MINI-EVENT: Mariage princier (libre)

# Jeu 16 Juil - 18:40

La belle de Castel-Bois accepta la proposition d'Elbert. Il ignorait si son cousin la courtisait mais le moins qu'il puisse dire était qu'Andar avait bon goût. La jeune femme était délicieuse et semblait armée de bonnes manières. Elle n'hésita pas à le féliciter. Cette nouvelle public continuait de lui déplaire. Il désirait conserver une certaine intimité avec son épouse mais celle-ci venait d'être brisée par l'annonce. Les Sept Couronnes entières n'allaient pas tarder à être au courant. Ce qui lui déplu le plus à vrai dire était de ne pas avoir reçu de félicitation de membre de la famille royale. Pour le Prince Viserys, il comprenait amplement. Voir ainsi sa petite sœur heureuse et enceinte d'un homme qu'il détestait devait lui être insupportable mais pour les autres, il le prit en légère vexation. Le Val était accouru pour prêter main forte aux forces de la Couronne pendant le siège de Port-Real. Si cela ne méritait même pas une tape dans le dos, il réagirait peut-être aussi peu promptement la prochaine fois que la Couronne aurait besoin de lui. Cependant ce n'était pas une raison de laisser apparaître sa bonne humeur. Lady Harlton l'avait honoré d'une danse alors il comptait bien faire bonne figure.

«Merci à vous Lady Harlton. Vos félicitations me vont droit au cœur. Les dieux nous ont fait ce cadeau et nous comptons bien les honorés en faisant de cet enfant un être honorable et valeureux comme l'est Jon Arryn ou feu mon oncle, Yohn Royce, le père d'Andar. Et s'il s'agit d'une fille, ma foi, puisse t-elle avoir vos bonnes manières et votre charme, Lady Harlton.»

Le futur du suzerain du Val menait la danse avec calme. A l'époque de son célibat, il aurait été très fier de danser aux vus de tous avec une aussi charmante dame. Dommage que sa petite épouse ait voulu vaquer à ses occupations car il aurait apprécié pouvoir partager pareil moment avec elle. Lorsqu'elle lui demanda la permission de lui poser une question, le Faucon de Lumière lui permit d'un simple regard. Il ne s'était pas attendu à pareil interrogation mais la réponse était toute simple et facile à expliquer.

«Serait-ce un interrogatoire Dame Harlton ? Est-ce le prix à payer pour jouir d'une danse avec vous ? Je n'ose imaginer le nombre de question auxquelles mon cousin à dût répondre pour pouvoir passer autant de temps en votre compagnie ha ha ha. Un homme ne doit-il pas avoir des secrets et conserver une part de mystère. Si je le résout vous seriez peut-être déçue mais je ne tiens pas à me monter si peu courtois avec une amie de mon cousin. Vous avez raison. Je n'ai jamais mis les pieds dans votre fief mais je connais quelques modestes informations sur votre maison. Et bien voyez vous, j'ai dans mon entourage une personne originaire de Castel-Bois. »

Le jeune homme laissa quelques secondes de silence s'installer avant de répondre pour élucider le nouveau mystère qu'il venait de glisser dans les oreilles de Marianne Harlton. Encore quelques pas et le Faucon reprit calmement la parole pour expliquer cette histoire qui concernait un jeune homme originaire du Conflans.

«Au cours du siège de Port-Real, un écuyer a perdu le chevalier qu'il servait. Il m'a narré son histoire et son récit m'a touché. J'ai décidé de le prendre comme écuyer pour achever sa formation. Il est originaire du Castel-Bois comme je vous l'ai déjà dit et se nomme Torvald. Un garçon ma foi bien sympathique, valeureux et très serviable.»

Le jeune homme entendit alors les appels pour la cérémonie du couché. Dieu qu'il était content que son épouse ait échappé à cette cérémonie. Bien évidemment, il aurait préféré que l’échappatoire qui s'était offerte à elle se soit manifester par autre chose qu'un véritable carnage nuptiale. Rhaenys et Rowen allait être mis à nu et il ne lui plaisait pas de participer. D'une part car il ne voulait pas mettre son épouse mal à l'aise mais d'autre part car l'absence de félicitations pour la grossesse de Daenerys lui restait en travers de la gorge. Mettant doucement fin à la danse, Elbert retourna auprès d'Andar en compagnie de la belle de Castel-Bois.

«Je te rend ta bonne amie, cousinet. Une jeune dame ô combien charmante. La cérémonie semble toucher à sa fin. Je repars demain ou après demain, selon la forme de mon épouse, dans le Val. J'espère que tu m'honoreras d'une visite aux Eryés ou que j'aurai la chance de me rendre à Roche-aux-Runes.»

# Dim 19 Juil - 14:42

Mariage princier

Événement Port-Réal

À nouveau, le jeune homme se montrait réfléchi. Elle prenait plaisir à l’écouter attentivement, désirant ne pas perdre un mot de ses dires. C’était une discussion vive qu’ils avaient, et cela ne pouvait que plaire à Cersei. Lorsqu’il eut fini de parler, elle s’enquit de lui répondre, en prenant une voix gracieuse et pleine de sympathie légèrement forcée, il faut le dire.

