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Nos lames sont acérées … et me brûlent. Feat Ramsay Bolton

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Nos lames sont acérées … et me brûlent

Du chemin, elle en avait fait, elle la petite fille née à Fort-Terreur, qui n’avait jamais connu le grand soleil de Dorne, contrainte à voler pour survivre et pour ne pas finir vendue comme sa mère et son frère par son père. Oh, ce n’était pas qu’elle était peinée de les avoir vu partir, c’était chose courante dans son monde, pendant des années vous voyez la même personne vous faire le pain, et du jour au lendemain c’est un autre parce que le premier a fini écorché à l’entrée du château. Depuis, elle était devenue l’une des servantes de Fort-Terreur grâce à Ramsay, parce qu’elle avait eu la chance de croiser son chemin et de lui plaire plus qu’une autre, réussir à le divertir sans qu’il ne se lasse lui qui avait tué tant de maitresses. Il ne fallait pas se fier aux apparences malgré tout, car Myranda n’était pas blanche dans cette histoire, elle avait aidé son amant à de nombreuses reprises sans aucune gêne, elle en avait tellement écorché … ces catins qui se pensaient plus habiles de leurs corps qu’elle, alors qu’elles ne savaient pas tenir leurs langues.

Malheureusement, malgré ses années de services auprès de celui qu’elle avait vu devenir Lord Bolton avec joie, la jeune demoiselle était aujourd’hui retournée au second rang. Elle qui avait eu l’indélicatesse de croire que Ramsay fera d’elle son épouse, sa Lady de Fort-Terreur, une vulgaire demoiselle mal-née ! Elle n’était que la fille du Maitre de Chenil après tout, mais Myranda avait eu l’espoir d’avoir réussi à dompter son amant avec autant de fougue qu’il avait dompté Sang. Elle aurait pu accepter cette condition, ne rester que sa maitresse, celle avec qui il partagerait sa couche tous les soirs de sa vie, qui lui donnerait quelques bâtards qu’il anoblirait par la suite, mais … elle était arrivée. Lady Geneva ! Rien que la simple évocation de ce nom lui donnait la nausée ! Ramsay prenait un malin plaisir à lui faire comprendre l’importance qu’avait la veuve depuis le massacre de Lonlarc qu’ils avaient commis. Par les Anciens Dieux … combien de fois depuis Myranda s’était surprise en train de prier que le ventre de cette putain de noble ne soit qu’un cimetière !

Elle était auprès du barral de Fort-Terreur lorsqu’elle entendit quelques pas derrière elle, et elle se retourna, l’arc à la main, la flèche tendue. Est-ce qu’elle pleurait ? La jeune femme osait croire que ce n’était pas une larme qui coulait le long de sa joue, mais bel et bien un peu de pluie car le ciel devenait sombre. La machoire serrée, elle observa l’homme qui se rapprochait, avant de hocher négativement la tête, et de se tourner vers le barral, ne le regardant pas. « La Putain de Geneva a cessé de te divertir ? Tu viens enfin rechercher, une vraie femme ? » Qu’elle aurait aimé qu’il lui dise de l’aider à la tuer, qu’il avait eu ce qu’il voulait en prenant ses Terres, et qu’à présent ils pouvaient la chasser comme Violet. Comme Violet …. Oui, comme une bête qu’elle était, indigne de compassion.


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Nos lames sont acérées... et me brûlent
avec Myranda - 302, lune 4, semaine 4




“ Elle pleurniche du côté du barral à ce qu’on dit.” Répondit Schlingue un brin moqueur à son maître quand celui-ci lui demanda où se trouvait Myranda. Ramsay éclata de rire en entendant la réponse de son fidèle serviteur. Décidément Myranda se couvrait en ridicule depuis l’arrivée de lady Geneva et son mariage. Ramsay avait été trop généreux envers la jeune femme. Il l’avait prise pour amante préférée, il lui avait donné un meilleur statut que celui de fille du maître du chenil et voilà qu’elle s’était mise à rêver qu’elle deviendrait la prochaine lady Bolton. Elle n’avait rien compris, elle s’était bercée d’illusion, elle ne comprenait pas l’importance d’un nom et Ramsay comptait bien lui faire comprendre qu’il ne supportait pas les petites filles capricieuses. Myranda avait intérêt à se ranger et à obéir, sinon elle finirait comme toutes celles qui avaient eu le malheur de contrarier Ramsay Bolton.
L’homme quitta le château seul et il prit le chemin du bois qui se trouvait un peu plus loin. Ce bois avait connu de nombreux méfaits de la part de Ramsay et également quelques bons souvenirs. Le ciel était sombre et un peu de pluie tombée, ce qui était rare en ce moment au vu de l’hiver. La fine pluie tombée sur le jeune lord, mais il ne chercha pas à s’en couvrir. Bientôt, il fut à l’abri des arbres et il s’enfonça un peu plus, se retrouvant dans une clairière au milieu de laquelle trône le barral de la maison Bolton. Myranda était autour lui. Quand elle entendit ses pas, elle se retourna, prenant à la main son arc et ses flèches. Face à sa fureur et à ses mots insultants envers son épouse, Ramsay se mit à rire dans un premier temps.

La jalousie te rend laide ma chère Myranda.” Il s’approcha de la jeune femme et cette fois-ci, Myranda ne vit pas l’amant qu’elle avait connu, plutôt le monstre, celui qui mettait fin sans remord à ses victimes. Il l’empoigna par les cheveux et tira sur ceux-ci assez fortement. “ Pour qui te prends-tu pour insulter mon épouse de la sorte ? “ Il raffermit sa prise et susurra à son oreille. “ Tu n’es rien. Rien que la fille du maître du chenil qui puait le chien quand je l’ai trouvé. Elle, elle a la noblesse et son ventre me donnera de parfait petit Bolton.” Il se mit alors à rire sournoisement, utilisant un ton moqueur. “ Tu avais imaginé quoi ? Que je te prendrais pour femme ? Que je t’engrosserai et que mes enfants, descendants des Rois Rouges aient pour mère la fille du maître du chenil ? “ Il lâcha sa prise et la poussa au sol. Il s’éloigna d’elle, sachant très bien qu’il serait très tenté de lui faire connaître le pire. “ Il va falloir que tu changes d’attitude Myranda. Que tu restes à ta place et surtout que tu ne sois pas jalouse. Souviens-toi de Violet, elle était jalouse de toi et tu sais très bien comment elle a fini.” En une chasse mémorable à travers ce même bois pensant l’homme. Myranda lui procurerait aussi une belle chasse, mais il pourrait très bien l’écorcher vive si elle venait à trop l’énerver.

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Nos lames sont acérées … et me brûlent

De l’espoir, bien évidement qu’elle en avait eu de l’espoir, parce qu’il était ce sentiment dans sa vie. L’espoir de ne pas vivre telle une gueuse jusqu’à sa mort, de ne pas avoir à épouser le fils du boulanger pour survivre et avoir des enfants, parce qu’il était l’espoir que sa vie ait un sens. Oui, Ramsay n’était qu’espoir dans la vie de Myranda, et pourtant elle savait en son fort intérieur qu’il faisait les choses qu’il devait, pour le bien être de sa maison, pour le bien être du Nord. Il fallait au Nord un gouverneur avec de la poigne, qui représente l’ambition des grandes maisons et qui apporte une descendance pure à sa lignée. Elle, fille du Maitre chenil, elle n’aurait pu lui apporter qu’une lignée de bâtard, des enfants qui n’auraient jamais eu de légitimité parce qu’elle était mal née. Pourtant, la jeune demoiselle ne pouvait s’empêcher d’avoir de la peine, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir de la jalousie et de la rancœur à l’encontre de la bègue qui avait épousé son Ramsay. Les nausées qui habitaient Myranda n’avaient rien à voir avec le fait d’une potentielle grossesse, c’était là les nausées d’une femme que la jalousie consumait. Si seulement elle ne pouvait plus enfanter, son Ramsay se lasserait bien vite d’elle. Mourir en couche ? Il aurait été capable de lui refourguer le marmot pour qu’elle s’en occupe.

