Le deal à ne pas rater :
Boutique Nike : -25% dès 50€ sur TOUT le site Nike avec le code ...
Voir le deal


MINI-EVENT: Mariage princier (libre)

2 participants
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

   
Mariage princier

  Le temps avait pris des tournures de festivités au sein de Port Réal. L'agitation ne cessait d'augmenter de plus belle, alors que diverses estrades et autres tentes commençaient à s'élever de part et d'autres des grands jardins de la cité. Les cris, les railleries, mais aussi les grognements et autres grondements se répétaient sans arrêt au sein des environ. Ce méandres de brouhaha et autres sons les uns les plus audibles par rapport aux autres amenaient à la jeune Harlton, ignare de telles éloquences, de terribles maux de tête. A cela les songes ou plutôt les terreurs nocturnes ne cessaient de s'amplifier et ce depuis qu'elle avait pu recroiser le chemin d'un des fantômes de son passé. A croire que la capitale ne lui réussissait pas le moins du monde. Une part de son être se doutait d'une telle conclusion, mais pourtant sa jeunesse l'avait poussé à croire en un espoir des plus envoûtants et peut être même des plus admirables. Néanmoins, la jeune file ne faiblissait pas et essayait de prouver au monde qui se fichait d'elle qu'elle pouvait être forte. Son père aurait probablement été fier de la voir ainsi vêtue. De cette robe dont le vert foncé rappelait tant les bois verdoyants de la forêt de Castel-Bois. Certains de ses cheveux avaient été relevé de manière à lui dégager le visage, alors que l'ensemble de sa chevelure retombait lourdement et peignée avec le plus de soin possible le long de son dos. Ainsi prenait t-elle la place à laquelle on l'avait préparé. Celle de pouvoir enfin obtenir la reconnaissance qui avait était le combat acharné de son père. Reconnaissance qui était bien loin de ce à quoi elle avait pu s'attendre. Car, elle était présente physiquement, certes, mais les divers événements avaient tendance à la faire suffoquer de colère dès lors qu'elle essayait de comprendre le comportement de certains de ses maîtres. Le regard figé par dessus les hauteurs de sa chambrée, la jeune fille enviait Criston Desdaings en cette heure. Elle aussi aurait désiré rentrer, elle aussi aurait aimer revoir les siens et arrêter toute cette supercherie ici. Mais elle n'était qu'une vassale, et pire encore elle était la nièce du Lord Harlton. En effet, ce dernier s'était appliqué à lui envoyer une missive, dans laquelle il remettait en place ce pourquoi elle serait présente à ce mariage. Les mots « fidélité » ou encore « lien de vassalité » lui avaient  percé le cœur telle une dague empoisonnée, alors qu'elle pouvait nettement entendre les intonations prises dans la voix de son oncle. Prise au piège, elle n'avait pu se résoudre qu'à écouter les ordres si directs de son aïeul, prétextant là que la sagesse de son âge avait probablement bien plus raison que l'impudence de sa jeunesse. Néanmoins, la jeune fille ne pouvait se résoudre à participer à ces festivités avec la plus grande joie. C'était au dessus de ses forces. Un bruit derrière elle la ramena à la réalité et lui fit prendre conscience qu'il était l'heure de rejoindre les hôtes et les invités de la cérémonie. Un mariage était généralement un heureux événements. Il était fréquent que les époux ne se connaissent pas et soient contraints de s'unir de manière obligée, mais il n'en restait pas moins qu'il arrivait aussi que ces derniers tombent amoureux l'un de l'autre et parviennent ainsi à s'apprivoiser l'un l'autre. Marianne savait que tôt ou tard son tour viendrait, que son oncle s'appliquait à choisir le meilleur parti pour l'héritière de sa maison. Mais en attendant, la jeune fille ne désirait pas se mêler à ce genre d’événement, du moins pas pour elle. Cela entraverait trop à cette liberté à laquelle elle aspirait et désirait se battre pour continuer à la préserver. Le temps d'accomplir son devoir viendrait bien un jour de toute manière. Ainsi, ce fut avec un regard grave et un visage fermé que la jeune Lady suivit le garde qui devait l'escortait jusqu'à l'entrée des portes des jardins. Le chemin qui l'y mena s'avéra être long et quelque peu gênant alors qu'elle rencontrait certains invités. Était t-elle la seule représentante du Conflans ? L'inquiétude commençait à se lire sur son visage alors qu'elle passait sous les bannières de maisons connues aux régions riches et bienveillantes pour la couronne. Le souffle court, Marianne se sentait légèrement étourdie par les diverses senteurs qui exaltaient de-ci de-là le chemin qui la menait vers les jardins du royaume. Si bien qu'elle dut demander une minute à son accompagnant afin de pouvoir reprendre contenance l'espace de quelques instants. Une fois cela fait, et arrivée aux portes des jardins, la jeune fille arrêta sa marche dans le même temps où le garde s'inclina légèrement pour la prévenir que sa mission était terminée. Hochant d'un signe de tête, la jeune fille détourna ensuite ses yeux pour regarder par delà et s'aperçut de l'énormité qui se dégageait de l'horizon. Intriguée, Marianne se mit sur la pointe des pieds afin de mieux se rendre compte qu'il s'agissait là d'un crâne ou du moins cela lui en donnait l'air de loin. Ignorante en matière de l'identité de cette bête, bien que trop loin pour avoir pu l'entendre, elle songea en un dragon et un frisson lui parcourut l'échine alors qu'elle parvenait à dessiner la taille imposante et gigantesque de l'animal s'il eut été encore en vie. Regardant d'un peu plus près, Marianne s'aperçut alors que des dorniens étaient présents pour cette cérémonie. Chose qui paraissait comme étant logique lorsqu'on connaissait les origines de la belle princesse mariée. Curieuse, elle admira avec des yeux ébahis, la manière dont certaines personnes s'étaient accoutrés, songeant que l'on apprenait énormément des traditions des autres maisons par ce biais. Telle une petite fille, la jeune lady continua de regarder par delà certaines épaules encore quelques secondes, jusqu'à ce qu’elle ne finisse par reprendre contenance en se retournant vers l'allée principale.

Ou était t-il ? Une part de son esprit s'était juré de ne pas faire confiance en un ancien allié de cette maison barbare, mais une autre part d'elle n'avait pu s'empêcher de lui laisser le bénéfice du doute. En effet, les fantômes de son passé n'avaient cessé de l'attaquer de toute part, la laisser anéantie une nouvelle fois, alors que les années étaient passées. Perdue, la jeune Harlton n'avait su que répondre à cette invitation, alors qu'ils semblaient tous les deux complètement perdus dans leur manière dès qu'ils se trouvaient l'un en face de l'autre. Andar Royce était un seigneur qu'elle avait haï, qu'elle avait toujours pensé comme étant vil et cruel à l'image même des Tully. Et pourtant, il ne lui avait fallut que deux rencontres pour que ses théories n'en soient complètement ébranlées et qu'elle remette en question les habitudes qu'elle avait apprise à adopter au court de son existence. Mais le plus étrange dans tout cela résidait dans le fait qu'elle ressentait que les mêmes questionnements hantaient l'esprit de son rival. Lui aussi paraissait abasourdie et perdu dès lors qu'ils parlaient d'autre chose que de politique de leurs maisons. Aussi était-ce dans cet élan de doute et d'incompréhension que le seigneur de Roche aux Runes avait proposé son bras à la jeune fille afin de l'accompagner. Un accompagnement dont il savait qu'il ne passerait certainement pas inaperçu et qui éveillerait des questions de la part des autres invités. Méfiante dans un premier temps, Marianne avait fini par accepter, consciente de geste amical qu'il veillait à lui démontrer. Ce fut donc perdue dans ses pensées, en train de se remémorer les circonstances qui les avaient amené sur ce chemin que la jeune fille finit par reconnaître la silhouette nonchalante du Lord. Son regard froid commença à se détendre dans un premier temps, se voulant même quelque peu amical dès lors que ses yeux arrivèrent à croiser les siens et qu'il lui baisa la main en guise de politesse.  « Lord Royce. » S'inclina t-elle légèrement à ses mots, alors qu'elle emboîtait le pas de son accompagnant. Son regard quitta l'azur de ses yeux afin de balayer les divers convives et de reconnaître les couleurs de la régions du mariés. Certains d'entre eux se reconnaissaient, une peau aussi pale que la sienne et des cheveux d'or. Nombre de jeune filles étaient parées de magnifiques bijoux, chose qu'elle ne portait pas. Mais alors que les mariés continuaient de recevoir leurs cadeaux, Marianne s'enquit et reporta son regard vers la table réservée à cet effet. Étant d'une naissance bien plus basse que ceux pouvant prétendre se présenter devant les mariés, la jeune fille ne pouvait se présenter devant eux, mais son oncle avait veillé à ce qu'un cadeau leur soit accordé. Deux arbres, deux boutures de l'arbre qui ornait le centre de leur domaine et qui rappelait à chacun des habitants de Castel-Bois de ne jamais ployer. Ce geste pourtant si anodin reflétait bien l'idée d'une prospérité et d'un bel héritage pour la famille que les jeunes époux allaient pouvoir fonder. D'ailleurs, le mot qui accompagnait chacun d'eux étaient signés de la main du Lord Arwood, mais aussi de la jeune fille. Rassurée de les apercevoir, Marianne s'enquit de la question d'Andar et commença à regarder par delà certains visages afin de pouvoir reconnaître la chevelure rousse d'Ysilla, mais son attention fut détournée de son dessein alors qu'une voix s'élevait à l'adresse du Seigneur à ses côtés. Muette, la jeune fille se contenta d'essayer de reconnaître les traits de celui qui se présentait comme étant son cousin. Fouillant dans les bribes de sa mémoire, mais surtout reconnaissant l'emblème des Eyriès sur le pourpoint du jeune homme, Marianne songea ainsi qu'elle avait face à elle l'héritier du Val, en la personne d'Elbert Arryn. Tendant sa main de manière amicale, la jeune fille s'inclina à nouveau délicatement.  « C'est un réel plaisir que de pouvoir vous rencontrer Seigneur Arryn. La maison de Castel-Bois a été profondément déçu des événements qui ont altéré vos épousailles, néanmoins nous avons été plus que ravis de pouvoir entendre que votre union engendre amour et fidélité. Puissent ces derniers vous apporter héritiers bons et valereux. » A ces mots, la jeune fille regarda les yeux d'Andar, comme si elle y cherchait de quoi se rassurer. Mais elle reporta bien vite ce regard vers le Lord Arryn et l'assigna d'un sourire sincère. C'est alors que son attention se déporta vers les mariés et qu'elle reconnut la chevelure blonde des Lannisters. Dès lors qu'elle reconnut les traits de la très grande Cerseï, la jeune fille serra l'un de ses points, songeant à toutes les atrocités qu'une lionne de sa tempe serait capable d'engendrer pour venger son frère. Mais cette rancœur, ou du moins cette crainte disparut alors que les reflets roux de la petite lady Royce se dégageaient de l'assemblée pour rejoindre les époux.  « Ne serait-ce pas votre sœur au devant des époux ? » Quémanda t-elle doucement à Lord Royce alors qu'elle continuait de balayer l'assistance. C'est alors que son cœur manqua de s'arrêter, dévoilant son trouble au grand jour.

