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La part du rêve

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Wylla
Manderly

Marthe
Mormont

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   Marthe aurait bien du mal à justifier son émerveillement. Les paysages qu'elle découvre peu à peu de l'autre côté de la Baie des Glaces sont conformes à ses attentes. Il y a de la neige, des arbres et quelques roches qui refusent de se laisser engloutir par les larmes blanchâtres des cieux. La glace a remplacé les étendues d'eau mais le Nord ressemble à l'idée qu'elle s'en faisait et concorde avec ses souvenirs juvéniles. Les odeurs, elle, sont un peu différentes. Les effluves salines de la mer ont disparu au profit de nouvelles senteurs inconnues. Mais en réalité, ce qui fait frisonner la gamine d'excitation, ce ne sont pas les étendues du Nord qui s'offrent docilement à son regard mais plutôt le simple sentiment de nouveauté. Cette pression invisible qui lui commande de continuer d'avancer et de se réjouir. Le monde semble énorme. Les secrets qu'il doit cacher, fabuleux. Pourtant Marthe se retourne régulièrement en espérant découvrir les silhouettes des gens qui sont restés derrière eux, sur l'île. Ce n'est pas parce qu'elle est écrasée sous le poids de l'aventure que son appréhension est inexistante. Elle la cache derrière des sourires et une assurance candide mais ses parents lui manquent déjà. Chaque pas supplémentaire l'éloigne un peu plus d'eux. Elle a envie de revenir en arrière mais tout aussi envie d'avancer. Elle se laisse alors guider par Dacey et ses tantes, se rassurant à travers leurs simples présences. Oui, elle a envie de découvrir le monde. Et quand ce sera fait, que ses yeux en auront assez vu et que ses oreilles se seront abreuvées de suffisamment d'accents ou d'histoires, elle rentrera là où se trouve sa place. Là où elle doit tenir.

   Pour l'heure elle se tient surtout avec difficulté sur son cheval. Ce dernier lui évite la plus grande part de fatigue mais ses fesses commencent déjà à ressentir les méfaits du voyage. L'un des soldats lui a dit qu'avec le temps, elle aurait la peau des fesses tannée et qu'elle pourrait s'asseoir n'importe où. « Mais j'veux pas avoir les fesses tannées, moi ! » lui a-t-elle répondu, horrifiée à l'idée que cela puisse effectivement arriver.  Le rire qui lui a répondu l'a poussée à croire que c'était une plaisanterie. Mais plus le temps passe et plus elle redoute que sa peau puisse effectivement finir par se transformer en cuir. Tant et si bien qu'elle se demande depuis de longues minutes maintenant s'il ne faudrait pas demander confirmation à l'une de ses aînées. Elle s'est néanmoins jurée d'être vaillante durant ce voyage et, surtout, de ne pas représenter un handicap pour les siens. Elle ne va quand même pas remonter le convoi juste pour demander à Dacey si ses fesses vont s'en remettre... Les dieux volent une nouvelle fois à son secours lorsque, un peu plus tard, le hasard de la progression fait qu'elle se retrouve à côté de l'une des Sirènes du convoi. Elle ne peut pas demander n'importe quoi à Dacey mais rien ne l'empêche de satisfaire sa curiosité auprès d'une inconnue !

   « Bonjour Lady Wynafryd ! » la salue-t-elle, confondant au passage la cadette avec son aînée. « J'ai une question à vous poser si vous l'voulez bien ? » enchaine-t-elle tandis que son regarde s'attarde sur la chevelure si particulière de la jeune femme. Celle-ci lui fait penser à une fée. Ou en tout cas à une fée telle que Marthe se les imagine. « Deux, même ! Mais j'vous préviens : y'en a une qui est un peu bizarre ! » précise-t-elle. L'Oursonne lui laisse volontiers choisir à laquelle des deux elle accordera ce qualificatif mais ne lui octroie pas le privilège de répondre avant de poursuivre et de poser lesdites questions : « Pourquoi vos ch'veux ils sont verts ? » puis  « J'me dis que vous faites p't-être beaucoup de cheval et j'me demandais... Elles sont comment, vos fesses ? » Le ton est parfaitement sérieux. On ne rigole pas avec un sujet aussi délicat que le bien-être des postérieurs !
Naerys Des Essaims
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Marthe Mormont & Wylla Manderly


« entre ile au Ours et Winterfell | 302, lune 2»

Les nordiens avaient quitté l’île au ours et se rendait pour la plupart se rendait à Corneilla pour assister au mariage de la princesse des Stark et d’Hoster Nerbosc. Wylla était soulagée de ne pas s’y rendre, déjà pour ne pas à devoir à supporter les minauderies de la rousse et l’idée de se rendre dans le sud ne l’enchantait guère. De plus, il paraissait qu’un membre des lézards allaient devenir la belle-sœur de la louve, alors il était hors de question pour la sirène de se rendre à Corneilla même si on disait la princesse Daenerys bien différente de son frère empoisonneur. La Manderly faisait route vers Blancport et donc partageait pendant quelques temps la route du convoi avant de prendre la direction de Blancport avec Vraël, Gyles et sa mère. Laissant Wynafryd représenter la famille Manderly à ce mariage. Sa sœur était toujours parfaite pour ce rôle et la cadette de la famille ne l’enviait absolument pas. Voyageait aurait pu la passionner mais depuis son empoisonnement elle préférait le confort du Nord et rester sur ses terres. De plus, elle avait un triton à retrouver et c’était une mission des plus importante à ses yeux.

