MINI-EVENT: Mariage princier (libre)
Invité
HRP: Si vous avez des cadeaux à offrir au jeune couple avant la cérémonie, c'est le moment, sinon profitez du buffet
Invité
Daenerys scrutait les murs avec nostalgie, profitant de sa présence pour souligner à qu'elle point Rhaenys avait pu grandir en son absence. Une beauté unique, que sa nièce arborait si bien. Le peu de temps à l'avoir séparer de Port-Réal aurait pu avoir altérer ses souvenirs. Sa nièce lui semblait épanouie, une femme et même très bientôt, une épouse.
Daenerys n'était pas poster bien loin de son aîné.
Elle scrutait Rhaegar, pauvre papa anxieux. L'oisillon sourit avec bienveillance. Il était sans doute plus dur pour un père de voir sa fille grandir pour quitter le nid.. Rhaenys qui, dans ses plus lointain souvenirs, avait une grande soeur pour elle. La foule abondait, la nouvelle Arryn avait pour l'instant choisie de délaisser son mari au profit de sa famille. Elle s'avançait vers elle et d'un sourire tendre la salua, comme une soeur.
« Rhaenys » fit t-elle d'abord souriante. Elle la pris aussitôt dans ses bras et l'embrassa sur le front.
« Puisse cette journée être un bonheur précédent un plus grand .. »
Daenerys sourit, encore et encore. Elle caressait les chevaux de sa nièce, au bonheur complet de la famille qui ravivait autant les convives que Daenerys elle même. Puis ce fut au tour de Rhaegar de prendre parole. Ce dernier avait par ailleurs choisit un cadeau des plus fabuleux et antique auquel Daenerys ne pu s'empêcher de s'émouvoir.. Le crâne de Tessarion. Nombre de livres avait conter son histoire. Daenerys en aurait sourit, mais elle voyait si bien la détresse de son frère qu'elle ne pouvait s'y résoudre. Laissant le roi parler, la future suzeraine resta à sa place. Ce fut ensuite à la petite soeur de venir à lui. Elle se plaça derrière son frère, invisible et souffla quelques mots qui, elle l'espérait, aurait pu l'apaiser..
« Tu t'en sort très bien grand frère » Avait t-elle simplement marmonner avec un sourire. « Ton dragon ensoleillé sera toujours à toi .. »
Daenerys se replaça à ses côtés et scruta sa réaction d'un regard tendre. Elle admira la foule de convives se diriger vers le dragon tandis qu'elle pris la parole afin de mieux les dissiper. « Pour ma très chère Rhaenys, j'offre le livre des amours de la reine Nymeria.. » Laissant passer deux homme munit du somptueux livre, la foule s'écarta à nouveau en scrutant éblouie les milles reflets brillants de sa couverture..
Daenerys le savait, c'était un livre de grande estime chez les Dorniens. La princesse Arianne elle même semblait en être ravie. Si Daenerys avait beaucoup aimer en lire quelques pages, elle n' était que plus ravie de sa couverture somptueuse et parer de bijoux qui faisait briller le titre même de l'ouvrage ! Elle espérait au moins avoir ravie sa nièce d'un petit plaisir coupable et avoir été suffisamment originale pour se démarquer un peu des autres offrandes..
On déposa lentement le livre somptueux, Daenerys félicita Rowen à son tour et sourit au jeune couple. Daenerys eu l'impression de se retrouver quelques temps en arrière..
Invité
Pour le choix du cadeau, cela fut plus délicat. Le jeune homme avait emmené avec lui quelques mets et bouteilles de la Treille mais il se voyait mal offrir cela au mariage. Si bien qu'il se décida à commander une épée au manche représentant une grande tour et ornée de pierre précieuse pour le mari. Pour la jeune femme, il se contenta plus simplement d'une robe mêlant à la fois couleurs des Martell et celles des Targaryens ainsi que plusieurs ouvrages traitant de l'histoire de Dorne et du Bief. Des cadeaux somme toutes assez modestes mais avec le peu de temps dont il avait bénéficié pour la préparation de ses achats, il s'estimait heureux du résultat. Il les avait remis calmement et discrètement sans faire de grande démonstration et en échangeant les politesses d'usage en pareil circonstances. Il n'y avait pas de quoi se vanter. Ils recevraient sans doute des tas de présents de pareil valeurs dont ils ne se soucieraient pas plus que le royaume se souciait de la garde de nuit. Le jeune homme reparti alors se fondre dans la foule en quête d'une proie ou de quelqu'un d'intéressant avec qui parler. Le beau monde ne manquait pas qu'ils soient grands ou petits seigneurs. Il allait sûrement trouver ce qui lui conviendrait. Le jeune homme était fringuant, également habillé et était Lord de sa maison. Un parfait appât pour attirer les prétendantes. Le filet était jeté dans la mer, il n'y avait plus qu'à attendre que le poisson morde !
Invité
Devant l'absence d'intèrêt manifeste de son fils pour cette remarque, Garth lui donna une gifle pour le rendre plus attentif. " Essaye de ne pas être une déception pour une fois !" Rowen n'était pas le fruit de son éducation à lui, dans l'image de ce fils si respecté, si craint par beaucoup. Garth ne voyait dans le fond que sa propre faiblesse, lui le fils de Leyton si discret que personne ne remarque ni ne craint en Westeros. Son héritier aurait pu lui briser le bras pour son geste violent, mais il n'en fit rien. Cette pitié dans les yeux de son enfant, avait le don de toujours le rendre tendu. " Je tolère votre présence dans la capitale pour la journée père, ensuite vous irez de nouveau dans le Bief gouverner ma cité..."
