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So what if I’m crazy? the best people are (ft.Myranda)

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♫ So what if I’m crazy? the best people are ♫

A bien des égards, Aubelia était différente des autres Lady, et une fois de plus elle le démontrait en expliquant que durant son enfance, sa mère avait insisté pour qu’elle puisse apprendre à réfléchir d’elle-même, mais aussi à se servir des armes. Voilà qui était une bonne chose, car d’ici peu de temps les menaces d’au-delà du mur allaient fondre sur eux. Savoir manier une arme allait être un plus non négligeable à ce moment là. Myranda garda le silence, lui faisant un sourire, montrant qu’elle était en parfait accord avec ce qui était dit. Oui, elle aussi préférait l’homme qui avait des envies de grandeur plutôt que l’opportuniste ou bien que le couard qui servait de roi dans l’histoire. Comment garder confiance en un homme qui ne se bat même pas pour vous ou bien un qui profite de la situation ? S’il le fait une fois, il pourrait recommencer, alors que celui qui avait enlevé la reine de son triste quotidien avait finalement les ambitions les plus pures à son sujet.

Les deux femmes continuaient de discuter, se confiant l’une à l’autre, profitant d’un peu de calme dans le paysage froid de Fort-Terreur. Elles étaient assez loin des remparts pour discuter sans qu’une oreille intrusive comme celle de Schlingue ne soit à portée, sans que même une servante mal intentionnée ne puisse rapporter à Geneva que Ramsay et Aubelia avaient échangé un baiser. Puis, elles pouvaient parler en toute confiance, sans penser être embêtée d’un mot qui pourrait être sorti de son contexte. La brune trouvait une oreille attentive en la personne de la servante, elle savait bien que la première fois pouvait paraitre effrayante tout aussi excitante soit elle.

La fille du maitre du chenil tentait de lui faire imaginer la chose, ses yeux noisettes scrutant ses moindres battements de cils, et elle voyait bien que Lady Locke s’imposait quelques barrières pour ne pas que son imaginaire ne s’emballe, ajoutant même ne pas vouloir entrer trop dans les détails. « C’est un bon début Lady Aubelia, puis le laisser prendre les devants, c’est aussi lui montrer que vous avez confiance en lui. Ce jour là, faites en sorte que vos peaux se frolent le plus possible. Relevez légèrement votre jambe droite par exemple, vous lui laisserez plus de place en vous, puis votre cuisse se collera à l’une des siennes et vous verrez, le frottement en est enivrant. »

Aubelia allait trouver naturellement sa place dans la couche de Ramsay, si tant est qu’il veuille la laisser sur le dos pour toute la durée de l’acte. Lady Locke avait surement des dizaines de questions en suspens, des impressions faussées sur ce qui allait se dérouler les premières fois ou même toutes les fois où elle s’abandonnerait dans la couche de son amant. Elle craignait d’être maladroite, de ne pas savoir quoi en faire une fois qu’elle pourrait la toucher, et Myranda la compara avec le manche d’un couteau qu’elle lui tendit.

Le toucher était léger, et Myranda eut un petit sourire en la regardant faire avant de récupérer le poignard. « J’imagine que vous n’avez pas attendu longtemps avant de savoir manier le manche, pourquoi en serait il autrement ? On s’améliore sans cesse, au début les gestes sont maladroits, on dose parfois un peu mal la poigne, mais au fil du temps, on sait la pression qu’il faut exercer pour bien le tenir en main, n’êtes vous pas d’accord avec moi Lady Aubelia ? » Puis une femme avait tant à offrir à un homme, il n’y avait pas seulement la fleur qu’elles possédaient entre leurs cuisses, bien que certaines femmes jugeaient que les autres actes d’amour n’étaient bons que pour les filles de bordels.

Quelle était la différence … Myranda inspira doucement, les sourcils légèrement froncés, se mordant la lèvre inférieure, réfléchissant à la manière dont elle allait l’expliquer. Elle faisait tourner le poignard entre ses doigts, son regard noisette scrutant les yeux d’Aubelia. « S’abandonner, ce serait lui offrir ce qu’il désire, se donner à lui, ce serait tout lui offrir. Vraiment tout. Certaines choses sont bien à faire en signe de récompense par exemple, ne pas le donner sans cesse, le garder pour les moments vraiment exceptionnels.» Myranda passa la tranche de son pouce sur le manche avant de reprendre. « Enfin en règle general, mais pour la première fois … si vous voulez vous abandonner à lui, c’est lui laisser le loisir de tout vous prendre. Vous donner à lui, c’est choisir ce que vous voulez lui donner. Il y a bien des moyens de faire jaillir un homme Lady Aubelia, il n’y a pas que ce qu’on cache entre nos cuisses qui leur plaise. Certaines femmes voient ces actes comme peu moral, mais c’est parce qu’elles n’ont jamais eu le plaisir de les vivre. »

Myranda lui fit un sourire avant de lui caresser la joue et de baisser sa voix. « Toutes les parties de votre corps peuvent servir Lady Aubelia. Certaines aiment la frotter avec un peu de peau, entre leur fesse lorsqu’il est dans le dos, d’autres l’y engouffrer à ce moment là. Certaines aiment la caresser sans s’arrêter jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. D’autres, aiment l’embrasser jusqu’à ce que son plaisir arrive et remplace sa salive. D’autres encore, la glisse le long de leur gorge ou même la touche du bout du pied. On dit même que certaines tente de l’entendre parler. » Myranda eut un rire à cette dernière phrase, montrant que cette dernière option n’était que pur sottise.



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So what if I’m crazy? the best people are.

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◊ ◊ ◊

Aubelia n'avait jamais été quelqu'un de spécialement timide. Mais parfois, certaines situations lui avaient rendu difficile le soutien du regard d'autres personnes...Généralement, c'était parce qu'elle se sentait découverte. Comme mise à nu. Et il lui fallait alors se revêtir de nouveau de sa fierté qui avait soudainement glissé.

Les choses à propos desquelles elle échangeait avec Myranda...C'était intime. Très intime. Il s'agissait de laisser quelqu'un entrer en soi, ce qui n'était pas rien, tout de même. Et une telle proximité était une chose que la jeune femme ignorait totalement.

Entrer dans un corps, c'était se rapprocher au plus près de l'âme. Réduire l'autre à sa merci. Et elle avait longtemps pensé ne laisser personne la posséder ainsi...Mais rencontrer Ramsay avait changé sa perception des choses. Elle essayait alors de s'y préparer mentalement.

-C’est un bon début Lady Aubelia, puis le laisser prendre les devants, c’est aussi lui montrer que vous avez confiance en lui. Ce jour là, faites en sorte que vos peaux se frolent le plus possible. Relevez légèrement votre jambe droite par exemple, vous lui laisserez plus de place en vous, puis votre cuisse se collera à l’une des siennes et vous verrez, le frottement en est enivrant.