Wylla chevauchait avec le clan Manderly, sa sœur était un peu plus loin devant. La jeune femme n’était pas aussi bonne cavalière que sa sœur, mais pour voyager de façon rapide c’était fort pratique. Elle savait tenir sur sa monture au trois allures mais c’était tout, elle avait parfois un équilibre précaire et si l’animal s’agaçait elle pouvait vite se retrouver les fesses par terre. Heureusement, le convoi avançait lentement, au pas sans risque d’emballement. La route était longue, et il fallait ménager les bêtes qui devait encore parcourir de nombreux kilomètres. Soudain, une monture s’approcha à sa hauteur et la sirène tourna la tête pour découvrir la jeune Marthe Mormont. La jeune fille se trompa de prénom, la confondant avec son aîné. « Moi c’est Wylla ! » lui répondit la sirène. Si les deux sœurs partageaient leur forme généreuse sur leur corps et des yeux clairs, ils étaient pourtant difficiles de les confondre. Rien qu’avec leurs cheveux. Wynafryd était brune et Wylla teignait ses cheveux blonds en vert depuis de nombreuses années. Mais Marthe était jeune et il était facile de se trompait quand on ne connaissait pas bien les deux Manderly. La petite oursonne avait des questions dont un visible bizarre. Le regard clair de la sirène fut surpris accompagner d’un léger sourire amusé. « Je t’écoute… » La première question était classique, beaucoup la lui posait mais la dernière fut…surprenante. Wylla ouvrit légèrement la bouche abasourdis de la franchise de la jeune oursonne qui n’était pas sans lui rappeler la sienne quelques années plus tôt. « Pour mes cheveux s’est assez compliqué. Je devais avoir ton âge et à cette époque je ne m’entendais pas très bien avec Dame ma mère. Et j’ai hérité de ses cheveux blonds et je n’aimais pas qu’on me dise que je lui ressemblais. J’ai du coup décidé de me teindre les cheveux en verts pour plus qu’on me dit ça. Et j’ai fini par aimé cette couleur et tout le monde me connait avec les cheveux verts alors je les garde. » Même Leona avait fini par accepté la chevelure criarde de sa fille cadette. Il était impensable d’imaginer la sirène revenir à des cheveux blonds. « Pour ta deuxième question… Je dois dire que ce n’est pas moi qui monte le plus, Wyna est plus cavalière que moi. Mais mes fesses vont bien malgré les voyages à cheval. Parfois un peu douloureuse mais on m’a toujours dit que c’était normal après une journée complète à cheval. Pourquoi cette question ? Tu as peur de quelque chose ? »  Il était relativement rare qu’on la questionne au sujet de son postérieur…Mais l’insouciance de la jeune fille faisait du bien avec Wylla, lui rappelant l’insouciance et la légèreté de son enfance.

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Wylla
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Marthe
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   C'est de la teinture ! Marthe se trouve un peu bête d'avoir envisagé la possibilité que ce puisse être une véritable couleur naturelle. Elle n'est pas bien fière, non plus, d'avoir confondu les deux sœurs. Même si la sirème ne semble pas s'en être formalisée sans quoi elle n'aurait probablement pas accepté de répondre à ses questions. L'Oursonne a exprimé sa gêne à travers ses joues nimbées de rose et en se mordillant les lèvres. C'est qu'elle n'est pas bien douée pour retenir les prénoms et les affilier à des visages. Elle se promet de ne pas récidiver même si, au fond, elle sait qu'elle confondra encore souvent les gens qui ne sont pas nés sur son île. « Pardon ! C'est promis, j'vais trouver un moyen méné... mnométe... un truc pour m'en souvenir ! » assure-t-elle néanmoins. Ce ne sera pas bien difficile avec sa crinière verdoyante, cela dit. C'est la seule personne qu'elle connaisse avec des cheveux de cette couleur. Elle a vu beaucoup de noirauds et de bruns, ça oui ! Les blonds semblent un peu plus rares, eux. Peut-être qu'ils sont en train de disparaître ? Les rouquins, ça va, elle en connaît quand même une belle petite brochette. Mais les verdoyants, alors ça, non ! Elle a eu une bonne idée, Wylla. Marthe s'en veut presque de ne pas avoir songé à faire de même et à se trouver une couleur qui la rendrait véritablement unique. Peut-être du bleu ? Elle aime bien le bleu ! Le soucis c'est qu'elle s'entend très bien avec sa maman, elle. Elle n'éprouve pas le besoin de s'en démarquer et ne comprend d'ailleurs pas vraiment le désir de le faire. La gamine plaint immédiatement son aînée et est à deux doigts de déposer sa main sur la sienne. Elle sait que ce simple geste peut faire du bien. Mais si elle l'avait fait, elle serait probablement tombée de cheval... L'enfant n'est pas très bonne cavalière. En fait elle a plutôt l'impression que c'est sa monture qui la promène et non elle qui le guide. Elle suit le mouvement, c'est tout. Mais ce n'est pas plus mal puisque l'animal suit ses congénères et que, pour l'instant, il n'a pas décidé de courir les anciens-dieux-savent-où. C'est très bien ! L'Oursonne caresse l'encolure de l'équidé délicatement, n'osant pas lui donner de petites tapes amicales comme tant de gens le font. Il s'agit de ne pas le vexer et puis, surtout, de rester en vie ! « Non mais c'est très bien les ch'veux verts, j'trouve ! » approuve-t-elle. « Vous êtes spéciale comme ça ! » Elle se mordille à nouveau les lèvres, estimant qu'elle s'est peut-être mal exprimée. Wylla ne semble pas du genre à se vexer mais elle sait que la fierté, parfois, vous pousse à faire des trucs bizarres. Alors elle s'empresse de corriger histoire de dissiper tout éventuel malentendu et d'éviter une crise diplomatique entre les Sirènes et les Ours. « Mais spéciale, vous l'étiez d'jà sûrement avant d'vous mettre des trucs dans les ch'veux ! Dans le bon sens du terme, hein ! Pas spéciale comme les Targaryen ou les gens qui ont été bercés trop près du mur ! » précise-t-elle, ayant toutefois la désagréable impression de faire plus de bien que de mal. Elle lâche un soupir et tente de retrouver le semblant de sérénité que lui avait encore laissé sa monture. « C'que j'essaie de dire, en fait, c'est  qu'vous êtes spécialement jolie comme ça ! Et puis le vert, quand on y pense, c'est la couleur des algues et d'la mousse qu'on trouve dans l'eau ! Et les sirènes ça vit dans l'eau, alors... » conclue-t-elle vaguement, certaine d'avoir trouvé là un bel argument. Bon, c'est aussi la couleur des aiguilles des sapins et de l'herbe. Et les sirènes, de ce qu'elle en sait, ne montent pas aux arbres et ne courent pas dans les clairières. Mais c'est un détail, ça !

