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[FB] All the stars ★ ft Blurd

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All the stars
Blury


“Take my hand and my heart and soul, I will only have these eyes for you”

Grain-la-Pluie, 302, Lune 4, semaine 1
Sa main s’était crispée sur le parchemin qu’elle avait lu pour plusieurs fois, des soupirs d’agacement lui avaient échappé encore et encore alors qu’elle s’offusquait davantage de la situation. Cette invitation était grotesque. Tout comme ces fiançailles qui n’avaient rien d’avantageux pour sa famille. Les chouettes étaient tombées bien bas. La jeune femme n’avait de cesse de le penser et de le clamer haut et fort à qui voulait l’entendre, surtout à son oncle qui ne voulait rien entendre de ses protestations. Et pour cause, elle n’était pas seigneur de Bosquebrume. Elle n’avait pas à envisager diverses possibilités pour tenter de redorer le plumage des chouettes et bien heureusement d’ailleurs. Si cela lui incombait, probablement que les choses seraient bien différentes de ce qu’il se tramait actuellement. Jamais, elle n’aurait embrassé une nouvelle religion, surtout celle mettant en évidence des charlatans vêtus de rouges, profitant d’une situation néfaste pour émerger.  La jeune femme n’était pas en mesure de comprendre les stratégies de son oncle et de toutes évidences, elle ne mettrait aucun effort pour se faire. Ce dont elle constatait n’était autre que le fait que l’on oblige sa sœur à non seulement se marier, mais surtout à renier ses origines et sa religion. Cette démence de la part de son oncle ne saurait jamais lui être pardonnée. Pas alors que leur grand-mère leur avait inculqué la force nécessaire pour perdurer les traditions. Que cela était pitoyable d’avoir à vivre ainsi. D’avoir à endosser une telle réputation que celle d’une soumise. Pauvre Shoren. Mary n’avait de cesse que de vouloir l’aider à s’extirper de cette situation, en vain. D’autant plus qu’elle ne savait véritablement quels étaient les sentiments de cette dernière à propos de ce bâtard légitimé. Peu importe le nom qu’il revêtait aujourd’hui, peu importe les opportunités de richesses qu’il pouvait apporter à Shoren, il resterait à tout jamais un bâtard aux yeux de Mary. Et elle ne pouvait tolérer une telle place en dehors du fils de son époux. Selon elle, Davy était différent puisqu’il n’avait plus de mère et que sa conception s’était faite avant leur mariage. Aussi, lui accordait-elle une place particulière dans son cœur, le mettant presque sur le même plan que Martyn pour certaines occasions.

Son autre main sur son ventre à peine boursoufflé, caressait doucereusement l’être qu’elle préservait de ce monde. Mieux valait-il qu’elle se calme pour lui. Fréquents pouvaient être les accidents causés par les humeurs des mères à cette époque et elle ne désirait en rien décevoir son époux sur sa capacité à enfanter. Nouvelle qu’elle ne lui avait avoué qu’à demi mot pour l’instant, préférant laisser quelques temps passer avant de se réjouir de la bonne portée de l’enfant. Au moins, elle parvenait à se calmer en se concentrant sur ce sujet précis et en revenant à la nuit qui avait permis la conception de cet enfant. Le sourire ne tarda pas à s’installer sur ses lèvres à cette idée, alors qu’elle songeait à leurs retrouvailles et aux jours qui avaient succédaient. Elle ne lui avait pas encore témoigné de ses sentiments à son égard et pourtant tout laissait envisager combien elle tenait à Blurd. Désireuse de lui accorder de nouveaux instants, favorisant des instants d’intimité qu’elle aurait pu fuir par le passé. Aujourd’hui Mary savait qu’elle ne pouvait plus se passer du Capitaine. Elle lui avait pardonné et tous les deux vivaient ce qu’ils auraient du connaître bien des années auparavant à savoir : des instants de noces. Cette pensée éveillait un peu plus ses sentiments derrière lesquels elle n’avait plus peur de se cacher. La Chouette tenait à l’Oignon bien plus qu’elle n’aurait pu le concevoir. Et aujourd’hui, après ces épreuves, elle voulait bien admettre que tomber amoureuse n’était en rien une faiblesse. Certes, il était devenu la sienne, mais il était surtout une force grâce à laquelle elle puisait les siennes pour affronter le reste. Grain-La-Pluie prenait un goût d’apaisement au fur et à mesure que les situations les amenaient à vivre tous ensemble comme une vraie famille. Ils l’étaient tous à ses yeux : sa famille. Et pour rien au monde elle ne changerait sa place. Il lui arrivait même d’envier Blurd et son incapacité à lire et écrire, au moins il n’était pas confronté à un faire part comme celui-ci. Elle enviait également sa manière de se détacher de tout. Pas pour toutes les occasions, mais aujourd’hui cela l’aurait bien aidé à oublier ce qu’elle tenait dans son autre main.

