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Quand la vipère retrouve l'étalon. ϟ Nymeria & Nakhti.

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« Quand la vipère retrouve l'étalon. »
Nymeria & Nakhti




D eux semaines que je travaille avec acharnement pour garder ma place. La chance a en effet tourné pour moi. Le maitre maréchal-ferrant du Donjon Rouge a perdu son apprentie. Je suis arrivé comme une fleure et n'ai pas hésité une seule seconde a intimider mes potentiels concurrents. S'était une occasion que je ne pouvais pas raté. Au plus prêt de mon unique. Au plus prêt d'elle.

Je me trouve donc dans les somptueuses écuries du Donjon Rouge. Pas aussi somptueuses que celles de mon beau-père évidement. Ici, ce ne sont que des étables propres et joliment décorés. A Dorne, elles sont de véritable palace pour les chevaux. D'authentique sculpture de marbre se trouvent un peu partout, et le sol est recouvert de damier de sable parfaitement assortie. J'apprécie tout de même travailler ici. Il est difficile pour moi de quitter mon pays, et les équidés sont un réconfort non négligeable.
Le soleil est haut dans le ciel. Ses rayons caressent la terre avec puissance et délicatesse. Depuis ce matin, dix chevaux sont passés entre mes mains. Les sabots taillés à la perfection ornés de fer tout neuf. Mon maitre qui, par son grand âge ne m'est pas très utile, est allé prendre une pose pour déjeuner. Je suis donc seul dans cette immense endroit. En me dirigeant vers le prochain box, je remarque la tête de l'étalon que je dois ferrer. Sa crinière est aussi obscure que la nuit, et sa robe est luisante. Il me regarde profondément avec ses yeux sombres. Un sourire apparait alors doucement sur mes lèvres. Il n'y a aucun doute, il s'agit bien de la monture de Nymeria.

Tandis que je tapote sa puissante encolure, il semble me reconnaitre. Je n'ai donc pas de mal à entrer dans son box et à lui enfiler un licol pour l'attacher à l'extérieur. Prêt de lui se trouve le matériel nécessaire. Une enclume. Un brûleur. Un énorme marteau et un plus petit. Des clous. Une grosse pince. Ainsi qu'un baquet remplit d'eau froide. Je suis déjà salie par le travail. Le torse entièrement nu, ma peau est recouverte d'un léger voile de poussière. Je ne porte qu'un pantalon noir, des bottes hautes ainsi que des mitaines en cuirs. Ma barbe mis longue est attachée à deux reprises, et mes cheveux sont soigneusement tressés. Véritable Dohtrak a l'aspect Dornien. Je réclame avec douceur que l'étalon m'offre son antérieur puis, sans difficulté, le soulève. J'observe un instant avant de le nettoyer à l'aide d'une brosse. Après avoir fait chauffer une barre de fer avec le bruleur et la pince, je la dépose sur l'enclume pour la modeler. Mes muscles saillant frappent avec force tandis que le métal se courbe. Une fois la chose faites, je l'attrape à nouveau avec la pince. Réclame le sabot de l'étalon puis, une fois en main, dépose le fer encore rouge sur la sol du pied. Une épaisse fumée blanche s'échappe et me recouvre. Le nuage reste visible tandis que je clous le fer. Une fois fait, je dépose à nouveau le pied. En sueur et quelque peu fatigué, je souffle en attrapant un chiffon blanc devenu gris depuis le temps. J'essuies mes mains meurtries puis, par instinct, relève mon regard qui lutte pour transpercer la fumée. Peu à peu, cette dernière se dissipe. Je reconnais sans aucun doute cette silhouette élancé qui me fixe avec stupéfaction. Nymeria.

Mon cœur se déchire, tambourine en s'acharnant à jaillir de ma poitrine, mais je reste impassible. Le regard aussi éteint qu'une bougie sans vie.



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Quand la vipère retrouve l'étalon.

Est-ce que cela faisait des semaines ou bien des mois qu'elle était là ? La lady des sables avait perdue toute notion du temps. Elle avait le cœur léger en dépit des circonstances. Ses doutes, effacés. Ses peurs, lointaines. Dorne était Dorne, la Couronne était la Couronne. Et pourtant.. elle avait fait quelque chose à Dorne qui aurait mérité qu'elle s'en veuille. Elle avait trompé son compagnon de vie. Elle s'était souvent raisonnée, en se disant « et puis alors? Tu es une aspic, Nymeria. Tu n'appartiens à personne : et il le savait, c'était le risque à prendre en étant avec toi. » et elle avait fini par s'en convaincre, jusqu'à rencontrer ce beau et grand roi. Pauvre idiote, elle était tombé bien bas, comparé à la fière dornienne qu'elle était autrefois. Indépendante, solitaire, indomptable. Et là voilà à s'abandonner dans les draps d'un dragon chaque nuit. Chaque nuit, elle oubliait jusqu'à qui elle pouvait être, cette Nymeria dornienne qui en aurait fait frémir plus d'un ne serait-ce qu'avec un regard. C'était une nouvelle Nymeria, finalement. Oh, elle était toujours si fière, mais elle avait ici opté pour une autre tactique. À Dorne, elle était chez elle, elle pouvait être qui elle voulait, libre, sans regards pour la juger, elle pouvait être une lady, une peste, une garce, la fille d'Oberyn Martell qui ne réclamait ni ne demandait : qui se faisait servir et qui ordonnait quand le besoin se faisait ressentir – quand elle ne le faisait pas d'elle même. Ici, c'était une Nymeria souriante, surveillant son image, chacun de ses mots, de ses gestes, soignant plus que jamais son apparence, surtout au nom de Dorne qu'elle était plus que fière de représenter. Une Nymeria qui, au final, avait mûrie.

Elle avait communiqué avec son père, ainsi qu'avec Doran. Leur rapportant ce qu'elle avait vu, entendu, fait : notamment à Doran qu'elle servait farouchement. Le moindre murmure lui était répété. Elle avait eu des nouvelles de Dorne, mais très peu. Doran ne l'avait pas envoyé là bas pour lui faire la conversation, elle s'y était fait. Mais aucun corbeau aller ou retour de Nakhti. C'était sans doute mieux ainsi, après tout. Une rupture brutale, une cassure sans un dernier baiser, sans une dernière caresse, sans une dernière fois.

Elle se baladait au Donjon Rouge ce jour là, elle sortait des jardins qu'elle avait déjà beaucoup visités et souhaitait rendre visite à un vieil ami, son étalon noir qui l'avait amenée jusqu'ici sans plier l'échine une seule fois. Son seul rapport avec Dorne ici présent. Son père lui manquait, ses sœurs lui manquait, la chaleur étouffante de Dorne lui manquait. Mais ces efforts faits, elle savait que cela valait la peine. Arrivée près de l'écurie, quelque chose l'arrêtait. D'abord, elle vit son ami à quatre pattes, une fumée et... Elle n'en revenait pas. Était-ce une hallucination ? Un signe quelconque ? Que.. Non, c'était impossible. Et pourtant, la fumée dissipée, c'était bien lui, Nakhti, son ancien compagnon de vie, son ancien maître d'arme, son ancien amant. Sa première réaction ? Froncer les sourcils. Cela n'engageait rien de bon. La première chose qu'elle s'était dit ? Il était au courant pour elle et sa relation avec le roi. Elle le connaissait. Possessif, jaloux à l'extrême, impulsif, violent, arrogant. Sa réaction ne se fit pas attendre. Si beau soit-il, si grand, avec une barbe, les cheveux plus longs qu'avant, elle s'avançait vers lui. Elle était d'abord énervée de le voir là, s'imaginant un tas de chose sur l'instant, surtout sa venue ici. Mais à mesure qu'elle approchait, son cœur se serrait. Il semblait fatigué. Dur. Froid. Était-ce si étonnant ? Après tout, ça n'était pas comme s'ils avaient été en conflit à son départ, pas comme si elle lui avait signalé qu'elle le quittait pour un autre, ils s'étaient quittés en bon terme. Mais... l'aspic était encore bien trop fière pour reconnaître que tout était uniquement de sa faute, c'était le cas mais elle ne voulait pas reconnaître une chose pareil. C'était tellement plus simple de se dire que c'était de sa faute, à lui, d'avoir pu croire que même après dix années de vie commune, elle était à lui, qu'il la possédait. C'était tellement plus facile de se mettre en voile devant les yeux et se dire qu'il n'avait simplement pas à croire qu'il pourrait l'avoir corps et âme...

