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Elle avait envie que je sois là… C’était tellement adorable. Une bonne excuse. Oui… je serais là ! Si c’était possible. Un cadeau ? Je fronçais légèrement les sourcils et caressais ses cheveux.

« Mon cadeau sera de pouvoir te serrer dans mes bras P’tit lapin. »

Edrick le romantique. Ça sonnait presque bien. Je hochais la tête. Je savais ce que c’était la maison tout ça… Et elle… dans un arbre ? Je ris et la chatouillais gentiment.

« T’es une ourse ! Pas un écureuil ! Mais, je t’aiderais si t’as envie ! »

Je n’étais pas charpentier, mais je savais couper du bois ! C’était déjà pas mal. Je continuais de l’aider avec la peau sans rien dire pendant un petit moment. Et je commis l’imprudence de lui dire que c’était la grotte où on l’avait conçu… OUPS ! Même sous forme déguisée ma fille n’était pas stupide. Je ne rougis pas à sa remarque avant de l’attraper pour la chatouiller sans pitié en riant aux éclats.

« Mais non ! On a fait un feu dans la grotte, on a mangé, et après on s’est installé devant pour regarder les étoiles ! Donc non, c’est pas ici que j’ai planté ma graine. Et dis pas berk ! C’est naturel ce truc quand on est grand ! C’est comme se faire des bisous ! Mais t’es encore trop petite ! Non mais quand même ! C’est pas de ton âge en plus de penser à ça, vilaine petite ourse ! »

Je continuais de la chatouiller sans pitié en la roulant dans les peaux d’animaux sur mon lit sans pitié. C’était quoi cette petite ourse un peu trop perspicace ! Hors de question que je lui parle des ébats avec su mère qu’on avait fait ici avant que je parte. Je la chatouillais sans pitié, attendant qu’elle me supplie d’arrêter ou qu’elle s’échappe de mes bras. En tout cas, si on pouvait éviter de parler de la sexualité tout de suite maintenant… Je n’étais pas sûre l’accepter qu’un garçon louche de trop près sur elle avant un bon bout de temps ! Elle était beaucoup trop jeune pour ça !
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Edrick

Marthe
Mormont

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   Son regard s'illumine lorsque son papa lui propose de l'aider à édifier sa cabane. Elle imagine déjà les plans de la demeure arboricole et les échanges marqués par les rires qui viendront égayer sa construction. Marthe aurait sûrement sautillé sur place si elle n'était pas si confortablement installée sur les genoux du trappeur. Elle a envie de lui prendre de la main et de le traîner à sa suite, cet esclave volontaire de ses rêves. Mais l'heure avance et la nuit annonce déjà son arrivée. L'éclat du feu est sublimé, alimenté par l'obscurité qui ne cesse de se renforcer. « Les ours montent aussi aux arbres ! » lui rappelle-t-elle. Pas très bien, selon elle. Ils ont l'air un peu patauds lorsqu'ils escaladent un tronc et bien empruntés quand il s'agit d'en redescendre. Mais il faut reconnaître qu'ils restent plus doués qu'elle. « C'est trop fort, un ours ! » ajoute-t-elle dans un murmure, toujours aussi fascinée par les capacités naturelles de ces animaux qui incarnent l'emblème de sa famille. Elle a l'impression que ça fait une éternité qu'elle n'en a plus vus à l'état sauvage. Ils doivent probablement hiberner. Si l'hiver dure trop longtemps ils sortiront sûrement de leur sommeil pour trouver de quoi reconstituer leurs réserves de graisse. Marthe ne se fait pas de soucis pour eux : ils arriveront à composer avec les températures glaciales et la raréfaction de la nourriture. Sûrement mieux que les humains.. L'enfant espère quand même que le printemps ne tardera pas. « Il a duré combien de temps l'plus long hiver ? » demande-t-elle, un brin gênée, à son papa. Elle est pratiquement certaine que le Mestre a abordé le sujet. Et presque sûre, aussi, qu'elle n'était pas assez attentive pour espérer pouvoir s'en rappeler aujourd'hui. « Les enfants du village m'ont dit qu'une fois, pendant un très long hiver, les gens du continent n'avaient plus rien à manger et... qu'ils s'sont dévorés entre eux ! Mais j'crois qu'ils voulaient m'faire peur ! » lui confie-t-elle. Elle hausse les épaules pour marquer le peu de cas qu'elle fait de ces histoires. Les habitants de l'île ne sont pas comme les continentaux. Ils n'oseraient pas manger leurs voisins. « En tout cas si ça arrive j'veux qu'tu saches que j'te mang'rai pas, moi ! Jamais ! Et m'man non plus ! » affirme-t-elle à son géniteur. Elle préfère encore mourir de faim que de croquer dans une cuisse de Mormont. L'Oursonne espère d'ailleurs que la réciproque est vraie...

