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Event 2 ♦ L'Orage Gronde

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Event 2
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l'orage gronde

   
La guérisseuse s'inquiétait pour son frère, ses tripes lui soufflaient qu'un danger rodait. Incapable de le reconnaître pour autant. S'il avait bien une chose qu'elle avait en commun avec Waith, c'était son indécision. À trop réfléchir, les mauvaises décisions sont souvent prises. Elle ne pouvait savoir ce qu'allait faire le seigneur Cafferen, il avait beau être de son sang, elle n'était pas lui et ne souhaitait surtout pas être à sa place. Vers qui aurait été sa loyauté, les Baratheon ou les Connington ? Ne connaissant ni l'un ni l'autre, son choix se serait porté vers la sécurité de son peuple, mais c'était parier sur le gagnant et rien n'était encore sur. Elle pouvait s'imaginer que son frère se posait exactement les mêmes questions et si ce n'était pas lui, au moins ces conseillers. Oui, Leeven espérait vraiment voir la bannière de sa famille dans le camp, preuve qu'il savait prendre des décisions, mais une grande part d'elle souhaitait aussi qu'il se trouve très loin de toutes sortes de combats et surtout de Lestival, forteresse emblématique de défaite pour les seigneurs de Bourgfaon.

Malgré sa présence dans le camp du Griffon, aucune trace de son frère. Portant son regard vers la direction de Lestival, elle évoqua à voix haute sa plus grande crainte et si son frère se trouvait auprès de Renly Baratheon et si elle s'était trompée de camps. Sicard se tourna vers elle et lui répondit d'une mine sévère.

"Crois-tu que ton frère soit un fou ? Car il faudrait être devenu fou ou ne pas avoir le choix pour servir le Cerf."

Leeven n'était pas plus loyale au Cerf qu'au Griffon, mais pour elle tout le monde avait le droit de choisir son camp et surtout vers qui se tourner pour la gouvernance de l'Orage. Pour une fois, elle ne baissa pas les yeux et il était même étonnant d'entendre une sorte de confrontation verbale dans le ton de sa voix.

- Le cerf était seigneur de ses terres avant, ce n'est pas de la folie, mais...de la loyauté aux racines.

Il était dans sa nature de défendre les autres, même sans les connaitre. Comme Sicard avait pu le remarquer quand il avait descendu en flèche le guérisseur qui l'avait soigné après son naufrage. Finalement, le sujet fut clos. Trop de regards étaient tournés vers eux et alors que Leeven souhaitait simplement disparaître, le pirate lui avait d'autres aspirations et alla échanger avec un garde. Son coeur battait à s'en rompre, se mordant même les lèvres, cacher derrière son étole, tout comme sa cicatrice. Heureusement tout se passa comme les deux hors-la-loi l'avaient espéré, en vue de leurs expressions.

"Notre présence sera tolérée pour l'instant."

Tolérés ? Et qu'adviendrait-il quand, ils ne le seraient plus ? De nouveau, la Storm observa les alentours, espérant toujours voir son frère arriver sur son destrier. Elle qui avait longtemps cru que la fin de son innocence était venue après la mort de ses frères, elle se trompait, il y avait toujours cette lueur pure en elle et elle avait peur que la guerre qui se tramait, l'éteigne pour toujours. À ce moment précis, si elle écoutait sa peur, elle fuirait jusqu'au château de son enfance.

"Nous avons plusieurs options, attendre que le griffon sorte de sa tente, attendre que les événements s'enchaînent d'eux-mêmes ou bien tenter une action isolée pour faire bouger les choses."

Dans les trois options, la fuite ne rentrait pas en compte. À quoi servait-elle ici ? Si du moins, elle savait son frère rester à Bourgfaon cela la pousserait à demander de faire demi-tour, précisant qu'elle avait toujours souhaité voir Lys pour découvrir ses racines. À la place, elle garda le silence.

- On aurait le temps de faire trois fois le tour du camps avant qu'on puisse le voir. Et je doute fortement que les Cerfs les attaquent en premier, donc, il faudrait attendre que le griffon sorte pour qu'il se passe quoi que se soit. Quant à ta troisième proposition, cela dépend à quoi tu penses. Se tournant vers Leeven. Tu as bien pris tes plantes ? Même si ce soldat ne veut pas de tes soins, un autre en voudra. C'est comme dans un troupeau, il faut que tu visualises les plus faibles et peut-être les plus crédules qui n'ont rien. Garde les yeux ouverts.

Cela faisait plusieurs mois qu'elle avait eu cette idée en tête, parcourir le vaste monde et soigner sur sa route ceux dans le besoin, mais jamais elle n'avait envisagé l'éventualité de devoir mettre ses talents de guérisseuse pour des soldats durant un siège.

- Étrangement, je me sens obligés de te le préciser, tu les soignes pas gratuitement. Certes, nous sommes ici pour ton frère, mais nous devons aussi gagner de l'argent honnêtement. Et ici, c'est le lieu parfait pour utiliser tes connaissances. Les soldats ont toujours de l'argent pendant les batailles, sinon, comment pourraient-ils profiter des prostituées. Donc si tu vois qu'un soldat à besoin de tes soins, n'hésite pas, demande lui de payer et tu lui offre tes remèdes. Et s'il est mourant, tu le laisses mourir en paix.

Vendre ses remèdes et laisser un homme condamné sans l'aider ne faisait pas partie de ses prorogatifs. Mais n'était-ce pas se dévoiler d'agir ainsi ? Les soldats pensaient surement qu'elle faisait partie de ce groupe de mercenaire et un hors-la-loi qui ne se fait pas payer, cela doit être suspect. C'était comme renier ses valeurs, mais elle hocha tout de même la tête pour faire comprendre qu'elle était d'accord. Un garde passa près d'eux et elle remarqua que Sydän observait sa bourse. Comment la juger ? Comme elle le disait si bien, elle avait besoin de vivre aussi.

- Tu as décidé de ce qu'on nous allons faire ?

Elle ne comprenait pas véritablement ou elle voulait en venir. Parlait-elle de l'argent qu'elle semblait vouloir voler ou de toutes autres choses ? Comme lui avait signalé Sydän, la bâtarde observa les soldats, cherchant des signes de souffrance ou de maladie et finalement, elle comprit qu'elle n'avait toujours pas donné son point de vue sur les trois options qui s'offraient à eux.

- Je serai pour attendre de voir ce qui va se passer. On ne peut rien faire pour éviter l'inévitable de toute façon. Je me trompe ?

Sa question était pour Sicard, c'était lui qui avait parlé d'agir, mais dans quel sens ? Leeven souhaitait que tout voir la situation s'arranger dans le calme au lieu de voir les offensifs lancés. Elle doutait de plus en plus que cela soit le cas de ces deux compères. Les deux hors-la-loi ne pensaient qu'à l'argent et c'est dans le chaos qu'ils gagnaient surement le plus.
       

             
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l'orage gronde

   

Nous traversons les murs noircis de Lestival. Et pour le moment, cela fonctionne. Jusqu'à quand ? Si l'envie les prend de vouloir nous tuer, il n'y a rien que nous ne pouvons faire pour les en empêcher, à part prendre une tête ou deux. Mes hommes savent ce qu'ils doivent faire pour le moment, tout comme moi.

Attendre. Patienter.

Quand est-ce qu'on rencontrera Renly ? Je ne prends pas la peine de poser la question au sergent, il pensera probablement que j'ai la peur aux tripes. Il aurait raison, mais pas pour ce qu'il pense. La seule chose qui me tient l'estomac noué est l'échec de la mission confié par Lord Morrigen, mon frère.
En revanche, j'échange avec lui des banalités, où avait-il servit et quand. Je pris même le parti de faire de l'humour afin de détendre quelque peu l'atmosphère.
Nous rions d'une mauvaise blague de soldats à propos de la gentes féminine lorsque les invectives d'une voix ce cette part de l'humanité interrompt le fil de notre conversation :

- Lady Conn... ne sont que les seuls mots qui sortirent de ma bouche avant que sa main ne s'abat lestement sur mon visage en une claque sonore.

- Vous… Comment osez-vous ?! Fulmine-t'elle.

Elle me regarde avec l'air outrée d'une louve enragée. Si elle n'était pas une Connington, je crois que j'aurais pu apprécié sa prestance alors que ses yeux me lancent des éclairs. Elle continu sa diatribe alors que notre escorte s'est arrêtée et que la sienne vient la chercher.

- Jamais une famille n’aura si bien porté son blason. Êtes-vous venu chercher votre part du festin et vous repaître des ruines de l’Orage, comme tous ces traîtres à leur suzerain ?! Vous ne valez pas mieux que votre arriviste de père ! Je demanderai à votre frère de m’apporter personnellement votre tête au bout d’une pique !

Je ne peux lui répondre, ses geôliers l’emmènent devant nous, dans la grande tente de commandement -que nous avons enfin atteinte, avec encore nos tête sur les épaules. Je prend le temps de porter la main à ma mâchoire et de la remettre en place. Et bien, la Gryphonne a de la poigne et de la fougue à en revendre. Si nous n'étions pas en train de se faire escorter par des hommes armés dans un camp de guerre ennemi et qu'elle n'était pas lady Connington, je crois que je me serais laissé tomber un tantinet en admiration devant cette femme. Tant pis si les gardes se moquent de moi en ce moment même, cela n'a rien d'amusant de se faire frapper par une donzelle.
Toutefois, ma couverture n'en est que consolider. Qui pourrait imaginer après une telle démonstration que je pourrais venir la libérer ?
Et nous voilà à patienter devant la tente de commandement du Cerf couronné. Je jette un œil à mes hommes. Darcan a l'air à cran, je pose main sur son épaule et le regarde dans les yeux. Il se calme, ne serait-ce qu'un peu. Les autres se tiennent tranquille, même si je vois bien qu'ils ne sont guère détendus. Les gardes nous maintiennent en respect, par la lame et la hallebarde, et de nouveaux, l'élite qui surveillent les alentours de la demeure de toile du Baratheon, nous tiennent à présent l’œil. Quelques soldats de la troupe viennent observer notre petit groupe, mais nos anges-gardiens les dissuadent de trop s'approcher. J'imagine que les rumeurs vont déjà bon train à travers le campement. Peut-être est-ce mon esprit qui me joue des tours, mais je crois même entendre des rires...
Surtout après ce geste éclatant de Lady Connington.
Pouah, dans quoi m'as tu fourré, Lester ?
Je regarde leurs écussons, voir quels sont les soutiens de Renly. Un certains nombres de familles de l'Orage l'ont rejoins. Faisant appelle à mes souvenirs, j'essaie de déterminer le nombres de leurs hommes. Plus qu'assez avec les différentes maisons que j'ai sous les yeux pour mettre une belle pagaille dans les terres de l'Orage et avoisinantes.
J'essaie également de repérer l'agencement de quelques tentes, des fortifications. Rien de bien intéressant pour le moment, il fait trop sombre à présent. Si tout se passe bien, ma petite troupe m'aidera dans cette tâche. Si nous sommes encore en vie dans les minutes qui vont suivre.
J'inspire profondément, attendant le bon vouloir de Renly. J'ignore ce qu'ils se racontent dans cette tente, mais cela prend du temps... Et bien que cela ne fait que quelques instants que nous sommes là, il faut bien le dire que je les ressens être comme des semaines !