 « Mes Seigneurs veuillez pardonner les affaires d'une dame en proie en une incertitude. » La jeune fille échangea un regard avec Andar avant de lui montrer la direction qu'elle s'apprêtait à prendre et dont elle était certaine qu'il avait compris la signification de ses mots. C'est alors que ses pas la menèrent vers les maîtres de sa maisonnée, ou du moins la maîtresse qu'elle avait accompagné au court de ce voyage et qui semblait tout comme elle perdue dans ce trop grand monde.  « Ma Dame. » La jeune fille s'inclina face à Alyssa alors que Isendre était déjà parti en direction des mariés. Ouvrant de grands yeux ainsi que la bouche, la jeune fille espérait que cette présence ne soit pas perçu comme un affront pour la famille Targaryen.  « Ne deviez-vous pas prendre route avec votre Seigneur père, madame ? » Le départ du seigneur Desdaings n'avait pas été tu et se faisait bien remarqué en ce jour. Aussi avait t-elle pensé que ce questionnement anodin, n'en serait que des plus protecteur à l'adresse de sa maîtresse et de son frère. Mais bien vite son inquiétude commença à s'effacer doucement de sur son visage à mesure que les traits de la belle princesse se radoucissait et laissait sous entendre de la joie qu'elle ressentait à l'égard de la présence de la famille du Conflans. Si l'on lui en avait permis le droit, la jeune fille aurait probablement soupiré et soulagement, mais au lieu de cela elle se contenta de partager un sourire sincère avec la princesse avant de s'incliner de la manière la plus gracieuse et délicate afin de lui témoigner de son respect. Admirant la robe dans ses plus beaux apparats, elle laissait la lady Harlton rêveuse alors que de telles soieries ne toucheraient jamais sa peau. Isendre l'a sorti de sa rêverie en revenant auprès de sa sœur, chose à quoi la jeune fille s'inclina et rebroussa chemin afin de retrouver lord Royce.

   
crackle bones
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
MINI-EVENT: Mariage princier (libre) - Page 2 Greats11
Mariage princier
Événement Port-Réal

Cersei était, certes, dans son élément, entourée de tous ces nobles seigneurs venus des Sept Couronnes, mais aussi difficile qu’il soit pour elle de l’affirmer, elle était loin d’être à l’aise. Le temps semblait appartenir aux réjouissances, mais il aurait été difficile pour elle de s’y prêter. Les Lannister étaient pourtant connus pour être frayant de pareils événements. Représenter leur maison était alors devenue une nécessité, pour rappeler au monde d’un façon puritaine que les lions rodaient toujours parmi eux, et ce, même après tous ces regrettables événements (la mise à mort de Jaime, dont Cersei n’avait jamais plus reparlé, de ses multiples mariages royaux annulés, qui auraient pourtant dû la mener à la couronne tant convoitée, …). La maison Lannister devait demeurer forte. Il était aujourd’hui question de ne pas tomber dans l’oubli meurtrier, et de persister parmi les plus grands du Royaume.

La lionne était pensive. Son regard balayait doucement la salle, en y repérant certains convives intéressants. Mais elle s’arrêta plus particulièrement sur Rhaenys Targaryen. Elle était une figure de beauté, et personne ne pouvait le nier. Aujourd’hui, et comme beaucoup d’autres jours, l’éclat qui lui était propre frôlait la perfection. Elle faisait se heurter élégance et simplicité d’une façon si harmonieuse qu’il était difficilement imaginable qu’un seul homme des Sept Couronnes puisse clamer haut et fort qu’il ne rêvait pas d’être à ses côtés, et pour une femme, qu’elle ne rêvait pas d’être à sa place. C’est en la regardant que Cersei resta immobile plusieurs instants, en la contemplant recevoir ses cadeaux et remercier ses hôtes de leur présence, avec toute la bienveillance du monde.

Mais ce moment d’intense réflexion fut de courte durée, et elle fut rapidement extirpée de sa méditation en sentant sa garde rapprochée s’engorger de méfiance. Elle détourna son regard de la jeune femme et inspecta les environs, désirant trouver la source de ce remue-ménage. Lorsqu’elle se rendit compte qu’il ne s’agissait qu’un des hôtes du mariage qui s’approchait d’elle, la lionne fit immédiatement reculer ses gardes d’un simple geste de la main.  Sa protection se sépara alors d’elle, se mêlant aux autres convives et allant se placer à des endroits stratégiques du Septuaire de Baelor, prêts à attaquer si une menace était bien réelle. Après cette courte scène qui ne fit que l’agacer, elle reporta son intention sur l’homme qui s’approchait d’elle, et qui semblait vouloir prendre parole. Ainsi, il s’adressa à elle :

« Bien des gens m'avaient venté votre beauté mais d'aucun ne m'avait prévenu que vous possédiez réellement la prestance d'une lionne, Lady Lannister. Permettez moi de me présenter à votre illustre personne, Lord Owen Tyssier, l'un des rares Seigneurs du Bief présent à ces « réjouissances », si l'ont peut se permettre d'appeler pareil occasion par cette dénomination. Puisse l'épreuve du Septuaire nous être rapidement épargné ! »

Pour toute réponse, la jeune lionne laissa un léger sourire apparaître sur la commissure de ses fines lèvres. Elle branla doucement du chef comme signe d’approbation, en détaillant le jeune homme de ses yeux verdâtres. Il devait avoisiner la vingtaine, et ses longues mèches de cheveux blondes ne faisaient qu’accentuer son aspect juvénile.  Mais ce qui marqua le plus Cersei fut le regard du jeune homme. Il avait des yeux qui vous laissaient de marbre, comme si la préparation d’une grande manigance en votre défaveur s’y construisait en leur sein. Ceci n’est sans doute rien, se laissa-t-elle penser, tout en continuant de l’observer quelques secondes, qui parurent longues, tant elles étaient silencieuses. En vérité, à la simple énonciation du prénom du jeune homme, Cersei Lannister avait tout de suite perçu en lui un de ses lointains cousins du Bief. Elle se laissa tenter par un second sourire, avant de finalement briser le silence qu’elle avait installé entre eux deux.

« Veuillez excuser mes gardes, ils n’ont pas l’habitude de ce genre d’événements », dit-elle doucement, comme si elle énonçait la plus simple des banalités.

Cersei notifia l’ennui du moment présent que le jeune homme semblait avoir émis dans sa longue tirade, et son visage montrait qu’elle le partageait depuis de longues minutes.

« Je ne peux être que fière de répondre à ma réputation, qui semble m’avoir précédée en bien, les Dieux en soient graciés », répondit-elle sur un ton chaleureux qu’elle était obligée de forcer quelque peu. « Vous m’en voyez ravie de faire votre connaissance monseigneur », commença-t-elle sur un ton mécanique, comme si elle récitait un mode d’emploi de bienséance, mais qui n’était en fait que le fruit de ce que Tywin lui avait durement enseigné.

« Vous ne semblez guère trouver la cérémonie captivante, si je puis me permettre. Qu’est-ce qui amène un Seigneur du Bief à pareil événement mondain, à la capitale ? Je suis persuadée que vous avez bien d’autres affaires à mener, de là où vous venez », demanda-t-elle alors, avec un réel intérêt.


FICHE PAR DITA | EPICODE
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
La lionne afficha un léger sourire. Mieux que rien. Un petit signe sympathique et nettement plus tolérable que le sourire forcé de politesse emplit d’hypocrisie. Le second lui suffit. Deux sourires étaient un excellent signe mais son visage ne manifesta pas plus d'émotions. Il préféra l'écouter attentivement. Parler dans l'intimité avec une femme en apprenait bien plus mais il ne disposait pas de ces moments là. Il devait donc se contenter simplement d'échange standard dans ce genre de réception pour rencontrer les grands de ce monde. Les gardes quant à eux ne semblaient pas être du même avis que la dame du Roc mais cette dernière s'excusa pour leur comportement. Ces derniers s'étant éloignés, ils étaient seuls pour papoter. Bien évidemment, il y avait des gens aux alentours et des importuns viendraient sûrement se joindre à eux mais pour l'heure, il fallait profiter de ce que les dieux accordaient comme temps. Il hocha simplement la tête en réponse aux réponses d'usages. La conversation devint plus intéressantes et le jeune homme se permit de répondre calmement à son interlocutrice.

