[FB] Quand la mésange rencontre le soleil (Ft. Talya Torrent)

# Dim 16 Juin - 12:10

Helenys soupira en finissant d'avaler un des mets présents sur l'une des tables du banquet de l’événement auquel elle avait été conviée. Elle et bien d'autres seigneurs et personnages importants de Westeros. C’était aujourd'hui le mariage de Sansa Stark et de Hoster Nerbosc, deux grandes familles s'unissaient pour le meilleur et pour le pire. Ce n’était pas un événement que l'on voyait tous les jours, de plus Hoster Nerbosc se mariait avec un vraie beauté, ce qui jalousait un peu Helenys.

Cette dernière s’était d'ailleurs éloignée des tables et était parti se balader pour échapper quelques instants aux courbettes d'usages et aux compliments ainsi qu'aux intrigues des grands seigneurs pour un moment. Mème si elle ne se leurrait pas et devinait qu'un jour elle aurait aussi a prendre ce genre d’initiative et d'intriguer a son tour pour rester en vie ou pérenniser l'avenir de sa maison.

Une fois éloignée des convives elle réussit a trouver un banc a l’écart de l'attroupement et releva sa robe bleu ciel quelque peu pour pouvoir s'asseoir sans la salir. sur cette dernière une broche avec l'emblème de sa maison était fixé et ses cheveux avait été nouée en queue de cheval pour eviter que ces derniers ne lui tombent sur les yeux. Dans cette tenue avec son expression neutre assise sur son banc les main jointes on aurait pu penser a une statue de maître, belle, froide et inaccessible. Elle se contenta de simplement regarder les convives avant de soupirer une énième fois.

-Ces receptions peuvent etre d'un ennui. C'est affligeant.

# Lun 17 Juin - 22:44

Quand la Mésange rencontre le Soleil.Helenys Donniger & Talya TorrentCorneilla, sublimation du monde par deux valoises.(Lune 4 - An 302)“Et encore, les deux époux étant jeunes, la plupart des invités semblent l’être un minimum aussi. Ce qui change des vieilles alliances entre deux époux décrépis sur le déclin. Ou pire, voir une demoiselle enchaînée à un vieillard à demi-sourd.”

Je ne pus étouffer l’intégralité de mon rire alors que je venais m’asseoir sur le banc, juste à côté d’elle. Difficile de ne pas attraper la perche au vol alors que la jeune fille offrait sa critique à qui voulait bien l’entendre. Une fois assise, je lissais du plat de la main l’une des immenses manches qui composaient la robe que j’avais fait faire pour l’occasion, d’un vert d’eau, elle se fondait bien dans le paysage grisâtre de l’hiver. Une coupe à la main, je la portais contre ma joue, avant de la presser contre la chair pour pouvoir la détendre quelque peu. Sourire à des inconnus, rire à des blagues vaseuses et insignifiantes, faire la conversation à des gens qui ne se souviendraient plus jamais de moi même si je venais à les recroiser avant la fin des festivités. Toute cette mise en scène était épuisante et éreintante. Une pause s’était presque imposée à moi après qu’un vieux conflannais ne se soit présenté à moi pour me proposer quelques échanges sur le mauvais temps de l’hiver en compagnie de son immonde fils qui devait accueillir plus de boutons sur son visage qu’aucun enfant du Val n’en aurait jamais.
Le muscle enfin apaisé, je penchais la tête pour observer la broche de la jeune fille avant de lui faire de brèves présentations.

“Talya, de la maison Torrent de Petitesoeur, fille unique de Alesandor et émissaire de ce dernier. Heureuse de voir une autre maison valoise qui ne se sent pas des plus à l’aise dans cette pièce de théâtre.”

Buvant une gorgée de vin, je laissais échapper un profond soupir de soulagement alors que liquide glissait le long de ma gorge. Du coin de l’oeil, je surveillais la venue des gens, les rires des chérubins en train de s’évader des bras gras de leurs nourrices, les jeunes dames du Conflans en train de siroter les paroles de chaque homme qu’elles venaient à croiser. Je les enviais quelque peu, il est vrai. Peu importe l’individu qui m’était donné de croiser sur ma route, j’avais l’impression de tomber dans le désintérêt une fois mon nom énoncé. Après tout, quel étranger se mouillerait à nouer une alliance avec une famille comme la mienne. A quoi bon lutter ? A présent, je me contentais de faire ce pour quoi j’étais là : représenter tant bien que mal le Val, et, si cela s’offrait à moi, à prouver que nous n’étions pas de la même trempe que notre suzerain : du côté des perdants.

“Si cela peut vous rassurer. Je pense que la mariée s’ennuie plus que nous.”

Je n’osais imaginer sa situation dans sa globalité. Sûrement le jour le plus étrange de sa vie : elle se retrouvait loin de chez elle, bien trop au sud pour se trouver encore au Nord, loin des siens et bientôt on lui demanderait de porter la vie, un fils, évidemment, de mettre bas, de recommencer si cela venait à être une fille... La condition de femme n’avait rien d’agréable, encore moins lors de l’instant où un mariage scellait une alliance. Elle devait redouter l’idée de perdre sa vertu, de ne revoir jamais un barral et d’être forcée de priver de nouveaux dieux. Un destin si peu enviable.
:copyright: 2981 12289 0

# Ven 21 Juin - 8:03

Seulement quelques minutes après que Helenys ne soit parti a l'écart de la foules des convives du mariage que déjà quelqu'un était venu rompre le calme qu'elle s'était évertué a trouver plus loin. Une femme, une jeune femme, peut être un peu plus âgée qu'elle. Très belle et qui avait un certain charisme qui faisait que l'on pouvait respecter sa personne, du moins a première vue. Brune, les cheveux longs, une robe verte magnifique et seyant a merveille a sa personne, cette dernière se mariait étrangement très bien avec la coupe de vin qu'elle tenait a la main.

-C'est vrai. ma foi je pense que question beauté elle aurait pu trouver un meilleur parti. Enfin toujours est t'il que le pire dans ce genre d’événements sont les vautours cherchant les opportunités d'alliances, de faveurs ou de mariages.

Helenys regarda la femme a ses cotés et observa tour a tour les traits de son visage avant de tout simplement défaire ses cheveux ou du moins la coiffure qu'on lui avait faites pour pouvoir se sentir mieux dans sa tète et sa tenue. déjà qu'elle se forçait a des coiffures pareil un temps, hors de question que cela dure l’intégralité du mariage. Une fois fait elle reprit sa conversation avec la jeune femme de la maison Torrent.

-Petite soeur ? ravie de voir que je ne suis pas la seule valoise ici. Je suis Helenys Donniger, la lady et suzeraine de tour été. Enchantée de vous rencontrer. Vous êtes ici avec les vôtres ou en représentante ?

la question valait en effet la peine d’être posé car dans la plupart des cas cela aidait a savoir comment était considéré une personne au sein de propre maison.

-Pour ma part je n'ai pa eu le choix que de laisser ma soeur a la gérance de mes terres pour venir et cela ne m'enchante guère.

Elle songea un instant d'ailleurs en prononçant ses paroles a l’énorme responsabilité qu'elle faisiat peser sur les épaules de sa soeur avant de reporter son attention a la jeune femme.

-Je n'en doute pas. entouré de tous ses courtisans elle ne doit plus pouvoir respirer

#