Imaginer avait une dimension compliquée ici. Cela lui donnait le feu aux joues. Mais elle prenait note des conseils et acquiesçait afin de le montrer.

Myranda avait voulu imager l'un de ses propos en lui passant un poignard. Une arme dont Aubelia avait l'habitude avec l'arc et les flèches, à défaut de l'épée. Il n'avait jamais été vraiment difficile de s'en servir.

-J’imagine que vous n’avez pas attendu longtemps avant de savoir manier le manche, lui disait la servante, pourquoi en serait il autrement ? On s’améliore sans cesse, au début les gestes sont maladroits, on dose parfois un peu mal la poigne, mais au fil du temps, on sait la pression qu’il faut exercer pour bien le tenir en main, n’êtes vous pas d’accord avec moi Lady Aubelia ?

Elle fit signe que oui.

-Cela ne prend pas si longtemps...L'instinct fait beaucoup. Est-ce le cas là aussi? L'instinct suffit-il?

Ou fallait-il tout apprendre? C'était quelque chose qui existait depuis la nuit des temps, sinon, ils n'en seraient pas là. Mais la chose n'avait pas forcément toujours été agréable. L'avait-elle toujours été toutefois? Ou était-ce le produit de la civilisation?

Elle voulut savoir la différence entre s'abandonner et se donner. A première vue, cela se ressemblait.

-S’abandonner, ce serait lui offrir ce qu’il désire, se donner à lui, ce serait tout lui offrir. Vraiment tout. Certaines choses sont bien à faire en signe de récompense par exemple, ne pas le donner sans cesse, le garder pour les moments vraiment exceptionnels. Enfin en règle general, mais pour la première fois … si vous voulez vous abandonner à lui, c’est lui laisser le loisir de tout vous prendre. Vous donner à lui, c’est choisir ce que vous voulez lui donner. Il y a bien des moyens de faire jaillir un homme Lady Aubelia, il n’y a pas que ce qu’on cache entre nos cuisses qui leur plaise. Certaines femmes voient ces actes comme peu moral, mais c’est parce qu’elles n’ont jamais eu le plaisir de les vivre. Toutes les parties de votre corps peuvent servir Lady Aubelia. Certaines aiment la frotter avec un peu de peau, entre leur fesse lorsqu’il est dans le dos, d’autres l’y engouffrer à ce moment là. Certaines aiment la caresser sans s’arrêter jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. D’autres, aiment l’embrasser jusqu’à ce que son plaisir arrive et remplace sa salive. D’autres encore, la glisse le long de leur gorge ou même la touche du bout du pied. On dit même que certaines tente de l’entendre parler.

Aubelia pinça les lèvres. Elle devrait faire...Tout ça? Un bon nombre avait pourtant l'air ridicules, ainsi présentées. Et en visualisant, c'était encore pire.

-Il faut vraiment faire tout ça? Demanda-t-elle. C'est donc si compliqué et...Ridicule, par certains aspects?

Il y avait certaines choses qu'elle ne voulait même pas se figurer.

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♫ So what if I’m crazy? the best people are ♫

« Oh oui, c’est naturel de savoir faire ces choses là Lady Aubelia. Puis on en dit beaucoup de choses, mais il ne faut pas s’en faire un monde. Il arrive que parfois c’est douloureux le début, parfois même on saigne, cependant lorsque notre corps s’habitue à la présence de l’autre … s’en est tellement divin. » Oh oui, surtout avec Ramsay, et Myranda se souvenait très bien de sa première fois en compagnie de son amant, lorsqu’il avait fait d’elle une femme alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente aux courbes pas totalement dessinées. Le faire était naturel, c’était même la chose la plus naturelle du monde, alors l’instinct prenait le dessus, et Aubelia trouverait rapidement ses marques afin de prodiguer à son amant le plaisir le plus intense possible.

La servante voyait bien que la noble voulait mettre toutes les chances de son côté afin d’être la meilleure maitresse possible, la meilleure épouse, une femme qui avait assez à offrir pour ne pas que l’homme se détourne d’elle et aille voir les putains dans les chaumières. Parfois, elle avait un peu de rouge aux joues, et Myranda elle, avait l’œil brillant en pensant à toutes ces bonnes choses qui se faisaient. Elle n’était pas farouche, et c’est surement ce que Ramsay aimait avec elle. Ce visage qui pouvait être aussi saint que celui d’une noble, mais une fois dans l’intimité plus pervers encore que les filles de joie de Dorne !

Est-ce qu’elle connaissait tout ce qu’elle venait de dire après avoir caressé la joue d’Aubelia ? Si elle devait y penser, Myranda se demandait s’il y avait un endroit où Ramsay ne lui avait pas déjà glissé. Il avait tous les pouvoirs sur elle, et en avait toujours profité pour laisser aller sa perversité au plus loin. Lady Locke avait pincé ses lèvres, surement gênée par toutes les informations successives qui avaient été donné, et elle s’était inquiétée de toutes ces choses à faire, faisant rire légèrement la servante. « Il n’y a pas toutes ces choses à faire à chaque fois Lady Aubelia ! Parfois il faut choisir, varier les plaisirs. Puis, toutes ces choses sont à faire au moins une fois, c’est tellement … agréable. Elles vous inquiètent ? » Elle pencha un peu son visage sur le côté, questionnant la belle brune.


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◊ ◊ ◊

L'amour était une chose, et donner son corps pouvait soit en être le prolongement, soit ne rien avoir à voir du tout.
S'il y avait bien une chose dont la jeune Lady de Châteauvieux était certaine concernant Ramsay Bolton, c'était qu'elle se refusait d'être une putain pour lui. S'il voulait son corps, il ne lui suffirait pas de le lui demander. Elle tenait bien à ce qu'il y ait également quelque chose de son côté. Et pas seulement du désir.

Saurait-elle à la hauteur si cela arrivait? Il était probable que oui.

-Oh oui, c’est naturel de savoir faire ces choses là Lady Aubelia. Puis on en dit beaucoup de choses, mais il ne faut pas s’en faire un monde. Il arrive que parfois c’est douloureux le début, parfois même on saigne, cependant lorsque notre corps s’habitue à la présence de l’autre … s’en est tellement divin.

C'était ce qu'elle avait cru comprendre.

-C'est tout de même important, répliqua Aubelia. Sinon, jamais on en ferait tout un foin lorsque l'on se retrouve trompé. Et puis...C'est se mettre à la merci d'un autre. C'est donner la part la plus intime de soi-même à l'exception de l'âme. Cela a une valeur. Même si certains s'en moquent.

Les prostituées et ceux qui les sollicitaient semblaient s'en moquer...Quoique ces mêmes hommes en feraient toute une crise si leurs femmes légitimes allaient voir dans le plumard d'un autre...Comme quoi cela n'avait rien d'un acte anodin, en vérité. Il ne s'agissait pas que de plaisir. Il y avait bien des choses au-delà.