«A la base à vrai dire, je comptais visiter les Terres de l'Ouest, voir Port-Lannis et surtout le Roc de mes yeux mais la nouvelle du mariage princier m'a fait changé mes plans ! La curiosité m'a attiré ici et des raisons plus pragmatiques également. Que fait donc un Seigneur du Bief ici ... et bien n’ai je pas le droit de conserver ma part de mystère, Lady Lannister ?»

Un sourire franc et sincère et il se tourna de côté pour balayer les alentours du regard et d'un simple geste de la main. Ainsi il présentait l'ensemble des personnes présentes d'un simple revers de la main. Qu'y avait-il à y voir ? Un tas de choses à vrai dire. Multitudes de membres de nobles lignées qui dans quelques heures auraient la tête  à la fête à l'amusement. Dans ces moments là, les gens étaient beaucoup plus faibles et propices à la négociation. Un moment opportun pour qu'une araignée les attire dans sa toile, les y emprisonne et les consomme quand le besoin s'en ferait sentir.

«L'avantage de notre position c'est que des gens peuvent mener nos activités en notre nom pendant notre absence. Ces remises de cadeaux sont interminables quant à la cérémonie religieuse, que les Sept m'en excuse, mais je sens qu'elle va être longue à en mourir, sauf si je trouve un compagnon de conversation. Le moment festif sera plus intéressant ma foi. Les gens s’enivreront et seront de bonnes humeurs. Plus enclins à la discussions et à accepter des propositions qu'ils refuseraient en temps normal. Si un Seigneur bien attentionné et bien loti se montre intéresser par la main de ma sœur, nous pourrons discuter. Quant aux jouvencelles, leurs envies de mariage attisée par ce mariage princier, auront sûrement envie de trouver leur chevalier servant pendant ce moment magique. Vu l'absence de la plupart des Seigneurs du Bief, je serai sans doute, hormis le marié, l' un des meilleures partis de cette région, présenté sur un plateau d'argent.»

Le Tyssier replaça une de ses mèches de cheveux en place et se retourna vers Cersei. Il lui sourit calmement avant de reprendre la parole sur un ton légèrement amusé par la situation.

«Ou je suis peut-être juste un jeune idiot qui désirait voir un mariage princier de ses propres yeux !»
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Amenez moi une hâche!
   
Malvina ne se sentait pas à l'aise face à tout ces gens qui étaient des nobles, elle ne se sentait pas du tout comme eux, c'était une noble qui n'aimait pas les bijoux, pas les châteaux et encore moins les règles. Si elle était là aujourd'hui dans cette robe un peu trop serrée à son gout c'était juste parce que Rowen lui avait demandé et qu'elle ne savait jamais lui dire non, chose qu'elle aurait surement dut apprendre à faire en habitant à ses côtés. C'était le moment ou tout le monde donnaient les cadeaux pour les futurs mariés et Malvina n'avait pas pensée à ça du tout, venir était quelque chose de bien mais pas assez apparement, en tournant sa tête vers la futur mariée elle croisa son regard et lui envoya un timide sourire.
Soupirant un bon petit coup Malvina leva la tête et attendit qu'il n'y ai plus personne devant les futurs mariés pour s'avancer devant eux un petit sourire crispé sur le visage, elle ne sentait pas à l'aise et savait que tout le monde posaient les yeux sur elle, prenant une grand respiration elle baissa juste doucement la tête en signe de respect avant de prendre la parole.

"Je suis désolé je n'ai aucun présent pour vous deux mais je veux juste vous offrir quelque chose d'autre. Je vous dois la Vie Rowen et pour ça qu'aujourd'hui je vous offre la mienne à vie et je veillerais sur vous jusqu'à la mort, mon cadeau est ma loyauté et pour vous Princesse votre cadeau sera votre époux en vie."


Elle ne se sentait pas bien et sans relever le regard vers les deux mariés qui étaient en face d'elle, elle décida de leur tourner le dos pour repartir dans l'ombre. Lui parler comme ça et le vouvoyer était quelque chose dont elle n'avait pas l'habitude il fallait l'avouer et se dire qu'aujourd'hui il allait appartenir à quelqu'un d'autre était quelque chose d'horrible. Elle connaissait simplement de nom les gens qui étaient autour d'elle et n'avait envie de parler à personne malheureusement, en refermant son visage elle commença à marcher doucement entre les gens pour écouter quelques conversations et observer les visages des gens.



crackle bones
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
MINI-EVENT: Mariage princier (libre) - Page 2 Greats11
Mariage princier
Événement Port-Réal

Il est vrai que de la part de Cersei Lannister, la présence d’un sourire sur son visage était devenue une chose rare. Pourtant avait-elle été elle aussi heureuse, à un moment de sa vie. Mais tout avait fini par s’envoler, et elle se retrouvait là, loin de ses terres natales, à devoir faire face à tous ces nobles, en souriant à ceux qui avaient tué l’homme de sa vie. C’était aux côtés de ce dernier qu’elle avait été heureuse. Que son tempérament de lionne se dissipait et que ses lèvres n’étaient que sourire. C’était avec lui qu’elle avait découvert le monde tel qu’il est perçu par les gens heureux. Tout ceci semblait bien lointain, à présent, et même si l’on contait que le temps avait des vertus réparatrices, Cersei n’en avait pas eu cure. Ses pensés étaient sans cesse mouvementées depuis son arrivée à la capitale. Tantôt pensait-elle à Jaime, tantôt à Robert, tantôt à ce qu’elle avait imaginé, avant que Robert ne se fasse tuer : elle, au donjon rouge, aux côtés de Robert et du trône de fer. Elle devait sans cesse se rappeler ce qu’une septa lui avait appris dans son enfance : à vivre dans le fantasme, la réalité finit par vous glisser entre les doigts. Et même si rares avaient été les fois où elle avait réellement écouté cette septa, cet adage populaire semblait pour une fois vraisemblable.

C’est pour chasser ces mauvaises pensés de son esprit que Cersei écoutait attentivement les paroles du jeune Seigneur. Son regard restait tout de même en activité, quant à lui. Elle avait cette habitude de regarder sans cesse autour d’elle, comme si elle cherchait à repérer la moindre menace. La réalité était que la lionne était une très bonne observatrice, et qu’à de pareils événements, il était important pour elle de savoir qui était présent, et qui manquait à l’appel. Elle connaissait les ragots des Sept Couronnes sur le bout des doigts, connaissait au moins de vue la plupart des personnes de haut rang, et ne savait que trop bien qui était à fréquenter, et qui était à fuir. Elle était incroyablement rusée pour démanteler quelconque ragot, ou dénicher les secrets qui se faufilaient dans les rues de la capitale. Elle possédait une petite armée d’oreilles, qui étaient prêtes à venir lui rapporter le moindre murmure intéressant qu’ils avaient cru entendre. Ainsi avait-elle une longueur d’avance sur la plupart de ses interlocuteurs, bien que, parfois, certaines personnes arrivaient encore à l’étonner. De par sa volonté de tout savoir, lorsqu’on lui parlait comme le jeune Tyssier le faisait actuellement, elle se démenait pour ne pas en perdre une miette. Aussi, lui avait on dit, que les détails les plus insignifiants de la vie d’un homme pourraient un jour sauver une vie, et qu’une bonne mémoire suffisait pour devancer ses éventuels ennemis. Inutile était donc de dire à quel point l’écoute de Cersei était idyllique. Elle était une interlocutrice hors pair : elle souriait lorsqu’il le fallait, laissait échapper un doucereux rire lorsqu’il était de mise, réagissait correctement et au bon moment.

Le discours du jeune homme se démarquait des autres paroles inutiles qu’elle avait entendues depuis ce matin. Il était évocateur dans ses remarques, et la méthode qu’il mettait en avant pour marier sa sœur et sa propre personne ne semblait pas si bête qu’elle en avait l’air de prime abord. De ses paroles réfléchies faisaient ressortir la ruse du jeune homme, et Cersei ne pouvait qu’être admirable à ce trait de caractère, bien qu’elle devait en premier lieu s’en méfier. Nombreuses étaient les personnes qui souhaitaient gravir les échelons de la sanglante hiérarchie des Sept Couronnes, et même si le jeune Tyssier n’était qu’un prétendant sur une liste qui s’étendait jusqu’au Nord, il avait au moins le mérite de ne pas appartenir à la liste des crétins de Westeros, qui elle aussi, était connue pour sa longueur. À nouveau, Cersei branla du chef pour approuver, montrant aussi qu’elle saluait sa pensée.

« Laissez-moi douter de votre éventuelle bêtise. Je ne peux qu’admirer les méthodes de persuasions que vous venez de me présenter », réagit-elle sur un ton qui se voulait persuasif. « Aussi, sachez que je vous souhaite bonne chance pour trouver un mari à votre sœur, et une demoiselle pour votre personne. Même si je crains fort que la plupart des seigneurs présents en ce jour soient déjà pris, ou alors atteints d’une bêtise incurable. »

N’étant pas dans ses habitudes de rire, elle se contenta d’afficher un sourire amusé, tout en posant enfin son regard dans celui du jeune homme. Ses mains étaient liées et plaquées au niveau de ses hanches et elle se tenait continuellement droite, sans fléchir ni baisser ses épaules. Durant le léger instant de silence qui précéda sa prochaine réplique, elle toisa le jeune homme du regard, comme pour imprimer l’image de son visage dans sa tête.