Garth le fixa alors avec une rage folle, pouvant presque imaginer une lame traversant le ventre de son fils si insolant alors. Rowen avit toujours cette arrogance dans le regard, ce sentiment d'être meilleur que vous. Il s'approcha de son père l'air déterminé: Pensez vous réellement que c'est dans la crainte de Garth Hightower, que notre famille vous laisse en Maitre de maison ? Pensez vous que Vingt-milles hommes seraient prêts à mourir pour GARTH HIGHTOWER !!! N'oubliez pas que je serais bientôt prince ! La prochaine fois que nous nous verrons... Inclinez vous père..." Entra alors la première femme dans la vie du jeune blond sa tendre mère, tenant le bras d'un valeureux soldat pour pouvoir tenir debout malgré son faible état. " Par les sept ! Il suffit vous deux ! j'ai besoin de vous dire que le sang qui coule dans vos veines est identique ?" La parole de la sagesse imposant comme toujours le silence, elle tapota dans ses mains et une armée de domestiques encercla Rowen.
On le poussa dans un bain chaud le frottant partout, oui vraiment partout. Mit dehors de la baignoire comme une poupée de chiffon par un serviteur d'une stature de colosse, on lui enfila une sublime tenue de mariage, un ensemble rouge aux coutures de files d'argents. Une fois la foule hors de la chambre, il fronça les sourcils en croisant le regard de ses parents: Alors je... Je ressemble à un homme qu'une princesse pourrait aimer ?" Dit-il d'une voix curieuse et stressée. Son père comme à son habitude ne dit pas un mot rassurant, Cerenna quand a elle lui fit un sourire aimant, lui tapotant la joue: Tu ressemble à un homme qu'une femme de bien pourrait aimer mon petit garçon !" La famille quitta finalement l'endroit sous la bonne garde du Guet de la ville, cadeau fait par le commandant au lieu de prendre des hommes de sa maison à lui.
L'ambiance était festive dans tous les coins de la ville, la princesse était le trésor de son père aussi bien que son peuple. Pas un citoyen qui ne porta pas un regard sur la bête mise à terre par le chevalier, il n'était pas rare qu'on le congratule encore pour son acte de bravoure. Il fendit la foule épaisse avec le sourire, marchant vers son avenir. son chemin croisa enfin celui de sa promise, Rowen plaça ses mains dans celles de la princesse et déposa sur sa joue un baiser des plus tendres alors.
Approchant légèrement ses lèvres humide et tendre de l'oreille il lui murmura: Mon coeur vous appartiens de droit, débute aujourd'hui mon combat pour conquérir ne serait-ce qu'un du votre..." Le chevalier lui donna alors un petit coup de hanche en guise de provocation, il n'était pas un de ses hommes si cérémonieux. Elle la dornienne furieuse ne le serait surement pas non plus surement, il était fier d'avoir une femme sans égal comme épouse. Il tira la langue en passant devant son cousin et mentor Tywin, qui en retour leva simplement un sourcil sérieux, même aujourd'hui Rowen n'aurait su être autre que lui-même. Enfin vint la plus terrible rencontre de cette journée, le roi en personne juste devant la tronche de notre ami.
Il esquissa un sourire en voyant le fabuleux présent offert par son beau papa d'amour en sucre, il posa alors une main sur l'épaule du souverain: Ma maison a lutté pour le dragon une fois déjà, je le refais sans une hésitation beau père ! Euh... Rhaegar... Mon roi ?... Monsieur ?" Il observa sa main alors en réalisant sa profonde bêtise de jeune home simplement heureux, il s'écarta d'un pas laissant alors toute la parole à la fille du roi sans doute plus compétente dans l'art de la retenue que son époux.
Invité
En ce jour, elle portait une robe peu transparente bien que légère, d'un jaune éclatant. Peu confiante encore en cette ville, elle avait une dizaine d'arme cachées sur elle jusqu'aux endroits auxquels on ne s'attendait pas. Elle avait même troqué son éternelle natte contre des cheveux bouclés et libre.
Elle demandait à trois de ses gardes rapprochés de prendre les présents qu'elle avait à offrir, se décidant finalement sur ce qu'elle avait à offrir. Une dague, fine, qu'elle pourrait aisément cacher dans sa robe. Un petit coffret contenant quelque poisons et leurs antidotes. Une robe jaune de Dorne, tel qu'Elia Martell aurait pu en porter, Nymeria avait elle-même demandé à son père comment cette grande femme pouvait se vêtir, de même qu'elle s'était renseigné sur les mesures de la princesse. Cadeaux qu'elle pensait juste à offrir. Elle ne connaissait pas si bien la princesse que le prince mais c'était un heureux événement et pour cela, il n'y avait jamais assez de cadeaux.
L'ambiance était pour une fois festive, heureuse, les gens souriaient enfin c'était plus agréable à voir et il était plus gai de se balader dans les rues et de marcher jusqu'à l'endroit convenu... Elle avait du être guidée par des habitués des lieux pour ne pas se perdre dans les nombreuses rues. Toujours accompagnée de ses gardes rapprochés, ironie qu'elle appréciait.
Elle se fit une joie de se rendre auprès de la princesse et faire déposer ces cadeaux et en expliquer les raisons, pourquoi ceci et non pas autre chose. Elle se fit aussi une joie de regarder tout autour d'elle, les convives, le roi à qui elle ne put qu'offrir un nouveau sourire, à l'époux de la princesse et enfin, la princesse elle-même.
