Comment défier les rois par son existence
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L’épée du manteau rouge vola dans la poussière et je pointais mon épée mouchée sur sa gorge, le souffle court. J’eus un large sourire et le remerciais chaudement pour la leçon qu’il venait de me donner en lui rendant son épée. Jamais je ne me penserais supérieur à eux ou quoi, c’était hors de question. Cette fois j’avais gagné, mais peut-être que non la prochaine fois. C’était à voir. Je me tournais vers un homme qui m’indiqua à l’oreille que Ser Kevan voulait me voir. Je fronçais les sourcils sous mon casque. Qu’est-ce que ce lion grincheux me voulait encore ? Je hochais la tête et rangeais l’épée mouchée avant de me diriger vers l’éminence dorée qui visiblement m’attendait. J’ôtais en chemin mon heaume pour le ranger en passant et ma queue de cheval me tomba dans le dos et je m’essuyais rapidement le visage en passant. Je m’approchais de l’homme et m’inclinais comme je le devais devant lui, le visage fermé :
« Ser Kevan, vous m’avez fait mander ? »
Autant être particulièrement polis avec lui… J’aurais aimé éviter faire un petit tous aux cachots, et pas sûre que Lady Cersei me pardonne d’être un peu trop insolente avec son oncle qui passait son temps à m’insulter. Donc, vocabulaire, posture, et tenue correcte. Je devais faire attention. Je posais la main sur le pommeau de l’épée que Meliodas m’avait offert, sans que cela ne soit un geste de défit. Juste je posais ma main…
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Sûrement un reître en quête de gloire et d'un seigneur à servir. Le temps qde quelques paies. reprit Kevan, une expression de dégoût passant fugitivement sur son visage. Les hommes ont dû pouvoir croire l'humilier pendant leur entraînement. Mais je me dois avouer qu'il combat avec efficacité malgré sa stature lâche. Effectivement au regard du Protecteur de l'Ouest, à la carrure solide pour son âge, le mercenaire était maigre et dépourvu de tout muscle. Cependant, il était agile et son jeu de jambe bien meilleure que les soldats aux mouvements ralentis par le poids de l'acier.
Là. Il frappe d'un coup de taille puis d'estoc en inversant les gardes. Tantôt haute, tantôt basse. Taille haute, estoc basse, taille basse, estoc haute... murmura Kevan. C'est une évolution de frappe classique. Suffisamment déstabilisant pour l'adversaire pour ne pas remarquer qu'il s'endort dans un schéma classique. Et là... Kevan éclata d'un rire grave en voyant l'épée du garde volée en l'air. L'homme eut une moue déconfite et s'avoua vaincu lorsque l'arme du reître vint piquer sa gorge. Sur un coup d'estoc, il enroula lame sur lame et donne une impulsion sèche mais assez puissante grâce à son corps qui se porte en avant. Une technique utile. Mais
à améliorer. Allez me chercher cet homme. J'aimerai parler avec lui.
Le temps que le chevalier accomplisse sa mission , Kevan porta son regard autour de lui. Il devait bien être dans les trois heures après le zenith du soleil. Ce dernier ne tarderait d'ailleurs pas à se coucher en cette période de l'année. Le Protecteur de l'Ouest frissonna sous le délicat manteau de zibeline qui l'enveloppait. L'âge n'arrangeait guère sa sensibilité aux intempéries et il regrettait parfois les jours glorieux où il pouvait dormir sous un arbre, au coeur de l'hiver vêtu d'une simple cape et de maille. Une voix le fit sortir de ses pensées et Kevan aperçut Sacha. Sa moustache bougea en même temps que ses lèvres affichaient une moue de dégoût. La gueuse à épée de Cersei. Vulgaire, inutile et d'une impolitesse crasse. Comme toujours. Cette fille des rues n'était pas une dame. Elle n'était rien.