Myranda avait évoqué devant Aubelia certaines choses faisables en dehors d'une union "classique". Et si certaines de ces choses s'étaient contentées de la faire rougir, d'autres ne lui semblaient pas vraiment plaisantes.
Elle en fit part à la servante.

-Il n’y a pas toutes ces choses à faire à chaque fois Lady Aubelia ! Parfois il faut choisir, varier les plaisirs. Puis, toutes ces choses sont à faire au moins une fois, c’est tellement … agréable. Elles vous inquiètent ?

Au moins, Myranda semblait être à l'écoute concernant ces choses.

-Disons qu'elles ne me semblent pas très attrayantes.
Confia Aubelia. Si Ramsay le veut et si tu souhaites que je t'en laisse l'honneur, je t'en prie, fais-le. Au moins, nous seront complémentaires. Et notre accord sera respecté.

Et ce serait toujours un poids en moins.

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Myranda lui fit un sourire doux, il était vrai que toute personne connaissait un attachement envers une autre personne, c’était là tout naturel, pour sa part elle vivait cet attachement envers Ramsay qui lui n’avait pas le même à son encontre. Elle savait bien qu’elle était l’une des personnes pour qui il pouvait ressentir certaines choses, mais Ramsay ne s’encombrerait jamais d’elle si jamais elle devenait gênante. Tout laissait présager qu’il en aurait été de même pour Lady Bègue, après tout, avait elle déjà vu une seule fois Lord Bolton avoir les yeux plus humide que la normale ? Alors oui, l’acte était une chose importante surtout lorsque les sentiments s’en mêlaient, mais l’acte était une chose que toute personne possédait au fond d’elle, alors le jour où tout devait arriver, tout le monde était prêt. Homme comme femme. Noble comme putain. Il ne fallait pas s’en faire un monde, les femmes avaient l’habitude de saigner après tout. « Certaines femmes n’hésitent pas à couper le pilier ou les fondations du mari aux mains trop baladeuses ou à la queue trop curieuse selon certains dires Lady Aubelia. » Myranda lui fit un clin d’œil, passant son pouce sur la tranche de la lame avant de rire un peu. Elle pour sa part se fichait bien des maris infidèles ou cocu, elle savait que Ramsay n’avait pas que elle dans sa couche et devait vivre avec, bien qu’à chaque fois la douleur était présente. Celles qui étaient mariées n’avaient qu’à mieux tenir les pulsions de leurs époux !

La servante avait ensuite expliqué quelques actes qui pouvaient se faire afin de ne pas seulement profiter d’un acte plus classique. Des actions qui plaisaient souvent aux hommes, et qui une fois qu’on s’y habituait, pouvaient être tellement excitantes même pour une femme. Myranda tentait de garder l’ambiance assez détendue, tentant de rire pour montrer la légèreté d’une conversation de plus en plus sérieuse. Si elle y pensait trop, voilà que les images en étaient de plus en plus explicite, et Aubelia était encore novice, surement pas encore prête à entendre dire de la part de son amie ce qui pouvait également se faire. Pour la noble, tout ne semblait pas attrayant et Myranda haussa les épaules, tout était pourtant si bon. Elle lui glissait même d’en faire profiter leur amant elle afin qu’elle ne soit pas obligée de le faire, qu’ainsi elles seraient complémentaire et la fille du maitre du chenil eut un regard espiègle. « Même si Ramsay a tous les droits sur mon corps, même si j’ai déjà vécu tout ce que je vous ai annoncé, il voudra surement le vivre avec vous également Lady Aubelia. Ce jour là, n’ayez aucune crainte, détendez vous, et laissez vous aller. C’est vraiment bon. »

Son regard était entendu, comme pour la rassurer, et Myranda se recula un peu. « Certains noble aiment avoir deux femmes dans leur lit également vous le savez ? Deux femmes pour lui, ou même deux femmes entre elles pour les regarder faire et laisser l’excitation grimper. Après tout, qu’est ce qui peut être plus beau que deux femmes nues l’une contre l’autre ? Nous sommes faites de la plus pure des beautés n’est ce pas ? » Myranda se passa une main dans les cheveux, les mettant en arrière. « Et laissez moi vous dire, qu’une femme … c’est plus doux qu’un homme pour faire certaines choses. Ramsay pourrait vous le demander, vous le savez ? »



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◊ ◊ ◊

Il ne servait pas à grand chose de s'inquiéter. Mais c'était toutefois quelque chose d'assez sain, car cela permettait de prévoir. Ce n'était certainement pas un tacticien comme l'était Ramsay qui dirait le contraire.

Ces choses dont elle discutait avec Myranda avaient leur importance. C'était ce qu'elle avait toujours pensé. Et nul ne pourrait lui enlever ce sentiment.

-Certaines femmes n’hésitent pas à couper le pilier ou les fondations du mari aux mains trop baladeuses ou à la queue trop curieuse selon certains dires Lady Aubelia,
lui disait la servante.

Ce qui fit pouffer la jeune femme.

-C'est justice, répondit-elle. Une promesse est une promesse. Et tout homme comme toute femme sait que tout acte a ses conséquences. Il n'y a que lorsque l'on ne promet rien qu'on peut tout se permettre...Ou presque. Sinon...Et bien, on assume le mariage dans lequel on a bien voulu s'enfermer. Et la colère de madame en cas de faute intolérable.

Combien de femmes devaient se mettre en quatre pour des époux qui n'en avaient cure? Elles n'étaient pas à blâmer, si elles avaient respecté leur part du contrat. Une vengeance n'en était que plus légitime...
Mais si une épouse n'était qu'un paillasson qui laissait tout passer sans décider de rien...Et bien, c'était qu'elle se contentait bien de cela. Paillasson elle demeurerait.
Les femmes de sa famille n'étaient pas ainsi. Que ce soit chez les Locke ou les Forestier...Elles avaient voix au chapitre. Et elles savaient se montrer très imaginative niveau vengeance.
Aubelia était le produit de tout cela. Et elle ne se laisserait certainement pas rouler dessus.

Ramsay savait qui elle était...Et s'il la désirait d'une manière ou d'une autre, il devrait faire avec.

Aubelia proposa à Myranda d'honorer leur marché d'une certaine manière. Mais la servante avait une vision différente des choses.

-Même si Ramsay a tous les droits sur mon corps, même si j’ai déjà vécu tout ce que je vous ai annoncé, il voudra surement le vivre avec vous également Lady Aubelia. Ce jour là, n’ayez aucune crainte, détendez vous, et laissez vous aller. C’est vraiment bon.

Se laissez allez, pourquoi pas...Mais pour certaines choses...Il fallait prendre les devants. Mener la danse...Elle aurait plutôt pensé qu'il préférerait faire ce qu'il voudrait sans laisser de choix à l'autre.

-N'est-il pas plutôt du genre à vouloir asseoir sa position de maître? Demanda-t-elle à Myranda. A prendre les choses en main afin d'avoir le contrôle?

