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No fear, no mercy | ft. Ramsay Bolton

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No fear, no mercy

An 301, Lune 10, semaine 3



Ramsay Bolton & Lyra Mormont

Les contrées de l’est, au-delà de Winterfell, étaient encore inconnues et mystérieuses pour Lyra. Elle était habituée aux forêts denses, sombres et rassurantes de l’Île aux Ours et du Bois-aux-Loups, de l’autre côté de la Baie des Glaces. À travers les montagnes écharpées et les crevasses scélérates, son pied était sûr. La sylve et les monts étaient autant de cachettes, de zones d’ombres idéales et d’enfers où perdre ses ennemis, lorsqu’on en connaissait les secrets. Si certains ne voyaient dans les bois et dans les apiques rocheux que des pièges et des coupes gorges, ce n’était pas le cas de la troisième ourse. 
En revanche, étrangement, les vallons dégagés des Collines Solitaires, non loin de Fort-Terreur, lui faisait froid dans le dos. À perte de vue, s’étiraient jusqu’à l’horizon ces sentiers déserts, battus par les vents. Tout était plat. Désespérément plat. Et seul le soleil voilà, comme une lampe malade, apportait une lumière faible pour nimber la scène d’une lueur fantomatique. Si la typographie du terrain leur permettait de voir approcher des cavaliers à des kilomètres, l’inverse était également vrai. Cette absence totale de couverture et de zone de repli plongeait la jeune femme dans un inconfort palpable. D’ailleurs, elle ne cessait de se retourner pour regarder par dessus son épaule, laissant ses yeux inquiets se perdre dans l’immensité grise du Nord. 

Néanmoins, ce sentiment de malaise ne pouvait que se diluer dans la peine qui l’étranglait depuis que, derrière elle, s’effaçait la silhouette grise, familière et rassurante de Winterfell. Elle n’avait pas mis les pieds dans cette zone inhospitalière du nord depuis quatre ans. Depuis les funérailles de Domeric. Depuis le décès de son ami. Son départ pour le Val les avait éloignés l’un de l’autre et la captivité de l’ourse sur les Îles de Fer les avaient privés de leur correspondance régulière. Et après cela, il était mort. Étrangement, elle se souvenait à peine de sa présence lors du triste événement. Pourtant, elle se rappelait avoir fait le déplacement. Elle se rappelait de ces mêmes collines douces et ternes et de l’horizon désolé, pelé, infini. Rien d’autre, cependant. Ni des jours passés ici, ni des mines déconfites, ni du corps froid de l’héritier de Fort-Terreur qui les observait tous de ses yeux de céramique peints qui luisaient telles des gemmes fiévreuses.
Une censure imposée par son esprit pour la préserver, probablement. Elle ne se l’expliquait pas et ne cherchait pas à percer les secrets de ce mystère de la cervelle.
Lyra ne souhaitait pas être ici. Son rôle d’émissaire imposait cependant sa présence. Ramsay Snow, désormais Bolton après sa légitimation, avait invité bon nombre de nobles pour célébrer son nouveau statut. Et la mort de son père, d’une certaine façon.

Devant elle, Jorelle discutait avec l’Écorce qui répondait à peine, s’arrêtant à quelques marmonnements inaudibles, la bouche sèche de salive. Les silhouettes de ses proches auraient pu suffire à rassurer l’âme mélancolique de la troisième ourse. Mais l’esprit de Lyra demeurait troublé par les épreuves passées et son humeur restait farouche et laconique.

Bientôt, au loin, se dessina la silhouette massive de la forteresse nébuleuse. Ce simple accroc dans la platitude ennuyante de l’horizon suffit à empresser l’émissaire. Plus vite ils seraient arrivés, plus vite ils repartiraient. D’un seul mouvement, les patins s’enfoncèrent dans les étriers et la petite équipée talonna légèrement les chevaux qui allongèrent la cadence. Il n’était pas encore en milieu de journée que déjà, les ventres gargouillaient.
Les hauts murs et les merlons triangulaires, ressemblant à s’y méprendre à des dents tranchantes, ne rendaient pas le château accueillant. Les tours imposantes avaient l’air d’os noirci à la cendre. 

Nos lames sont acérées.