Myranda s’était éloignée, elle préférait que les autres personnes proches de Ramsay ne la voit pas faible, elle ne voulait pas que Lord Bolton puisse se dire qu’elle lui devenait moins utile. Le Bois sacré de Fort-Terreur était devenu son repère sans se douter que cet imbécile de Schlingue l’avait vu s’y rendre avant d’aller informer leur maitre d’un air narquois. Alors, la surprise avait été grande pour la maitresse de Ramsay, voilà pourquoi elle avait menacé son homme l’arc à la main. Le ciel grondait, faisant écho à son esprit et à ses idées noires, alors qu’elle observait Ramsay qui se rapprochait d’elle d’un air confiance. Jamais elle n’aurait pu lui faire de mal, elle préférait mourir que de le transpercer d’une flèche ou de le voir saigner, et le maitre de Fort-Terreur en avait conscience. Était-il enfin lassé de son épouse ? Venait-il la quérir pour satisfaire l’une de ses pulsions perverses ? Le rire qui sortait de sa gorge ne présageait rien de bon, et elle avait même ressenti un léger soulèvement de son épiderme alors qu’il lui annonçait que la jalousie la rendait laide. Son maitre n’eut qu’un regard noir devant de telles paroles, elle savait qu’elle lui devait le silence lorsqu’il parlait, surtout que ce n’était pas son amant mais son seigneur qui était face à elle en cet instant.

Ramsay lui avait prit les cheveux, la faisant serrer les dents, un léger gémissement tentant de s’extirper de ses lèvres closes alors qu’elle le regardait. Oui, pour qui se prenait elle ? Elle n’était rien d’autre que la fille du maitre du chenil, une gueuse qui puait le clébard alors qu’il l’avait secouru, et elle, elle ne pourrait jamais lui donner la descendance voulue. Ces quelques mots avaient l’effet d’un poignard s’engouffrant dans ses chairs, mais elle ne pipait mot. Ramsay continuait, riant d’un air sournois et narquois, brisant ses rêves et ses envies, avant de la pousser au sol. Myranda senti le froid sur ses mains, son visage observant le sol alors que la pluie fine de cet hiver lui tombait sur le dos. Elle aurait préféré milles choses, milles mots, que le bruit de ses pas qui s’éloignaient. Elle aurait voulu lui crier de rester auprès d’elle, qu’ils étaient pourtant heureux lorsqu’il n’était qu’un batard, mais Myranda savait qu’il méritait bien mieux.

Silencieuse, elle baissa son visage alors qu’il lui affirmait qu’il attendait d’elle un réel changement d’attitude de sa part, qu’elle retrouve sa place sous peine de subir les mêmes choses que Violet. Myranda attendit quelques secondes avant de se redresser, et de regarder Ramsay, cherchant à faire un pas dans sa direction. « Pardonne moi mon maitre. » La fille du chenil s’inclina doucement, avant de le regarder droit dans les yeux. « Qu’en serait il si Lady Bolton devient jalouse de moi comme l’était Violet ? » Elle avançait doucement, avant de se retrouver à quelques centimètres de lui, et de lever son regard dans le sien, la tête légèrement baissée pour le regarder à travers ses cils, un léger sourire en coin, l’air plus charmeuse. « J’aimerais une nouvelle chasse mon maitre, pour me faire pardonner, pour que tu me trouves à nouveau belle et non pas laide de jalousie. S’il te plait. Choisis la fille du forgeron par exemple, on dit qu’elle se fait engrosser par la plupart de tes hommes, et certains murmurent même le nom de Schlingue. »

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avec Myranda - 302, lune 4, semaine 4





Qu’espères-tu Myranda ? Que je la chasse et laisse mes chiens la dévorer ? Oh oui je suis certain que c’est ton plus grand rêve, mais lady Geneva restera à mes côtés, elle m’apporte bien plus que ce que tu ne pourras jamais m’offrir.” Il était injuste et cruel avec son amante et il adorait cela. Myranda méritait d’être remise à sa place. Ramsay ne supportait pas ceux qui voulaient se donner trop d’importance alors qu’ils n’étaient rien. Pourtant, contrairement à une autre jeune femme, il ne la tuerait pas. Myranda était un joyaux brut dont la gemme n’était guère éclatante, mais qui comptait pour lui. Au fil des années, il s’était accoutumé à sa présence et son sadisme qu’aucune autre femme ne pourrait partager avec lui. Peut-être que oui, dans quelques années il pourrait se débarrasser de son épouse, mais quand elle lui aurait donné un nombre assez conséquent d’héritiers pour perpétuer sa lignée. Il ne tenait pas à Geneva, elle n’était qu’un ventre, une garantie en ce qui concernait sa mainmise sur Lonlac. Ainsi, pour le moment elle vivait et Ramsay assouvissait sur elle sa cruauté.
Elle est ma distraction. Un ventre qui me donnera de beaux héritiers qui régneront sur l’héritage que je vais leur constituer. Ainsi, si il lui arrivait quoique ce soit, je serai très mécontent. As-tu compris Myranda ? “ Il la regarda d’un air sévère, comme un père qui venait de disputer sa petite fille. Ramsay n’aimait pas les contrariété et il ne voudrait certainement pas se retrouver entre son épouse et sa maîtresse, même si le combat pourrait être alléchant entre une blonde douce et délicate et une brune au caractère de feu.

Laissons la fille du forgeron si elle est la seule à accepter Schlingue dans son lit.” Le lord caressa la joue de la jeune femme qui lui faisait face tout en appuyant bien son pouce sur sa peau. Il se rappelait du premier jour où il l’avait vu, elle sortait du chenil, elle sentait le chien, mais tout de suite il avait été attiré par son regard volontaire. Ramsay avait tout de suite su que Myranda saurait ce qu’elle voulait. L’écorcheur espérait bien qu’elle reste raisonnable, il serait dommage qu’il doive l’éliminer.
Prend ton arc et allons chasser dans les bois.” Déclara l’homme d’un ton nonchalant. Il n’avait pas pris le sien, mais il comptait sur Myranda pour toucher le gibier et sur lui même pour l’achever avec son poignard. Sans attendre, il s’engouffra un peu plus loin dans le bois, là où il avait connu de bons moments, des chasses mémorables et de purs moments sadiques. “ Pauvre Violet, il me semble que c’était ici que tu l’avais touché d’une flèche.” Il montra un coin escarpé où il était certain que la jeune femme qui avait rendu Myranda tellement jalouse, avait vécu ses dernières secondes. “ J’ai des regrets concernant Violet, j’aurai dû faire les choses différemment, même si cette chasse fut grisante.” Il s’arrêta et s’agenouilla, regardant autour de lui le chemin, pistant le gibier. “ Tu vois, si je pouvais, je l’isolerai seule avec moi dans ces bois. Je la mettrai en confiance, faisant avec elle une activité que nous apprécions tous les deux. Elle aurait été tellement heureuse de se trouver seule avec moi.” Il se redressa et jetant un regard vers Myranda cherchant à percevoir les émotions de son visage. “ Violet aimait se promener dans les bois. Elle adorait particulièrement quand je la pressais contre moi, elle se sentait protégée. Puis, je lui aurai proposé de jouer à un jeu. Je lui aurais demandé de courir et de se cacher et moi je la traquerai. Tu aimerais savoir la suite de cette histoire Myranda ? “ Il détaillait de plus en plus la jeune femme de ses yeux sombres. Avait-elle compris que soudainement Violet était devenue Myranda dans cette histoire ?