S'il était le monstre dont elle avait toujours entendu parler, cela tombait sous le sens. Mais les choses étaient-elles plus complexes?

Myranda lui expliqua davantage de choses.

-Certains noble aiment avoir deux femmes dans leur lit également vous le savez ? Deux femmes pour lui, ou même deux femmes entre elles pour les regarder faire et laisser l’excitation grimper. Après tout, qu’est ce qui peut être plus beau que deux femmes nues l’une contre l’autre ? Nous sommes faites de la plus pure des beautés n’est ce pas ? Et laissez moi vous dire, qu’une femme…c’est plus doux qu’un homme pour faire certaines choses. Ramsay pourrait vous le demander, vous le savez ?

Elle lui avait déjà parlé de cela lors de son premier soir à Fort-Terreur...Et la jeune Lady avait préféré ne pas y penser outre mesure. Peut-être serait-il plus possessif avec une noble qu'il ne l'était avec les servantes...Ou alors...Peut-être que cela lui serait égal dans une chambre?

-Il me demandera ce qu'il me demandera,
souffla-t-elle. Mais, en attendant...Il me faut trouver le moyen de l'avoir.

Tant que rien ne se passait, rien ne se passait.

-Je le veux...Affirma-t-elle. Mon âme et mon corps le veulent...Mais hors de question qu'il me prenne pour acquise. Je ne suis pas une fille facile. Et je tiens à ce qu'il le sache.

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Westeros connaissait son lit d’eunuque, et Myranda pouvait comprendre les femmes qui décidaient de punir l’époux infidèle tout comme elle pouvait comprendre le seigneur qui punissait un petit homme du peuple en prenant possession du corps d’une de ses filles lorsque ce dernier avait commis un crime. Dans le monde, tout acte malveillant avait son lot de sanctions, et nombreux étaient ceux qui en avaient connaissance mais qui se pensaient au dessus de tout. Aubelia pouffait à l’idée qu’un homme puisse perdre sa virilité en manquant à ses devoirs d’époux, et elle ajoutait même que tout ceci n’était que justice, qu’il y avait des promesses de faites et que tout un chacun se devait de tenir ses engagements. Oh oui, la nordienne avait un sacré caractère, elle n’était pas femme à se laisser marcher sur les pieds, une véritable dirigeante, parfaite pour épauler Ramsay dans sa quête des rois rouges.

Mais être aux côtés de Lord Bolton, c’était aussi accepter les parties les plus sombres de son caractère. Son plaisir bestial de faire souffrir les autres, son sadisme pour la chasse, ou même encore sa perversité dans l’acte. Il n’avait aucune limite, Myranda le savait bien pour les vivre depuis bien des années avec lui. Castrer un homme excité ? Qu’est ce qui pouvait le retenir de le faire ? Alors prendre possession du corps entier d’une femme dans son lit ou son plaisir avec deux femmes, qu’est ce qui pouvait l’empêcher de le faire ? La fille du maitre du chenil n’avait pas eut à se forcer pour aimer tout cela, naturellement elle avait apprécié lorsqu’il faisait rougir sa peau en serrant ses doigts autour de ses poignets, ou lorsqu’une de ses mains s’abattait sur un de ses flancs. Il voudrait surement faire vivre tout ceci à Lady Locke, et cette dernière ne devait pas craindre ces actes, juste les apprécier car au fond, tout était exaltant dans l’acte sexuel. « Oui Lady Aubelia, c’est pour cela que je vous dis qu’il voudra surement faire toutes ces choses avec vous également, et que même si certaines choses vous semblent particulières, il faudra juste vous détendre et apprécier car tout ceci est délectable. Il n’y a pas qu’entre nos cuisses que la virilité d’un homme se place pour nous faire du bien. »

Et autant préparer mentalement Aubelia à tout ce qu’elle allait vivre en compagnie de Ramsay, il ne fallait pas qu’elle reste dans l’ignorance. L’acte à deux ou à plusieurs était un acte charnel, un acte de plaisir et de communication des corps. La servante lui rappelait quelques mots qu’elle lui avait déjà dit lorsqu’elles avaient scellé leur alliance, tentant de lui faire comprendre qu’un homme tel que Lord Bolton n’avait aucune limite même pour le plaisir. Elle se reculait un peu, ne voulant pas donner une impression de vouloir étouffer son amie, se passant une main dans ses cheveux emmêlés pour dégager un peu son visage. « Il me semble que le moyen de l’avoir est trouvé déjà Lady Aubelia … il vous a promis le nord. » Myranda avait un éclat de fierté dans le regard, et lorsque la noble affirma une fois de plus ne pas être un trophée de chasse, la servante pencha un peu son visage sur le côté. « Vous savez, l’intensité d’un baiser peut faire passer beaucoup de message Lady Aubelia. Si vous déposez vos lèvres brièvement sur les siennes, on pourrait penser un baiser chaste. Mais une pression légèrement plus forte, le bout de votre langue cherchant celui de Ramsay pour juste l’effleurer, et vous détachez de lui avec un sourire espiègle et un œil complice, voilà qui pourrait l’exciter et lui donner envie de se battre pour vous. A petite dose, comme vous le faites si bien Lady Aubelia. La fois d’après, pourquoi ne pas coller un peu plus votre corps contre lui, soupirant ensuite doucement, comme pour lui témoigner d’un combat intérieur qui commence et dont vous devez lutter pour ne pas trop lui donner. Tout est parfois affaire d’interprétation, c’est un jeu exquis. Vous avez seulement déposé vos lèvres sur les siennes ? »

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Le plaisir n'était pas quelque chose qu'Aubelia ignorait totalement. Chevaucher libre, manger de ses plats préférés, délasser ses muscles dans l'eau chaude après une sortie...C'était là des choses simples, mais toujours très agréable. Elle pouvait même ajouter à la liste les massages de Myranda. Ses mains appuyant le long de sa colonne vertébrale et autour de ses omoplates avaient su la détendre mieux que n'importe quoi d'autre le soir de son arrivée.

Toutefois, à entendre la servante, il lui restait encore de nombreuses choses à découvrir. Et en particulier dans les bras d'un homme...Ou même d'une femme. Ou bien des deux.
Mais elle avait la conviction que seul ce qui répondait à sa volonté saurait lui prodiguer un plaisir intense. Et ce qu'elle voulait, c'était Lord Bolton. Être près de lui et le laisser prendre possession d'elle-même.

Il avait conquis bien des choses par lui-même...Mais il ne pouvait pas encore dire qu'il l'avait conquise, elle. Pas dans les faits, du moins. Et elle ne voulais pas lui rendre les choses trop aisées. Il avait l'âme d'un conquérant. Pas d'un petit nobliau auquel tout avait toujours servi sur un plateau.
Elle le voyait ainsi...Etait-ce également ainsi dans l'intimité?

