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(même les petits)
(FB) Menace du Nord
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Teora pensait aux messages venant du mur pendant qu'elle était habillée. Elle avait déjà commencer avec l'accord de son grand-père à préparer les armées des Veneur. Le problème avait été de trouver un commandant, son père ne pouvait pas et son oncle était un lâche préférant les jeux politiques aux combats. C'est comme cela qu'elle avait envoyé un corbeau à Andar Royce pour qu'il vienne prendre le commandement des forces de Longarc. Elle ne voulait pas que sa famille soit prise pour une de lâche. Andar allait arriver dans la journée si tout se passait bien dans sa route, elle avait donner des consignes aux servants pour que le donjon soit accueillant. Son ombre Ollie la suivait dans tous ses déplacements. Les Royce et les Veneur avaient toujours été alliés donc tout devait être parfait. Ses grand-parents se trouvaient dans leur chambre, son père était descendu dans la taverne du village et l'oncle Eustace rendait visite à ses amis, les Corbray. La jeune femme attendit l'arrivée d'Andar dans la cour, elle était avec le mestre et Ser Jon. L’arrivée d"es bannière dans la cour avec Andar à sa tète fut simple. Bienvenue Andar, la route fut clémente ? Teora lui laissa le temps de descendre de son cheval avant de l’emmener dans l'étude de son grand-père. La jeune femme s'assit au bureau laissant Andar s'asseoir en face d'elle. Je crois que l'on a tous reçu ces missives du mur. Elle ne savait guère quoi dire de plus, le monde semblait avoir changer avec cette nouvelle. Elle se rappelait encore du banquet royale, il y a trois lunes ou Teora ne s’inquiétait pas encore des nouvelles du mur. He remembers
Menace du nord
Andar Royce & @Teora Veneur
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L’heure était grave. Depuis que Andar avait reçu la missive provenant du Mur, il ne cessait de ruminer, de s’inquiéter à outrance. Son plus jeune frère s’y trouvait et si la lettre ne provenait pas de sa main, il n’aurait pas accordé autant d’importance à la menace méconnue du Nord. Le Val ne l’aurait sûrement pas considéré, il n’aurait jamais songé que la mort serait aux portes des royaumes de Westeros. Personne ne pourrait en réchapper, si le Mur n’avait pu les retenir, aucune armée ne le pourrait. Le Seigneur de Roches-Aux-Runes ne pouvait rester sans rien faire alors que son frère et ses camarades de la Garde de la nuit risquaient leurs vies pour repousser la percée de l’ennemi. Nul besoin de dire qu’il ne dormait plus convenablement depuis cette terrible nouvelle. Il avait si peur pour Waymar mais aussi sa famille. En tant que seigneur, l’aîné Royce se devait de les protéger, de leur assurer une vie paisible. Néanmoins, les guerres ne cessaient jamais. Les Hommes trouvaient toujours le moyen de se déchirer entre eux. L’attaque des fer-nés survenue il y a peu à l’encontre de Robin Arryn lui permettait de ne pas oublier que la paix restait fragile. Marcheurs Blancs ou Hommes de déshonneurs, les menaces continueraient d’affluer aux portes des Sept Couronnes. Après tout, l’humanité n’apprenait pas de ses erreurs, les jeux politiques et querelles futiles rythmaient l’existence de tous, quoiqu’il advienne. Rien n’était figé aujourd’hui, l’équilibre ne tenait qu’à un fil. Pour cela, il fallait à tout prix rester prudent vis-à-vis du Roi, l’avoir en tant qu’allié était préférable. En dépit de l’échec du mariage entre Rhaenys et Robar, il fallait garder les apparences sauves.