Les mots de la maison Bolton résonnèrent comme une alarme dans un coin de la tête de Lyra. Le dédain de sa mère à leur sujet était sans fin. Elle se souvenait encore de ses grimaces lorsqu’une de leurs anciennes cuisinières leur avait un jour raconté comment elle avait un jour été témoin d’un écorchement dans un des cachots de la demeure lugubre de ceux que l’on appelait jadis les Rois Rouges. Mais la domestique était vieille et édenté et son esprit lui jouait souvent des tours. Alors, malgré sa naïveté et sa jeunesse, la chasseuse avait décidé de ne pas la croire, bien qu’elle s’évertuait toujours à afficher un air étonné et profondément attentif lorsqu’il prenait à la servante de leur conter une histoire. 
Tout le monde savait qu’après avoir ployé le genou devant les loups du Nord, les Bolton avaient abandonné leur tradition barbare et que cela tenait aujourd’hui plus du mythe que de la réalité. Mythe que Domeric se plaisait quelques fois à entretenir, de la même manière que l’émissaire racontait qu’elle était la fille d’un ours. Des rumeurs. Des farces faites pour divertir et pour troubler. Des légendes que racontaient les nourrices pour terroriser les enfants. Des gentilles tromperies innocentes. Rien de plus. 
La jeune femme n’aurait jamais pu imaginer un homme aussi doux et discret que l’héritier de Fort-Terreur capable de telles horreurs. Mais désormais, il était mort et un autre occupait la place qui lui était destiné.

Pourtant, en franchissant les portes de la forteresse au rythme des clairons, la brune entendit l’Écorce marmonner dans sa barbe. 

« Et c’est parti, » grommela-t-il. « Nous voilà dans la gueule du loup… »

Il remonta sa lourde écharpe de laine sans couleur sur son nez avant de se replonger dans le mutisme, préparé à affronter la suite. Lyra lui lança une œillade inquiète avant d’être abordée par un domestique blond à la mine patibulaire. Celui-ci lança un regard suspicieux à l’arc et au carquois pendus dans son dos. Non loin d’elle, Jory démontait déjà et accompagnait le palefrenier dans les écuries. Cet éloignement ne lui plaisait guère, mais enfin, que risquaient-elles ici ?

« Je suis Lyra Mormont, » déclara-t-elle avec un sourire, comme si cela eut servi de justification à ses armes. Elle lui tendit la missive signée de la main du fils de Roose. « Nous sommes attendues, j’imagine. »

Le palefrenier se proposa pour l’aider à descendre de sa monture. Si elle n’avait certainement pas besoin de lui, elle accepta tout de même gracieusement sa proposition pour ne pas le mettre dans l’embarras. 

Elle s’attendait à voir jaillir des entrailles noires de la demeure l’ombre rassurante de Domeric. Mais le château demeurerait froid, maussade et boueux. Un état qui s’accordait finalement plutôt bien à son humeur.


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No fear, no mercy
avec Lyra - lune 10 semaine 3

Ramsay se tenait debout, le dos bien droit, portant sur ses vêtements les armes de la maison Bolton. L’écorché faisait frissonner plus d’une personne, mais il était synonyme de grandeur pour le nouveau lord de Fort-Terreur. A l’un de ses doigts, le jeune homme portait une chevalière en argent, surmonté d’une gemme noire, un bijoux somptueux que tous les seigneurs Bolton se transmettait depuis les anciens Rois Rouges. Le coeur battant, il observait le linceul sous lequel gisait son père. Roose Bolton venait de mourir, froidement assassiné par une meute de sauvageon. Son fils présent à ce moment là, avec quelques hommes, avait aussitôt fait écrire quelques missives, annonçant la mort de son père et son profond chagrin. Ramsay avait demandé à sa garde d’écumer ses terres pour chasser tous les sauvageons qui tenteraient d’y pénétrer. Cette équipe sanguinaire était partie depuis deux jours, Ramsay les avait lourdement armé et il avait demandé à ce qu’aucune exception soit faite. Hommes, femmes, enfants et vieillards, quiconque qui appartiendrait au sauvageons périrait.
La figure douloureuse, le jeune seigneur accueillit ses voisins, ceux qui avaient pu à temps venir rendre hommage à son père. Par chance, le froid du Nord conservait les corps, ainsi Roose Bolton demeurait intacte avant de rejoindre cette nuit la crypte des écorchés et surtout son épouse Bethany Ryswell et son fils Domeric, tous morts prématurément. La cérémonie fut digne et Ramsay fit ses premières preuves en tant que nouveau seigneur. Puis, on descendit le corps dans la crypte familiale et s’en fut fini du règne de lord Roose Bolton.