« Ma chère princesse, voici trois présents. Je sais que vous en ferez bon usage. Une robe Dornienne telle que portait votre mère, digne de la princesse dornienne que vous êtes aussi, une dague que vous pourrez cacher sous votre robe pour vous rappeler que personne ne peut vous blesser et enfin... Des poisons pour vos ennemis que vous pensez être intouchables... Pour vous rappeler qu'ils ne le seront jamais vraiment. »
Claquant des doigts, les gardes déposèrent les coffrets, le petit contenant les poisons, la dague dornienne et la robe éclatante. Des cadeaux que tout dornien offrirait à une Dornienne, Nymeria en était persuadée. Digne d'une dame, elle fit une légère révérence. Son regard allait cependant vers Rowen lorsque l'on sortit la dague, un tout autre sourire étirait les lèvres de l'aspic. S'il venait par un quelconque hasard manquer à ses devoirs, qu'il sache que sa femme aurait de quoi le tenir.
« Puisse cette journée être le début d'une belle et longue nouvelle vie pleine de rebondissements. »
Elle offrit un sourire en coin à ce Biefois à présent dans la grande famille des Targaryen et elle s'en retournait à la place qui lui était assignée, toujours suivie de près par ses gardes. Son dernier regard allait au roi, ce roi qui semblait à la fois joyeux mais à la fois... attristé. Sa petite princesse était désormais sous la responsabilité d'un autre homme.
Invité
Malvina mit deux longues minutes avant d'enfiler les boucles d'oreilles et de se lever jusque la robe. Ce n'était pas le genre de femme à mettre des robes mais si elle faisait un effort c'était juste pour faire plaisir à son ami! En enfilant la robe elle s'emmêla les bras et fut obligée de faire appel à quelqu'un pour l'aider, une fois prête elle se laissa aller en s'observant quelques minutes devant le miroir, sa poitrine était trop voyante à son gout et son visage ressemblait ... vraiment à un visage de femme ce qui la laissait vraiment perplexe! Prendre une grande bouffée d'air était obligatoire avant de sortir de sa chambre, elle ne connaissait pas du tout cet endroit et avait peur de se perdre dans ces grands couloirs mais elle n'avait pas envie de demander de l'aide et se décida quand même à sortir, elle commença à marcher en suivant le bruit de gens qui devaient déjà être en bas en train d'attendre les mariés. Elle arriva enfin dans la cour et s'arrêta contre un poteau pour regarder tout les gens qui étaient bien habillés, elle se sentait complétement mal à l'aise aisée ainsi et sans épée ni hache c'était comme ci elle était nue. Elle ne connaissait presque personne étant souvent avec Rowen et n'étant pas quelqu'un de très sociable à la base ca n'arrangeait pas du tout les choses! en s'adossant contre le mur comme une guerrière elle observait tout les gens passer sans voir Rowen nul part.
Invité
Le seigneur s'était préparé, optant pour une tenue sobre qui le représentait si bien. Il ne pouvait pas s'arrêter de penser à cette nuit et à cette jeune dame. Il n'avait jamais ressenti cela auparavant, celle-ci étant fiancée leur avenir était compromis d'avance. Buvant un verre de vin, comme pour alimenter son état, il se disait que ça serait son dernier de la journée. Le dernier mariage à laquelle il avait assisté, c'était mal passé, finissant en bain de sang, d'ailleurs, il avait même sauvé la vie de la princesse ce jour-là. Lui qui s'était longtemps promis de ne jamais faire alliance avec les dragons, avait emprunté un autre chemin.
Il avait laissé le choix des cadeaux à sa soeur Ysilla, bien meilleur que lui dans ce domaine, puis il était sûr que cela lui avait fait plaisir de trouver les présents, contrairement à lui. Par contre, alors qu'il s'attendait à aller au mariage avec elle, il ne la trouva pas dans sa chambre, il décida donc de se rendre au mariage surement qu'elle s'y trouvait déjà.
Durant son séjour à Port-Réal, Andar avait fait de nombreuses rencontres, mais surtout, il s'était rapproché de la jeune Harlton. Tel un protecteur, il prenait soin d'elle, lui ayant même proposé de venir avec sa soeur et lui au mariage, sachant bien qu'elle se retrouvait toute seule après le départ de Criston Desdaings. Il la retrouva au lieu où ils s'étaient donné rendez-vous.
- Dame Marianne.
Il lui attrapa la main pour déposer ses lèvres et enfin lui tendit son bras. Les fiancés étaient déjà présents et recevaient des cadeaux, Andar préférait attendre le banquet et surtout de savoir ou était rendu Ysilla, il avait beau observer l'assembler, il ne la trouvait pas. Andar cherchait aussi celle qui occupait son esprit, allait-elle venir ? Regrettait-elle cette nuit ? Finalement, il se tourna vers Marianne et demanda :
- Vous n'auriez pas aperçu ma jeune soeur ?
Il aperçut bien la femme de son cousin au loin, et se disait qu'Ysilla se trouvait surement avec Elbert.