Elle entreprit de faire les cent pas pour plusieurs fois. Pestant contre le ciel, contre son oncle, contre les Cafferen, même sa sœur n’avait pas été épargnée de ses railleries. «… pas possible ! » laissait-elle entendre de manière audible entre deux pas mués de réflexion internet quant à ce mariage. Les Mertyns se dévoilaient comme de pauvres idiots prêts à tout pour de l’argent à cause de Michael. Par les Sept qu’elle rêvait d’enfoncer ses doigts dans ses yeux jusqu’à ce qu’il revienne à la raison. Elle n’arrivait même pas à se concentrer pour essayer de se raisonner et rejoindre le reste de la famille pour passer un meilleur moment en leur compagnie. Non, sa compagnie était loin d’être la meilleure pour eux, aussi préférait-elle rester dans cette chambre encore un peu. A maugrée, à pester, à lancer des pots vides qui lui passaient par la main et qui roulaient sur le pauvre tapis qui ornait leur chambre. Mary avait énormément de mal à accepter cette nouvelle. S’il n’y avait pas eu d’Hiver et si elle n’avait pas été enceinte, probablement aurait-elle ordonné sur le champ que l’on prépare ses effets et son coche pour la ramener à Bosquebrume. « Par les Sept… » continuait-elle en roulant ce parchemin en boule dans ses mains et en le lançant contre la porte de la pièce. A ce même moment, le bois s’ouvrit amenant la personne derrière à recevoir cette boule de papier sur sa tête. « Tu n’étais pas visé. » préféra t-elle prévenir alors qu’elle montrait bien ses remords quand à ce jet non contenu. « Excuse-moi. » rajouta t-elle comme pour montrer cette évidence à son époux. Mais c’était plus fort, il fallait qu’elle continue à faire les cent pas de l’autre côté de la chambre. Ne lui laissant pas l’occasion de s’installer seulement, la chouette déversa toute sa frustration dans un flot de paroles dont on ne la connaissait pas capable. « Sais-tu que nous somme invités au mariage de ma sœur ? Non tu ne peux pas le savoir puisque je viens de l’apprendre. Parfois j’envie ton ignorance pour la lecture, même si je t’apprends, il n’en reste pas moins que tu as une excuse pour échapper à des idioties tellement énormes que même des éléphants paraissent moindres à côté. Non pas que j’en ai vu, mais des récits que j’ai pu lire, ils me paraissent gigantesques. Mais là n’est pas la question. Si il croit que je vais me vêtir de rouge pour la cérémonie, crois-moi qu’il risque d’être fort déçu. Il n’est aucunement question que j’accepte cette union. Ma pauvre grand-mère doit faire des bonds là où elle repose, son héritage est complètement bafoué à cause d’un pauvre idiot. IDIOT ! Oh oui il l’est, il l’a toujours été. Il serait capable de vendre la peau de ses enfants pour en tirer profit, peut-être devrai-je lui conseiller de vendre ses cheveux à un perruquier qu’en penses-tu ? Ainsi, il gagnerait cet argent qu’il désire tant pour assoir une seigneurie qui ne ressemble à rien. » Elle était lancée dans son récit et ne prenait attention à rien si ce n’était au fait de ne pas vouloir marcher sur les divers obstacles qu’elle avait pu lancer un peu plus tôt.