-
Après le temps du deuil, vint celui où Ramsay célébra son accession en tant que seigneur de Fort-Terreur. Pour cela, le jeune lord avait préparé de nombreuses festivités et il accueillait les seigneurs du Nord chez lui, montrant ainsi à tous que la maison Bolton n’était pas encore en train de s’éteindre. Ramsay avait désormais qu’une obsession, perpétuer sa lignée et pour cela il devait au plus vite prendre une épouse et avoir des héritiers. Ramsay était un seigneur maintenant et il ne voulait pas se contenter de la première manante, il voulait une jeune noble qui pourra lui permettre de revendiquer d’autres terres et de s’étendre.
Le clairon sonna, indiquant l’arrivée de nouveaux visiteurs. Par la fenêtre, le jeune lord vit les bannières ours de la maison Mormont. Il était ravi que ses voisins les plus prestigieux soient venus. Lui l’ancien bâtard était désormais reconnu par tous. Personne ne pouvait nier son arrivée en tant que seigneur, personne ne pourrait s’opposer à lui.
A l’intérieur du château, un ménestrel était en train de chanter à la gloire du Nord et de ses anciens rois. Chaque invité avait sa coupe de vin. Le lord était en centre de la pièce, conversant avec tous, puis on annonça l’arrivée dans la salle de lady Lyra Mormont. La dame de l’île aux Ours n’était pas présente, mais deux de ses filles étaient là, ce qui était un honneur pour Ramsay. Un sourire aux lèvres, il s’approcha de ses invités.
Ma lady, c’est une joie de vous accueillir dans mon humble château. J’espère que le voyage s’est bien déroulé malgré l’hiver.” Il s’inclina auprès de la jeune femme. “Prenez une coupe de vin et restaurez-vous avec nous.” Un serviteur proposa une coupe de vin à l’Ours et Ramsay indiqua dans un même temps le buffet. Aujourd’hui, il faisait dans la simplicité, mais dès demain, ses invités allaient pouvoir profiter d’une chasse et d’un banquet. “ Avez-vous déjà eu l’occasion de venir à Fort-Terreur lady Mormont ? “ Demanda l’homme poliment tout en continuant d’observer son invité.


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An 301, Lune 10, semaine 3



Ramsay Bolton & Lyra Mormont

Dans le château gris, de grandes ombres noires éclaboussaient les murs. Les braseros, montés sur de longues jambes d’acier épaisses, battaient comme des coeurs arrachés, rougeoyant et crépitant. Les premiers invités se confondaient dans la pénombre, à peine visibles dans l’obscurité ambiante. Seuls étaient identifiables les quelques gestes venant ponctuer une histoire inconnue et les bijoux de ces dames, scintillants à la lueur des flammes timides. Tout ceci venait ponctuer la masse obscure d’un bruissement à peine perceptible pour des yeux habitués à la lumière blanche du nord.
Malgré les fausses allures festives, l’atmosphère semblait lourde et pesante. Sans le vouloir, les hôtes s’étaient adaptés à cet environnement maussade et les voix se faisaient basses et graves. Sensible aux alentours, Lyra sentit un long frisson remonter le long de son échine.

Loin de ressembler à l’Île aux Ours et de sa chaleureuse demeure en rondins, le fief des Bolton semblait dépourvu de fenêtres, un détail qui laissa la brune un instant désemparée. Depuis sa captivité sur les Îles de Fer et ses longues semaines passées, terrorisée et enfermée dans sa chambre, elle n’aimait guère être en cage et avait développé une légère claustrophobie, en plus de son aversion naturelle envers les foules. Le hall central, là où se déroulait le banquet, était long et étroit. Des couloirs étriqués desservaient des zones mystérieuses du château et Lyra se le représenta alors comme un labyrinthe. Était-ce donc ici qu’elle était venue pour enterrer son ami ? Dans son souvenir, elle ne voyait rien. Elle ne se souvenait pas de Fort-Terreur. La cérémonie funéraire aurait très bien pu se passer ici ou à Blancport, elle n’aurait pas vu la différence.

Inconsciemment, elle chercha des yeux Jorelle qui semblait s’être volatilisée.

« Là-bas, » lui indiqua l’Écorce en pointant sa soeur du doigt.

L’émissaire expira, soudain soulagée. L’angoisse l’avait saisie sans qu’elle ne s’en aperçoive. Le soldat Mormont, lui, était attentif. Lyra fit un discret signe de main à sa cadette qui la rejoignit.

Au milieu de cette assemblée étrange dégageant une aura toute aussi étrange, un seul être rayonnait. Dans la nuit agitée qu’était devenu la bâtisse, Ramsay Bolton flamboyait comme une étoile naissante, crevant les ressacs ombreux et les murmures chuchotés. Et comme le soleil, tous les regards semblaient attirés par la seule source de lumière du lieu. Pourtant, loin de faire l’unanimité comme un astre lors d’une journée d’été, il récoltait des regards suspicieux, curieux tout au mieux. Il avait hérité des yeux laiteux de son père. Un gris polaire qui rappela à Lyra le regard hypnotisant de Domeric. Pourtant, il ne présentait ni la stature élancé, ni le visage anguleux de son demi-frère. Le jeune homme était parvenu à se faire un nom en quelques mois. De bâtard inconnu, il était devenu le lord d’une des maisons les plus anciennes et les plus prestigieuses du Nord. Une prouesse pour certains. Un coup de chance pour d’autres. Un concert de circonstances bien commodes pour les derniers… Lyra n’appartenait à aucune de ces catégories.

Elle répondit à son salut d’un humble hochement de tête.