   Un peu plus tard, lorsqu'il est question des possibles ébats de ses parents, Marthe sonde le regard de son papa à la recherche d'une trace de gêne ou d'hésitation. Elle n'a cependant aucune raison de croire qu'il lui ment. Pourquoi ferait-il une chose pareille ? Elle n'a pas vraiment le temps de se questionner davantage sur le sujet puisque Edrick se lance à l'attaque et l'inonde de chatouilles implacables. Elle résiste. Elle tente, en tout cas. Mais son rire enfantin résonne bien vite contre les parois marquant l'entrée de la grotte. Elle demande grâce. Et lorsqu'elle obtient cette dernière, elle brise presque immédiatement le trêve tacite en se ruant à son tour à l'assaut du trappeur. Peine perdue. Elle est obligée de s'incliner une seconde fois. Elle se remet vite de ces douces défaites et entre à nouveau dans le coeur du sujet. Elle ne sait pas si Edrick souhaitait la distraire mais lorsqu'elle a une idée en tête, Marthe, elle s'y accroche. Sa curiosité est loin d'être satisfaite et la précédente réponse de son papa n'aura fait qu'amplifier les questions qui s'accumulent toujours dans son esprit. « C'est où qu'vous m'avez fabriquée, alors, si c'est pas ici ? » lui demande-t-elle donc, estimant avoir le droit de savoir où la graine qu'elle était alors à été déposée dans le ventre de sa maman. Elle se souvient pas de cet instant. Il faut croire qu'elle faisait juste acte de présence. Ce n'est peut-être pas plus mal ! « Y'a plein d'trucs qui sont naturels et qui sont dégoûtants ! » ajoute-t-elle pour défendre son point de vue sur les choses de l'amour. « Le vomi, par exemple ! Si tu trouves qu'c'est mignon, c'est que Benjen t'a jamais vomi dessus ! » argumente-t-elle. « Puis y'a l'odeur des p'tits vieux, tiens ! T'as déjà senti Jodrick, l'père du forgeron ? » Elle se pince le nez, exprimant à merveille son ressenti quant à l'odeur corporelle de l'aîné en question. « Y'a les carcasses des animaux morts qui grouillent d'vers, aussi ! Et l'haleine du Mestre ! » En fait elle pourrait lui dresser la liste de toutes les choses dégoûtantes mais naturelles. Elle se renfrogne un petit peu quand son papa lui annonce qu'elle est trop petite pour parler de ces choses-là ! « C'est à partir d'quel âge qu'on peut parler d'l'amour ? » lui demande-t-elle, forcément curieuse de la réponse. Est-ce qu'un jour on se réveille et qu'on a envie de faire des bébés ? Il faut avoir un nombre précis de lunes pour aimer un garçon ? C'est compliqué, ces choses-là... En tout cas elle gardait le meilleur argument pour la fin. « Ca fait mal ? D'faire d'la reproduction ? » se hasarde-t-elle à demander, soudainement craintive à l'idée que ces choses-là puissent faire souffrir. « Une fois j'ai entendu m'man gémir quand t'es v'nu à la maison ! On aurait dit un animal blessé, un peu ! » souffle-t-elle pour illustrer le sens de sa question. Il y a peut-être un âge pour faire des crapuleries, elle n'en sait rien. Mais pas pour poser des questions !
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« Ça monte aux arbres. Ça y vit pas. Mais ouais, les ourses, c’est hyper fort, c’pour ça que toi et ta mère, tes tantes, et ta grand-mère vous êtes des ourses. Vous êtes trop forte. »

Aie… C’était repartit pour les questions sans fin. Je me frottais le menton en réfléchissant. J’étais trappeur moi… Pas Mester. Les connaissances au sujet des hivers et compagnies, c’était pas encore tout à fait ça pour moi. Je souris et passais ma main dans ses cheveux quand elle affirma ne pas vouloir nous manger ni moi ni sa mère.

« Je crois qu’il a duré plusieurs années. Mas d’vrais demander à ton mester pour être sûr. T’inquiète pas, j’te mangerais pas, ni toi ni tes frères et sœur et ni ta mère. »

Je les laisserais plutôt me manger que l’inverse. Malheureusement ma fille est un peu trop perspicace et avait deviné où on l’avait conçu. Je noyais aussitôt le poisson en initiant une bataille de chatouille pour lui ôter cette idée de la tête. Je la laissais même tenter de me chatouiller après qu’elle ai supplié pour avoir grâce. Dommage, je suis plus grand et plus fort qu’elle, pour l’instant, et à nouveau je la chatouillais sans aucune pitié jusqu’à voir des larmes de rires couler sur ses joues. Je la gardais contre moi un petit moment avant qu’elle ne pose une nouvelle question. Heureusement que j’étais dos à elle, elle ne vit pas ma grimace. Elle lâchait rien cette gosse ! J’hésitais un peu puis bottais en touche.

« Je sais pas trop… On l’a fait à plusieurs endroits… Et on sait pas tout de suite que la graine est plantée. »

Bon, ça c’était sauvé. Je ris à sa remarque sur le naturel et l’enlaçais en gloussant comme un gosse.

« Ouais, je sais t’inquiète, et t’as jamais senti les tripes d’un animal quand tu lui ouvres le ventre ? Crois-moi, niveau odeur les Sauvageons c’est pire. Mais l’amour, ou s’embrasser, c’est pas beurk comme tu dis. Parce que justement c’est l’amour entre deux personnes qui le montrent. »

Je restais immobile quand elle m’empila les questions sur le sexe et la reproduction… Par tous les Anciens Dieux… Pourquoi moi ?! Elle en avait parlé avec Alysane ou quoi ? Je me promettais d’en toucher un mot avec sa mère… J’étais pas une femme… Mais bon, ça me dérangeait pas trop d’en parler, mais quand même ! Fallait pas exagéré, je savais comment faire plaisir à une femme, surtout à Alysane… D’accord : qu’à Alysane, mais je connaissais pas tous les noms des parties de son corps ! Je réfléchis un peu avant de prendre toutes les peines du monde et de répondre.

