Hymn for the missing (Abigaëlle)

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Je ne dis rien, serrant simplement la main de mon amie. Comment lui avouer que j’aurais aimé que Bryce ressemble à Aegon sur ce point et le voir disparaître ainsi des semaines durant… Il avait beau me donner quelques responsabilités… Même éprouver de l’amitié pour lui était une galère sans nom pour moi. Le pire étant de feindre en permanence avec lui. Je n’arrivais plus à ôter mon masque, ce n’était pas un crime bien évidement… c’était simplement épuisant pour moi. Les seules musiques que je chantais étaient pour mon fils. J’avais l’impression que cela m’aurait écorché la voix de chanter pour Bryce. Je souris à Margaery, malgré deux années de rapports conjugaux je n’aimais toujours pas ça : je ne venais pas à en redouter le moment du couché, tout de même, mais moins je pouvais en faire…

« Je doute que les sept ne m’offrent la bénédiction d’être enceinte en même temps que toi mon amie… Mais je donnerais beaucoup pour te voir tous les jours et te serrer dans mes bras… Ou même… Chanter à nouveau rien que pour toi. »

Je me tiens silencieuse en écoutant Margaery. Ce que j’avais fais ? Je ne l’avais défié de la sorte qu’une fois. Et j’avais clairement vu le résultat. J’étais cependant sûre d’une chose : il avait beau être lunatique il ne lèverait jamais la main sur son fils. Contrairement à moi qui était pour lui, de mon point de vue, aussi insignifiante qu’une mouche. Je me mordis la lèvre inférieure, essayant de faire le tris dans ma salade de sentiments. C’était si compliqué. Répudier… Cela signifier retourner dans le Bief, à Boisdorés, retourner chez moi… au lieu de croupir à Serena… Retrouver les balades de mon enfants, les chemins rocailleux des terres de mon frère, les parquets vitrifiés… Que la nostalgie était un sentiment bizarre. Je pris une profonde inspiration, tentant de chasser les sombres idées, mais je m’en ouvris à Margaery.

« Ma rose… Je sais tout cela… Mais tu vois, l’idée qu’il me répudie… dois-je t’avouer que je vois plus cela comme une libération que comme une véritable punition ? Je ne supporte pas Serena malgré tous mes efforts pour m’y habituer… Je ne chante plus Margaery, le Bief me manque, tu me manque, Desmera, Andrew, tout le monde me manque. Je n’arrive pas à ne pas me sentir autrement qu’une étrangère là bas. Je ne suis sûre que d’une chose : Bryce a assez d’affection pour son fils pour ne pas lever la main sur lui. C’est un bon père. »

Mon fils revenait tenter d’attirer l’attention de Margaery qui joua avec lui et il rit pour venir passer ses bras autour de son cou. Je le laissai faire en faisant attention qu’il ne fasse pas mal à mon amie. Erich continuait à parler à Margaery pour attirer son attention. Je me mis à rire et viens caresser le front de mon fils qui me fit un grand sourire. Je secouais la tête.

« Erich est trop petit pour l’instant. Mais je suppose qu’il sera chevalier, formé au maniement des armes élevé comme un Caron. Repose la question dans quelques années. Mais mon petit chevalier adore quand je chante tout bas pour lui ou que je prends le temps de lui lire des histoires. J’aimerais passer tout mon temps avec lui, mais… Il a une nourrice qui s’occupe quand même bien de lui. »

Et mes quelques responsabilités prenaient quand même du temps. Erich s’agita à nouveau pour retourner jouer avec Alester et je le suivis du regard.

« Que fais-tu de tes journée en tant que princesse royale ? Tu sa quelques responsabilités ? La Garde des Roses se porte t-elle bien ? Un homme a t-il trouvé grâce aux yeux d’une de tes cousines ? »

J’avais besoin de ces conversations banales entre amies. Rien d’autre.
Margaery Targaryen
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Abigaëlle & Margaery