-Oui Lady Aubelia, lui répondit Myranda, c’est pour cela que je vous dis qu’il voudra surement faire toutes ces choses avec vous également, et que même si certaines choses vous semblent particulières, il faudra juste vous détendre et apprécier car tout ceci est délectable. Il n’y a pas qu’entre nos cuisses que la virilité d’un homme se place pour nous faire du bien.

-Y-a-t-il encore d'autres choses? Demanda encore Aubelia. Si, comme tu me l'as dit, Lord Ramsay "s'amusait" avec beaucoup de servantes...Avant de les tuer...Est-ce qu'il y a d'autres choses que je devrais savoir?

Ne voudrait-il pas la tuer? Ou réservait-il cela aux servantes? Et qu'est-ce qui faisait que Myranda, elle, avait survécu? Les servantes avaient-elles quelque chose de spécial? Le sang avait-il quelqu'attrait pour lui? Elle n'était même pas certaine de comprendre tout cela...

Elle savait ce qu'elle voulait...Mais elle voulait aussi repousser le moment où cela arriverait tout autant que le rapprocher.

-Il me semble que le moyen de l’avoir est trouvé déjà Lady Aubelia … Affirma la servante. Il vous a promis le nord.

Et il serait bien capable de l'obtenir...Mais comment comptait-il le lui offrir? En faisant d'elle sa femme? Hmmm...Il y avait encore et toujours ce même obstacle.

-Vous savez, l’intensité d’un baiser peut faire passer beaucoup de message Lady Aubelia, lui expliqua Myranda. Si vous déposez vos lèvres brièvement sur les siennes, on pourrait penser un baiser chaste. Mais une pression légèrement plus forte, le bout de votre langue cherchant celui de Ramsay pour juste l’effleurer, et vous détachez de lui avec un sourire espiègle et un œil complice, voilà qui pourrait l’exciter et lui donner envie de se battre pour vous. A petite dose, comme vous le faites si bien Lady Aubelia. La fois d’après, pourquoi ne pas coller un peu plus votre corps contre lui, soupirant ensuite doucement, comme pour lui témoigner d’un combat intérieur qui commence et dont vous devez lutter pour ne pas trop lui donner. Tout est parfois affaire d’interprétation, c’est un jeu exquis. Vous avez seulement déposé vos lèvres sur les siennes ?

Elle tenta de se remémorer au mieux ce qui s'était passé.

-Nous étions assez proches l'un de l'autre,
raconta-t-elle. Nous parlions...Mais il y avait quelque chose dans l'air. Une certaine tension. J'avais envie de me rapprocher encore, mais ma raison me demandait de ne pas le faire...C'était trop tôt...Et puis, il a attrapé mon visage avant de m'embrasser. Sans aucune hésitation. Forcément, je ne pouvais pas le repousser. De toute façon je n'en aurais pas eu le temps même si je l'avais voulu. Il l'a fait avec une certaine fermeté...Je me suis laissée aller. Mais très peu de temps. L'une de mes mains est remontée jusqu'à sa mâchoire...J'aurais pu lui attraper le cou pour le rapprocher encore de moi, et...Je pense qu'il se serait alors passé autre chose. Mais j'ai préféré laisser le baiser se terminer avant de partir. En lui faisant comprendre qu'il n'aurait pas plus ce soir-là.

Elle marqua une pause, laissant son index parcourir sa lèvre inférieure avant de se mettre à rire.

-Tu penses que j'ai bien fait?

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« Il les tuait parce qu’elles n’étaient que des idiots Lady Aubelia. De jeunes femmes pensant qu’il les aimait et qu’il ferait d’elles des filles respectables alors qu’elles n’étaient que des putains. Je n’ai jamais fait cette erreur là, je sais que Ramsay ne fera jamais de moi une Lady, et je ne me fais pas de fausses illusions. Lorsque mon corps deviendra moins attrayant, je ne serai plus qu’une simple servante pour lui. Mais ne vous préoccupez pas de tout ceci, vous êtes une dame, vous êtes de noble naissance, et je ne pense pas que Ramsay souhaite avoir à son dos les Locke. Bien que la menace de se faire catapulter ne doit pas lui faire peur. » Myranda avait terminé sa phrase avec un léger sourire, signe qu’elle n’oubliait pas qu’il s’agissait là des menaces que le grand-père d’Aubelia faisait souvent sans jamais les mettre à exécution. La brune aurait le temps d’apprendre les diverses manières de faire la chose, tous les plaisirs que l’acte pouvait procurer, mais Myranda lui avait déjà expliquer qu’il n’y avait pas qu’une seule manière de communier l’acte sexuel. Il y avait tant de choses à faire, de choses agréables, des actes que certains jugeaient impurs mais la fille du maitre du chenil savait que ce n’était là que des mots pour que la population n’ait pas l’entièreté du plaisir.

Lady Locke savait faire les choses, son naturel trouvait la manière d’agir, la façon de faire pour que tout soit bien fait. Elle avait sût créer dans l’esprit de Ramsay une lueur, une étincelle qui le poussait à se dire qu’elle l’intéressait, qu’il voulait la connaitre encore plus, qu’elle le fascinait presque sinon pourquoi lui aurait il promit le Nord ? S’il voulait seulement l’avoir dans son lit, le soir où ils s’étaient embrassés, Lord Bolton l’aurait rapidement maintenue et étalée sur une table pour prendre ce qu’il voulait d’elle. Elle était loin d’être un simple trophée de chasse, si Aubelia savait jouer finement la partie, d’ici quelques temps elle serait la Dame du Nord, la Dame de Fort-Terreur, et l’image de Geneva ne serait qu’un lointain souvenir parfaitement oublié et inutile. Tentant d’expliquer qu’un baiser pouvait faire bien des choses, Myranda avait parlé, ses deux yeux noisettes dans le regard de la brune, et elle la vit réfléchir, pensant à ce qu’elle avait vécu.

La servante gardait le silence, écoutant la manière dont tout s’était fait. La tension. La seule présence de Ramsay. La proximité. La poigne de Ramsay. Au fur et à mesure du récit, Myranda retenait son souffle avant de soupirer lorsqu’Aubelia lui demanda si elle avait bien fait. La fille du maitre du chenil ferma les yeux, un leger sourire sur ses lèvres avant de les caresser du bout de ses doigts, comme si elle se remémorait un baiser de leur amant. « Vous avez agi comme il le fallait Lady Aubelia. » Sa voix avait été légèrement rauque, et elle avait réouvert ses yeux, la scrutant. « La prochaine fois, vous pouvez chercher sa langue avec la votre. C’est agréable. Mais ne l’enfoncez pas jusque dans sa gorge. Sinon, vous entrouvrez vos lèvres, et vous le laissez faire. Il faut juste garder le contrôle de vos pulsions. »

Pour le coup, s’était-elle qui se retrouvait avec le souffle court, mais elle souriait, observant les lèvres d’Aubelia. Elle avait de la chance, surement même encore le goût de Ramsay sur les siennes.