       

             
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Valar Morghulis
Valar Dohaeris

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l'orage gronde

   
Lestival, An 299, lune 4, semaine 2, un jour après la prise de pouvoir de Viserys

Le jour s’écoula lentement. Rien ne se passait de concret. Rien ne faisant avancer la situation. Bien que des plans s’élaborent de tous les côtés et que des hommes ont loués naviguent dans les différents camps, personne ne lance d’assaut. La nuit s’installa donc sur Lestival et sous le regard des étoiles, les tours de garde se mirent en place. Dans le ciel des corbeaux commençaient à fendre les cieux transportant des nouvelles. Mais personne n’y fit attention. Des corbeaux traversant le ciel n’étaient pas une chose rare. Mais personne ne savait que les messages de ses oiseaux aux ailes aussi noires que le ciel portait de terribles nouvelles qui allaient changées peut-être bien des choses dans l’Orage. Mais pour l’heure était au repos pour tout le monde. Le lendemain promettait d’être chargé.

Lestival, An 299, lune 4, semaine 2, deux
Le soleil se leva sur les deux armées, aussi rouge que le sang. Du côté du camp de Renly Baratheon, on organisait des défenses car l’annonce de la présence du Griffon avait lancé de nombreuses inquiétudes dans les rangs et les négociations entre la Dame de l’Orage et le Cerf avaient échoué. Il fallait donc trouver une autre solution pour le griffon blanc afin d’obtenir sa liberté. Sous sa tente, le seigneur exilé tenait dans sa main un parchemin reçu dans la nuit. Ses yeux ne cessaient de relire, ses troublantes nouvelles. Jamais il n’avait pensé qu’un corbeau venu de la capitale, s’arrêterait à Lestival pour lui. Sur la lettre il y avait inscrit :

« À Renly Baratheon,
Très loyal seigneur de l’orage, trop longtemps vous avez été exilé pour des crimes mineurs par l’usurpateur Rhaegar Targaryen. Aujourd’hui, ce scélérat est défait et en exil. Moi, Viserys III de la maison Targaryen vous pardonne de vos crimes passés et vous restitue vos titres et vos terres, ainsi que la direction de l’Orage à condition que vous nous rameniez la tête du traité de Jon Connington, ancienne main de la traite Rhaegar et anciennement exilé par feu mon père, le Roi Aerys II Targaryen. Nous vous attendons à Port Réal avec la tête de cette traite pour vous remettre vos titres. Si vous refusez vous serez déclaré ennemi de la couronne et votre tête sera mise à prix.
Viserys III de la maison Targaryen, Roi des Sept Couronnes, des Andals et des premiers Hommes, Protecteur du Royaume. »


Un lourd choix était donc entre les mains du jeune cerf qui convoqua ses généraux.
jour après la prise de pouvoir de Viserys

Du côté du camp de Jon Connington, les trois « mercenaires » avaient été amenés auprès du Griffon. Le suzerain de l’Orage voulait savoir si les intentions des jeunes gens étaient louables et s’ils n’étaient pas des espions envoyés par Renly Baratheon. Les gens se battant pour de l’or n’étaient pas toujours digne de confiance. Les discussions allaient bon train mais un messager vint couper les discussions en fin de matinée. L’homme pénétra sous la tente essoufflée. « Que sa Seigneurie me pardonne mais de grave nouvelle est arrivée de la capitale. Le Roi Rhaegar a été renversé par son jeune frère Viserys. La capitale a été mise à sang et à feu. Les princesses Daenerys et Rhaenys sont retenues captives d’après nos espions, tandis qu’on ignore où se trouve Sa Majesté Rhaegar. On dit qu’il était en route pour Castral Roc. Et vous avez été déclaré ennemis de la couronne. » La terrible nouvelle était tombée et un silence de plombs avaient envahi la tente. Les choses s'écorçaient et les plans allaient devoir être modifiés.

Quand on joue au jeu des trônes en gagne ou on meurt, il n’y a pas de juste milieu.
         

             
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l'orage gronde

   
Un nouveau jour se levait et la situation n’avait pas avancé d’un pouce. L’armée de la Main du Roi était positionnée non loin de Lestival prêt à prendre les ruines d’assaut, mais ce qui retenait le bras du griffon était la présence de sa femme entre les mains de son ennemi. Il devait trouver un moyen pour la sortie de là que ce soit par la force, la ruse ou la diplomatie.
Étant resté éveillé presque toute la nuit, Jon n’avait pas vraiment les idées claires et déjà ses vassaux se présentaient devant sa tente. Il savait ce que chacun d’eux attendait, ils souhaitaient tous voir un bain de sang. Avoir leur part de gloire, voilà ce qui les menait devant sa tente de si bonne heure.
Mais aucun d’entre eux ne se souciait de la femme de leur suzerain, et si Jon savait que cette situation était ça faute, pas directement certes, mais si elle était restée à Port-Réal comme il le lui avait demandé, rien de tout ceci ne serait arrivé.

Il se prépara et les fit entrer, Jon serait intraitable, il était hors de question de prendre la ville d’assaut avant que Shyra ne soit à l’abri. Il avait espéré la veille au soir avoir des nouvelles de la part des Morrigens, mais rien ne laissait penser qu’ils approchaient dans leur mission. Mais préférant voir le verre à moitié plein, Jon était du genre à se dire : pas de nouvelle, bonne nouvelle. S’ils avaient échoué, Jon aurait sans doute retrouvé leur tête au bout d’une pique au lever du jour.
Mais avant de chercher un plan qui marche pour sortir Shyra de là et pourquoi pas offrir le carnage que ces vassaux attendaient, il avait quelques personnes à rencontrer.
La veille, on l’avait prévenu que trois mercenaires étaient présent dans le cas et même si Jon avait du respect pour cette profession pour l’avoir lui-même exercé quelques mois lors de son exile, il savait que juste trois mercenaires ne constituaient pas une force sur laquelle il fallait compter, donc c’étaient soit des espions ou ils étaient pour d’autres raisons, quoi qui l’en soit aucun d’eux ne n’était là pour mettre son arme au service de la Main du Roi. Il les fit donc emmené devant lui.

Les scrutant chacun leur tour, Jon devait bien avouer qu’ils n’avaient pas la tête de l’emploi, sauf bien sûr le dornien, lui était un guerrier, mais les deux femmes qui l’accompagnaient n’étaient pas plus des mercenaires que lui n’était un marchand de tapis.

« Bien qui êtes-vous ? Et que faites-vous dans mon camp ? À qui va votre allégeance ? »

Derrière le Lord on pouvait entendre des murmures de ses vassaux, les mots d’espion et de traitre pouvaient être entendus. Des gardes se trouvaient entre les trois inconnus et le Suzerain des terres de l’Orage, et d’autres leur barrait la route en cas de fuite. S’ils étaient des espions, il était hors de question qu’ils ressortent de cette tente en vie.
Mais avant que l’un d’eux n’ait pu répondre un homme entra précipitamment dans la tente, à bout de souffle, et c’est accueilli par des épées tirées que le message délivra son message.

« Que Sa Seigneurie me pardonne, mais de graves nouvelles sont arrivées de la capitale. Le Roi Rhaegar a été renversé par son jeune frère Viserys. La capitale a été mise à sang et à feu. Les princesses Daenerys et Rhaenys sont retenues captives d’après nos espions, tandis qu’on ignore où se trouve Sa Majesté Rhaegar. On dit qu’il était en route pour Castral Roc. Et vous avez été déclarés ennemis de la couronne. »

Jon mit quelques secondes pour prendre conscience de ce que venait de lui dire cet homme, cette nouvelle était tellement inattendue que le suzerain de l’Orage en fut des plus désorientés. Se retournant vers ses vassaux, les voyants là devant lui il eut soudainement un doute les concernant, ce retournement de situation changeait la donne. Comment pouvait-il être certain qu’ils le suivraient lui au lieu de rejoindre Viserys ? La perspective d’un coup d’état pouvait d’être une opportunité hors du commun pour des maisons vassales.
Non, il ne devait pas douter d’eux, s’il était à ses côtés sous cette tente c’était qu’il avait confiance en lui et qu’il le suivrait, après tout si ce n’était pas le cas ils auraient rejoint Renly dans sa vaine lutte pour le pouvoir. D’une voix forte et autoritaire, chargé d’une pointe de colère, regardant l’un de ses conseillers, il dit :

« Faites envoyer des espions à Port-Réal, je veux être informé de tout ce qui se déroule là-bas. » Puis à l’attention de ses autres vassaux. « Faites préparer vos hommes, il faut régler cette situation au plus vite avant que d’autres ennuis ne se profilent. J’irais parler à Renly et si les négociations échouent nous assiègerons les ruines. » Se tournant vers le messager il ordonna à ce dernier : «  Allez à la rencontre du cerf dîtes lui que je souhaite le rencontrer en terrain neutre. »

Il espérait que le cerf n’ait pas reçu l’information concernant la situation à Port-Réal, mais connaissant ce félon de Visérys, il était prêt à parié que l’imposteur a voyez une offre au cerf pour qui le ramène devant lui pour voir rampé à ses pied la Main de son frère. Après le départ du messager, Jon se retourna à nouveau vers ses conseillers, et il ordonna qu’on abatte tous les corbeaux qui partaient de Lestival ou au contraire qui cherchaient à y aller. Il n’était peut-être pas trop tard pour rallier Renly à sa cause. Il avait pensé à cette solution, mais sans grande conviction jusqu’à présent, il pouvait lui proposer de lui rendre ses terres s’il lui jurait allégeance à lui et au roi Rhaegar. Maintenant que Viserys était assis sur le trône de fer, une nouvelle lutte de pouvoir allait avoir lieu, et avec Renly à ses côtés c’était tout l’Orage qui se dresserait contre l’usurpateur. Mais encore fallait-il que le cerf accepte son offre.
Reprenant conscience de la présence du trio d’illustres inconnus, après tout ce qui venait de se dérouler, le griffon ne pouvait les laisser sortir de cette tente libre sans s’assurer qu’il ne travaillait pas pour Renly, ou pire pour Viserys. Mais le temps lui manquait, un siège devait être préparé avant qu’il ne parte à la rencontre du cerf, il se donnait jusqu’à recevoir la réponse de son adversaire.

« Bien, dites-moi tout maintenant, c’est votre seule chance. Comme vous pouvez le voir, la situation est loin d’être au mieux, donc je vous conseille de ne pas mettre ma patience à l’épreuve. »

Jon avait rarement menacé si directement quiconque, restant en retrait, préférant calculant chaque opportunité, il n’était pas du genre à agir sur un coup de tête, mais tellement de choses était en jeu que s’il devait se résoudre à faire exécuter ces trois-là, il n’hésiterait pas, leur vie importait peu pour lui en comparaison de celle de Shyra et de l'avenir du royaume.
       

           
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A Good Man Goes To War
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Asgeir Dondarrion " Seigneur de la Foudre"

" Je suis plus ou moins sur que ouais, si on ne dit pas à l'armée Connington que nous sommes avec eux. Du genre en envoyant un éclaireur pour les prévenir que nos troupes arrivent, surtout si nous arrivons dans le dos de lord Connington, tu saisis l'importance de mon ordre ?" Rétorqua alors froid le seigneur de la foudre, tout en fixant un soldat de petite intélligence. Pauvre fermier, l'homme n'avait aucune éducation en matière militaire. Asgeir faisait usage de lui, plutôt comme d'un aide de camp. Il prenait soin du seigneur de Havrenoir, préparait les bains. En cas de bataille il ferait partie du groupe, s'occupant avec soin des blessures des autres.