Hymn for the missing


Elle ne put qu'offrir un sourire contrit à son amie. Si le couple Caron n'envisageait pas d'autres enfants, alors ce voeu ne se réaliserait jamais. Cependant, quelque chose lui disait que ce n'était pas tant le Seigneur Caron que son épouse qui n'était pas disposée à donner de nouveau la vie. Elle prit la main de la jeune femme et conclut. « Point de mauvaises pensées, ma douce. Si les Sept l'acceptent, alors rien n'empêchera mon fils de jouer avec le tien. » Trois années d'écart, cela n'était pas grand chose. Margaery en était persuadée, elle aurait un garçon. Il le fallait. Ella aurait bien le temps d'avoir des filles plus tard ! Seul un fils importait, pour garantir sa place, devenir intouchable. Un fils pour donner un héritier à son époux, un fils pour satisfaire les attentes des nobles de Westeros. Un prince qui ferait d'elle, une future reine. Elle écouta néanmoins le monologue d'Abigaëlle, le coeur serré. Jamais elle n'avait entendu pareille complainte de la part d'une autre de ses anciennes dames de compagnie et elle y perçut toute la tristesse que la blonde ressentait dans son mariage, toute la douleur qu'elle avait d'être loin des siens. Le visage de la princesse se ferma. Reprenant une marche lente, silencieuse et le regard baissé vers le sol, Margaery songeait au passé. Doux passés, souvenirs heureux d'une époque révolues. Abigaëlle avait été la première à partir, mais dans son esprit cette page ne se tournait pas. « Tant de choses ont changé, tu sais ... Une nouvelle génération courre dans les jardins du château de notre enfance mais il n'y a plus une seule trace de ceux qui partagent nos souvenirs. » Seule Daena demeurait là bas, son rôle d'épouse la gardait auprès de Willos et de leur fils. Elle était devenue la Dame de Hautjardin, l'épouse du suzerain du Bief. Les autres ... « Voilà bien longtemps que je n'ai vu Desmera. De nos amies, seule Daena reste à Hautjardin. Leonette suit Garlan dans ses voyages quand elle le peut. Même Cersei s'en est retournée à Castral Roc avec ses fils. » Elles n'étaient plus des jeunes jouvencelles à marier. Elles avaient des familles différentes, des rôles différents. « Même Andrew ... Tu aimes ton frère en tant que ce frère que tu as toujours connus mais aujourd'hui, c'est un homme marié, un seigneur. Les choses changent Abigaëlle et même si j'ai toujours aimé cette partie de toi si innocente et accrochée aux choses de notre vie ... Il te faut grandir si tu ne veux point souffrir davantage. » Elle avait tant protégé la blonde. Même si elle avait laissé Daena chahuter avec elle, même si elle s'était tue lors de quelques joutes verbales, elle n'avait jamais chercher à l'entrainer dans quoi que ce soit pouvant mettre en question sa réputation ou altérer sa vision du monde. Aujourd'hui, elle le regrettait. L'innocence d'Abi l'avait rendue fragile et son attachement aux Tyrell, à Hautjardin et à ce qui s'en approchait la rendait malheureuse. « Ma place est désormais à Port-Réal ... Jamais nous ne retrouverons ce que nous avons perdu. » finit-elle par dire, nostalgique. Les joies et les blessures de ces quelques années les avaient marqué. Détruites ou épanouies, chacune avait forgé sa propre vie, sa propre destinée. Son regard se posa sur le petit garçon. Trop jeune ? Il était vrai que les Caron n'était point les Barathon ou quelques familles suzeraines. Elle soupira « Tu as bien de la chance, ainsi tu peux garder ton fils pour toi et profiter de lui tout entier. Mon enfant n'est pas encore né qu'il a déjà une multitude de prétendant. Je redoute d'avoir une fille et de me la savoir arraché pour aller grandir près d'un prétendant lointain. » Cette idée l'obsédait, la nuit. Si Aegon et Rhaenys n'avaient point connu cela, sans doute était-ce à cause de la longue tradition familiale promettant une soeur à son frère pour conserver la pureté du sang de l'ancienne Valyria. Un sang qui serait à jamais mêlé à celui de chaque royaume de Westeros via les mariages arrangés par le Roi pour ses enfants et sa fratrie. Le Nord. L'Ouest. L'Orage. Trois royaumes qui n'avait encore de mariage Targaryen ...  « Je suis bien trop jeune pour m'encombrer d'une bru ! Ou d'un gendre. » Dix-huit ans. Elle espérait qu'Aegon n'ai pas de vision si lointaine sur l'avenir de leur enfant. Qu'ils puissent profiter de leur vie de parents avant que la réalité politique ne les rattrape. Une réalité qu'elle tâcha d'oublier en riant à la question de son amie. « Et bien, j'ai passé quelques mois à Hatujardin ou en voyage ... Mais lorsque j'étais à Port-Réal, je t'avoue que mes occupations étaient semblables à celles que j'effectuais à Hautjardin. Je brode, je joue de la musique, discute avec des nobles de tous les Royaumes, écrit des lettres et me rends dans les orphelinats. » énuméra-t-elle, les yeux vers le ciel alors qu'elle réfléchissait. « Seul le nombre de garde à changé ... et mon accompagnateur. Inutile de dire qu'Aegon ne laissera ma première danse à aucun autre homme que lui même. » dit-elle en riant. « Mes cousines se plaisent à merveille à Port-Réal. A croire que ma grand-mère a plus chercher à leur faire plaisir qu'à moi même. » Si ses relations de cousinages étaient compliquées avec Desmera dans son enfance, elle s'était très bien entendue avec les cousines Tyrell qui vivaient à Hatujardin. De quelques années ses cadettes, elles étaient d'un dynamisme rafraîchissant. « Inutile de dire qu'il n'y a que Alla qui est suffisamment sage pour suivre les précepte de notre septa. Elinor et Megga sont intenables et font tourner bien des têtes. »
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Je ne disais nul mots, écoutant sans entendre mon amie les yeux dans le vague, ma main serrant la petite menotte de mon fils. C’était bien mon seul réconfort dans mon mariage. Pourquoi Père avait-il accepté ce mariage ? Pourquoi ! J’avais dis oui également… Mais maintenant comme je le regrettais… J’aurais dû écouter mon frère, un millier de fois j’aurais dû l’écouter. Cela ne servait à rien de ressasser le passé, mais le passé m’aidait à tenir dans mon présent. Je soutiens le regard de mon amie et délicatement repassai derrière son oreille une de ses mèche de cheveux. Peut-être qu’elle ne pouvait pas comprendre ? Son époux avait son âge, n’avait pas menacé de la battre comme plâtre après seulement une lune de mariage et ils s’aimaient. Je me mordis la lèvre et détournai les yeux sans rien rajouter. Je ne voulais pas débattre de ça avec Margaery. Ce qui était passé était passé, c’était vrai, mais que faire lorsque le présent entier me faisait souffrir et que mes prières consistaient à demander aux Sept de me renvoyer chez moi dans le Bief pour respirer à nouveau ? Je secouais la tête et regardai à nouveau mon fils.