« Une joie qui fait écho à la nôtre de pouvoir assister à votre intronisation, lord Bolton, » lui répondit-elle, tout en convenances. « Nous n’avons eu aucun problème pour rallier Fort-Terreur, c’est aimable à vous de vous en inquiéter. »

Rompue à l’art des discussions, les années à servir en tant que représentante de la famille Mormont avait appris à Lyra à revêtir son masque d’émissaire. Néanmoins, elle ne pouvait et ne pourrait jamais vraiment se séparer de sa réserve lorsqu’elle se trouvait en présence d’une nouvelle tête. Chaque nouvelle conversation était un défi qu’elle acceptait de bonne grâce. Elle était à la fois la plus timide et la plus diplomate des siens, un mélange presque paradoxal.

Elle obéit au nouveau lord Bolton et saisit une coupe - qu’elle ne boirait probablement pas - avant de s’installer à ses côtés.

« Je suis déjà venue, » lui répondit-elle avec un sourire mélancolique. « Pour l’enterrement de votre demi-frère, lord Domeric. Je ne me souviens pas vous y avoir vu… »

Elle réfléchit un instant avant d’éclater d’un petit rire dubitatif.

« Mais je ne me souviens guère de grand chose de cette journée… »

Un soupir franchit ses lèvres alors qu’elle observait le profil du jeune homme. Il ressemblait à son père, c’était indéniable.

« Toutes mes condoléances pour votre père. Je ne sais pas s’il s’agit du moment idéal, mais feu lord Bolton était un homme respecté. La situation doit être bien étrange pour vous. »

Perdre un parent et se trouver récompenser d’un héritage était une chose cruelle qu’elle n’aurait jamais à expérimenter. Dacey, en naissant la première, avait été condamnée à vivre cet horrible sentiment qui incombait à tous les aînés.  


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avec Lyra - lune 10 semaine 3

Ramsay Bolton ne s’était jamais bercé d’illusion. La vie rude du Nord avait fait de lui un homme au près des réalités, mais avec de funestes ambitions. En tuant son père, en enterrant son secret avec lui et en devenant ainsi le seigneur de Fort-Terreur, Ramsay savait que sa réputation le précèderait. Des amis, il en aurait peu. Des ennemis, il en aurait beaucoup. Cependant, Ramsay savait qu’avec une poignée d’hommes fidèles, une bonne stratégie et un brin de démesure, on pouvait gagner des guerres. Avec un plan bien ficelé, le jeune homme avait assassiné son père. Ses compagnons déguisaient en sauvageons avaient attaqué la troupe et Ramsay avait profité de ce remu-ménage pour assassiner froidement son géniteur. Il ne le regrettait pas et ne regretterait jamais Roose Bolton. Il savait qu’aux yeux de son père il était un héritier par défaut. Roose répugnait la nature de son fils, qu’il tentait tant bien que mal de cacher. De plus, il n’avait jamais perdu espoir d’avoir un nouvel héritier. Cela Ramsay l’avait vu en lisant une lettre où il invitait lord Frey à lui présenter l’une de ses filles. Il n’avait pas été question directement de mariage, mais Ramsay avait compris que son père souhaitait convoler de nouveau. Le jeune homme lui avait donc coupé l’herbe sous le pied, en le poignardant sans remord. Maintenant, il était le seul maître à bord. Il était respecté par ses hommes et Ramsay savait qu’il pouvait tout se permettre. Il suffisait seulement de frapper au bon moment.
La patience était une qualité qu’il possédait, même si pour lui, il ne fallait jamais trop attendre. En devenant seigneur, Ramsay avait organisé des festivités et avait invité les seigneurs du Nord qui avaient été les proches de Roose Bolton. Tous n’avaient pas répondu à l’invitation, mais Ramsay était néanmoins ravi de recevoir la visite de deux filles de la seigneure de l’île aux Ours. L’Ecorcheur respectait beaucoup ces femmes qui étaient pour la plupart d’excellentes guerrières. Puis, qui sait, peut-être qu’il trouverait sa future épouse parmi elle. Ramsay n’oubliait pas qu’il était le dernier des Bolton et qu’il devait à tout prix engendrer une descendance.
Ramsay fut alors présenté à lady Lyra Mormont, elle était l’émissaire de sa mère et Ramsay s’évertua à se montrer des plus aimables. Le voyage de l’île aux Ours s’était bien déroulé, ce qui était appréciable durant cet hiver qui s’annonçait rude.