« Nakhti ?! Mais... Mais... Que fais-tu ici ?  »

Etait-il vraiment là ou parlait-elle seule ? Non, il était bel et bien là. Aucun doute : cela n'augurait rien de bon. Du tout. Elle avait tant de mal à y croire qu'elle en bayait presque.
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« Quand la vipère retrouve l'étalon. »
Nymeria & Nakhti




T andis que la fumée se dissipe, je contemple la silhouette qui se tient un peu plus loin. Droite, à l'allure fière. Plus elle devient claire, plus mon cœur s'emballe et s'acharne à déchirer ma cage thoracique. Je sais que c'est elle. Mon instinct me le dit. Mais quelque chose est changé. Chez elle, chez moi. Elle éblouit mes yeux sombres, comme avant, mais d'une autre manière. La voila véritable lady. Tout est soigné. Aucune imperfection. Ses cheveux sont parfaitement coiffés. Ses habits ne sont pas froissés par ses aventures. Son teint n'est pas rougit par le vent qui lui a caressé le visage lors d'une escapade à cheval. Elle est magnifique mais elle n'est plus celle que j'ai autrefois connu. En regardant cette femme là, je vois un autre homme qui l'accompagne.

Voila pourquoi je reste distant. Aucun geste, aucun rictus sur mon visage. Juste ce regard vide qui la fixe en la voyant s'approcher de moi. Va t'elle me sauter à la gorge? J'en ai eu l'impression un court instant puis, elle finit par s'adoucir. Ebahit d'une surprise lui semblant incontrôlable. Effet recherché puisque, elle comme moi, ne nous sommes pas donné de nouvelle depuis son départ. Lorsque le cristal de sa voix retentit pour former une mélodie harmonieuse, ma mâchoire se contracte et mes dents se resserrent. Ca me fait tellement de bien de l'entendre. De la voir. J'ai une envie irrépressible de la prendre dans mes bras. De faire comme si de rien était. Malgré tout ça, je me persuade que j'ai fais une erreur. Je n'arrive pas à lui en vouloir. Je ne peux pas lui en vouloir. Ce n'est qu'à moi même que je reproche quelque chose. Me torturer en évitant tout contact est ma punition sévère.
Un instant silencieux, je finis par sourire. Un peu, sans exagération. Mes yeux se baissent sur le torchon gris que je tiens dans les mains, et que j'ai violenté un petit moment.

    « Ca ne se voit pas? Je suis en plein travail... » Dis je ironiquement, sans arrogance, avant de relever les yeux et de les planter dans les siens. J'ajoute. « Sérieusement. Plus rien ne me retenait... à Dorne. »

Le message me semble clair. Ma mère était malade depuis des mois. Nous nous attendions tous à cette fin tragique. Malheureusement pour moi, je n'ai jamais pu m'y faire. Je ne m'y ferais jamais. Nymeria seule sait à quel point elle était importante à mes yeux. Elle sait que je n'aurais jamais quitté Dorne pour quelque raison que ce soit si elle était encore en vie. J'avais pris soin d'elle, jusqu'à la fin. Jusqu'à que ses yeux se ferment et que son souffle ne cesse de caresser l'aire. J'aurais tant aimé que Nymeria soit là pour moi ce jour là. Je m'étais tant fait souffrir. Le soutiens de mon beau père n'avait pas suffit. Une partie de moi était morte et s'était envolé avec elle.
A cette pensée, mon cœur se crispe violement. Mes sourcils se froncent quelque peu et une douloureuse lueur apparait dans mes yeux. Je me détourne alors en contournant l'étalon pour poser le chiffon sur une petite table. Luttant pour faire comme si de rien était. Je n'étais pas là pour lui faire payer. Je n'étais pas là pour me plaindre ou me libérer.

    « Aznar sera bientôt prêt. J'en ai bientôt finit avec lui. » Dis je alors en attrapant mon marteau.




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Quand la vipère retrouve l'étalon.

Pourquoi était-il là, pourquoi ?! Elle commençait soudainement à s'énerver. Contre elle, contre lui. Oui, tout ne pouvait pas rester parfait, tout ne pouvait pas rester tranquille il fallait bien être rattraper par la réalité un jour ou l'autre. Elle pouvait continuer à nier que ce qu'elle lui avait fait était rude mais de là à venir jusque là, à Port-Réal ? Et comment avait-il fait pour réussir à pénétrer le Donjon Rouge ? Elle ne comprenait pas. Rhaegar le savait-il ? Elle lui avait déjà parlé de cet homme qui avait partagé sa vie, le roi était devenu possessif envers l'aspic alors pourquoi aurait-il accepté que son ancien « ami » s'installe ici ? Non, impossible.

Elle était partagée. Lui répondre comme au vieil ami qu'il était, ou mettre les limites immédiatement en lui parlant sèchement. Le soucis était qu'ils avaient, en dix ans, pris bon nombre d'habitudes. Mais, bizarrement... Ces habitudes ne lui sautaient pas en plein visage. Comme si ces habitudes appartenaient à Dorne. Elle se revoyait lui sauter dans les bras, elle se revoyait venir à lui comme après plusieurs jours sans l'avoir vu où le manque ne s'était que trop fait ressentir. Et pourtant, là... Ces envies n'étaient pas si présente. Oh, il restait Nakhti, son ami, son confident, son meilleur ami serait même plus exact. Mais quelque chose avait changé. C'était dans les bras d'un autre qu'elle avait envie de sauter.

« En plein travail, dis-tu ? »

Elle regardait son cheval, lui offrit une caresse pour finalement faire face à son ami qui, il lui semblait, n'était pas des plus disposés à une conversation.

« Cela fait longtemps que tu es ici, à Port-Réal ? Ou du moins, au Donjon Rouge ? Je n'ai pas  souvenir d'une lettre te concernant ni un murmure sur un dornien venu ici...  »

Le ton s'était imposé de lui-même. Ni tendre, ni sec. Léger, sûrement. La rencontre était inattendue mais Nymeria restait maîtresse de ses émotions. Elle ne tiquait pas. Plus rien ne le retenait à Dorne ? Voilà qui était curieux, lui qui l'avait tant bassinée avec ses « Dorne est le lieu parfait pour vivre » « les autres régions ? Tous des fous ! » « Je vis à Dorne, et j'y mourrai ! » « toute ma vie est à Dorne, pourquoi j'en bougerai ? Ma femme, ma mère, mon père, mes élèves ». Il avait perdu « sa femme », ses élèves étaient certes importants mais leur apprentissage terminait bien un jour ou l'autre. Son père, ou plutôt son beau père, avait toujours été fort sympathique, d'un naturel qu'elle avait toujours apprécié, sa mère, elle s'en souvenait comme une femme forte mais assez distante, la brave femme n'avait jamais mâché ses mots, quelque chose que Nymeria avait toujours fort apprécié. Elle fronçait quelque secondes ses sourcils mais elle se reprenait bien vite pour reprendre ce masque qu'elle s'était fait ; même avec lui. Que pensait-il ? Que faisait-il ? Elle regardait son visage pour déchiffrer ses traits, elle n'y vit que douleur et fatigue. Alors qu'elle avait tout pour être heureuse et qu'elle l'était. « Quelle égoïste tu fais, te pavaner devant lui dans cette robe légère et ton sourire idiot. Non, non, ne t'en veux pas, c'est sa faute à lui, quel idiot aussi d'avoir pu croire que tu lui appartenais ! C'est pas comme si tu lui avais jamais dis ! » et elle retenait un soupir pour elle-même. L'idée même d'appartenir à quelqu'un lui avait toujours donné la nausée et au final, la voilà ici, au Donjon Rouge alors qu'elle aurait désiré partir à l'aventure avec Aegon son cousin à Peyredragon, simplement parce qu'un roi l'avait exigé, pauvre idiote.

« Aznar sera bientôt prêt »

Pourquoi était-ce lui qui s'en occupait, hm ? Pouvait-on lui expliquer ? Combien de fois se le répéterait-elle... crétin de dornien. CRETIN ! Voilà que l'aspic était séparé entre ses bons vieux sentiments et l'envie irrépressible de le gifler pour avoir osé venir jusqu'ici.