Niveau enfant de nous deux j’étais la plus chanceuse, mon fils avait pour l’instant une paix… royale. Margaery elle… définissait très bien ce qu’elle craignait et ce qui pourrait se passer. Je ne la lâchai pas des yeux, redessinant encore et encore son visage dans mon esprit. Je lui pris à nouveau la main et caressai sa paume du bout des doigts.

« Ton enfant aura des prétendants, mais seul les sept savent de quoi sera fait le futur. Tout ira bien, tu n’auras nulle bru ou nul gendre avant que l’enfant ait déjà une petite quinzaine d’années. Ne t’en fais donc pas ma petite rose. »

Je souris en l’écoutant me raconter son quotidien sans pourtant piper le moindre mot. Danser… Même ça ! Même ça je ne pouvais plus le faire comme je le souhaitais : danser seule n’avait aucun intérêt et Bryce détestait danser et à dire vrai… il était à peine un cavalier convenable. Andrew… Même Ser Hugo était bien meilleur cavalier que lui. Mais d’une morsure à la langue je me contrains au silence. Margaery n’était pas là pour m’entendre geindre, j’étais là pour elle. Je ris en imaginant les cousines à Port Réal. J’aurais donné beaucoup pour voir ça. Erich me tira par la main en geignant un peu, je me penchai aussitôt pour le prendre dans mes bras. Je souris à Margaery.