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◊ ◊ ◊

L'amour était une chose qui existait. C'était un fait. C'était un sentiment qui liait un être à un autre. Ou à plusieurs. Ainsi, Aubelia avait toujours aimé sa mère, son frère, son défunt père et son grand-père...Même si parfois ils faisaient des choses qui l'agaçaient. Elle les aimait. C'était tout. Et quiconque s'en prendrait à eux devait s'attendre à de la haine de sa part...Si elle ne se transformait pas en la vengeance incarnée.
Et à présent, elle pouvait dire qu'elle aimait Ramsay. D'un amour différent, certes, mais pas moins réel. Quelque chose l'attirait vers lui, vers son corps et son âme, la menant à penser que sa mort ou une mauvaise nouvelle le concernant ne la laisserait pas de marbre. Elle voulait partager beaucoup avec lui...En espérant qu'il ne la voit pas comme une catin de plus à mettre dans son plumard.
Il en avait eu tant, d'après Myranda...

-Il les tuait parce qu’elles n’étaient que des idiotes Lady Aubelia,
lui assura alors cette dernière. De jeunes femmes pensant qu’il les aimait et qu’il ferait d’elles des filles respectables alors qu’elles n’étaient que des putains. Je n’ai jamais fait cette erreur là, je sais que Ramsay ne fera jamais de moi une Lady, et je ne me fais pas de fausses illusions. Lorsque mon corps deviendra moins attrayant, je ne serai plus qu’une simple servante pour lui. Mais ne vous préoccupez pas de tout ceci, vous êtes une dame, vous êtes de noble naissance, et je ne pense pas que Ramsay souhaite avoir à son dos les Locke. Bien que la menace de se faire catapulter ne doit pas lui faire peur.

Cette référence à la menace favorite de son grand-père la fit rire.

-Si nous prenons le Nord, nul doute qu'il mettra ses menaces à exécution. Il attend cela depuis si longtemps...Et je ne pense pas que Lord Bolton l'en empêchera.


Elle regarda Myranda avec un sourire. Elle pouvait sûrement dire qu'elle l'aimait, elle aussi. Bien. Un peu comme elle aimait sa famille. Cela ne la laisserait pas insensible s'il lui arrivait quelque chose...Et elle serait prête à la venger.

-Nous savons que nous pouvons ressentir de l'amour, dit-elle. Mais lui...Est-il seulement capable d'aimer?

De ce qu'elle avait pu percevoir chez lui, il savait apprécier, haïr, s'intéresser, mépriser et désirer...Mais aimer? Peut-être se trompait-elle. Peut-être s'était-il forger une carapace, mais elle n'avait pas l'impression que se verbe fasse partie de son vocabulaire. Ou alors...A sa manière, peut-être...D'une manière bien particulière. Très froide...
Tout ce qu'elle pouvait dire, c'était qu'elle n'en savait rien.

Myranda voulut savoir ce qu'il s'était précisément passé entre Ramsay et elle lorsqu'il l'avait embrassée. Elle lui raconta tout, et demanda ensuite à la servante si elle avait fait ce qu'il fallait.

-Vous avez agi comme il le fallait Lady Aubelia, lui confirma Myranda. La prochaine fois, vous pouvez chercher sa langue avec la votre. C’est agréable. Mais ne l’enfoncez pas jusque dans sa gorge. Sinon, vous entrouvrez vos lèvres, et vous le laissez faire. Il faut juste garder le contrôle de vos pulsions.

Aubelia aquiesça.

-Mieux vaut sûrement que je le laisse faire...Il sait ces choses-là mieux que moi.



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Combien de maitresses Ramsay avait-il eut ? A vrai dire, elle n’en savait rien. Certaines étaient plus marquantes que d’autres, il y en avait comme Violet qui restaient en mémoire, et d’autres qui étaient rapidement oubliés. Mauvaise prestation ? Oui, ou bien inintéressante. Elles n’apportaient rien de plus que Myranda ne pouvait donner pour la plupart, et si Ramsay avait tant besoin de Geneva c’était pour l’engrosser et qu’elle lui donne une descendance. Avec Aubelia, la situation pouvait être différente, elle aurait pu être une mère mais aussi une réelle Dame pour Fort-Terreur, aidant son époux d’une main de fer alors que celle de Lady Bègue était tremblante à souhait.

Rassurer Lady Locke était une devenue naturel pour la fille du Maitre du Chenil. En temps normal, Myranda ne s’entendait avec personne et surtout pas avec les Lady, devant faire beaucoup d’effort pour que sa gêne ne se voie pas, pourtant le lien avec Aubelia avait été naturel. Pour détendre un peu la nordienne, Myranda avait parlé du petit plaisir du grand-père Locke, celui qui consistait à balancer les ennemis par-dessus les remparts avec la catapulte, ce qui eu le don de faire rire la brune et sourire la servante. « Ramsay aime beaucoup écorcher ses ennemis. Mais … peut-être qu’il pourrait se trouver là une nouvelle passion. » Et elle resta pensive quelques secondes, imaginant assez rapidement Lord Bolton et son regard gris observer des gens voler et s’écraser des mètres plus loin en éclaboussant neige et roche d’un sang qui scintillerait.

Les deux femmes se regardaient, et certaines choses se passaient par un simple regard. Les discussions étaient assez décontractées, pas comme avec les autres nobles qui la prenaient de haut, et à la question de savoir si Ramsay pouvait ressentir de l’amour, Myranda soupira, se passant le bout de la langue sur les lèvres, le regard légèrement dans le vide pour réfléchir avant d’inspirer et de hocher son visage positivement. « Je suppose qu’il s’agit là d’une autre forme d’amour que le notre. Mais qu’il s’agit là d’amour quand même. Parfois, je me dis qu’il m’aime à sa façon, je suis l’une des personnes qui le connais depuis le plus de temps, si ce n’était pas le cas, pourquoi serai-je encore là à parler avec vous ? » Elle termina son récit en observant la noble droit dans les yeux, dans une question presque rhétorique, cherchant à savoir si son raisonnement pouvait être bon.

Durant l’explication d’Aubelia, Myranda avait retenu son souffle avant de sourire. Oui, la noble avait fait comme il le fallait. Si elle avait été plus loin avec Lord Bolton, surement que ce dernier n’aurait pas retenu ses pulsions et l’aurait défloré à même le sol. Bon, il y avait pire comme situation, mais surement que Lady Locke méritait mieux que tout ceci. La prochaine fois, il faudrait ouvrir une nouvelle barrière et décider si elle prendrait les devant ou laisserait à Ramsay le choix de le faire. « Je pense que vous avez bien agi. Mais n’oubliez pas, que si vous le laissez faire, vous lui ouvrez plus de barrières, vous le laissez prendre le contrôle. Si c’est vous qui décidez de l’embrasser, vous pourrez aussi lui montrer de cette manière là que vous êtes une femme indépendante qui sait prendre ses décisions. »

Elle la regardait droit dans les yeux, avant de hausser les épaules. « C’est simple d’embrasser, il faut entrouvrir les lèvres, pencher un peu son visage, laisser le bout de sa langue aller sur les lèvres de l’autre. Enfin … ca vient vite. » Myranda trouvait tout ceci naturel, et appuyé contre l’arbre, elle eut un léger sourire espiègle. « Vous voulez essayer ? » Pourquoi ne pas voir un peu les réactions d’Aubelia ? Puis, ne lui avait elle pas dit que Myranda jouait un peu trop de ses charmes ? Pourquoi ne pas s’amuser un peu, et voir les réactions de son amie ?!