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Nos lames sont acérées … et me brûlent

Elle se méfiait de Ramsay lorsqu’il était trop doux et mielleux, et en cet instant même, il était le plus dangereux. Myranda savait que la moindre parole mal perçue lui couterait sa vie, et elle le laissait lui prendre les cheveux, serrant ses dents pour ne pas dire un mot déplacé, le laissant la rabaisser autant qu’il voulait, quoiqu’il lui fasse, la jeune servante ne pourrait plus cesser de l’aimer elle le savait. Qu’est ce qu’elle espérait en lui répondant ainsi ? Qu’est ce qu’elle pouvait espérer obtenir, elle qui n’était qu’une gueuse, loin d’être noble et de donner une bonne naissance aux enfants de Ramsay. Pourtant, au fond d’elle, Myranda avait envie d’enfanter la descendance de son amant, elle voulait lui donner des enfants aussi fort et fourbe qu’eux, aussi magnifique qu’eux aussi. Il pouvait bien tenter de briser tous ses rêves, elle continuerait d’y croire malgré son rire narquois, malgré la pluie fine qui lui tombait sur le dos. « Je ne veux que ton bonheur Ramsay, et elle ne pourra jamais te combler. Oui, j’aimerais qu’elle soit morte, j’aimerais l’entendre crier lorsque les chiens croqueront sa chair. J’aimerais baiser sur son cadavre. » Oui, Myranda avait envie de lui dire ces mots là, et pourtant elle restait silencieuse, elle n’avait pas dit le moindre mot, inspirant doucement. Le moment n’était pas propice pour ouvrir sa bouche et casser du sucre sur le dos de Lady Bègue car Ramsay n’avait pas fini de jouer avec elle, et en la gardant auprès de lui, il jouait également avec Myranda. Cette dernière avait été remise à sa place, et elle ne disait plus un mot, silencieuse, attendant le bon moment. Il avait réussi a faire taire sa maitresse qui s’était inclinée, acceptant sa punition, tout en le regardant droit dans les yeux, hochant une fois de plus son visage lorsqu’il lui demanda si elle avait bien comprit que Geneva serait celle qui lui donnerait des enfants. « Je ne ferais rien contre Geneva si tel est ton désir Ramsay. »

Elle s’était ensuite rapprochée de lui, féline, charmeuse pour tenter de le calmer, pour lui changer les idées et parfois Ramsay avait besoin de se défouler, de sortir toutes ses pulsions pour ensuite aller mieux. Elle lui proposait une chasse, l’une de ses activités favorites, fuyant ce regard sévère, avant de le regarder tout en souhaitant ardemment qu’il la trouve belle de nouveau. Myranda était prête à sacrifier la fille du forgeron, une catin que même Schlingue pouvait avoir dans son lit, et Ramsay lui caressa la joue, appuyant son pouce sur sa peau. Myranda lui souriait, de son grand sourire d’ange, ses yeux dans ceux gris acier de son amant, retrouvant de l’assurance à ce moment là alors qu’il lui disait de prendre son arc. Un petit rire satisfait sorti de ses lèvres alors qu’elle se mordait la lèvre inférieure presque au sang, heureuse de le retrouver ! Elle s’était dépêchée de prendre son arc, avant de le suivre dans les bois, l’écoutant parler alors qu’ils étaient proches de l’endroit où elle avait eu Violet. Un léger rire narquois sorti d’entre ses lippes. « Elle pleurait comme une noble qui vient de perdre son pucelage avec un seigneur qui pourrait être son grand père ! » Elle prit une petite voix aigue, apeuré et très moqueuse. « Non ! Non ! Pas moi ! Me tue pas ! Je n’ai rien fais ! » Oh que oui, elle avait tant aimé la tuer cette peste !

Mais Ramsay avait reprit la parole, évoquant des regrets et Myranda le regarda en levant les sourcils, un sourire aux lèvres, persuadée qu’il se fichait d’elle ! Son amant s’était mit accroupi, regardant les alentours, et alors qu’il reprenait la parole, le sourire de la servante se figea un peu, son regard se faisant moins assuré alors que sa gorge devenait sèche. Elle commençait à comprendre le chemin qu’il prenait, elle sentait cette légère panique qui montait le long de sa colonne vertébrale. Lorsqu’il se redressa, elle ne bougea pas, sauf son sourire qui se perdait un peu. Lorsqu’il lui demanda si elle voulait la suite de l’histoire, Myranda eu du mal à répondre, sentant sa gorge se nouer, son regard se perdre. « N… Non. » Myranda avala sa salive, avant de lever son regard, le mettant dans celui de son amant. « Dis moi ce que tu veux que je te fasse Ramsay, dis moi ce que tu veux de moi … laisse moi me faire pardonner. »

Myranda leva doucement sa main, et lui caressa la joue, inspirant doucement avant de caresser du bout des doigts la pointe de ses cheveux, les entortillant autour jusqu’à les tirer un petit peu. « Tu veux que je te fasse cette chose que tu aimes tant ? Je sais que ca pourrait te calmer. » Elle hochait son visage, tentant de reprendre un peu de contrôle, avant de lui sourire. « Me fais pas ça. »

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avec Myranda - 302, lune 4, semaine 4




TU aimerais la voir morte. “ Il éclata d’un rire froid et sournoi. “ Je suis l’unique maître sur ces terres, je suis le seul à avoir le droit de vie et de mort. Geneva est mon épouse. Elle est une femme de noble naissance contrairement à toi. Tu es ici grâce à moi. Sans moi, tu serais dans une chaumière avec une bande de rejeton qui bavant sur toi. Continues d'attiser ma colère par ta jalousie et tu sais ce qu’il t’arrivera. “ Le sous entendu était clair et Myranda était à ses côtés depuis assez longtemps pour savoir de quoi il était capable.

Il ne ferait aucun cadeau à la jeune femme. Ramsay voulait lui montrer qui était le maître des lieux et que personne ne pouvait contester ses décisions. Myranda commençait à outrepasser ses privilèges. Ramsay n’était pas idiot, il savait très bien que son amante n’appréciait pas la venue de Geneva dans leur existence. Elle acceptait encore moins le fait qu’il l’ait prise pour femme et pas elle. Les serviteurs parlaient et observaient à sa place. Tous ont pu voir la rage de Myranda le jour de ses noces. Tous l’ont entendu proférer sa colère à l’encontre de sa nouvelle épouse. Ramsay voyait dans son regard qu’elle n’attendait qu’une chose, qu’il élimine Geneva. Cependant, l’homme ne le souhaitait pas. Son épouse était distrayante, faible et maniable à souhait. Geneva était de naissance noble, ce qui était une revanche pour celui à qui on avait fermé les portes. Geneva ne risquerait pas sa vie pour le contredire. Ainsi, Ramsay savait qu’avec cette épouse là, il pourrait faire ce qu’il voulait. Geneva ne se plaignait pas quand il était violent avec elle. Elle ne disait également rien quand il l’honorait tous les soirs pour concevoir son héritier. Parfois elle criait et pleurait son malheur et c’était dans ces moments là que Ramsay la trouvait magnifique. En plus, Ramsay trouvait la jeune femme bien plus présentable auprès de ses relations diplomatiques, elle était telle une poupée de porcelaine. Belle, fragile. Non non, il ne la tuerait pas. Pas maintenant en tout cas. Et si une personne de son entourage venait à lui faire du mal, elle subirait sa rage.