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“Take my hand and my heart and soul, I will only have these eyes for you”

Grain-la-Pluie, 302, Lune 4, semaine 1
Une nouvelle venue d'Essos, plus précisément de Lys, Blurd allait devoir reprendre la mer et avait déjà prévenu ses hommes de préparer le bateau. Cela faisait un certain temps qu'il n'avait pas gagné Essos, ces voyages se concentrant davantage à Westeros pour être au plus auprès des siens. Sa relation avec Mary, n'avait jamais semblé aussi en bon terme qu'à présent et il voulait briser cela, mais il était temps qu'il retourne à ses vieilles habitudes qu'étaient les vrais voyages en mer. Ceux qui se passent entre Westeros et le reste du monde. Il avait hâte de partir et à la fois, devoir annoncer la nouvelle à son épouse, ne lui paraissait pas si simple que cela. Elle était enceinte, et même si elle l'avait avoué à demi-mot, Mary ne devait pas réellement savoir qu'il était au courant. Sauf qu'il connaissait à la perfection le corps de son épouse et celui-ci avait changé, et se retrouvait même plus sensible à ses caresses. Blurd attendait seulement qu'elle lui dise de vive voix, sans sous-entendu, cherchant à savoir ce qui la retenait à vouloir évoquer leur prochain fils qui grandissait en son ventre

Davy, était venu l'accompagner pour mettre en route la préparation de Lady Marya pour Lys. Il ne partirait que dans quelques heures, quand tout se préparer, espérant que le vent leur sera favorable. Son fils sur les épaules, il restait impressionné par le tempérament plutôt calme du fils de son premier amour. Beaucoup de choses en cette enfant, lui rappelaient cette femme, morte en lui donnant la vie, mais toujours vivante dans ce petit être. Le reposant qu'une fois arriver au donjon, il le déposât au sol et embrassa le haut de la tête de Martyn qui jouait au pied de Leana, sa belle-soeur. La petite Marya était dans ses bras et grandissait à vue d'oeil, mais aucun signe de son épouse. Leana lui montra d'un signe de la tête la direction à prendre. Qu'est-ce qui avait pousser Mary à s'isoler ? Avait-il appris son départ ? Devait-il se préparer à passer un mauvais moment ? Soufflant un grand coup, il prit la direction de la pièce qui se trouvait au plus loin du salon de l'entrée.

Il pouvait entendre le bois qui grinçait, signe qu'elle devait être en pleine activation. Ouvrant la porte avec précaution, il vint quand même à recevoir une boule de papier en pleine tête. Sacré accueil ! Se baissant pour ramasser ce parchemin dont il serait bien incapable de lire le contenu, Mary vint à signaler 

« Tu n’étais pas visé. Excuse-moi. »

Alors ce n'était donc pas lui qui l'avait mis dans cet état, mais sûrement cette lettre ! Ne disant rien, il la regarda faire les cent pas dans cette pièce pas si grande que cela. Fermant la porte derrière lui, Mary allait finir par lui dire ce qui la tracassait, il la connaissait par coeur, elle n'était pas forcément capable de retenir sa colère, tout comme lui, elle avait besoin d'exploser pour que les nerfs retombent. D'autres objets se retrouvaient au sol, signe que la raison de sa colère devait être importante.

« Sais-tu que nous somme invités au mariage de ma sœur ? Non tu ne peux pas le savoir puisque je viens de l’apprendre. Parfois j’envie ton ignorance pour la lecture, même si je t’apprends, il n’en reste pas moins que tu as une excuse pour échapper à des idioties tellement énormes que même des éléphants paraissent moindres à côté. Non pas que j’en ai vu, mais des récits que j’ai pu lire, ils me paraissent gigantesques. Mais là n’est pas la question. Si il croit que je vais me vêtir de rouge pour la cérémonie, crois-moi qu’il risque d’être fort déçu. Il n’est aucunement question que j’accepte cette union. Ma pauvre grand-mère doit faire des bonds là où elle repose, son héritage est complètement bafoué à cause d’un pauvre idiot. IDIOT ! Oh oui il l’est, il l’a toujours été. Il serait capable de vendre la peau de ses enfants pour en tirer profit, peut-être devrai-je lui conseiller de vendre ses cheveux à un perruquier qu’en penses-tu ? Ainsi, il gagnerait cet argent qu’il désire tant pour assoir une seigneurie qui ne ressemble à rien. »