   L'enfant s'enfonce à nouveau dans la gêne quand Wylla souhaite savoir pourquoi elle s'inquiète. Marthe n'aime pas parler de ses craintes. Elle essaie même de faire comme si elle n'en avait pas. Un vaillant effort pourtant bien dérisoire quand on sait qu'elle n'est pas douée pour cacher ses sentiments. Elle apprendra peut-être à le faire un jour. Ce serait d'ailleurs plutôt utile. « Vous allez pas vous moquer hein ? » s'inquiète-t-elle brièvement avant de lui répondre, décidant de lui faire confiance. « J'ai un peu peur qu'mes fesses d'viennent du cuir... » Elle détourne le regard sans réellement le vouloir. Prononcée à voix haute, sa crainte semble en effet bien déraisonnable. C'est impossible que la peau se transforme en cuir en chevauchant. Les tanneurs n'existeraient pas s'il suffisait de mettre des peaux sur une selle pour les durcir. L'Oursonne imagine un ours galopant sur un cheval. Ce serait quand même très bizarre... Amusant, aussi ! « Mais du coup c'est vous qu'avez été empoisonnée, alors ? » glisse-t-elle sans grande subtilité, désireuse de changer de sujet. « J'peux poser la question, en fait ? » s'enquit-elle dans la foulée, mélangeant quelque peu l'ordre des priorités et, surtout, les règles de bienséance. Des fois on lui dit qu'elle manque de tact et qu'il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Elle veut bien, elle. Mais c'est un peu fatiguant d'faire ça et puis s'il faut le faire à chaque fois qu'elle veut dire quelque chose, elle passerait plus de temps à se récurer le palais qu'à papoter...  « C'était comment ? J'ai jamais été empoisonnée, vous savez ? » lui confie-t-elle, tentant de justifier sa curiosité par son inexpérience.
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Marthe Mormont & Wylla Manderly


« entre ile au Ours et Winterfell | 302, lune 2»

La spontanéité de la jeune ourse apportait un peu de légèreté à l’esprit de Wylla. Peut-être que cela rendait spéciale, elle ne l’avait jamais vu ainsi mais la vérité sortait de la bouche des enfants disait-on… alors Marthe devait avoir raison. « Tu as probablement raison. Même si je ne me suis jamais sentie spéciale de part la couleur de mes cheveux. » Répondit-elle d’un léger sourire. La petite nordienne se cafouilla en excuse et en tentative de rattrapage. Mais Wylla n’avait pas prit ombrage de ses mots, qui l’amusait et la faisait sourire de façon spontanée et sans crainte. Elle se sentait plus légère avec la jeune Mormont et son indélicatesse, cela lui rappelait ses années où elle était une véritable tornade, ne faisant guère attention aux mots qui franchissaient ses lèvres obligeant sa famille à la menacer pour la faire taire. Au final, ils n’avaient pas eu besoin de faire cela, elle avait payé les conséquences de sa langue trop pendue avec le lézard. Une leçon durement apprise mais qui était désormais bien ancrée son crâne. Alors à la fin de l’argumentaire Wylla rigola légèrement et répondit de façon espiègle « Pourquoi penses-tu que j’ai choisi le vert ? Car ça rappelle la mer, l’eau et les sirènes. C’est plus joli que des cheveux violets ou rouge ! » Elle n’avait pas vraiment réfléchi à la couleur, son choix s’était naturellement porté sur le vert, de façon instinctive sans réfléchir.

Wylla hocha la tête pour promettre qu’elle ne se moquerait pas de la raison de la question de Marthe. Malheureusement, sa réponse fit s’étirer les lèvres de la sirène qui pourtant se retint de rire pour honorer sa promesse. Mais ce n’était pas facile, car la situation était particulièrement drôle. « Pas d’inquiétude, à part quelques douleurs le lendemain parce que tu n’as pas l’habitude, je n’ai jamais eu les fesses tannées. Je suis même sûr que ça les rend plus jolies car la douleur ressemble à des courbatures ! Je pense que ça évite qu’elles soient tombantes quand on vieillit. » Wylla avait dit ses derniers mots sous le ton de la confidence pour rassurer la jeune oursonne. Elle ignorait si ce qu’elle disait était juste ou pas mais le but était de rassurer la petite Mormont et continuer de discuter de façon légère et insouciante ce qui plaisait grandement à la sirène aux cheveux verts. Malheureusement pour la Manderly, la jeune fille aborda un sujet plus sensible. « Oui… » murmura Wylla à sa question sur si c’était elle qui avait été empoisonné. La curiosité de l’oursonne était grande et elle lui demanda si elle pouvait lui poser une question et la jeune femme acquiesça légèrement de la tête soudainement beaucoup moins à l’aise. La question était surprenante et loin d’être idiote. « Je ne te souhaite pas d’être empoisonné un jour. » Elle ne le souhaitait à personne même si son collier en forme de coquillage qui pendait à son cou contenait quelques gouttes de larme de lys, poison mortel et d’une efficacité déconcertante. « Je pense que chaque empoisonnement est différent, tout dépend du poison utilisé. Dans mon malheur j’ai eu de la chance, car le poison utilisé par le lézard était du bonsome, qui est aussi un médicament utilisé par les mestres pour faire dormir. Donc j’ai juste eu l’impression d’être super fatigué d’un seul coup et je suis tombée endormie très rapidement. Je n’ai pas eu mal. Mais à mon réveil j’ai eu très peur quand on m’a dit que j’avais été empoisonné. » Probablement que certains poisons provoquaient d’affreuse douleur. Heureusement pour elle, elle avait eu le droit à du bonsome. Un poison doux au final. Même s’il pouvait tuer.