C’est mon souhait en effet. Mon épouse me distrait pour le moment. Elle a un devoir envers moi, celui de concevoir un héritier légitime.” Il s’arrêta et prit le chemin de la forêt. Il prit une route qu’il avait déjà emprunté de nombreuses fois, tantôt pour la chasse et à d’autres moments pour des dessins plus funestes. Ramsay menait la marche et conduisit son amante jusqu’à un endroit qui leur était familier tous les deux. Il débuta un récit, parlant de Violet, une ancienne servante, une pauvre jeune femme qui avait fini dévoré par ses chiens. Violet qui avait attisé la jalousie de Myranda. Ramsay avait dû trancher entre les deux et il avait donc gardé la brune au détriment de la blonde. Le seigneur de Fort-Terreur avait des regrets concernant son ancienne servante. Son récit prit une tournure surprenante, puisqu’il ressemblait exactement à ce qu’il était en train de faire avec Myranda.
La brune n’était pas idiote, elle comprendrait où Ramsay allait en venir et en effet, elle comprit. Ramsay pouvait voir la terreur dans le regard de son amante et il s’en délectait. Enfin elle reprenait une place qui lui convenait le mieux.
Elle vint à lui, tentant d’user de ses charmes pour l’amadouer. Ce qu’elle savait faire de mieux, mais Ramsay n’entrait pas dans son jeu et lui attrapa la gorge d’un mouvement vif et se mit à la serrer.

Ohh ma chère Myranda, tu es tellement décevante en ce moment. Et si je continuais à faire cela à serrer encore et encore jusqu’à ce que toute lueur de vie disparaisse dans ton regard. Tu le sais, cela peut durer une dizaine de minute avant de mourir. C’est long dix minutes quand l’air vient à nous manquer.” Il souriait de plus belle, heureux de pouvoir tenir cette vie entre ses mains. C’était si bon d’avoir un tel pouvoir sans que personne ne puisse le contrer.




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Nos lames sont acérées … et me brûlent

Le rire de Ramsay était pourtant de mauvais augure, Myranda aurait du se douter que son amant ne laisserait pas passer l’affront qu’elle commettait. Elle qui avait l’habitude d’être sa préférée se retrouvait au second rang, peut-être même plus loin dans l’ombre de Lady Lake. Oui, il était le seul maitre de ces terres, il était le seul à pouvoir avoir le pouvoir divin de décider de la vie ou de la mort d’une personne bien que durant un temps Myranda avait fait parti de ce jeu là. Aujourd’hui, elle devait se rendre à l’évidence, elle n’était que sa maitresse, celle avec qui il pouvait passer d’agréables moments, celle qui était sa plus fidèle lieutenant, l’une des plus dangereuse fille du peuple du Nord et même de tout Westeros. Oui, elle voulait faire vivre à Geneva mille tourments, et pourtant elle ne pouvait rien faire, elle aurait voulu lui offrir tout ce qu’il méritait, mais en vain. Les mots de Ramsay claquaient sur elle comme des dizaines de flèches, la vérité se présentant à elle de plus en plus claire. Oui, elle n’était ici que grâce à lui sinon son père l’aurait marié au fils d’un autre commerçant ou même à un autre homme qui aurait pu être son grand père, et Myranda aurait surement déjà mis au monde quatre enfants alors qu’elle n’était âgée que de vingt ans. La dernière phrase de Lord Bolton sonna comme une dernière mise en garde, un sous entendu limpide qui la fit tressaillir.

Amoureuse, conquise elle en était aussi naïve. Naïve de penser que la colère de son amant avait aussi vite disparu que ce qu’elle était arrivée. Sa jalousie maladive était en train de la ronger et de lui faire perdre l’homme qu’elle aimait plus que sa propre vie, acceptant même d’écouter à la porte les cris de Geneva lorsqu’il la prenait le soir afin de concevoir un héritier. Poupée de porcelaine qui ne demandait qu’à avoir un homme qui l’aimerait vraiment, mal tombée avec ce mariage. « Si il apparait qu’elle ne peut te donner un héritier, que feras tu ? Et si je t’en donne un ? » Finirait elle comme Violet ? Chassée, traquée, dévorée par les chiens en portant son enfant ? Dans une macabre chasse comme Ramsay l’avait emmené, lui faisant même tirer le trait qui avait blessé Violet au tendon de la cheville. Cruel effet de miroir, comme si Ramsay lisait dans ses pensées, l’emmenant sur le chemin de cette traque magnifique qui avait fait jubiler Myranda à l’époque. De chasseuse elle était en train de passer à proie en l’espace de quelques minutes.

Elle avait rapidement comprit, perdant petit à petit son sourire jusqu’à avoir un bégayement en ne voulant pas avoir la suite, du moins elle ne voulait pas le vivre, elle qui connaissait bien ce que Violet avait vécu. Que fallait il faire pour qu’il la trouve de nouveau belle ? Qu’est ce qu’il voulait d’elle ? Elle pouvait faire tout ce qu’il voulait, il connaissait son dévouement, sa volonté de le satisfaire dans tous ses faits et gestes. La terreur était dans son regard, car oui, elle était loin d’être une idiote, elle aurait fait une très bonne noble même. La servante voyait que son amant se délectait de cette vision, de la voir tressaillir, hésiter, reprenant sa place de petite chienne à ses pieds. D’une manière peu habile, elle avait tenté de le charmer, c’était là l’arme qu’elle usait le plus avec Ramsay, son seul moyen de le faire flancher lui qui aimait autant la chose qu’elle.

Mais alors qu’elle s’attendait à une demande quelconque, souriante, le Lord lui prit la gorge d’un mouvement vif. Au debut, elle ne fit rien, le regardant d’un air triste. Allait-elle crever ici pour cette catin de Lake ? Petit à petit elle suffoquait, les larmes montant lorsqu’il la dénigra une fois de plus, la trouvant décevante.

Myranda sentait les larmes couler doucement, elle ferma les yeux, hochant négativement la tête. «Ne fais pas ça … s’il te plait Ramsay … j’ai compris … j’ai compris … » La servant avait mit une de ses mains sur celles de son amant, avant de le regarder droit dans les yeux. Il voulait la voir mourir ? Alors elle le regarderait droit dans les yeux, ses beaux yeux gris … « Dis moi ce que je peux faire pour me faire pardonner … » Elle pouvait tant servir encore … après tout, les Locke n’allaient ils pas arriver bientôt ?


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avec Myranda - 302, lune 4, semaine 4




Produire des bâtards avec une servante ? Très peu pour lui. Ramsay était lui même un bâtard qui avait tenté d’obtenir sans relâche la reconnaissance de son père, sans jamais l’obtenir. Il savait le résultat que cela pouvait donner d’avoir un bâtard et il avait conscience que s’il en avait un jour, celui-ci pourrait l’occire dans son sommeil. Les bâtards étaient sombres, ils étaient le fruit du péché de leurs parents et à ceux-ci, ils ne leur feraient jamais rien de bon. Myranda se trompait quand elle lui disait qu’elle pourrait lui produire un héritier. En entendant les mots de la jeune fille qui se croyait au-dessus de tout le monde, il se mit à éclater de rire. Il ne voulait pas de bâtard, seulement un héritier légitime et cet enfant, c’était Geneva qui lui donnerait, parce qu’elle, elle était de noble naissance. Il toisa Myranda, la regardant de son oeil le plus cruel et lui parla d’une voix doucereuse.