« Je dirais… quinze ans tu peux commencer ? Je crois, que pour les filles, au début, ça fait mal. C’est pour ça que le garçon doit y aller tout doucement, puis après… non, je crois que ça fait plus mal. Mais ça faut demander à ta mère. Je suis plus calée pour les garçons. Mais non, si le garçon est gentil, ça fait pas trop mal et après ça passe. Un gémissement ? Mais je lui ai jamais fait mal à Alys… ATTENDS DEPUIS QUAND TU ÉCOUTES QUAND JE SUIS SEUL AVEC TA MÈRE ?! »

Oh merde ! Si elle nous avait entendu faire l’amour, on était dans la merde ! Je la regardais les sourcils froncés. Alysane… La prochaine fois… Désolé mon amour, mais je nous bâillonne tous les deux pour nous assurer que personne ne nous entend. Ou on fait ça sans les gosses à côté. Parce que si maintenant… La Marthe elle commençait à écouter…
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Edrick

Marthe
Mormont

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   Elle va devoir mener une enquête plus approfondie si Edrick ne sait pas où elle a été exactement conçue. Marthe a quand même appris que son papa et sa maman se sont reproduits à plusieurs endroits de l'île. Elle n'imaginait pas qu'ils s'aimaient autant. D'un autre côté, elle possède déjà trois frères et sœurs... L'Oursonne aura peut-être, un jour, une famille si imposante qu'elle n'arrivera même plus à se souvenir du prénom des nouveaux nés. À ce rythme il faudra sans doute agrandir la demeure familiale, en plus. Ou alors trouver une grotte suffisamment grande pour accueillir toute la meute d'Alysane et d'Edrick. « T'aurais dû faire jardinier quand on y pense ! » lui fait-elle remarquer, s'appuyant sur l'un de ses habituels sourires. C'est qu'il en plante, des graines, Edrick. Il s'est sûrement trompé de vocation. « J'demanderai à m'man ! P't-être qu'elle saura mieux m'dire où j'ai été plantée ! » ajoute-t-elle, lui signifiant qu'elle ne se formalise pas de son ignorance. Les hommes n'ont sûrement pas à s'inquiéter de ces choses-là. Ce ne sont pas leurs ventres qui s'arrondissent joliment. Eux, ils déposent la graine, ils attendent et... pouf, ils ont un bébé. Deux en même temps, des fois, s'ils ont bien fait leur travail ! Marthe observe son papa avec plus d'intensité. S'est-il contenté du service minimum ? Il devait préparer son voyage dans le nord du Nord, aussi. Peut-être qu'il était un peu distrait !

   La gamine opine ensuite du chef lorsque son père ajoute l'odeur des tripes à la longue liste des effluves nauséabondes. C'est pour ça qu'elle n'aime pas particulièrement ouvrir le ventre des animaux. Elle préfère les chasser, c'est plus amusant. Vider un lièvre n'a rien de bien héroïque... Elle ne savait pas que les sauvageons puaient plus que les tripes, par contre. « Ils n'aiment p't-être pas l'eau ? » se hasarde-t-elle. « Moi j'n'aime pas trop trop m'laver non plus, tu sais ? Tu peux pas nager dans une bassine ! Et quand t'en sors t'as toujours très froid ! Puis c'est un truc de Lady, les bains ! » achève-t-elle, accentuant son dégoût pour ce titre. Si vous le lui demandiez, Marthe vous affirmerait qu'elle n'est pas une Lady même si tout le monde, hors de sa famille, persiste à l'affubler de ce drôle de préfixe. Elle, c'est Marthe. Juste Marthe. Avec un Mormont à la fin. « Mais on m'demande pas mon avis... » gémit-elle. Elle a bien tenté de se cacher, les premières fois. Mais elle s'est vite rendue compte que ça ne faisait que retarder l'inévitable. Alors maintenant elle se contente juste de rechigner un petit peu, pour la forme. Mais toutes ces réflexions l'éloignent du sujet principal. « Faut fourrer sa langue dans la bouche d'une autre personne pour lui montrer qu'on l'aime ? » s'étonne-t-elle. Les bisous normaux, c'est bien aussi. Il n'y a rien de pire que la bave ! La vieille Marilda s'entête pourtant à lui en tartiner sur la joue à chaque fois qu'elle y dépose un baiser. C'est affectueux, elle le sait bien ! N'empêche que c'est collant ! « Et tu fais quoi avec la langue d'l'autre ? » creuse-t-elle, curieuse. « C'est un peu comme un combat d'pouces ? » Si c'est ça, ça peut être rigolo ! Edrick poursuit ses explications et lui confirme que l'amour ça peut faire mal, au début. Pour la femme, à l'entendre. Pourquoi pas pour les hommes ? Injustice ! « Ca change quoi que l'garçon soit gentil ou non ? S'il est méchant il te tape en même temps, c'est ça ? Mais s'il est gentil il fait quoi, alors ? » Oh la la, ça a l'air vraiment compliqué ces choses-là. Cela fait un certain temps que Marthe se pose toutes ces questions mais elle n'a jamais osé en parlé aux autres Ourses. Même à Lyanna ou à sa maman, c'est dire. Elle ne sait pas réellement pourquoi elle demande tout ça à son papa, d'ailleurs. Mais il semble réceptif, quoique un peu emprunté, et il fait de son mieux pour lui expliquer comment tout ceci fonctionne. Jusqu'à maintenant, l'Oursonne s'est contentée du peu qu'elle en savait sur le sujet. À présent, elle doit en apprendre plus. C'est la nature, après tout. Et même si elle est dégueulasse parfois, la nature, c'est dur de l'ignorer.