Je ne t'ai pas fais demander femme. la rabroua sèchement Kevan avant de se détourner. Alors qu'il la dépassait d'un pas énergique, il lui posa une main rude sur l'épaule et la secoua légèrement. N'aurais-tu pas vu Ser Olys ? Je lui ai demandé de trouver ce reître ayant désarmé Marcus. Si tu le trouves, sois intelligente pour une fois et envoie les moi. Il la relâcha et s'éloigna, lui tournant le dos tout en lâchant une dernière pique : Et par la grâce des Sept, retire cette main de cette épée. Beaucoup ont perdu la leur pour moins. Si tu menaces un chevalier-fait il te battra sans plus sourciller.
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« Si vous parlez du manteau Rouge qui vient de se faire désarmer par un coup d’estoc porté vivement sur sa droite après une passade en main gauche qui a finit par s’enrouler autour de son épée… C’est bien moi dont il s’agit. Je crois que Marcus pourra vous le confirmer, ce n’est point la première fois qu’il se bat contre moi. Il a très aimablement accepté de m’offrir un petit entraînement. »
Je soutiens à nouveau son regard en me mordant les joues pour ne pas sourire malgré tout. Il ne fallait pas lui montrer que j’étais particulièrement fière de sans le vouloir l’avoir piégé. Après tout, cela n’avait pas été le but, jamais je n’avais voulu faire ça. C’était lui qui m’avait fait demandé, c’était lui qui ne me croyait pas. J’étais capable de battre certains manteaux rouges, pas tous il ne fallait pas plaisanter. Meliodas était bien meilleur que tous, si bien que je prenais malgré moi goût à les battre, avec difficulté, mais les battre quand même.
J’aurais adoré demander si cela l’énervait qu’une gosse des rues qu’il ne pouvait supporter batte ses gardes en combats singulier. Mais… disons que je tenais encore assez à la vie pour éviter de lui lancer ça à la figure. Tout comme je luttais pour ne pas laisser un sourire insolent se dessiner sur mon visage. Puis Lady Cersei avait besoin de soutien… Quoi qu’il me l’eût susurré à l’oreille qu’il n’hésiterait pas à laisser Ilyn Payne, je crois que c’était son nom sans en être sûre, me régler mon compte au moindre signe de trahison. Donc… même si je mourais d’envie de lui offrir un échantillon de la poésie des rues… J’allais soigneusement me retenir ! Histoire de ne pas finir la tête loin du corps. Félicité et Cersei m’en voudraient. Et Méliodas serait capable de faire une grosse bêtise. Et Ser Ashter serait peut-être triste si je mourrais… Peut-être, je préférais éviter de penser au chevalier face à cet homme détestable.
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Le chevalier se retourna extrêmement lentement et fit face à Sacha, le regard de marbre. La jeune femme était vêtue de cuir et armée, ses cheveux encore plaqués dans la sueur. A moins qu'elle n'ai été encore surprise à fureter près des écuries pour un rendez-vous indécent avec Ashter, Kevan ne pouvait que s'avouer vaincu. Il était probable que la main droite de Cersei eut été cette combattante. Marcus paierait cher de son échec face à un rat des rues tel que Sacha ! Le Protecteur de l'Ouest soutint le regard de la reître.
Toi ? dit il avec amertume. C'était un bon combat. Cependant, ta technique est toujours la même autant dans tes schémas que ta botte. Il te faut plus varier, tirer plus de puissance de tes jambes au vu de ta stature. Peut être même tu devrai... Kevan se tut, se rendant compte du flot de paroles qui se déversait de ses lèvres. En public de surcroît. Peut être pouvons nous faire quelque chose de toi. A défaut d'une camériste. Rejoins moi ce soir, sur les remparts Ouest. La brise fera du bien. Bonne journée à toi.
Raide, Kevan s'inclina avant de laisser son manteau se gonfler lorsqu'il se retourna de manière théâtrale avant de s'éloigner à grands pas.
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« Bien Ser. »
Je l’observais partir un peu perdue… mais… Mais… Où qu’il était le vilain lion qui me supportait pas et qui tentait de me rabaisser ?! Où qu’il était ?! Je n’avais même plus quelqu’un à qui lancer quelques piques bien sentit… Je me grattais le crâne, un peu perdue.