Ma Myranda, si tu viens à être engrossé, je te planterai un couteau dans le ventre de je t’arracherai ce rejeton que tu prétendras vouloir appeler héritier. Les bâtards sont de la mauvaise graine. “ Il jouait en même temps avec son couteau, non loin du ventre fertile de la jeune femme. “ Seule une noble pourra me donner un héritier. Toi tu n’es rien de tout cela.” Il la toisa méchamment, agacé par les prétentions de sa maîtresse. Elle avait déjà accès à son lit, il l’avait sorti de son chenil, que voulait-elle de plus ? Il ne lui offrirait pas de château. Il ne ferait pas d’elle une reine. De part sa naissance, elle n’en était pas digne, tout comme elle n’était pas digne de devenir lady Bolton et de porter sa descendance. Elle n’était qu’une maîtresse et elle demeurerait à cette place aussi longtemps qu’il voudra la garder en vie.
Il lui faisait peur et cette terreur lui faisait plaisir. Myranda essayait de le charmer, mais il n’était pas d’humeur pour cela. Son énergie, il la gardait pour mettre son héritier dans le ventre de lady Geneva. Il ne voulait pas la gâcher pour les charmes de Myranda, aussi beaux soient-ils, aussi belle était sa terreur. Actuellement, il voulait surtout montrer à sa maîtresse que lui seule décidait. Il était le maître de Fort Terreur, pas elle. Elle ne le gouvernerait pas, puisqu’il n’avait pas de maître.
Pour la punir, il lui serra la gorge de ses mains. Il lui coupa son souffle, l’empêchant de respirer, lui insufflant une nouvelle terreur, celle de la mort prochaine. Elle serait, une dizaine de minute tout au plus pour voir la mort venir. Il souriait, appréciant le visage de la belle étouffée qui tentait de le supplier.
Tu as compris ? C’est vrai Myranda ? “ Demanda Ramsay sur un ton doucereux tout en continuant de serrer la gorge de la belle. “ Tu vas donc être obéissante et ne plus me contrarier ? “ Il ne lâcha pas sa prise, voyant le visage de la jeune femme changer de couleur. “ Tu seras une servante bien obéissante ? Tu serviras lady Geneva sans outrepasser ton rang ? “ Continua l’homme. Il la regarda quelques instants et finit par lâcher sa prise, laissant Myranda tomber au sol. “ Tu n’es rien Myranda, ne l’oublies pas. Tu m’appartiens et je peux faire de toi ce que je souhaite.” Il regarda avec dédain la jeune femme, attendant de nouvelles paroles de sa part.





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Nos lames sont acérées … et me brûlent

Elle aurait tout donné pour cet homme, elle aurait tout fait pour que ce regard acier la regarde avec la même affection qu’elle. Myranda ne se voyait pas mère si ce n’est pour lui, parce qu’il le lui aurait demandé, parce qu’il l’aurait exigé. Mais le Lord de Fort-Terreur ne voulait pas de bâtards, il craignait que ses enfants ne lui tournent le dos comme lui-même l’avait fait avec Roose. Elle aurait pu lui donner un héritier, un beau mâle aux cheveux sombre et au regard froid, bien bâti et qui aurait eu à cœur d’être digne de son nom, parce que Ramsay aurait pu le légitimer, ne pas le laisser au statut de bâtard sauf que l’appel du pouvoir était plus fort que celui de voir naitre un enfant en bonne santé. Il préférait planter sa graine dans le ventre de la trainée de Geneva, elle qui avait déjà écarté ses cuisses pour un autre homme que lui, alors que Myranda lui avait toujours appartenu. Malheureusement le rire froid et cruel de Ramsay n’était en rien annonciateur de bonne nouvelles, le chemin emprunté laissait entrevoir une potentielle mort subite pour la servante, comme un avertissement sur le fait qu’il se lassait d’elle après quelques années de bons et loyaux services. Pour mettre plus de poids dans ses paroles, son amant avait approché le couteau de son ventre et Myranda l’avait regardé droit dans les yeux, serrant un peu la mâchoire, craignant de sentir le coup qui pourrait lui être fatal, aussi douloureux que les paroles qu’il lui lançait au visage d’un air méchant et détaché.

Que lui répondre ? C’était s’engouffrer dans un trou profond, dans une issue sans secours, si elle osait rétorquer quoique ce soit, son idée de le voir légitimer le fruit de leurs ébats, alors Myranda savait qu’elle serait donné en pâture à ses propres chiens ou bien retrouvée morte sur ce chemin sans avoir eu le temps de prouver à son amant qu’elle pouvait encore le servir avec fidélité. Elle se doutait bien qu’elle l’avait agacé, après tout, il lui offrait un lit pour dormir après qu’elle ait répondu à ses besoins, il l’avait sorti de son trou puant le clébard, alors pour qu’il cesse de la menacer, la séduction semblait l’arme la plus utile. La plus utile surement, mais la moins subtile aussi. Il ne fallait pas croire que l’intelligence de Ramsay était à refaire, il n’était peut-être qu’un bâtard mais sa tête était bien faite. Les doigts de son amant s’étaient refermés sur sa gorge fine sans qu’elle ne réagisse, seules les larmes étaient le signe de sa peur de mourir, de sa tristesse de voir qu’elle n’était rien à ses yeux.

Elle ne voulait pas qu’il la rejete, elle le suppliait de ne pas l’éloigner de lui. Bien sur qu’elle savait ce qu’il voulait, car Myranda n’avait plus partagé sa couche depuis quelques soirs et que Schlingue ne se gênait pas de lui faire remarquer que Geneva semblait être de plus en plus fatiguée, preuve des nuits torrides en compagnie de Ramsay, mais la servante voulait ne pas y penser. La jeune femme avait comprit, elle ne ferait rien, posant ses mains sur celles de Ramsay en le regardant droit dans les yeux, et pourtant il serrait encore plus sa gorge. Lorsqu’il lui demanda si elle allait être obéissante, Myranda hocha positivement son visage bien que son cœur se serrait. Elle commençait à manquer d’air, lui demandant ce qu’elle pouvait faire pour le servir du mieux qu’elle le pouvait. Que faire pour se faire pardonner ? Et avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre lorsqu’il lui demanda si elle allait être obéissante et qu’elle servirait Geneva sans outrepasser son rang, Myranda senti le sol sous ses mains.

L’air qui entrait de nouveau dans ses poumons la brûlait, elle toussa à quelques reprises, portant l’une de ses mains à sa gorge avant de lever son regard vers Ramsay tout en restant à ses pieds. « Tu es mon Maitre, je sais tout ce que je te dois Ramsay, tu m’as sortie du chenil, tu as fais de moi la femme que je suis aujourd’hui. Tu m’as appris à tirer à l’arc, à prendre du plaisir à torturer comme nous l’avons fait avec Violet, et tu sais que je répondrais toujours à toutes tes attentes. Je t’appartiens, et tu peux faire de moi ce que tu souhaites. » Myranda inclina son visage avant de poser une de ses mains sur le mollet de son amant et de lever son regard de biche vers lui. « N’attendais-tu pas de moi que je m’inquiéte pour toi ? Mon rôle n’est il pas de te prévenir des dangers que tu peux encourir ? De te protéger et de donner ma vie pour toi ? »

La servante se releva douloureusement, essuyant ses mains et la terre sur sa robe avant de poser une de ces dernières sur la joue de Ramsay. « Même si je ne suis qu’une pouilleuse, une paysanne, une putain que tu mets dans ton lit quand tu le veux si tu veux, tu sais que moi, je te suis fidèle. » Alors que Geneva pourrait rapidement lui tourner le dos !