En temps normal le lord n'aurait pas du le prendre dans son armée, mais le connaissant de sa vie bâtarde. L'affection prit le pas sur toute logique martiale, il observa avec ce dernier partir au loin le cavalier annonçant la venue des hommes des marches. Fronçant les sourcils Asgeir tourna les talons avant de prendre la direction de sa tente, à peine plus grande que celle d'une unité de cinq hommes. Capturant une pomme présente sur la table il fit craquer sa nuque en mâchouillant le fruit: Va dire aux hommes qu'on lève le camp, il faut que dans deux heures nous soyons en ordre de marche..."

Le soldat s'éclipsa en un éclair vers l'extérieur, laissant le Dondarrion seul avec ses pensées. Il se posa sur son lit de camp et rogna la tige de la pomme ne donnant rien de plus à manger aux insectes qu'un bout de bois humide négligemment jeté sur le sol, sans vraiment le voir venir Asgeir sombra dans un somme assez profond. C'était sans doute la chose la plus prodigieuse chez lui, cette capacité a dormir avant la tempête. L'esprit tranquille avant de faire couler le sang, même si en temps de paix ses nuits demeuraient agitées à chaque fois.

Le son de la corne d'appel eut le don de le faire bondir de son lit, il jura et se redressa sur la couverture en peau de bête. Finalement le courage le mit sur ses deux pieds, il sangla son épée ainsi que sa hache à la ceinture. L'homme devait être prêt à se battre même sur le chemin, d'un pas décidé il poussa la toile de son habitation de fortune et grimpa sur le cheval préparé pour lui. Il tapota la hanche de son cheval et toisa les hommes le suivant: Surtout on sourit et on passe pour des hommes civilisés ok ?"

Une vague de rire éclata alors dans les rangs, la marche se lança et tous allèrent en un rythme rapide vers le camp du griffon. Une bonne heure fut tout de même nécessaire pour parvenir à destination, par précaution il ordonna au plus gros de la force de tenir position en hauteur. Ne partant vers le camp qu'avec une dizaine de cavaliers, il montra pâte blanche et fut conduit sous bonne escorte vers la tante du seigneur Connington. Asgeir se planta alors devant en croisant les bras: CONNINGTON ! Je suis la pour ta guerre, j'ose croire que tu as du bon vin pour moi en retour ! "  
       

       
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L'ORAGE GRONDE


Tolérer. Un mot qu'on entendait souvent lorsqu'on choisissait de vendre ces services. Surtout quand on avait des nobliaux en armure dans l'affaire. Le genre de personne qui parlait d'honneur à chacune de leurs tirades. Officiellement, il dénigrait les mercenaires, mais, en réalité, rares étaient ceux refusant une épée supplémentaire.

Sicard ne le montrait pas, mais la situation lui déplaisait. Tant que le Griffon ne serait pas sorti de sa tente, leur situation restait incertaine. Leur petit groupe restait à la merci des événements alors qu'il aimait forcer la chance. Seulement, la situation ne se prêtait pas au coup de tête du Dornien. Le pirate avait beau aimé le danger, il n'était pas du genre à miser sa vie (gratuitement, en plus) sur une action suicidaire. Ces coups insensés, au mépris des vies se retrouvant dans cette balance incertaine, il les réservait à une certaine famille de Dorne.

Pendant que Sydän donnait des conseils à la bâtarde balafrée, le pirate eut le temps de retourner leurs situations dans tous les sens. Résultat : rien, pas l'ombre d'un plan valable. La peste soit du Cerf et de son otage. Tout serait tellement plus simple si ce n'était qu'une question de territoire. La diplomatie était le pire fléau pour les mercenaires.

Le regard brillant de sa comparse alors qu'un garde passa près d'eux le tira de ses préoccupations et le fit éclater d'un rire joyeux.

"Attends au moins qu'ils nous aient engagés avant de les dévaliser." Remarqua-t-il avec amusement, en prenant grand soin que cette remarque n'atteigne pas les oreilles des soldats alentours.

- Tu as décidé de ce qu'on nous allons faire ?

Sicard fit la moue et se frotta son menton mal rasé comme si ce geste pouvait lui donner une inspiration de dernière minute. Heureusement, Leeven réussit à résumé leurs situations.

- Je serai pour attendre de voir ce qui va se passer. On ne peut rien faire pour éviter l'inévitable de toute façon. Je me trompe ?


Le pirate haussa les épaules avec un soupir pour confirmer les dires de la bâtarde.

"Un peu d'action ne me dérangerait pas, mais le moindre faux mouvement de notre part pourrait transformer l'éventuelle reconnaissance en rancune. Qui plus est, tant que le griffon ne sera pas sorti de son nid, tout se que nous ferons sera gratuit."

Inutile de préciser que cette perspective ne lui plaisait guère, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mieux valait tourner ces pensées vers l'éventualité de la rencontre avec le maître du campement.

"Lorsque nous serons devant le griffon, n'oublie pas que tu seras à la fois la marchandise et le vendeur. Il faudra mettre en avant tes talents. Ou joue les muettes et laisse-moi m'en charger." Conseilla-t-il à Leeven. Est-ce que son interlocutrice arrivera à ne pas jouer les modestes comme lors de leurs premières rencontres ? "Pour le reste, ma foi, Sydän a très bien résumé ce qu'il fallait faire." Il lança un regard amusé à sa comparse. "Qui sait ? Peut-être seras-tu la seule à tirer ton épingle du jeu dans cette histoire ?" Un nouveau rire conclut sa phrase. Du moment que l'argent passe de la main d'un inconnu à la leur, qu'importe qui s'y retrouvera le mieux dans cette situation... Enfin, il pensait ainsi, mais le pirate serait tout de même déçu si toute cette histoire se résolvait dans le calme.

L'idée de bien se vendre lorsque Jon Connington daignera les recevoir continua de faire son chemin. Ne devraient-ils pas songer à une nom de compagnie pour leur petit groupe disparate ? Le jour déclinant chassa cette idée de son esprit pour se focaliser sur des choses beaucoup plus terre-à-terre. Un soleil déclinant signifiait le commencement de la préparation des victuailles.

"Bien." Dit-il en claquant de nouveau dans ses mains. "Ne restons pas dans notre coin, cela éveillera la méfiance. Le griffon ne se montrera pas ce soir, autant remplir notre ventre."

Au moins, si on refusait leur aide, ils gagneront un repas gratuit. Le plus dur sera de se tenir éloigner du vin et autres picoles qui ne manqueront pas de passer dans les rangs des guerriers. Si un combattant ne valait rien l'estomac vide, ce constat s'appliquait aussi si le dit ventre est rempli d'alcool. Le travail était bien la seule circonstance où on pouvait voir le dornien sans qu'il tienne un verre à la main.

Sicard plaisanta, improvisa quelques vers et fit honneur aux personnes se tuant à la tâche pour leur servir des provisions rationnés au cas où le siège s'éterniserait. La méfiance des guerriers fondit comme neige au soleil devant le sourire chaleureux et la bonne humeur du pirate.

Puis, un jour nouveau se leva et on les convoqua enfin à la tente du griffon. Un pas dans la tente suffit à Sicard pour lui montrer qu'il s'était trompé sur toute la ligne. Durant la soirée passée dans le campement, il avait cru comprendre que tous les guerriers regroupés attendaient le début des hostilités. Le pirate sentait cette même impatience animée les vassaux présents, mais la main du Roi semblait rongée par une autre motivation. Or, c'était son opinion qui comptait lorsqu'il s'agissait de négocier son épée.

« Bien qui êtes-vous ? Et que faites-vous dans mon camp ? À qui va votre allégeance ? »

Sicard soutint le regard de Jon, il savait correspondre à la vision que les gens se faisaient d'un mercenaire et savaient aussi que ces comparses soulèveraient des questions. Le pirate avait déjà les arguments en tête. Malgré tout, vendre ces services s'annonçait une partie difficile, une impression qui se confirma par les murmures des vassaux et les gardes qui les entourèrent. Ce revirement dans les négociations l'amusa, bien qu'il se fît violence pour ne rien laisser paraître. Allait-il sortir de cette tente en se frayant un chemin à coup d'épée ou bien arrivera-t-il à convaincre son interlocuteur ?

Avant que le mercenaire ne puisse prendre la parole, une autre personne s'invita à la fête, porteuse de sombres nouvelles.

« Que Sa Seigneurie me pardonne, mais de graves nouvelles sont arrivées de la capitale. Le Roi Rhaegar a été renversé par son jeune frère Viserys. La capitale a été mise à sang et à feu. Les princesses Daenerys et Rhaenys sont retenues captives d’après nos espions, tandis qu’on ignore où se trouve Sa Majesté Rhaegar. On dit qu’il était en route pour Castral Roc. Et vous avez été déclarés ennemis de la couronne. »

*Ainsi ces terres plongent dans la folie. Il est grand temps que je reprenne la mer.* Pensa le mercenaire.

Sicard vit tout de suite les conséquences d'une nouvelle de cette ampleur sur les vassaux. Ces messieurs drapés dans leurs honneurs continueront-ils à suivre un homme déclaré ennemis de la couronne ? Même si la cause restait juste, les rôles venaient d'être inversés. Une différence qui pourrait avoir son importance. Le pirate y vit un argument pour prêcher leur présence en ces lieux. Cependant, être les témoins d'une telle nouvelle n'avaient pas que des avantages. Le mercenaire cogita ferment à la prochaine manœuvre à suivre tandis que l'ancienne Main du Roi donné ses ordres avec colère.

« Faites envoyer des espions à Port-Réal, je veux être informé de tout ce qui se déroule là-bas. Faites préparer vos hommes, il faut régler cette situation au plus vite avant que d’autres ennuis ne se profilent. J’irais parler à Renly et si les négociations échouent nous assiègerons les ruines. Allez à la rencontre du cerf dîtes lui que je souhaite le rencontrer en terrain neutre. »

Sicard profita de cette occasion pour lancer un coup d'œil interrogateur aux demoiselles qui l'accompagnait, en quête d' une opinion muette de ces dernières. Nul doute qu'ils étaient dans de beaux draps ! Après avoir ordonné d'abattre les corbeaux, le Griffon semblait se rappeler de leurs présences.

« Bien, dites-moi tout maintenant, c’est votre seule chance. Comme vous pouvez le voir, la situation est loin d’être au mieux, donc je vous conseille de ne pas mettre ma patience à l’épreuve. »

Le pirate fit un pas en avant, indifférent aux hommes qui avaient resserré leurs prises sur leurs armes devant ce geste.

"Dans ce cas, je parlerais en mon nom. Ainsi, les jolies têtes de mes amies ne rouleront pas à terre si jamais mes paroles vous déplaisent." Commença-t-il. "Je me nomme Sicard, comme on a dû vous le dire, mon métier consiste à louer mes talents contre de l'argent. De ce fait, je me moque des derniers changements décidés à Port-Réal ou de mener un combat glorieux. Le plus important pour moi, en cet instant, est d'aider votre dame à revenir saine et sauve dans vos bras puisque mon salaire dépendra de votre satisfaction." Le mercenaire ne formula pas le fait que cela faisait de lui un allié plus fiable que certains des vassaux ici présents. Son regard trahissait très bien cette pensée sans qu'il n'ait à la formuler à voix haute. Un sourire confiant apparut sur sa mine qui avait été on ne peut plus sérieuse jusqu'ici. "Comme vous avez pu le constater, nous formons un groupe hétéroclite. Si vous n'avez pas besoin de guerrier, peut-être qu'une guérisseuse ne serait pas de trop dans vos rangs ? Ou bien un autre de nos talents ? Je suis certain qu'on pourra trouver un terrain d'entente."