«  Tu n'avais pas à t'occuper d'Aznar, Nakhti. Tu n'avais pas non plus à venir ici, ça n'est pas ta place. Ta place est à Dorne. Mon travail ici est loin d'être terminé, alors rentre. Cela vaut mieux pour toi. S'il te faut de l'aide financièrement pour retourner à Dorne je t'aiderai, mais rentre à Lancehélion.   »

Sa voix se fit bien moins douce que précédemment : sa voix claquait, autoritaire. Pas qu'elle n'était pas ravie de voir un visage familier, mais qu'elle sentait que ce qu'elle vivait ici, cette bulle était entrain de se fissurer. Concrètement, elle n'avait même pas envie de voir la réaction du roi s'il voyait Nakhti. Elle n'avait pas envie de voir l'énervement dans les yeux de son dragon, de le voir pris par une quelconque émotion négative. Mais elle n'avait pas non plus envie de voir Nakhti, ici, qui risquait lui aussi à tout moment de faire le rapprochement entre elle et le dragon : il ne la connaissait que trop bien, un regard aurait suffit pour qu'il comprenne : elle ne voulait pas jouer avec le feu ce jour-ci ni les jours suivants. Nakhti était si impulsif, ça l'avait toujours émerveillée, cette force brute, presque cette animalité. Mais dans l'heure, sachant ce qu'il était capable de faire, elle n'avait aucune envie de le voir sur ces terres. L'aspic avait espéré avec ses mots avoir mordu assez fort, elle avait espéré ne pas devoir aller plus loin dans ses mots au point d'en paraître cruelle... Car le pire à cet instant, c'est qu'elle savait qu'elle en était capable et qu'elle n'aurait sans doute pas de regrets.
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« Quand la vipère retrouve l'étalon. »
Nymeria & Nakhti




U ne des choses que je connais bien chez Nymeria, c'est ce regard là. Cette lueur enflammée de colère qui nait dans le fond de ses yeux. Comme un soleil levant prêt à éblouir et brûler les trop audacieux qui s'obstinent à la fixer. Je me mord l'intérieur de la lèvre en repensant au moyen que j'utilisais autrefois pour la convaincre de m'aimer à nouveau. Malheureusement, aujourd'hui, je n'ai plus aucun moyen pour la contenir. Elle semble être une boule de nerf prête à exploser. Je prend pourtant le risque. Il le faut bien, car je ne me donne pas le choix.

Tandis que je prépare la longueur de la barre de métal en la coupant avec puissance à l'aide d'un marteau et d'un piqué, Nymeria me pose des questions. "Affronte là!" Répétais je dans ma tête. "Le travail il peut attendre. Il n'est pas important." Car jusqu'ici, le travail avait été mon refuge. Une façon de me vider la tête. Une façon de l'oublier même si, quelque part, j'étais incapable de le faire. Je pose les matériaux sur la table.

    « Je suis arrivais il y a prêt d'un mois à Port Réal, et je travail ici depuis deux semaines. » Dis je avant de me retourner pour planter mon regard dans le sien. « Une lettre? Pourquoi t'aurais je envoyé une lettre?... a moins que tu parle de celles de Valena. Elle n'est pas au courant, et je lui ai demandé de ne pas te parler de moi. Tu me connais, je ne fais jamais appel a un intermédiaire pour dire les choses. Puis, j'ai l'impression que les gens d'ici font plutôt ressortir mon coté Dothrak. » Ajoutais je pour finir, en haussant les épaules.

Oh, j'aurais sans aucun doute préféré qu'elle me dise la vérité elle aussi. Au lieu de me laisser pourrir dans mon coin. Comme si rien n'avais vraiment compté pour elle. Comme si ces dix années avaient été oublié en l'espace d'une journée. Ces dix années, pour moi, ont marqué à jamais ma vie.

Je remarque bien que Nymeria tente de cacher ses émotions par tout les moyens. Pour quelle raison? Pourquoi notre relation devrait changer du tout au tout? Si brutalement. Si violement. Elle me tue a petit feu et je me laisse stupidement faire. Peut être suis je idiot. Personne ne pourra comprendre ça. Elle, n'essaye même pas de comprendre et de deviner pourquoi tout est finit, pour moi, à Dorne. Que plus rien ne me retiens, sauf le pays en lui même. Mais quel pays peux retenir un homme si il est seul? Si il lui rappel les souvenirs qui font mal? Dans chaque ruelles, dans chaque recoins, je voyais son visage. Tout me faisait pensé a elle. Je ne pouvais plus vivre comme ça.
C'est lorsque je parle d'Aznar qu'elle se braque et devient froide. J'écarquille les yeux. Elle ne m'avait jamais parlé de cette façon là, même en colère. Je fronce les sourcils en serrant presque les points. J'étais resté impassible jusque là, aussi calme qu'une image peinte sur un tableau.

    « Ton travail?.... Nymeria, me crois tu à ce point stupide?! » Lançais je. Parce qu'elle croit réellement que je ne suis pas au courant? « Je suis venu ici sans un sous, à cheval, et si je dois repartir je ferais de même. Mais je ne partirais pas! Ma place, c'est a moi seul de choisir où elle doit être. La seule chose qui m'a retenu a Dorne depuis ton départ, c'est ma mère. Aujourd'hui elle n'y est plus et elle ne sera plus nul part! » Ajoutais je alors avec cette même intonation autoritaire et une pointe de laisser aller dans mes derniers mots.

Brutalement, mon visage se crispe. Comme si une violente douleur s'aventure a attaquer ma poitrine. Je souffle et ferme les yeux. Cette douleur là, c'est une souffrance d'esprit qui me fait sortir de mes gonds. Bien plus qu'avant. Comme si un véritable monstre serait enfermé en moi, enchainé, me torturant en tirant sur ses liens pour s'échapper.
Après avoir repris mon calme en l'espace d'un très court instant, j'ouvre à nouveau les yeux et parle plus posément.

    « Que les choses soit clair Nymeria, je ne suis pas ici pour te pourrir la vie. Je veux comprendre, simplement. Et tu ne m'a laissé que ce moyen là. »




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Quand la vipère retrouve l'étalon.

Nymeria allait pour lever sa main, une violente envie de le gifler pour lui remettre les idées en place lui venant, mais elle serrait les points : il n'aurait pas droit à ça. Il n'aurait pas ça d'elle non plus, elle ne s'énerverait pas, ça ne valait pas la peine. S'énerver reviendrait à montrer qu'il comptait encore. Mais maintenant, les choses avaient changés et personne ne comptait plus à son cœur que le roi. Alors qu'il se permettait d'hausser le ton, elle sifflait, comme un chat enragé l'aurait fait. Elle fulminait, pour qui se prenait-il pour lui parler ainsi ?! Elle avait tué pour moins que ça ! Il lui dit alors pour la disparition de sa mère et elle tentait de se raisonner, de respirer un bon coup, elle eut du mal à retenir sa colère mais elle le devait. Il n'avait pas le droit de briser l'image qu'elle avait réussi à se donner, même Petyr Baelish au mariage de la princesse n'avait pas réussi à l'énerver : et pourtant, il avait été bien trop loin ; mais il n'avait obtenu d'elle qu'un faux sourire et des menaces déguisées sous de douces paroles. Il ne devait pas en être autrement avec Nakhti. Elle en était sûre : ce serait plus douloureux pour lui.

« Tu n'as aucune idée du travail que j'exécute pour Doran ici-même. Tu n'as aucune idée de ma raison d'être ici. Tu n'as aucune idée de ce qu'il se passe. »

Qu'elle couche avec le roi ? Allons, qui l'ignorait à ce jour ? Elle passait son temps à démentir les rumeurs mais depuis le mariage il était devenu bien plus compliqué de dire que, non, le roi ne la regardait pas avec tendresse, non, il ne la couvait pas du regard et non, elle n'était pas éprise de lui, même si elle refusait encore de voir la vérité en face – ce qui au moins lui facilitait la tâche en passant son temps à nier quelconque sentiments. Qu'ils sachent tous qu'elle couchait avec était au moins un masque sur ce qu'elle faisait en dehors de cela, qu'ils s'occupent de penser qu'elle était venue de Dorne à Port Réal pour cela s'ils le désiraient, cela n'enlevait rien au fait qu'elle avait été envoyée par Doran. Pendant un moment elle s'était demandé s'il était au courant pour sa relation avec le roi à Dorne, et que c'était pour cela qu'il avait choisi plus particulièrement d'envoyer Nymeria pour l'occuper. Doran était un homme des plus habiles, des plus intelligents qu'elle ait pu rencontrer, un homme qui agissait en secret plutôt qu'envoyer une troupe armée, peut-être ne s'était-il pas attendu non plus à ce que l'aspic pourtant si attachée à sa liberté s'entiche de ce roi fatigué, ou peut-être que si, il s'y était attendu, justement, peut-être avait-il sur-estimée sa relation avec Nakhti ou peut-être l'avait-il justement sous-estimée en envoyant Nymeria si fidèle à Dorne dans les griffes des gens de la couronne. Mais cela n'empêchait pas l'aspic de mettre son nez là où elle le pouvait et rapporter ce qu'elle apprenait à son oncle, omettant cela dit de parler de ce que le roi pouvait faire, omettant tout détail le concernant : par principe, par récente loyauté accordée à son roi. Elle était entre deux feus et que Nakhti arrive ne l'arrangeait pas. Elle s'était rapproché du roi à la fois pour la mission de Doran mais surtout parce que quelque chose en elle l'y poussait, le désir, l'affection, la tentation : c'était interdit, c'était dangereux, c'était excitant. Et maintenant elle était coincée entre sa loyauté envers son roi, et sa loyauté envers son oncle.

