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desperate times, desperate measures - with queen alyria

Alyria Targaryen
The Queen Mother

Alyria Targaryen

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A Rumor about the Rose – Part 3


- Fire & Blood -



Alyria réfléchissait, pensait, doutait, se questionnait. À défaut de s’inquiéter pour son mari et tous les hommes partis au combat, elle se focalisait sur cette horrible affaire de parricide au cœur de laquelle se trouvait la princesse Margaery Tyrell. Elle ne savait quoi penser mais elle y réfléchissait sérieusement car viendrait le jour où cette affaire devra être tirée au clair. Une rumeur de la sorte ne pouvait pas juste s’estomper comme Alyria l’espérait. La reine était consciente que cette rumeur soulevait bien des choses. Il ne faisait donc aucun doute qu’au retour du roi de la guerre, cette affaire devra être réglée. Cependant, elle ne savait pas quoi penser de tout ça, d’autant que les faits remontent à quatre années plus tôt. Margaery était si jeune. Comment pouvait-elle songer à tuer ou faire tuer son père ? L’ambition était-elle à ce point plus forte que l’amour qu’elle portait pour son père ? Alyria en doutait. Elle avait croisé et parlé à plusieurs reprises la princesse. Si son ambition était notable, il était difficile de l’imaginer orchestrer la mort de quelqu’un, encore moins son père, le Suzerain du Bief qui plus est. C’était une affaire bien compliquée à laquelle Alyria s’intéressait de loin. Ces dernières lunes, ses inquiétudes étaient plutôt tournées vers son mari que sa belle-fille par alliance. Tournée vers sa dame de compagnie, la reine demeura attentive lorsque Taena lui répondit. C’est en cela qu’elle appréciait la présence de la myrienne. Elle venait d’une des neuf cités libres d’Essos et était mariée à un seigneur bieffois. Elle avait donc un vécu plutôt particulier qui pouvait se montrer être un avantage. Elle était cultivée et semblait s’intéresser à beaucoup de choses. Ce sont des qualités que la reine appréciait. De plus, elle s’est montrée, au fils des trois années qui s’étaient écoulées, être une amie sincère et proche. Alyria espérait simplement que ce ne soit pas juste la place qu’elle occupait qui avait facilité cela, elle qui trouvait en Taena une véritable amie de confiance.

- Ah oui, lady Abigaëlle…

Taena n’eut pas besoin d’en dire davantage. Il était connu que la jeune demoiselle avait bien fait souffrir son corps pour ne plus enfanter. Alyria chassa cette pensée qui faisait écho à sa propre belle-fille qui avait, elle aussi, commis cet acte en début d’année. Si Alyria aimait et supportait Rhaenys, il en était tout le contraire concernant cet acte. Se concentrant sur les dires de Taena, Alyria prenait note des informations confiées. Imaginer la princesse, à l’âge qu’elle avait à l’époque, contacter ces Sans-Visages par pure ambition et pouvoir épouser le prince, cela semblait absurde. Certes, épouser un prince était tout de même plus prestigieux qu’un noble orageois, d’une famille Suzeraine qui plus est, mais de là à orchestrer tout cela. Alyria avait tout de même du mal à y croire. Pourtant, il y avait ces lettres qui compromettaient la princesse et faisaient donc d’elle la coupable. Taena souleva alors une question des plus légitimes : les lettres sont-elles véritables ? Là demeurait un nouveau mystère. Pensive, la reine réfléchissait à tout ce que venait de lui dire sa dame de compagnie. Cette rumeur, toute cette affaire tombait vraiment mal. En temps normal, une rumeur tombe toujours mal mais en ce moment, c’était le pire des moments. Alyria soupira puis reporta son attention sur Taena avec un sourire bien moins généreux qu’à l’accoutumée.

- Entre cette affaire… le Nord… Dorne… Croyez-vous que nous serons en paix un jour ?

C’était une réflexion des plus naïves et Alyria s’en rendit compte tout en la disant. Lâchant un petit rire dans un soupire, elle ajouta aussitôt.

- Bien évidemment que non… Pardonnez-moi, lady Taena… Je crois que je suis un peu fatigué par tout cela. Si notre premier séjour à Peyredragon fut des plus ressourçant, j’ai bien peur que celui-ci soit moins joyeux et reposant.