Sur cette dernière question, il se tourna vers Sydän et Leeven pour les inviter à prendre la parole. La fin de sa phrase laissait entendre qu'ils ne s'imposeront pas si leurs présences n'est plus souhaitée. Sicard était toujours du genre à glisser une plaisanterie, pourtant en cet instant, il n'osa déclarer que négocier leurs services seraient bien plus simple que les négociations avec le Cerf.

Peu de temps après, une vois retenti à l'extérieur de la tente. Au sourire qu'afficha le pirate, on pouvait deviner que la manière de faire du nouveau venu lui plaisait beaucoup.
     

         
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Sydän était une personne très patiente, elle pouvait attendre des heures devant une maison, attendant le meilleur moment pour entrer par une fenêtre et voler ce qui l'intéressait. La patience était l'amie des méchants. Attendre évitait de faire des erreurs, attendre était le seul moyen de réussir sans se faire prendre... Cette pensée la fit sourire, méchante, elle avait changé de camps. Une personne qui avait embrassé les ténèbres pouvait-elle revenir dans la lumière ? Elle ne savait peut-être pas à qui appartenait ce blason, mais elle pouvait répondre à cette question. Personne ne peut revenir en arrière, c'est pour cela que la lumière et souvent lié au mot pureté. Aucune action pourrait réparer les injustices qu'elle avait causées et aucune prière ne pourrait l'aider dans le pardon.

Syd se tenait comme un soldat, droite, toujours à l’affût. Observant tout ce qui se passait autour d'elle et ne laissait aucun détail lui échappé. Enfin, quand elle n'était pas distraite par des bourses pleines d'or. Son regard était comme attiré par cet objet, elle était comme un chien encouragé par un os et Sicard était son maître, éclatant de rire en observant son comportement.

- Attends au moins qu'ils nous aient engagés avant de les dévaliser.


Un léger sourire se dessina sur son visage, mais restait tout de même gêné d'être à tel point prévisible. Elle se redressa lorsqu'il fit la moue, essayant de ne plus regarder les hommes qui les regardaient. À la place, elle fixa son regard sur son partenaire de crime. Si elle était prévisible, il en était tout autant. Il n'avait pas de plan, il cherchait juste un moyen d'en trouver un. Il pouvait remercier son objet fraîchement volé, c'était elle qui le sauva d'un manque d'inspiration.

- Je serai pour attendre de voir ce qui va se passer. On ne peut rien faire pour éviter l'inévitable de toute façon. Je me trompe .

Le pirate haussa les épaules et soupira, elle avait raison et il détestait attendre. Ils se complémentaient pour tellement de choses et étaient opposés pour tellement d'autres caractéristiques. Attendre n'était pas son fort et ne le sera jamais. Lui-même l'avoua, il voulait de l'action, mais il se rangea de son côté, attendre était la meilleure solution. Être dans la précipitation peut causer des dommages irrécupérables et dans des situations comme celle-ci, la prudence était mère de sûreté.

- Lorsque nous serons devant le griffon, n'oublie pas que tu seras à la fois la marchandise et le vendeur. Il faudra mettre en avant tes talents. Ou joue les muettes et laisse-moi m'en charger. Pour le reste, ma foi, Sydän a très bien résumé ce qu'il fallait faire. Qui sait ? Peut-être seras-tu la seule à tirer ton épingle du jeu dans cette histoire ?

Sicard était un homme expressif, souriant la plupart du temps et ricanant à chacune de ses blagues. Il était si jovial que s'en était parfois trop étouffant pour une fille comme Syd. C'est en le regardant avec détail qu'elle comprit pourquoi les femmes pouvaient vouloir être dans ses bras, un aspect sécurisant que la plupart des femmes aimeraient avoir. Une foi encore, il frappa dans ses mains, sa manière à lui de conclure une affaire, puis, il nous fit marcher plus loin, cherchant à manger. Ce qui était une idée fort plaisante. Le dorien leur trouva une place et tout naturellement, il se mêla à la foule. Il était comme chez lui, ce qui n'était pas son cas à elle. L'orpheline préféra rester dans un coin, près d'un feu. Parfois, elle put apercevoir le regard des hommes qui était posé sur Leven. Syd le savait, des créatures aussi fragiles sont souvent convoitées. C'est la seule fois qu'elle se leva de son coin douillait, elle attrapa le bras du jouet du mercenaire et la colla à lui. Les soldats pourraient croire qu'elle était sa prostituée et personne ne voudrait lui voler. Elle aussi était convoitée, mais elle n'avait pas besoin d'aide pour se défendre.

La nuit passa aussi rapidement que la nuit précédente. La tension était palpable, ne rien faire n'était pas une affaire d'homme. Ils furent convoqués dans la tente du Griffon, à la grande joie de Sicard. La tente était simple, conventionnel, sans aucun ornement. Le lord de cette maison improvisé ne s'adressait pas aux femmes, comme à leurs habitudes, les hommes parlaient aux hommes. Toutefois, s'il devait vraiment s'adresser à la personne qui décidait pour nous, pour le moment c'était Leeven. Après tout, c'était à cause d'elle qu'ils se trouvaient dans sa tente et c'était elle qui voulait l'attendre... et non Sicard.

- Bien qui êtes-vous ? et que faites-vous dans mon camp ? à qui va votre allégeance ?

Elle observait la scène, une question d'habitude . Peut-être. Elle préférait laisser Sicard gérer la situation. Les camps c'était sa spécialité, mais avant qu'il puisse montrer ses talents de baratineur, un homme entra dans la tente et annonça des nouvelles bien étonnante. Viserys avait pris la couronne alors que son frère était en route pour Castral Roc. Opportuniste le petit frère. Elle eut une petite pensée pour le dornien de son passé, espérant qu'il ne soit plus là-bas. Même si elle savait qu'il s'en sortirait, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir une légère appréhension. Syd avait apprécié la manière que son soldat avait précisé que son seigneur était à présent, ennemis de la couronne. Une manière forte délicate. Le Griffon envoya des espions à la capitale et décida de parler à Renly. Dans ce cas précis, il n'y aurait pas beaucoup de profit dans cette situation. Le pirate observa les deux jeunes femmes, Sydän pouvait comprendre son désarroi, mais Leeven, qu'avait-elle compris de cette situation ?

- Bien, dites-moi tout maintenant, c’est votre seule chance. Comme vous pouvez le voir, la situation est loin d’être au mieux, donc je vous conseille de ne pas mettre ma patience à l’épreuve.

Sicard s'avança, horrifiant les hommes qui étaient présent.

- Dans ce cas, je parlerais en mon nom. Ainsi, les jolies têtes de mes amies ne rouleront pas à terre si jamais mes paroles vous déplaisent. Je me nomme Sicard, comme on a dû vous le dire, mon métier consiste à louer mes talents contre de l'argent. De ce fait, je me moque des derniers changements décidés à Port-Réal ou de mener un combat glorieux. Le plus important pour moi, en cet instant, est d'aider votre dame à revenir saine et sauve dans vos bras puisque mon salaire dépendra de votre satisfaction. Comme vous avez pu le constater, nous formons un groupe hétéroclite. Si vous n'avez pas besoin de guerrier, peut-être qu'une guérisseuse ne serait pas de trop dans vos rangs ? Ou bien un autre de nos talents ? Je suis certain qu'on pourra trouver un terrain d'entente.

Hétéroclite... Syd ne connaissait pas ce mot. Encore une fois, elle vit qu'elle manquait d'éducation. Elle était toujours autant étonnée de son talent, il pourrait vendre n'importe quoi à n'importe qui. Se fit à son tour de vouloir parler, mais d'être interrompu par une voie extérieure. Cet homme vendait ses services contre du vin . Encore un homme... Regardant l'entrée de la tente, elle ne vit personne entrer. Ses mains firent glisser l’étole qui était posée sur ses cheveux et elle aussi s'approcha du Griffon, mais avant de parler, elle s'inclina devant lui.

- Vous avez beaucoup d'amis qui souhaitent vous aider mon seigneur, accordez-nous la chance de les protéger pour vous. Syd tourna la tête vers la balafrée, en l’incitant à avancer. Les talents de cette jeune femme est connue dans votre royaume, elle soigne de nombreux maux et sauves de nombreuses vies.

L'Orpheline inclina sa tête vers le sol avant de la relever. Sicard avait raison, la soigneuse sera peut-être la seule qui pourrait leur rapporter de l'argent.
       

             
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l'orage gronde

   
Vendre son talent ou jouer la muette ? Entre les deux, elle préférait se taire, car elle se savait pertinemment incapable de se mettre sur un piédestal. Les mercenaires se demandaient même, si elle ne serait pas la seule à pouvoir se faire de l'argent dans le camp. Qu'est-ce que cette idée lui déplaisait ! Il est vrai qu'elle n'avait jamais eu besoin de se faire payer pour vivre, vivant auprès de son frère dans un château, elle ne connaissait que la pauvreté de son propre peuple et non de sa propre vie.

Attendre que le Griffon sorte de sa tente semblât bien long, la nuit commença à tomber, tandis que Leeven avait soigné deux personnes contre quelques pièces. Elle pouvait sentir des regards poser sur elle, malgré son étole qui recouvrait son visage, les soldats avaient saisi sa fragilité, elle n'avait jamais été regarder avec autant de convoitise et pour le coup, elle préférait rester dans un coin, terrorisé que ces hommes l'approchent. Heureusement, Sydän arriva vers elle, la prit par le bras pour la poser près de Sicard, tel un sac qu'on déplacait d'un emplacement à un autre. Au moins, le message était passé, rester près du pirate pour être en sûreté. Rester près de l'homme qui l'avait enlevé de sa vie de château pour découvrir réellement la vie de ceux sans argent. .

Leeven n'arriva pas à dormir, entre la peur de cauchemarder et celle des hommes qui l'entouraient, elle était restée auprès de Sicard, assise à observer les alentours et surtout à se perdre dans ses pensées. Il était clair que son frère n'était pas ici, mais d'après ce qu'elle avait entendu, il ne se trouvait pas non plus du côté des Baratheon. Il devait donc encore être à Bourgfaon, ayant décidé d'être un simple spectateur du chaos qui se déroulait dans l'Orage, tandis qu'elle s'y trouvait au coeur.

Le jour se leva sans ombrage, tandis que le petit groupe fut convoqué sous la tente de Jon Connington. Leeven s'assura bien que son étole empêchait qu'on voit son visage, elle aurait souhaité rester à l'extérieur et ne pas se retrouver entourée de personnes qui connaissaient forcément son frère et peut-être même elle. C'était la première fois qu'elle voyait le griffon de sa vie, l'homme le plus important de l'Orage d'après certains, c'était sûr que la défaite de Robert lui avait fait gagner beaucoup.

« Bien qui êtes-vous ? Et que faites-vous dans mon camp ? À qui va votre allégeance ? »

Les yeux baissés vers le sol, elle était décidée de jouer la muette comme Sicard lui avait bien signalé la veille, car c'était le bon moment de se vendre. Elle pouvait entendre des vassaux dire que c'était des traites ou des espions et elle réalisa qu'une nouvelle fois le choix d'aller voir un frère, même pas présent, allait la conduire à sa perte. Telle la malédiction des Cafferen, chaque décision conduit à une mort certaine. D'un coup, avant que Sicard puisse répondre, un homme rentra dans la tente.