« Néanmoins, tu m'en vois réellement désolée pour ta mère. Je sais à quel point elle comptait pour toi. Je suis... désolée, que ce soit arrivé au moment où je sois partie en mission. »

Car si c'était arrivé avant, elle se serait sans doute montrer d'un soutien sans faille. Elle pouvait être très -trop- protectrice envers les gens qu'elle aimait. Si elle avait été là, nul doute qu'elle aurait cherché à le réconforter de toutes les manières qui soit. Quel moyen avait-elle à ce jour ? Elle ne savait pas. C'était déstabilisant. Elle s'avançait un peu vers lui et posait sa main sur son bras, son bras bouillant et musclé. Le mélange du soleil et du travail était juste bouillant.

« Tu dis ne pas vouloir me pourrir la vie mais si tu sais si bien ce qu'il se passe ici je ne comprends pas la raison de ta venue, puisque visiblement tu n'as pas besoin d'explications. Je n'en ai pas à t'en fournir. Je ne sais pas quoi te dire. J'ai aimé ces dix dernières années à tes côtés mais je ne vois pas quoi te dire de plus qu'il fallait t'y attendre, je t'ai souvent répété que j'étais une femme libre et que je ne t'appartenais pas. J'ai toujours écouté mon cœur à ma raison, ça m'a souvent fait défaut mais je ne vois pas d'autre moyen de vivre. C'est sans crainte que je te le dis, Nakhti. J'ai juste suivi mon cœur et celui-ci me dit de rester dans ces lieux. Alors j'y reste. »

Il fallait assumer, d'une manière ou d'une autre. Ses explications seraient peut-être suffisante pour qu'il se résigne à partir.

« C'est dur, je n'en doute pas un instant. Mais tu es un homme bon, un homme bien avec des valeurs et un cœur énorme. Il saigne aujourd'hui mais peut-être s'ouvrira-t-il à une nouvelle femme demain. Je peux juste te dire que je ne t'ai jamais menti ces dernières années. J'ai passé dix belles années avec toi, je t'ai aimé, réellement. Tu étais mon confident, mon meilleur ami, mon partenaire. Mais ces choses ont une fin et notre fin a sûrement eu lieu lorsque je suis partie pour Port-Réal... »

Menteuse. Perfide. Fourbe. Il y avait déjà eu une cassure quelque mois auparavant et Nymeria avait juste feint. Elle avait juste fait comme si tout allait bien. Le dragon avait déjà déposé sa marque il y a des mois de ça, Nakhti n'avait juste jamais eu à le savoir. Pour elle, ça n'avait été qu'une nuit sans lendemain, celles dont les dorniennes ont le secret, et rien de plus. Elle s'en était voulu pour ça, car à cette époque, elle l'aimait encore son étalon dornien.

« Non jamais je ne t'ai menti sur mes sentiments et toutes ces années étaient belles et bien réelles. Et je n'ai pas toujours été très honnête avec toi mais mes sentiments l'étaient. »

Ils n'étaient juste plus d'actualité, et l'étalon n'avaient d'autres choix que de s'y faire...

« Tu peux me haïr, m'insulter, je comprendrai. »

Peut-être lui demanderait-il pourquoi ils n'étaient plus d'actualité, pourquoi elle mettait cette distance soudaine. Mais ça, elle n'avait pas encore le cœur à l'avouer.

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« Quand la vipère retrouve l'étalon. »
Nymeria & Nakhti




M es yeux sombres scrutent chacune des réactions de Nymeria, tel un rapace au regard perçant observant sa proie. Je remarque alors ses points serrés et cette lueur colérique dans son regard de braise. Si elle ne m'a jamais cogné avant, je sais qu'aujourd'hui elle en est capable. Je ne broncherai pas, j'encaisserai le choque. Après tout, peut être que je le mérite. Je suis là à me plaindre, tandis qu'elle semble épanouie dans son nouvel environnement. Je suis là comme un poids se reposant sur ses épaules, alors qu'elle touche du bout des doigts le bonheur et la satisfaction. J'aurai voulu être l'homme qui lui offre ce bonheur. Malheureusement, je ne le suis pas et je ne le serais peut être jamais. Mais je ne pourrais pas me faire à cette idée. Jamais. Je veux y participer, par tout les moyens. Elle ne peut imaginer de quoi je suis capable pour elle.

En effet, j'ignore totalement ce que Doran lui a demandé. Pourquoi est elle ici? Que doit elle faire? Peut être même que toute cette histoire est une mise en scène inventée pour cette mission. Voila un espoir que je me permet de croire. Couche t'elle avec le roi pour cela? Pour l'espionner au plus prêt? Aussi dégradant que cela puisse paraitre. Je préfère ça, qu'elle en soit tombé amoureuse.

Le silence reste de mise. Tout du long que sa voix résonne autour de moi, je ne dis rien, je reste immobile. Sa main sur mon bras me procure des décharges électriques. Des frissons devenant douloureux puisqu'ils ne veulent au final rien dire. Je ne peux rien faire. Je ne peux pas l'approcher, pas la toucher. S'est si difficile pour moi de rester loin, de mettre cette distance entre nous. Elle me répète que ces dix dernières années ont été appréciées. Qu'elle ne les oublierait pas. Mais qu'elle ne m'avait jamais appartenu. Je sais tout ça. J'en étais conscient et j'avais pris le risque de m'attacher à elle. Voila ce qu'est ma raison. Je crois dur comme fer être né pour ça. Je finis alors par casser le silence.

    « Tout être vivant obéit à son coeur. Aujourd'hui, tu est ici. Je le suis également. Quoi que tu dise, quoi que tu fasse, je resterais. Car allé contre ce que dicte son cœur, s'est allé contre sa raison de vivre. S'est le laissé mourir... Je l'ai déjà assez fait. » Dis je assurément, sans un tremblement, sans une faiblesse. « Nymeria, tu ne m'aime plus... qu'il en soit ainsi. Mais ne me demande pas de te manqué de respect ou de te détester. Je suis incapable de ressentir la moindre haine pour toi. Tu sera toujours Zhey jalan atthirari anni. Alors ne me laisse pas sans lumière. »

Mes yeux se baissent alors sur le sol tandis que ma mâchoire se crispe. Je l'aime plus que quiconque. Je l'aime plus que je ne m'aime. Je lutte chaque jour contre la douleur de sa morsure. De ce venin qui torture mes veines. Derrière cette carrure imposante et sans faille, vit un homme brisé. Nourrissant l'espoir de s'en remettre un jour. Je n'ai trouvé que ce moyen pour atteindre ce but. Etre au prêt d'elle. Veiller sur elle. Veiller à son bonheur. Je souffle avant d'ajouter.

    « Je ne ferais rien qui pourrai vous nuire. A toi, ou a lui. Je jure sur ma vie que si, à un moment donné, je deviens trop encombrant pour vous deux. Je vous déchargerais de mon poids. Laisse moi simplement être prêt de toi. Etre juste.... un ami. Etre là pour toi. Laisse moi cette chance Nymeria. Je t'en prie. » Dis je en relevant les yeux vers elle.

Mon regard devient alors comme un livre ouvert. D'une incroyable intensité. Il a beau être noir comme une nuit sans lune, il est aussi expressif que la lumière du jour. Je la supplie, de tout mon cœur je la supplie. Car si elle me demande de partir pour de bon, j'aurai beau résisté, je devrais céder a un moment ou un autre. Ma fin serait alors venu.
S'était ahurissant, maladif. Je ne savais pas moi même qu'un tel sentiment pouvait existé. Un tel amour. Il était bel et bien en moi. Implanté dans mon cœur et mon esprit à tout jamais.

    « Ne met pas fin a notre histoire... je suis certain qu'on a encore des choses a vivre tout les deux. Même si ce n'est pas ce que j'espère. » Ajoutais je enfin tandis que mon cœur tambourine contre ma poitrine.



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« Your cruel device, your blood, like ice. One look, could kill. My pain, your thrill. Your mouth, so hot. Your web, I'm caught. Your skin, so wet. Black lace, on sweat. »
Quand la vipère retrouve l'étalon.
"A toi ou à lui", elle se figeait d'un coup. A toi ou à lui ? Lui ? Mais. Elle bloquait sa respiration quelque secondes. Il fallait se rendre à l'évidence, il lui manquait à chaque instant où il n'était pas là, il lui manquait à chaque instant où elle ne pouvait pas le voir, lui parler, être contre lui, tout simplement. Nymeria était une dornienne, pas une idiote noble d'une autre région. Les dorniennes ne se leurraient pas, elles aimaient, elles vivaient de ça, se nourrissaient de ça.