« Ben ça… Si je m’attendais… »
Bon… Le seigneur du lieu, du moins en attendant le retour du Lord Tywin ou du seigneur Tyrion avait donné un ordre. Je pouvais pas vraiment me défiler… Puis c’était une manière comme une autre d’améliorer ses relations que de se cogner dessus. Sans vouloir se tuer cependant. Est-ce qu’il allait tenter de me jeter des murailles ? Je préviendrais Félicité quand même avant d’y aller. Enfin, retournons à l’entraînement.
Après une bonne partie de la journée à croiser le fer, je me débarbouillais et pris un bain avec un certain plaisir, le premier qui le disait à Lady Cersei moi qui faisais tout pour faire traîner ce moment parfois je le tuais. Je remis des affaires plus ou moins propres, disons pas autant imbibé de sueur que les autres chemises de la journée. Je remis maille, que j’avais fais briller et cuir avant de ceindre mon épée pour aller sur les remparts ouest. La bise me gifla, mais je restais immobile à profiter du paysage en ouvrant mes sens au monde. Un très léger bruit de pas se fit entendre et je pivotais pour voir Ser Kevan arriver. Heureusement que j’avais un peu mangé dans la journée et que j’avais de l’énergie à dépenser et un chevalier à qui je ne devais pas penser… Ser Ashter me manquait… J’aurais aimé qu’il ne parte pas avec Tyrion et Lady Walda… mais c’était son rôle. Je soutiens le regard du chevalier.
« Ser. »
Qu’est-ce qu’il allait me reprocher encore ? Je m’attendais au pire.
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Le vieux chevalier laissa ses yeux tomber sur les falaises contre lesquelles venaient s'écraser les vagues. La forteresse du Roc s'élevait si haut que les fracas de la marée ne lui parvenait qu'étouffé. Jaime avait autrefois sauté de certains des arcs avancés loin au dessus des éperons rocheux saillants de l'eau. Le cuir du béjaune le doula longuement après la découverte d'une telle expédition de la part de Tywin. Kevan sourit tendrement au souvenir de la scène, des lèvres pincées de son frère et du regard horrifié de Cersei devant les fesses rougies du maître. Sourire aussitôt éteint. Jaime aussi avait disparu, brave garçon parti trop tôt. La mort n'est que la fin du voyage, pensa sombrement Kevan.
Il comptait simplement de bien tenir les rêves, de connaître la chanson. Seul comptait comment on tenait la barque jusqu'à l'arrivée. Kevan s'estimait chanceux et bon navigateur dans les remous de la vie pour y avoir tenu si longtemps. Ses désirs de richesse, d'enfants et d'amour étaient comblés. Malgré la mort des proches, il en restait toujours. Il ne serait jamais seul. Et même si la plupart venaient à mourrir il lui resterait toujours Sacha. Avec un rire sardonique, Kevan se retourna et marcha vers l'orée de la tour la plus proche. Une volée de marche venait trouver une petite porte. A leurs pieds se trouvait la revêche.
Là où elle portait avec la fougue de la jeunesse maille et cuir, le chevalier avait opté pour épaisse chemise de laine grise, portée sous un veston de cuir bien ajusté par une ceinture. Ses bas de laine noire étaient engoncés dans ses bottes de cavalier et une épée longue battait la mesure de ses pas à mesure qu'il approchait. Kevan n'aimait pas Sacha, cela ne faisait aucun. Au delà de son statut de femme, lui même écoutait avec plaisir les conseils de sa douce Dorna, il haïssait son rôle. A ses yeux elle n'était qu'une reître, mal dégrossie, bien trop orgueilleuse et ne connaissait pas sa place. Or si la vie lui avait appris une chose c'était que les reîtres ne demandaient qu'une chose : assez d'or pour être tourne-casaque.