« Que Sa Seigneurie me pardonne, mais de graves nouvelles sont arrivées de la capitale. Le Roi Rhaegar a été renversé par son jeune frère Viserys. La capitale a été mise à sang et à feu. Les princesses Daenerys et Rhaenys sont retenues captives d’après nos espions, tandis qu’on ignore où se trouve Sa Majesté Rhaegar. On dit qu’il était en route pour Castral Roc. Et vous avez été déclarés ennemis de la couronne. »

Ennemis de la couronne ?! Leeven n'en revenait pas, plus sur ce point-là que sur le frère qui avait volé le trône. La famille Targaryen n'était qu'un nom pour elle, un roi ou un autre, elle ne connaissait aucun de deux de toute façon. Mais qu'allait-il advenir de son frère ? Vers qui irait son allégeance ? À ce moment précis, elle regrettait vraiment de ne pas se trouver à Bourgfaon près de lui. Tandis qu'elle pouvait observer tant de visages en pleine réflexion, le griffon prit une décision, si les négociations avec Renly échouaient, le combat viendrait. Leeven croisa le regard de Sicard, oui, elle était très inquiète. Finalement, le chef du camp se souvint de leurs présences.

« Bien, dites-moi tout maintenant, c’est votre seule chance. Comme vous pouvez le voir, la situation est loin d’être au mieux, donc je vous conseille de ne pas mettre ma patience à l’épreuve. »

Sicard pris les devants, s'avançant en ne craignant pas les soldats qui avaient resserré leur prise sur leurs armes, étant prêt à protéger leur seigneur au moindre mouvement suspect.

"Dans ce cas, je parlerais en mon nom. Ainsi, les jolies têtes de mes amies ne rouleront pas à terre si jamais mes paroles vous déplaisent. Je me nomme Sicard, comme on a dû vous le dire, mon métier consiste à louer mes talents contre de l'argent. De ce fait, je me moque des derniers changements décidés à Port-Réal ou de mener un combat glorieux. Le plus important pour moi, en cet instant, est d'aider votre dame à revenir saine et sauve dans vos bras puisque mon salaire dépendra de votre satisfaction.Comme vous avez pu le constater, nous formons un groupe hétéroclite. Si vous n'avez pas besoin de guerrier, peut-être qu'une guérisseuse ne serait pas de trop dans vos rangs ? Ou bien un autre de nos talents ? Je suis certain qu'on pourra trouver un terrain d'entente."

Le mercenaire était un homme étonnant qui ne semblait avoir peur de rien, tandis qu'elle, un rien l'effrayait. Il avait vendu du mieux possible leur petit groupe, mais Leeven remarqua bien que certains vassaux restaient sceptiques surtout avec la nouvelle qui venait de tomber. Elle se disait encore que tout pourrait bien se dérouler avant de reconnaître la voix d'Asgeir à l'extérieur de la tente. Ce seigneur qu'elle avait rencontré quand il n'était encore qu'un vagabond, arriverait à la reconnaître sans aucun doute. Celui-ci ne rentra pas, fort heureusement. Sydän fit glisser son étole pour laisser voir ses cheveux et s'inclina face au griffon..

- Vous avez beaucoup d'amis qui souhaitent vous aider mon seigneur, accordez-nous la chance de les protéger pour vous. Les talents de cette jeune femme est connue dans votre royaume, elle soigne de nombreux maux et sauves de nombreuses vies.

Il y avait-il beaucoup de guérisseurs connus dans l'orage, hormis la bâtarde balafrée ? Leeven n'aurait pas su le dire, beaucoup venaient des terres voisines pour se faire soigner par elle, enfin avant le drame qui avait touché les siens. Elle réfléchissait à toute allure, tandis qu'elle s'inclina elle-même, d'une salutation parfaite prouvant d'un apprentissage de la bienséance.

- Messire, mes compagnons disent vrai, je suis une guérisseuse... Elle laissa tomber son étole sur ses épaules, toute en se relevant, si elle ne venait pas à dire la vérité de suite et qu'Asgeir viendrait à la reconnaitre, le groupe serait facilement pris pour des espions. Pour une fois, elle ne camoufla pas la balafre sur sa joue gauche avec ses cheveux. Je suis aussi la soeur bâtarde de Lord Cafferen, j'ai quitté le château sans le prévenir il y a quelques semaines et j'imagine qu'à cette heure, mon frère me recherche. Je peux vous êtres utile et vu les tournures de la capitale, il ne serait pas judicieux de se fermer à des propositions d'aide. Sicard est un grand guerrier, Sydän pourrait laisser traîner ses oreilles dans votre camp pour voir si vos hommes ne comptent pas se tourner vers Viserys, tandis que moi, je soignerais vos blessés. Bien sûr, il faudra les payer autant pour leur service que pour les miens. Et si vous avez un doute sur mon identité, Lord Dondarion, qui doit toujours attendre son vin, pourra en témoigner.

Bien sûr, elle n'avait pas signalé qu'elle n'avait pas quitté le château de son frère de son propre chef, tenant après tout, à ses deux compères. Durant tout le long de sa tirade, elle avait parlé d'un ton calme et doux, reflétant bien sa personnalité.

       

             
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l'orage gronde

   
Jamais Renly n'avait vécu pareille nuit. Le campement fourmillait d'activité, préparant avec application la défense de Lestival. Shyra Connington était retournée dans sa tente, sous bonne garde, et Renly n'avait cessé de repenser à ses propositions maigres mais tout de même tentantes. Puis était venu Guyard Morrigen et ses acolytes, dont l'un d'entre eux avait tenté d'assassiner le Cerf. Renly avait été reconnaissant au plus jeune des Morrigen d'avoir tué cet homme, mais il ne pouvait se défaire de cet étrange sentiment que quelque chose n'était pas net. Et puis le corbeau était arrivé, bouleversant la situation en place et les pensées du jeune seigneur.
« … Moi, Viserys III de la maison Targaryen vous pardonne de vos crimes passés et vous restitue vos titres et vos terres, ainsi que la direction de l’Orage... » Il dût relire plusieurs fois la lettre portant le sceau royal de la maison Targaryen. Un pardon royal, une restitution à la tête de l'Orage. Voilà tout ce qu'il avait toujours voulu.
Renly ne perdit pas de temps et se dépêcha d'écrire une missive à l'attention de son frère Stannis, qu'il fit envoyer le plus vite possible. Le corbeau s'envola à tire-d'aile et Renly convoqua ses généraux en urgence, sans prendre gare à l'heure avancée. Le campement ne dormait pas cette nuit là de toutes façons. « Il faut attaquer à l'aube, » déclara Lord Bryce en tapant du poing sur la table. « Les écraser, et ramener la tête du Griffon ! » « Tenons la place forte, ils ne sont pas assez nombreux pour nous submerger. Laissons-les butter contre Lestival jusqu'à ce qu'ils s'affaiblissent, » conseilla Lord Hugh. Les opinions différaient, mais Renly seul aurait la décision finale. « Défendons Lestival avec férocité. Lord Hugh a raison, nous avons l'avantage de la hauteur et de la place forte. Leurs nombres équivalent aux nôtres, malgré ce qu'ils veulent nous faire croire. » Il balaya l'assemblée des seigneurs et généraux des yeux. Tous l'écoutaient avec attention. « Tant que nous tiendrons Shyra Connington, ils n'oseront pas nous attaquer. Mon frère ne tardera pas à nous rejoindre. Il faut tenir la place, et en aucun cas Lady Connington ne doit nous échapper. » Sa voix était assurée, et il se tourna vers l'un de ses généraux. « Ser Myron, je vous confie la garde de la Lady. Ne la quittez pas des yeux. » L'homme frappa son torse de son poing ganté. « Bien, Monseigneur. » Renly croisa le regard de Penrose qui hocha la tête d'un air appréciateur, l'encourageant à continuer de la sorte. « Les Baratheon sont les Seigneurs légitimes de l'Orage, par décision royale, » à condition que vous me rameniez la tête du traître Connington, précisait la lettre de Viserys, mais cela n'était pas pertinent de le dire pour l'instant. « J'enverrai donc demain un émissaire dans le camp du Griffon pour en informer les Seigneurs ayant choisi de le suivre dans sa guerre. S'ils décident de suivre un traître à la Couronne, qu'ils le fassent en toute connaissance de cause, et des risques qu'ils encourent. Si la raison leur revient, leurs nombres viendront s'ajouter aux nôtres. Sinon, ils périront. »

L'aube vint. Les défenses s'organisaient, les éclaireurs parcouraient les alentours pour prévenir une quelconque attaque. Un cavalier approcha le campement de Renly, annonçant le message de Jon Connington demandant une entrevue en terrain neutre. « Dites-lui que j'accepte sa proposition. La rencontre aura lieu à la mi-journée, en plaine découverte à mi-chemin de nos deux campements. » L'homme repartit, et Renly fit préparer l'émissaire qui irait à la rencontre des Seigneurs de l'Orage ayant choisi le camp adverse. Il ne pouvait s'empêcher de penser que le malheureux courait un grave danger, mais il espérait que les hommes de Connington ne seraient pas assez sots pour attenter à la vie d'un messager, et ce quelque soit son message. Renly tenait après tout Lady Connington entre ses mains.

L'heure du rendez-vous approcha et Renly se mit en route, accompagné de sa garde rapprochée et de quelques seigneurs. Penrose était de la partie, évidemment, et il avait insisté pour que Renly ordonne à Guyard Morrigen de les accompagner. « Gardez-le à l’œil, Renly, » lui avait-il conseillé. Renly ne voyait pas pourquoi il devrait se méfier du Morrigen, qui lui avait pourtant sauvé la vie, mais il avait appris à écouter l'instinct de son mentor, qui avait très souvent raison. Il avait donc ordonné à Ser Guyard de l'accompagner. « Vous avez gagné ma confiance, Ser Guyard, » lui dit-il avec son sourire gratifiant alors qu'ils montaient à cheval et se préparaient à partir. Le messager partit après eux. Il prendrait un autre chemin que le leur, plus discret.

Ils chevauchèrent dans un silence relatif, la route ouverte et dégagée par les éclaireurs qui tournaient incessamment. Ils finirent par arriver sur le lieu de rendez-vous, et ne tardèrent pas à voir approcher une délégation portant les bannières du Griffon blanc. A leur tête se tenait Jon Connington, bel homme au visage froid et concentré. Renly serra les dents en le voyant pour la première fois. Il n'avait jamais imaginé à quoi il pouvait ressembler, mais le voir ne changeait rien à la haine qu'il ressentait à son égard. Les chevaux s'arrêtèrent, se faisant face. Chacun se toisa, jaugeant les autres du regard, puis Renly adressa à Jon Connington son fameux sourire arrogant. « Lord Connington, » dit-il d'un ton faussement enjoué « Quel plaisir de vous rencontrer enfin. »


       

             
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l'orage gronde


Le regard de Jon se porta sur les trois inconnus présents devant lui. Le dornien prenant la parole sut dire les mots justes, pour Jon la seule chose qui importait pour le moment était de sortir sa dame de cette situation, et cela le dornien semblait l’avoir bien comprit, sans doute bien mieux que ses vassaux postés derrière lui. Cet homme pourrait lui être utile en temps voulu. Mais en revanche les deux personnes qui l’accompagnaient faisaient bien pâle figure en comparaison du moins jusqu’à ce qu’il sache à qui il avait affaire. Mais une voix s’éleva au-dehors, Jon envoya un garde voir ce qu’il se passait, ignorant alors que le lord Dondarrion se tenait derrière les voiles de la tente.