Invité
Andar et Ysilla Royce, ses cousins germains se trouvaient à Port-Real. C'était une occasion de se revoir, de passer du bon temps ensemble, de rire et de commémorer la mémoire de leur père trépasser quelques lunes plutôt des suites du propre mariage d'Elbert. Des tristes moments qu'il fallait oublier. Il fallait profiter de cette journée et de la joie des mariés pour en faire un moment mémorable pour l'histoire des Sept Couronnes. La famille s'agrandissait et il espérait de tout cœur que ce couple puisse s'aimer au moins autant qu'il aimait sa propre femme. La plupart des mariages ne reposaient pas sur l'amour. Nourrir une telle passion et de tels sentiments entre deux êtres dans le cadre d’épousailles de haut rang n'arrivait que rarement ! Se mêlant à la foule, le vaillant Faucon repéra finalement son cousin qui semblait être en charmante compagnie. Ce bon vieux Andar cherchait-il enfin à prendre femme lui aussi ? La dame qui l'accompagnait lui était inconnue et il ne pût pour le moment rattacher son visage à une quelconque maison, ni même à une région. La peau mâte aurait pût le mettre sur la voie de Dorne ou des Marches de Dorne mais ce ce teint n'était pas celui de la dame qui tenait compagnie au Royce. Dans un premier temps, il décida de ne pas les déranger mais finalement son esprit taquin et sa fougue habituels le conduisirent à la rencontre du Lord de Roche-aux-Runes. Ce mariage devait être étrange pour ce dernier étant donné le destin funeste qui avait frappé son père lors des dernières noces auxquels il avait assisté. D'une voix amusé, il s'adressa à Andar une fois arrivé à sa hauteur.
«Quel plaisir de voir mon cher cousinet si loin du Val et en charmante compagnie qui plus est. Comment te portes tu Andar ? Aurais tu laissé Ysilla à Roche-aux-Runes ou dans tes appartements ? Il me tarde de revoir ma cousine mais je ne la trouve nulle part. Oh mais où avais je la tête ? Ma Lady .... mes hommages !»
Après avoir prit brièvement son cousin dans ses bras, il s'inclina légèrement pour baiser la main de la dame qui accompagnait le Royce. La politesse et les us et coutumes étaient une parfaite vitrine en ces occasions aussi particulières que les mariages.
Invité
Cersei était arrivée la veille à Port-Réal, mais déjà se languissait-elle du confort que lui procurait Castral Roc. Elle n’avait guère eu l’habitude de voyager seule, mais fort heureusement, le trajet n'avait point été long.
C’était Tywin qui avait commandité sa venue à la capitale, et non sans rechigner, la lionne avait fini par céder aux ordres de son père. Elle devait ainsi représenter la Maison Lannister durant cet événement mondain. Depuis son arrivée, pas un sourire n’avait embelli le visage de Cersei. Ni acte ni parole ne sauraient retranscrire le désarroi qu’elle éprouvait à cet instant. Elle avait redouté ce moment depuis son départ de Castral Roc, mais il avait fini par arriver. Elle se retrouvait à cet endroit, seule, entourée par tous ces nobles qu’elle haïssait au plus haut point. Pire encore était l’incontournable présence des Targaryen, dont la haine qu’elle éprouvait à leur égard n’avait d’égale. Mais tels étaient les vœux de Tywin, et elle devait s’y tenir.
Depuis son entrée dans la salle de l’évènement, un air faussement ravi dont elle avait le secret s’était installé sur son visage. Elle connaissait sur le bout des doigts les rudiments des apparitions publiques de la sorte, et plus encore, celles qui ne vous plaisaient guère. Tel était le fardeau de la lionne, devoir faire face à ses ennemis pour qui son père avait plaidé allégeance. Son esprit ne faisait que divaguer dans tous les sens, mais elle gardait sa fierté. Elle se tenait droite, arborait sa posture de grande dame avec élégance et s’avançait dans la pièce d’un pas conquérant. Vêtue d’une somptueuse robe aux couleurs de sa maison, la jeune femme n’avait pas lésiné sur les bijoux. Un long pendentif doré tombait sur sa poitrine, mise en valeur par un léger décolleté qui lui laissait tout de même toute la dignité d’une dame. Les épaulettes de sa robe étaient ornées du blason des Lannister, cousu dans le tissu d’un fil doré. Sa coiffure était équivoque à sa tenue, extravagante mais pas trop. Ses longs cheveux bouclés tombaient admirablement dans son dos, tandis que de multiples tresses coupaient çà et là la régularité de ses boucles.
Quelques visages se tournèrent en direction de la Lannister, mais elle n’y prêta guère attention. Elle commença à agir alors comme si elle suivait un protocole : elle balaya les environs de son regard émeraude, s’avança vers quelques convives qu’elle connaissait de nom, échangea quelques banalités mondaines en signe de salut, avant de se rendre devant les mariés. Elle dut prendre sur elle pour agir normalement face à eux. Malgré la situation qui lui déplaisait au plus haut point, elle gardait son air sûre d’elle, qui faisait d’elle la lionne qu’elle était. Après avoir toisé les yeux des deux mariés, elle prit la parole, brisant ainsi cet échange silencieux de regard qui durait depuis bien trop longtemps à son goût.
« Mon père Tywin Lannister vous fait connaître sa sympathie pour votre union », s’enquit-elle d’une voix noble. « Il vous fait également part de ces présents. »
À peine avait-elle prononcé les dernières syllabes de sa phrase qu’un membre de sa garde rapprochée s’avança singulièrement en direction des deux figures de noblesse, ploya le genou et déposa devant eux trois épais livres dont la reliure ferait frémir même les plus riches habitants de Port-Réal. Très vite, le garde se releva et reprit place derrière la lionne.
« Trois ouvrages dont, j’espère, vous vous délecterez. »
Et c’en était assez pour cette mascarade. Après avoir lancé un dernier regard qui suintait la fausse sympathie aux époux, elle se retira. La cérémonie était joyeuse. Autour de Cersei et de ses gardes, les convives respiraient la joie de vivre. L’ambiance était festive, et la célébration semblait être un succès. Elle se fraya un chemin parmi les convives, en saluant certaines connaissances d’un simple branlement du chef et d’un sourire qui était si minime qu’il passait inaperçu. Il fallait pas être aveugle pour ne pas voir qu’elle souhaitait mille fois être ailleurs qu’à cet endroit. Peut-être allait-elle tout de même rester à la capitale les jours à venir, elle n'en savait rien. L'heure était à la festivité, et même si elle désirait le moins du monde se mélanger à cette mer de bonheur festif, elle fit comme si.