« Vous semblez pressé de marier votre sœur et vous-même. Y’a-t-il une raison qui vaille la peine d’être évoquée ? Ou est-ce simplement une bête envie de rencontrer l’amour ? Est-ce donc par soucis d'argent ? Je vous pensais fortuné, dans le Bief. » demanda-t-elle, même si la réponse lui semblait évidente.


FICHE PAR DITA | EPICODE
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Le Tyssier avait pensé qu'elle ne lui accorderait pas autant de temps de parole et pourtant au lieu de le rembarrer gentiment avec la politesse et les usages, elle le complimenta et il pût déceler un nouveau sourire sur ce visage qui bien que plus âgé que lui demeurait digne d'être chanté par les rhapsodes pour encore des siècles et des siècles. L'araignée ne pût cacher un petit rire amusé quant à l'évocation de la bêtise de certains seigneurs. Au moins, elle ne se cachait pas derrière l'hypocrisie pour ce genre de chose.

«Puisse vos paroles me porter autant de chance que vos cheveux ravivent l'or de votre collier. Si nous nous nourririons de bêtises, la production des personnes réunies dans cette salle suffirait sûrement à nourrir tout Westeros. Heureusement, je constate avoir choisi ma première interlocutrice avec le plus grand soin.»

La femme semblait intelligente et ne semblait pas, du moins avec lui, s’embarrasser de parler des choses réelles sans les emmitoufler dans du sucre et du miel pour faire passer la pilule. Les raisons de ces mariages étaient simples, ce n'était pas pour autant qu'il fallait précipiter les choses. L'araignée prendrait son temps pour choisir avec soin son épouse et avec encore plus d'attention celui qui aura l'immense privilège de partager la vie et la couche de sa sœur. Les raisons des épousailles de sa sœur était plutôt sentimentale alors que le siennes étaient plus terre à terre, triviales et pragmatique ce dont il fit part à la dame du Roc.

«Ma sœur a besoin de changement dans sa vie. Depuis la mort de ma mère, Froide-Douve est devenu un souvenir bien trop vivant. L'éloigner et lui changer les idées avec un homme qui lui conviendrait et un nouveau lieu de résidence lui ferait sans aucun doute le plus grand bien. Pour ma part, rien de précipité. J'examine les opportunités qui se présente tout simplement sans me presser pour autant. Vous avez parler d'amour ? Chassons ces idées et laissons là aux jouvencelles attendant patiemment que cette « bénédiction » les frappe. Terres, alliances, descendance. Trois mots qui résument à eux seuls la plupart des origines des mariages. Je ne vous cacherai pas que les miennes ne sont pas différentes. Le Bief est une région riche comme nombre de ses Seigneurs. Je n'ai pas à me plaindre des finances de ma maison mais je n'aurai pas l’orgueil ni la stupidité de me prétendre plus riche que Castral Roc comme certains énergumènes à l'esprit trop béotien pourrait se l'imaginer.»

Le jeune homme laissa le silence s'installer quelques instants pour observer plus calmement la beauté de la Lannister. Il s'échappait de sa personne quelque chose de digne, de fier. Même accoutré comme une vulgaire putain de bas étage et recouverte de fiente de cochon, l'araignée était convaincue qu'elle arriverait à conserver cette once de fierté. Pendant un instant son cerveau s'attarda à la non présence d'autres Lannister. Tywin, le patriarche devait régler ses propres affaires dans l'Ouest ou attendait son heure pour faire son entrée et avait sans doute dispensé son fils, le lutin, de venir afficher sa personne contrefaite en pareil occasion. Il eut une pensée pour le Régicide et seulement à ce moment il réalisa comment la présence de la Lannister en cette occasion devait être un fardeau, une épreuve pour ses épaules. Fière lionne qu'il se devait de complimenter. C'était un juste retour des choses.

«J'admire votre force de caractère et votre dignité. Vous trouvez en ce lieu, parmi ces gens ne doit pas être facile pour vous. Si je puis vous être d'une quelconque aide ou d'un quelconque soutien, bien que je pense que vous n'en aurez pas besoin, au cours de votre séjour à Port-Real, je me tiendrai à votre entière disposition. Vous êtes sans nulle doute une dame d'exception. Si la moitié des pucelles réunies dans cette sale disposait d'une infime partie de votre personnalité, je pense que je ne saurais plus où donner de la tête pour proposer ma personne en épousailles. N'y voyez pas de flagorneries inutiles, juste le ressenti d'une jeune araignée perdue dans l'immensité de la capitale !»
Le dragon des glaces
Valar Dohaeris

Le dragon des glaces

Informations
MINI-EVENT: Mariage princier (libre) - Page 2 Giphy
Ft : No one
Multi-Compte : Valar Morghulis
Messages : 899
Date d'inscription : 27/01/2015
Personnage
Badges
5e Dracanniversaire


   
# 

           
Mariage princier
targaryen & hightower, le royaume & le bief


 

       
Mini Event


An 299, fin du deuxième mois
Les cadeaux foisonnaient, plus beaux, plus impressionnant, plus extravagant les uns que les autres. De nombreux seigneurs étaient venus pour assister à l’évènement. Cela faisait bien longtemps qu’il n’y avait pas eu tel rassemblement dans la capitale. Chacun cherchait à se faire voir à sa manière. Redoublant de courbettes, de grands éloges, de sourires plus ou moins forcés. On pouvait distinguer deux types de personnes : celles venant assister aux mariages princiers et profiter des festivités et ceux venus comploter, forger des alliances. Alors que la cérémonie des cadeaux continuait, le soleil grimpait de plus en plus haut dans le ciel, répandant sa lumière mais aussi sa chaleur, promettant une après-midi lourde et chaude. Et aucun nuage ne parsemait le ciel bleu limpide.

Peu avant midi, il fallut se rendre au Grand Septuaire de Baelor pour que les deux promis puissent s’unir devant les Sept et devant les hommes. Le guet forma une haie de protection pour le commandant enfin de l’escorter jusqu’au temple, tandis que la princesse se faisait escorter par ses gardes et des membres du guet pour plus de sécurité. Les invités étaient escortés par leurs propres soldats et des membres des manteaux d’or. Le Roi et les autres membres de la famille royale était quant à eux escortés par les manteaux blancs.

Dans les rues de la capitale, la foule s’était massée le long du chemin emprunté par les différentes escortes, ainsi que sur les marches du Septuaire. Des regards curieux, certains envieux pour les adultes et les enfants avaient des étoiles dans les yeux devant le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux. La procession descendit l’allée sombrenoire pour s’engager sur la rue des graines où la foule ne cessait de grossir au fur à mesure que l’on s’approchait de la place centrale. Puis lentement, il fallut remonter la rue des Sœurs où à son sommet se dressait le Grand Septuaire construit par Baelor le Bienheureux.

Les invités entrèrent ainsi que Rowen tandis que la princesse attendait sur le parvis en compagnie de son père, le Roi. Il était difficile de dire lequel des deux Targaryen était le plus anxieux. Le père qui allait donner sa fille au commandant du guet ou la fille qui allait devenir femme dans quelques minutes. Puis ce fut l’heure. La jeune femme revêtit le manteau portant le dragon tricéphale des Targaryen et le Roi la conduisit auprès de l’hôtel. Les deux jeunes gens purent prononcer leurs vœux avant que le Grand Septon ne lève son cristal à Sept Faces :

« En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Rowen de la maison Hightower et Rhaenys de la maison Targaryen sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. »

L’échange de baiser souleva comme à son habitude ses flots de réactions. Puis se retournant légèrement, Rowen put parer les épaules de sa nouvelle épouse du manteau aux couleurs de sa maison. Le mariage avait eu lieu. Ils quittèrent le Septuaire main dans la main. Les festivités se déroulaient dans les Jardins du Donjon Rouge qui allaient durer jusque tard dans la soirée.

       

           
base cracles bones, modification lawina

           


HRP : Tout le monde se retrouve dans les jardins pour le banquet et les festivités. Vous pouvez néanmoins réagir à la cérémonie.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
MINI-EVENT: Mariage princier (libre) - Page 2 Greats11
Mariage princier
Événement Port-Réal

La façon de penser du Seigneur ne pouvait que plaire à Cersei. Il reconnaissait sans peine, et avec une honnêteté admirable, qui se situait à quelle place de l’échiquier des Sept Couronnes. Il se lançait dans le jeu des trônes avec la bonne façon de résonner, ce qui en faisait quelqu’un de censé, sans nul doutes. Terres, alliances et descendance, répéta-t-elle intérieurement, jusqu'à avoir la vague impression de dialoguer avec son géniteur, Tywin Lannister, lui-même frayant de ce genre de discours belliqueux.