La jeune femme brune prit alors la parole, et si elle fut bien énigmatique sur sa propre situation et ses talents qui manifestement resteront cachés, elle parla sans détour de la jeune femme qui les accompagnait. Jon n’étant au final pas très présent sur ses propres terres ignorait tout de ce à quoi la jeune femme faisait allusion. Il savait qu’il allait devoir faire bien plus attention de ce qui se déroulait dans l’orage et pas seulement aux conflits opposant les seigneurs de l'orage.
La petite blonde se présenta alors, la bâtarde Cafferen, intéressant. Au final des trois inconnus elle était sans conteste celle qui pourrait lui être le plus utile, et sans parler de ses liens du sang, ses talents de guérisseuse seraient bien utile dans le camp une fois que la bataille serait engagée.

Jon ne se faisait pas trop d’idée sur les chances d’arriver à raisonner Renly, mais même si une fine chance existait il fallait la saisir. Si une bataille devait éclater, les forces du griffon seraient bien mal loties face à la muraille et autre rempart qui protéger encore les ruines de Lestival. Il allait y avoir beaucoup de morts et encore plus de blessés, et un guérisseur serait alors le bienvenu.

Le garde qu’il avait fait sortir revint enfin annonçant alors la venue de Lord Dondarrion. Jon fit donc entrer son illustre invité. Il ignorait totalement pourquoi Asgeir prenait son parti, après tout, tous les émissaires qu’il avait envoyés étaient revenus bredouilles. Mais quoi qu’il en soit, les soldats qu’il emmenait allaient être d’une grande aide.

« Lord Dondarrion, soyez le bienvenu. Et ne vous inquiétez pas mon vin est très bon et vous n’en manquerez pas.

Avec les forces de Dondarrion, Jon voyait là une opportunité de surpasser Renly en nombre, s’il n’y avait pas ces maudites ruines, ils ne feraient qu’une seule bouchée du cerf. Se tournant à nouveau vers les trois mercenaires, Jon ne savait pas encore quoi faire d’eux, mais le temps était compté, il devait faire vite.

« Bien, nous pourrons vous trouver une utilité. Lady Storm vos talents serons bien utiles à l’infirmerie, la tente se trouve non loin d’ici, mais ne quittait pas le camp, les environs sont dangereux en ce moment et je suis sûr que votre frère aimerait vous retrouver en un seul morceau. Quant à vous Sicard, vous et votre amie pourrait peut-être mettre utile d’une autre manière. Pensez-vous pouvoir vous infiltrer dans le camp de Renly et en faire sortir Lady Connington ? En ce qui concerne votre paiement, si ma femme me revient saine et sauve vous serez largement récompensé soyez-en assuré. »

Donner une telle mission à des mercenaires était risqué, mais ne sachant pas ou en étant les Morrigen dans leur mission, il n’avait pas d’autre solution et puis l’appât du gain permettait en général de s’assurer la loyauté d’un mercenaire. Il ne risquait pas grand-chose s’ils décidaient finalement de rallier Renly, après tout ils ignoraient tout de son plan et de la présence des Morrigen sur place.
Après le départ des trois mercenaires, le messager qu’il avait envoyé à Renly revint avec de bonnes nouvelles. La rencontre allait avoir lieu à la mi-journée, cela laissé largement assez de temps à Jon de se préparer à ce qui allait suivre.

« Bien maintenant, mettons au point une stratégie afin de reprendre Lestival tout en s’assurant la sécurité de Lady Connington. Si les négociations échouent, il nous faudra passer à l’action sans tarder. Lord Dondarrion de combien d’hommes, disposez-vous ? »

Le conseil de guerre dura ainsi plusieurs heures, jusqu’à ce que Jon se rende à la rencontre. Prenant quelques hommes pour son escorte et deux trois vassaux pour servir de témoin, il demanda également à Asgeir de l’accompagner. Il pourrait être utile si une escarmouche s’engager plus tôt que prévu. Il fit poster également quelques cavaliers à bonne distance pouvant intervenir rapidement si jamais le cerf n’était pas aussi honnête que ce qu’il pouvait laisser paraitre.

Lorsque les cavaliers arrivèrent enfin au milieu de la plaine, Jon aperçut alors l’homme qui était responsable de ses malheurs, il fut surpris de voir à ses côtés Guyard Morrigen. Préférant taire son étonnement, Jon se contenta de répondre au salut de Renly d’une voix froide et monocorde.

« Lord Barathéon »

Lui donnait du lord, alors qu’officiellement il avait été privé de son titre, était tout de même une marque de respect qui pouvait permettre de détendre d’atmosphère. Mais c’est à contrecœur qu’il répondit à Renly.

« Tout le plaisir est pour moi. Je vous remercie d’avoir accepté cette rencontre, j’ose espérer que nous trouverons un terrain d’entente afin de s’assurer que nous puissions tous rentrer chez nous sain  et sauf. Je tiens à la vie de mes hommes et je ne doute pas que vous accordez la même estime aux vôtres. Je souhaite éviter un bain de sang. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, vous avez quelque chose que je veux récupérer et je possède quelque chose que vous voulez et je suis prêt à vous le céder. Votre titre de lord vous sera rendu, Accalmie sera votre. Je suis même prêt à vous accorder l'indépendance vis-à-vis de l'Orage, vous ne devrez allégeance qu’au roi. Pour cela je ne veux que deux choses en retour : rendez- moi ma femme saine et sauve et jurez allégeance au seul vrai roi Rhaegar Targaryen. »

Il ne faisait aucun doute dans l’esprit de Jon que le cerf était au courant de la prise de pouvoir de Viserys. Et si en cet instant le griffon pouvait paraitre faible au regard de son ennemi et de ses vassaux, mais il n’avait en tête que les prochaines batailles qui allaient suivre contre Viserys et pour cela, il aurait besoin de toutes ses forces armées ainsi que l’intégralité de l’orage derrière lui. Si en cet instant remettre les clés d’Accalmie, sans toutefois remettre la suzeraineté de l’orage entre les mains des Barathéon, était un acte de faiblesse, cela pouvait lui assurer de future victoire contre le serpent.

 

           
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Renly nous avait offert une place dans son campement. A peine le temps de faire monter la tente, j'organisais une patrouille de mes hommes sur les remparts, histoire de montrer notre bonne volonté.
Si le stratagème a fonctionné, autant grâce l'émotion qu'au sacrifice de Darcan -ce coup-là, tu vas me le payer !-, le Cerf et ses généraux ne sont pas des imbéciles. Alors, je ferais en sorte de tenir le serment du mieux que je peux, ce qui ne devrait pas être trop difficile pour le moment -tellement je lui veux-.
Ainsi, le nouveau Roi souhaite prendre allié les Barathéons ? Cela risque de contrarier la mission. La Gryphonne n'en devient que plus précieuse pour faire pression sur son mari. Et cela risque de déclencher un siège. Je réfléchis à ses "détails" -Lester, je vais te faire mal- lorsque le messager de mon nouveau suzerain interrompt le cours de mes pensées, "Lord Baratheon désir vous voir, Ser".

- Très bien. Ser Royce ? Prenez la relève, vous savez ce que vous avez à faire ? Ne décevons pas notre nouveau seigneur.

Le chevalier s'incline. Ses ordres sont d'effectuer des repérages dans le camp à l'aide de nos hommes -tous mandés par Lester, je vais te me le...- en s'assurant de remplir les tâches attendues des soldats, tours de garde, patrouilles, etc. Les alentours de la tente de la Connington est notre priorité mais sans s'y limiter. Ils ont été choisis pour leurs discrétions, leurs absences d'état d'âme, les coups fourrés dont ils sont capable et leurs parfaites loyautés à notre famille. J'approche du messager de Renly.

- En avant, ne le faisons pas attendre.

Je suis le soldat à travers le camp, prenant quelques notes mentales pour plus tard, notamment l'agencement des tentes, l'emplacement des gardes, les zones les moins surveillées. Il y en a peu, mais les moyen de faire ce que j'ai à faire ne manque pas pour autant.
Je m'incline face au Cerf. Ainsi me propose-t'il de le suivre pour sa rencontre avec Lord Connington ? Cela sera surement très intéressant. « Vous avez gagné ma confiance, Ser Guyard ». Est-ce un coup fourré de sa part ? Il pourrait être sincère également mais dans ce jeu, personne n'est assez prudent -Merci pour la leçon, Lester...-. Le vieil adage qui dit garder vos amis de près, et vos ennemis de plus près encore, me rend service dans ce cas. Peut-être que cela rassurera le Gryphon -Lester, je vais t'en mettre par paquets de douze- sur l'avancement de la mission. A moins qu'il ne me prenne pour un traître. Dans les deux cas, c'est un avantage pour ma couverture.

- Ce sera un honneur, My Lord.

Et c'est ainsi que j'accompagne Renly à la rencontre de Jon Connington. Je ne perds pas une miette de ce qui se dit. J'espère bien qu'il me voit. Peu importe ce qu'il pense à présent, au moins il sait que je suis au côté de son ennemi. Avec ces négociations, cela me laissera le temps dont j'ai besoin pour la sortir de là. Et peut-être même donner un coup de pouce à l'avancement de son siège, qui sait ? -Lester, par les sept, je te promet que tu vas...-.

- Lord Connington. Quel plaisir de vous rencontrer enfin.

Il se moque de lui, cela se voit tellement. Et je n'ai guère envie de voir rater la mission pour une sombre histoire de sourire mal placé.

- Lord Barathéon,

Hum, il a encore sa glotte attachée à son cou. Et bien, qu'il soit capable de ravaler un peu de sa fierté prouve qu'il reste un homme assez terre à terre pour tenter de négocier une paix relative.

- Tout le plaisir est pour moi. Je vous remercie d’avoir accepté cette rencontre, j’ose espérer que nous trouverons un terrain d’entente afin de s’assurer que nous puissions tous rentrer chez nous sain  et sauf. Je tiens à la vie de mes hommes et je ne doute pas que vous accordez la même estime aux vôtres. Je souhaite éviter un bain de sang. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, vous avez quelque chose que je veux récupérer et je possède quelque chose que vous voulez et je suis prêt à vous le céder. Votre titre de lord vous sera rendu, Accalmie sera votre. Je suis même prêt à vous accorder l'indépendance vis-à-vis de l'Orage, vous ne devrez allégeance qu’au roi. Pour cela je ne veux que deux choses en retour : rendez- moi ma femme saine et sauve et jurez allégeance au seul vrai roi Rhaegar Targaryen