Alyria se souvenait de son entrevue avec sa princesse, Rhaenys. Elle se souvint de ses mots, clamant qu’elle n’était pas de bonne compagnie en ces temps troublés. Cela se vérifiait de jour en jour. Elle ne dormait presque plus, s’inquiétait au moindre bruit, surveillait très souvent Aerion. Avoir pris l’air quelques minutes plus tôt avait été revigorant. Elle avait pu profiter de l’air froid de Peyredragon et des paysages magnifiques. Mais elle demeurait fatiguée, lassée, inquiète, dubitative. Tous ces sentiments se mélangeaient en elle. C’en était fort perturbant. Elle espérait que la victoire serait à eux dans le Nord, que le roi rentrerait vite, que les affaires en suspens se règle vite et que tous ces tracas appartiendraient au passé le plus vite possible. Même si la discussion était des plus agréables, toujours lorsqu’elle était en compagnie de lady Taena, Alyria était fatiguée et elle ne dirait pas non à ce qu’elles parlent d’autres choses. Elle avait les informations qu’elle voulait avoir. Elle serait bien obligée d’y revenir mais pour le moment, elle voulait se préserver et préserver Taena. Alyria était bien de mauvaise compagnie lorsqu’elle était fatiguée ou tracassée.

- En tout cas, je suis plus que ravie que vous ayez emmené avec vous vos deux enfants. Ils sont si gentils. Leur présence permet un peu de sérénité. Cela est agréable, je dois bien l’avouer.

Alyria adorait les enfants. Bien qu’elle ne soit retournée à Castel-Farring que peu de fois depuis son arrivée à Port-Réal, elle appréciait toujours la présence de ses nièces et neveux. Ses pensées se dirigèrent alors vers son frère. Leur correspondance s’était brusquement arrêtée. Anton était à la guerre. Alyria priait pour lui également et espérait bien son retour à lui aussi. Déjà qu’elle ne s’était jamais remise de la mort de sœur, perdre son frère la détruirait.


#C79F4B : Alyria Targaryen

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desperate times, desperate measures.
An 302, Lune 11, semaine 4


Taena connaissait suffisamment sa reine pour comprendre que le crime dont Lady Abigaelle Rowan, dont elle venait de faire mention, ne serait pas sans lui rappeler celui de la princesse Rhaenys. La myrienne de naissance avait tenté d’aider la reine dans ce moment difficile, plaidant plutôt en la faveur de la fille d’Elia Martell, faisant pour sa part preuve de tolérance et de compréhension face à l’incompréhensible.

Elle adressa un léger sourire désolé à la reine, n’ayant pas voulu faire ressurgir des souvenirs difficiles en donnant le nom de la bieffoise, chose qu’elle avait été bien obligée de faire pour pouvoir répondre à la question de sa Majesté.
«  Entre cette affaire… le Nord… Dorne… Croyez-vous que nous serons en paix un jour ? », demanda Alyria, avant de lâcher un soupir. « Bien évidemment que non… Pardonnez-moi, lady Taena… Je crois que je suis un peu fatigué par tout cela. Si notre premier séjour à Peyredragon fut des plus ressourçant, j’ai bien peur que celui-ci soit moins joyeux et reposant. »

« Je ne peux que comprendre, Votre Majesté. Etre reine n’a en rien l’air de s’apparenter à une promenade de santé... », acquiesça Taena. Un rôle qu’Alyria n’avait pas choisi, et probablement pas envié. En cela, Taena et Alyria se ressemblaient peu, la première ayant été très tôt attirée par le pouvoir et la richesse.

« En tout cas, je suis plus que ravie que vous ayez emmené avec vous vos deux enfants. Ils sont si gentils. Leur présence permet un peu de sérénité. Cela est agréable, je dois bien l’avouer », dit alors Alyria qui avait visiblement bien envie de changer de sujet de conversation, et de parler de choses plus légères.

« Et bien, je peux être fière de mon Russel s’il vous évoque le mot sérénité ! », plaisanta Taena, détendant l'atmosphère en la troublant d’un rire mélodieux. En effet, le fils aîné de Lady Taena, quoique bien élevé comme le noble héritier qu’il était,  possédait un fort caractère, à l’image de celui que sa mère avait elle aussi eu dans ses jeunes années, avant d’être capable de s’assagir et de garder essentiellement pour elle son impétuosité. Le temps des discussions politiques semblaient révolus pour faire place à des sujets plus légers de mères et non de femme politiques…