« Vous seriez à votre aise sur le trône, mais ne le convoitez pas pour autant. Vous êtes trop généreux et bon pour y siéger, et les gens comme vous, à Westeros, connaissent un destin funèbre – je ne vous le souhaite pas, ne vous méprenez point. Mais rares ont été les rois bons. Ce que je convoite, moi ? » demanda-t-elle, en arquant un sourcil, faisant mine de se poser pour la première fois la question.

La jeune femme ouvrit la bouche pour répondre du tac au tac puis… rien. Pas un son ne daigna sortir de sa bouche, et ses lèvres, entrouvertes, s’immobilisèrent dans le vide. Par souci de distinction, elle referma aussitôt la bouche, et arbora un air réfléchi. Son esprit s’affola. Que convoitait-elle ? Cette question si simple la laissait de marbre. Qu’avait-elle convoité jusque là ? se demanda-t-elle, dans l’infime espoir de former ainsi un chemin jusqu’à la réponse qu’attendait le jeune Tyssier. La vérité était que Cersei Lannister manquait grandement d’esprit tactique. Son père, quant à lui, se voyait être le meilleur stratège des Sept Royaume. Le nom de Tywin Lannister inspirait la crainte des uns, et l’admiration des autres. D’une certaine façon, Cersei avait toujours énormément admiré son père, et ce, quand bien même celui-ci se montrait dure avec elle. Elle l’avait ainsi toujours suivi dans ses choix politiques. Si Tywin n’aimait guère une famille, elle se devait elle aussi de la haïr. Elle le suivait les yeux fermés.

Mais que convoitait-elle, elle ? Cette question planait encore et toujours au-dessus de sa tête. Elle avait jadis convoité la couronne, et les Dieux lui avaient été généreux. D’abord promise à Rhaegar, son futur avait été d’être une princesse. Mais lorsque cet espoir tomba, un autre fut fondé, et comme lui avait prédit cette maudite Maggy, elle fut très vite promise au Roi en devenir, Robert Baratheon. Tous connaissent le destin qu’il connut, et lorsque la vie quitta le corps de ce dernier, les envies et convoitises de Cersei s’envolèrent. Pouvait-elle encore espérer s’élever ? Les Lannister n’avaient plus fière allure, et ce, même si Tywin se démenait pour leur trouver une issue favorable. Elle avait perdu espoir, et pour une femme déchirée de l’envie du pouvoir, cela était contradictoire. Cersei voulait le pouvoir, c’était un fait, mais elle n’avait aucune idée de quoi faire avec, et ceci pouvait s’avérer dangereux, très dangereux.

« J’aurais très volontiers prolongé cette discussion encore des lustres… » commença-t-elle, ayant enfin trouvé un moyen de s’en sortir, « … mais me voyez-vous dans l’obligation de tirer ma révérence. La cérémonie touche à sa fin, et j’ai encore quelques affaires à régler dans la capitale. Je partirai demain, dès les premières lueurs de l’aube pour Castral Roc. J’espère que nos routes se croiseront une nouvelle fois. »

Un sourire aimable apparut sur ses lèvres, tandis que, après avoir attendu sa réaction, elle tourna les talons et s’éloigna de la foule, pour rejoindre ses appartements. Aussitôt avait-elle quitté l’endroit peuplé que son visage était devenu stoïque, sans aucune émotion apparente. Son pas était pressé, non pas qu’elle avait réellement quelque chose à faire, mais elle n’en pouvait déjà plus de ces gens, de ce monde qui n’était pas le sien.

FICHE PAR DITA | EPICODE

# Dim 19 Juil - 17:45

Rowen fixa durant un long moment la flamme de la torche, tentant en simple perte de temps de lire dans les flammes. Il faut croire que le don n'était pas en lui, qu'aurait bien pu voir l'homme de toute façon ? Le noble savait depuis toujours, comme une conviction que son destin serait hors du commun. De l'arrogance ? Oui et jamais le Hightower ne s'en cacha, éduqué depuis son plus jeune âge pour être au sommet. De roi il ne lui manquait que le titre, car dans son comportement, aucun doute sur sa haute naissance ni sur ses qualités. Que l'on aime ou non les hommes de la trempe du blond, le royaume avait cruellement besoin d'ambitieux. Il porta un regard tendre sur la princesse, trouvant un vrai réconfort dans l'idée de l'avoir avec lui dans la suite de sa vie.

Serait-elle une épaule pour aider et comprendre le Rowen intime, l'être loin des pressions du monde ? Pas un instant il ne souhaitait autre chose d'elle, un coeur admirable marchant aux côté d'un lion indomptable. Curieuse alliance il est vrai, il termina sa coupe de vin. Sentant de toutes parts des regards sur lui, le noble conserva une attitude glaciale. Il ne comprenait que trop bien la suite à venir, il ne tarda pas à voir un flot de jeunes femmes venir vers lui. Non pas pas que cela ne lui déplaise, chacune aussi jolie que quelques autres, il se laissa guider sans résistance par la petite troupe. Amusé il tira la langue aux hommes jaloux de son heureux sort, son coeur accéléra. Avaler sa salive devint de plus en plus dur, le stress lui asséchant la gorge.