Invité
Enfin une bonne chose qui m'arrivais depuis le deuil de la famille. Andar avait accepté que j'aille à Port-Réal, avec lui bien sûr. Il était totalement stupide d'imaginer qu'il me laisserais y aller seul, déjà a cause de la famille royale, et puis pour lui j'étais bien trop jeune pour être jeter en pâture au monde. Pourtant je savais très bien dans quel monde on vivait, à quoi m'attendre, je n'avais aucun espoir. Mon but était juste de changer d'air, d'essayer de me retrouver et de reprendre du poil de la bête. Sans compter que c'était la capitale, il serait stupide de ne jamais y aller dans sa vie. Rien qu'une fois. Voir le Donjon Rouge, la salle du trône, enfin bref c'était surtout ma curiosité qui m'y poussais. Le climat ne devait pas être même aussi, le Val était souvent gris et pluvieux, moi qui aimais le soleil et la chaleur les beaux jours c'était au compte goutte au Val. Le voyage avait été long et ennuyeux, mais il fallait bien le faire. C'était toujours mieux que rien. Pendant le voyage je n'avais pas réussis à me séparer de mes vêtements noirs, je crois qu'ils allaient me coller à la peau pendant un bon moment.
Et puis sans oublier qu'il y avait un mariage. Les plus grands de Westeros allait y être invité, c'était un mariage princier. Il y en avait eu il y a déjà quelque temps, qui avait uni mon cousin à Daenerys, qui à présent faisait partie de ma famille. Bien qu je m'étais jamais retrouver seule à seule avec elle. C'était donc indirectement une personne qui se mariais, je devais y être et présenter mes respect et félicitations. Et puis Elbert n'aurais pas aimer qu'aucun Royce ne soit pas là, malgré le fait qu'Andar ne porte pas les Targaryen dans son cœur. Il devait accepté qu'ils étaient de notre famille maintenant.
J'avais voulu être des plus présentable pour ce mariage – qui plus est je pouvais peut-être rencontré un futur mari- optant pour une robe brodé avec de dentelle de couleur lila. Mes cheveux avec une couronne tressé te le reste tel quel. J'étais heureuse qu'Andar me laisse s'occuper du cadeaux pour les marié. Au vu de leur position chacune, des bijoux ou toute forme de richesse était inutile. J'avais penser à quelque chose de plus personnel. J'avais donc commander un livre vierge. Fait d'une couverture en cuir tanné. La dessus était fait comme un blason : le fond noir et rouge comme les couleur des Targaryen, une tête de dragon et une tour couleur gris clair dessus et les initiale R & R. Un livre vierge où il pourront écrire leur histoire, celle de leur futur famille un héritage pour les futurs générations.
Je n'avais pas pus attendre Andar, tellement j'ai impatiente. Je suis partie sans lui, ce n'était pas bien grave, il pouvait très bien se débrouiller sans moi. Le livre dans mes mains, simplement entourer d'un ruban avec un nœud, j'ai chercher la marié pour pouvoir lui apporté. M'avança à pas léger, je m'inclina devant avant toute chose. Puis je lui tendis le présent.
-Toute grande famille mérite d'entré dans l'histoire. Avec ces pages vierges, la votre pourra avoir sa grande Histoire et inspiré les futurs générations. Je vous souhaite à vous deux, bonheur et prospérité votre altesse.
© Méphi.
Invité
Il pensa à ses propres gardes. Deux se trouvaient à proximité de lui mais le gros des hommes emmenés avec lui pour le voyage à la capitale se trouvaient non loin de Gwynesse, sa jeune sœur. Il connaissait le comportement de sa cadette et sa propension à la consommation d'alcool. Si elle se laissait aller, elle risquait d'être plus ronde saoule qu'une barrique. Si un jeune nobliau n'ayant pas froid aux yeux, tenterait une approche, il pourrait obtenir plus qu'il ne le désirait ce que ne souhaitait pas l'araignée. Sa frangine restait le membre de sa famille dont il était le plus proche et il s'agissait de la dernière personne qu'il souhaitait utilisé pour satisfaire ses ambitions. Préserver sa pureté était essentiel pour lui. Non celle qu'il avait remarquer n'était pas une donzelle mais une femme digne et plus âgée que lui. Pour s'assurer de son identité, il questionna quelques nobles à proximité. Il s'agissait bel et bien de Cersei Lannister, aînée de Tywin Lannister, Seigneur de l'Ouest et de Castral Roc, ancienne Main du Roi. Un cv long comme le bras. Elle ne semblait assez neutre. Contente ou pas contente d'être là ? Nulle n'aurait pût le déterminer mais l'araignée était du genre à se mêler aux grands de ce monde et son envie guida ses pas, le conduisant jusqu'à Cersei Lannister ! D'un air légèrement nonchalant et détaché, le Tyssier fit son entrée auprès de la lionne de l'Ouest.
«Bien des gens m'avaient venté votre beauté mais d'aucun ne m'avait prévenu que vous possédiez réellement la prestance d'une lionne, Lady Lannister. Permettez moi de me présenter à votre illustre personne, Lord Owen Tyssier, l'un des rares Seigneurs du Bief présent à ces « réjouissances », si l'ont peut se permettre d'appeler pareil occasion par cette dénomination. Puisse l'épreuve du Septuaire nous être rapidement épargné !»