   Et c'est encore plus dur d'ignorer le soudain haussement de ton de son papa et les sourcils largement froncés qui viennent durcir le regard qu'il lui lance. Elle sursaute puis recule, se demandant ce qu'elle a pu dire ou faire de mal. C'est tout d'abord la surprise qui prime sur le reste. Marthe écarquille les yeux mais reste silencieuse, ne sachant trop que répondre au trappeur. Est-ce mal d'espionner ses parents ? Un sentiment d'injustice vient se mêler à son étonnement. Elle ne mérite pas d'être chicanée alors qu'elle a juste posé des questions et parlé de ce qu'elle a entendu. « Ben j'vous surveille tout l'temps, moi ! » proteste-t-elle, estimant que c'est tout à fait normal. « Surtout au début, quand j'savais pas encore si j'pouvais t'faire confiance ! J'dois la protéger, m'man ! J'voulais voir si t'étais quelqu'un d'bien ou si t'allais lui faire du mal ! » explique-t-elle. Il n'espérait quand même pas qu'elle lui accorde sa confiance en se basant uniquement sur la manière dont il se comportait avec elle ? Elle l'a observé avec Alysane mais aussi avec ses frères et sa soeur. Elle l'a jaugé longuement, patiemment. Elle supposait qu'il l'avait compris. « J'ai un peu arrêté quand j'ai compris qu'm'man t'faisait peur et que t'oserais jamais être méchant avec elle ! » Bon, à part quand il l'a fait gémir. Ce qui semble poser problème à son papa, c'est surtout cette partie-là. « Et j'y peux rien, moi, si j'me suis réveillée en pleine nuit et qu'vous faisiez des trucs ! Mais j'ai rien vu, j'le jure ! Entendre vos bruits c'était d'jà bien assez ! » confesse-t-elle. « C'pas d'ma faute si vous grognez quand tu jardines m'man ! » Non mais c'est vrai ! Mais si ça peut le rassurer, elle a fait de son mieux pour se boucher les oreilles. C'est qu'elle espionne correctement, Marthe. Pas malgré elle ! « C'moi la victime, d'abord ! » elle croise les bras sur sa poitrine et adopte une moue renfrognée. L'Oursonne estime qu'elle ne mérite pas d'être enquiquinée pour ça. Mais elle s'inquiète quand même un peu car c'est la première fois que son papa ose élever la voix contre elle. Peut-être qu'il était juste surpris. Mais s'il est vraiment en colère, elle aura réussi l'exploit d'énerver ses deux géniteurs dans la même journée. « T'es vraiment fâché, là, Edrick ? » se risque-t-elle à demander, l'appelant à nouveau par son prénom s'en sans rendre vraiment compte.
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« J’ai une tête de jardinier mon p’tit lapin ? Et peut-être ouais. »

Je haussais un sourcil interrogateur. J’avais une tête de trappeur et c’était tout. Une tête d’ours mal léché et souvent… Pas très propre, il fallait bien l’avouer, mais vu que je passais ma journée dehors on pouvait me le pardonner sans trop de problème. J’allais quand même bientôt lui faire un dessin de comment on faisait des bébés. Ou j’allais l’envoyer au mester… Je savais pas vraiment ce qui était mieux pour elle. Je pouvais pas lui dire qu’on faisait comme les chevaux ! Déjà… Parce que merci, je préférais regarder Alysane, et de deux… Elle allait avoir des idées encore plus bizarre en tête. Je suis sûr que ce qui la choquerait moin était que j’ai connu uniquement sa mère. Ca… Elle en serait fière. Je ris quand elle me demanda s’ils n’aimaient pas l’eau.

« Nan, ils se lavent quand ils peuvent surtout ils ont pas toujours beaucoup de bois, donc ils privilégient la nourriture à la toilette. Mais je comprends, mais tu sais… Prendre un bain bien chaud puis se rouler dans la neige pour ensuite vite se rhabiller c’est amusant. Mon père me faisait faire ça et ma mère aussi quand j’étais plus petit. Et tu vois comment je suis devenue grand et fort ? Après faut vite se mettre au chaud bien sur. »

Je ris à nouveau en voyant à quel point cette image la dégoûté et caressais doucement se cheveux en secouant la tête. C’était mignon dans un sens… Et rassurant. parce qu’au moin aucun galopin n’allait toucher MA fille sans que je puisse être là pour vérifier s’il était bien. Et à moins d’un Stark… Ou d’un Noirroit… Aucun ne serait assez bien pour elle. Bon… Sauf si elle était heureuse avec lui… Mais c’était autre chose.

