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(même les petits)
1, 2Once the thread of fate is tangled, it cannot be undone (Rhaenys)
fire & sun
« Si la Foi me voulait Septa, il l’aurait fait le jour de ma confession. Ma réputation en prendra un coup, c’est indéniable. Je serais la risée de tous, la princesse déchue. Je peux même perdre mon titre, mon rang. Mais si j’inscris ce choix dans ma repentance aux yeux des Sept, la Foi ne pourra pas plus me punir qu’ils ne l’ont déjà fait. Je n’ai pas peur des conséquences même si ce sera dur. J’ai toujours assumé mes actes, mes mots et mes choix. Ce n’est pas demain que cela changera. »
Elle secoua la tête à la négative lorsqu’il lui demanda s’il ne pouvait pas lui faire changer d’avis. Il se proposa pour l’aider à éviter cette décision radicale pouvant faire basculer sa vie.
« Pour le moment pas grand-chose, juste faire front commun dans notre désire de mettre un terme à cette mascarade qui ne rime à rien. »
Elle devait en discuter avec son père, peut-être n’aurait-elle pas besoin d’insister en usant des bons mots, des bons termes. L’amadouer avec ses sentiments à son égard. Rhaenys savait ce qu’elle représentait pour lui. Alors jouer avec cela l’aiderait peut-être à obtenir gain de cause.
Robar se montra suspicieux à la demande de son épouse. Il pouvait, le secret qu’elle gardait était gros. Peu de personne connaissait l’existence de la dragonne qui se cachait dans ses appartements. Garder son existence secrète pour l’heure était primordiale. Hura n’était pas encore en âge pour se défendre pleinement. Elle savait voler et cracher des flammes. Mais elle restait encore petite. Facilement atteignable par les hommes, ses écailles n’étaient pas encore assez solides pour résister aux armes des hommes. Alors oui, ce secret était bien plus gros que n’importe qu’elle autre.
« Je le crains oui. »
Elle le regardait avec aplomb, le visage sérieux. D’un geste léger de la tête, elle invita le Royce à la suivre vers sa chambre. Elle ouvrit délicatement la porte afin de ne pas effrayer la créature qui se trouvait prêt de l’âtre. Le bruit des pas et de la porte s’ouvrant attirèrent l’attention de la dragonne qui tourna la tête vers l’entrée. En voyant Robar, une tête qu’elle ne connaissait pas, elle se redressa vivement. Poussant de léger cri menaçant, agitant ses ailes, faisant fouetter sa queue dans l’air, agressive. Rhaenys poussa un soupire.
« Arrête, il ne fera de mal à personne. Calme toi. » tenta la princesse en Haut Valyrien
Mais cela ne servit à rien, la dragonne ne s’approcha pas mais garda une attitude menaçante envers le blond. Rhaenys tourna son visage vers son époux, attendant sa réaction.
┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛
The Red Knight
Once the thread of fate is tangled,
it cannot be undone
Robar Royce & @Rhaenys Targaryen
◊ ◊ ◊
Il ne parvenait à croire ce qu'elle était prête à faire pour se débarrasser de cette union: la réputation d'une dame allait de paire avec son statut social, ses entrées dans le monde, ses amitiés. Princesse ou non, les conséquences seraient terribles si cela venait à se savoir et Robar en avait conscience. L'idée aurait pu lui plaire, quelques lunes auparavant, mais la lassitude qu'il ressentait face à cette relation perdue d'avance avait calmé la colère qui rongeait son coeur depuis la mort de leur enfant. Pouvait-il réellement lui en vouloir à ce point là ? Pouvait-il réellement la détester au point de vouloir la détruire ? Il n'en était pas certain. Certes, il y avait les conséquences qu'une telle annonce aurait sur sa propre réputation, mais à cet instant, il n'y pensait nullement. Pour la première fois, elle lui paraissait humaine. Dépourvue de cet air hautain qu'elle arborait avec tant de fierté, loin des convenances d'une cour hypocrite. Et s'il sut que jamais il ne l'aimerait comme elle aurait préféré qu'un autre le fasse, elle l'impressionnait. Il détourna le regard. « Beaucoup vous respectent au delà de votre simple naissance. Vos actes ont permit à de nombreuses dames de pouvoir hériter de leur père plutôt que d'être lésée par un oncle ou un cousin. » dit-il alors. Il n'avait jamais discuté des choix politiques qu'elle avait soutenue: sans doute parce qu'il ne voulait pas avoir ce genre de point commun avec elle, sans doute parce que partager cela était la porte ouverte à des choses qu'il ne voulait envisager. Mais Robar n'était pas qu'un homme. C'était un frère, un oncle aussi. Il n'avait jamais désiré le fauteuil seigneurial de son frère, il n'avait jamais voulu le pouvoir. Ce n'était pas pour lui. Aussi, ne pouvait-il que se réjouir de compter 3 héritiers à Andar avant lui même. Aussi était-il heureux de savoir qu'Édmée ne serait pas relayer au second