Tentative d'approche de la fille du suzerain de l'Ouest qui était somme toute une lointaine cousine. Un peu de flagornerie n'avait jamais fait de mal mais il était difficile de nier que malgré son âge, Cersei bénéficiait d'une prestance digne des plus sommités féminines de Westeros !
Invité
Depuis le début de la journée, Alyssa s’était appliquée à faire savoir à sa septa et aux servantes qui l’habillèrent qu’elle n’était pas de bonne humeur, et qu’elle ne ferait montre d’aucune bonne volonté. Elle joua avec les nerfs des jeunes femmes qui s’occupaient d’elle, refusant à plusieurs reprises de revêtir la robe qu’on avait choisi pour elle. A l’image des toilettes portées par la vipère des Conflans, c’était une tenue dont le minimalisme ne rimait cependant pas avec modestie. L’étoffe bleu nuit valait à elle seule une vraie fortune, comme en témoignaient ses reflets chatoyants allant du cuivre au vert métallique. La seule vraie coquetterie de la robe se trouvait dans les bordures, toutes brodées d’une frise d’un vol de cygnes dorés. Mais ce fût bien lorsqu’il fallut coiffer son abondante crinière qu’Alyssa en fit voir de toutes les couleurs aux servantes qui s’évertuaient à la garder calme. La vipère ayant imposé ses gouts à Beaumarché et dans le Conflans, la chevelure de la cadette Desdaings fut coiffée ainsi que l’était toujours sa terrible mère, la faisant lui ressembler plus que jamais.
S’il y avait une chose qui la rendait heureuse à ce moment précis, c’était bien de voir son frère comme elle l’avait toujours vu. Son égal, et rien d’autre. A présent tous pouvaient voir qu’être à moitié son frère ne l’empêchait en rien d’être aussi noble que leur père. Il y avait là de quoi rendre furieuse la vipère, tant il semblait être la réplique exacte d’un jeune Criston, en se promenant ainsi au milieu de tout ce sang bleu. Sa présence la rassurait un peu, mais n’écartait pas le malaise qu’elle ressentait parmi tous ces visages qui auraient dû lui être familiers. Elle se contentait d’observer ce qui se passait, regardant certains aller offrir leurs cadeaux au jeune couple, heureusement pour elle, les Desdaings n’en avait pas prévu. Même la vieille septa, qui restait en retrait quelques pas derrière eux, ne semblait pas savoir quoi faire et avait l’air aussi perdue que la cadette Desdaings dans cette grande salle d’apparat.
Invité
Le moment des cadeaux arriva. Aron n'avait pas mis très longtemps à choisir le sien. Il s'avança vers la princesse, souriant, ébloui par sa beauté. Il tendit alors un coussin de soie parme où se trouvait un fin coffret en argent et décoré de gemmes translucides, du cristal de roche pour la plupart, mais aussi des éclats de diamants. A l'intérieur se trouvait une parure d'argent aux perles marines rarissimes, qu'Aron avait été cherché dans une autre ville. Il sourit davantage, s'inclina, partit et revint plus tard avec le fourreau d'une cimeterre. Belle lame, grande et lourde, mais qu'Aron n'avait pas hésité à choisir pour le nouveau prince de Port-Réal. Il connaissait peu et mal Rowen mais il espérait sincèrement que ce présent lui ferait plaisir. Après une seconde révérence destinée au jeune homme du Bief, il descendit les quelques marches dans le but de retourner à sa place. Il se remit en position d'observation, muet et discret comme l'ombre d'un rapace nocturne. Ce fut là qu'il remarqua la demoiselle avec qui il avait discuté il y a de cela quelques semaines, suite à une rencontre fortuite, aux confins de la Capitale. Nymeria était son nom.
Lorsque la musique se déclencha, douce et lancinante, incitant les invités à danser en duo, Aron vit que la dornienne ne se levait pas. Désirait-elle danser, cela dit ? Les femmes de son pays natale, même si elles étaient des guerrières chevronnées, ne rechignant pas à faire quelques pas de danse. Il décida donc d'aller lui proposer d'être son cavalier pour le prochain morceau. Il se leva, souple comme un félin, et se dirigea vers Nymeria. Il lui fit face, accueillit le sourire de la jeune femme avec un autre, puis avança une paume offerte à la dornienne.
« Me ferez-vous l'honneur de cette danse, Dame Nymeria ? »
Invité
Une fois arrivé dans les jardins où se tenait la remise des cadeaux, le bâtard s'était appliqué à trouver un endroit où il n'y avait pas grand monde pour tenter de se faire oublier. S'il était venu jusqu'ici, c'était uniquement parce que son père lui avait demandé d'escorter Alyssa, avec qui il s'entendait très bien, mais aussi parce que cela lui donnait l'occasion de sortir du Conflans et de découvrir la capitale. Le jeune homme, qui n'avait jamais vu pareille cité auparavant, était resté émerveillé devant tant de beauté, que ce soit sur le plan architectural ou au niveau des panoramas qu'offrait Port-Réal. La capitale n'avait rien à voir avec la région qu'il connaissait et la réalité semblait même dépasser ce qu'il avait imaginé de cette ville. Le mariage l'intéressait peu, même si bien sûr, il s'imaginait parfois à la place du couple princier avec celle qu'il aimait secrètement. Ne bougeant pas d'un pouce, tout comme sa sœur et la septa qui semblaient tout aussi embarrassées que lui, il se contenta d'observer les différents invités qui avaient été conviés à ce mariage en essayant de repérer ceux qui étaient sympathiques et qui méritaient de l'intérêt, et ceux qu'il valait mieux éviter. La gêne du bâtard prit plus d'ampleur lorsqu'il remarqua deux Nobles chuchoter en le visant de temps en temps du regard, comme pour lui montrer qu'ils parlaient bien de lui. Ils se demandaient sans doute ce que faisait un individu de son rang ici-même, dans les jardins du palais, parmi eux... Les convives qui remettaient différents cadeaux aux jeunes mariés n'échappèrent pas à son regard, et cela lui rappelait que sa sœur et lui n'avaient aucun présent à offrir. Leur père avait insisté à ce sujet pour une raison qu'Isendre ignorait, si bien qu'ils étaient arrivés les mains vides. Pourtant, le jeune homme avait longuement réfléchit et il pensait savoir comment rattraper cela.
