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MINI-EVENT: Mariage princier (libre)

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« Mariage princier. »
All & Viserys




V oila plusieurs mois que mon adorée sœur s'est marié. Je n'ai pas souhaité assister à la cérémonie. Trop écœuré de la voir au bras d'un Arryn. Trop écœuré de l'imaginer nue à ses cotés alors qu'elle aurait dû être aux miens. Ainsi, je l'avais cédé sans broncher et l'avais laissé s'en aller sans lui dire aurevoir. Je ne l'ai pas revu depuis et je ne veux en aucun cas faire la même erreur avec ma nièce car, malgré les apparences, je l'apprécie. Et cela plus que quiconque ne peux l'imaginer.

Je ne suis pas présent dès le début de la cérémonie. J'admet ne pas être à l'aise avec les salutations habituelles. Le Septuaire étant bondé, j'assiste en toute discrétion aux vœux et aux baisés. Ce dernier m'arrache un léger rictus. Tout le monde est conscient que ce mariage me fait le même effet que celui de ma sœur. Peut être est il pire puisque l'époux en question a "gagné" Rhaenys lors du siège de Port Réal. Après avoir vulgairement tué un éléphant... non d'un chien! Elle mérite bien mieux que cet homme. Notre famille mérite bien mieux.
En compagnie de mon épée lige, ressemblant de prêt à une montagne. Aussi chauve qu'un rocher indestructible. D'où son surnom d'ailleurs : Leroc. Je suis le cortège pour retourner dans les jardins du Donjon Rouge. La musique sonne, les gens dansent et rient pour fêter l'évènement. Je les regarde s'enivrer bêtement face au malheur de ma nièce. Au point où j'en suis, pourquoi ne pas les accompagner? Voila plusieurs minutes que le jeune couple danse. Je me décide et attrape un verre sur un plateau. Après l'avoir bue cul sec, je m'avance vers la piste de danse en ordonnant au chevalier de ne pas me suivre.

Je souris. Comme tout les autres, je souris. Tel est l'image que je veux me donner. Celle de l'homme heureux pour sa famille. Cette image, ce rôle, je le joue à la perfection. Rien ne se lit dans mes yeux. Ni joie, ni haine. Je m'avance avec toute mon élégance vers le couple. Noblement, je les salue en effectuant une révérence. J'avoue ne pas mettre toute mon énergie en faisant cela, il n'en vaut pas la peine.

    « Ma nièce, messire... pardonnez moi pour mon intrusion, mais je tenais à vous féliciter pour ce mariage. Il est très réussi. Vous formez un couple très... complice. » Dis je en souriant et en mettant une pointe d'ironie dans ma dernière phrase. Mon regard d'améthyste se pose sur le jeune garçon, je souris, encore. « Puis je vous emprunter votre épouse le temps d'une danse? » Demandais je poliment.

En réalité, je ne lui laisse pas vraiment le choix. Il est coutume de demander, pas d'attendre la réponse. En bon gentlemen, j'invite Rhaenys a danser en effectuant une nouvelle révérence, pour cette fois ci bien plus soutenu, et tend ma main. Lorsque la sienne y fut poser. Je l'attire doucement en posant une main à sa taille et l'emmène voguer dans une danse voluptueuse. Tournoyant élégamment. Je plante mon regard dans le sien.

    « Est tu heureuse Rhaenys? »




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Mariage princier

Un mariage était simplement une fête pour unir deux personnes, pas forcément épris l'un de l'autre. Un prix a payé dans la noblesse, un prix qui viendrait un jour dans sa vie, car comme tout héritier, il se devait de se marier et d'avoir des enfants pour perdurer le nom des Royce. 

À la base, c'était Ysilla qui devait l'accompagner, mais celle-ci ne l'avait pas attendu, trouvant sa chambre vide. Fort heureusement, il s'était décidé qu'il tiendrait compagnie à Dame Harlton. Cette jeune femme avait suscité un intérêt pour lui, oui, elle était comme une énigme à résoudre. Andar s'était surpris à vouloir apprendre à la connaitre. Pas qu'il se prenne de la meilleure façon, surtout depuis leur dernière entrevue, mais il faisait déjà un grand effort pour se montrer courtois, tel son rang l'exigeait. Bien sûr, aucune idée de mariage à l'horizon, apprendre à connaitre une jeune dame ne voulait pas dire penser à s'unir avec elle.