Cersei mit un certain temps avant de comprendre ce à quoi ser Tyssier finit par faire allusion de par ses belles paroles. À prime abord, elle crut qu’il ne faisait que rajouter une couche de compliments à la montagne qu’il avait déjà fondée. Mais, très vite, elle se rendit compte qu’il en dépendait d'autre chose. De son discours commençait à transparaître un champ sémantique qu’elle avait en horreur : celui de la compassion. La lionne déglutit difficilement, tout en commençant un combat contre elle-même pour préserver la figure impassible qu’elle projetait depuis l’aube. Elle concentra ses forces pour ne pas laisser ses émotions apparaître sur son visage, et ainsi garder son air sûre d’elle qui lui allait comme un gant. Elle écouta néanmoins les mots du jeunes hommes, et les laissa venir bousculer son fort intérieur, et l’atteindre à tel point que le lyrisme du Seigneur semblait s’être métamorphosé en une arme fatale, une des seules armes qui terrassait Cersei. Rares étaient les situations où la jeune femme se sentait en danger, mais aussi étrange que cela puisse paraître, c’était maintenant le cas. Elle se sentait soudainement nue, à la vue de tous, comme si on s’apprêtait à lui retirer sa dignité, que son masque allait finir par s’effondrer et que tout le monde allait la voir, réellement. Tous ces maudits nobles verraient ainsi la femme brisée qu’elle est, en vérité. Et jamais, jamais dans sa vie, Cersei n’avait souhaité que ses plaies soient montrées à la vue de tous. Alors elle luttait, menait une bataille acharnée contre ses sentiments, mais son esprit était un adversaire redoutable. Ses pensés se focalisèrent sur Jaime, et tout commença à disparaître autour d’elle. Le flot de parole du jeune Tyssier finit par se brouiller pour ne devenir que lointaines nuisances sonores, et les larmes commencèrent à monter. C’était un sentiment intense qu’elle ne rencontrait que rarement, et qui avait ce don de la mettre en pièce. C’était son talon d’Achille, et sa douleur était incommensurablement grande.

Fort heureusement, la jeune femme sut se reprendre à temps. Le retour à la réalité fut brusque, et elle dut très vite se remettre sur pied. Aussi vite qu’elles étaient arrivées, ces maudites pensés s’envolèrent aussitôt qu’Owen eut terminé de parler. Le regard émeraude de la lionne, qui s’était perdu pendant son égarement, reprit soudainement vie. Elle le porta presque immédiatement dans les yeux de son interlocuteur, le fauteur de trouble. Comme si elle se sentait menacée par une force ésotérique, elle se sentit obligée de lui répondre presque immédiatement, pour ne pas éveiller plus de soupçons.

« Je vous remercie de votre sympathie, ser Tyssier. » lâcha-t-elle, plus froidement qu’elle ne l’avait prévu.

La jeune femme prit alors une grande inspiration, comme pour se remettre du flot d’émotions dans lequel elle avait manqué de périr. Son visage était redevenu ferme, son air de grande dame était de retour. Sa chute fut de courte durée, et avait été assez discrète pour ne pas être aperçue. Ce n’était pas à Owen qu’elle en voulait particulièrement de l’avoir mise dans cet état-là, mais elle s’en voulait à elle-même. Elle s’était si souvent répétée qu’elle était intouchable, et qu’au jeu des masques, elle était maîtresse. Elle avait toujours pensé que ce genre de faiblesse n’appartenait qu’aux moins vernis qu’elle, ceux qui ne s’étaient jamais démarqués de par leur malice ou leur ruse. Elle se pensait toujours au-dessus de ses sentiments, et elle s’en pensait immunisée. Mais une fois encore, on lui avait montré le contraire. Triste pour elle d’en faire le malheureux constat. Mais elle n’eut pas vraiment le temps d’y réfléchir longuement, car la cérémonie semblait enfin daigner avancer. L’instant tant attendu de tous – par la plupart, en tout cas – allait enfin se dérouler devant les yeux ébahis de la noble foule. C’est donc aux côtés d’Owen que Cersei passa l’ennuyante cérémonie. Le regard de la lionne était accroché à la princesse. Elle épiait ses moindres mouvements, ses réactions, son visage lors de le la tombée de la sentence de leur union. Pas une seule fois ses yeux ne se posèrent sur l’homme qui se présentait aujourd’hui au titre d’époux. Rien autour n’aurait su déconcentrer Cersei, qui était comme captivée par le spectacle de Rhaenys Targaryen. Elle crut même s’émouvoir au moment du baiser, tant elle était aspirée par cette scène. Tandis que son regard restait figé au même endroit, son esprit, lui, cogitait. Des dizaines de questions l'accablèrent son et y occupèrent toute la place. Allait-elle elle aussi connaître un mariage de la sorte ? Allait-elle quitter cet état de célibat, et être promise à nouveau, mais de façon concrète cette fois-ci ? Attention à ne pas se méprendre, la Lannister ne cherchait point l’amour, mais le faix des années commençait à peser lourd sur ses épaules qu’elle pensait larges. Bien loin était le temps où sa jeunesse était prête à lui ouvrir milles et unes portes. Elle avait aujourd’hui 31 ans, n’avait pas d’enfant, et la promesse d’une union semblait se dissiper peu à peu dans le néant, au grand regret de Tywin. Qui allait prolongé la descendance des Lannister, et ne pas laisser la Maison tomber dans l’oubli ? Tyrion ? Par les Sept, pensa-t-elle,  tout sauf ça. Elle était seule sur cette mission, et la patience de Tywin avait ses limites.

« Foutus mariages ! », murmura-t-elle à elle-même de façon inaudible.

Elle les considéraient comme la cause de ses remises en question périlleuses. Cersei n’avait ni envie d’y penser, ni envie d’en parler. Aussi suivit-elle, en compagnie silencieuse du jeune Tyssier, le flot des convives jusqu’au jardin du Donjon Rouge, un espace si vaste et enchanteur que la plupart des invités en avaient la bouche entrouverte. Elle avait fini par lâcher la princesse du regard, et reportait son intention sur Owen, qu’elle avait quelque peu délaissé le temps de la cérémonie.

« Les voilà donc mari et femme. Regardez donc au-dessus de vous. Le temps n’a point changé, les esprits demeurent les mêmes, et rien ne se prépare à changer. Encore une belle perte de temps pour tous ces nobles qui, j’en suis persuadée, auraient mieux à faire que de se pavaner dans tels endroits. » cracha-t-elle vulgairement. « Si un jour vous venez à vivre cette expérience que l’on décrit comme merveilleuse, rappelez-vous qu’il faut se battre pour changer quelque chose. Votre arme n’est pas votre cervelle, mais l’héritage qu’elle laissera lorsqu’elle sera cendres. Il ne suffit pas d’un mariage royal, de quelques artifices lancés dans les yeux des abrutis des Sept Couronnes pour que quelque chose change. »

Sa voix avait quelque chose de haineux. Comme si toute cette cogitation mentale avait fini par avoir raison d’elle, et que ne lui restaient que méfiance et sentiment de haine. Elle était redevenue la femme aigris qu’elle avait tenté de laissé à sa juste place, à Castral Roc, mais elle avait rampé jusqu’ici, et s’était à nouveau emparée de la lionne. L’esprit plein de doutes et de réflexions, elle demeurait toujours droite, dressée comme une grande dame, le visage impassible au moindre sentiment. Il en fallait plus pour démonter une lionne.


FICHE PAR DITA | EPICODE
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Ils rejoignirent tout deux le Septuaire de Baelor. Owen fut surpris que la Lannister l'accepte à ses côtés. S'afficher en pareil lieu avec à ses côtés un noble du Bief pouvait être mal perçu mais cela ne pouvait que le mettre en valeur et aux yeux des jeunes dames et Lord, cela donnait sans doute également encore plus de valeur à celle dont les cheveux donnaient l'impression d'être fait d'or. Pendant la cérémonie, Owen ne regarda que très peu les époux. D'une part parce que ce mariage ne l'intéressait pas tant que cela et d'autres part parce qu'ils avaient d'autres choses à surveiller, comme sa jeune sœur par exemple qui papotait par intermittence avec une dame de son âge d'une maison qui lui étai impossible d’identifier de sa position. Le jeune homme n'avait aucun avis à formuler sur l'époux, quant à l'épouse, bien que n'étant pas à proprement parler le genre de femme qu'il affectionnait, il ne lui aurait pas refuser de partager sa couette si tel était son bon désir. Par moment, l'araignée jetait des regards à Cersei qui semblait perdue dans ses pensées. A défaut de jeux d'esprit elle offrait tout de même une personne agréable sur qui poser ses yeux. Après un moment qui lui parut presque interminable, le Tyssier bénit les Sept (saisissez l'ironie de la chose) que cette mascarade religieuse soit terminée ! Il s'était certes sentit un peu délaissé par Cersei tout au long de la cérémonie mais il ne considérait pas cela comme un affront puisqu'il avait estimé qu'elle lui consacrerait peu de temps. Sur ce coup, elle l'avait totalement prise à contre-pied ! Heureusement ce fut en suivant les convives que la lionne se décida à briser le silence. Ses propos étaient virulents et aussi acides qu'un citron. Ses paroles ne devaient pas tomber dans de mauvaises oreilles mais dans celles du Tyssier, elles avaient parfaitement trouvées leur place. Il se permit une dizaine de secondes de réflexion avant de lui répondre sur un ton neutre.

«Les seuls changements qui se produiront j'en ai peur, à conditions que les procédures soient respectées, se passeront après la cérémonie du coucher. Quant aux répercussions, je crains que les Tyrell ne se sentent offensés. Ils disposent de trois fils et aucun n'a été choisit pour épouser la dernière princesse qui a été offerte à l'un de leur vassal. L'insulte pourrait être très mal prise à Haujardin. Je conçois parfaitement votre impression. L'héritage que l'on laisse derrière soit est important. Celui que mon père m'a laissé n'était pas simple à supporté mais je pense m'en sortir pour le moment. Peu importe l'héritage que nous laissons, les personnes à qui nous le laissons sont tout aussi importantes. A quoi bon laisser un livre à un aveugle s'il n'a personne pour lui faire la lecture ? Parfois l'héritier n'est pas forcément celui que l'on désire ou que l'on considère comme le plus apte à perpétuer et améliorer cet héritage.»