Il l'avait écouté sans broncher, la regardant passer devant lui, un bon nombre de fois. C'était donc le mariage de sa soeur avec une personne, dont il ne se souvenait toujours pas de ce nom. Tout ce dont il se souvenait, c'est qu'il s'agissait d'un homme de l'orage et qu'il y avait un souci par rapport à sa naissance. Il fallait dire que dès que ça commençait à parler de famille de nobles, de lien généalogique ou du mariage, l'esprit de Blurd avait tendance à ne pas forcément écouter ce qui se racontait. Il n'était lui aussi, pas favorable au mariage d'alliance, mais il n'était pas certains qu'à ce moment précis, Mary recherche son avis, elle avait seulement besoin de sortir sa frustration. Il ne vint à réagir qu'au moment où elle allait marcher sur un objet et risquer de tomber. L'attrapant par la taille, il la colla à lui :

- Je pense que mon épouse devrait se poser sur cette chaise et reprendre quelques respirations bien méritées.

Là, sans lui laisser le choix, il l'installa sur la chaise. Mary devait se calmer, reprendre son souffle. Sa mère aussi avait tendance à davantage s'énerver quand elle était enceinte. Se mettant à genoux face à elle, il lui caressa la joue cherchant à lui changer les idées, d'un sourire provocateur, il ajouta :

- Maintenant, je me dis que j'aurais voulu voir ta réaction à l'évocation de nos fiançailles !


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Grain-la-Pluie, 302, Lune 4, semaine 1
Continuant sa déambulation aux travers les allers et venues dans la chambre, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de songer à toute cette histoire qui avait conduit sa pauvre sœur à devoir épouser un scélérat tel que le faon. Pour tout avouer, Mary comprenait très bien les intentions de son oncle à l’égard de cette famille en plein essor, toutefois elle ne pouvait se résoudre à l’accepter. Et le pire dans cette histoire, outre le fait qu’elle en veuille actuellement au monde entier, était qu’elle ne concevait pas l’idée que sa sœur puisse être mariée à un opportuniste. La religion était un fait non négligeable dans ces négociations et son oncle prouvait à quel point la famille Mertyns s’engageait dans un tournant sans aucune possibilité de retour. Si seulement l’Etranger pouvait être avec elle à présent, surement lui aurait-elle suggéré l’idée d’octroyer une peur à Michael Mertyns pour cet affront. Ainsi aurait-il reconnu le droit chemin et surement y serait-il revenu pour annuler cela. Un autre objet vint à se fracasser au sol alors qu’elle s’énervait davantage à ce sujet. Et dire que les choses paraissaient trouver une allure un peu plus calme depuis quelques temps. A croire que les Sept se jouaient d’elle aussi d’une certaine manière. Son agacement n’avait de cesse de croître au fil des minutes, l’amenant à pester aussi bien silencieusement que de manière audible pour certaines fois. Comment pouvait-on agir de cette façon ? Elle osait se persuader de l’idée que si sa grand-mère était en vie, elle aurait réagi d’une autre manière. Et encore… A bien y réfléchir, Mary n’était plus très sûre de ce qui aurait pu se dérouler. Voilà qu’elle se mettait à douter de choses pourtant évidentes à une époque. Mais le monde changeait et elle était la preuve vivante que tout pouvait changer. Blurd avait réussi là où beaucoup avaient échoué, parvenant même à éveiller en elle ce sentiment d’amour qu’elle avait réfuté pendant de très nombreuses années. Le Capitaine avait su lui apprendre que l’attachement pouvait être une bienveillance, tout en maintenant cette malédiction qu’elle avait connue lors de Lestival. Mais finalement, ils y parvenaient tous les deux. Osant se révéler l’un à l’autre combien ils étaient attachés. Si elle devait émettre une comparaison avec l’océan, berceau de son époux, surement l’aurait-elle classifié d’eau alors qu’elle se représenterait comme le vent qui guiderait ce bateau. Leur union, malgré les réticences, avait su leur prouver qu’ils étaient ensemble et l’enfant qu’elle portait aujourd’hui le lui prouvait davantage. Ils avaient su se retrouver, développer un peu plus cette complicité qui les avait amené à mieux se révéler l’un à l’autre sans craindre un quelconque jugement. Aujourd’hui Mary savait qu’elle pouvait compter sur Blurd, sur sa fidélité mais surtout sur son soutient malgré son caractère parfois trop téméraire. Voilà pourquoi, elle s’empressa de se confondre en excuses à sa manière au moment où le jeune homme ouvrit la porte de la chambre et reçut en guise de bienvenue, le parchemin qu’elle tenait fermement dans sa main.

