement que trop évidente que des deux filles présentes dans ce lieu, la cadette du Vieux Loup n'est pas la seule à voir en ces cours de broderie un véritable enfer. Certes, veut-elle plaire à Sansa et ne point risquer de perdre l'amitié de cette dernière qu'elle a eu tant de mal à gagner - et si pour cela, elle doit elle aussi s'efforcer à devenir une lady parfaite comme la belle rousse. Bien sûr, de cette image féminin idéale, elle en est loin encore, très loin peut-être même, et pourtant, les marques d'aiguille que portent ses doigts prouvent qu'elle ne reste point paresseuse sur ce point. Qu'elle fait de son mieux pour se montrer digne de la compagnie de Sansa. Digne de la confiance qu'on eut les Loups en elle pour l'élever à un tel poste. Et pourtant, même si elle lutte, la gamine, son naturel, lui, que trop souvent ne pointe le bout de sa corne. « J'ai pas dit que j'préfère les chevaux à la broderie. » réplique-t-elle, alors que sur son visage se dessine cet air mi-boudeur, mi-indigné si caractéristique à cette époque de l'enfance. « J'suis pas comme toi. » Autant être claire sur ce point, n'est-ce pas ? Non, elle, elle fait des efforts, au lieu de tuer le temps plantée quelques endroits obscurs, tel un vagabond. Et pourtant, bien rapidement cet air boudeur dessiné sur son visage s'efface-t-il, suite à cette interjection qu'elle prend pour une provocation de la part de celle ayant été sa compagne de jeu durant sa tendre enfance. A cette époque où, hautes comme trois pommes, elles menaient leurs imaginaires troupes assassiner monstres et vilains. « Hé! » Un tremblement parcourt la voix de la petite Louve, trahissant là que ces quelques mots prononcés par la cadette des Loup l'ont blessée. Enervée, plus exactement. Déçue, même. Certes, les bonnes manières sont-elles l'arme des femmes, comme le dit si souvent Septa Mordane. Et de toute évidence, est-il bien indigne d'une jeune Lady d'ainsi montrer ses sentiments. D'ainsi interpeller la fille de ses Souverains. Mais comment elle, qui tant se donne du mal à ressembler à l'élégante Louve, tant en apparence qu'en comportement, peut-elle se laisser dire de telles choses sans réagir ? « Excuse toi! » Mais manque de bol, Arya ne l'écoute pas, continuant à s'éloigner en direction du grenier à foin dans même se retourner. Enervée, continue-t-elle à presser le pas, la Louve blanche, et, passant la porte du grenier à foin, en attrape-t-elle une poignée avant de l'envoyer sur la cadette des Loups. « Hé, je t'ai dit de t'excuser! » ajoute-t-elle, la fillette, mi-énervée, mi-boudeuse. Non, elle ne laissera pas Arya lui parler de la sorte, fille de Ned ou non. | ( Pando ) |
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Je me fichais de blesser la messagère de la septa. Elle n’avait juste pas de bol que ça tombe à chaque fois sur elle. Quoi que… Moi j’avais la chance que ce ne soit pas ma sœur. Enfin… Pour ma sœur cela aurait été autrement plus violent avec sa tête. Je détestais les cours de couture, au-delà de tout le reste, et Sansa le savait bien. Elle préférait envoyer Beth ne pas se salir les mains que de devoir tenter de me trouver. Et après c’était moi la paresseuse… N’importe quoi. Et puis ce n’était pas parce que c’était Beth avec qui nous étions amies qui allait me faire changer d’avis. Même pas en rêve ! L’époque où avec Mycah nous formions une petite troupe de joyeux amis étaient révolus depuis qu’elle tentait de faire que Sansa baisse les yeux sur elle. En pure perte si on voulait mon avis.
J’ignorais royalement le ton de Beth pour me diriger vers le grenier à foin jusqu’à ce qu’elle me lance une poignée de foin. M’excuser ? Je me retournai pour la toiser alors qu’elle me jetait une poignée d’herbe au visage. Je brossai calmement ma tunique avant de me jeter sur Beth pour la pousser dans un tas de foin. J’avais aucunement l’intention de m’excuser. Je me jetais sur elle pour la recouvrir de foin, furieuse de ce qu’elle osait me dire.