« Si tu venais un jour à le blesser... Je te tuerai, Nakhti... Ces dix années passées ensemble n'entreront pas en compte. Voilà où j'en suis à l'heure actuelle, je n'ai rien de plus à dire. Tu sembles savoir de qui il s'agit. J'ignore comme vous avez tous pu le savoir mais soit. Je ne pourrais supporter qu'on lui fasse du mal. Tu sais comment je suis, probablement mieux que quiconque. »

Elle était pareille avec lui, auparavant. Si on essayait de le blesser, si quelqu'un ne faisait, ne serait-ce que mal lui parler, Nymeria sortait de ses gonds. Elle serrait légèrement sa prise sur le bras de Nakhti, le regardant droit dans les yeux, insistante. Comment un homme si possessif et jaloux pouvait en venir à se sacrifier de la sorte pour elle ? Comment un homme comme lui pouvait avoir fait tout ce chemin juste pour rester près d'elle ? Elle l'ignorait, elle se méfiait grandement.

« Et bien... Reste si l'envie de te faire inutilement du mal te prend. Tu seras toujours mon ami. Mais... N'espère pas devenir plus que cela. »

Elle se retenait de lui dire que c'était à lui que son coeur appartenait désormais, ses envies de blesser Nakhti pour qu'il parte s'étaient envolées maintenant. Elle ne voulait plus le blesser, pas plus qu'elle ne voulait lui montrer qu'elle n'avait jamais été si dévouée pour lui qu'elle l'était actuellement pour Rhaegar. Elle ne trouvait pas utile de lui préciser que Rhaegar avait réussi là où Nakhti avait échoué toutes ces années, Rhaegar avait réussi à obtenir son coeur, ses faveurs, posséder l'aspic, tout simplement. Rhaegar lui-même ne le savait pas, elle ne lui avait pas encore dit.

Elle frottait son bras, lâchait un soupir et se risquait finalement à le prendre dans ses bras. D'un autre côté si les regards des petits oiseaux se posaient sur eux, peut-être pourraient-ils - elle l'espérait - oublier que la lady couchait avec le roi. Elle prenait le risque de salir sa robe et frottait doucement son dos, un sourire aux lèvres car elle savait qu'au moins, malgré ce qu'elle lui avait fait, le coeur de l'étalon lui appartenait toujours.

« Je t'ai aimé, Nakhti. Mais ces sentiments sont passés. Notre histoire est terminée mais nous pouvons rester amis. C'est une nouvelle histoire pour moi qui a démarré, je comprendrai que tu m'en veuilles. Mais... idiote que je suis... je crois que mon coeur s'est épris de lui. Cela ne peut que signifier la fin de notre histoire. »

Elle levait la tête vers lui, amusée par cette étrange barbe, elle se mit sur la pointe des pieds et déposait un baiser sur sa mâchoire.

« Va dans cette ville, fais toi plaisir, libère toi l'esprit, tu trouveras bon nombre de femmes prête à t'aider dans ta quête j'en suis sûre. Ne t'en fais pas pour moi, je vais bien. Mon travail se porte bien. Je me porte bien. Je suis sincèrement heureuse, Nakhti. Tu resteras toujours mon ami, mon étalon dornien. Je sais que je peux compter sur toi à chaque instant comme tu peux compter sur moi quoi qu'il arrive. Notre histoire est peut-être terminé mais c'est une nouvelle relation que nous pouvons établir, tout deux. Une amitié platonique. Ce sera dur mais nous y arriverons, si tu y tiens tant. »

Elle ne le disait pas, mais quelque part, ça la rassurait qu'il soit là. Près d'elle. A disposition. Elle le serrait contre lui, possessive. Ses sentiments s'étaient certes estompés, ça n'était plus ce même amour qu'elle ressentait pour lui mais elle restait possessive : il lui avait appartenu, il lui appartenait encore et il lui appartiendrait toujours à ne pas en douter.

« Sinon... Il y a le bordel de Baelish, il paraît qu'il est très bien. Je n'ai pas été, je n'irai sans doute jamais, profite pour deux. »

Elle y avait pensé, à son arrivée mais finalement les événements avaient été tout autre et elle ne ressentait aucun besoin d'y aller, mais lui, en aurait sans doute bien besoin après tout. Ca lui ferait sans doute beaucoup de bien...
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« Quand la vipère retrouve l'étalon. »
Nymeria & Nakhti




J ’écarquille les yeux à sa menace. Même si elle ne me procure aucun effrayant frisson, je suis surpris de l’entendre dire une telle chose. Si bien même elle est capable de me tuer, oserait elle le faire ? J’hausse un sourcil, perplexe.

    « Et tu me connais tout aussi bien Nymeria. Si je te promets quelque chose... c'est que je m'y tiendrais. Je te prouverai que tu peux avoir confiance en moi. »

Je sens son emprise se resserrer autour de mon bras tandis que mes yeux parlent à la place de ma bouche. Je sais que la tâche ne va pas être facile, mais il fallait qu’elle ai confiance en moi. Il fallait qu’elle comprenne à quel point elle était importante et jusqu’à où je peux aller pour elle.
L’espoir. Voila un mot si important à mes yeux depuis peu. Je garderai toujours espoir de la retrouver un jour. Je garderai toujours espoir de voir notre amour réciproque. L’espoir est ma source d’air frai, ma source de vie.
Néanmoins, je comprends le message qu’elle veut me faire passer. Elle n’est plus à moi, elle ne l’a jamais été. Elle est à lui maintenant et à personne d’autre. Il est difficile pour moi de croire qu’elle appartient à un seul homme. Nymeria était indomptable. Qu’a-t-il pu lui arrivé ? Je frissonne en l’imaginant amoureuse. Je ne préfère même pas y penser.

Elle s’aventure enfin à se blottir contre moi. Surpris, je reste un instant tétanisé puis me décide à l’encadrer de mes bras et de les croiser dans son dos. Non d’un chien, ce geste n’est pas qu’un souffle d’air. C’est une véritable renaissance.
La blessure dans mon cœur est cependant meurtrie par ses mots. Mes muscles se tendent douloureusement. Je fouine doucement mon visage au dessus son épaule, dans ses cheveux. J’hume doucement son parfum épicé d’exotisme qui m’avait tant manqué. Profitant de ce très bref instant, peut être ce dernier instant. Je me redresse alors puis attrape délicatement son menton entre mes doigts afin qu’elle relève ses yeux vers les miens

    « Je suis heureux de voir que tu a enfin trouvé l'amour qu'il te manquait. » Dis-je en lui souriant gentiment. D’un sourire sincère et profond.

Même si ca me brise le cœur, je le pense vraiment. Je ne pouvais qu’être satisfait de la voir heureuse. Elle dépose alors un baisé sur ma joue en se hissant sur le bout de ses pieds. Je souris, encore, et moi seul sait a quel point s’était rare de me voir sourire en ce moment.
Je suis amusé par ses conseils et la serre d’avantage contre moi.

    « Merci. » Murmurais je.

Sa dernière réflexion m'arrache un rire. Par les sept, voila longtemps que je n'avais pas ris de cette manière.
    « Tu me rassure Nymeria. En te voyant comme ça, je pensais que tu avais changé du tout au tout... » Dis je alors que je pensais qu'elle avait perdu son sens de l'humour et son direct. « Nous n'avons jamais eu besoin de bordel pour nous amuser. Même si je suis seul, pourquoi en aurais je besoin aujourd'hui hein? » Ajoutais je alors d’un air malicieux.

Je me détends quelque peu. La revoir et entendre qu’elle veut bien encore un peu de moi me redonne de l’énergie. Mon espoir se nourrit peu à peu.

    « Puis je n'ai pas encore le temps pour tout ça. J'ai du travail ici, et je dois m'entrainer p... » Dis je avant de me stopper nette.

J'ai sans doute dis un mot de trop, elle ne peut rater ça. Je me mord la lèvre inférieur en espérant qu'elle ne relève pas. Depuis mon arrivé, j'ai des plans bien précis. Je ne compte pas resté toute ma vie maréchal-ferrant. J'ai d'autre projet me paraissant plus intéressant. J'ajoute alors sans attendre.

    « Tu as besoin d'Aznar tout de suite? Je n'ai plus qu'un postérieur à ferrer, et il sera prêt... » Dis je en ignorant totalement ma gaffe.



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Quand la vipère retrouve l'étalon.