Sacha salua-t-il brutalement. L'étiquette veut que l'on s'incline devant le Protecteur de l'Ouest. rappela sèchement Kevan en la regard de haut. Cesses donc de te prendre pour mon égale. Tu as beau essayer de te faire discrète tu es aussi insolente et disgracieuse que certains proverbes concernant mon frère. De ce qu'il en savait, ce dernier déféquer bel et bien des étrons de composés organiques et non de l'or. Ta relation avec l'écuyer Ashter me déplaît profondément. annonça t'il sans détour en observant l'horizon lointain. Ta présence même est une insulte à notre nom. Le chevalier se tourna vers l'océan. Une épée n'a rien à faire dans les mains d'une femme, encore moins d'un débris des caniveaux. Tu sais certes frapper d'une épée mouchetée mais rien de plus.
Kevan posa sa main sur la garde de son épée. Ser Ashter est un chevalier de l'Ouest. Tu ne mérites même pas son attention. Il serait dommage pour Cersei que sa servante se retrouve le crâne rasé et poussé par quelque septa à une marche de la honte. Tiens toi aussi loin de lui que d'une épée. Sinon j'ordonnerai à Cersei de se séparer de toi. Mais rappelles toi ceci : tu as prêté un serment devant les Dieux. Si tu décides de partir pour garder ton épée, nous ne pourrons le permettre. La puissance de Castral-Roc ne saurait reposer sur une brindille. Qu'en dis-tu ?
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À peine arrivée… les reproches tombèrent sur mes épaules. La thèse qu’il souhaitât en réalité me lancer par-dessus les murailles me vient en tête. Mmmh… Au moins j’aurais une jolie vue en tombant. Je restais de marbre face à ses remarques, mais un sourire provocateur à la mention du terme « insolente ». S’il savait à quel point à une époque je l’avais été. Il m’aurait décapité. Face au roi, lorsque je vivais à la rue, j’aurais été capable de lui cracher dessus sans aucune hésitation. Maintenant… Ça allait plus ou moins mieux. Ashter ?! Qu’est-ce que Ser Ashter venait faire là-dedans ? Je fronçais les sourcils en sentant mon cœur battre un peu plus fort contre ma poitrine. Au moins il ne me regardait pas. Je gardais les mains croisées dans le dos pour qu’il ne les vît pas. Est-ce que Lady Cersei lui avait parlé ? Réagir aurait put trahir la moindre relation avec le beau chevalier. De toute manière… Je… je savais très bien que je ne pouvais rien faire avec lui. Il me rappela à nouveau mon rang, et je tiens ma langue. S’il voulait me renvoyer à la rue, il en avait techniquement le pouvoir. Même si Cersei était lady de Castral Roc… Elle restait sa nièce. Il pouvait l’obliger à me chasser. Mais la suite fit bouillir mon sang dans mes veines.
Mon imagination s’emballa et je dus prendre sur moi pour ne rien laisser paraître. Je me voyais, comme un spectre, sortir mon poignard et me jeter sur lui pour lui enfoncer entre deux côtes, sentir le sang ruisseler sur mes doigts. J’aurais pu me délecter de sa surprise… Je me voyais le pousser des créneaux et le faire basculer dans l’eau ou sur les rochers en contre-bas, l’égorger et voir son sang se répandre sur les dalles. Le battre à mort, le pendre, l’éventrer, le démembrer… Qui était-il pour croire que je ne savais pas ce que c’était d’avoir une lame en main et la plonger dans les chairs de quelqu’un, sentir le sang ruisseler sur ses doigts, les os craquer sous la force de ses poings… Que croyait-il ? J’avalais ma salive en restant parfaitement neutre. Il voulait de la politesse et du respect ? Qu’il en donne aussi aux autres. Mais… puisque les convenances m’empêchaient de l’ouvrir en deux pour voir de quelle couleur étaient ses organes… Je sentais les ongles rentrer dans ma chair, mais je restais parfaitement calme, du moins physiquement. Combien de temps s’était -il écoulé ? Un ou deux battements de cœur. Je finis par m’incliner et le regarder avant de lâcher aussi calmement que possible en gardant un ton parfaitement neutre :
« Ser. Je ne comprends pas ce que Ser Ashter vient faire dans la discussion. Nous sommes simplement des connaissances et nous nous entraînons ensemble, rien de plus. Pourquoi les septas me feraient-elles faire une marche de la honte si je suis innocente de tout crime de chair ? De plus, ser, ma vie et ma loyauté appartiennent à Lady Cersei. Je suis véritablement navrée, mais c’est elle qui décide quelle route doit prendre ma vie. Si elle m’ordonne de poser l’épée, j’obéirais. »
J’essayais véritablement d’être la plus polie possible. Mais ce n’était pas à lui que j’obéissais, c’était à Lady Cersei. Lady a qui je rapporterais l’entièreté de la conversation, sans rien omettre, même mes propres erreurs. Et cela me crevait le cœur de devoir mentir à propos de Ser Ashter. Mais lui aussi il fallait le protéger… Je n’avais pas peur de ses menaces. La seule qui pouvait m’obliger à faire ça, c’était lady Cersei. Et personne d’autre. Et certainement pas ce lion. Je restais neutre face à lui, aucune envie de laisser la moindre faille dans mon visage. Même si, plutôt me trancher la langue que l’avouer, ses propos m’avaient blessé.