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avec Myranda - 302, lune 4, semaine 4




Myranda avait outrepassé son rang en devenant insolente et en pestant contre sa nouvelle épouse. Elle ne l’avait pas fait ouvertement devant Geneva, mais Ramsay se doutait que sa maîtresse n’hésiterait pas à rabaisser la lady ou encore à l’ennuyer. Le lord voulait donc montrer à la jeune femme que si elle ne lui obéissait pas, il lui en coûterait. Il n’avait pas hésité à lui faire peur, à lui reparler de cette pauvre Violet qu’ils avaient éliminé tous les deux. Ramsay s’en était lassé, elle était devenue pénible et il s’était dit qu’elle serait bien plus utile lors d’une partie de chasse dont lui seul avait les secrets.
Myranda avait toujours eu une saveur particulière à ses yeux. Elle était la seule femme capable de partager sa cruauté et de participer sans sourciller à ses séances de torture. Myranda ne vomissait pas quand il écorchait sous son regard une victime. Elle ne détournait pas le regard quand les chiens venaient à dévorer une prise comme ce fut le cas pour Violet. Elle était particulière, frêle physiquement, mais forte. Elle ratait rarement sa cible à l’arc et son sadisme aurait pu égaler celui de Ramsay si seulement elle n’avait pas eu de sentiments. Elle aimait. Elle l’aimait lui et avait une grande dévotion à son encontre. Ramsay ne pouvait pas lui en vouloir pour cette faiblesse humaine, il était un homme fait de ce bois rare et qu’on ne trouvait plus de nos jours. Myranda avait compris qui il était, mais cela agaçait fortement Ramsay que la servante puisse espérer un semblant d’amour de sa part. Il n’aimait pas. Il aimait seulement sa propre personne. Le reste du monde était aussi insignifiant qu’un petit insecte à ses yeux. Les seuls pouvant trouver grâce à ses yeux étaient ses chiens. Pauvre Myranda. Quand il serra ses mains contre sa gorge si frêle, il aurait pu la briser, là en quelques instants. Elle ne se débattait même pas, elle savait que c’était inutile, il était le maître, elle n’était rien. Mais il avait lâché son emprise, il ne pouvait se résoudre à la mettre à mort alors qu’elle pourrait lui être utile, alors qu’il pouvait continuer à jouer avec elle. Maintenant, après cette mise en scène, elle comprenait où était sa place, elle était à sa merci.

Douce Myranda, enfin tu comprends où est ta place.” Il ricana en la voyant à ses pieds, c’était sa place après tout. “ Ton rôle n’est pas de t’inquiéter pour moi. Ta stupidité te ferait-elle penser qu’une frêle femme, à qui j’ai enlevé les enfants pourrait me faire du mal. Bientôt, mon épouse me mangera dans la main et elle en réclamera encore. Elle sera à ma merci, tout comme toi tu l’es.” Il caressa sa joue tendre et ancra son regard dans celui charmeur de Myranda. S’il l’avait choisi, c’était bien parce qu’elle était la plus belle de toutes les servantes de Fort-Terreur, sinon aurait-il levé les yeux vers elle ? “ Je me protège tout seul Myranda, ne l’oublie pas.” Il flatta son autre joue comme il l’aurait fait avec l’un de ses chiens.
Elle se releva et Ramsay la toisa. Elle posa l’une de ses mains sur sa joue et s’approcha de lui pour lui clâmer que malgré ses origines, elle lui demeurait fidèle. Ramsay se mit à sourire, se voulant également charmeur et il embrassa les lèvres délicates de Myranda. Il approfondit le baiser et recula le visage avant de rire.
Très chère Myranda, je ne t’en demandais pas tant. Je souhaiterai juste que tu n’ailles pas dans la couche de Schlingue, son odeur risquerait de venir sur toi et je ne pourrais plus t’accepter dans mon lit après cela.






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Oh oui par les Anciens Dieux, Myranda savait très bien où était sa place, elle le comprenait parfaitement. Sa place était auprès de Ramsay, elle était à ses côtés parce qu’elle lui devait la vie. Le jeune homme avait tout pouvoir sur elle, ses désirs étaient des ordres et elle ne saurait se soustraire à son jugement. Oui, elle avait été insolente envers la nouvelle Dame de Fort-Terreur, mais toutes femmes amoureuses auraient agi de la sorte. Geneva Lake ne pouvait rien apporter de bénéfique à son Ramsay, elle le savait, mais lui ne le savait pas encore voilà pourquoi il était essentiel que Myranda reste auprès de lui. Son amant la brisait un peu plus à chaque fois qu’il la regardait, à chaque fois qu’il parlait, mais c’était son rang qui voulait qu’il agisse de la sorte, alors elle avait été docile et avait hoché sa tête de manière positive. Oui, elle serait une petite fille du chenil obéissante, tel était le désir de Ramsay.

Heureusement, ce n’était pas la mort qui était apparu à la servante, mais le sol qu’elle avait heurté de ses mains, ses poumons criants de douleurs lorsque l’air était revenu en elle ce qui l’avait fait tousser alors qu’instinctivement, Myranda avait déposé sa main à sa gorge tout en restant à ses pieds, à sa place. Elle savait que son amant attendait qu’elle réitère son allégeance à son égard, toute sa servitude en quelques mots, dans une position de soumission, seul son regard levé vers lui pour le regarder, sa haute stature devant elle. Oh oui, Myranda lui devait la vie et elle en avait pleinement conscience. Le regard de biche vers l’homme fort qu’il était devenu, la servante lui demandait s’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète pour lui, si son rôle n’était pas de le prévenir, de le protéger et de donner sa vie pour lui mais Ramsay lui rétorqua qu’elle était bête. Après tout, comment une femme comme Geneva pouvait lui faire du mal à lui ? Il lui avait tout pris, et bientôt elle serait dans la même position que Myranda.

Cette idée la fit gronder intérieurement, aucune femme ne pouvait l’égaler ! Pas même une putain au sang noble ! Mais Myranda ne pipa pas un seul mot, laissant son amant la flatter sa joue telle la petite chienne obéissante qu’il avait voulu qu’elle soit. « Personne ne t’égalera jamais Ramsay.» Et elle s’était relevée douloureusement, ses mains encore endoloris par le choc avec la terre, Ramsay aimait être flatté, et sa maitresse le savait pertinemment. Il n’avait nul besoin d’armure pour le protéger, de gardes pour le défendre, Ramsay était un homme fort et puissant à qui tout le monde devait allégeance.