Elle n'irait pas jusqu'à dire que c'était deux amours différents, mais elle se devait de reconnaître que la jalousie et possessivité du roi était quelque part bien pire que celle de Nakhti. Nakhti l'avait toujours laissé libre, il n'avait jamais osé lui refuser quoi que ce soit, il avait toujours cédé au moindre de ses caprices. Pouvait-elle lui en vouloir ? Non : c'était ainsi que les dorniens étaient. Ils aimaient leur femmes, elles étaient leur trésor. Mais le dragon était plus farouche. Il savait trouver les mots pour la convaincre de rester, il savait comment s'y prendre pour qu'elle n'ait d'yeux que pour lui et pour qu'elle reste sienne et uniquement sienne. C'était presque comme un sorcier, après tout. Rendre la plus libre des femmes dévouée à un homme. Elle n'était tout de même pas au stade de plier l'échine, de se mettre à genoux ou sur le dos mais ils avaient été par étape, cette étape à laquelle ils étaient, était qu'elle lui était loyale. Lui être loyale signifiait qu'elle ne lui mentirait pas, qu'elle ne ferait rien en sa défaveur, qu'elle n'irait pas inutilement le provoquer sur des choses qu'elle savait que ça tournerait mal. Il y avait ces jeux innocents, ces petites provocations qu'elle s'amusait à faire, mais coucher avec quelqu'un d'autre était un affront et non plus de la simple provocation, c'était presque trop. Elle avait été claire : « tu es à moi et rien qu'à moi, en retour, je suis à toi ». Chose que Nakhti n'était jamais parvenu à faire. Mais c'était nouveau, excitant, et elle était heureuse comme ça. Elle ne se sentait pas emprisonnée dans une relation dont elle ne voulait pas, elle restait la créature libre de serpenter. Peut-être que cela se ressentait dans son comportement, dans ses attitudes. Elle n'était plus la même.

« Et moi mon ami, je te prouverai que si tu faisais quelconque mal  cet homme ma dague s'enfoncera dans ta chair. Maintenant que les points importants sont posés, parlons de choses plus joyeuses. »

Elle ne s'attendait pas à ce qu'il ose prendre son menton entre ses doigts, elle fronçait ses sourcils, mécontente, mais elle fût radoucie par ses paroles.

« Tu m'as beaucoup apporté aussi, Nakhti. C'est juste... Différent. C'est un homme bon, ne t'en fais pas. L'une des plus belle personne qui m'ait été donné de rencontrer. Je suis chanceuse, j'ai un très bon entourage. »

Elle tapotait l'épaule de l'étalon pour qu'il relâche son emprise sur son visage, craignant que celui-ci ne s'en tienne pas à la limite qu'elle avait imposée pour deux. Dans ce très bon entourage, il allait de soit qu'elle le comptait dedans puisque celui-ci désirait rester. D'une part elle était confiante, d'une autre part, elle appréhendait la rencontre entre le dragon et l'étalon. Elle ne jurerait de rien. Mais en voudrait-elle à son dragon si lui venait à blesser Nakhti ? Oui, probablement. Il y avait d'autres moyens pour l'éloigner que le tuer ou le blesser, pensait-elle. Il restait un bon ami, un allié, une des rare personne en qui elle avait confiance à Westeros, il serait dommage de perdre cette rare personne.

Quand elle énonça le bordel, elle fût amusée par sa réaction. La situation était tendue, un peu d'humour ne pouvait que faire du bien. Amusée, donc, elle se reculait pour le regarder. Nul doute, il était bien mieux lorsqu'il souriait.

« Voyons, idiot ! Je reste Nymeria Sand, je n'oublie pas d'où je viens ! Je n'ai pas tout oublié en cours de route, ne t'en fais pas. » elle plissait un peu le nez lorsqu'il parlait de leur ancienne vie, elle riait un peu puis reprit « Parce que la plupart des idées folles venaient de moi ? Mon pauvre ami, tu as du en subir des choses. Je passerai pour une femme lubrique ici, tu te rends compte ? Les gens ont l'air si froid, si prude. C'en est presque triste. Mais on m'a dit que ce bordel était bien, alors... Tu me diras ! »

A nouveau, elle se figeait. Lorsqu'il pensait se défiler, elle lui mettait une frappe sur le bras, cela faisait plus de bruit que cela ne pouvait faire mal mais c'était le geste qui signifiait « te fous pas de ma gueule ».

« J'étais venue voir un vieil ami, je ne pensais pas tomber sur un autre vieil ami. Mais, t'entraîner pour quoi, hm ? Tu veux montrer tes gros muscles aux autres messieurs ? J'ai donné rendez-vous à un guerrier, Wilhelm Staunton, un noble aussi, drôle d'ironie. Tu veux que je tâte le terrain pour voir ? Tu vas leur faire peur ! Ils sont pas habitués aux barbares dans ton genre ici... »

Elle riait alors, il était évident qu'elle avait déjà regardé des entraînements, elle qui adorait les guerriers elle n'allait pas manquer ça. Nakhti lui avait tant appris, elle apprenait encore ici-même, d'ailleurs. « Barbare » était préférable, se disait-elle, à Dothraki. Elle avait beaucoup appris sur eux lorsqu'elle avait su que le véritable père de Nakhti était un dothraki, mais pour elle, il n'était pas un de ces hommes, ces seigneurs des chevaux. Il était juste le jeune homme qu'elle avait rencontré 12 ans auparavant et qui lui avait appris ce qu'elle savait faire avec une lame, au corps à corps, et se battre même sans armes si elle en venait à court.

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« Quand la vipère retrouve l'étalon. »
Nymeria & Nakhti




J e lui sourie d'avantage lorsqu'elle complimente son entourage. J'espère toutefois que ce qu'elle crois est bel et bien vrai. J'espère que ce roi est un homme bien. J'espère qu'il ne se joue pas d'elle en la prenant pour sa muse. En la considérant comme toute ses autres maîtresses. Nymeria vaut mieux que ça. Elle valait aussi mieux que ce que je lui donnais. Au delà de son physique ravageur, de son sourire resplendissant et de son charme inébranlable. Elle est une femme intelligente. Aimant la vie. Une femme forte au caractère bien trempé. Elle peut être douce et impulsive. Chaque jour était pour moi un nouveau défi. Celui de lui plaire, celui de l'aimer. Il fut malheureusement un jour ou je ne pouvais plus surmonter ce défi.

Je libère son visage à son ordre. Je vois bien que sa confiance pour moi est fissuré par une brèche de tourment, mal à l'aise. Je suis bien déterminé à lui faire comprendre que je suis prêt à tout pour elle. Etre discret, expressif. Espionner. Voler. Tuer. Vivre ou mourir. Elle est mon tout, ma vie, mon essentiel. Mon courage et mon obsession dépasseront leur limite s'il le faut. Pour elle.
Je ris lorsqu'elle parle d'elle. Nos rires retentissent entre les murs comme ceux de deux amis entrain de plaisanter. Un tat de souvenir diverge dans mon esprit. Ça me fait du bien d'entendre cela. De la voir. De la sentir prêt de moi.

    « Je ne dévoilerais aucun de tes secrets. Je le jure! Ce qui se passe à Dorne, reste à Dorne! » Lançais je avant d'ajouter. « En revanche, en ce qui me concerne, il va falloir que je travail dur pour dévergonder cette ville. » Dis je l'ai exaspéré, ironiquement.

J'ai beau lui dire ça, elle ne peut pas imaginer à quel point c'est dur pour moi de m'amuser sans elle. De boire un verre, de toucher une femme, de sourire ou de rire. Rien de tout ça ne m'était arrivé depuis son départ. Comme si mon espoir me poussait à être loyal, fidèle. A lui appartenir corps et âme. Aujourd'hui, il faut que ça cesse. Il faut que je reprenne ma vie en main. Différemment. Je dois mûrir, pour elle. Et pour moi.

    « En quelque sorte... » Répondis je à sa question. Je souffle avant d'ajouter. « Je souhaiterais mettre ces gros muscles, comme tu dis, à contribution pour la garde royale... » Dis je en craignant sa réaction. Sans tarder je me justifie. « Je suis incapable de rester plus longtemps forgeron. Tu me connais. J'aime les chevaux mais je n'ai pas envie de les ferrer toute ma vie. Je veux les chevaucher et combattre à leur côté. La garde recherche des recrues. Et je ne peux pas manquer ça... S'est un moyen pour moi de tourner la page. De changer. Je ne serai plus le maître. Mais l'élève. Je veux renaître... Différemment. »

Mon discours a été assurément débité. Je sens que la pression monte. Je la fixe a présent, silencieux. Plein d'espoir. Attendant une réponse ou une réaction de sa part.