Sans même prévenir sa cadette, il s'éloigna pour s'avancer timidement vers le couple princier et la famille royale. Le jeune homme s'inclina devant le souverain, avant de s'adresser directement à la fille du roi et à son futur époux, ne prêtant aucune attention aux autres.
- Permettez-moi... Permettez-moi de vous féliciter pour cet heureux événement qui je l'espère, ne sera pas le dernier, commença Isendre qui se mit à rougir en constatant que son bégaiement avait provoqué quelques rires à peine voilé parmi l'assemblée. Ce... Ce mariage est peut-être le plus beau cadeau que le Conflans ait pu vous offrir, ce pourquoi vous devez profiter pleinement de cette belle journée. A... Après tout, on ne se marie pas deux fois.
A travers ces mots, le bâtard faisait allusion au siège de Port-Réal que l'armée du Conflans avait défendu, perdant ainsi de nombreux hommes au point de devoir faire appel à de simples paysans pour défendre le Trident contre la menace que représentait Stannis Barathéon. Le Conflans avait besoin d'hommes, et Isendre espérait, tout comme son père, que le roi saurait les remercier en leur prêtant main forte...
fire & sun
Ce jour était arrivée. Cela faisait plusieurs mois qu’elle avait prévu ce jour dans sa tête mais a chaque fois il lui paraissait si lointain. Et pourtant il était là. Les journées précédant n’avait pas été si particulier hormis le fait qu’elle avait dû faire des essayages pour sa robe de marié. Une vraie bataille acharnée entre les couturiers voulant une robe extravagante, elle qui voulait quelque chose de dornien et sa mère adoptive lui disant d’adopter un style sobre. Elle avait fini par écouter Alyria tout en rajoutant une petite touche personnelle qui ferait légèrement dornien. Mais en dehors de cela, rien de spécial. Des journées lambda pour la princesse qui profitait de ses derniers jours de célibat. Rhaenys avait pourtant eu du mal à s’endormir la nuit précédant ce jour important. Elle était restée de longue heure sur son balcon, à scruter la ville en ébullition malgré la nuit, Port Réal n’avait pas eu de mariage princier depuis longtemps, depuis le mariage de son père. Elle finit par rejoindre son lit et par s’endormir tard voir tôt si on regardait le jour et l’heure. Mais ses yeux finirent par se fermer et elle sombra dans le sommeil pour être réveiller quelques heures plus tard par des servantes.
La jeune femme eut un mal fou à ce lever, la fatigue de la nuit se faisant lire sur son visage. Pourtant, il fallait qu’elle soit en forme car la journée promettait d’être longue. Elle prit un bain froid pour se réveiller et tonifier sa peau fatigué, ainsi que ses cheveux. Puis ce fut les préparatifs de sa tenue. Pour une fois, elle se laissa faire. Elle enfila sa robe légère, d’un blanc crémeux. Elle était longue descendant jusqu’au sol. Le bustier de la robe était prolongé le bas au niveau de la poitrine et des épaules mais le centre était transparent et seules des feuilles de perle d’or brodé sur la robe venait camoufler quelques parcelles de sa peau pour rendre la tenue plus descente et faire ressortir ses formes. Niveau coiffure, elle opta pour quelque chose de simple, une de ses servantes tressa un bout de sa chevelure pour ensuite passer la tresse sur le sommet de son crâne pour l’attacher de l’autre côté. Elle laissa le reste de sa tignasse brune libre et ondulant légèrement dans son dos. Elle ornementa sa tenue par des boucles d’oreille en perle de nacre et un petit collier d’argent ayant appartenue à sa mère. Le manteau Targaryen qu’elle devait porter pour la cérémonie était également prêt mais elle ne le mettrait qu’au moment de rentrer dans le septuaire.
Elle sortit de ses appartements pour rejoindre les jardins du Donjon Rouge où les festivités devaient avoir lieu. Avant la cérémonie, une remise officielle des cadeaux aux fiancés devaient se dérouler. Elle rejoignit son futur époux. Il resplendissait dans sa tenue rouge et argent. La jeune femme s’inclina légèrement devant lui en souriant, il lui murmura des mots tendre à l’oreille avant de la provoqué. Elle le poussa légèrement pour répondre de façon taquine avant de s’assoir à ses côtés. Puis les premiers cadeaux arrivèrent et se fut son père qui débuta les festivités. Une chose visiblement imposante drapée par un drap aux armoiries Targaryen. Quand il révéla le cadeau, Rhaenys fut légèrement surprise. Il n’était pas coutume d’offrir des crânes de dragon. Tessarion. Elle avait vaguement entendu son histoire, une grande dragonne, la reine bleue. Un magnifique cadeau et elle se sentirait un peu plus chez elle à Villevielle avec un crâne d’une des bêtes de ses ancêtres. Rowen semblait ne pas savoir comment appeler le Roi désormais. Rhaenys rigola et lui prit la main avant de prendre la suite.