plan s'il arrivait malheur à ses frères. « Et tout ceci ... Je le respecte tout autant. J'espère que nous n'aurons pas à en arriver à de telles extrémités ... Sincèrement. » ajouta-t-il en tournant la tête vers elle, offrant un faible sourire qui, sans être forcé, n'avait rien de joyeux. Non, il ne pouvait la haïr au point de les détruire tous les deux. Bien qu'il eut ressasser sa colère, arguant que si on venait lui cherchait querelle en protégeant la princesse, ils seraient deux à tomber, il en était tout bonnement incapable. Il serait la honte des Royce, de son père, de son frère. Les Royce n'oubliaient pas, mais les Royce n'étaient pas des revanchards sans scrupules. S'il n'y avait que ce moyen, il y réfléchirait, mais il ne voulait pas la laisser croire qu'il n'attendait que ça.
Il était ironique de constater combien ils pouvaient se montrer plus collaboratif l'un envers l'autre lorsqu'ils avaient un but commun. D'accord sur la séparation, le couple voulait une annonce plus officielle, une libération de leur engagement prononcés dans le septuaire. Pouvaient-ils réellement espérer une annulation, Robar n'y croyait que moyennement: ils n'avaient ni lien de parenté, ni raison de proclamer que le mariage n'avait pas été consommé, le gros ventre de Rhaenys à Lestival trahissait le contraire. En revanche, ils pouvaient peut être obtenir un divorce, plus rare, mais bien plus avantageux pour eux deux. Un accord amiable qui ne pouvait que les satisfaire: les libérant sans leur causer de tort. « En cela, je crois que nous pouvons coopérer ! » dit-il avant de se pencher à nouveau, prenant toujours appuis de ses coudes sur des cuisses. Il prit une seconde de réflexion avant de poursuivre, l'air sérieux. « Je prévois de partir pour Villevieille très prochainement, mais je suis sur qu'on ne m'en voudra pas de faire un détour par Port-Réal sur le chemin du retour. D'ici là, si je puis vous être d'une quelconque aide pour convaincre votre père que je suis le pire époux que vous auriez pu avoir, je me ferais un plaisir de satisfaire votre besoin. » Il n'avait pas l'intention d'annoncer son départ: après avoir obtenu la bénédiction d'Andar, il s'était attendu à partir le plus vite possible vers le Bief sans se retourner. Mais leur combat lui importait et les quelques semaines qu'il envisageait auprès d'Ysilla auraient tôt fait de l'inspirer sur la manière d'aborder le sujet avec le Roi autant qu'avec la princesse. Peut être que d'ici là, elle serait parvenue à affaiblir sa résolution de les voir reprendre leur vie conjugale.
Un sourcil blond se leva vers le ciel et, se relevant, Robar quitta l'assise de son fauteuil puis suivre le mouvement amples des jupes de la jeune femme. Il n'avait même pas imaginé quitter cette pièce et se demanda une seconde pourquoi elle l'emmenait dans la partie plus privée de ses appartements. La part la plus graveleuse de sa personne se demanda si son épouse désirait sceller leur accord d'une étreinte charnelle -après tout, il n'avait jamais eu à se plaindre sur ce plan- mais il l'étouffa intérieurement, se rendant compte du ridicule de la chose. Toutes ces pensées le traversèrent en une seconde. Oui, une brève seconde avant que, après avoir fermé la porte derrière lui, il ne lève les yeux sur le secret de son épouse. « Ciel ! » dit-il tandis qu'il se plaquait involontairement contre la porte de la pièce, le regard fixé sur la créature qui lui faisait face et qui, visiblement, avait l'affection de la Targaryen. Ses yeux passèrent de la tête écailleuse du dragon à celle de son épouse, faisant des allers-retours dans qu'il ne puisse dire un mot. Finalement, il retrouva son souffle et fixant la jeune femme s'écria. « Par tous les dieux, Rhaenys êtes vous sérieuse ?! » S'il n'avait pas été si fier, sans doute se serait-il senti défaillir face à la présence d'une créature censée avoir disparu depuis des décennies ? Une créature qui, en passant, était capable -et pas contre l'idée- de lui croquer le bras s'il approchait de trop près. La vision de ces orbes semblables à elle d'un chat le mettait mal à l'aise, aussi s'obligeait-il à regarder la princesse, une pointe de frayeur dans les yeux. « Co ... Comment tout cela est-il ... Possible ? » trouva-t-il la force de demander avant d'ajouter, non sans une pointe d'ironie. « Quand vous parliez de secret, je pensais à un amant, une passion secrète et douteuse ou à ... Je sais pas ... Mais pas un dragon ?! »
(c) oxymort
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fire & sun
« Je vais réfléchir à comment aborder le sujet avec avec le Roi pour le convaincre. Nous ferons le point lors de votre retour de Villevielle...en espérant avoir de bonnes nouvelles à vous annoncer. »
Ce n’était pas gagné d’avance...