Sacré plaisir. Il a surtout besoin de ses soldats ailleurs, oui. Je me passe la main sur la joue à la mention "de la chose qu'il veux récupérer". Cela ne m'étonne pas trop à un niveau. Une femme comme cela, aucun homme ne peux songer à la laisser sans surveillance -bordel, Lester, m'obliger à subir ça !- . Quand à l’allégeance au Roi Rhaegar, il faudrait encore qu'il puisse aller la lui donner.
J'attends donc. Les négociations ne dureront guère de toute façon. Cela fera peut-être réfléchir le Cerf, mais tel que je vois les choses, je ne vois pas pourquoi Renly refuserait le Targaryen qui tient la capital. En sachant qu’apparemment, Viserys a viré le Roi qui l'a envoyé de l'autre côté de la mer. De mon point de vue, cela fait une excellente raison de plus pour le Cerf de préférer un Dragon sur le trône qu'un Gryphon aux abois.
Il va falloir faire vite une fois de retour au camp. J'espère me tromper, une mauvaise paix vaux mieux qu'une bonne guerre, mais cela sent le siège, et la boucherie qui va avec -Merci, Lester, MERCI pour CA !!-.
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Renly écouta attentivement le discours de Jon Connington, qui ne perdit pas de temps en cérémonie et alla droit au but. Si certaines de ses paroles firent réagir le jeune cerf, il ne le montra pas, soucieux de garder son expression neutre le temps qu'il ait fini de s'exprimer. Jon Connington lui faisait à peu près la même offre que lui avait présenté sa femme la veille au soir, à ceci près que son mari semblait déjà focalisé sur un tout autre conflit : une rébellion contre leur roi fraîchement monté sur le trône. Voilà un retournement de situation qui ne manquait pas d'ironie. Quelques années plus tôt, Connington avait combattu le rebelle Robert Baratheon, et le voilà qui devenait cette fois le traître à la couronne. Et en plus de cela, il demandait à Renly de s'allier à sa cause. Le jeune homme eut un sourire cynique ; les Connington semblaient croire qu'il n'avait d'yeux que pour Accalmie et qu'il n'était qu'un petit garçon que l'on pouvait aisément calmer avec une friandise. Était-il vraiment assez naïf pour croire que Renly serait prêt à défendre le roi qui lui avait coûté un frère et une patrie ? Il laissa quelques secondes passer après la tirade de Connington avant de prendre à son tour la parole, semblant considérer la proposition de son rival mais essayant en fait de retenir des paroles bien plus venimeuses que nécessaire. « Rentrer chez nous, dites-vous ? » dit-il en dévisageant le griffon avec une curiosité feinte, ne pouvant s'empêcher une petite pique cinglante. « N'êtes-vous pas chez vous à Port-Réal ? J'ai ouï dire que vous y avez passé le plus clair de votre temps ces dernières années. » Il eut un nouveau sourire sans joie et enchaîna sur des propos plus sérieux, ne laissant pas le temps à son interlocuteur de répondre. « En ce qui concerne votre proposition, je ne peux qu'être d'accord avec vous. J'estime la vie de mes hommes et je ne veux que la paix pour l'Orage et ses habitants. Or il me semble que se lancer dans une nouvelle guerre contre la Couronne n'est pas une bonne façon d'assurer cette paix. » Il sortit d'une des sacoches accrochées à l'avant de sa selle un rouleau de parchemin au sceau brisé, puis il regarda Connington d'un air très sérieux. « Le Roi a rendu l'Orage à la maison Baratheon, et vous avez été déclaré traître à la Couronne. Que se passera-t-il si j'accepte votre proposition ? Les forces du Roi s'abattront sur les nôtres et cette révolte que vous envisagez sera réduite en miettes. Est-ce cela que vous voulez pour les habitants de l'Orage ? La peur, la mort, l'exil, tout cela à vivre une nouvelle fois, simplement pour défendre l'honneur d'un roi pas plus vertueux qu'un autre ? » Tout cela est écrit à l'avance. C'est arrivé, et cela arrivera encore. Renly avait conscience qu'il était la veille encore un rebelle, mais la situation avait changé et il comptait bien en profiter. Ses paroles étaient certes intéressées, mais elles n'en étaient pas moins réalistes et il les pensait sincèrement, ayant du mal à cacher le mépris que lui inspirait Rhaegar. « Je vais vous faire une autre proposition, Lord Connington. Rendez-vous et vous serez libre d'aller plaider votre cause auprès de notre nouveau Roi pour lui prouver votre bonne foi et ainsi assurer la paix pour l'Orage. Votre épouse vous sera évidemment rendue – elle est en bonne santé et il va de soi que rien ne lui arrivera. Si vous ne le faites pas, je serai malheureusement contraint d'envoyer la tête d'un traître à Port-Réal en signe de notre allégeance. Et si ce n'est la vôtre, peut-être cela suffira-t-il tout de même à apaiser sa colère.  » Il fixa le griffon avec dureté, assis droit sur sa selle. Après cela, il était impossible que Jon Connington le prenne toujours à la légère. Il rangea le parchemin et fit un signe de la main pour dire à ses compagnons qu'ils prenaient congés. « Faites-moi savoir au plus vite votre réponse. Si je n'ai rien reçu d'ici demain à la même heure, je considérerai cela comme un refus. J'espère pour notre bien à tous que cela n'arrivera pas. » Renly tira sur les rênes de son cheval, et l'animal fit demi-tour, répondant à la commande informulée de son cavalier. Les hommes le suivirent et ils s'éloignèrent en direction de leur campement, tout en gardant un œil sur l'attitude des hommes qu'ils venaient de quitter. La balle était dans le camp du griffon désormais ; si Renly n'avait rien à perdre, ce n'était pas le cas de Connington.


       

             
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Lestival, An 299, lune 4, semaine 2, deux jours après la prise de pouvoir de Viserys
La tension était palpable dans les deux camps. Le benjamin des Baratheon avait lancé un ultimatum au griffon et seul lui pouvait choisir de comment cela pouvait se terminé. Mais le destin avait peut-être choisi d’en faire autrement. La région des terres de l’Orage était connue pour son climat rude. Tandis que les deux camps se repliaient le vent se leva et souffla de plus en plus fort. Bientôt une pluie torrentielle vint balayer Lestival et ses alentours. Au loin on pouvait entendre l’Orage gronder de façon sourde. La journée avança, et aucune accalmie ne se présenta. La pluie restait toujours aussi forte détrempant le sol. Heureusement pour eux, l’orage c’était éloignée vers d’autres horizons. L’air s’était refroidie et l’humidité imprégnait les tissus rendant poisseux tous les objets théoriquement sec. Comment Jon Connington pouvait-il donner une réponse avec ce temps, envoyer un homme traversé des champs de boue avec un message était quasiment impossible. L’encre sur le parchemin aurait eu le temps de couler avant que le messager n’arrive. Et le griffon n’était pas assez fou pour délivrer un message oral qui pouvait se perdre.

Au loin une petite armée avancée dans la pluie battante. Plusieurs bannières fouettaient l’air détrempé par la pluie. On pouvait aisément remarquer le blason de la maison Swann, Torth et Staedemon. Ce groupe était fort de plus de trois cent hommes expérimentés. Il marchait d’un bon train et quand ils virent au loin Lestival, ils firent halte installant rapidement un campement tandis qu’un messager allait au galop vers le camp de Renly Baratheon. L’homme entra sous la tente du cerf complètement détrempé. « Messire, je vous apporte l’allégeance du seigneur Torth, Swann et Staedemon. Ils sont forts de trois cent hommes et sont prêts à vous aider dans une éventuelle bataille. La maison Buckler et Grandison sont censés nous rejoindre au petit matin pour grossir nos rangs. Ils reconnaissent les Baratheon comme unique suzerain de l’Orage. » Renly avait trouvé ses partisans, une armée et le soutien assuré de cinq maisons nobles de l’Orage qui se soulevait contre le griffon. Notre est la furie. Tel est la devise de la maison Baratheon d’Accalmie.

         

             
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l'orage gronde

Sydän venait de comprendre, à ses dépens, que non seulement la balafrée était réellement connue en tant que guérisseuse, mais qu'elle avait aussi compromis son identité. La jeune femme retira son étole et la laissa glisser sur ses épaules avant de continuer sur sa lancée. Elle avoua qu'elle était la sœur d'un seigneur, mais elle omit un détail qui semblait avoir une importance pour Syd. Elle n'était pas avec les dorniens par choix, un kidnapping, voilà la raison de sa présence. Or, même si ce détail était important, elle la remercia par un sourire pour n'avoir rien dit. Comment aurais réagit le lord Connington en apprenant la vérité ? Rien de bon aurait sorti de cela. À la place d'expédier la bâtarde et les deux compères, il proposa une affaire. Si les deux dorniens arrivaient à sauver sa charmante femme, ils en seront récompensé. Sinon... Nul besoin de penser à cette deuxième possibilité, elle comprenait parfaitement ce qui leur arriveraient si elle est mourrait par leurs fautes. L'orpheline acquiesçait à la question du lord Connington, ils allaient essayer de la sauver, mais ils ne pouvaient rien promettre.

Ils sortirent de la tente, suivit de près de la jeune protégée du pirate. Syd s'assura que personne ne se trouvait près d'elles avant de l'attraper par le bras et de l'enlacer. Un acte de douceur qui était très rare, surtout quand ce geste est sincère, mais dans cette situation, ce n'était qu'un moyen de lui parler sans être entendu. Elle fit semblant d'être proche de la petite Cafferen et se mit à murmurer :

- Écoute-moi bien, si un des camps attaque, tu pars, si tu sens que Lestival va dégénérer, tu pars. Pas d'acte héroïque, tu pars. Tu iras à notre dernier abri, on t'y rejoindra dès qu'on pourra. Fait confiance en ton instinct.

Depuis son départ de Bourg-Cabane, c'était son instinct qui guidait ses pas. Elle avait appris à être consciente de ce qui se préparait pour qu'elle puisse se défendre et survivre. Et aujourd'hui, son instinct lui disait clairement de partir tant que c'était possible. Sydän ne voulait pas venir en ce lieu, mais l'appel du gain avait été le plus fort. Le contexte de Lestival était complexe, bien plus de ce qu'elle était habituée et la rébellion de Viserys n'arrangeait pas la situation. C'est ainsi qu'ils quittèrent le camp du griffon, sous des paroles de prudences et tandis qu'ils s'éloignèrent, Syd sourit à pleine dent au mercenaire et lui demanda :

- Si elle meurt, tu vas nous trouver un autre cas désespéré ? Dit-elle ironiquement.

Syd lui donna un coup d'épaule et laissa un petit gloussement sortir. Leeven n'était qu'une demi-noble, mais, elle pouvait difficilement ne pas l'admettre, elle n'était pas si inutile que cela. Du moins, c'était ses talents de guérisseuse qui était utile et non la personne en elle-même.

Sur la route, elle décida d'emprunter un chemin moins visible, faisant des contours pour avoir une vue d'ensemble sur le camp adverse sans être vu. Les blasons étaient différents, mais leurs buts étaient le même, gagné.

- On opte pour une autre stratégie ? Si dans ce camp, ils ont des espions, ils vont savoir qu'un mercenaire et deux femmes se sont présentés au lord. Ils vaudraient mieux qu'on se sépare... Je vais essayer de me rapprocher des commandants, enfin de quelqu’un qui pourrait savoir où est la tente de madame griffon.

Syd détestait faire ça, cela lui rappelait sa mère et ce qui l'avait mené à brûler vive sur leurs braques. Mais avait-elle le choix ? À quoi pouvait servir une femme dans un camp hormis à satisfaire les soldats ?

Elle inspira un grand coup et enleva sa tunique, qui lui servait bien plus comme manteau que comme une véritable robe. Il faisait froid dans ses contrées, c'était loin d'être Dorne et sa chaleur écrasante. Alors oui, elle avait froid. Elle était à présent dans une autre tunique, plus légère, mais plus ample et plus courte. Enlevant par la même occasion son pantalon. Ses mains délacèrent le haut de sa robe, ce qui laissait libre à l'imagination sur le peu de poitrine qu'elle avait. Une de ses épaules se retrouvait à présent dénudés de tissus. Elle attacha ses cheveux, aussi bien qu'elle le pouvait vue les conditions, laissant quelques mèches retomber sur sa nuque pigmentée de frisson. Pour finir, elle enroula son châle autour de sa taille. Elle releva la tête pour regarder Sicard, elle fronça un maximum ses sourcils, montrant ainsi son mécontentement.

- Et tout ça parce que tu n'as pas été capable de remplir ta mission.