« Tu peux embrasser avec la langue, c’est pas obligé. Dans l’amour faut pas forcer, si tu te force avec l’autre pour lui faire plaisir, c’est pas bon, et si lui il te force pour un truc c’est pas bon non plus. Disons que oui… C’est comme un combat de pouce. »

Je grimaçais. Comment lui expliquer toutes les choses de l’amour. Par les Anciens… Alysane… Je te jure que cette conversation tu va me l’a payer. Enfin, c’est aussi au père de vérifier et d’apprendre ça à ses enfants. Je soupirais aussi écarlate que mes cheveux.

« Par les Anciens… Quand je… Mmh… Jardine avec ta maman, je m’assure qu’elle soit bien installée, qu’elle aime ce que je fais… Quand c’est un méchant qui te fait mal, la douleur je crois que c’est que la première fois… Et encore pas toujours. Quand le garçon est méchant… Il va pas s’occuper si tu aimes ce qu’il se passe, si t’es bien installé… Va juste s’occuper que s’il aime lui. Et parfois, te frapper ou quoi oui… Par les anciens… Me demande pas de détails! Tu vois ça avec ta mère si elle veut t’en donner, moi je refuse ! »

Quand même. Pour la première fois j’élevais le ton et son sursaut puis son regard me touche. Je me calmais aussitôt. Je soutiens son regard. Oui, je savais qu’elle nous avait surveillé au début quand je tentais de l’apprivoiser. On m’avait pas prévenu moi que j’avais une fille. J’étais allé demander à ma mère. Enfin. Pour l’instant fallait que je m’occupe de ce petit soucis avec Marthe. Vraiment, la prochaine fois on faisait ça dans ma grotte loin des mômes ! Je passais une main dans mes cheveux avant de caresser la joue de Marthe. Qu’elle m’appelle à nouveau Edrick me fit tout bizarre. Je lui souris

« Non, je suis pas fâché ma chérie. Désolé, j’aurais pas dû crier. Quand je suis seul avec Alysane… C’est un peu mon jardin secret. Et pas parce qu’on fait que jardiner. On a aussi nos conversations d’adultes. Et j’avais peur que tu ai… vu des trucs d’adultes. Bon, on ferra attention la prochaine fois. J’ai pas envie que tu fasses des cauchemars… Tu me pardonnes de t’avoir crié dessus pour rien ? »

Papa le mauvais le retour. J’avais vraiment des progrès à faire et Alysane allait se foutre de moi. Enfin, au moins elle le faisait JAMAIS devant les gosses.
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Edrick

Marthe
Mormont

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   C'est rigolo, la vie ! Quand tu poses une question, normalement, on te donne une réponse. Et quand on te donne une réponse, tu as de nouveau plein d'autres questions qui te viennent à l'esprit. C'est un cercle sans fin et carrément vicieux. Mais Marthe a toujours pu compter sur la patience de ses parents et du reste de sa famille pour compléter ses connaissances et mieux comprendre la façon dont ce monde fascinant fonctionne. Elle espère qu'elle n'arrêtera jamais de s'émerveiller. L'Oursonne a remarqué que les adultes étaient moins doués pour remarquer la beauté des choses. Peut-être qu'ils passent trop de temps à se donner de l'amour. Et à le faire, aussi. En tout cas, normalement, son papa explique  bien les choses. Il le fait sans balbutier et sans devenir tout rouge. Mais là, allez savoir pourquoi, il semble bien désarmé quand il est question des bébés et de choses de l'amour. Et en plus voilà qu'il lui annonce maintenant qu'il refuse carrément d'évoquer le sujet avec elle. Est-ce qu'elle est sur le point de découvrir un secret ? Forcément, Marthe, elle a encore plus envie de continuer. Son informateur ne peut pas s'arrêter en si bon chemin et la laisser avec plus d'interrogations. « Je lui poserai la question en rentrant, à m'man ! 'fin, si elle m'aime toujours... » souffle-t-elle, se rappelant brutalement pourquoi elle se trouve en présence de son papa. Elle profite comme il se doit de sa présence, néanmoins. Et puis elle en apprend plus sur lui. Elle ne savait pas que ses parents le forçaient à sortir de son bain et à se rouler dans la neige. C'est donc ça la recette pour être aussi musclé qu'Edrick ? Mais ce qu'elle ne comprend pas, c'est... « Ils t'aimaient pas ? » Elle s'étonne avec sincérité, assimilant un tel traitement à de la torture. Et la torture, c'est pour les gens qu'on n'aime pas ou qui ne parlent pas assez. C'est peut-être un peu pour ça qu'elle aime bien parler, Marthe. Elle n'a pas envie qu'on lui retire des petits bouts parce qu'elle est trop silencieuse même si, avec le temps, elle a compris qu'elle avait aussi le droit de se taire. « C'est pour ça qu'grand-p'pa t'a emmené dans le nord du Nord avec lui ? Il voulait t'ab'donner ? » Tout semble bien plus clair à présent. Elle les aime bien ses grands-parents paternels, Marthe. Elle les connait cependant bien moins que la Mère des Ours et doit encore apprendre beaucoup de choses à leur sujet. Pourtant il ne lui semblait pas qu'ils détestaient Edrick. Comme quoi... Elle leur fera la morale ! « J'ai bien envie d'devenir plus musclée mais pas autant qu'ça ! C'est un peu trop, j'trouve ! C'est bien pour un mâle p't-être mais j'préfère rester maigre et agile qu'être musclée comme toi et... et... » elle hésite et se mordille les lèvres. Mince ! « ... et moins agile ! » Elle est plutôt fière de sa nuance. Elle sait aussi qu'il vaut mieux changer de sujet, que c'est une manière particulièrement efficace de noyer le poisson. Même si c'est bizarre, de noyez un poisson. Elle n'a jamais bien compris comment on pouvait faire ça pour de vrai. Elle n'a pas envie d'essayer, non plus. Elle les aime bien, les poissons. Autant dans l'eau que dans son assiette. « Tu veux vraiment pas m'dire comment faut s'installer pour être bien, alors ?  T'sais p'pa... Moi p't-être qu'un jour aussi j'vais d'voir me positionner parce qu'j'aurai rencontré un mâle qui m'fait des chose dans l'coeur ! Si j'sais pas comment tout ça s'passe j'vais pas avoir l'air finaude, moi ! S'il me frappe et qu'j'lui fait du mal alors qu'il faut pas, il va s'dire qu'je suis spéciale ! J'dis pas qu'ce s'ra ta faute mais p't-être un peu quand même... J'dois comprendre l'rituel ! » Elle n'essaie pas de le faire culpabiliser, non. Ce n'est pas son genre. Mais de toute façon Edrick le mérite peut-être un peu parce qu'il lui a quand même crié dessus.