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◊ ◊ ◊

Aubelia avait sa fierté. Et pour elle, l'éventualité d'être considérée comme une vulgaire catin était inconcevable. Elle était une jeune fille respectable, et si elle décidait de donner la totalité de son être à quelqu'un, c'était parce qu'elle estimait qu'il y avait droit.
Et un seul homme pourrait se targuer d'un tel privilège. Si elle se donnait, c'était pour appartenir. Non pour être usée et simplement jetée.

L'alliance nouée entre les Locke et les Bolton avait quelque chose de rassurant sur ce point. Quand elle pensait qu'elle aurait pu devenir sa femme...Si facilement en plus! A présent, chaque pas jusqu'à lui devrait se mériter. Mais si elle arrivait à son but, la victoire n'en serait que plus délectable.

-Ramsay aime beaucoup écorcher ses ennemis,
confirma Myranda. Mais … peut-être qu’il pourrait se trouver là une nouvelle passion.

Les traditions et leur importance...Si Aubelia n'avait jamais entendu Ramsay en parler, elle aurait été sourde.

-De magnifiques exécutions en familles...Répondit-elle. Il pourrait même jeter les écorchés au loin...Ou bien...Ne les écorcher qu'à moitié avant de les balancer. Histoire qu'ils puissent voir le Nord une dernière fois depuis le ciel main dans la main avec la mort.

Quelle merveilleuse famille formeraient-ils ainsi, tous ensemble. Les Locke et les Bolton. Son grand-père et Ramsay semblaient déjà si bien s'entendre. Nul doute qu'il s'entendrait aussi bien avec sa mère, Lady Selyse. Benjen était sans doute un peu trop souple à son goût...Mais il n'était, au fond, pas si différent d'eux.
Et s'ils avaient des enfants? A quoi ressembleraient-ils? Et quel caractère serait le leur? Très proche du leur, à n'en point douter. Les pommes ne tombaient jamais loin des arbres.

Mais tout cela n'était pour lors qu'un rêve. Rien n'était fait...
Elle savait que son cœur avait succombé au charme bien particulier de Lord Bolton. Mais lui? Ressentait-il quelque chose pour elle? Pouvait-il ressentir de telles choses?

-Je suppose qu’il s’agit là d’une autre forme d’amour que le notre, répondit Myranda. Mais qu’il s’agit là d’amour quand même. Parfois, je me dis qu’il m’aime à sa façon, je suis l’une des personnes qui le connais depuis le plus de temps, si ce n’était pas le cas, pourquoi serai-je encore là à parler avec vous ?

-C'est vrai...N'importe quel homme se serait certainement montré sous son meilleur jour, en courtisant et en faisant des promesses...Mais Ramsay n'est pas n'importe quel homme...Lui, au moins, a la décence de se montrer tel qu'il est vraiment. Du moins, c'est comme ça qu'il s'est toujours montré avec moi.

Une sincérité qui ne pouvait la faire douter de ses propres sentiments. Certaines jeunes filles déchantaient sûrement en réalisant que l'homme doux et tendre qui les avaient séduites n'était en réalité qu'un vaurien malotru...Elle, au moins, savait à qui elle avait affaire. Et il lui plaisait tel qu'il était.

C'était pour cela qu'elle ne craignait pas de se retrouver seule en sa présence...Elle avait apprécié chacune des minutes passées auprès de lui, et chaque seconde de ce baiser qu'il s'était permis de lui prendre.

-Je pense que vous avez bien agi. Mais n’oubliez pas, que si vous le laissez faire, vous lui ouvrez plus de barrières, vous le laissez prendre le contrôle. Si c’est vous qui décidez de l’embrasser, vous pourrez aussi lui montrer de cette manière là que vous êtes une femme indépendante qui sait prendre ses décisions. C’est simple d’embrasser, il faut entrouvrir les lèvres, pencher un peu son visage, laisser le bout de sa langue aller sur les lèvres de l’autre.

Elle acquiesça. Elle se rappelait que lorsqu'il l'avait embrassée, elle aurait pu agir ainsi. Elle aurait pu laisser son propre désir répondre...Mais elle avait préféré n'en rien faire. Histoire de lui montrer qu'il ne pourrait pas obtenir grand chose d'elle...Pour l'instant.

-Enfin … ça vient vite. Ajouta la servant avant de compléter: Vous voulez essayer ?

Décidément, pensa Aubelia, elle ne lâchait rien.

-Tu ne manques pas de ténacité, Hein?
Lui répondit-elle alors en se relevant avant de lui tendre la main pour qu'elle se relève aussi.  Tant mieux, c'est un trait de caractère qui nous sera bien utile...Et que j'apprécie.

Puis, attrapant son visage tout comme sa mère le faisait parfois avec elle, elle vint lui planter deux francs baisers sur les joues. Pas le genre de baisers auxquels la servante se serait attendue, sûrement...Mais des signes d'affection évidents.

-Et nous n'en seront que plus puissantes. Compléta-t-elle.

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En y pensant, il y avait quelque chose de poétique dans de telles mises à mort. Voir un corps partir en l’air, laissant derrière lui une trainée de sang, puis quelques mètres plus loin retrouver le cadavre dans la neige, sa peau décollée de sa chair tel un vil serpent. Pourquoi ne pas réserver ce sort là à tous les Targaryen ? Le dragon n’était qu’un reptile comme un autre après tout. Myranda ne pouvait donc qu’acquiescer devant la proposition, nul doute que Ramsay y trouverait là un nouveau centre d’intérêt et d’amusement, même si au final, il se tournerait une fois de plus vers la manière des écorchés car c’était là son héritage familiale.

Tant de belles choses étaient dites en ce moment même, cette balade avait été très instructive, bien que depuis quelques minutes les deux jeunes femmes se soient arrêtées au pied des arbres pour discuter. Aubelia avait voulu connaitre les lieux, profiter des alentours de Fort-Terreur et de la vision de la neige, en plus de tout ceci, elles s’étaient une fois de plus confiées l’un à l’autre, parlant également de Ramsay. Le Lord de Fort-Terreur aimait à sa façon, d’une manière particulière certes, mais la servante était persuadée qu’il savait aimer quand même. Autrement. Et c’est ce qu’elle avait dit à Lady Locke avant que cette dernière ne lui donne raison. « C’est bien là la preuve, que Ramsay n’est pas n’importe quel homme. » Il était le véritable et légitime Roi du Nord. Il ne jouait pas, il était naturel, loin de ces mielleux suzerains du sud. Des hommes à faire vomir les épouses et leurs maitresses.