Elle voulait tout abandonné, ramasser ses affaires et ses armes, partir loin et surtout, reprendre la mer. Mais encore une foi, Sicard avait tout compliqué. Bien sûr, ce n'était pas de sa faute si le griffon décida de les envoyer dans un autre camp, mais c'était lui qui avait promis à sa bâtarde qu'ils iraient là où elle le désirait. Qu'elle sottise !

- Fait toi accepter comme mercenaire ou fait toi passer pour un soldat, enfin je m'en moques ! On a intérêt à avoir cet argent, que je ne fasse pas tout ça pour rien.

Sydän ne laissa pas le temps au pirate de commenter cette phrase, elle avança vers le camp. Et le lendemain, comme-ci que cette situation n'était pas assez contraignante, une bourrasque de vent vint compliquer sa recherche. La pluie se mêla au vent et l'orpheline fut trempée de la tête au pied. Elle se réfugie dans une tente pas encore visité, attendant que le déluge cesse.
       

             
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L'ORAGE GRONDE


Pour être un bon pirate, il ne suffisait pas d'être un voleur. Prendre un navire en abordage et mettre la main sur sa précieuse cargaison en jouant de sa lame était bien joli, mais si vous ne saviez pas revendre le contenu des cales dérobées, vous n'iriez pas très loin. De retour à terre avec sa précieuse cargaison, il fallait développer des talents de marchand. Mettre en avant les qualités, taire ou présenter sous un jour positif les défauts. Lorsqu'on avait affaire à un noble, placé quelques mots savants pouvait faire mouche. Pirate ou mercenaire, la méthode restait la même. La seule différence était que lorsqu'on louait son savoir-faire au plus offrant, la marchandise était soi-même.

Sicard était capable d'en venir à n'importe quelle ruse pour remporter une négociation difficile, pourtant, il y avait une chose à laquelle il ne s'abaissera jamais : faire une révérence ou mettre un genou à terre. Cela lui rappelait trop une certaine humiliation vécut à Dorne. Pour combler cette faille, heureusement, il pouvait compter sur Syd qui ne manqua pas de s'incliner devant le Griffon à la place du pirate.

Mais la véritable surprise fut le comportement de la bâtarde. Leeven avait gardé le silence depuis leur entrée dans la tente du griffon et le pirate s'était attendu qu'il en soit ainsi jusqu'à leur départ. Au lieu de cela, la guérisseuse révéla son identité. Voilà un retournement de situation qui plaisait au marin. Il fallait un certain cran pour user de cette carte. Pendant un instant, Sicard se demanda si la bâtarde balafrée allait évoquer son kidnapping. Instinctivement, il resserra imperceptiblement sa prise sur son arme. Au cas où. Il n'en fut rien et Sicard adressa un hochement de tête en direction de Leeven accompagné d'un sourire satisfait pour montrer son approbation et une certaine forme de reconnaissance devant ce détail.

Ensuite, il reporta son attention sur le seigneur qui avait leurs vies entre ces mains, maintenant que chaque membre du groupe avait joué sa carte. Peut-être que le bluff ne prendra pas, peut-être qu'un mot sera prononcé qui mettra fin à sa vie. C'était une éventualité comme une autre. Sicard avait beau aimé la vie et apprécié les bonnes choses, lorsqu'on vivait en mer, on réalisait très vite une chose : à la fin, tout le monde meurt, et un rien peut couper ce fil de vie si fragile. Si son histoire finissait dans cette tente, l'unique regret de Sicard serait de ne pas avoir revu la mer avant que ne sonne son dernier acte.

En tout cas, bien que leurs destins étaient encore imprécis, l'annonce d'un bon vin ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. S'ils survivent tous à cette aventure, Sicard ne manquera pas de tester la véracité de cette déclaration. Sicard rangea cette agréable perspective dans un coin de sa tête alors que le seigneur Connington leur confia une mission.

"Je ferais mon possible pour vous satisfaire." Déclara-t-il avec un geste de la main qui feintait la révérence sans pour autant en faire véritablement une.

Inutile de préciser que ce genre de mission ardue lui plaisait, cela se voyait à son sourire. Les missions de ce genre étaient les mieux payés en cas de réussite. Ensuite, il 'suffisait' de s'assurer que le client survive à la bataille pour donner sa rétribution. Dans cette situation, les mercenaires n'avaient rien à perdre, hormis du temps. Si la mission tournait mal, il passerait son chemin en laissant les terres de l'orage loin derrière lui. Sicard savait que sa comparse penserait pareil, nul besoin de la consulter pour se mettre d'accord sur ce point. Le seul aspect dérangeant des ordres du Griffon est que Leeven resterait au camp pendant qu'ils tenteront d'infiltrer le camp du Cerf. Cette préoccupation ne s'afficha clairement sur son visage que lorsqu'ils sortirent de la tente.

Sicard se frotta pensivement le menton tandis que Syd pris Leeven dans ses bras. Même si le pirate se doutait que ce geste en apparence affectueux ne fût pas gratuit, il fut tout d'abord surpris avant que son sourire perpétuel ne prenne des teintes malicieuses.

Puis, pendant un instant, sa mine se fit aussi sérieuse que songeuse alors qu'il s'avança à son tour pour donner un dernier conseil à la bâtarde qui était encore novice dans ce monde sans pitié.

"Prend ceci." Dit-il en décrochant un poignard de sa ceinture. Ce geste trahissait le fait qu'il n'aimait pas laisser Leeven en arrière, sans protection, même derrière les lignes ennemies. "Simple précaution." Inutile de noircir le tableau en parlant de défendre sa vie. Donner une arme était un message assez explicite en soi, nul besoin d'entrer dans les détails.

En quittant le camp du griffon en compagnie de Syd, l'inquiétude fut bien vite remplacée par le frisson de vivre une aventure intéressante. Le pirate rit lorsque sa comparse parla de trouver un autre cas désespéré.

"Avoue qu'elle a bien joué ces cartes devant le Griffon." Ajouta-t-il pour taquiner Syd puisqu'il avait conscience que ce genre de commentaire n'était pas près de sortir de sa bouche.

Le silence et le sérieux s'imposèrent tandis qu'ils empruntaient des chemins discrets. À quelques reprises, le pirate sortit de nouveau sa longue-vue pour avoir certaines précisions. Par acquit de conscience, il scruta les blasons à la recherche de celui du frère de Leeven. Sicard coinça l'objet à sa ceinture alors que Syd parla de changer de stratégie.

"Parce qu'on avait une stratégie ?" Taquina-t-il encore avec un sourire, un nouveau rire prêt à poindre d'un instant à l'autre.

Ce qui l'empêcha de rire fut le fait que Syd avait parfaitement raison. Il ne pouvait arriver ainsi et espérer entrer dans le camp adverse. Alors il se contenta d'acquiescer tout en évoluant mentalement la situation. Les mercenaires étaient réputés pour manger à tous les râteliers. Pourtant, le marin doutait d'être bien accueilli surtout que le Cerf ne manquera pas d'allier puisque le Griffon était désormais considérer comme un ennemi de la couronne. Peut-être était-ce ces propres réticences à faire une telle proposition qui le forçait à voir leur mission sous un jour si pessimiste. Il redoutait d'être peu convainquant dans ce mensonge alors, qu'en temps normal, le mercenaire se serait certainement jeter sur l'occasion de jouer sur les deux tableaux. Cependant, les rumeurs concernant la dévotion des cerfs au dieu R’Hllor ne lui plaisaient guère et éveillaient sa méfiance. Sicard ne croyait qu'en la mer, une entité bien réelle et aussi capricieuse que les êtres invisibles que les prêtres vénéraient.

Les préparatifs de Syd lui enlevèrent ce sombre pressentiment de cet esprit. Étant donné la situation, il étouffa dans l'œuf son envie de suggérer un rembourrage de tissu à certains endroits. Le sourire méchamment de sa comparse était un assez bon avertissement.

"Si je m'excuse, me pardonneras-tu ?" Lança-t-il en écartant les bras comme s'il demandait la clémence de son interlocutrice. Après tout, c'était peut-être la dernière fois qu'ils se voyaient.

Devant l'évocation du mot soldat, une lueur se mit à briller dans le regard du pirate, signe que les mots de Sydän avaient fait germer une idée dans son esprit. Une idée dangereuse, mais, dans ce projet, n'importe quelle idée l'était.

"J'espère pour toi que le dieu qu'ils prient ne prône pas le voeu de pauvreté." Glissa-t-il. Il fit quelque pas puis se retourna pour déclarer : "Reviens entière, sinon je devrais trouver un autre cas désespéré ET une autre voleuse." Il conclut sa remarque par un rire avant de tourner le dos pour partir de son côté.

Peut-être qu'au bout de cette aventure, ce sera à ces compagnes de voyage de trouver un autre pirate au grand sourire. Sicard rebroussa chemin, toujours en emprunter des sentiers peu pratique afin de passer inaperçu. Le temps se déchaîna pendant la route. La pluie s'invita à la fête. Sicard releva son col et déroula le bandeau qu'il portait sur la tête pour le nouer de sorte qu'il protéger un maximum le bas de son visage. Comme il semblait loin le soleil auquel le Dornien était habitué ! Ce mauvais temps jouerait en sa faveur même s'il rendait la vision à travers sa longue-vue beaucoup plus ardue.

Alors qu'il était trempé, le pirate vit ce qu'il cherchait : une petite armée défiait le mauvais temps en direction du campement du Cerf. Sicard les suivit à bonne distance, comme un prédateur en chasse, il guetta les éléments les plus faibles. Le pirate songeait déjà à la meilleure manière d'attraper un des retardataires pour lui emprunter son armure lorsque le destin lui fit un cadeau. L'armée de trois cent hommes fit une halte non loin.

Pluie ou non, Sicard attendit la nuit et l'installation des tours de garde. Ce qui lui laissa le loisir de juger quel soldat était du même gabarit que le sien. Aussi silencieux qu'un chat, profitant du moindre renfoncement du terrain pour se cacher, il surgit dans le dos d'une des sentinelles et plaqua sa main sur sa bouche pour étouffer toute tentative de cri tandis qu'il planta sa lame dans la nuque de sa victime de l'autre main. À partir de cet instant, le temps jouait contre lui. Le pirate traîna son encombrante victime plus loin, là où on ne risquait pas de le trouver et défit les pièces d'armure à toute vitesse pour les enfiler sur ces vêtements. Il posa son chapeau sur le visage du soldat comme s'il exécutait un rite funéraire obscur puis il accéléra la marche pour reprendre la place qu'avait occupée sa victime.

Conscient que cette partie de son plan reposait en grande partie sur la chance et le mauvais temps qui justifiait le fait qu'il cache un maximum son visage, le cœur du mercenaire battait à tout rompre dans sa poitrine. Sicard sentait la douce adrénaline l'envahir. On vint le relever de son poste, le mercenaire se tenait prêt à agir au moindre indice que sa ruse ait échoué. Il pouvait remercier la pluie et le vent qui ne donnait pas envie d'être suspicieux. Sicard demeura muet au cas où son accent ne le trahisse. En quelques gestes éloquents, il fit comprendre qu'il avait hâte de retrouver sa couche et reçut un grognement d'approbation de son interlocuteur. Lui avait quitté la sienne à regret et cela se voyait.

Tout comme il l'avait fait au camp Connington, Sicard utilisa toute son assurance pour se fondre dans ce nouveau décor jusqu'au moment où l'armée reprendra la marche en direction du camp Baratheon.
     

         
base cracles bones, modification lawina

         
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