   Mais il est tellement doué pour s'excuser... L'Oursonne ne peut pas rester insensible à la caresse qu'il dépose sur sa joue ou à son regard empreint de sincérité. Elle lui a déjà pardonné. Peut-être qu'elle se montre trop insistante avec ses questions, aussi. Il lui a dit qu'il essayait de la protéger et elle devrait sans doute se satisfaire de cette bonté paternelle. Oui, c'est sûr, elle aimerait grandir plus vite. Mais être une enfant, ce n'est pas mal du tout quand on y pense. On peut poser plein de questions, déjà. Même les gênantes. On vous pardonne aussi beaucoup plus de choses. C'est ce qu'elle a pu observer. Et puis on fait attention à elle. C'est un peu irritant des fois, oui. Mais la douceur des câlins qu'on lui donne valent sûrement tous les inconvénients du monde. Bon, donc, Marthe a pardonné à son papa avant même qu'il lui demande de le faire. Mais c'est qu'elle commence à comprendre comment le monde fonctionne, l'Oursonne... « Ca dépend... Tu dirais qu'il vaut combien d'sucettes au miel, mon pardon ? » Elle croise à nouveau les bras et tente de se draper dans le stoïcisme. Un sourire naît lentement, irrémédiablement, au coin de ses lèvres. Il se transforme bien vite en rire amusé. Marthe se jette dans les bras de son papa et referme son étreinte autours du cou de ce dernier. « C'pas grave, t'sais ! Si vous voulez continuer à faire du bruit, vosu p'vez ! » lui glisse-t-elle au creux de l'oreille. Elle fait un pas dans sa direction et se promet de respecter ce fameux jardin secret et ce qu'ils y font. « J'suis d'jà bien contente d'avoir des parents qui s'aiment ! » ajoute-t-elle dans un murmure. Considérant cela, ils peuvent bien faire tout le bruit du monde. C'est la nature, en plus, il paraît.
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Je levais les yeux au ciel en souriant et la chatouillais un peu.

« Ta mère t’aimeras toujours tu sais ? C’est pas une petite dispute qui va changer ça. »

Je lui caressais doucement les cheveux avec un sourire avant de rester tout étonner quand elle me demanda si mes parents m’aimaient pas. Mais enfin ! Elle avait rencontré ma mère une fois ou deux, mon père c’était plus compliqué, il était plus souvent en traque que sur l’île. Je me mis à rire et secouais la tête. Mon père m’abandonner ?

« Mes parents m’adorent au contraire ! C’est très agréable à faire, c’est… vivifiant ! Même ma mère le fait. Et non même si je pense que quand j’étais gosse mon père a eut l’idée de m’abandonner parce que même Benjen et Jeor faisaient pas autant de connerie que moi, faut dire qu’eux ils tentaient pas d’impressionner leur père et une ourse, le Nord j’ai voulu aller avec lui. Il m’a appris à traquer ! »

Je haussais un sourcil avec ce qu’elle commençait à dire. Ma fille me disait quand même pas que j’étais gros ?! Et puis quoi encore ? D’ailleurs, j’étais pas gros ! J’étais musclé. Et… Et Alysane adorait mon physique. Et j’adorais sentir ses mains sur mon torse… STOP ! On allait se calmer tout de suite. Je secouais la tête avec force quand elle me demanda comment elle devait s’installer. Vite ! Trouver une parade

« Non ! Non ! Ça je ne peux pas ! Parce que… Mmmh… C’est personnel ! C’est féminin, voilà. Puis… Je préférais que cette situation arrive le plus tard possible ! T’vas avoir onze ans… T’as le temps avant de pouvoir faire ce truc. Déjà… attends un peu… »

Déjà qu’elle ait ses saignements, si ça arrivait chez moi, au moins je savais gérer… Oui ma mère m’avait prévenu et bien expliqué ça. Au moins j’étais paré. Je préférais quand même ne pas avoir en parler. C’était plus sa mère qui savait mieux que moi. Je souris quand elle demanda combien j’estimais de sucette au miel son pardon. Je l’observai avec un sourire.