« Je vois que comme toujours tu éblouis ton monde de ta présence petite rose. Veux-tu bien que nous nous asseyons s’il te plaît ? Erich commence à être fatigué et je crois qu’il veut sa petite chanson. Erich adore s'endormir dans mes bras. »

Et puis… je ne pensais pas que Margaery dirait non à m’entendre chanter près d’elle. Erich bailla en s’installant tout contre ma poitrine et en agrippant le bord de mon corsage. Oui, effectivement il voulait dormir, mais il adorait s’endormir dans mes bras… ou dans ceux de son père.
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Abigaëlle & Margaery

Hymn for the missing


Ses craintes n'avaient lieus d'être pour l'heure: sa grossesse n'était pour le moment connue de personne, pas même de son époux. Cependant, Margaery n'oubliait pas cette vieille conversation, au détour d'une promenade, lorsqu'Aegon n'était encore que son fiancé. Rallier le Nord. La mission que son prince s'était fixé, déjà bien entamé avec la puissante amitié qui le liait à Robb Stark, mais mise en péril avec les évènements qui avaient conduit au procès du prince Viserys. Si elle n'en parlait jamais, la présence du frère du Roi lui manquait. Les conversations qu'ils avaient pu avoir stimulaient son esprit et son amour des arts et des lettres. « Je le sais bien ... » soupira-t-elle, consciente que ses doutes devaient paraitre bien ridicules. Néanmoins, son besoin présent de protéger son enfant n'était pas infondé. Il n'y avait que Daena, lors d'une soirée passée pendant sa convalescence à Hautardin, pour savoir combien Margaery se sentait coupable, fautive dans son rôle de mère. Elle n'avait put protéger son bébé, elle l'avait laissé s'intoxiquer dans sa propre douleur, l'avait empoisonné avec sa tristesse. « Je n'arrive pas à garder cela en tête: depuis que le mestre a confirmer mes doutes je ne cesse de penser à cet enfant, à son avenir, à comment le protéger ... » Le drame qu'elle a avait vécu à Port-Réal ne pouvait se reproduire. Si Aegon n'avait jamais douté d'elle, si le Roi s'était montré une épaule des plus appréciables, les nobles, eux, remettraient en cause sa légitimité. Une princesse incapable de procréer, une future reine inapte à donner un héritier à son époux. Sa position serait en danger, son mariage également. Et Aegon ? L'aimerait-il toujours lorsque le temps fanerait sa beauté, flétrirait son teint et blanchirait ses cheveux ? La soutiendrait-il toujours lorsque l'âge amenuiserait leur chances de concevoir un enfant ? Leur union avait déjà souffert de la mort de leur aîné, Qu'en serait-il si l'Etranger s'abattait encore et encore sur son ventre ? « Peut être que si Gaemon avait vécut ... » Les mots de sa mère. Alerie avait tenté d'être réconfortante avec son unique fille, de consoler sa perte mais si Margaery appréciait l'attention que sa mère lui témoignait, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un agacement, une forme de colère face à cette femme qui n'avait jamais connu la tristesse de perdre un enfant. Il y avait eut Loras, quelques jours avant Gaemon, mais Loras avait eut le temps de grandir, de vivre, d'aimer. Gaemon n'avait connu que l'obscurité et les mots qu'elle pouvait lui chuchoter tout en caressant son ventre. Il n'avait pu connaitre l'étreinte de ses bras, ni la douceur des mains de son père sur sa tête, il n'avait pu admirer son grand-père ou éblouir ses tantes de son sourire charmeur. L'éventail des possibilité, étouffées dans l'oeuf par la mort, lui brisait d'autant plus le coeur qu'il semblait avoir prit les trait des Tyrell. Les quelques mèches de cheveux qui parsemaient son crâne était du même brun que les siennes, sa peau pâle et ses traits fins rappelant ceux d'Aegon. Seuls ses yeux demeurait un mystère. Violet comme les Targaryen ou noisettes comme ceux Tyrell ? Elle l'ignorerait toujours. Le regard de Gaemon demeurerait le mystère de sa vie. L'enfant qu'elle attendait serait-il pareil ? Aurait-il les cheveux argentés et un regard sombre ? Tant de questions qui s'opposaient entre la hâte et la peur, la joie et la nostalgie. Comment pouvait-elle attendre d'Aegon une quelconque réaction quand elle même ignorait quoi ressentir sur cet être qui prenait vie en elle. « Je t'envie, parfois. Ta vie semble si simple loin de cette étiquette. » Margaery avait la