Essuyant ses mains, elle avait caressé ensuite la joue de Ramsay, tentant une nouvelle approche pour que la conversation prenne une tournure différente, pour que son maitre cesse de la repousser, pour qu’il comprenne qu’elle était fidèle. Un sourire se dessina sur les lèvres de ce dernier, venant l’embrasser, la faisant chavirer alors qu’elle le sentait approfondir son baiser et que la main de Myranda glissait vers ses cheveux. Mais Ramsay avait reculé son visage et s’était mit à rire, la rabaissant de nouveau. Myranda eu un froncement de sourcil, reculant d’un pas. « Tu penses vraiment que j’irai m’offrir à un autre que toi ? C’est donc ça que tu aimerais ? Que je ne sois qu’une fille comme on trouve dans les bordels de Fort-Terreur ? Une épouse potentielle à d’autres mais que tu pourrais mettre dans ton lit quand tu le veux même si elle est mariée ? »

Myranda observait les yeux gris de son amant, se passant brièvement le bout de la langue sur ses lèvres, sentant encore la sensation de celles de Ramsay sur les siennes, une sensation au gout presque amer à présent. Ses ongles s’enfonçaient un peu dans la peau du coup de son maitre alors qu’elle ne le quittait pas du regard, ne s’étant reculé que d’un pas.

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avec Myranda - 302, lune 4, semaine 4




Après le temps des remontrances, Ramsay adoptait une conversation plus légère. Myranda le flattait. Comme toujours. Cependant, le seigneur de Fort-Terreur aimait cela. Il adorait être celui qu’on suivait, celui auprès de qui on cherchait conseil, celui pour qui on n’hésitait pas à risquer sa vie. Ramsay savait sur qui il pouvait compter. Ses Gars l’avaient prouvé dernièrement lors de l’attaque de Lonlac. Ils l’avaient tous suivi. Ils avaient risqué leur vie pour massacrer les populations aux alentours du château, mais aussi pour en ouvrir les portes. Ramsay avait été généreux avec eux. Walton avait eu pour récompense les ruines de Lonlac, il devait s’occuper de le reconstruire, de le garder. Il était en quelque sorte son gouverneur. Cette récompense avait été amplement mérité puisque c’était l’homme qui avait fait flancher la défense de Lonlac. Schlingue, son fidèle chien, avait eu le droit à une belle pucelle. La nièce de lady Geneva. La jeune fille qui répondait au doux nom de Briony avait passé un sale moment avant de succomber entre les mains de son bureau. Schlingue parlait toujours de la douceur et du doux parfum de la jeune fille, montrant à son maître qui l’avait comblé avec ce cadeau. Ramsay était généreux et il l’était avec Myranda. Il l’était sûrement beaucoup trop, puisque son amante, jalouse, n’avait pas hésité à critiquer ses décisions. Encore une fois, il se moqua d’elle quand elle lui parla de mariage. Pour lui, il était hors de question de voir sa maîtresse avec un autre que lui.

Te marier Myranda ? Mais tu vaux bien mieux que cela. N’est-ce pas ? “ Quel homme censés voudrait de cette jeune femme aussi belle soit-elle ? Quiconque aurait peur de se faire égorger par elle. Non Ramsay, n’avait aucunement envie de voir Myranda dans le lit d’un autre homme en tant qu’épouse. Si elle le voulait elle pouvait ouvrir ses cuisses à n’importe qui, mais demeurer libre pour lui et ses propres désirs. “ C’est ce que tu souhaites Myranda ? Avoir une vie rangée. Servir un autre homme que moi. Avoir une bande de marmot dans les jambes tout en dormant dans une chaumière ? Tu enfanterais et deviendrais laide, si bien que je ne voudrais même plus de toi. Tu me décevrais si c’était ton plus grand rêve.” Ricana l’homme sur un ton moqueur. Il ne voyait vraiment pas la fougueuse jeune femme avoir une vie rangée, tout comme il ne parvenait pas à imaginer son visage se flétrir. Myranda demeurerait belle et ne vieillierait pas. Cela ne pouvait pas être un projet d’avenir pour elle. Elle resterait sienne jusqu’à la fin de ses jours, puisque c’était ainsi qu’il l’avait décidé. Ramsay approcha sa main et caressa la joue tendre de la jeune femme. “ Ta place est à mes côtés, à me servir et à obéir à tous mes ordres.” Sa main migra jusqu’à sa propre gorge et il retira la délicate main aux griffes acérés. “ Ne me marque pas trop, je ne voudrais pas que mon épouse soit jalouse.” Il ricana de nouveau, sachant très bien que Myranda aimait marquer son territoire, Ramsay lui laissait cette petite folie habituellement, mais pas cette fois-ci.






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La relation qui existait entre Ramsay et Myranda pouvait être qualifiée de toxique, surtout pour la jeune femme, car le Lord prenait un malin plaisir à la torturer psychologiquement. Il avait fait d’elle sa chose, son petit être à lui, elle lui était redevable elle le savait, mais de quoi, elle ne pourrait plus le dire. Non, elle savait juste qu’elle avait besoin de lui comme on a besoin d’oxygène pour vivre. Il était devenu essentiel pour elle, et la servante avait envie de sortir de ses gonds lorsqu’elle voyait qu’il perdait son temps avec une pimbêche de suderonne comme Geneva Lake alors qu’une femme telle qu’Aubelia Locke attendait patiemment de devenir son épouse et de lui donner des enfants ! Une chose qu’elle-même ne pouvait pas faire, car après tout, déformer son ventre, déformer son corps, vieillir, tout ceci lui était interdit. Elle devait rester le plus jeune possible pour son amant, car il risquerait de se lasser d’elle, de la délaisser, et une telle chose Myranda ne pourrait y survivre. Elle avait déjà mal au cœur de le voir se rapprocher de Lady Bègue et de la délaisser … quelle serait bientôt son utilité si ce ventre lui donnait une descendance robuste ? Mais en vrai, malgré toute la force de caractère qu’elle voulait se donner la peine de croire avoir en sa possession, malgré le fait qu’elle s’affirmait comme une femme forte … elle n’était que sa petite chienne obéissante se laissant flatter la joue. Personne ne pourrait jamais égaler Ramsay Bolton un jour. Il méritait d’être le Roi du Nord. Le Roi de Westeros même. Pour sur que les bâtards et les putains auraient une place de choix avec lui, et qu’ils ne seraient plus dénigré comme avec les Stark, les Targaryen ou les pisseux de Barathéon.

Elle se devait de retrouver ses bonnes grâces, elle se devait de retrouver une place de choix dans son cœur, dans son esprit et dans sa tête. Myranda avait toujours été auprès de lui, dans toutes les batailles, dans toutes les guerres, et même lorsqu’il avait commencé à gouverner. C’était Geneva qui était venu plomber leur histoire, mais là, elle n’était pas là. Alors la fille sentant le chien lui avait caressé la joue, tentant une approche plus féline et sensuelle qui semblait marcher parce qu’il l’avait embrassé, lui faisant perdre pied tandis qu’elle avait mis une main dans ses cheveux noirs. Il l’avait rabaissé une fois de plus, et sa maitresse lui avait demandé ce qu’il attendait réellement d’elle. Voulait-il que pour l’image elle devienne la femme d’un autre tout en restant sa putain qu’il pourrait avoir les nuits où son épouse laisserait les draps froids ? Elle n’avait reculé que d’un pas, scrutant ce regard d’acier afin de savoir ce qu’il attendait réellement d’elle. Myranda avait-elle lassé son maitre ? Voilà une idée qui lui faisait avoir un frisson d’effroi. Elle demeurait silencieuse, hochant doucement son visage en signe de refus. Oh non, elle ne voulait pas être mariée à un autre. Elle ne voulait pas d’une vie rangée à changer les linges d’un enfant braillard.