Levé aux aurores, le seigneur des lieux se hâta pour débuter son chemin jusqu’à Longarc pour y rencontrer la lady Veneur. La maison Veneur restait une valeur sûre. Une famille Valoise de confiance avec qui il devait s’entretenir. Cette visite n’avait rien d’officielle, elle était informelle, mais surtout extraordinaire. L’on ne pouvait pas tout faire par l’intermédiaire de missives. Une guerre les attendait, il fallait s’y préparer. Chevauchant nuit et jour afin de faire en sorte que le voyage soit le plus court possible, il tentait de combattre la fatigue en laissant l’un de ses suivants prendre les rênes. Des mini-siestes se transformant en cauchemars. Il espérait réellement que son frère soit parvenu à survivre, à se protéger de tout ça. Il lui paraissait si loin. Sans le Mur pour le protéger, il était en première ligne.
Au bout de quelques jours, Andar parvenait enfin à Longarc, accueillit par Dame Teora Veneur. Cette rencontre imprévue n’était pas aussi formelle qu’à l’accoutumée. En général, Andar serait venu avec toute sa famille, mais l’urgence de la situation l’obligeait à faire preuve de réactivité. Descendant de son cheval, le Seigneur accordait un sourire de circonstance à la jeune femme. « Merci de l’accueil, malgré ma venue imprévue ma Dame. » Teora était tout comme lui, quelqu’un qui allait droit au but. A peine assit que les choses sérieuses débutaient. « Comme vous le savez, mon plus jeune frère est en première ligne. Je crains pour sa vie. Nous devons réagir au plus vite. » Il se stoppait, laissant la suivante servit le thé. « Combien de vos hommes peuvent nous accompagner au Nord ? Toute aide est la bienvenue. »
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Teora buvait son thé en regardant Andar, celui-ci avait l'air fatigué, le connaissant il ne s'était guère reposer sur la route entre Roche aux Runes et Longlac. La jeune femme sentait son inquiétude quand il lui parla de Waymar. Elle se souvenait du jeune frère Royce et espérait de tout cœur qu'il soit encore vivant. Teora faillit dire qu'elle comprenais mais comment pouvait elle avec l'exemple de son père et de ses oncles en amour fraternelle. La jeune était fille unique et comptait les Royce comme des frères. Mais Andar avait raison, il fallait agir vite et prendre des décisions. Elle ne pensait vivre à une époque ou les légendes devenaient réalité. Mais la situation exigeait une réponse, elle ne laisserais pas les Veneur être la seule famille du val à ne pas envoyer des troupes. La question du nombre la fit réfléchir un moment avant de répondre. Ser Jon lui avait donner une liste des soldats sous leur ordre pour savoir qui envoyer. Les Veneur avaient plus d'archer que de cavalerie ou de simples fantassins, en espérant que des archers seront utiles. La jeune femme ne s'y connaissait guère pour organiser une bataille mais quand elle sera seigneur, il faudra bien qu'elle le sache. Andar, je peux te proposer huit cents archers, cent cavaliers et cent fantassins. J'espère que ca suffira, je pense que dans l'armée Royce, tu manques d'Archers ? Teora ne mettait pas trop de cavalier car la plupart des cavaliers étaient plus loyal envers Eustace. Je prie tout les Dieux existant pour que Waymar soit vivant. J'imagine que Robar vous rejoindra de Villeveille ? Teora avait échangé des lettres avec Robar, son ami de toujours qui se trouvait à Villeveille pour visiter sa sœur Ysilla qui avait fait une chute assez grave. La jeune femme ne put s’empêcher de s’inquiéter pour cette bataille au Nord qui risquerait de changer Westeros à tout jamais. He remembers
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Andar Royce & @Teora Veneur
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Se reposer ? Une idée farfelue à laquelle le seigneur n’avait pas eu le plaisir de songer durant son voyage jusqu’ici. Il ne cessait de s’inquiéter pour son plus jeune frère, en première ligne face à l’horreur venue du Nord. Sa mine soucieuse ne l’avait quitté, ainsi que ses craintes le concernant. En cet instant, le Seigneur de Roches-aux-Runes se sentait réellement impuissant, il avait peur d’arriver trop tard et découvrir un véritable champ de bataille. Nul besoin alors de faire preuve de langue de bois avec la jeune femme qu’il connaissait depuis fort longtemps. Les Veneur et les Royce étaient des familles assez éminentes du Val. Durant toute son enfance, il avait énormément côtoyé Longarc. D’ailleurs, il se rappelait encore du projet de fiancer Robar à Teora. Projet tué dans l’œuf malheureusement. Cette époque d’innocence lui manquait terriblement. Tous jouaient naïvement sous les yeux avisés des anciens. Tout paraissait alors plus simple. Le temps emportait avec lui les rires et les sourires pour ne laisser que des responsabilités. Sa nostalgie fut cependant de courtes durée, les soucis actuels s’empressèrent de nouveau accaparer ses pensées. Il priait chaque jour les Sept de protéger Waymar. Mais ces derniers n’écoutaient guère ses demandes, sa foi s’effritait à mesure qu’il prenait de l’âge. Si les dieux existaient vraiment, pourquoi subissait-il autant d’épreuves ? La souffrance ne devrait pas exister si les dieux subsistaient vraiment.