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Manderly

Marthe
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   Alors comme ça faire du cheval ça empêche les fesses de tomber avec l'âge ? Et les courbatures, en plus, contribuent à les rendre jolies ? C'est la première fois que Marthe entend une chose pareille mais elle n'a jamais vraiment enquêté sur le sujet. Elle observe Wylla en se demandant si elle est en train de se moquer d'elle ou si elle expose la simple vérité. L'enfant n'a jamais fait attention aux postérieurs des femmes qui l'entourent. Des fesses, ce sont des fesses ! Elles sont pratiques pour s'asseoir et font aussi une cible formidable pour les punitions mais au-delà de ça, l'Oursonne ne leur a jamais trouvé un réel intérêt. Elle se tortille sur sa selle pour tenter d'observer les siennes puis se penche pour tenter de discerner celles de la Manderly. C'est difficile de comparer... Une conclusion parvient tout de même à se faufiler jusqu'à ses lèvres tandis qu'elle cogite sur le sujet : « Grand-mère Maege a dû faire beaucoup d'cheval alors parce qu'elle est plus très jeune mais ses fesses sont t'jours en place ! » fait-elle remarquer. Il faudra tout de même qu'elle s'en assure à son retour, après l'avoir serrée dans ses bras. Et puis il faudra aussi qu'elle fasse plus de cheval si elle ne veut pas avoir à se coltiner deux tas de chair pendouillant à sa suite lorsque ses premiers cheveux blancs apparaîtront. Il vaut mieux prévenir que guérir, dit-on ! Une maxime qu'il aurait toutefois été difficile dans le cas de l'empoisonnement de Wylla. On ne s'attend pas à se faire empoisonner, c'est certain ! Sinon on ne boirait pas innocemment à la coupe de la mort. La gamine pousse un petit sifflement qui résume son étonnement par rapport à la situation. Oui, dans son malheur, son aînée a eu de la chance. « Faut vraiment être lâche pour empois'nner quelqu'un ! » déplore-t-elle. « Et faut aussi être bien b'nêt pour pas réussir à l'faire correct'ment ! » Un sourire amusé s'installe le long des lèvres de la gamine tandis qu'elle risque un regard en direction de la jeune femme à la crinière verte. Elle est contente qu'elle ait survécu. Pas parce qu'elle aurait été peinée d'apprendre la mort d'une personne qu'elle ne connaissait même pas mais plutôt parce que cela marque un revers pour l'Grand L'zard ! L'Oursonne sait maintenant que ce Targaryen n'a pas une once de courage et qu'il est, en plus, simplet. Mais peut-être qu'il n'est pas aussi cruel qu'elle l'imaginait. Il aurait pu opter pour un poison violent mais semble avoir évité cette option. Marthe, cependant, s'abstient de le faire remarquer à Wylla. Elle sera sûrement arrivée à la même conclusion. « J'les aime pas, les L'zards ! Y'en a un qui a v'lu vous tuer et une autre qui a fait un serv'teur d'notre exilé d'Jorah ! Moi j'dis que ça fait au moins deux bonnes raisons d'les détester ! Trois, même, si on compte l'fait qu'ce sont des s'distes ! » Avec un peu de temps, elle trouverait sûrement des raisons supplémentaire d'en vouloir aux Dragons. Il n'y a qu'à fouiller dans la mémoire collective des filles et des fils du Nord pour trouver des griefs à l'égard de ces amoureux des flammes. « Si un jour vous v'lez vous venger, L'dy Wylla, vous p'vez compter sur moi ! J'me vois bien lui planter une p'tite flèche entre les fesses, à ce L'zard empois'nneur ! » Elle en profitera également pour se venger de cette Daranys voleuse de Jorah ! Les seules qui ont le droit de maltraiter son petit-cousin, ce sont les Ourses elles-mêmes. Ce privilège ne saurait revenir à quelqu'un d'autre. « Mais faudra pas oublier de d'mander la permission à not' Robb avant... » Il s'agit d'être une bonne Mormont !

   Elle ne voit pas venir le danger. Son cheval non plus. Dans un premier temps, l'indocile monture percute la souche enterrée sous la neige. La seconde étape voit Marthe s'envoler dans les airs après une vaine tentative pour calmer l'animal surpris. La troisième phase se résume à une redécouverte de la gravité et à un atterrissage sur le tapis glacé du Nord. Sonnée, l'enfant a besoin de longues secondes pour chasser les sifflements qui assaillent ses oreilles. On l'aide à se redresser et on s'assure qu'elle va bien. Le rire cristallin de l'Oursonne fuse. C'était rigolo ! Elle se penche maladroitement en avant pour chasser la neige qui essaie de s'infiltrer dans sa nuque. Elle retrouve son équilibre et, entre temps, son cheval retrouve lui aussi son calme. On lui ramène l'animal récalcitrant et Marthe dépose sa main sur son encolure avant de se mettre sur la pointe des pieds pour approcher autant que faire se peut sa bouche de son oreille. « Faut r'garder ou tu vas, tu sais ? » le réprimande-t-elle gentiment. « Pis j'ai b'soin d'toi pour sauver mes fesses alors, s'te-plaît, sois sage un peu ! » Elle a besoin d'aide pour quitter le piège de la neige et retrouver sa selle. Le convoi peut alors reprendre la route. Il y aura eu, au final, bien plus de peur que de mal. Et c'est presque l'air de rien que l'Oursonne relance la conversation instructive qu'elle entretenait avec la Manderly. « C'pour ça qu'vous v'nez pas voir Sansa épousailler l'aut' Corneille ? Vous avez peur d'vous faire encore bonsomiser ? » demande-t-elle. La question semble légitime même si la réponse semble déjà évidente. La jeune femme aux cheveux verts étaient présenteaux noces de Lyra alors l'enfant n'a aucune raison de croire qu'elle est allergique aux fêtes. Et puis c'est tout de même Sansa qui se marie, là ! « Vous savez... C'te fois, j'suis là ! » C'est une manière de lui faire comprendre qu'elle pourrait veiller sur elle ou, du moins, qu'elle accepterait volontiers cette mission.
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Marthe Mormont & Wylla Manderly


« entre ile au Ours et Winterfell | 302, lune 2»

Wylla n’arriva pas à se retenir de pouffer à la mention des fesses de Maege Mormont. La parole de la petite oursonne était sans filtre et si la jeune sirène était prête à beaucoup de surprise avec sa jeune interlocutrice, elle ne s’attendait pas à une telle remarque. « Si tu le dis je te crois, je n’ai jamais attardé mes yeux sur les fesses de ta grand-mère. » rigola la jeune fille aux cheveux verts. Même avec ses proches, la Manderly ne faisait pas attention à ce genre de détail, ne s’étant jamais posé la question. Mais les questions existentielles des jeunes étaient parfois farfelues.

Les remarques sur son empoisonnement avaient refroidi la bonne humeur de Wylla comme un brise glaciale venue du Nord. Mais la jeune Mormont montra sa langue piquante contre les dragons du Sud. « Lâche assurément, bête je n’en sais rien…. Il est doublement lâche de l’avoir délégué… c’est cette servante qui était bête et une traitresse. » Et elle l’avait payé de sa vie, se balançant au bout d’une corde quelques lunes après avoir verser le bonsomme dans le lait de la jeune fille. Elle avait même récupéré les dragons d’or qui avait servi à payer cette pauvre femme. Geste du roi qui avait laissé de marbre Wylla au vu de la sentence prononcée après la perte du duel judicière de lézard…L’exil…c’était la mort qu’il aurait dû recevoir mais le roi avait été incapable de prononcer la peine capitale face à son frère. Il avait laissé ses sentiments obstrué son jugement alors qu’on apprenait à ne pas laisser les émotions influencer les choix politiques. Le Roi aurait dû le savoir. Wylla n’aimait pas la politique à cause de cela.

