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[EVENT] L'union de la Corneille et du Loup
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Jorelle Mormont
❛302, lune 4, début de semaine 3❜
Il y avait tant d'agitation dans la salle qu'il était très difficile de se sentir en sécurité, mais pour Jorelle, dénué d'armes, il était plus tranquillisant d'être entouré par ses proches que d'être seul. L'emblème de sa famille avait beau être un ours, dans de telles situations, elle agissait davantage comme des animaux grégaires. Un danger et la meute se rassemblent pour y faire face. Un comportement qui semblait correspondre à tous les nordiens qui venaient de se rassembler auprès des Mormont, du couple Norroit et d'un petit groupe d'inconnu qui les dévisageaient presque.
L'ours mit un certain temps avant de comprendre que la sirène et Torrhen ne l'a suivait plus, ce n'est que lorsqu'elle vit Lyra se précipiter vers eux qu'elle le comprit. Et s'il y avait bien une chose que Jorelle ne savait pas faire, surtout dans ses moments-là, c'était bien d'être compatissante. Elle roula alors des yeux en observant la Manderly reprendre contenance, ce n'était pas le meilleur instant pour se faire remarquer et surtout, de distraire les autres.
Toutefois, même si Jorelle l'aurait davantage secouer en lui demandant de se ressaisir, Lyra se fit compatissante et demanda à ce que toute la petite troupe se trouve un coin tranquille, pour la préserver. Ce que la meute fit, car après tout, une des leur allaient défaillir et ce n'était pas le meilleur lieu pour tomber au sol. Tout le monde pourrait croire qu'elle aussi avait été empoisonné, alors que cette situation lui rappelait sûrement l'empoisonnement de Wylla. Bien sûr, l'insulaire pouvait comprendre cela, mais ce n'était pas le bon moment pour craquer.
Cela faisait des années qu'elles n'avaient plus besoin de mot pour se faire entendre. Un seul regard lui permit de comprendre que ses sœurs et Marthe allaient bien. Toutes restaient aux aguets, tandis que Lyra et Torrhen s'occupaient toujours de la sirène qui reprenait peu à peu des couleurs. De leurs positions, ils pouvaient observer la foule qui adoptait des comportements différents, mais les yeux de Jorelle étaient à la recherche de toutes les personnes qu'elle connaissait, juste pour être sûr qu'elles allaient bien. Et ils tombèrent finalement sur la jeune Reed qui elle aussi semblait céder à la panique. Fort heureusement pour elle, Meera n'avait pas chercher du réconfort auprès de Jorelle, car elle était en incapacité d'être une ours affectueuse et rassurante. Ce rôle appartenait à une autre qu'elle.
Et très peu de temps après ce que la Reed pose tout un tas de question à son aînée, un inconnu menaça de son couteau une autre inconnue. De loin, elle n'arrivait pas vraiment à comprendre ce qu'il se passait et ce n'est qu'en croisant le regard de Brandon qu'elle put enfin verbaliser sa pensée :
- Et bien... C'est de mieux en mieux.
L'ours mit un certain temps avant de comprendre que la sirène et Torrhen ne l'a suivait plus, ce n'est que lorsqu'elle vit Lyra se précipiter vers eux qu'elle le comprit. Et s'il y avait bien une chose que Jorelle ne savait pas faire, surtout dans ses moments-là, c'était bien d'être compatissante. Elle roula alors des yeux en observant la Manderly reprendre contenance, ce n'était pas le meilleur instant pour se faire remarquer et surtout, de distraire les autres.
Toutefois, même si Jorelle l'aurait davantage secouer en lui demandant de se ressaisir, Lyra se fit compatissante et demanda à ce que toute la petite troupe se trouve un coin tranquille, pour la préserver. Ce que la meute fit, car après tout, une des leur allaient défaillir et ce n'était pas le meilleur lieu pour tomber au sol. Tout le monde pourrait croire qu'elle aussi avait été empoisonné, alors que cette situation lui rappelait sûrement l'empoisonnement de Wylla. Bien sûr, l'insulaire pouvait comprendre cela, mais ce n'était pas le bon moment pour craquer.