Toute aide était la bienvenue. Les Veneur seraient des alliés de taille, tous les hommes motivés pouvaient faire la différence sur le champ de bataille. La conversation débuta par le sujet sérieux, il n’était pas là pour autre chose malheureusement. Le Seigneur aurait souhaité revenir ici dans des circonstances plus heureuses. Westeros ne laissait guère de repos à tous ses habitants. Avalant une gorgée de thé, ce dernier le revigorait un peu. Pendant ce temps, il écoutait attentivement les paroles de la Lady. Les chiffres avancés ne pouvaient que le faire hocher la tête. Il ne savait à quoi s’attendre là-bas, alors il ne pouvait refuser une main tendue. « J’ignore ce qui nous fera face mais je ne peux refuser l’aide de tes hommes s’ils sont motivés et prêts à se battre à nos côtés. » Disait-il dans un sourire qui s’effaça quelque peu en évoquant Waymar. « Les nouvelles se font rares, mais il est un Royce, nous sommes des durs à cuire. Robar nous rejoindra directement à Winterfell. Il est auprès d’Ysilla, son état est préoccupant mais elle semble récupérer peu à peu. » Finalement, il glissa une main dans ses cheveux rebelles, baissant les yeux sur sa tasse fumante. « Nul ne sait réellement ce qui adviendra dans le Nord, mais je ferais mon possible pour ramener tes hommes sains et saufs. » Il ne savait clairement pas si lui et ses hommes reviendront. Qu’adviendra-t-il alors ? La boule au ventre, Andar ne pouvait s’empêcher d’avoir des pensées pessimistes car il avait la désagréable sensation de sauter dans l’inconnu.
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Le sérieux de la menace n'était pas perdu à Teora, elle qui malgré son éducation auprès des sept, avait toujours écouter les veilles légendes conter par son grand-père. Si ces histoires étaient vraies, il fallait se mobiliser pour la survie de tous. Dans ce moment plein d'angoisses, elle ne pouvait que se rappeler des jeux qu'elle jouait avec les Royce. La jeune femme ne put s’empêcher de regarder par la fenêtre avec une vue sur la cour et les terres sous les Veneur. Les hommes seraient prêts, ils savaient leur rôle mais elle ne pouvais s’empêcher de penser à leur famille. Ne t’inquiète pas Andar, ce ne sont que des volontaires qui comprennent les enjeux. Le contrairement à certaines personnes resta silencieux. Son père ne pourrait survivre à un combat et son oncle n'avait rien d'un guerrier. Teora savait que son grand-père qu'il aurait été plus jeune et plus en forme, aurait sauter sur l'occasion. Andar continua à parler de sa fratrie, la jeune fille aurait aimer avoir un frère ou une sœur que d’être seule au milieu des adultes. Je suis sure que tu retrouvera Waymar, vous les Royce êtes des dur à cuire comme tu l'as dit. Je suis heureuse pour Ysilla, je suis sur que tu dois être rassurer. La mention de Robar lui fit peur car elle ne pouvait pas perdre un de ses seuls amis. Les Royce avaient toujours ceux avec qui elle était la plus proche. Teora vit le stress d'Andar dans sa facon de bouger et sa promesse de revenir semblait être noyer dans la peur. J'ai confiance en toi et Robar et je suis sure que tout ira pour le mieux. L'ambiance générale était sombre et leur thé oubliait étaient maintenant froid. Teora décida de remonter quelque peu l'atmosphère. Comment vont Alys et les enfants ? Teora se demandait quand son grand-père allait choisir son futur époux et si elle aurait la joie d’être une mère. Si les négociations pour Robar avait fonctionné. Aujourd'hui, elle aurait des enfants et les Veneur auraient plus d'héritiers. He remembers