Marthe n’aimait visiblement par les Targaryen. « D’après ma sœur, les femmes lézards seraient différentes, elle semble appréciée celle du Conflans et la fille du Roi. Mais je suis d’accord ça reste des lézards faut se méfier ! » La princesse Rhaenys avait notemment l’amitié de l’aînée des sœurs Manderly et apparemment Daenerys serait totalement différente, douce et innocente. Wylla en doutait, elle avait les cheveux d’argents et était la sœur de son empoisonneur. Elle n’était donc pas digne de confiance à ses yeux. Cependant aller au conflit avec eux n’était pas dans les intérêts de la jeune femme. Elle préférait les éviter, les fuir. Moins elle les voyait, plus ils étaient loin d’elle, mieux elle se portait. Alors elle n’avait pas envie de prendre les armes contre eux. Elle secoua la tête négativement. « Je ne souhaite pas me venger. Je ne veux juste plus jamais les voir. La guerre apporterait le malheur sur nos terres et avec l’hiver qui est sur nous, nous avons suffisamment à faire pour ne pas nous embourber dans une guerre. Et Robb a été élevé par les dragons, il apprécie trop l’ancien prince héritier, sa sœur et le Roi et peut être celle du conflans aussi. Il ne prendra pas les armes pour se venger. Et je ne souhaite pas voir mon père et mon oncle partir en guerre ! » Même s’il avait Vraël avec eux pour jouer avec leur propre devise. Wylla ne désirait nullement la guerre avec les Targaryen.

Sans crier garde, le cheval de l’oursonne trébucha, paniqua et elle se retrouva par terre dans la neige. Wylla tira aussitôt sur les rênes de sa propre monture et se laissa souplement glisser à terre pours s’enquérir de l’état de la jeune fille. Heureusement tout allait bien car elle se mit à éclater de rire. Plusieurs personnes aidèrent à remettre Marthe en selle et une fois assurée qu’elle avait bien retrouvé sa place, un homme vint aider la sirène à se remettre en selle également. Une fois repartit, Marthe lui demanda la raison de son refus de se rendre à Corneilla pour le mariage. « Je n’ai pas peur de me faire de nouveau empoisonner. Mais je préfère me tenir loin d’un endroit où se trouve un lézard, dans ce cas une lézarde ! Et en plus je ne suis pas très proche voir pas du tout de Lady Sansa, on ne s’entend pas alors il vaut mieux que je reste à Blancport. Wynafryd est parfaite dans le rôle d’émissaire pour représenter les Manderly et elle pourra revoir ses amis du Sud. Je garderais un œil sur notre ami le dragon pendant son absence ! » Car sa sœur ne voulait pas l’emmener dans le Sud et révéler son existence à des gens envers lesquels les nordiens n’avaient pas particulièrement confiance.

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   Oui, elle se range à l'avis de la Sirène aux cheveux verts. Le Grand Lézard est doublement lâche et la servante, elle, était belle. Elle peut comprendre qu'un Targaryen veuille faire du mal aux gens. C'est dans leur nature. Ils sont fous. C'est pour cette raison que les dragons ont fait croire au monde entier qu'ils avaient disparus. Même eux ont préféré se cacher plutôt que de rester en compagnie de ces gens-là. Marthe est toutefois plus mesurée au sujet de cette servante. Pourquoi a-t-elle accepté d'empoisonner une Manderly ? Si c'est pour l'argent, c'est bien triste. Peut-être qu'elle n'avait pas le choix. Peut-être que, si elle refusait de le faire, le Roi allait la tuer à la place de Wylla. Ca n'excuse pas la trahison mais la peur, c'est quelque chose qui pousse les gens à faire des choses bizarres. Elle le sait bien ! Lorsqu'elle a vu le dragon des Manderly, elle est restée tétanisée alors qu'elle avait juste envie de fuir. Elle a fait honneur à la devise de sa maison mais... malgré elle. L'enfant n'est pas bien fière. Ce n'est pas agréable de se découvrir une faiblesse et un sentiment qu'elle avait oublié, du moins le pensait-elle, depuis longtemps. Elle gardera ce secret pour elle seule. La fille Manderly, en tout cas, semble avoir un avis bien tranché sur son empoisonnement et les différents acteurs qui y ont pris part. Elle fait cependant preuve de plus de retenue lorsqu'il est question des filles Targaryen. Marthe est surprise et interroge son aînée du regard. Elle s'accorde aussi un instant pour réfléchir à la question avant de faire un petit signe approbateur de la tête. « J'pense qu'vous d'vez avoir r'son ! D'toute façon, les filles, on est bien mieux réussies que les garçons , en g'néral ! J'me dis qu'ça doit aussi être pareil dans l'sud et même chez les L'zards ! » Elle ne voit aucune raison de penser le contraire. Mais elle a quand même des raisons d'en vouloir à cette Daranys ! La gamine se sent bien vite obligée d'apporter son propre avis sur la question, quitte à contrarier un peu la magnifique Sirène. « Après j'connais pas la fille d'roi ! J'savais même pas qu'il en avait une ! Par contre la Dar'nys, là, j'l'aime pas ! Elle a v'lé J'rah ! C'est une r'baude ! » Marthe expose ainsi à la fois sa rancune et sa méconnaissance des Targaryens. Ils lui importent peu. Pour elle, il s'agit surtout d'étrangers qui habitent bien loin de son île. Des gens qui pensent être rois avec, dit-on, des cheveux et des yeux étranges. Elle n'en a jamais vus. Elle réserve une part de son jugement à leur sujet. Mais dans l'ensemble, en sachant tout ce qu'ils ont pu faire au Nord, elle ne les aime pas. Elle n'éprouve pas le besoin de se venger. C'est son honneur et sa fierté nordienne, ce dangereux duo, qui la pousse à réclamer justice. Mais même Wylla ne semble pas vouloir d'une guerre. Marthe suppose que ce n'est pas à cause de la peur et que c'est la marque d'un bon sens qu'elle ne possède pas encore. Non, elle ne sait rien de la guerre. Elle sait que des gens partent la faire et que certains n'en reviennent jamais. Mais les horreurs du champ de bataille n'ont jamais marqué ses pensées. Elle est encore jeune. Et comme tous les jeunes, elle a tendance à romancer la réalité. « S'vous ch'gez d'avis, vous aurez qu'à m'voyez un c'rbeau ! Ou un p'sson ! J'sais pas trop c'que vous ut'lisez comme m'ssagers, à Blanc l'Port  ! En tout cas on a un rouk'rie mais aussi la mer, chez nous ! Donc les deux iront très bien, j'pense ! » L'Oursonne espère juste être capable de reconnaître un poisson messager de ceux qui peuplent habituellement la Baie des Glaces. Mais c'est le travail du Mestre ! Et elle n'entend pas le lui voler ! Oh non !