sensation que les yeux de tout le royaume étaient braqués sur elle. Si elle s'attendait à un certain protocole et y avait été préparé, elle devait reconnaitre que cela lui pesait. Parfois, elle en venait à regretter l'intimité du labyrinthe de Hautjardin, les promenades dans les jardins du château, les baisers volés de sa jeunesse. En dehors de l'intimité de leurs appartements conjugaux, Margaery avait la sensation d'être seule, délaissée par un époux aux obligations envahissantes. Elle se hâte cependant d'ajouter « Je l'ai désiré, je ne le nie pas. Mais parfois, j'aimerai qu'Aegon et moi puissions ... Disparaitre. Que nous puissions pleurer notre fils sans avoir à s'interroger sur les regards, sans craindre le jugement de la cour. » Qu'ils puissent juste être deux jeunes gens d'une vingtaine d'années, sans obligations, ni titre. Une fois la période de deuil respecté, la vie avait violemment reprit son cours comme si Gaemon n'avait jamais existé. Elle avait eut beaucoup de mal à donner le change, à faire comme si de rien n'était. Se rendre dans des orphelinats, voir tant d'enfants sans parents lui brisait le coeur et Janna Tyrell avait rapidement mit fin à ses excursions dans le Culpucier avant qu'Aegon n'ordonne son départ pour le Bief. Ses murmures continuèrent. « Je ferais tout mon possible pour que mon fils vive, soit aussi bien entouré et aimé qu'Aegon et moi avons pu l'être ... Et monte sur le trône. » C'était son objectif. Elle mettrait une couronne sur la tête de son fils, elle en ferait un Roi respecté et aimé, parfait mélange des sentiments du peuple à l'égard de leur couple. Alors qu'elles s'installaient sur un banc, Erich dans les bras de sa mère, Margaery posa son regard sur cet enfant qui aurait du jouer avec Gaemon dans ce parc. Erich Caron. Peut être pourrait-elle faire quelque chose pour lui ? Quand le temps serait venu, peut être pourrait-elle offrir à cet enfant, un ami fidèle et sincère à l'image d'Abigaëlle et elle, d'Andrew, Daena, Leonette et la petite cour de Hautjardin. Peut être aurait-il la chance d'avoir un aîné, certes pas de sang mais de coeur, pour veiller sur lui. « Mon seul regret est que Loras ne puisse être là pour le protéger ... Ou qu'il n'ait d'ami comme Robb Stark, de protecteur comme Andrew ... »
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J’écoutais en silence Margaery. Tendrement je berçai mon fils sans lâcher ma meilleure amie des yeux. Ses mots me blessaient. Parce que je souffrais pour, parce que je m’en voulais de ne pas avoir été là pour elle, de l’avoir abandonné. J’aurais dû être là pour elle, quitte à voyager… Mais j’étais restée inactive, inutile chez les Caron. Je n’avais pus rien faire à cause de ce maudit mariage… À cause de mon époux… À cause de tout cela j’avais abandonné ma meilleure amie. Une bouffée de haine se glissa dans la moindre des fibres de mon corps. Une haine contre Bryce. S’il n’avait pas été là, si ce mariage n’avait jamais eu lieux, j’aurais put être là où était ma place. Près des miens, près des gens que j’aimais vraiment. Et là… Je n’avais été qu’une potiche, une nouvelle fois.

J’attirai Margaery contre moi, sans un mot. Je l’avais regardé droit dans les yeux pendant tout son discours. Et je n’avais rien eu à dire, je ne pouvais rien dire. Délicatement, je me mis à la bercer, comme je berçais mon fils, mes doigts caressant ses cheveux et sa nuque. Le souvenir du baiser volé lorsqu’elle venait de rompre avec mon frère me revient et je sentis la saveur de ce vol à nouveau. Pourquoi avais-je fais ça ? Je ne m’en souvenais plus. Peut-être était-ce pour le mieux. Tout doucement, rien que pour elle et pour mon fils. Une longue chanson, à voix basse. Rien que pour eux. Juste emplis d’amour, d’espoirs, de bonheur et de douceurs pour deux êtres qui avaient leur place dans mon cœur. Je sentis mon fils s’assoupir contre mon sein alors que je continuais de chanter pour Margaery, comme avant. J’observais mon amie à la fin de la chanson, ma main dans ses boucles brunes. Je posais ma tête contre la sienne.

« Je suis là Margaery. Je suis là petite Rose. »

J’étais prête à la bercer comme une enfant et à cacher ses larmes dans mes bras sans la moindre hésitation. Je trouverais ce qu’il fallait pour elle.
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