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« The Dornishman's wife was as fair as the sun, and her kisses were warmer than spring. But the Dornishman's blade was made of black steel,
and its kiss was a terrible thing. The Dornishman's wife would sing as she bathed, in a voice that was sweet as a peach
. But the Dornishman's blade had a song of its own, and a bite sharp and cold as a leech. As he lay on the ground with the darkness around, and the taste of his blood on his tongue. His brothers knelt by him and prayed him a prayer, and he smiled and he laughed and he sung, "Brothers, oh brothers, my days here are done, the Dornishman's taken my life. But what does it matter, for all men must die, and I've tasted the Dornishman's wife! »
Quand la vipère retrouve l'étalon.
C'était tout de même rude, à mesure que le temps passait, qu'elle discutait avec lui, elle se rendait compte que certaines choses lui manquaient. Être dans ses bras, notamment. A Dorne, elle y avait passé des heures entière, des nuits même. Elle avait passée des heures avec lui, à parler de tout et de rien, souvent nus, mais toujours l'un contre l'autre. C'était une habitude qu'ils avaient. Au départ elle pensait qu'elle oublierait bien vite, ça n'était plus un problème : elle voulait être dans d'autres bras. Mais on ne se défait pas d'une habitude comme celle-ci en un mois. Autant dire qu'être l'un contre l'autre lui était agréable : la situation était toute autre, leur relation différente, marquée à jamais, mais c'était rassurant. Il était là, toujours là. Elle lui avait fait subir des choses horrible mais il était là, avec elle, il avait traversé Dorne à cheval, l'Orage, il avait parcouru des miles et des miles pour la retrouver : ça la touchait, bien évidemment, comment pouvait-elle rester de marbre ? Même une femme comme elle ne pouvait qu'être touchée par pareil intention. Elle avait manqué le coche, elle qui pensait qu'il s'y ferait et la laisserait comme elle l'avait laissé. Savait-il pour qui elle l'avait laissé ? Il semblait que oui, si aucun des deux ne le disait de vive voix, cela se voyait, il savait. Elle n'osait pas imaginer sa peine. Elle n'osait pas imaginer ce qu'il ressentait : elle ne voulait pas l'imaginer. Elle ne voulait pas ressentir ce qu'il ressentait. Il fallait qu'elle garde certaines distances. Evidemment qu'il lui manquait, évidemment qu'il restait ce même homme qu'elle avait fréquenté, mais pouvait-elle lui dire ? Non, elle ne voulait pas qu'il s'imagine qu'il avait encore quelconque chance avec elle, quelconque chance de la reconquérir : ça n'arrivera pas, il avait assez souffert pour en plus s'imaginer des choses qui n'arriveront pas... Là encore, elle avait envie de l'enlacer, le rassurer : elle était heureuse, elle était désolée - bien qu'après coup -, elle le remerciait pour ces années passées, mais sa fierté l'empêchait de lui dire tout cela. Il fallait construire un mur entre eux. Elle s'y engageait.

Cela dit, il était plus facile de se reculer de lui lorsqu'il lui annonçait vouloir être de la garde royale. Le dernier homme de la garde royale qui avait tué son roi avait fini la tête tranchée : et c'était un noble, alors elle n'osait pas imaginer la mort réservé à Nakhti s'il osait faire ça. De la part d'Aegon, de Rhaenys, des autres gardes ou même de sa propre main... C'était inquiétant. Elle avait toujours eu confiance en lui, mais avec ce qu'il se passait actuellement, elle avait du mal. C'était un Dornien, on savait quel sort les dorniens réservaient aux hommes réussissant à prendre leur femmes, il en existait même une chanson là dessus. Comment pouvait-elle être sûre qu'il ne blesserait pas Rhaegar, qu'il n'essaierait pas quelque chose contre lui ? Et pourquoi la garde royale ? Pourquoi... Voulait-il vraiment qu'elle le frappe ? Ne serait-ce que pour lui remettre les idées en place ? Il poussait. Trop.

« La garde royale ? Mais pourquoi, Nakhti ? De tous les métiers du monde, pourquoi celui-ci ? As-tu perdu la raison ? Je refuse Nakhti.. Non... je... Je refuse ! Tu n'as pas le droit, tu ne peux pas ! »

Renaître, elle lui en ficherait ! Pourquoi faire ça ? C'était prendre des risques inutiles. C'était... N'importe quoi, elle le refusait, purement et simplement. "calme toi Nymeria, calme toi" se disait-elle. Elle respirait un bon coup avant de reprendre, pour elle-même : " techniquement... Nakhti est un très bon guerrier... S'il était réellement loyal envers Rhaegar cela ne serait que bénéfique... Oui ... Non." ... Son ton s'adoucissait néanmoins.

« Pourquoi la Garde Royale, Nakhti ? Ne me sors pas tes idioties de renaître, tu n'es pas un pheonix, tu es un étalon. Oui tu es un très bon guerrier, je n'en doute pas un seul instant. Mais tu te vois réellement rester à côté de Rhaegar Targaryen ? Devoir suivre ses ordres ? Tu te vois réellement ... »

Se voyait-il vraiment rester à côté de Rhaegar alors que celui-ci couchait avec son ancienne compagne ? Se voyait-il recevoir les ordres parfois les plus abjectes de Rhaegar, qui lui était bien au courant de son nom et sa présence et risquait donc de mal prendre sa venue, et même s'il venait à accepter le rôle de Nakhti, risquait d'en profiter ? Nymeria l'y voyait mal. Nakhti réussirait-il vraiment à supporter de voir Nymeria et Rhaegar l'un à côté de l'autre ? Elle ne pensait pas. C'était trop risqué, même si le savoir à proximité la rassurait, pour le coup, c'était trop près. Elle avait l'impression de bouillonner de l'intérieur, comme si le fil des choses lui échappait totalement, elle qui aimait tant être maîtresse des situations et que tout se passe comme elle l'entendait, jamais elle n'avait prévu ça.

« Il faut que je sorte prendre l'air... »

Aussitôt dit, aussitôt fait : elle sortait rapidement de l'écurie pour respirer l'air frais, non pas que l'odeur des écuries la dérangeait - elle y était habituée - mais elle avait besoin d'air pour se rafraîchir l'esprit. C'était trop.
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« Quand la vipère retrouve l'étalon. »
Nymeria & Nakhti




M on annonce la déstabilise à un point que je n'aurais jamais imaginé. Elle semble subitement prise de panique et refuse catégoriquement de me voir dans la garde royale. J'admet également avoir un pincement au cœur en entendant son nom. Rhaegar Targaryen. Le grand roi, Rhaegar Targaryen.
Alors que j'entrouvre mes lèvres pour lui répondre, elle met fin à la conversation en demandant de prendre l'air. Ce qu'elle fait aussitôt.

    « Nymeria... » Dis je faiblement en la voyant s'éloigner et sortir des écuries.

Je suis sur la déroute et ne sais vraiment pas quoi penser. A t-elle peur de moi? Peur de ce que je serais capable de faire? Peut être pense t-elle que je veux atteindre le roi d'une quelconque manière pour m'en débarrasser... Je suis attristé à cette pensée. Je me connais. Je connais mon impulsivité, ma fougue. Je suis un étalon au sang chaud certes, mais jamais, oh grand jamais, je n'irais m'amuser à faire du mal à Nymeria. Loin de moi cette idée. Je préfère mourir que de la voir pleurer.

Alors que je suis resté un instant sur place, immobile comme une statut de marbre, je me décide à sortir à mon tour pour la rejoindre à l'extérieur. Je la vois de dos, observant l'horizon court. A quoi pense t-elle à cet instant? Veut elle que je m'en aille? N'a t-elle pas assez confiance en moi depuis toute ces années? Mon cœur se met brutalement à paniquer lui aussi. Il s'emballe dans des rebonds infernalement douloureux. Je m'avance vers elle.

    « Ecoute. Si mon idée te déplais autant, je vais trouver autre chose. » Lançais je aussitôt pour m'en sortir. Pour qu'elle ne me demande pas de m'en aller. « Je ne suis pas venu ici pour te pourrir la vie, je te le répète. C'est juste que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour pouvoir... » Dis je avant de me stopper net. Je souffle, dépité, et baisse les yeux. « ... pour pouvoir veiller sur toi. »

Car voila mon ultime but. Veiller sur elle. Veiller à sa sécurité. A son bonheur éternel. Et si pour cela je dois veiller sur lui, je le ferais. Ca allait être dur certainement, très dur. Ma souffrance, ma douleur n'allait jamais s'estomper de cette manière. Peut être même qu'elle s'accentuera au fil des années, des jours, des minutes. Mais je suis capable de survivre, d'encaisser cette douleur. Je suis capable de me contenir en les voyant ensemble. Je suis capable de tout pour Nymeria. Je n'aurais qu'à fermer les yeux et imaginer son sourire. Tant qu'elle conserve ce dernier, je ne ferais rien qui pourrait nuire à ce roi. Car, malgré tout, face à lui, je ne suis qu'un pion sur un échiquier en miette. Un petit homme du peuple sans pouvoir. Lui, se trouve au dessus de tout. Bien au dessus de moi. Je prouverais à Nymeria que le "rien" que je suis peux participer à son bonheur. Peux participer à sa vie. Juste pour son sourire.

    « Je t'en prie. Ne te tracasse pas plus... on oublie ça. D'accord? » Dis je en relevant mes yeux noirs vers elle, presque suppliant. Je lui souris alors doucement pour la rassurer.