Elles avaient ensuite parlé des baisers qui pouvaient s’échanger après avoir évoqué l’acte en lui-même et toutes ces choses qu’on pouvait faire par amour. Certaines ne semblaient pas créer de véritable attraits pour Aubelia, mais c’est parce qu’elle ne connaissait pas encore ces choses là. Pour terminer, Myranda lui proposa avec un sourire espiègle d’essayer, et la noble se releva, en lui disant qu’elle ne manquait pas de ténacité. Cela aurait pu être un reproche, mais la suite révéla qu’il s’agissait également d’une qualité et tout en prenant la main de la brune, la servante haussa les épaules. « C’est comme ça qu’on m’aime non ? »

Tenace. Têtue. Vive. Présente. La noble lui avait prit le visage et l’embrassa sur les joues, la faisant rire alors qu’elle se rapprochait de la jeune Locke pour reprendre la marche. « Les rois Targaryen régnaient avec leurs sœurs. Ramsay règnera avec ses maitresses. Charmant n’est ce pas ? » La servante était d’humeur légère, et elle observa les murailles de Fort-Terreur. « Un bon bain, des vêtements chauds … et je suis sur que Ramsay serait ravis de vous recroiser dans le château. Par hasard, bien évidement. » Mais son sourire montrait bien que rien ne serait dû au hasard dans une telle rencontre.





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◊ ◊ ◊

Ramsay Bolton était un mystère difficile à déchiffrer. En un sens, sa sincérité était quelque chose de rare et de louable, même si ce qu'elle laissait voir n'était pas forcément joli...Mais n'y avait-il pas quelque chose d'autre à l'intérieur? Quelque chose que l'on pouvait découvrir à force de patience? Il fallait creuser dans les mines pour découvrir des richesses, et les gens n'étaient pas tellement différents, en fin de compte. C'était juste parfois plus long et difficile. Il fallait mériter ce que l'on trouvait.

-C’est bien là la preuve, que Ramsay n’est pas n’importe quel homme, commenta Myranda à ce qu'elle lui raconta.

C'était sûr...Si il avait été comme n'importe lequel, elle n'aurait pas hésité un seul instant lors de leur première rencontre à lui planter son poignard caché dans le cou. Mais lorsque son regard avait croisé le sien, quelque chose s'était produit et l'avait incitée à ne pas le faire. Et ces quelques premiers instants lui étaient longtemps revenus en mémoire. La travaillant au point de faire naître en son cœur ce sentiment des plus étranges.

C'était ce qu'elle avait raconté à Myranda l'autre fois...Et c'était la vérité. Et la chose qui la rapprochait tant de la servante malgré leurs différences.
Ça, plus le fait que Myranda était d'une ténacité à toute épreuve. Tout comme elle. Et elles aurait besoin de cette qualité si elles voulaient réussir à mener leur plan à bien.

-C’est comme ça qu’on m’aime non ? L'interrogea Myranda avant qu'elle ne vienne lui embrasser les deux joues.

Ce qui fit d'ailleurs rire la servante.

-Oui, lui répondit donc la jeune Lady. Comme ça, et pas autrement. Ramsay serait décevant s'il n'était pas ce qu'il était, et tu serais décevante si tu étais autrement. Nous choisissons ceux dont nous voulons nous entourer, lorsque nous avons le choix. Et nos caractères s'assortissent plutôt bien.

Si Myranda n'avait été qu'une douce petite servante jalouse, elle aurait juste été ennuyeuse. Une personne avec laquelle elle n'aurait jamais pu s'entendre. Mais fort heureusement, ce n'était pas le cas.

-Les rois Targaryen régnaient avec leurs sœurs, lui dit Myranda alors qu'elles reprenaient leur chemin. Ramsay règnera avec ses maitresses. Charmant n’est ce pas ?

-A condition qu'on ne soit pas plus de deux, nuança toutefois Aubelia. Ou ce serait prendre le risque de voir les autres tomber comme des mouches sans comprendre pourquoi.

Avec Geneva qui avait été épousée cela serait plus compliqué...Mais d'autres qui marchaient sur leurs plates-bandes...Pas tant que cela.

-Un bon bain, des vêtements chauds…Lui proposa la servante, et je suis sur que Ramsay serait ravis de vous recroiser dans le château. Par hasard, bien évidement.

Aubelia eut un sourire en coin avec un haussement de sourcils.

-Le hasard n'existe plus à présent. Plus depuis que nous nous sommes rencontrées.

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Tenace, mais aussi très fidèle bien que jalouse, voilà des manières de décrire la jeune Myranda, et pourtant alors qu’elle aurait pu détester Aubelia parce qu’elle avait des vues sur son amant, quelque chose lui avait fait comprendre que cette fois ci, ce serait différent. Oui, c’était ainsi qu’on l’aimait, vive et présente, parfois même un peu trop charmeuse, mais c’était là sa manière d’être, et la jeune Lady lui avait affirmé que c’était ainsi qu’on l’aimait. Aussi, elle fit ue légère révérence, tel un pied de nez aux coutumes et à la bienséance qui voulait qu’une servante s’incline devant une noble, souriante en se redressant.

Ensemble, les deux femmes du Nord espéraient renverser la tendance, avoir leur mot à dire dans cette histoire, ne pas être que de simples corps de passage mais bel et bien exister. Pour cela, il fallait qu’elles réussissent à conquérir Ramsay, ensemble, parce qu’il était le Roi légitime du Nord, parce qu’il était fait pour régner et pas pour suivre comme un mouton les décisions d’un suzerain illégitime comme Stark l’amoureux des Targaryen. Si encore il s’agissait de suivre la jeune Daenerys, mais Rhaegar ou Viserys étaient moins charismatique qu’une puce sur le dos d’un chien !

Oui, Ramsay régnerait avec ses maitresses, et Aubelia avait raison de dire qu’elles ne seraient pas plus de deux, signe qu’elle n’hésiterait pas à tuer si cela s’avérait nécessaire et Myranda soupira. « Ce serait prendre le risque qu’elles se penchent un peu trop au bord des remparts pour tendre le cou et observer l’horizon. C’est un endroit tellement glissant … » Le ton était faux, montrant qu’il n’y aurait là jamais d’accidents mais bel et bien des actes intentionnés. Si seulement Geneva pouvait marcher en observant le ciel sur une poutre pleine de mites et suspendue à bien des mètres de hauteur !

Alors qu’elles s’étaient redressées, observant les remparts de Fort-Terreur, Myranda proposa un bon bain ainsi que des vêtements chauds avant de trouver le moment pour croiser Ramsay au château, bien évidement, une rencontre qui serait là le fruit du hasard et Aubelia clotura la discussion avec une phrase pleine de sens : effectivement il n’y aurait plus de hasard à présent !

- Sujet Clos -


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