« Tu rêves ! J’ai pas à m’excuser ! Alors que tu te moques de moi avec ces deux pestes ! Tu rêves ! »
C’était sa faute ! Elle avait assassiné notre amitié. Je lui fis dégringoler du foin dessus avant de lui en fourrer dans le corsage. Je tournai les talons à pas vif, rouge de colère. C’était sa faute à elle, et uniquement à elle. Elle n’avait qu’à pas se moquer de moi avec Sansa et l’autre stupide ! Alors c’était hors de question que je fasse le moindre effort. Je grondais avec colère :
« Retourne dans les jupes de la septa ! Je viendrais pas ! Et encore moins pour un cours stupide dont je n’ai que faire ! Tu n’auras qu’à chouiner ! Tu verras comme Sansa va te recevoir ! Puis si t’étais une « Lady » comme tu veux faire croire, tu t’emporterais pas ! Beth la Bête ! »
Le surnom que nous l’avions affublé Mycah et moi quand elle nous avait tourné le dos pour ma sœur. Je reculai vers le grenier à foin avant d’attraper l’échelle et d’y grimper rapidement en la laissant en bas sans aucune honte.
J’ignorais royalement le ton de Beth pour me diriger vers le grenier à foin jusqu’à ce qu’elle me lance une poignée de foin. M’excuser ? Je me retournai pour la toiser alors qu’elle me jetait une poignée d’herbe au visage. Je brossai calmement ma tunique avant de me jeter sur Beth pour la pousser dans un tas de foin. J’avais aucunement l’intention de m’excuser. Je me jetais sur elle pour la recouvrir de foin, furieuse de ce qu’elle osait me dire.
« Tu rêves ! J’ai pas à m’excuser ! Alors que tu te moques de moi avec ces deux pestes ! Tu rêves ! »
C’était sa faute ! Elle avait assassiné notre amitié. Je lui fis dégringoler du foin dessus avant de lui en fourrer dans le corsage. Je tournai les talons à pas vif, rouge de colère. C’était sa faute à elle, et uniquement à elle. Elle n’avait qu’à pas se moquer de moi avec Sansa et l’autre stupide ! Alors c’était hors de question que je fasse le moindre effort. Je grondais avec colère :
« Retourne dans les jupes de la septa ! Je viendrais pas ! Et encore moins pour un cours stupide dont je n’ai que faire ! Tu n’auras qu’à chouiner ! Tu verras comme Sansa va te recevoir ! Puis si t’étais une « Lady » comme tu veux faire croire, tu t’emporterais pas ! Beth la Bête ! »
Le surnom que nous l’avions affublé Mycah et moi quand elle nous avait tourné le dos pour ma sœur. Je reculai vers le grenier à foin avant d’attraper l’échelle et d’y grimper rapidement en la laissant en bas sans aucune honte.
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Boudeuse est la moue qui se dessine sur le visage de la Louve blanche, et pourtant, la colère gronde-t-elle dans sa voix ne laisse-t-elle que peu de doutes sur ce qu'elle pense des paroles que lui adresse la paresseuse louve. Après tout, est-ce de sa faute que la Septa lui a, une fois de plus, accordé le rôle de messagère pour ramener au troupeau la petite vagabonde ? Parce que si échapper à l'enfer que sont les cours de coutures ne dérangent pas l'enfant - en revanche, peut-elle s'imaginer de bien meilleure occupation que de courir derrière la cadette des Stark. Maintenant, du moins - car quelques années plus tôt encore, formaient-elles une joyeuse troupe avec Micah, gambadant dans le château et ses environs, et débarrassant le château de quelques montres imaginaires. Mais c'était avant. Avant qu'elle ne soit trop grande pour de tels jeux enfantins, la gamine Cassel. Avant qu'elle ne tourne son regard bien plus vers Sansa que vers Arya. Avant qu'elle cherche elle aussi à s'approcher de cet idéal de raffinerie pour tenter de plaire à l’aînée des Louves. Ou même parfois se joindre aux moqueries de cette dernière et Jeyne à l'encontre de son ancienne amie. Pour se faire accepter - et parce qu'elle est devenue trop grande pour courir partout, prétendant assassiner des monstres imaginaires. « Parles pas comme ça de Sansa ! Elles ne sont pas des pestes!! » Les mains posées sur ses fines hanches, fait-elle face à la louve, les yeux pétillant de colère. « Mais ça, tu peux pas le savoir, t'es qu'une enfant!! Une enfant insupportable! » Comme il est facile d'oublier dans sa colère que quelques lunes à peine séparent la naissance des deux louves! Un tremblement de colère agite les membres de la petite Louve, alors qu'énervée, elle s'approche d'Arya. « BÊTE ? » Elle s'approche d'un autre pas,et à ce moment, a-t-elle bien du mal à se retenir et pas pousser l'insolente dans un tas de