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« The Dornishman's wife was as fair as the sun, and her kisses were warmer than spring. But the Dornishman's blade was made of black steel,
and its kiss was a terrible thing. The Dornishman's wife would sing as she bathed, in a voice that was sweet as a peach
. But the Dornishman's blade had a song of its own, and a bite sharp and cold as a leech. As he lay on the ground with the darkness around, and the taste of his blood on his tongue. His brothers knelt by him and prayed him a prayer, and he smiled and he laughed and he sung, "Brothers, oh brothers, my days here are done, the Dornishman's taken my life. But what does it matter, for all men must die, and I've tasted the Dornishman's wife! »
Quand la vipère retrouve l'étalon.
Son cœur se compressait dans sa poitrine, ses poings se resserraient. Elle ne s'était pas imaginé que sa "relation" avec Rhaegar aurait quelconque conséquences puisqu'ils avaient veillés à rester discret. Elle ne s'était pas imaginée, donc, que reviendrait Nakhti pour voir ça de plus près. Elle s'était mis un voile devant les yeux en pensant que ça n'était que des histoires d'une nuit, puis d'une autre et encore une autre nuit jusqu'à finalement passer chacune à ses côtés. Nymeria ne passait jamais deux nuits d'affilés avec une personne, Nakhti avait bien été le seul. Elle l'avait aimé, cet homme. Terriblement, si bien qu'ils avaient passés une dizaine d'années l'un avec l'autre. Il avait été son premier homme, son premier amant, son premier amour, son premier pour beaucoup de choses, elle ne pouvait donc pas l'oublier si facilement. Elle ne pouvait pas tourner la page en un claquement de doigts et cette réalité elle se la prenait de plein fouet, elle s'était leurré en pensant pouvoir passer à autre chose juste parce qu'il n'avait pas été là. Ça avait facilité mais maintenant qu'il était là...

Elle ne pleurait pas, elle en était bien loin. Elle était juste bouleversée. Elle regardait les gens passer, certains la saluait et elle leur rendait la pareille, les hommes n'osaient plus s'approcher d'elle comme ils l'avaient fait à son arrivée, elle avait mis des limites mais il fallait croire qu'elle avait été plus directe qu'elle ne se l'était imaginée. Soit. Elle se retournait lorsqu'il revenait et elle réprimait un soupir. Elle posait à nouveau sa main sur son bras ferme.

« Je réagis comme une enfant gâtée. Pardonne moi Nakhti. Je suis désolée de ce que je t'ai fais, sincèrement. Tu ne mérites pas ça. Tu mérites mieux. J'ai été rude. Si tu veux être dans la garde royale je n'ai pas à t'en empêcher. Tu ferais ce qu'il faut faire. »

Lorsqu'il lui dit qu'il voulait veiller sur elle, ses sourcils se fronçaient quelque peu et elle se mordait la lèvre.

« Je suis assez grande pour veiller sur moi-même, bel étalon. C'est à cela qu'ont servis nos entraînements. »

Obara aurait eu le même discours. Son aînée avait toujours été très protectrice avec Nymeria mais elle se prenait les même réponses: je suis assez grande pour me défendre moi-même. Elle ne voulait pas non plus être une de ces femmes qui avait le besoin constant de protection, c'était plus l'idée d'avoir des gardes et d'être intouchable qui lui plaisait, pas d'avoir réellement besoin de gens pour la défendre. Nakhti... Il la connaissait bien quoi qu'elle en dise. Ne s'était-il toujours pas lassé après dix années à lui courir après ? C'était une lutte constante d'être avec une femme comme Nymeria, n'avait-il toujours pas eu sa dose ? Elle peinait à le croire. Pauvre homme. À nouveau, elle vint le prendre dans ses bras et le serrer contre elle, frottant doucement son dos. Elle ne dit pas un mot avant longtemps, se contentant de frotter son dos pour le rassurer. Elle déposait un nouveau baiser sur sa mâchoire puis elle le regardait.

« Ils auront de la chance d'avoir un combattant comme toi à leur côté. »

Il fallait qu'elle cesse d'agir de la sorte, pensant que les gens étaient tous à son service et devaient faire ce qu'elle désirait lorsqu'elle le désirait. S'il souhaitait être de la garde royale c'était sa décision bien que ce soit risqué et qu'elle n'approuve pas forcément ce choix. Nymeria ne resterait peut-être pas toujours ici ni aux côtés de Rhaegar, il n'était encore question que de nuits l'un avec l'autre. Elle soupirait un peu puis elle levait sa main contre sa joue. Elle glissait ses doigts dans sa barbe en riant doucement. Ça lui allait bien cette barbe, c'était donc à cela que ressemblait les Dothraki ? 

« Tu es beau avec ta barbe. »

Nul doute qu'il trouverait une femme, deux voir trois et peut-être plus pour occuper ses journées et ses nuits, elle l'espérait pour lui, qu'il profite enfin de la vie, de la liberté sans avoir son aspic autour de lui. S'ils avaient souvent partagés leur conquête ça n'avait pratiquement jamais été l'un sans l'autre. Là, il pourrait avoir des femmes rien que pour lui. Elle l'espérait pour lui, se disant que ça lui redonnerait un peu de joie. Se distraire, se divertir. Elle n'était pas jalouse à première vu. Elle continuait juste à caresser sa barbe. Jamais elle ne l'avait vu dans un tel état, ni soumis, ni malheureux...
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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« Quand la vipère retrouve l'étalon. »
Nymeria & Nakhti




J e n'apprécie pas la voir à ce point bouleversé. J'apprécie encore moins de savoir que c'est de ma faute. Je m'obstine et m'obstinerais toujours à croire que tout ce qui est arrivé est de ma faute. Je n'étais pas assez bien pour elle, et je ne serais jamais mieux que Rhaegar Targaryen, roi des sept couronnes. Riche et puissant. Je n'ai rien de tout ça. Peut être est il également un homme beau et bon. Je veux m'en assurer. M'assurer qu'il est et sera toujours assez bien pour elle.

    « Ne t'excuse pas. C'est oublié. » Dis je alors pour la rassurer.

Jamais. Jamais je ne pourrais oublié. Je peux simplement faire semblant de ne pas être un homme brisé. Faire semblant d'être heureux, de ne plus pensé à elle. Faire semblant de lui avoir pardonné, de m'être pardonné. Ca ne sera qu'une façade. Un masque. La seule façon de soulager mon mal est de la voir sourire. Alors je suis ici. Je survis en la regardant heureuse et en bonne santé.

    « Parfois il est impossible de veiller sur soit. Il faut donc aussi savoir compter sur les autres... je suis là pour ça. » Répondais je malicieusement.

Je sais à quel point Nymeria est têtu, et elle sait également que je le suis aussi. Autant qu'elle. Peut être parfois plus. J'ai conscience qu'elle est doué en terme de combat. Au jour d'aujourd'hui, je ne sais pas si elle serait capable de me battre. Peut être l'est elle. Mais je ne parlais pas uniquement de ça. Le corps et l'esprit son étroitement lié, il ne faut donc pas négliger le second.

A nouveau, ses bras m'enlacent tandis que je fais de même. Elle semble être une enfant dans mes bras tant ma carrure est imposante. Je la serre doucement. Le silence s'installe. Nous profitons de ce moment unique. Tout simple, mais unique. Je la retrouve, même si ca n'est pas autant que je l'espère. Je la retrouve. Elle est là et je peux enfin respirer. Je peux enfin sourire.

Par les sept, ses baisés sont de véritable poussée d'adrénaline. Une ressource de bonheur inépuisable. Je lui souris, presque bêtement. Ivre de la revoir. Je la laisse fourrer ses doigts dans ma barbe et accompagne doucement son rire. Amusé par la situation.

    « Ravie qu'elle te plaise. Nova m'a toujours dis qu'elle adorerait me voir avec une telle barbe... mon père a la même, a ce qu'il parait. » Dis je avec un air nostalgique.

Nova, ma mère, a en effet toujours souhaité que je ressemble à mon paternel. Elle a toujours souhaité que j'apprenne a être un Dothrak pour pouvoir un jour le rencontrer et faire sa fierté. Devenir l'étalon qui chevauchera le monde. Elle a cependant oublié l'erreur qu'elle a faites des années auparavant. Elle a suivit sa raison plutôt que son cœur. Je ne ferais pas la même erreur.

Ses nombreuses caresses sont agréable, mais les frissons qui me parcourent ne lui plairont pas. Cette tentation. Je veux lui montré que je suis capable de résister. J'attrape alors sa main en glissant mes doigts entre les siens. Qu'il est dur de lui résister. Cette envie de m'emparer de ses lèvres. De gouter à nouveau à ses saveurs.
Je soupire, baisse les yeux et dégage doucement sa main de mon visage.

    « J'ai encore beaucoup de travail tu sais... » Dis je, comme intimidé, avant de relever les yeux et de lui sourire. « Que dirais tu d'une une chevauché tout à l'heure?... » Demandais je avant d'écarquiller les yeux. « Euh, enfin non... je veux dire... de faire une balade à cheval. » Rétorquais je rapidement, tandis que je me met à rire de ma maladresse.



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