   Une embardée de cheval plus tard, la conversation a dérivé sur les raisons qui poussent Wylla a demeurer dans le Nord. Marthe écoute poliment les mots de son aînée tout en faisant bien attention à l'avancée de son cheval. Elle ne tient pas particulièrement à voler une seconde fois. Les Mormont, ça marche ! Sinon les Anciens Dieux leur aurait donné des ailes ! « Ma m'man, c'est un peu p'reil qu'vous ! Bon, elle a pas été emp'sonnée j'crois ! Mais elle a pas envie d'r'tourner dans le sud ! Après elle doit aussi rester sur l'île parce qu'faut toujours qu'il y ait un Mormont là-bas ! » Elle sent déjà l'ennui l'étreindre. La gamine force ses pensées à se détacher du visage chaleureux d'Alysane et à se focaliser sur une autre part du discours de la Manderly. « C'est vrai ? Vous 'mer pas la Sansa ? » Il y a une forme d'admiration dans le ton de sa voix et dans l'éclat de son regard. Les personnes qui vont à contre-courant ont toujours récolté l'intérêt de l'enfant. Elle les voit comme des rebelles sans peur. La petite Mormont s'arrange pour rapprocher sa monture de la Sirène. Un peu trop. Leurs jambes respectives se font coincer brièvement entre les deux flancs des équidés. Pas assez pour faire mal. Mais bien assez pour procurer une petite frayeur désagréable. L'enfant stabilise sa monture et, soulagée, se confie à son interlocutrice. « Moi j'la c'nnais pas très bien, Sansa ! Mais faut dire qu'elle a d'beaux ch'veux ! J'suis plus amie avec Arya, sa soeur ! Vous la c'nnaissez ? On ira la voir quand on arr'vera à Wint'rfell ! Elle a été b'ffées par des loups ! Des vrais loups, j'veux dire ! Mais vous l'saviez p't-être d'jà ? » Elle ne connait pas la nature des relations entre les Manderly et les Stark. Tout ce qu'elle sait, c'est que les deux familles sont plus puissantes que la sienne. Et qu'entre Maisons influentes, les rapports ne sont pas toujours au beaux fixe. Elle ne doute cependant pas que les Maîtres de Blancport soient de fidèles vassaux de Robb. Sinon ce ne s'rait pas des nordiens ! « J'comprends pas très bien p'rquoi votre soeur elle veut pas aller m'trer son l'zard aux s'distes ! J'me dis que ça les embêt'rait bien, les L'zards avec des majuscules, si on leur montrait qu'on en avait un ! Ca les f'rait p't-être r'fléchir un p'tit plus la prochaine fois qu'ils 'ront l'envie d'bonsomiser une Manderly !  » Non, elle ne comprend pas. Mais elle pressent l'existence d'une raison politique ou stratégique qui expliquera forcément cette précaution. Dans le fond, elle doute qu'un dragon a besoin d'être chouchouté. C'est un dragon, quoi ! Pas un chaton ! Mais elle ne connait pas grand chose, pour ne pas dire rien, sur le sujet. Elle décide donc de s'en remettre aux paroles de Wylla et se dit que si elle reste pour veiller sur la bestiole, c'est qu'elle doit le faire. Marthe regarde par-dessus son épaule et constate qu'hormis Emryck, son garde, personne n'est assez proche pour surprendre leur conversation. « Dites, W'lla ! Vous p'sez qu'le Robb c'est encore un vrai Loup ? J'veux dire, il a été 'levé comme un L'zard si j'bien c'pris ! C'veut dire qu'il est un peu m'langé ! On fait quoi s'il hurle plus à la pleine lune et qu'il s'met à cr'cher d'feu ? » Elle croit qu'elle vient de faire ce que l'on appelle une métaphore. Elle est contente. Un sourire satisfait s'installe sur les lèvres de l'enfant tandis qu'elle guette la réaction de la Manderly. Ce qui lui fait penser à une autre question. Un peu plus gênante, cette fois-ci. « J'peux vous d'mander autre chose ? » Elle n'attend pas la réponse avant de poursuivre. « C'vrai qu'vous priez les sept faux dieux, dans votre f'mille ? Vous avez pas d'barral ou c'est à cause du p'son ? » Il existe forcément une explication rationnelle à tout ceci !
Naerys Des Essaims
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La part du rêve
Marthe Mormont & Wylla Manderly


« entre ile au Ours et Winterfell | 302, lune 2»

Wylla haussa légèrement les épaules sur l’avis de Marthe à propos de la princesse Daenerys. Elle ne la connaissait pas, en dehors des dires de son aîné. Mais elle restait une Targaryen. Wylla s’en méfierait mais ne la jugerait pas sur des actes qu’elle n’aurait pas commis. Elle ne la connaissait pas. « Je ne veux pas la juger sur des choses qu’on ignore. Ce n’est pas bien. On peut être méfiante au vu de la famille d’où elle vient mais on ne sait pas si c’est elle ou le roi. Après tout, ton oncle était au service du Roi avant. P’être que c’est lui qui a ordonné que Jorah soit auprès de sa sœur. Tu pourras en savoir plus en la rencontrant. » Wylla pouvait juger le mâle Targaryen pour ce qu’il avait fait mais les filles. Rhaenys et Daenerys ne lui avait nullement fait du mal. Elle ne les porterait probablement jamais dans son cœur mais elle ne pouvait pas les juger pour les actions des membres de leur famille. Chaque individu avait son propre libre arbitre, c’est propre décision à faire. Les jugements sur du vent apportait que du malheur et pouvait mener à une guerre sans que la vérité ne soit exposée. Des guerres d’égo. « Je ne changerais pas d’avis…mais des poissons ?! » Avait-elle bien compris les mots de l’oursonne ? Le langage très tranché et proche de ceux des roturiers pouvaient parfois décontenancer Wylla mais elle était quasiment sûr d’avoir entendu poisson. Elle n’avait jamais entendu parler de poisson messager. Drôle d’idée, le parchemin prendrait l’eau et le messager serait surement illisible…