« Mmmh… Trois ? »

Qu’elle aura. Avec son petit air sérieux c’était adorable. Air sérieux qui ne resta pas longtemps. Je la serrais avec douceur contre moi avant de l’observer du coin de l’œil. Alors oui… Mais non ! J’allais me débrouiller pour qu’elle n’entende plus rien. Histoire qu’elle n’ait pas de mauvaise image en tête ou quoi. Je la serrais plus fort contre moi et lui caressais la joue.

« C’est impossible de ne pas tomber amoureux de ta mère. Du moins quand t’es un garçon. Tu penses qu’elle est amoureuse de moi ? »

Ça j’en étais sûr. On était de vrais gamins quand on était seul tous les deux. Puis elle avait sa manière de me dire qu’elle m’aimait. Elle me flattait la croupe. C’était un moyen comme un autre de montrer qu’on s’aimait. J’étais nul pour dire mon amour… Est-ce que Marthe m’avait entendue lui déclarer mon amour ? Techniquement… Elle était pas là. Et je voyais pas sa mère lui raconter ça.
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Edrick

Marthe
Mormont

Revenir pour mieux partir
   Elle l'aime bien, la neige, Marthe. Peut-être un peu moins depuis que l'hiver est arrivé, c'est vrai. Mais au point de se rouler nue dedans ? Un frisson la traverse tandis qu'elle creuse cette idée et, guidée par l'assurance de son papa, se met véritablement à l'envisager. Elle essaiera peut-être avec un orteil, pour commencer. Et si ce n'est pas si désagréable que ça, elle trempera peut-être le reste dans le manteau blanc qui a recouvert l'île. Et puis si elle tombe malade elle pourra toujours se venger gentiment en disant à Alysane qui lui a soufflé cette idée étrange. Oui, elle tentera de se conformer à la tradition paternelle. Pour lui faire plaisir et puis par curiosité, aussi. En tout cas elle est rassurée de savoir que ses grands-parents aiment très fort Edrick. Et contente que son grand-père ne soit pas passé à l'acte lorsqu'il envisageait d'abandonner son fils. « Bon, ça va alors ... » Ils échapperont à la morale ! C'est dommage parce qu'elle aime bien faire la morale, Marthe. Elle ne s'en rend pas toujours compte tellement c'est devenu naturel avec le temps. Mais c'est toujours fait avec bienveillance et c'est sûrement ce qui importe le plus. Ce sont probablement des sentiments similaires qui animent Edrick et le poussent à vouloir la préserver de la vie. Il aimerait que les choses de l'amour arrivent le plus tard possible ? Elle veut bien tenter de lui faire plaisir si ça lui importe à ce point. Maege a eut Lyanna en étant déjà un peu vieille. Mais l'âge idéal, dans l'esprit de l'Oursonne, se situe quelque part entre ceux qu'avaient sa maman et Dacey lorsqu'elles ont donné la vie pour la première fois. Il faudra qu'elle le calcule quand elle aura du temps. Et du temps, elle en aura. Bien quelques années. Tant mieux ! Elle n'est pas pressée de partager son ventre avec un petit ours. Elle tient donc à rassurer son papa. Quand elle partira, elle ne veut pas qu'il regrette d'avoir fait de la rétention d'informations... « Promis, j'vais attendre ! D'toute façon j'pense pas que j'veux des enfants ! J'ai déjà deux frères et une soeur. C'est un peu pareil ! » affirme-t-elle. Elle ne croit pas non plus que sa maman soit prête à devenir grand-mère. « Mais t'sais j'ai d'jà appris beaucoup d'choses aujourd'hui avec toi ! Il faut une position spéciale pour faire des bébés, s'faire taper par le mâle pendant qu'on les plante et combattre la langue d'l'autre avec sa propre langue pour lui montrer qu'on l'aime !  » compile-t-elle. « Ah ! Et grogner, aussi ! » Non, vraiment, c'est pas si mal. Elle s'est peut-être montrée un peu trop gourmande, même. Elle se réjouit de rentrer à la maison et de raconter tout ce qu'elle a appris avec Edrick à sa maman. Elle sera impressionnée, c'est certain !