Cette référence faisait autant référence à sa propre maison. Son père avait fait assassiné ses deux frères aînés car il en avait peur. Cette information était cependant en ce jour seulement connue d'Owen. Elle faisait également référence à l'héritier de Castral Roc, Tyrion « le Lutin » Lannister, qui en plus d'être contrefait, jouissait d'une réputation peu flatteuse, plus enclin à fréquenter les bordels que les Septuaires. L'araignée s'était posé la question de savoir si la Lionne était pour la succession de son frère ou contre. Le meilleur moyen de le savoir était de lancé banalement le sujet, sans cité de nom. Tout en pénétrant dans les jardins, le Tyssier gardait un œil attentif sur sa sœur qui papotait toujours avec la même noble. Ses gardes n'étaient jamais loin et il leur avait intimé de l'appeler au premier signe d'ivresse de Gwynesse. Pour l'heure heureusement, elle n'avait pas eut le temps de s’enivrer.

«Au moins nous sommes sauvés de ces cérémonies ennuyantes. Désirez vous vous asseoir Lady Lannister ou voulez vous vous mêlez à la foule ou nous trouver un coin plus tranquille pour continuer à discuter. Je dois vous confesser qu'il est si rare de trouver des conversations aussi intéressantes. Désirez vous une coupe de vin. Cette longue journée m'a donné soif. Tant qu'à faire, profitons au moins de ce qu'il peut y avoir d'un tant soit peu agréable dans ce genre d'évènnements.»

Un domestique s'était arrêté à leur hauteur et leur présentait à tout deux une coupe de vin. Du la Treille Auré sans aucun doute car la Couronne ne pouvait sûrement pas se permettre de ne pas servir l'un des meilleurs crus, si pas le meilleur crus des Sept Couronnes, un pur produit du Bief, tout comme le marié et le Tyssier. L'araignée se prit une coupe, prêt à trinquer éventuellement avec la sublime Dame Lannister du Roc !
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Mariage Princier
 En ce jour si particulier, Lady Nym s'était imposée plusieurs règles. Tout d'abord, toujours sourire : quoi qu'il puisse arriver. Accepter toutes danses, qu'il s'agisse d'enfants, de jeunes hommes, de jeunes femmes ou de personnes fort âgées, qu'il s'agisse de personne du Bief ou de Port-Réal, d'exilés à la Couronne ou de représentants d'autres contrées. Et surtout, faire honneur à Dorne. Elle avait cherché des visages familiers dans le monde présent mais il n'y en avait encore que trop peu, ce serait donc l'occasion pour elle de faire de nouvelles connaissances, il fallait prendre cela du bon côté.

A peine fût-elle assise qu'un jeune homme venait à elle. Elle le reconnaissait derechef, ce guerrier, ce combattant dornien qu'elle avait rencontré quelque jours auparavant. Premier visage familier, donc. Lorsqu'il lui proposait une danse, elle fût plus que ravie qu'il soit le premier à lui demander.  Elle déposait sa main dans la sienne, se levant par la suite.

« Ce serait avec joie.  »

La première danse de la journée et elle savait que ce serait loin d'être la dernière, l'ambiance commençait peu à peu à se réchauffer, les gens commençaient à se parler, à danser, manger, l'ambiance s'était décoincée notamment – à ses yeux – après l'épisode des épousailles passés, une fois que les deux êtres s'étaient promis l'un à l'autre, il lui avait semblé que bon nombre de personne avait soupiré, de satisfaction ou non. Nymeria ne portait encore que peu d'importance au mariage pour réellement se concentrer là-dessus. Mais comme toujours, il fallait faire bonne figure, sourire, féliciter.

Mais enfin, il était temps de respirer, Lady Nym ne trouvait rien de mieux pour cela que se laisser emmener par ce beau maître d'armes et danser. Était-il vraiment étonnant qu'une dornienne passe son temps à cela, après tout ? Qu'avait-elle de mieux à faire ? L'invitation était bien tombée, mais ça n'était pas évident pour elle de le laisser mener la danse, dornien qu'il était, il devait s'en douter. Mais nous n'étions pas à Dorne. Il était parfois bon de lâcher prise, ne serait-ce que pour une journée.

« J'espère que vous passez et passerez un très bon moment, mon ami.  »

La danse terminée, à peine eut-elle le temps de reculer d'un pas qu'on l'invitait à nouveau à danser, évidemment, elle acceptait, même sans connaître le nom de cette personne qui la dépassait d'une tête - au moins. Son regard divaguait quelque peu alors que l'homme tentait de mener la danse, son regard déviait vers les gens dansant eux aussi, vers la table principal, vers ce grand roi à qui elle offrait un grand sourire, se remettrait-il du fait que sa fille se mariait ? Était-ce cela qui le rendait ainsi ? Elle se rappelait à nouveau ce but qu'elle s'était déjà donné à plusieurs reprises que le faire sourire. Comment faire sourire un homme que l'on ne pouvait pas approcher car la décence l'exigeait ? Un défi que Lady Nym était prête à relever, mais pas maintenant.

Cette danse terminée, c'est un petit garçon - encore si petit que sa tête ne dépassait pas la hauteur des hanches de l'aspic- qui tirait sur sa robe. Comment pouvait-on refuser une danse à un enfant ? Il avait ses petites joues rouge. Au moins un partenaire qui la laisserait mener la danse sans s'offusquer !

Et les danses ne cessaient pas, à croire qu'une fois lancés les hommes étaient incapable de s'arrêter. Virevolter de bras en bras, sans jamais cesser de sourire, sa robe mouvant avec fluidité à chacun de ses pas gracieux, elle en venait presque à rire. Replacer des mains un peu trop baladeuse, éviter de justesses quelque baisers presque volés, il fallait croire que le soleil et le vin ne faisaient pas bon mélange chez certains – et pourtant, cela ne faisait que commencer, non ? Son regard, lui, ne pouvait s'empêcher de chercher le roi, peut-être plus souvent qu'elle n'en avait conscience. Et lui, oserait-il lui demander une danse ? Ou serait-ce trop rêver ? Elle lui offrit un petit clin d'oeil, suivit d'un sourire alors qu'il la regardait. Il bouillonnait.

Mais après un bon nombre de danses, elle se décidait à retourner à sa place. Après s'être rafraîchie avec une coupe de jus de fruit, quelqu'un attirait son attention, une chevelure argentée, un petit bout de femme qu'elle avait désiré rencontrer. Daenerys Targaryen. Ce petit bout de femme était d'une telle beauté que Lady Nym hésitait à aller la voir. Elle attendait le moment idéal où la petite dame serait disposée à lui parler.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Mariage princier


Chaos isn't a pit,
Chaos is a ladder.




Un Hightower, pour la princesse ? Bien étrange idée. Petyr entra tout naturellement dans la salle, bien qu'il fut en retard. Très occupé par les finances du Royaume, il avait dû envoyer quelques missives par corbeau avant de pouvoir mettre de côté son travail, et pour se rendre au mariage. Lorsqu'il arriva, les vœux avaient déjà été prononcés et le premier baiser du jeune couple avait déjà été échangé. Les présents avaient certainement déjà tous -ou presque- été distribués. Ainsi, le Grand Argentier était encore plus en retard que ce qu'il pensait.

Il rejoignit donc directement les jardins, accompagné de deux hommes en armes et de sa servante la plus fidèle, Sara. Celle-ci tenait deux paquets de tissu entre ses mains délicates, l'un des deux étant long et l'autre large et plat. Il ordonna aux gardes de rester à leur place et s'avança seul, d'un pas décidé vers la table principale du banquet.
Il inclina la tête, son éternel sourire mystérieux aux lèvres.

-Ser Rowen, Princesse Rhaenys. Je ne peux que vous souhaiter le plus grand des bonheurs. Je ne doute pas que vous vous plairez à Villevieille, tous deux. Veuillez m'excuser pour mon absence lors de la cérémonie. Il se tourna vers Sara, l'invitant à le rejoindre en tendant son bras vers elle. Pour me faire pardonner, voici un présent pour chacun d'entre vous. La servante posa les deux paquets sur le bord de la table, et Petyr la congédia d'un hochement de tête, débarrassant les cadeaux du tissu qui les recouvrait, dévoilant une grande toile représentant à merveille toute la beauté de Rhaenys, ainsi qu'une épée à la poignée parée de diamants, taillée d'un lion et d'un dragon, à la lame d'un excellent acier. Pour vous, princesse, voici l'œuvre du meilleur artiste que je pus trouver suite à l'annonce de vos fiançailles, c'est un homme venu tout droit de Braavos, un des meilleurs de son temps paraît-il. Pour vous, ser Rowen, voici une épée qui, je l'espère, vous permettra de défendre votre merveilleuse épouse au mieux. C'est le meilleur acier de château que j'aie pu trouver à la capitale, et certainement ce qui se fait de mieux comme acier... après l'acier valyrien, bien sûr, mais pardonnez-moi de ne pas avoir su en trouver une lame valyrienne. Son regard passa des présents aux époux, il sourit et inclina la tête. J'espère que cela vous plait ; je vous souhaite de passer une merveilleuse journée.

Inclinant la tête une fois de plus, Petyr se retira, envoyant ses gardes ailleurs d'un sourire qui voulait tout dire. Il s'approcha du Roi, un sourire aux lèvres en décelant une certaine inquiétude sur son visage, le saluant simplement et lui souhaitant de passer une excellente journée.
Il vit, en observant les visages qui se trouvaient là, une douce créature que tous nommaient Lady Nym ; une bâtarde de la vipère rouge, une Aspic... Son sourire ne s'en fit que plus grand et il l'observa quelques instants danser avec un homme. Lorsque tous deux se séparèrent, il s'approcha à son tour et lui tendit la main, son sourire mielleux et son regard pétillant d'une intelligence perfide.