J’en suis ravi, l’hiver ne facilite guère nos voyages, mais heureusement, nous sommes des gens du Nord, nous savons vivre durant ce rude climat. Je plains les gens du Sud qui ne sera pas dans leur élément quand le froid se fera plus intense.” Ce n’était qu’hypocrisie, mais il avait appris auprès de son père qu’être le plus grand des menteurs était une bonne chose en matière de diplomatie. Un sourire aimable, le regard pétillant et le tour était joué pour faire croire à n’importe qui de sa sincérité. Ces faux sourires, il les avait régulièrement usé avec son géniteur quand celui-ci le rabrouait pour son comportement. Durant ces moments, il avait affiché un visage rempli d’innocence qui contrastait avec les actes qu’il avait commis.
La jeune femme qui lui faisait face était déjà venu à Fort-Terreur, pour l’enterrement de son demi-frère Domeric. S’il n’était pas en pleine représentation, il aurait certainement fait une grimace. S’il n’avait pas tué Domeric, cela serait certainement lui à sa place.
Non, j’étais absent. Mon père ne m’avait pas encore reconnu comme son bâtard. J’en suis désolé, j’aurai ainsi plus connu ce frère que j’ai eu au moins la chance de voir une fois.” Il fit un petit sourire en coin, soulignant sa peine, mais il laissa cette fausse tristesse s’effacer pour prendre un visage plus seigneurial. “ Je vous remercie pour vos paroles, elle me touche, mon père était en effet un homme comme nous n’en faisons plus de ce jour, mais ne parlons pas de ces choses tristes, nous sommes ici pour effacer les malheurs qui ont frappé dernièrement la famille Bolton.” Il marqua un temps de pause et but une gorgée de sa coupe de vin. “ Comment se porte dame votre mère et vos autres soeurs, il me semble que vous êtes quatre, c’est bien cela ? “ Demanda l’homme pour qui la question avait un grand intérêt.


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An 301, Lune 10, semaine 3



Ramsay Bolton & Lyra Mormont

La présence de l’Ecorce et de sa sœur suffisait à faire oublier les tristes événements de ce château lugubre dont, après tout, Lyra se souvenait à peine. D’ailleurs, le nouveau lord de Fort Terreur dégageait une chaleur qui suffisait à la mettre à l’aise. Aimable, poli et affable, il était un bon hôte, en dépit des regards en coin provenant des ombres. Les yeux, pensa-t-elle. Ce sont ces yeux… Elle se laissait aller à observer ces orbes opalins si familiers et si fascinants qui lui rappelait son ami perdu. Il était facile à se laisser aller à la confiance en se berçant d’un mirage, en se persuadant de parler à celui dont l’oreille avait cueilli tant de confidence. Ramsay avait indéniablement hérité du charme froid de sa famille. De quoi auraient-ils eu l’air côte à côte ? Domeric était plus grand et avait un visage plus fin, un air doux et rêveur que cependant son demi-frère ne présentait pas. Néanmoins, ils auraient eu l’air de deux frères, cela était certain.

La fille de Maege acquiesça sans mot dire aux paroles de courtoisie de jeune homme. Il semblait, après tout, qu’il n’ait pas besoin de réponse. Avec l’arrivée de l’hiver, les champs étaient gangrénés de gel et les chemins couverts de verglas. Les longues pattes effilées des destriers sudiers auraient eu le plus grand mal à tenir debout s’ils avaient été invités pour l’occasion.

La mention de son frère arracha un rictus au fils de Roose, bien vite fané derrière un visage plus solennel. Ainsi, ils ne s’étaient vus qu’une seule fois. Un gâchis… Combien de fois Domeric lui avait-il dit qu’il rêvait d’avoir un petit frère ou une petite sœur ? Un sentiment que Lyra ne pouvait que comprendre. Comment aurait-elle pu imaginer sa vie sans sa fratrie ? Quelques temps avant sa mort encore, il lui écrivait que son temps passé dans le Val, auprès de la famille Rougefort et des enfants du lord, réveillait en lui ce désir de fraternité qui l’habitait depuis toujours. Les Anciens Dieux étaient bien cruels d’avoir joué un tel tour. Mais le demi-frère ne souhaitait pas s’attarder sur le sujet. Un sentiment que Lyra comprenait. Les cœurs ici, malgré la lourde ambiance, étaient en joie – peut-être plus pour le banquet que pour l’ascension spectaculaire d’un bâtard dont visiblement tous se méfiaient – et non pas aux larmes. Un rappel que fit lord Bolton une fois les condoléances faites à son père accordées.

« Navrée, » s’excusa-t-elle en souriant. « Je dois vous paraître bien morne. Vous avez raison, aujourd’hui après tout est un jour de fête. »

Une affirmation dont elle avait du mal à se convaincre. Jamais elle n’aurait été capable de célébrer ainsi la mort de sa mère. Mais les choses se faisaient ainsi, ici, et son rôle d’émissaire l’avait convaincu que parfois, ils valaient mieux se plier aux traditions. Elles rapprochaient les gens, elles étaient comprises par tous et mettaient tout le monde sur un pied d’égalité. Célébrer un nouveau lord permettait également de s’assurer de la bonne amitié de ses voisins et de la loyauté de ses vassaux. Des significations primordiales cachées derrière de la nourriture et de la boisson en abondance.