Ensemble, ils allèrent rejoindre les invités ainsi que les fiancés. Il y avait déjà beaucoup de monde, rien de bien étonnant pour un mariage princier. Andar chercha sa soeur du regard, s'inquiétant un peu à son sujet. Pour finir, il demanda à Marianne, si elle la voyait, deux paires d'yeux en valent plus qu'une. Ce fut à ce moment-là que son cousin Elbert vint vers eux.

«Quel plaisir de voir mon cher cousinet si loin du Val et en charmante compagnie qui plus est. Comment te portes tu Andar ? Aurais tu laissé Ysilla à Roche-aux-Runes ou dans tes appartements ? Il me tarde de revoir ma cousine mais je ne la trouve nulle part. Oh mais où avais je la tête ? Ma Lady .... mes hommages !»

C'était toujours revigorant de voir Elbert, il avait beau ne pas apprécier l'alliance du val avec les Targaryen, jamais il ne viendrait à trahir son cousin, en tout cas sans une raison valable.

- Ysilla doit venir au mariage. Je la pensais avec toi, pour dire vrai.

Mais où était-elle ? Tandis que Marianne et Elbert échangeaient, il continua à observer les alentours. Certaines têtes lui étaient familières, comme d'autres totalement étrangères, mais il n'en restait pas moins qu'il ne voyait aucune chevelure rousse.

 « Ne serait-ce pas votre sœur au devant des époux ? »

Dame Harlton avait bien reconnu Ysilla qui offrait les cadeaux aux jeunes couples. Andar était soulagée de la voir et ne s'interrogeait pas du tout sur les présents que la famille offrait. En même temps, dans sa famille, sa soeur était celle qui appréciait le plus les Targaryen, elle choisirait sans doute un bien meilleur cadeau que lui.

- C'est bien ma soeur !

Il vit le regard de Marianne changé, s'interrogeant lui-même, il se demanda ce qui avait pu provoquer ce revirement. Celle-ci s'excusa et montra des yeux la direction qu'elle prenait. Andar ne connaissait pas la jeune femme qu'elle allait rejoindre, mais crut percevoir une ressemblance avec Cerenna Desdaings, il put en conclure qu'il s'agissait certainement de la fille des seigneurs du Conflans. Se retrouvant seul avec son cousin, il lui demanda en souriant, surement le premier sourire de la journée.

- Alors comment se passe ta vie d'homme marié ?

Il ne pouvait pas oublier ce qui avait suivi le mariage de son cousin, comment le pourrait-il ? Cela avait provoqué la mort de son père. Finalement, lady Harlton revint vers eux alors qu'il était temps d'aller au septuaire pour la cérémonie. Andar se montra fort silencieux durant le mariage, il ressentait toujours le même mal en présence du Roi. L'homme qui l'avait gracié, mais qui avait aussi condamné tant de ses frères d'armes.

Une fois le mariage scellé devant les sept, ils allèrent rejoindre les festivités dans le jardin. Andar attrapa deux verres, un qu'il tendit à Marianne et l'autre qu'il garda pour lui.

- Rien de mieux qu'un bon verre de vin pour apprécier ses festivités.

Apportant son verre à la bouche, il n'avait toujours pas aperçu la jeune dame de l'autre nuit et se demandait ce qu'il allait bien pouvoir lui dire s'il la croisait à présent. Finalement, il demanda à Marianne :

- J'imagine que vous souhaitez présenter vos respects aux jeunes mariés ? En voyant que le jeune couple était à présent sur la piste de danse. Ou peut-être un peu plus tard ?!

Il espérait réellement que Marianne ne lui porte pas rigueur de ne pas l'inviter à danser. S'il savait se battre à l'épée avec perfection, c'était loin d'être un bon danseur.

FICHE ET CODES PAR ILMARË
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Rowen fidèle à sa promesse laissa la princesse gérer les cadeaux et les invités, accordant des sourires aux personnes. Il n'était pas le moment pour lui de faire une erreur pouvant conduire à un incident fâcheux, il déposa un tendre baiser sur la joue de sa belle. Marchant dans la foule des nobles, il remarqua sans mal l'absence de nombreux seigneurs du Bief. Appréciant cependant le courage des vassaux de sa maison, tous là pour le soutenir en ce jour important. Il n'adressa pas la parole à grand monde, s'inclinant et remerciant au passage. Rowen s'approcha de sa cousine Cercei, ignorant les gens autour d'elle. Que les gens l'admettent ou non, ils faisaient faces à deux lions. " J'espère qu'il y a assez de vin pour que nous supportions cette mondanité assommante Lady Cercei..." Rowen était connu pour être un vrai fêtard, le voir si sérieux devait surement faire drôle à la lionne. Il ne l'embêta pas plus longtemps, rôdant de nouveau il trouva enfin Malvina. Fonçant sur elle comme un taureau il plaça son bras autour du cou de la demoiselle, la décoiffant en riant assez fort. " C'est fou ! La robe te va si bien ma belle ! Me connaissant, une personne voudra surement ma vie avant la fin de cette cérémonie, alors si tu me vois en danger tu saute sur le type et couik !"