foin. Alors appuie-t-elle d'avantage ses mains sur ses hanches, espérant ainsi éviter ce qui serait une stupidité et surtout les représailles de son père qu'un tel acte entraînerait. Mais sa langue, elle, est malheureusement bien moins facile à contrôler. « BÊTE ?! C'est qui la stupide ici Arya Ganache?! » Un surnom que Jeyne a inventé pour la cadette des Loups, et qui à ce moment précis est la première insulte à venir à l'esprit de la petite Cassel. Dire qu'elle lui a proposé de la couvrir, de prétendre de ne pas l'avoir vu - et voilà la réaction à laquelle elle a droit ! « Parce que tu crois vraiment qu'on veux que t'sois là?! Reste avec les ch'vaux, j'm'en fiche! Tu sens déjà comme eux de toute façon ! » | ( Pando ) |
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Oh que cette sale gamine pouvait m’énerver ! Je me contenais mais avec difficulté. C’était un véritable enfer pour moi. Si elle continuait de parler j’allais l’assassiner. Je sentais que la colère me montait au nez, j’allais vraiment perdre mon sang-froid et lui offrir une collection de bleus. Mes mains étaient parcourues de tremblements de rage. Il ne fallait pas tuer le messager bien sûr, mais quand ce messager était une horrible gamine pas capable de se taire. J’allais lui arracher les yeux et les cheveux et… Et… Je serrais les poings plus fort encore. J’allais lui faire payer de tout ce qu’elle allait dire d’une manière ou d’une autre.
« JE PARLE DE MON IDIOTE DE SŒUR COMME JE VEUX ! CE N’EST QU’UNE PESTE QUI SE MOQUE DE TOI ET DE MOI ! »
Lui hurlais-je à la tête, ivre de rage. Je n’étais pas la fille idéale, j’étais moi ! Et c’était assez. Je préférais lui tourner le dos pour que le lancé d’herbe pourrait vite devenir un poing dans sa petite figure. J’allais la transformer en apparence en une vagabonde. Avec tout le respect que je devais à son père. Je me retournai brusquement quand elle m’appela Ganache et lui jetais un regard de Haine. Je me jetais sur elle pour la pousser avec toute la violence que je pouvais dans un tas de foi et lui faire dégringoler dessus de la paille.
« Si tu veux pas que je sois là ! Lâche-moi et oublies moi ! Beth la Bête ! Beth la bête ! Ton haleine pue encore plus que la merde de Nymeria à force de lécher les bottes de ma sœur ! »
Oui… d’accord j’allais un peu loin. Je sortis en courant de l’écurie. Micah passa la tête et vit Beth ainsi que moi et lui fit une horrible grimace avant qu’on ne s’enfuie tous les deux, ce n’était pas aujourd’hui qu’on referait la troupe d’amis qu’on était avant. Je me retournai pour lancer à Beth
« De toute façon t’es trop mauvaise ! Mais si tu venais en rampant Mycah et moi on jouerait plus avec toi ! »
J’aurais pu lui parler de son père, mais dans ce cas elle parlerait du mien, et là elle le regretterait à vie, ce ne serait pas quelques coups gentiment tapotés, mais de vraie coup de poings et là elle aurait finit en larme cette petite peste.
« JE PARLE DE MON IDIOTE DE SŒUR COMME JE VEUX ! CE N’EST QU’UNE PESTE QUI SE MOQUE DE TOI ET DE MOI ! »
Lui hurlais-je à la tête, ivre de rage. Je n’étais pas la fille idéale, j’étais moi ! Et c’était assez. Je préférais lui tourner le dos pour que le lancé d’herbe pourrait vite devenir un poing dans sa petite figure. J’allais la transformer en apparence en une vagabonde. Avec tout le respect que je devais à son père. Je me retournai brusquement quand elle m’appela Ganache et lui jetais un regard de Haine. Je me jetais sur elle pour la pousser avec toute la violence que je pouvais dans un tas de foi et lui faire dégringoler dessus de la paille.
« Si tu veux pas que je sois là ! Lâche-moi et oublies moi ! Beth la Bête ! Beth la bête ! Ton haleine pue encore plus que la merde de Nymeria à force de lécher les bottes de ma sœur ! »
Oui… d’accord j’allais un peu loin. Je sortis en courant de l’écurie. Micah passa la tête et vit Beth ainsi que moi et lui fit une horrible grimace avant qu’on ne s’enfuie tous les deux, ce n’était pas aujourd’hui qu’on referait la troupe d’amis qu’on était avant. Je me retournai pour lancer à Beth
« De toute façon t’es trop mauvaise ! Mais si tu venais en rampant Mycah et moi on jouerait plus avec toi ! »
J’aurais pu lui parler de son père, mais dans ce cas elle parlerait du mien, et là elle le regretterait à vie, ce ne serait pas quelques coups gentiment tapotés, mais de vraie coup de poings et là elle aurait finit en larme cette petite peste.