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Andar Royce & @Teora Veneur
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Le sérieux de la menace empêchait au Royce de faire preuve d’une quelconque plaisanterie. Le fait que Waymar était en première ligne ne faisait que rajouter à son inquiétude. Ainsi, ces fameux Marcheurs Blancs existaient réellement, au-delà des contes dictés aux enfants, ces créatures n’étaient pas que des mythes. Il se souvenait de l’époque où sa famille et les Veneur jouaient ensemble dans la cour du château de Longarc ou encore à Roches-Aux-Runes. Cette innocence paraissait si loin à présent. Une épée de Damoclès planait au-dessus des têtes. Andar ne pouvait rester bras ballants, il était prêt à risquer sa vie pour protéger ceux qui lui étaient chers. Cette guerre à venir scellerait le destin de l’humanité tout entière. Pour leurs enfants, les Hommes devaient affronter la Mort elle-même. Nul ne savait à quoi s’attendre une fois à Winterfell. Des guerres, il en avait vécu, mais aucune ne ressemblait à celle-ci. Cette fois-ci, l’ennemi ne respirait pas, ne vivait pas et ne craignait pas la Faucheuse. Des monstres risquaient de leur faire face, une horreur inédite qui ferait frémir les plus valeureux guerriers. La quiétude de sa visite ici n’était que le calme avant la tempête. Malgré tout, les événements récents l’empêchaient de garder une once d’optimisme, il ne partageait pas l’espoir de la jeune femme. En dépit de toute sa bonne volonté pour arborer une foi sans borgne, il demeurait bien trop d’incertitudes à propos de son adversaire. Les hommes qui l’accompagnaient devaient comprendre ces enjeux, que cette bataille restait inédite et à l’issue incertaine. Il craignait ne pas rentrer en vie, que ses enfants grandissent sans lui. La peur l’étreignait tandis qu’il tentait de garder bonne figure. Andar ne souhaitait guère alerter davantage la dame de la maison Veneur. « Nous vaincrons cette menace, tous ensemble. » Avouait-il dans un sourire léger, il se permettait d’espérer une telle folie. De revenir en compagnie de tous ses hommes. Les Royce n’étaient pas connus pour être des lâches, ils n’avaient pas hésité à se rendre dans le Nord et pourfendre la menace.
Lorsque la conversation s’apaisait un peu pour aborder un sujet moins délicat, Andar se détendait quelque peu. Son visage pourtant marqué par l’inquiétude se calmait. Parler de sa famille parvenait à lui faire oublier un peu l’horreur de la situation. « Ils vont bien, les enfants grandissent tellement vite. Edmée ne tient pas en place, elle ressemble énormément à Robar. J'espère qu'un jour tu auras la chance de vivre cela avec tes enfants. » Un sourire qui signifiait beaucoup. Il était fier de ses enfants, fier de les voir grandir, et il aurait souhaité un pareil destin pour son frère. L’union entre lui et Rhaenys était un échec cuisant. Teora ne l’ignorait pas, si elle n’était pas dans la confidence de l’acte irréparable de la princesse du dragon, elle savait que ce mariage battait de l’aile. « Et comment se porte ton oncle ? »
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