- Valarr:
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« Je crains de devoir une nouvelle fois répéter que seule lady Cersei peut m’obliger à abandonner l’épée Ser Kevan, j’en suis désolée. Je suis née avec une épée entre les doigts. Et seule elle peut m’obliger à la poser. J’aimerais vous poser une question. En quoi le fait que je me batte pour Lady Cersei… vous dérange ? Je ne brandis pas une épée contre les Lannister, je sers Lady Cersei. Et personne d’autres. »
De quoi avait-il peur ? Qui croirait une gamine des rues ? Ex-gamine des rues, mais quand même. J’étais curieuse de sa réponse. Craignait-il vraiment que je ne sache pas à qui je devais ma vie ? À qui je devais ma place ? Je n’avais aucune perte de mémoire, je savais ce que j’étais, et ce que je devais aux gens. Le mot loyauté faisait partie de mon vocabulaire et de mon être. C’était ainsi. Personne ne me ferait trahir lady Cersei, ou Meliodas. Je pourrais mourir pour des gens, mais je ne trahirais pas Lady Cersei. Je l’observais avec attention. Allait-il tenter de me violer pour ensuite se servir de la marche de la honte contre moi ? Ou tenter de me battre avec sa ceinture ? Savait-il que l’ensemble de cette conversation reviendrait à Lady Cersei ? Avec un être de ce genre je m’attendais à tout. Surtout au pire en réalité. Et le pire, je l’avais gravé en moi.
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Je descendis à pas raide vers le terrain d’entraînement. Je ne pouvais pas rentrer comme ça. Une réflexion… Et je pourrais partir très vite. Je sortis mon épée, celle que Meliodas m’avait offert et frappais de toutes mes forces le poteau d’entraînement la mâchoire serrée à l’en briser. Mon épée s’enfonça dans le bois et je m’imaginais la tête de Ser Kevan se fendre avec ce coup et je recommençais à frapper de toutes mes forces le morceau de troc en imaginant Ser Kevan à la place.
« Tu vas… Voir ! Si … Lady… Cersei… Va… Pas… être… au courant… De… cette conversation… »
Je l’insultais mentalement en rythmant mes coups d’épée avec les insultes. Je préférais aussi prendre mon temps pour que la marque de sa claque disparaisse. Je pris tout mon temps pour achever de me calmer avant de ranger mon épée et de monter dans ma chambre. Dés demain, avant de faire autre chose, j’irais voir Lady Cersei… Et on verra lequel des deux gagnerait. Je souris en voyant mon écureuil roulé en boule sur mon lit. J’attrapais la bourse de noisettes et l’appelais doucement pour lui en donner quelques-unes à grignoter en passant mes doigts dans son pelage. Je soupirais un peu avant de reprendre mon épée pour la nettoyer.
« J’sais pas c’que t’en pense Rei… Mais ça pu un peu. P’tre pour nous. P’tre pour l’autre Taré. »
Mon écureuil me regarda l’air de dire « J’m’en fous, donne moi mes noisettes. ». C’est ce qu’elle eut.
- Spoiler:
- Sacha était même pas insoltente ! Merci pour le rp
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