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Les yeux de la Louve blanche se soulèvent-ils au ciel face aux mots que vient de lui hurler dessus la cadette des loups. De toute évidence, dans ses semblants d’entraînements avec Micah, Arya a du prendre un coup de trop sur la tête, parce que ce qu'elle vient de dire n'a que bien peu de sens. « Elle s'moque pas de moi, Sansa. Elle m'aime bien, moi. Elle est mon amie» Non, Sansa, elle se moque d'Arya, tout comme le fait bien souvent également Jeyne - et d'une certaine manière même, Beth. Après tout, dans le passé s'est-elle joint aux moqueries des deux filles aînées, espérant ainsi parvenir à se faire une petite place parmi elles, à faire imploser le duo pour en faire un trio. Et pourtant, ce qu'Arya ne peut pas savoir, c'est que les moqueries de Beth à l'époque où rejoindre la compagnie de Sansa n'était encore qu'une illusion lointaine, avaient toujours eu un arrière goût amer. A chaque fois, a-t-elle été déchirée entre cette douleur qu'elle voyait chez son ancienne amie lorsqu'en retour, celle-ci cherchait à l'assassiner du regard, et l'espoir en voyant les lèvres de l'aînée des Louves s'entre-ouvrir pour que s'y échappe un rire amusé. A chaque fois. Et à chaque fois, s'y est rajouté une autre, à une autre occasion. Certes, des trois, n'a-t-elle point été la plus vénéneuse à l'égard de son ancienne amie, et a-t-elle finalement fini par rapidement se calmer sur ce point du moins. Si bien qu'à présent, si ce n'est peut-être point elle qui se moque le plus d'Arya, elle ne fait rien non plus pour mettre un terme à de telles moqueries - parce qu'elle ne désire pas contrarier Sansa ou perdre l'amitié si durement gagnée de cette dernière. Et qui sait, peut-être leur conversation aurait-elle pu s'arrêter là, mais la petite Louve a toujours eu un don spécial pour faire sortir un côté de la petite Cassel que cette dernière en temps normal tente bien de réprimer. Maintenant, se tient-elle là, la respiration lourde et ses mains appuyés sur ses hanches, faisant face à la cadette des Loups. Mais plus les mots de cette s'abattent sur elle, et plus des tremblements de colère parcourent ses membres et tapote le sang dans ces veines de ses tempes, que trop visibles à ce moment. Sans doute aurait-elle pu dire que celle qui est bête, c'est bien Arya et non pas elle, à crier de la sorte sur la messagère, surtout lorsque cette dernière a pourtant proposé de la couvrir auprès de la Septa. Parce que oui, elle non plus n'était pas particulièrement encline à retourner à cette collection de fils, d'aiguille et ennui que sont pour elle les cours de couture. Mais pour cela, encore faudrait-il qu'elle parvienne à contrôler ce fort caractère qu'est le sien - et manque de bol, aujourd'hui, cela est bien loin d'être le cas. Non, à la place, est-elle bien décidé à faire payer ses insultes à Arya en lui faisant vivre un enfer. « RÉPÈTE CA SI TU OSES! » Bien loin est-elle de la fille idéale qu'on l'éduque à l'être, mais à ce moment précis, son naturel prend le dessus sans même qu'elle ne s'en aperçoive - et déjà s'élance-t-elle en direction d'Arya, bien décidée à lui faire manger le foin en représailles pour ses insultes. Sauf que la petite Louve semble avoir lu les intentions de la Louve blanche, car déjà prend-elle la poudre d'escampette. « Peut-être que je pu comme la merde de Nymeria, mais au moins j'y ressemble pas ! Contrairement à toi! » Oui, même si Arya dit vrai - ce qui n'est de toute évidence pas le cas, jamais le cas, même - un bon bain remédierait à ça. Pour elle. Pour Arya, c'est une toute autre histoire. « Enfuis-toi donc ! T'es qu'une lâche!! Trouillarde, va! » lui crie-t-elle, alors qu'elle se lance à la poursuite d'Arya. Quelle petite guerrière en herbe cette dernière fait-elle donc, si elle s'enfuit déjà à la moindre confrontation! « Puis de toute façon, qui voudrait jouer avec vous ? Personne! » Certainement pas elle, en tout cas! Et bientôt, ses pas s'arrêtent. Non, elle ne va pas courir après la trouillarde!! | ( Pando ) |