-Lady Nymeria, danseriez-vous avec moi ?

Des rumeurs, il en avait entendu. Beaucoup de rumeurs au sujet de Nymeria Sand, de Rhaegar... Le dragon et la bâtarde dornienne, quelle drôle d'histoire... le genre d'histoire qui intéressait Petyr, en tout cas, parce qu'il savait tirer profit de toute situation, et que celle-ci lui donnait quelques idées. Mais avant toutes choses, il devait s'assurer de la véridicité de ces rumeurs.
Et pour se faire, quoi de mieux qu'une danse ?

crédit - Joy


Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Mariage Princier
 C'est alors que la lady des sables pensait s'être débarrassée, ne serait-ce que pour quelque minutes, des personnes enjouées par les festivités et les danses, qu'un homme arrivait. Oh, elle avait déjà vu cet homme, de loin, certes. Lord Baelish. C'était ainsi qu'il se nommait, n'est-ce pas ? Elle avait rencontré tant et tant de monde qu'il lui fallait faire beaucoup d'efforts pour retenir tous les noms et les visages qui allaient avec. Mais il avait quelque chose d'étrange, cet homme. Il semblait réservé, fermé - du moins, aux yeux d'une dornienne des plus libérées. Il l'invitait à une danse et comme elle se l'était promis au début du jour, elle ne put refuser l'invitation. Elle laissait alors tomber l'idée, pour quelque instants, d'aller voir la princesse Targaryenne. « Souris donc, Nymeria. Tu auras tout ton temps pour parler à la princesse à la chevelure d'argent. Un mariage d'une telle importance, ça n'est pas tous les jours que cela arrive ». Elle se laissait alors aller à une danse avec cet homme. Froid, il semblait l'être. Autant dire que cela lui changeait radicalement des personnes avec qui elle avait eu le plaisir de converser jusqu'ici. Elle prit cette main qu'il lui tendait, puisque danser il le fallait.

« Lord Baelish, c'est cela ? C'est avec plaisir que j'accepte cette demande. »

Elle tentait, du mieux qu'elle pouvait, de calmer cet accent si particulier des dorniens, de l'adoucir un peu. Oui, de se faire plus douce, c'était un jour de fête, après tout, elle avait beau être fière de ses origines, fière de qui elle était et de qui elle descendait, autant que son interlocuteur comprenne ce qu'elle avait à dire sans avoir à y réfléchir à plusieurs fois. Elle offrit ensuite à cet homme un sourire chaleureux, venait-il d'arriver pour qu'aucun de ses cheveux ne dépasse et que sa tenue soit si impeccable ? Il démarrait la danse et elle s'efforçait à nouveau à laisser un homme conduire la danse, comme il se devait d'être fait, comme une lady l'aurait fait. Ce n'est qu'après quelque pas qu'elle se souvenait d'une chose. Mais oui, c'était lui, Littlefinger. Quelle idiote faisait-elle. Elle se détendait d'autant plus en se rappelant ce petit détail et se permettait une petite plaisanterie, certes quelque peu familière.

« Mes gardes doivent faire votre fortune, par les temps qui courent. Je n'ai guère eu le temps d'aller voir ces lieux que mon père me conseillait, de plus près. Cela ne saurait sans doute tarder. »

Sans doute. Probablement. Peut-être. Peut-être pas. Lord Baelish était certes connu pour sa place à la couronne mais tout dornien se rendant à Port-Réal savait ce que cet homme avait crée, et tout dornien se respectant y faisait au moins une halte lors de son séjour, chose qu'elle n'avait pas encore fait. Elle ne put s'empêcher, une fois encore, de chercher le roi du regard, discrètement se disait-elle, quelque secondes à peine. Mais loin d'elle l'idée de vexer son partenaire actuel de danse, elle le regardait à nouveau, l'examinant d'un peu plus près, sans un seul instant se défaire de son sourire.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Mariage princier
Everybody has their day Where things just seem To go their way An angel's gonna Smile on me When it's meant to be 'Cause anything is possible No matter how incredible You never know who I might meet On this crowded street

Whyatt n’était pas parvenue à fermer l’œil de toute la nuit tant l’excitation du mariage du lendemain lui avait donné matière à réfléchir. Sa princesse, sa précieuse princesse alors devenir la femme de Rowen Hightower. Quel bon en avant pour le jeune homme et quel grand évènement pour Rhaenys. Bizarrement, la Nordienne n’avait pas imaginé que cela puisse arriver tant elle s’était préoccuper de se trouver un propre parti pour contenter sa famille. Une mission au point mort par ailleurs. Mais cela ne retirait rien à sa joie de voir son amie franchir ce cap dans sa vie de femme. Etant cette fois l’unique représentante de sa maison, la jeune Holt avait pris le temps ce matin-là de vêtir ses plus beaux vêtements de cérémonie, de se faire coiffer à la mode du sud et de vérifier que son cadeau était fin prêt. Elle devait faire honneur à sa famille bien sûr mais aussi et surtout à celle qui lui avait permis de mettre les pieds à la cour et à qui elle serait éternellement dévouée, son dragon ensoleillé. Dans son miroir elle ajusta la broche que lui avait offert la princesse et qu’elle avait ensuite fait monter sur une chaine pour le mettre plus en valeur sur son décolleté en ce jour. Puis comme le reste des convives, elle rejoignit les jardins qu’elle affectionnait tant et attendit patiemment son tour pour présenter son cadeau. « Princesse. » Fit-elle en s’inclinant devant le couple. « Ser Rowen, je souhaiterai vous offrir ce modeste présent. » Alors deux serviteur présentèrent une tapisserie représentant les deux jeunes gens et entièrement broder par les soinsde la Nordienne.

Elle espéra que cela leur plairait et que son œuvre ornerait les murs de leur demeure, puis Whyatt laissa sa place pour que d’autres invités puissent présenter leur hommages et présents à leur tour. Elle flâna un peu parmi les tentes et buffets avant de se joindre au cortège qui escorta le couple princier jusqu’au Septuaire où il fut étrange pour la demoiselle de pénétrer. Elle n’était pas une suivante de la foi des 7 mais il l’aurait fallu être idiot pour ne pas reconnaître la magnificence du bâtiment. Elle rejoignit la place dût à son rang et observa la cérémonie qui unit alors sa précieuse Rhaenys au commandant du guet. Elle trouve ce moment nettement plus émouvant que le mariage de l’héritier Stark et versa sa petite larme lorsque le Septon annonça que le couple était désormais mari et femme. C’était si émouvant que Whyatt s’attarda un moment avant de retourner au Donjon Rouge pour célébrer la noce dignement. Le roi s’était surpassé pour cet évènement, jamais son père ne ferait une telle chose pour elle. Déjà parce qu’il n’en avait pas les moyens financiers mais surtout parce qu’après cinq mariages pour ses autres enfants il n’en avait strictement rien à faire de celui de la petite dernière. Même si elle hissait leur maison vers le haut grâce à cela, la jeune fille était consciente qu’elle n’en recevrait aucune gratitude. Toutefois depuis le temps, elle s’était faite à l’idée de penser à sa famille ne serait pas suffisant pour gâcher cette belle journée.

Retrouvant les jardins, Whyatt gagna sa place non loin de la table d’honneur. Elle avait gagné cette place grâce à son statut de dame de compagnie et cela lui fit penser qu’elle n’aurait peut-être plus l’honneur de servir sa princesse maintenant que cette dernière était mariée. Allait-elle être renvoyée sur ses terres, allait-elle demeurer à Port-Réal ou suivrait-elle la dragonne dans sa nouvelle demeure ?! Elles n’en avaient pas encore parlé mais ce n’était pas le moment de le faire de toute manière. La Nordienne s’installa pour prendre un verre de vin et commencer à grignoter dans les coupes de fruits présentes sur les tables avant le début réel du repas. Certains dansaient déjà et elle guetta l’instant propice pour s’approcher de Rhaenys. « Ma dame, vous êtes rayonnante aujourd’hui et je suis tellement heureuse pour vous. Je me fais une telle joie de pouvoir vous accompagné en ce jour si important. » Elle arborait un sourire des plus sincères et les larmes bordaient toujours le coin de ses paupières. Elle n’avait pas ressenti la moitié de ses sentiments en mariant sa propre sœur mais son attachement pour la princesse était autrement plus grand. Elle ressentait pour elle des sentiments proches de la famille alors que finalement sa propre sœur n’était qu’une inconnue ayant apposé sa marque sur son dos tel un vulgaire maitre d’esclave des cités libres. Elle se pencha pour lui murmurer à l’oreille. « J’espère que vous trouvez tout le bonheur que vous méritez dans cette union. »


crackle bones
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Lorsqu’Isendre s’éloigna d’elle, la cadette Desdaings était loin de se douter de ce qu’il allait faire. Mais alors que ce dernier se rapprochait du couple princier, c’était bien la septa restée aux côtés d’Alyssa qui semblait sur le point de faire un malaise. Les paroles de son demi-frère eurent cependant l’effet d’ouvrir les yeux insouciants de la brune sur la situation. Le Conflans, mené par le Cygne Noir, s’était battu pour ramener la paix dans la Capitale, et son armée avait souffert de grandes pertes. C’était alors le premier acte militaire de son ainé en tant que leader, leur père ayant été soudainement cloué au lit par une maladie. Il devrait être là. A la place de ce blondinet. Ce mariage, ça aurait dut être celui d’Alessander. Cette union avait longtemps été le rêve du Lord Desdaings pour son héritier. Elle comprenait alors l’insulte que cette union représentait pour sa famille, mais aussi pour les autres grandes familles de Westeros. Une jeune fille dont le visage ne lui était pas inconnu vint la sortir de ses pensées. Elle aussi avait assisté à l’intervention du bâtard auprès du jeune couple, et semblait aussi inquiète quant à ce geste que la septa.
« Non. Il n’a jamais été question qu’il m’accompagne. »
Il n’y avait pas besoin d’en dire plus pour valider ce dont la Harlton devait déjà se douter. L’absence du Lord et de l’héritier Desdaings était tout à fait volontaire. La brune se sentait rassurée d’avoir à ses côtés une autre jeune fille du Conflans, bien qu’elles n’échangèrent pas plus de discours. Aussi c’est à regret qu’elle vit la fille vêtue de vert s’en aller. Elle n’adressa pas la parole à Isendre jusqu’à ce que la foule de sangs bleus pris la direction du lieu de la cérémonie religieuse.