   Il est malin, Edrick, en tout cas. Elle le constate un petit peu plus tard lorsqu'il essaie de l'arnaquer avec seulement trois sucettes. C'est tout ce que vaut son pardon ? Elle l'estimait à une petite centaine de friandises, elle. Facile ! Et en plus il essaie d'obtenir encore des informations sur Alysane. Elle n'est pas espionne, elle. Enfin, si, un peu... Mais pas quand ça peut desservir l'un ou l'autre de ses parents. Marthe n'est pas bien sûre qu'elle ait le droit d'affirmer des choses au nom de sa mère ou même de les imaginer à sa place. Elle a bien un avis sur le sujet, c'est certain. Mais si elle le partage avec son papa elle craint que cela puisse créer des problèmes. « J'sais pas si elle t'aime mais j'pense qu'elle est assez amoureuse d'toi, ouais ! » répond-t-elle, évasive à souhait. « J'dis ça parce qu'les vrais ourses d'la forêt, normalement, elles abandonnent l'mâle quand ils ont fait leurs p'tites affaires ! Et m'man elle t'a pas abandonnée, non ? Elle t'a même un p'tit peu adoptée, j'dirais ! Pas comme Jorelle avec Edwin, c'est sûr... Mais quand même un peu ! » C'est qu'il est pas aveugle, Edrick, déjà. Il a pas trop besoin qu'on veille sur lui. Après ça reste un mâle et il faut lui rappeler deux-trois petites choses de temps en temps mais dans l'ensemble il s'est bien s'débrouiller. Sinon il n'vivrait pas dans une grotte ! Les gens les plus faibles vivent dans des cabanes pour pas que la nature leur fasse du mal. Bien que les femmes âgées, elle a l'impression, passent plus de temps installée devant leurs bâtisses pour observer les gens passer. Elle s'aèrent pour ne pas sentir comme le vieux Mestre. « Il va f'lloir qu'j'rentre, p'pa...  » regrette-t-elle un peu plus tard, lorsque le soleil est à moitié absorbé par l'horizon déchiqueté. « J'dois encore préparer mes affaires et promettre deux-cents fois à m'man que j'ferai pas trop d'bêtises ! Puis j'dois aussi lui faire une réserve d'bisous et d'câlins ! Mais si elle épuise l'stock tu lui en f'ras pour moi, d'accord ? » lui demande-t-elle avant de l'enlacer avec toute la force qu'elle est capable de déployer. Elle reste de longues secondes dans les bras de son papa et tente de graver au mieux cet instant dans sa mémoire. Elle y repensera quand elle aura l'ennui. Et elle sait qu'elle l'aura, l'ennui. C'est aussi évident que le nez au milieu du visage d'Edrick... « Tu s'ras sage, hein ? » s'assure-t-elle tandis qu'elle s'éloigne. Elle a de la peine à s'éloigner de la grotte et de son propriétaire même si elle tente de cacher son appréhension derrière des sourires détachés. « Et tu s'coues pas trop Lydrick après sa tétée ! » ajoute-t-elle, agitant son doigt. Elle dit ça pour lui parce que même si ça ne vaut peut-être pas les tripes des animaux, l'odeur des vomis reste quand même désagréable. Même s'il sort d'un adorable petit être. Et même si ça semble les amuser, les adultes, quand leurs enfants leur dégobillent dessus. Encore une chose à ajouter à la liste des bizarreries dont raffolent les adultes. « Et oublie pas d'venir m'attendre quand j'rentrerai, surtout ! » achève-t-elle avant que sa silhouette soit absorbée par les ombres de la forêt.
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Je ris en haussant les épaules. J’étais pas sûr que c’était pareil, mais pourquoi pas ? Puis bon… C’était autre chose. Alysane allait me tuer avec tout ce que j’avais dit. Enfin c’était autre chose. J’allais gérer ça de mon côté. Je fronçais les sourcils.

« Ouais, alors, le garçon ne doit PAS te taper. JAMAIS. Sinon c’est moi qui le tape. Et avec mes haches. »

Et ça faisait un peu plus de dégât. Rien qu’un peu plus. Et c’était un peu plus salissant aussi… Bon, d’accord, y avait un risque de mort. Mais fallait aussi pas toucher à ma petite. Sinon je mordais. Et un ours, quand ça mord, ça mord. Je souris quand elle me parla de sa mère. J’aimais tellement sa mère… Je souris en caressant sa joue. Je hochais la tête, oui, elle allait devoir rentrer, sinon j’allais me faire attraper aussi. Je lui fis un clin d’œil.

« J’ai toujours un stock que câlins pour ceux que j’aime. »

Je lui rendis son étreinte en la serrant contre moi avec émotion. Je lui souris doucement avant de hocher la tête. Je serais sage ! Aussi sage que possible avec Alysane… On ne sera pas sage du tout ! Mais ça… Elle ne le saura pas ! Et puis ça c’était notre vie privée ! Je la lâchai et lui embrassai le front avec amour.

« Je serais sage. Je ne jure rien pour ta mère ! »

Et puis quoi encore ? Si moi j’étais sage… Alysane ne le sera pas. J’en étais sûr. C’était ma compagne après tout. Je hochai la tête en la suivant jusqu’à l’entrée de la grotte, je notais ses conseils avec attention.

« Promis ! Profite bien Marthe ! Je serais là ! »

Enfin… j’espérais. Je l’observais partir avec un petit soupir… Ah… Elle allait me manquer mon petit lapin… Je m’étirais longuement avant de reprendre la peau de lapin et de finir de la tanner avec un petit pincement au cœur. Je remuais le nez. Allez ! Elle allait revenir mon p’tit lapin ! Bon… demain j’allais me perdre dans les bras d’Alysane.
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