Avec une Hura agressive, Robar ne faisait le fier. Mais Rhaenys regardait sa dragonne avec une expression désespérée. La dragonne agitait ses ailes avec violence, pousser des rugissements menaçants. Mais elle n’avançait pour attaquer et son abdomen ne rougissait pas signe qu’elle allait cracher des flammes. La princesse ensoleillée se retourna vers son époux quand il lui demanda si elle était sérieuse.
« Dois-je vous pincer pour faire prendre conscience que ceci est réel. Oui c’est un bien un dragon, confirma-t-elle, Hura cesse s’il te plait ! »
La jeune femme venait de nouveau de s’exprimer en haut valyrien pour espérer calmer sa dragonne. Mais en vain. La dragonne n’écoutait rien, n’en faisait qu’à sa tête. Elle continuait d’agiter ses ailes, de grogner et d’être agitée.
« J’ignore comme c’est possible, je sais juste qu’à mon retour du grand septuaire, elle était là...à la place de mon œuf... Je n’explique pas la magie qui s’est opéré pour faire renaître cette créature supposée disparu depuis plus d’un siècle... »
Elle avait bien une idée désormais. Ses rêves et ses décisions. Elle avait payé le prix pour permettre à la magie d’agir. Mais l’avouer et le dire... Non elle ne pouvait pas, car elle n’avait aucune certitude sur ce genre de chose.
« Très drôle...vous connaissez déjà l’identité de celui qui fut mon amant et vous savez qu’il a été renvoyé... C’est un secret bien plus important que ce genre de chose auquel vous pouvez penser... Pouvez-vous garder son existence secrète jusqu’à ce que je la laisse en totale liberté à Port Réal ? Il en va de sa sécurité, de ma sécurité... »
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The Red Knight
Once the thread of fate is tangled,
it cannot be undone
Robar Royce & @Rhaenys Targaryen
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Robar se contenta d'hocher la tête, laissant comprendre à la jeune femme qu'il lui laissait sa confiance et le contrôle sur la situation: après sa conversation avec le Roi, il doutait de ne parvenir à quoi que ce soit seul. Mais Rhaenys avait une influence qu'il ne pouvait ignorer, sur les humeurs royales. Elle semblait bien plus précieuse à Rhaegar Targaryen que nul autre sur cette terre et Robar espérait que le malheur conjugal de la princesse, couplé à un désir partagé de la voir officiellement annulée, permettrait au Dragon de revenir sur sa décision. Une vie conjugale ne pourrait jamais advenir entre eux, et leur séparation, bien que publique au vue des lunes passé loin l'un de l'autre, ne pourraient les satisfaire sur le long terme. Il devait donc s'en remettre à elle, pleinement, oeuvrant de son côté à trouver des arguments dont elle pourrait user, soutenant ses demandes si on venait s'enquérir de son avis. « Si j'entends de quoi soutenir votre argumentaire durant mon passage à la Citadelle, je vous écrirais. » dit-il d'un air lointain, espérant qu'il trouverait auprès d'Ysilla, des ressources supplémentaire pour l'aider dans cette affaire. Il reporta son regard sur Elle. « D'ici là, prenez garde tout de même. Nous désirons cette annulation tous les deux: trop insister d'entrée de jeu pourrait nous valoir de nous la voir refuser comme punition. » ajouta-t-il, craignant surtout que le vent tourne pour la dragonne comme il avait tourné pour Pycelle ou Hightower lors du retour de Lestival. Pour l'un de manière plus funeste que pour l'autre, songea le blond avec cynisme. De plus, il n'avait pas l'intention de se remarier et ne souffrirait pas de quelques lunes d'attente pour atteindre son but. Il hésita à lui dire de le contacter si elle avait besoin de quoi que ce soit, mais se ravisa: ils n'étaient pas amis après tout, juste des partenaires d'infortune faisant équipe dans une tentative désespérée de se voir débarrasser l'un de l'autre. Et elle saurait très bien le trouver si elle était en difficulté, il ne s'en inquiétait pas.