Le chemin jusqu’au Temple fut long et pénible et la cérémonie encore plus. Si le faste et la beauté de l’évènement et du couple princier devait sans doute faire rêver toutes les jouvencelles à la recherche d’un époux, Alyssa souhaitait que cela arriverait le plus tard possible, car elle n’était pas prête de vouloir laisser s’en aller l’insouciance de l’enfance. C’est avec un certain soulagement qu’elle vit arriver la fin de la cérémonie, et début des festivités. Alors que les invités commençaient à s’enivrer, certains rejoignaient déjà la piste de danse, et Alyssa remercia les Dieux qu’on la laissa tranquillement installée à sa place, car rien ne la mettrait plus mal à l’aise que de devoir se donner en spectacle devant tant de monde. « Tu crois qu’on va devoir rester longtemps ? » Elle avait murmuré cela à l’oreille de son frère alors qu’elle détaillait du regard les têtes connues qui étaient à portée de ses yeux bleus. Elle remarqua une jeune femme au physique typiquement dornien, peut-être s’agissait-il là d’une des célèbres aspics, car elle avait entendu des nobles parler d’elle lors de la remise des présents au couple princier. Mais son regard s’arreta sur une femme à l’épaisse chevelure blonde, pour laquelle elle n’eut aucun doute quant à son identité. Elle en avait beaucoup entendu parler car la rumeur disait qu’elle était de la même trempe que la terrible épouse du Lord de Beaumarché. « Mais quelle âge a-t-elle ? » Elle questionnait alors Isendre mais sa question fut entendue par leurs voisins de table, qui s’invitèrent aussitôt dans la conversation. Si Alyssa était heureuse d’apprendre qu’il était possible de rester sans mari pendant si longtemps, elle ne vit que trop tard que la discussion s’était transformée en commérages, et les plaisanteries quant au statut de vieille fille de la fille de Tywin Lannister ne tardèrent pas à fuser.
Rhaenys Targaryen
fire & sun

Rhaenys Targaryen

Informations
MINI-EVENT: Mariage princier (libre) - Page 2 Ae4b61146e1f877b72ec939d9d0bfc04ce5b8ff0
Ft : Bruna Marquezine
Multi-Compte : Alyx Lefford || Bethany Selmy || Jayne Bracken || Jasper Rougefort || Waldon Wynch || Naerys des Essaims
Messages : 10205
Date d'inscription : 27/02/2015
Présence : ralentissement
Personnage
Badges
Les dinosaures
Intégration
5e Dracanniversaire
10 000 messages
L'incarnation
Multicompte


   
# 
Mariage princier


Malvina vint offrir ce qu’elle offrait déjà mais le geste  était beau. Whyatt vint aussi, faisant grandir le sourire déjà présent sur les lèvres de la princesse. L’attention de sa dame de compagnie touchait la jeune femme. La tapisserie nordienne était magnifique et Rhaenys réfléchit rapidement où elle pourrait la mettre. A Villevieille ou dans ses appartements du Donjon Rouge ? Elle n’arrivait point à choisir. Elle dû remettre cette réflexion à plus tard car midi approchait et la cérémonie également.  Ce fut le cœur battant que le Dragon Ensoleillé revêtit le manteau Targaryen avant de suivre ses six gardes qui l’entourait lors de sa marche vers le septuaire. La foule dans les rues de la capitale était immense. Elle marchait avec prudence, relevant sa robe pour ne pas l’abimer ou marcher dessus. Bien qu’elle soit légère, la jeune femme avait du mal sur le sol inégal des rues. D’ordinaire, elle descendait dans la capitale en tenue de monte ou en armure, pas en robe. Mais aujourd’hui était le jour de son mariage. Elle remonta la rue des sœurs et gravit les marches jusqu’au parvis du Septuaire où elle attendit avec son père et les gardes royaux pendant que tous les invités prenait places. Le regard bleu de la jeune femme se perdit dans la foule. Dans quelques minutes, le donjon rouge qui se dressait à l’horizon ne serait plus sa maison. Elle y serait toujours la bienvenue car sa famille y vivait mais Villevieille serait son fief. Rhaenys pouvait également sentir la nervosité de son père.
« De quoi avez-vous peur père ? »


La princesse prit la main de son père et la serra comme il faisait bien souvent. Une marque d’affection, d’amour et qui rassurait bien souvent. Mais il fallut se rendre devant l’hôtel. Accroché au bras de son père, la jeune femme se dirigea vers son promis devant le septuaire bondé. Elle passa du bras de son père à celui de Rowen. Puis ce fut au tour des vœux d’être prononcé.
«  Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour mon seigneur époux. »


Rowen lui répondit et le septon les béni devant les dieux. Puis ce fut le baiser. Rapide et chaste, un contact rapide de leurs lèvres, c’était bien le premier baiser de la princesse.  Rhaenys se retourna légèrement et son nouvel époux pu la couvrir du manteau des Hightower. Elle était désormais mariée. La jeune femme appartenait à la maison Hightower maintenant. Ce fut main dans la main que les deux époux sortirent du septuaire. Le peuple put enfin voir le couple ensemble. Entouré des gardes de la princesse et du guet, ils retournèrent dans les jardins du Donjon Rouge. L’air était nettement plus frais dans les jardins. La table d’honneur était légèrement surélevée pour avoir une vue d’ensemble sur les jardins. Les serviteurs commençaient à circuler entre les invités servant différentes boissons de grande qualité pour désaltéré tout le monde avec la chaleur qui régnait dans la capitale.


Le grand Argentier s’avança vers le couple. Rhaenys s’étonna, elle n’avait pas remarqué son absence à la cérémonie. Peut-être que l’anxiété du moment lui avait pas permis d’observer toutes les têtes présentes. En réalité le dragon ensoleillé avait juste noté l’absence de son frère. Aegon qui était parti à Peyredragon quelques jours après leur retour dans la capitale. Elle n’avait eu aucune nouvelle depuis. Cela l’attristait mais elle chassait cette sombre pensée de sa tête pour ne pas plomber ce jour heureux que devait être son mariage. Le portrait que lui offrait lord Baelish était somptueux et très réaliste. L’épée de Rowen, la troisième, était également magnifique.
« Je vous remercie de vos présents Lord Baelish. Profitez des festivités si vous n’avez pas pu assister à la cérémonie. »


La brunette regarda autour d’elle. Les gens dansaient, s’enivraient, faisaient la fête. Tout semblait si parfait. La belle aimerait que tout continue de se dérouler ainsi. Le Dragon Ensoleillé sentit une présence à ses côtés et sourit en voyant Whyatt. Les doux mots de la nordienne firent briller les yeux de la nouvelle Hightower. Elle prit sa dame de compagnie dans ses bras et la serra contre elle. Rhaenys la relâcha doucement en souriant.
« Je vous remercie Whyatt. Vos mots me font plus que plaisir et j’ose espérer qu’il en ira de même pour vous dans un avenir proche. »


C’était pour le moment une chose merveilleuse que de se marier mais elle ne pensait pas encore à la cérémonie du coucher. C’était comme toutes les jeunes mariées le moment qu’elle craignait mais elle passa outre cela.  Il ne fallait pas qu’elle y pense, mais qu’elle profite du moment présent. Un moment unique qu’elle ne revivrait pas deux fois. La brunette se tourna vers son époux un sourire moqueur sur les lèvres.
« Danser vous aussi bien que vous manier une épée Rowen ? "


La jeune femme lui tendit sa main, une lueur de défi dans les yeux. Une musique joueuse régnait, idéal pour danser dans un moment d’allégresse comme celui-là. Elle voulait danser avec son époux et même si c’était censé être les hommes qui devaient faire les propositions, Rhaenys était peu à cheval sur certaines règles. Son côté dornien venait de parler. Elle ne céderait pas et s’il était piètre danseur, elle prendrait un malin plaisir à lui marcher sur les pieds de façon désinvolte. Autant prendre du plaisir dans ce mariage. Cela n’avait été que respect de l’étiquette, des cérémonies, se tenir sagement. Elle était le dragon ensoleillé, la fille d’Elia Martell. Alors le feu du soleil des Martell coulait dans ses veines. Elle le laissait s’exprimer après que la sage Targaryen qui était en elle avait eu son petit moment pour être celle que le monde exigeait qu’elle soit. Alors maintenant les gens allaient la voir comme elle était vraiment. Pas une autre, celle qu’elle voulait être et qu’elle pouvait être en privé avec ses proches. Rowen allait aussi découvrir qui il avait épousé. Elle s’était tenue au maximum en sa présence mais maintenant qu’ils étaient mariés, elle pouvait être complètement elle-même en sa présence.




lawina



┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛
Do you really think he’s changed? People’s nature is people’s nature. I’m a bit of a bitch, always will be. He’s a monster, always will be.
Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#