Wylla eut un léger sourire quand Marthe la compara un peu à sa mère qui ne désirait pas aller au Sud. La sirène avait l’impression que depuis la rébellion du cerf, le nord avait une profonde antipathie envers le Sud alors que le passé avait montré une profonde loyauté du Nord envers les dragons de la Couronne. Cregan Stark était même descendu rendre la justice du Roi pour mettre fin à la guerre, chose que personne n’osait faire. Et aujourd’hui, le nord crachait sur le Sud, prêt à guerroyer pour un oui ou pour un non. Wylla ne désirait pas la guerre avec le Sud, trop de peine, trop de colère, trop de tristesse. Les pères qui avaient connu la rébellion devrait retourner vivre des atrocités et devrait prendre leur fils avec eux au risque de les voir mourir sous leurs yeux. Pourquoi les hommes désiraient-ils autant la guerre ? Ne voyaient-ils pas toute la souffrance que cela engendrerait ? L’égoïsme avait-il atteint un point de non-retour ? C’était une chose que la sirène avait bien du mal à comprendre. La guerre n’était pas la justice.

Peut-être que le mariage de Sansa Stark avec un sudiste permettrait d’aplanir les choses. Elle n’en savait rien, elle l’espérait. « Non je ne l’apprécie pas, elle a tendance à profondément m’agacer. » Pour ne pas dire qu’elle l’a trouvait ennuyeuse, sans intérêt et inintéressante. « Je préfère beaucoup plus Arya. J’ai entendu dire ça oui. Mais je n’en sais guère plus que ce qui circule… » Ramsay Bolton l’aurait sauvé disait-on. Mais au vu de ce que sa sœur lui avait raconté sur l’homme, Wylla en doutait fort. Cet homme était mauvais. Sauver une enfant d’une bande de loup ne lui ressemblait pas. La sirène préférait entendre la version des Stark.

La discussion se tourna vers Vraël. C’était une question que Wylla s’était beaucoup posé et finalement, elle avait fini par comprendre pourquoi sa sœur le gardait caché et désirait le protéger du regard des sudistes. « Vraël est encore jeune et vulnérable, il attirerait les regards sur notre famille et nous serions les cibles d’attaque de jalousie de personne malveillante voulant utiliser le dragon. Lui comme nous, serions en danger. C’est pourquoi son existence doit rester aussi secrète que l’on peut. » Les dragons étaient en plus les créatures des Targaryen, c’était eux qui les avaient amenés à Westeros. Alors mieux valait le garder secret des lézards. D’ailleurs la jeune ourse s’interrogeait sur Robb qui avait été élevé par les dragons. « Je pense que c’est un vrai loup qui aime profondément le Nord. Mais qui aime aussi beaucoup les lézards car il a grandi avec eux et qu’il n’a pas été mal traité. Mais je pense qu’on peut lui faire confiance, je lui fais confiance. » Même si les relations entre le suzerain du Nord et les Manderly s’était un peu refroidis depuis la rupture des fiançailles avec Manderly, la maison du triton restait loyale et fidèle aux loups de Winterfell.

Wylla grimaça à la phrase sur les « faux dieux ». Il n’y avait pas de vrai ou de faux dieux, juste des croyances différentes. « Ce ne sont pas de faux dieux Marthe. Ce sont nos dieux, comme les Anciens sont les tiens. Nos croyances sont différentes mais ce n’est pas pour autant qu’elles sont fausses. Nous n’avons jamais eu de barral car nous avons toujours prié les Sept. Notre famille n’est à l’origine pas du Nord mais du Bief et dans le Bief, ce sont les Sept. C’est l’histoire de notre famille, nous ne pouvons la renier. Mais nos croyances n’enlèvent en rien notre sentiment d’appartenance au Nord. Nous avons fait une promesse aux Stark. Nous la tiendrons jusqu’à la fin. » Wylla avait toujours prié les Sept tout en respectant profondément la croyance des Anciens Dieux. Sa sœur avait longtemps hésité avant de complètement embrasser les Sept.  
(c) DΛNDELION



┗ Grace and Fury ┛
I spark the flame of the night, And I will melt these chains, And forge them as a crown
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Wylla
Manderly

Marthe
Mormont

La part du rêve
   Elle reconnaît volontiers la pertinence des propos de son aînée. Marthe sait bien qu'il ne faut pas juger les gens sans les connaître. Mais lorsqu'il s'agit des gens du sud et plus particulièrement des Lézards, elle se montre moins sage. Elle n'aime pas ces gens-là mais surtout par habitude. Aussi n'est-elle pas la dernière lorsqu'il s'agit de dire du mal à leur sujet. Ce qui l'étonne, au final, c'est la retenue dont fait preuve la Sirène au sujet de Daranys. Cette même retenue qui pousse maintenant l'enfant à se mordiller les lèvres et l'oblige à se demander si elle n'a pas été injuste envers un membre de cette prétendue famille royale. « J'rah c'mon p'tit-cousin en fait, pas mon oncle ! Maege a fait qu'des filles ! Lui c'est l'fils d'Joer l'vieux ! À n'pas c'fondre avec Joer l'jeune qui, lui, est mon p'tit frère ! » précise-t-elle à défaut de trouver quelque chose à répondre à la véritable remarque de la Manderly. « C'est l'Lord C'mmandant d'la Garde d'Nuit mais j'le c'nnais pas bien ! Quand il envoie des m'ssages sur l'île, c'surtout pour nous d'mander des hommes ! » regrette-t-elle. Mais peut-être qu'il entretient quand même une relation plus poussée avec sa soeur et ses nièces. Elle, il ne l'a connaît pas non plus ! Il était déjà parti sur le Mur avant sa naissance. « Mais ouais, j'sais pas trop pour Dar'nys ! J'verrai bien quand j'la croiserai ! D'toute f'çon j'vais lui d'mander d'lib'rer J'rah et si elle r'fuse, c'te fois, j'rai une bonne r'son de la d'tester ! » explique-t-elle avant de hausser à son tour les épaules. Elle est pratiquement certaine d'obtenir gain de cause. Après tout elle sait se montrer convaincante lorsque il le faut. Elle espère simplement que cette femme est capable de la comprendre et que la barrière de l'accent ou même de la langue ne viendra transformer sa demande en insulte diplomatique. Marthe, par la suite, éclate de rire lorsque son interlocutrice évoque les poissons auxquels elle faisait allusion quelques secondes plus tôt. « Ben oui, des p'ssons ! » s'amuse-t-elle. « Vous les dr'ssez et hop, y livrent vos m'ssages ! » Tout le monde utilise des corbeaux pour communiquer. Elle comprend l'intérêt puisqu'ils sont rapides. Mais ça manque terriblement d'originalité. Marthe avait proposé que les Mormont se mettent à utiliser des ours, des vrais, pour délivrer leurs messages mais l'idée avait été balayée. Avec un argument très juste : ils risqueraient de manger le destinataire. Mais les poissons ne sont pas très dangereux. « Après j'me dis qu'si on p'vait dresser des p'ssons, on l'aurait d'jà fait... » soupire-t-elle. « Pis faut aussi dire qu'pour am'ner un m'ssage de Blancport à l'Ile aux Ours, y d'vraient qu'même b'coup nager l'pauvres ! Pis y'a des p'cheurs partout alors l'message p'rrait bien f'nir dans un f'let, en plus ! » Non, vraiment, il y a bien trop d'inconvénients. Mais l'enfant n'abandonne pas encore entièrement l'idée de recevoir, un jour, un message apporté par un poisson.