Rowen avait déjà fait l'amour, à vrai dire tellement de fois qu'il ne pouvait compter. Cette fois la serait pourtant différente, la femme ne l'avait pas choisit. Le désir était bel et bien présent oui, pourtant même sans la voir Rowen pouvait sentir la peur chez la princesse. Prendre une femme ou bien lui faire l'amour, seraient toujours deux arts si différent. On le guida jusqu'à une chambre, les muses tournèrent autour de lui, retirant sa veste et ses chaussures. L'une d'elle détacha le lacet, un sourire aux lèvres qui disparut d'un coup. Elle découvrit la chaire meurtrie du garçon, une longue cicatrice en travers du torse musclé. Rowen nota son dégoût de voir cela, il posa une main rassurante sur celle de la jouvencelle. " Ce n'est rien ma dame, rien de plus que le corps d'un soldat. Cela sera suffisant ! Merci à toutes je ferais le reste seul."

Il fit un sourire et invita le groupe à sortir dans le calme, le chevalier profita d'être le premier dans la pièce, il observa les lieux. Une belle chambre pour un couple de si haute lignée, il versa du vin dans une coupe qu'il vida aussitôt, reproduisant la même action directement après. Il serra les dents en entendant les hommes à l'extérieur dénudant sa promise, finalement on ouvrit la porte et on lança doucement la belle dans l'arène. Une fois la porte fermée, il pu entendre les pas des petits pieds nu de Rhaenys. Portant toujours ses habits, le nouveau prince avait alors le dos tourné. Ne posant donc pas les yeux sur les formes offertes par la Targaryen, après un silence pesant il prit finalement la parole: J'ai disposé ma cape sur le montant du lit si tu souhaite te couvrir dans un premier temps Rhaenys."

Sa main tremblante termina de porter à sa bouche le liquide rougeâtre, il ne laissa pas la moindre goutte. Il détacha le reste de sa tunique qu'il retira d'un geste rapide, dévoilant un corps aussi dur que l'acier, aussi meurtrie qu'un corps aurait pu l'être également. Pas une partie de son dos qui ne porta pas une traces, de coup, de brûlure, du passage d'une lame. Le reste du corps portant les mêmes blessures, la grandeur devant être pour certains hommes une difficile leçon.

Date d'inscription : 27/02/2015

# Lun 20 Juil - 13:53

Mariage princier

Les jeunes hommes commencèrent à arriver pour entrainer la jeune mariée vers la chambre nuptiale. Malgré l’air impassible de la princesse, son cœur battait vite et trop fort. La peur au ventre, elle n’était pas à l’aise de se faire dévêtir par des étrangers et elle fit un effort immense pour ne pas se défendre avec ses réflexes de guerrière. D’abord ses chaussures quittèrent ses pieds. Puis elle sentit de main puissante mais délicate lui ôter ses parures et bijoux, laissant ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules et encadrer son visage. Puis ce fut le plus difficile, laissé les hommes lui ôter sa robe. La garde de Rhaenys se resserra alors vers la brune pour éviter tout débordement. Le bout de tissu cachant son corps tomba à terre. Pourtant elle garda la tête droite pendant que beaucoup regardait avec avidité ses formes et sa peau légèrement hâlé. C’est avec soulagement que la belle accueilli la porte de la chambre dans laquelle, elle entra sous les remarques des hommes ayant trop bu.

Rowen était déjà là. Elle entendit sa voix et tourna sa tête vers la cape. Non elle ne se couvrirait, elle ne voulait pas faire la jeune femme pudique face à son époux. Elle s’approcha de lui alors qu’il enlevait le reste de ses vêtements dévoilant son corps couvert de cicatrice. Le Dragon ensoleillé comprit pourquoi les jouvencelles n’avaient pas pu le déshabiller jusqu’au bout. Elle s’avança vers lui, se montrant ainsi nu comme au premier jour. Elle toucha le torse musclé de son époux, suivant les cicatrices du bout des doigts. Cela ne la rebutait pas, et faisait même partit du charme du Hightower qu’elle avait épousé quelques heures plus tôt. Elle releva les yeux vers lui et posa ses mains à plat sur ses pectoraux.
« Fais-moi tienne Rowen. Fais-moi femme. Je te fais confiance, je n’ai pas besoin de me cacher derrière une cape. »

Elle l’embrassa doucement l’entrainant vers le lit drapé de drap blanc pour s’assurer de sa virginité. La nuit s’étendait sur Port Réal et à la lueur d’une bougie, ils consommèrent leur mariage tachant les draps de rouge et de sueurs. La douleur avait été forte mais passagère pour ensuite gouter aux plaisirs de leur étreinte. Elle était une Hightower désormais, elle était devenue une femme. La prochaine étape serait d’enfanter, et elle allait priait les Sept pour ne pas avoir l’infortune de sa mère à ce sujet.

TERMINE

lawina

┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛

Do you really think he’s changed? People’s nature is people’s nature. I’m a bit of a bitch, always will be. He’s a monster, always will be.

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