« Elles se portent toutes bien, je vous remercie. Néanmoins, nous sommes cinq, » sourit-elle. « Lyanna n’est que très rarement allée au-delà de l’Île aux Ours, peut-être ne la connaissez-vous donc pas ? »

Un rapide coup d’œil à sa gauche lui indiqua que l’intrépide Jorelle avait encore filé. Les discussions de convenances ne lui plaisaient guère et elle devait probablement chercher quelque farce à réaliser pour se divertir.

« Je m’excuse également de la part de ma mère et de ma sœur Dacey. Il y tant à faire sur l’île qu’elles n’ont pas pu se déplacer. »

Certains lords et certaines ladies se serraient ombragées de ne recevoir que la troisième et la quatrième fille d’une cheffe de famille. Cela ne semblait pas être le cas du brun. Cette gentille diplomatie suffit à la faire remercier silencieusement son interlocuteur. Elle n’aurait pas aimé être embarrassée pour cela. Parfois, la qualité d’émissaire ne suffisait pas à faire oublier la valse des successions. Une question qui n’avait que très peu d’importance dans l’esprit de l’ourse.

« Avez-vous déjà rencontré Dacey ? »

L’héritière avait été héritière peu de temps avant elle et peut-être avait-elle croisé la route de l’ancien bâtard. Cela était possible, il semblait connaître les Mormont. Du moins, en surface. Elle ne posait pas la question pour Alysanne qui, comme Lyanna, demeurait fortement attachée à son foyer et ne s’aventurait guère en dehors.

« Je suis curieuse, » commença-t-elle. « Comment vivez-vous… tout cela ? » Elle accompagna sa question d’un léger geste du bras pour englober l’espace. « Cela doit bouleverser votre vie. »

Le naturel empathique de la jeune femme l’interrogeait beaucoup sur les sentiments que pouvait ressentir le Bolton. Il était facile de se laisser tourner la tête ou écraser par de telles responsabilités… Et son rôle d’émissaire, au-delà de la politesse, était également d’estimer la fiabilité des maisons alliées.
 


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avec Lyra - lune 10 semaine 3

Les filles de l’île aux Ours étaient particulièrement charmantes et Ramsay était ravi de pouvoir les accueillir à Fort-Terreur. Elles étaient des femmes qui possédaient les qualités du Nord et qui physiquement plaisaient beaucoup au nouveau seigneur des lieux. Ramsay avait accueilli ses invités comme il se devait. Il voulait marquer les esprits et montrer qu’il n’était pas seulement le fils bâtard de Roose Bolton, mais un homme qui ferait tout pour maintenir à flot la maison Bolton. Bien entendu, il n’évoquerait pas ses ambitions et encore moins les nombreuses rumeurs qui circulaient sur lui.
Quand il conversa avec lady Lyra Mormont, le ton était plus léger. La jeune femme parla de son frère Domeric. L’ironie était que Ramsay avait lui-même empoisonné son frère aîné et il évoqua humblement sa personne, tout en regrettant de ne pas avoir pu assister à ses obsèques. Ramsay avait pu voir une fois ce frère et ce fut largement assez. En le voyant il avait saisi l’opportunité qui l’avait conduit aujourd’hui à cette place.

Ce n’est rien lady Mormont, j’apprécie votre sollicitude. Ce jour est aussi là pour se remémorer la mémoire de mon père et également de mon frère qui aurait dû être à cette place que j’occupe aujourd’hui.” Mais cela, c’était avant que Ramsay ne perturbe le cours du destin de ces deux hommes. Son frère qui avait succombé sous son poison et son père sous sa lame. Ces deux morts lui appartenaient, mais personne ne le soupçonnerait jamais tellement il avait bien mené sa barque là où il le souhaitait. “ Je suis certains que mon regretté père apprécie tous les verres que nous buvons en son honneur, tout comme les chasses qui auront lieux ces prochains jours. Mon père adorait la chasse et cela serait un plaisir de vous compter parmi nous.” Il adorait également chasser, mais il n’évoquerait certainement pas qu’il appréciait bien plus un tout autre type de chasse. Peut-être s’adonnerait-il un jour à la chasse aux ourses. Elles étaient cinq et probablement de charmantes nordiennes comme il en avait actuellement un avant goût.
Non, je n’ai pas eu la chance de la rencontrer. Cinq filles robustes, dame votre mère doit être comblée.” Il fit un charmant sourire à l’intention de la jeune femme avant de répondre aux excuses de la jeune femme à propos de l’absence de sa mère et de sa soeur aînée. “ Nous avons tous nos occupations surtout par ces temps où les sauvageons ne cessent de nous persécuter. Depuis la mort de mon père, je me suis fait comme devoir de tous les chasser de mes terres jusqu’au dernier.” Officiellement Roose Bolton était mort entre leurs mains et Ramsay faisait donc des sauvageons ses principaux ennemis aux regards de tous. “ Mais si elles étaient venues, je n’aurai pas eu la chance de profiter de votre compagnie.” Il sourit de nouveau à l’intention de la jeune femme et continua de répondre à ses interrogations. “ J'ai eu l’honneur de la voir lors de déplacements à Winterfell quand j’accompagnais mon père. Elle est la digne fille de votre mère.
Les serviteurs continuaient d’alimenter les verres des personnes présentes. Les plats contenant des aliments circulaient et un ménestrel commença à jouer “ La Belle et l’Ours”. La conversation entre Ramsay et Lyra Mormont continua et la jeune femme lui demanda comment il prenait sa nouvelle prise de position et si cela le bouleversait. Intérieurement l’homme ricana. C’était bien une futilité de femme de penser qu’un homme pouvait être perturbé quand il devenait seigneur. Seuls les faibles pouvaient être perturbé par un changement auquel ils sont préparés.
Mon père m’a forgé avec la force. Depuis que je suis à ses côtés il m’a préparé à cette tâche et devoir le remplacer ne m’a pas bouleversé. C’est un honneur de pouvoir porter le nom de mes ancêtres et de pouvoir perpétuer ma lignée.” Il leva sa coupe et but avant de la reposer. “ La tâche qui m’attend est rude, mais j’ai été préparé comme il se doit par mon regretté père.