Le blond mima un égorgement sanglant, n'ayant pas le temps de rassurer les gens autour le croyant dingue. Il fallut se rendre dans le septuaire, devenir un homme et prendre Rhaenys comme femme. Il se retourna une dernière fois vers sa compagne la plus loyale, le reste demeura conventionnel pour tout dire. Du blabla religieux et ensuite un baiser plutôt timide, en sortant de la il agrippa le bras de la Sparr et lui glissa ceci à l'oreille: Tu es ma famille blondie, bien plus que ceux de mon sang...Oublie jamais ça..." Une fois dehors, il salua le grand argentier. Un petit noble du Val ayant su monter dans l'échelle sociale, Rowen lui frappa l'épaule avec force et le remercia pour sa gentille parole ainsi que son présent: Ne vous en faites pas Baelish ce présent est un don du ciel !" Son visage longea en vitesse le monde autour d'eux, il s'écarta de la princesse l'air offusqué. Puis il l'empoigna par la hanche avec la passion d'un amoureux ivre de folie, lui embrassant la joue au passage: Comment ose tu douter de mon talent immense pour la danse ! Je suis le meilleur...enfin acceptable dans certaines danses tout au plus, vient par la épouse !"

Oui il cessa de la vouvoyez sans la prévenir, il voulait la choquer. Lui faire comprendre que ce mariage ne serait pas une comédie pour le peuple, il voulait être proche d'elle comme aucun autre homme avant. Le sourire en coin en guise de réponse à la provocation, il dissimula son anxiété quand à la nuit à venir. Ce n'était pas une conquête de plus, mais l'unique et dernier amour de sa vie. De cette vision d'elle il ne lui en glissa nul mot, elle le verrait sans doute comme un fou romantique. L'homme qui remporta sa femme avec un éléphant mort, voilà ce que l'histoire dirait probablement. L'homme qui tomba amoureux de son épouse dés le premier regard, dés qu'elle lui apporta tendresse et sourire à leur première discussion, cette vision la Rowen serait le seul gardien à jamais.

Il s'avança avec son épouse pour entamer la danse, mais pas le temps. On vint l'interrompre dans son acte, il écouta d'une oreille distraite le prince parlant. Observant derrière lui l'immense bestiole lui servant de garde, Rowen fit une moue amusée en le regardant. S'apprêtant à refuser la demande du seigneur, cette danse la était la sienne. C'était sa femme, oui sa femme Rowen la voyait ainsi. Comme sienne, il ne se voyait pas autrement envers elle que comme sien entièrement. Son coeur se serra en la voyant partir avec cet autre pour la danse, il observa de loin.

Mais son sang ne fit qu'un tour, il emboîta au couple de danseurs. Le garde du prince se plaça alors devant lui, un seul homme pour le séparer de sa moitié vraiment ? " Voilà la suite mon ami, je vais te contourner et reprendre ce qui est à moi. Si tu m'en empêche je vais saisir l'une de tes dagues, pour te faire tellement de trous... Que même Renly Baratheon sera épuisé avant de tous les avoir remplis avec ce qui pendouille entre ses cuisses !" Il y eu un moment de silence entre les deux hommes, Rowen même plus petit ne baissant pas le regard de peur, le chevalier passa à côté de la brute immobile et posa une main sur l'épaule de Viserys. Enfonçant son pouce dans la clavicule de son homologue si arrogant, de quoi lui faire assez mal sans lui causer de blessure. " Oui MON épouse et moi sommes vraiment heureux merci de votre attention, mais non je n'autorise aucunement un autre que moi à prendre cette danse avec cette personne."