Ses pas ne s’arrêtèrent que pour cet intermède avant de reprendre de plus belle. Et finalement, la jeune femme vida son sac de but en blanc. Ne laissant aucune occasion à Blurd d’émettre un quelconque commentaire tant sa colère prenait le dessus sur tout le reste. Ce mariage était une honte. Une calomnie perfide qui ternissait le plumage des chouettes et rendrait de surcroît sa sœur malheureuse. Mary déversait sa colère de cette façon, caractère bien connu de la part de son époux qui ne dit mot. Elle savait qu’il finirait par lui répondre, qu’il lui donnerait son avis, et elle le remerciait secrètement pour cela. Peut-être parviendrait-il à la calmer ? Elle voulait y croire et fonder ses espoirs sur cette idée alors qu’elle terminait son monologue. Sa respiration s’en trouvait saccadée aussi bien en raison des cent pas qu’elle continuait que par le flux de paroles qui lui avait échappé. Elle se laissa faire au moment où le jeune homme la prit par la taille, s’imprégnant simplement de son regard pour essayer d’en comprendre les significations. Ses sourcils se froncèrent légèrement alors qu’elle se laissait guider jusque sur la chaise et s’y installait. « Tu ne trouves pas que j’ai raison ? » lui demanda t-elle bien plus pour se conforter dans son idée qu’autre chose. Malgré sa respiration rapide, elle laissa s’échapper un soupir d’agacement devant cette nouvelle alors que ses yeux, eux, restaient accrochés aux onyx de son époux. Elle profita de cette proximité pour maintenir ce contact et commençait déjà à relever ses sourcils alors qu’il souriait de cette manière provocante. Elle était persuadé qu’il allait se moquer. Elle se préparait déjà à rétorquer quelque chose mais fut arrêtée dans son élan au moment où ses doigts trouvèrent un chemin naturel jusque sur sa joue. « Tu ne peux pas comparer, ce n’est pas la même chose. » rétorqua t-elle avec son naturel dédain tout en laissant entrevoir une part de jeu dans le fond de ses yeux. Elle comprenait ses intentions et elle avait envie de s’essayer à le suivre. « Les tiennes en revanche devaient être drôles à constater. » Mary se mit à adopter un ton qui se voulait faussement innocent.

Mais son naturel revint malheureusement au galop au moment où elle se remit à souffler d’agacement devant le constat désolant de ce mariage à venir. « J’aimerai tellement pouvoir le raisonner, lui montrer que ce n’est pas une bonne alliance. Tu n’imagines pas la peine que je ressens pour Shoren en ce moment. » Elle attrapa la main de son époux pour la serrer ainsi que l’autre dans ses propres mains tout en gardant intact cette connexion qu’ils maintenaient par le biais de leurs regards. « Est-ce qu’il y a une chose que je puisse faire pour sauver ma sœur, Blurd ? » Elle lui témoignait de son impuissance devant ce fait, et cela l’embêtait de ne pas réussir à trouver une solution. « Mis à part lancer un troupeau d’éléphants sur mon oncle… » Cette fois, elle laissa son sourire prendre le dessus pour prouver à son époux qu’elle n’avait rien contre lui, au contraire. Elle avait besoin de son avis et surtout de sa présence pour la révélation qu’elle comptait lui faire d’ici quelques jours. « Dis-moi que tu connais quelqu’un qui puisse lancer une telle invasion sur Bosquebrume. » Elle savait qu’en en rajoutant de cette manière Blurd verrait dans ses comportements des tentatives d’apaisement pour profiter un peu plus encore de cette complicité qu’ils entretenaient.

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