The Wild Wolf
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Il n’y avait rien de pire que deux fillettes en colère. Je le savais, puisque souvent j’étais la pire des deux. Je me moquais comme d’une guigne de l’avis de ma grande-sœur. Mais les mots de Beth à mon égard m’avaient empli d’une rage sans nom. Elle m’avait trahi une fois. Et le Nord n’oubliait pas. Alors je l’avais insulté, peut-être qu’à une époque je l’aurais regretté, mais plus maintenant. Je n’étais pas une lâche, et ses mots me firent détourner de ma course avec Mycah pour revenir face à cette traître. Je pivotais sur mes talons pour revenir la confronter alors qu’elle nous courait après. Je lui rentrais dedans sans douceur, une grimace de rage sur mon visage avant de lui lancer avec colère :
« Je préfère ressembler à rien qu’être une traître comme toi ! Tu nous as tourné le dos en te moquant de nous avec Sansa ! Moi jamais je l’aurais fait ! Je t’aurais défendu ! Toi t’es pire qu’une lâche ! T’es qu’une traître ! Tu trahis tes amis pour espérer attirer le regard des grands ! T’es comme les sudistes ! »
Et il n’y avait pire insulte pour moi que le terme « sudiste ». Les sudistes avaient pris mon frère et fait du mal au nord. Ils ne valaient rien. C’était bien sûr ma vision. Un mestre aurait dit que c’était la vision d’une enfant, c’était pour moi très simple : il y avait nous : les gentils, les nordiens, et les autres les méchants : les sudistes. Et quand j’insultais, puisque pour moi c’était une insulte, quelqu’un de sudiste c’était vraiment méchant. Je poussai en arrière Beth pour la faire tomber sur les fesses.
« Tu te crois maligne ! Tu te crois fine hein ?! À te moquer de moi et Mycah ! Mais nous on t’a vraiment aimé et on t’aurait pas laissé tombé comme une vieille chaussette ! On t’aurait soutenu ! On se serait pas moqué de toi ! Et toi ! Toi t’as tout gâché ! Tu nous as trahis ! »
Il n’y avait pas vraiment de rang ou quoi entre nous deux. Juste deux gamines, vexées, piquées au vif et prête à se battre. Et pas qu’en se tirant les cheveux. Je savais déjà donner de très bon coup de poings. Et j’étais presque sûre de voir du coin de l’œil quelques palefreniers ou serviteurs s’arrêter pour regarder la scène.
« Je préfère ressembler à rien qu’être une traître comme toi ! Tu nous as tourné le dos en te moquant de nous avec Sansa ! Moi jamais je l’aurais fait ! Je t’aurais défendu ! Toi t’es pire qu’une lâche ! T’es qu’une traître ! Tu trahis tes amis pour espérer attirer le regard des grands ! T’es comme les sudistes ! »
Et il n’y avait pire insulte pour moi que le terme « sudiste ». Les sudistes avaient pris mon frère et fait du mal au nord. Ils ne valaient rien. C’était bien sûr ma vision. Un mestre aurait dit que c’était la vision d’une enfant, c’était pour moi très simple : il y avait nous : les gentils, les nordiens, et les autres les méchants : les sudistes. Et quand j’insultais, puisque pour moi c’était une insulte, quelqu’un de sudiste c’était vraiment méchant. Je poussai en arrière Beth pour la faire tomber sur les fesses.
« Tu te crois maligne ! Tu te crois fine hein ?! À te moquer de moi et Mycah ! Mais nous on t’a vraiment aimé et on t’aurait pas laissé tombé comme une vieille chaussette ! On t’aurait soutenu ! On se serait pas moqué de toi ! Et toi ! Toi t’as tout gâché ! Tu nous as trahis ! »
Il n’y avait pas vraiment de rang ou quoi entre nous deux. Juste deux gamines, vexées, piquées au vif et prête à se battre. Et pas qu’en se tirant les cheveux. Je savais déjà donner de très bon coup de poings. Et j’étais presque sûre de voir du coin de l’œil quelques palefreniers ou serviteurs s’arrêter pour regarder la scène.
Codage par Libella sur Graphiorum
« I'm hatin' how my head works, heart hurts »
~ Can't you see I'm cryin'? Can't you see I'm broken? Still falling for the same old tricks. You're a broken heart that can't be fixed. Giving me the whole world. Then set it all on fire endlesslove. MUSIC.