Cela faisait des années qu'elles n'avaient plus besoin de mot pour se faire entendre. Un seul regard lui permit de comprendre que ses sœurs et Marthe allaient bien. Toutes restaient aux aguets, tandis que Lyra et Torrhen s'occupaient toujours de la sirène qui reprenait peu à peu des couleurs. De leurs positions, ils pouvaient observer la foule qui adoptait des comportements différents, mais les yeux de Jorelle étaient à la recherche de toutes les personnes qu'elle connaissait, juste pour être sûr qu'elles allaient bien. Et ils tombèrent finalement sur la jeune Reed qui elle aussi semblait céder à la panique. Fort heureusement pour elle, Meera n'avait pas chercher du réconfort auprès de Jorelle, car elle était en incapacité d'être une ours affectueuse et rassurante. Ce rôle appartenait à une autre qu'elle.
Et très peu de temps après ce que la Reed pose tout un tas de question à son aînée, un inconnu menaça de son couteau une autre inconnue. De loin, elle n'arrivait pas vraiment à comprendre ce qu'il se passait et ce n'est qu'en croisant le regard de Brandon qu'elle put enfin verbaliser sa pensée :
- Et bien... C'est de mieux en mieux.
(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:
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An 302 , lune 4 , début de semaine 3
L'Union de la Corneille et du Loup
Le poison. Bran en avait déjà vu les effets... mais sur leur Père, lord Eddard Stark de Winterfell, il n'avait pas eu une action aussi fulgurante et l'enfant était sous le choc de cette mort subite, bien loin de s'être un seul instant imaginé que cela aurait pu se produire lors du mariage de sa sœur. Le jour-même de la célébration des noces. L'effarement et l'effroi avaient gagné la salle du banquet. Lord Tytos Nerbosc, suzerain du Conflans, avait trépassé sans crier plus gare qu'en étant pris d'une quinte de toux mortelle. Tandis que la voix de son héritier, lord Brynden Nerbosc, avait tempêté de sceller les portes de la forteresse, la peur et la confusion s'étaient emparées de Bran alors que tout le monde autour de lui s'agitait. Les enfants de lord Tytos avaient été évacué avec lady Marianne Harlton, la princesse Daenerys Targaryen et sa descendance. L'ordre de lâcher les verres lui avait fait regarder le sien avec angoisse pour en avoir bu une petite gorgée mais Bran n'avait rien ressenti de néfaste se prononcer. Un assassin présumé avait été désigné... Harry Rivers ? Puis sa mère, lady Catelyn Stark, lui avait sommé de rester auprès de sa sœur. Bran n'avait pas répondu, pas par les mots. Il s'était contenté d'acquiescer docilement puis avait rejoint Sansa et les dames qu'elle avait voulu prendre sous son aile.
Le Soleil de Winterfell se montrait forte mais la crainte se reflétait dans ses yeux... et dire que, tantôt, l'atmosphère demeurait à la fête et à la joie. Quel était cet affreux revirement ? Sansa était rayonnante dans sa robe blanche. Sous l'arbre-coeur, elle avait été lumineuse de bonheur. Bran s'était senti ému de la voir ainsi pomponnée mais, en revanche, il n'avait guère apprécié cet instant symbolique où Hoster Nerbosc avait ôté son manteau aux armoiries des loups géants pour la vêtir par celui qui ferait désormais d'elle... une corneille. Malgré qu'une sœur leur soit enlevée, il restait dommage qu'Arya, Jon et même Rickon manquent cette vision de leur louve rougeoyante alors qu'elle vivait un tournant de sa vie. C'était le premier mariage d'un des louveteaux et l'avant-dernier de la portée regrettait que la meute ne puisse jamais s'y présenter au complet. Mais il leur raconterait tout, une fois de retour dans le Nord. A Père aussi, il en ferait le récit. Même cela, il lui en parlerait... entre les ombres et les torches enflammées des cryptes. Seul avec les morts des Starks.
Meera se voit en charge de retrouver les autres Nordiennes qui ont accompagné le convoi jusqu'au "nid de la Corneille". Espérer que tous leurs proches, vassaux et alliés aillent bien semble être tout ce qu'ils peuvent faire... Et voilà que l'accusé du meurtre prit une Bracken en otage pour lui mettre une lame sous la gorge et proférer de véhémentes menaces envers le nouveau lord Nerbosc. Bran déglutit sous la tension grimpante. Son regard passe de l'un à l'autre parti... puis suit l'un des chevaliers qui assuraient la protection de Sansa, Walda Lannister et Mya Nerbosc. L'observant se diriger vers ce fameux Harry Rivers. Qu'allait-il faire ? Est-ce qu'il avait l'intention de l'arrêter ? L'héritier du Nord se pince discrètement les lèvres, attentif à ce qui se profile, en se demandant si ce bâtard conflanais était le seul homme dont il fallait prendre garde dans l'assemblée.