Myranda ne voulait pas faire le repas du soir à un homme bedonnant qui s’allongerait sur elle un soir sur deux, à moitié ivre afin de lui faire un gamin, elle ne voulait pas devoir laver le linge d’une famille soit disant aimante. Elle aimait sa vie auprès de Ramsay et ne voulait pas imaginer une seule seconde une vie sans lui. « Tu sais très bien que mon rêve est d’être auprès de toi, de participer avec toi aux massacres, et baiser pour nous féliciter de tes victoires. Des marmots, très peu pour moi, je ne veux pas que mes seins tombent comme des figues trop mûres. Ma vie, c’est de te servir Ramsay. Tu es mon maitre. » Une vie rangée était bien trop peu pour elle. Elle l’aurait peut-être voulu si son amant était resté un bâtard, s’il n’avait eu que d’autres ambitions qu’elle et non pas sa putain de Geneva Lake !

Il lui caressait la joue, lui affirmant ses volontés, le fait que sa place était à ses côtés, prête à servir et à obéir à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Puis il avait enlevé la main de sa maitresse de sa propre gorge, lui demandant en ricanant de ne pas le marquer car son épouse pourrait être jalouse. Myranda sentait la colère et pourtant elle eu un sourire en coin. « Tu pourrais me prendre devant elle tu sais ? Je suis persuadée qu’elle resterait de marbre et ne serait pas jalouse. » Elle leva les sourcils, presque avec une attitude de défi, son sourire devenant taquin et joueur.



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avec Myranda - 302, lune 4, semaine 4




Myranda avait très bien résumé leur relation et Ramsay tenait à ce que cela reste comme c’était, sexe, torture et massacre. Le lord savait sa servante totalement dévouée, ce qui devait impliquer chez elle des sentiments amoureux, mais lui ne voulait pas entendre parler de cela. Il aimait avoir les femmes à ses pieds, mais il détestait toute forme de mièvrerie. Si Myranda tenait à son existence, elle allait devoir redevenir celle qu’elle était auparavant et pas rester cette gueuse transpirant la jalousie. Ramsay, même s’il adorait être le centre de l’attention, ne voulait pas avoir à affronter les femmes de sa vie. Chacune avait un rôle bien défini à ses yeux et tout devait rester à sa place.

Alors continue de me servir comme avant et je n’aurai pas le regret de devoir te faire du mal.” Il eut un sourire ténébreux et observa le doux visage de la jeune fille. Qui pouvait imaginer que sous ces airs d’ange se cachait une personnalité avide de sang et de violence ? Le père de Myranda avait-il imaginé sa fille ainsi ? Le maître du chenil n’aurait jamais imaginé que sa fille se donnerait au bâtard de son seigneur et que plus tard elle serait demandeuse de toutes les perversités. L’homme, maître de sa fille, n’avait jamais eu rien à dire, seul Ramsay était désormais le Maître de Myranda et celle-ci continuait d’en redemander. C’était cette violence qui se cachait sous l’innocence de ce visage qui plaisait au seigneur écorcheur. Myranda avait toujours su se démarquer du jeu et c’était ce qui la rendait unique. Néanmoins, la jeune fille n’était pas irremplaçable et cela elle ferait mieux de ne pas l’oublier.

Elle serait bien trop heureuse que je la laisse en paix. Je ne lui ferais pas ce plaisir. Elle connaîtra la fougue de l’écorcheur et cela jusqu’à ce qu’elle me donne le fils que je désire.” Bien entendu, Myranda savait de quoi cette fougue en retournée. Elle-même la subissait, mais elle prenait plaisir de celle-ci, ce qui était loin d’être le cas de Geneva. Ramsay aimait son nouveau jouet, il aimait repousser sa femme dans ses retranchements et il se délectait de briser cette charmante poupée de porcelaine.
Elle n’est qu’un ventre. Ne l’oublie pas et si tu es sage, quand elle sera enceinte, je te prendrais dans ma couche.” Il flatta la joue de la belle brune comme il le faisait avec ses chiens et il déposa un baiser brutal sur ses lèvres. “ En attendant, tu devras être gentille et serviable avec elle.” Il recula son visage en disant cela. Faire servir Myranda auprès de Geneva était cruel, mais Ramsay aimait voir son amante être repoussée dans ses retranchement. C’était un test et Myranda ne devait absolument pas échouer dans sa tâche.







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« Tu le sais Ramsay, je ne cesserais jamais de te server. Pardonne-moi si j’ai pu montrer un moment de faiblesse, ça ne se reproduira plus. » Myranda le regardait droit dans les yeux, reprenant pleinement sa contenance face au regard acier de son maitre. Non, elle ne se laisserait plus aller à la morosité, elle ferait même en sorte que son amant se rende compte qu’elle lui manquait, au moins il délaisserait de lui-même sa catin d’épouse, cette gueuse au ventre putride. Elle seule lui était totalement dévouée, il ne fallait pas qu’il oublie une telle chose. Myranda avait été faible, mièvre, elle se reprenait pour redevenir cette femme forte qui lui avait tapé dans l’œil alors qu’elle n’était qu’une jeune adolescente. Un léger sourire en coin se dessina sur le visage de la servante, son regard se plissant légèrement alors qu’elle redressait son menton. « Quand penses-tu repartir à une chasse ? J’ai soif de sang et d’adrénaline. » Oh non, son père n’avait jamais su que sa fille était une telle diablesse lorsqu’elle n’était pas auprès de lui. Il l’aurait vendu au plus offrant mais ne le faisait pas car Ramsay était le Lord de Fort-Terreur et qu’il avait la main mise sur elle, son père n’était pas assez courageux pour défier l’autorité de Bolton, ni assez idiot d’ailleurs. Il n’avait jamais su qu’elle participait aux massacres, et surement qu’il ne savait pas qu’elle n’était plus pucelle depuis fort bien longtemps !

Il lui appartenait, et Myranda aurait bien voulu enfoncer ses ongles dans sa peau pour lui faire mal, parce que ce plaisir sauvage n’était qu’à eux, mais Ramsay ne voulait pas qu’elle le marque afin que son épouse ne soit pas jalouse. Il n’en fallait pas plus pour que l’esprit de la fille du maitre du chenil ne se laisse aller, alors elle lui avait proposé un acte des plus appréciables devant son épouse. Si jamais il se décidait à se défaire de la blonde, peut-être que cette idée là lui plairait ! Myranda l’avait presque mit au défi de le faire, lui qui en règle général ne lui refusait pas une telle chose – ni ne se le refusait à lui – déclina malgré tout ce jeu. Myranda haussa les épaules, dommage pour eux. « Peut-être que de nous voir faire la stimulerait et la mettrait dans de bonnes conditions pour te donner ce que tu désires Ramsay. » Et à ce moment là, elle cesserait d’être une troisième personne dans leur équation !

La fougue de l’écorché lui reviendrait de droit, elle n’était certes pas noble, mais elle se pensait plus désirable que l’ancienne Lady Lake. Est-ce que cette dernière suivait son époux dans tous ses délires ? Ou bien se contentait-elle de s’allonger sur le dos en fermant les yeux, attendant qu’il termine son œuvre ? « Tu sais bien que je suis la plus sage Ramsay. Sauf dans ta couche. » Il lui flattait la joue, et elle ne s’en offusquait pas, demandeuse même d’un tel agissement envers elle, serrant ses lèvres contre celles de son amant, profitant de son goût. Elle cligna des yeux lorsqu’il lui ordonna d’être docile et serviable avec elle en attendant.

Myranda hocha finalement son visage, se courbant légèrement dans une révérence. « Il sera fait selon vos désirs maitre. » Elle se redressa, avant de passer sa main dans les cheveux bruns de Lord Bolton. « Met lui vite un enfant dans le ventre. »



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