« Je vous remercie père pour ce cadeau surprenant. Je ne doute pas qu’il ira à merveille dans la demeure des Hightower. »
Ce fut au tour de sa tante Daenerys. La jeune princesse était ravie de la voir, rayonnante et visiblement plus assurée que lorsqu’elle l’avait quitté dans le Val. Et le cadeau qu’elle lui fit la fit sourire. Le livre des amours de la Reine Nymeria. Une grande reine Dornienne. La couverture était splendide également, incrusté de joaillerie. Le Dragon ensoleillé ignorait comment sa tante avait réussi à se procurer cette ouvrage mais cela lui faisait plaisir car c’était un livre dont elle avait longtemps entendu les louanges mais n’avait jamais pu le lire. « C’est un réel plaisir que de te revoir Daenerys. Ce cadeau ne pouvait me faire plus plaisir, je le lirais sous peu, tu peux en être certaine. »
Ce fut au tour d’un seigneur du Bief, Rhaenys chercha les armoiries pour tenter de reconnaître la maison d’appartenance du jeune lord qui se présentait à eux. Elle vit des araignées et rapidement elle chercha dans ses mémoires. Tyssier. Les Tyssier avaient une araignée comme symbole. Le jeune blond offrit à Rowen une magnifique épée et il offrit à la princesse des robes mêlant couleur des Targaryen et Martell ainsi que des livres sur l’histoire de Dorne et du Bief. Des cadeaux modestes et intelligents. « Je vous remercie Lord Tyssier de ses cadeaux. Je pourrais m’instruire sur la région de ma nouvelle demeure. » Puis vint le tour de Nymeria Sand, une aspic des sables et aussi une de ses nombreuses cousines. La beauté de Lady Nym n’était pas des mensonges. Elle écouta les cadeaux et les observa. Les robes étaient magnifique, la dague également et elle fut amusé du regard que jeta sa cousine à Rowen. Pour les poisons, il allait lui falloir un professeur. « Je vous remercie chère cousine pour ses cadeaux originaux. Je crains avoir besoin d’un professeur pour les poisons, je ne suis pas aussi experte que vous et de la vipère rouge. » L’art des poisons ne lui avait pas été enseigné. Sa mère l’aurait fait si elle n’était pas morte trop tôt.
Une lionne s’avança. Cersei Lannister. Une cousine de Rowen et Myrielle. La sœur du régicide. Pourtant Rhaenys garda un air joyeux malgré l’antipathie qu’elle portait à Jaime Lannsiter. Cependant elle appréciait Tywin. Elle offrit au couple trois ouvrages magnifiques. La lecture ne manquerait pas à la jeune princesse après son mariage. « Je vous remercie de ses beaux ouvrages Lady Cersei, et transmettait mes sincères remerciement à votre père Lord Tywin. » Une jolie rousse arriva. Lady Ysilla Royce. Rhaenys avait été sauvé par son frère lors du mariage de sa tante. Le Dragon Ensoleillé avait donc une dette envers Andar Royce. Le cadeau qu’elle leur offrit fut déstabilisant. Un livre noblement décoré aux armoiries Targaryen et Hightower au-dessus de leur initial respective. Mais le livre était vierge. Et la raison pour laquelle elle leur avait offert cela c’était pour qu’ils restent dans l’histoire. Mais ils étaient déjà tous les deux dans l’histoire en faisant partit de la famille royale pour Rhaenys et pour Rowen pour avoir épousé une Targaryen. Et ils n’avaient guère d’exploit à raconter. La jeune femme était déstabilisée par ce cadeau. « Je vous remercie Lady Royce pour ce cadeau, je ne doute pas qu’un mestre trouvera de quoi écrire si nous ne trouvons pas l’inspiration avec Rowen. » Pour rester polie et diplomatique.
Le prochain s’avançant réchauffa le cœur de la princesse. Aron Santagar. Le cadeau qu’il lui fit l’ému beaucoup. Sur un cousin parme, un coffret reposait richement décoré et dedans se trouvait une parure magnifique en perle marine. Rhaenys n’était pas très friande des parures mais celle-ci était la plus belle qu’elle n’avait jamais vu. Il avait dû se démener pour lui faire ce cadeau et cela touchait grandement la princesse. « Je vous remercie grandement Ser Aron pour ce magnifique cadeau. Il me touche énormément. » Puis un dernier personnage s’avança. Elle ne connaissait pas le jeune homme mais sa ressemblance avec Criston Desdaings était frappante. Elle en déduisit qu’il s’agissait du bâtard du seigneur du Conflans ayant rencontré Alessander, l’héritier plusieurs mois plus tôt. « Je vous remercie grandement de votre présence, cela réchauffe me réchauffe le cœur de voir des représentants du Conflans et de vous voir honorer l’amitié régnant entre nos deux familles. J’espère que vous profiterez des festivités. » Rhaenys était sincère. Elle ne le dénigrait pas pour son statut de bâtard car elle pensait comme les dorniens à ce sujet. Qu’il ne fallait pas rejeter le fruit de la passion et de l’amour, qu’il avait autant leur place dans ce monde que les enfants légitimes.
Les yeux bleu de la princesse parcouraient les visages présents. Elle repéra son sauveur du val, Andar en pleine discussion avec Lady Harlton. Elle repéra également la protectrice de Rowen, Malvina Sparr qui semblait chercher le Hightower. La voir habillé en femme était surprenant mais cela lui allait bien. Non loin de Daenerys, elle vit son oncle par alliance, Elbert Arryn. Même si elle appréciait moyennement l’homme, elle devait reconnaître qu’il avait fait des miracles sur sa jeune tante et elle lui en était reconnaissante. Elle suivit du regard Isendre qui retourna près d’une jeune fille brune qui devait être sa sœur, Alyssa Desdaings.
┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