Puis soudain, il se rendit compte qu'il pourrait peut-être se rendre utile. Sur le plan fraternel.
- Sansa... Les yeux des jeunes loups se rencontrèrent avec gravité. Ton mariage était magnifique. Tu as l'air d'une étoile dans ta belle robe blanche. Je suis heureux d'avoir pu être là pour emporter cette vision de toi à Winterfell et partout où j'irai à l'avenir. Je ne doute point que tu seras heureuse avec lord Hoster. Il a choisi un moment pareil, oui. Mais pas sans raison. Quoiqu'il advienne, ce soir... Rien ne pourra entacher ce que tu as vécu avant ce banquet. Comme rien ne peut entacher les meilleurs souvenirs que nous avons de nos proches. Ne laisse rien les ternir. Et il pensait à leur Père à ces mots. ... Nos parents et nos frères te diraient la même chose. Nous sommes là pour te soutenir. Garde la joie de ton mariage à l'esprit. Elle est précieuse.
C'était devenu urgent qu'il lui proclame ces mots, pour transpercer l'horreur d'une lueur. Bran souhaitait que sa sœur conserve dans sa mémoire toute la beauté de ses noces. Autant qu'elle le pourrait.
DRACARYS
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L'Union de la Corneille et du Loup
An 302 , lune 4 , début de semaine 3
Jorah Mormont
Les festivités battaient leur plein, tandis que l’Ours déchu se contentait de guetter dans l’ombre. A présent simple chevalier, héritier dépossédé de sa maison par ses propres fautes, Jorah n’avait rien à faire dans la lumière de cet événement. Il en avait parfaitement conscience, et n’aurait pas pousser le malaise en s’imposant. Surtout en présence de sa famille qui représentait, elle, légitimement l’Ile-aux-Ours. Pourtant, il devait sa présence à la Typhon-née dont il était le bouclier-lige. Garant de sa sécurité, il n’aurait failli à cette mission pour rien au monde.
Il s’était donc contenté d’observer les noces en retrait. Hors de la foule, à une place assez stratégique pour lui permettre d’avoir toujours un œil sur la jeune femme qu’il considérait aujourd’hui comme la fille qu’il n’aurait jamais, tout en n’attirant ni l’œil ni l’attention sur sa personne par sa discrétion et son silence. Il n’avait pas sentie la Princesse à son aise avant la cérémonie. Et bien qu’elle tentait de donner le change, il la trouvait crispée et tendue. Elle l’était depuis plusieurs jours déjà. Il ne pouvait qu’en imaginer la cause, par miroir à sa propre situation. Il n’était pas toujours aisé de se faire une place dans un lieu où l’on ne se sent pas le bienvenue. Cette constatation fit naître la contrariété sur les traits de l’Andal, faisant écho à celle de sa protégée. Il ne devait s’en montrer que plus vigilant.
Pourtant, la cérémonie fut belle. Et l’ambiance y était détendue et chaleureuse. Lady Sansa, dont les traits n’étaient pas sans rappeler Catelin Stark à Jorah, était rayonnante. En tout point ce qu’il aurait pu imaginer d’elle lors de leur rencontre, dès années auparavant. La belle enfant était devenue femme. Son époux aussi semblait rayonner. Lord Hoster faisait un très beau mariage. Jorah observait les convives déambuler, profitant du buffet, et plus loin, de la piste de danse. La Princesse Argentée était suffisamment entourée pour qu’il puisse se laisser aller à l’observation des lieux. Il était curieux.
Il n’avait pas manqué la présence de ses cousines et nièce durant la cérémonie. Les plus âgées n’avaient guère beaucoup changé à l’inverse des plus jeunes. Lyanna avait trois ans lorsqu’il avait quitté ses terres, Marthe deux. Les jeunes filles qu’il avait revu n’avaient plus rien à voir avec les bambins qu’elles étaient alors. Il aurait été bien incapable de reconnaître laquelle était l’une ou l’autre. Cela ne l’empêcherait pas d’essayer. Tandis qu’il jetait de fréquents coup d’œil vers la Typhon-née, il ne vit nulle trace d’elles cependant. Il retourna donc son attention sur sa mission première. Daenerys semblait donner du fil à retordre à sa belle-sœur, au vue de l’air décontenancé de celle-ci. La pauvre Lady Marianne avait bien du travail à son sujet, et l’Andal ne pouvait l’y aider en cet instant.