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Ramsay Bolton & Lyra Mormont

Les chuchotements diffus et l’atmosphère pesante qui gonflaient la pièce de malaise semblaient avoir été crevés par les notes délicates des instruments de musique qui, enfin, prenaient vie. La harpe s’élevait, délicate et aérienne, tandis que les violes se déridaient à grands coups d’archets rieurs. La grande pièce sombre venait de prendre une grande inspiration et son coeur se remettait à battre. Les feux rougeoyaient plus forts, les voix se faisaient plus fortes, les visages s’animaient de sourires jusqu’alors blêmes et vides. Les ombres s’étiraient, plus grandes encore, à mesure que les bûches se consommaient dans les âtres, tandis que les dalles noires brillaient d’or et de rouge. Les danseurs les plus téméraires commençaient à s’aventurer au centre du U formé par les immenses tables de bois sombres. Bientôt, leurs mouvements synchronisés émerveillèrent les hôtes encore occupés à se gaver, ravis de ce spectacle.

Au milieu de cette nouvelle pulsation qui galvanisait Fort-Terreur, Lyra se sentit encore plus intimidée. Elle ne connaissait cette forteresse que triste et morne, grise et larmoyante… Et voilà qu’elle revêtissait un visage plus dérangeant encore. Sans fenêtre, les portes invisibles dans la pénombre qui noyait les murs, la brune se sentait comme prisonnière d’un grand feu où les damnés s’aventuraient à gigoter pour que leurs pieds ne brûlent pas sur les braises qui jonchaient le sol.

Un sourire sincère étira ses lèvres. Lord Bolton avait raison. Si la fête semblait bel et bien embraser tout le château, elle n’oubliait pas de se souvenir de celui qui aurait dû se trouver là. Apparemment, Ramsay non plus. Cette modestie apparente plut à la jeune femme. Il en était d’autres qui se serraient étranglé d’orgueil. De bâtard, devenir lord… Voilà qui pouvait faire tourner la tête. Le fils de Roose, cependant, gardait les pieds sur terre. Un trait de caractère honorable qu’il fallait saluer.

« J’en serai également ravie, » répondit-elle, plus par politesse que par réelle envie.

Lyra était reconnue pour ses talents d’archère. Observatrice, concentrée et discrète, elle hantait souvent les bois touffus de l’Île aux Ours, en quête de cervidés. Mais pour elle, la chasse était une nécessité. Sa terre natale n’offrait que peu de terre cultivable et l’espace restreint et accidenté empêchait l’élevage organisé de bétail. La plupart des habitants s’en remettait à la cueillette, à la culture de minuscules potagers et, pour les plus habiles, à la chasse. C’était, après tout, une question de survie. Néanmoins, tuer des animaux pour le sport était une idée qui la mettait mal à l’aise. Quel intérêt pouvait-il bien y avoir à cela ? La plupart ramenait tête de loup ou bois de cerf pour laisser la dépouille de la bête se décomposer dans la mousse. Pourquoi donc ?
Mais le nouveau seigneur n’avait sûrement pas en tête de la mettre dans l’embarras. Aussi, si elle était invitée, elle se plierait aux envies du jeune homme, pour ne pas le froisser et dégrader les relations entre Bolton et Mormont. Ramsay Bolton était d’ailleurs un homme charmant et il n’était pas question de le vexer.