   Lorsque la conversation dérive sur les Stark et plus particulièrement Sansa et Arya, Marthe ne relève pas les dires de la Sirène. Elle ne connait pas assez la première pour se faire une opinion précise sur le sujet. Leur différence d'âge représente une barrière qu'elles n'ont pas vraiment eu l'occasion de jeter à bas. Et elle doit bien reconnaître qu'elle n'en sait pas beaucoup plus que la Manderly sur l'état d'Arya, quand bien même elle la considère comme une amie. L'Oursonne est pressée de pouvoir enfin discuter avec la jeune Louve et de voir de ses yeux la nature de ses blessures. Au sujet du dragon, en revanche, elle ne peut faire autrement que d'acquiescer. C'est donc la prudence qui motive le secret au sujet de l'animal. Elle ne connait pas grand chose sur ces créatures si ce n'est qu'elles étaient sensées être éteintes depuis longtemps et que la plupart des récits à leur sujet témoignent de leur utilité sur un champ de bataille. Mais il est vrai qu'avant de terroriser les gens, et à l'instar de tout être, ils doivent grandir. « V'pensez qu'des gens s'raient prêts à faire l'guerre juste pour obt'nir un dr'gon ? » s'étonne-t-elle tout de même. « C'est sûr'ment parce qu'ils s'rendent pas bien compte d'tout c'que ç'peut m'ger ! Il a bien ent'mé notre stock d'nourr'ture quand même, l'Vraël ! Mais c'pas grave, on pass'ra qu'même l'hiver ! » la rassure-t-elle. Et puis de toute façon, on ne laisse pas un invité, fusse-t-il recouvert d'écailles, mourir de faim. Les Mormont ne possèdent pas grand chose mais il ne sera jamais dit qu'ils ne savent pas recevoir leurs hôtes. Du moins, quand ceux-ci ont été invités en bonne et due forme ! Quand vient le moment d'évoquer Robb et son passé dans le nid des Lézards, Marthe est à nouveau circonspecte. Elle n'a pas la chance de connaître leur suzerain aussi bien que Wylla. Si cette dernière lui accorde sa confiance, c'est plutôt encourageant. « J'sais p'trop si on peut aimer à l'fois l'Nord et les L'zards, mais j'suis presque sûre qu'on peut en t'cas pas c'tenter l'deux ! » Ce qu'elle redoute ? Qu'un jour, le roi Robb doive choisir entre son amour pour sa patrie et son affection pour les Targaryen ! Qui choisira-t-il ? Sera-t-il seulement capable de prendre une décision ? Elle espère que ce jour n'arrivera jamais ! Et que s'il doit malgré tout venir, le Stark saura prendre la bonne décision. « Vous f'riez quoi si un jour y vous d'mandait d'remettre vot' dr'gon au roi d'sud ? » Elle suppose que la question mérite d'être posée. Après tout même la loyauté a des limites. Sauf celle des Mormont, évidemment ! Tout le monde sait ça !

   La gamine tente ensuite de faire preuve d'ouverture d'esprit quand Wylla lui parle de ses dieux et, sans remettre en question l'existence des Anciens, lui affirme que les Sept sont réels. Elle comprend la nécessité des traditions et le besoin de respecter l'héritage familiale.  « J'veux pas v'faire d'la peine mais l'vrais nordiens, y prient pas l'dieux d'sud ... » glisse-t-elle avec délicatesse. Le but n'est bien évidemment pas de vexer la jeune femme mais bien de la ramener prudemment à la raison. « Mais c'veut dire qu'v's'avez des septontr'on et des septag'naires à Blanc l'Port alors ? Et y font quoi c'gens-là ? D'un coup y'a v'dieux qui en prennent l'c'trôle et y s'mettent à parler ? Mais p'dire quoi, alors ? Et c'mment v'pouvez être sûrs qu'ce sont pas des charl'tans ? » Elle s'est quelque fois imaginée à quoi pouvaient bien ressembler les septons et les septas. Elle n'est pas certaine du rôle qu'ils ont réellement et à vrai dire, elle ne s'était pas réellement intéressée au sujet. C'est sûrement l'occasion d'en apprendre plus sur ces fameux Sept et leurs ouailles. Et des questions, Marthe n'en manque malheureusement pas. « Et vous d'vez leur dire quand v'faites des b'tises, aussi ? C'pas trop g'nant ? C'vrai qu'vos dieux pleurent pas ? Et vous les priez c'mment ? S'vous vous m'ttez pas d'vant un b'rral, vous vous 'genouillez d'vant quoi alors ? Les septontr'ons ? Mais s'vous leur r'conter tout et qu'c'est des 'spions, v'faites quoi ? Et les septag'naire elles font quoi, elles ? C'est l'femmes des septontr'ons ? Et p'rquoi les Sept y ont b'lancé la Peste d'Rouge sur l'sud s'y sont s'bon qu'ça ? Et p'rquoi y ont b'soin d'temples ? Si c'tait d'vrais dieux, y auraient pas b'soin d'se mettre au chaud, non ? Et l'Mère, là, c'l'épouse d'Père ? Il est où l'Fils alors ?Ou l'Fille ? Et si c't'Etranger c'est un 'tranger, d'où qu'il vient alors ? » Elle se rend très vite compte qu'elle accable son interlocutrice de questions et se force aux silence tout en la dévorant de son regard ampli de curiosité. Elle ne connaît que trois des dieux que prie Wylla mais avant l'arrivée à Winterfell, elle le jure, elle connaîtra les quatre autres.
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