Non loin de la table d'honneur, il ne tarda pas à remarquer les difficultés de Lord Tytos tandis que les invités défilaient pour féliciter les mariés. Tout alla très vite. Quelques secondes tout au plus avant que le suzerain conflanais ne s’effondre. On fit appeler le mestre. Lord Brynden et Lord Hoster tentèrent de lui porter secours, en vain. Il était déjà mort. Jorah resta interdit un court instant avant de se tendre, alerte. Sa main vint automatiquement se poser sur son épée. Son regard alarmé fit le tour de la table d'honneur, s'attardant sur la Princesse qui ne semblait pas réagir. A vrai dire, elle semblait tétanisée, le regard fixé sur le corps du Lord. Il ne prit pas le temps de s'interroger à ce sujet, trop occupé à s'assurer de sa bonne constitution ainsi que du reste de la famille Nerbosc. Tous avaient l'air en bonne santé.
Du poison, pensa-t-il automatiquement. Leurs hôtes semblèrent en venir à la même conclusion car plusieurs jetèrent les verres à terre et l'émissaire Nerbosc intima la foule de faire de même. Par automatisme, Jorah fit passer son regard sur les convives. Parmi eux, c'était la consternation, mais bien vite l'agitation prit le pas sur la stupeur. Aucun ne sembla en proie au même symptôme. Son œil s'attarda un instant sur sa cousine Jorelle, qui se trouvait non loin de là, prêt de Lady Wynafryd. Avant de passer au reste de la foule. Un seul homme ne semblait pas surprit de ce revirement de situation, et le Bouclier-lige eut la désagréable sensation qu'il se plaisait à ce spectacle morbide. Ce sourire ne lui disait rien qui vaille. Il n'eut pas le temps de s'attarder à cela tandis que tous se mettait en mouvement. Il se devait d'escorter la Princesse au dehors, s'approchant finalement d'elle et de sa dame de compagnie, lorsqu'il le put.
« Princesse, Lady Cox, je vous escorte jusqu'en lieu sûr. »
Il ignorait si la Typhon-née l'avait entendu, tant elle semblait dans un état second mais La Lady de Castel-Bois acquiesça alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie. Tandis qu'ils s’engouffrait par la porte, il entendit Lord Brynden donner l'ordre de sceller les accès et d'arrêter un homme. Un dernier regard en arrière fut sa seule possibilité d'assouvir sa curiosité avant de se concentrer sur le cortège. Progressant dans les couloirs de la demeure Nerbosc, il sortie son épée, rassurée de la sentir à son poing. Nulle menace ne semblait s'approcher mais un assassinat venait d'avoir lieu et il avait avec lui le nouvel héritier du Conflans ainsi que sa mère, se trouvant aussi être la princesse royale. Tout ceci suffisait à le maintenir en alerte. S'étant mis d'accord d'un regard avec Ser Roadney, qui escortait Lady Marianne, il ferma le cortège afin de s'assurer que personnes ne les suivent pendant que ce dernier ouvrait la marche. Le jeune Gareth les accompagnait, assurant un bras armé de plus en cas de problème. Le chemin fut rapide, tant ils se pressèrent. Il entendait au devant les encouragements de Lady Marianne alors qu'il jetait de fréquent regard dans son dos.
Bientôt, ils atteignirent des appartements où ils purent se poser. Lady Marianne sembla se sentir mal et Lady Cox, qui tenait la jeune Betha, semblait à bout de souffle. Mais seule la Princesse importait à l'Andel à cet instant. Certain de la sécurité de ces dames et les enfants, il rangea son épée dans son fourreau. Il aida ensuite la jeune dragonne à s’asseoir dans un fauteuil, son fils sur les genoux. Inquiet, il plia un genou face à elle en posant ses deux mains sur ses épaules frêles. Elle n'avait pas encore décroché un seul mot depuis que Lord Tytos s'était écroulé. Il croisa son regard.
« Est-ce que vous allez bien ? Avez-vous bu de ce vin ? »
Dans sa voix transparaissait une légère inquiétude. Il se montra calme pourtant, peu désireux de rajouter à sa panique. Il l'observa, elle et le jeune Seigneur, attendant qu'elle le rassure sur son état. Il comprenait son choc, d'autant que l’événement n'était pas sans rappeler l'affaire du Prince Viserys. Il aurait voulu pouvoir le lui dire mais ils n'étaient pas seuls ... Seul son regard pouvait parler à cet instant.
DRACARYS