Elle hocha silencieusement la tête à la mention des sauvageons. Roose avait été tué lors d’une de leurs attaques. L’Île aux Ours souffrait également des quelques rebelles du Nord dérivant jusqu’à l’îlot. S’ils n’étaient pas aussi détesté que les fer-nés, ils représentaient une menace qu’aucun n’aurait hésité à réduire à néant.

En effet, Maege était heureuse d’être entourée de ses filles qui, toute en parfaite santé, représentaient fièrement les Ours. Elle acquiesça.

« Ne me flattez pas ! »
rit-elle. « Je ne vais plus savoir où me mettre. »

La réserve naturelle de l’archère la mettait souvent en difficulté face aux compliments et aux marques d’attention. On lui avait un jour appris que pour guérir sa timidité, il fallait tout simplement l’accepter. Depuis, elle n’hésitait que rarement à témoigner de son inconfort lorsque la situation ne représentait aucun péril.

L’imitant, Lyra leva sa coupe également. Décidément, Ramsay Bolton faisait preuve d’un sang-froid admirable. Elle en était presque admirative elle qui, trop émotive, ne parvenait même pas à se représenter un monde sans la réconfortante et puissante présence maternelle.

« À votre père, dans ce cas, et au nouveau lord Bolton ainsi qu’à ses futures réussites. »

À ses côtés, l’Écorce se désintéressait peu à peu de la conversation. Il finit par s’éloigner en deux grandes enjambées avant de fondre sur le buffet comme un chien affamé. Non loin de lui, Jorelle s’en donnait à coeur joie et ne levait le nez de son assiette que pour reluquer les autres plats.
En tendant sans le vouloir l’oreille, la brune reconnut « La Belle et l’Ourse », une chanson qu’elle assimilait sans mal à sa génitrice et, plus largement, à sa famille.

« Je crains de vous monopoliser lord Bolton, » s’alarma-t-elle.



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No fear, no mercy
avec Lyra - lune 10 semaine 3

C’était le devoir d’un seigneur de bien accueillir ses invités, encore plus quand c’était de charmantes jeunes femmes. Ramsay avait regardé avec intérêt les charmes de lady Lyra et de lady Jorelle, mais il ne pouvait se permettre de mal agir durant leur séjour. Tout jeune seigneur, il devait faire ses preuves pour obtenir l’intérêt de ses pairs. Toutefois, chasser le naturel et il reviendra vite au galop. Comme l’histoire le dira, Ramsay ne saura se tenir longtemps et il portera plus d’un coup sur la famille Mormont.
Les filles Mormont n’avaient pas à se plaindre à propos de l’accueil de Ramsay. Même s’il aurait préféré voir leur mère, elles faisaient tout de même parties de ses invités les plus précieux. Ramsay les mettait à l’honneur et il avait bien l’intention de les amener avec lui lors de ses parties de chasse. Sur les terres de Fort-Terreur, le gibier était abondant et on faisait de très bonnes chasses. D’ailleurs, lady Lyra accepta son invitation et Ramsay en fut ravi. Peut-être aurait-il un moment en tête à tête avec elle ou avec sa soeur.

La flatterie. Ramsay en usait avec son invité et cela tout simplement par diplomatie. Le nouveau seigneur de Fort-Terreur n’était guère du genre à flatter, mais il savait le faire quand la situation le devait. En l'occurrence, en ce jour, il flattait tous ses invités, afin d’être certain d’effacer toutes les rumeurs qui circulaient sur son compte.

Une dame aussi charmante que vous se doit d’être couverte de flatterie.” Il fit un charmant sourire à la belle brune. Lady Lyra n’était pas la seule à recueillir de tels discours. Ramsay savait charmer les femmes, surtout quand il voulait les conduire dans son lit. La flatterie et son statut étaient ses meilleurs armes quand il voulait séduire une femme sans la violer.

Ils burent en l’honneur de son père, puis en son honneur. Roose Bolton était regretté par ses amis, mais Ramsay savait que bientôt tous verraient en son fils bâtard une personne beaucoup plus grande. Une personne qui osait alors que son géniteur se cachait dans sa forteresse, courbant l’échine face aux Stark. Ramsay savait qu’à ce moment-là, la jeune femme à ses côtés serait son ennemie. Les Mormont étaient beaucoup trop liée au Stark, ils n’iraient jamais se ranger du côté des Bolton.

Ramsay sentit que sa conversation avec Lyra prenait fin. Cette dernière s’excusait de trop le monopoliser et même s’il aurait préféré rester à ses côtés, il devait aussi s’occuper de ses autres invités.
Vous avez raison de me rappeler mon devoir lady Lyra. Même si je suis bien à vos côtés, je me dois aussi de m’occuper de mes autres invités. Je compte sur vous pour la chasse et aussi sur votre charmante soeur.” Il s’inclina devant la jeune femme et tourna les talons pour aller converser avec l’un de ses bannerets.


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