Il s'était cependant étonné de la voir vouloir partager quelque chose avec lui et se trouvait, à présent, dans une position délicate: la découverte du dragon aurait pu paraitre miraculeuse si la bestiole ne montrait pas les crocs, désireuse de se faire du chevalier rouge, un gouter. Cependant, la Targaryen semblait tenter de calmer ce familier si peu commun, rassurant Robar sur ses intentions qui n'étaient pas, de toute évidence, de devenir veuve. La confession. Ils y revenaient une fois de plus. Est-ce que tout cela avait un lien ? Etait-ce une simple coïncidence ? Loin de se détendre, le blond posa un regard douloureux sur la dragonne déchainée. Peu à l'aise, Robar laissa une remarques acide qui lui valut une réponse tout aussi franche. Le retour du sujet "Durant Cressey". Il la foudroya du regard. « Je sais ! Je parlais d'un autre. » siffla-t-il, agacé de revivre intérieurement la confession de Rhaenys sur ce point, paniqué par l'hostilité évidente de la créature à son égard, perdant ses moyens. En d'autre circonstances, il aurait pu s'amuser de cette franchise froide, mais il craignait trop de servir d'en-cas au lézard ailé pour trouver, dans la réponse de sa femme, quoi que ce soit d'humoristiquement sombre. « Je vous ai donné ma parole avant d'entrer dans cette pièce, n'ayez de crainte à ce sujet. » lui rappela-t-il, toujours glacial en raison du malaise qu'il ressentait à se trouver si près du dragon. « Faites attention à qui vous dites les circonstances de son existence. Vous ne pourrez pas éternellement la garder caché et certains pourraient croire que vous vous adonnez à de la magie noire, s'ils venaient à se rendre compte que ... » Il laissa sa phrase en suspend, il savait qu'elle avait comprit. La mort de leur enfant si près de la naissance de la créature pourrait laisser penser à des rituels peu acceptable. Lestival n'avait pas été détruit au hasard et la folie, inhérente à la maison au dragon tricéphale, pourrait tout aussi bien lui être attribué si on la pensait capable de rituels barbares. D'autre pourraient tenter de reproduire la chose, ce qui était, à son avis, bien pire. Robar soupira. Il ne voulait pas penser à ce genre de chose, il ne voulait pas imaginer que ses malheurs et sa colère était le prix de l'existence de la créature ailée. Il devait laisser Rhaenys à ses responsabilités, pas ajouter à sa propre rage. « Je crois que je ne suis guère le bienvenu dans votre chambre. » fit-il alors remarquer. « Et bien que cela me chagrine de ne pouvoir sceller notre accord d'une plus plaisante manière, je vais vous laisser. » ajouta le blond en quittant le dragon du regard pour le plonger dans celui de la princesse. Il n'était nullement chagriné de partir, mais il n'aurait pas été contre quelque chose lui permettant d'oublier combien il pouvait lui en vouloir. Après tout, dans son souvenir, elle avait toujours été brillante dans cet exercice. Il secoua la tête, chassant les pensées et le sourire en coin qu'il lui offrait dans une ultime provocation visant à l'agacer. « Je quitterai les Portes sans doute demain. Vous savez où me trouver d'ici là. » conclut-il avant de se retourner vers la porte, quittant la pièce sans plus de cérémonie. Il adressa un regard glacial aux dames qui arrangeait la salle où elle l'avait reçut plus tôt et retrouva rapidement la fraicheur du couloir. Avec un peu de chance, la nouvelle de sa visite dans les appartements de Rhaenys, et leur isolement, parviendrait aux oreilles du roi qui serait satisfait que ses ordres aient été respecté. C'était un sursis, un simple répit, songea-t-il, mais il espérait que la comédie cesserait rapidement.
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