Rowen serra encore plus son emprise sur le prince le forçant à reculer, sous peine de pencher l'épaule en lui causant plus de douleur. " Je suis certain que plus tard votre nièce, accordera au "frère" du roi le droit à un moment de frivolité..." Il était rare de voir le biefois aussi dur et glacial, il laissa un instant son côté lion ressortir. Défiant ouvertement le prince, aucun sourire sur son visage en fixant. " Il y a du vin, des femmes, allez y mon bon prince je vous offre cela de bon coeur !" Il laissa le prince pour reporter son attention sur son épouse, levant son visage du bout des doigts. Lui prodiguant le plus langoureux et tendre des baisers, Puis la collant contre son corps. Lui murmura doucement: je t'ai promis une danse, je ne laisserais personne te l'interdire..."
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Castel-bois. Ce nom ne lui était pas étranger. Sa mémoire le situait dans le Conflans, la maison Harlton ou Karlton ... Harlton cela devait être cela. Ses gentillesses d'usage lui firent le plus grand plaisir. Il aimait à savoir que les gens constataient que son mariage était une parfaite réussite. Une véritable idylle amoureuse couplée à une alliance stratégique indéniable. Faire d'une pierre deux coups semblaient être d'une facilité déconcertante pour l'homme originaire de contrées où les bâtards de faisaient nommer Stone. Le jeune Faucon se permit de lui répondre sur un ton doux, poli et amical, tout en déposant un baiser sur le dos de sa main.

«C'est un honneur de vous rencontrer, Dame de Castel-Bois. Le Conflans n'aura été que rarement si bien représenté. Je vous remercie pour vos compliments et vos souhaits me vont droit au cœur. Je suis sûr que dame mon épouse sera ravie de les entendre. »

Le Faucon jeta un regard lorsque Lady Harlton précisa qu'elle avait aperçu Ysilla, juste après qu'Andar en ait parlé. Il observa attentivement la dame désignée par la description et reconnu le petit bout de femme qu'était devenue sa cousine germaine. En effet, il s'agissait bien de la petite Royce qui devait sans doute se sentir toute perdue dans la grande ville qu'était Port-Real. La question posée par son cousinet, le fit quelque peu réfléchir. Est-ce que tout le monde voulait savoir si son mariage se passait bien. Doutait-il de sa capacité à être heureux avec sa femme ou craignait-il quelque chose pour lui qui avait épousé une femme de sang royale, une Targaryen ? Il n'allait pas se faire prier pour manifester son bonheur conjugal et faire allusion de façon imagée de ses futurs projets.

«Elle se passe à merveille mon cousin, si on excepte qu'elle me rajoute des obligations en plus. Un faible prix à payer pour beaucoup de joie et de bonheur. Les Arryn auront la chance et le bonheur de compter un membres en plus dans quelques mois mais avant tout cela, la lune et le faucon se lèverons sur les Montagnes de la Lune. « Nous nous souvenons », Andar.»

Le Faucon et la lune faisaient référence au blason des Arryn. « Nous nous souvenons » était la devise de la maison Royce de Roche-aux-runes. Quant aux Montanges, elle faisait référence simplement aux Clans des Montagnes. Elbert faisait simplement référence à la purge de ces maudits clans qui avaient osés s'en prendre aux invités de son propre mariage. Des gens importants et qui lui étaient chers étaient morts au court de ces rixes et il comptait bien leur faire payer avec l'appui de son cousin et d'autres Seigneurs du Val d'Arryn.

Après cette brève discussion, Elbert rejoignit sa bien aimée sur le parvis du Septuaire puis assista à la cérémonie en sa compagnie, gardant sa main dans celle de son épouse car il savait au fond de lui que c'était un moment triste pour Daenerys. Voir ainsi sa nièce, presque une sœur, se marier et bientôt quitter Port-Real pour Villevieille devait la chagriner au plus haut point. C'est pourquoi le futur Suzerain du Val gardait le contact avec elle pour la rassurer et la consoler. Une fois la cérémonie terminée, il remonta jusqu'au jardin en sa compagnie, lui vola quelques baisers discrets avant de la laisser aller à droite et à gauche auprès de sa famille. Le Faucon souhaitait lui aussi papoter un peu avec les personnes qui partageaient son sang. Pendant une dizaine de minutes, il papota avec sa mère, Delenna Royce. Ils parlèrent de son mariage, du mariage actuel et surtout de la naissance à venir. Sa génitrice priait les dieux pour qu'il s'agisse d'un héritier mâle en pleine forme. Le Faucon se faufila tranquillement dans la foule et repéra sa cousine Ysilla Royce. Marchant calmement jusqu'à sa hauteur, il la prit tendrement dans ses bras avant de rester à ses côtés pour converser quelque peu avec elle.


«Comment te portes tu ma tendre cousine ? T'amuse tu ? Le mariage te plaît ? Je vois plusieurs jeunes nobles qui te regardent avec attention. Le charme Valois te sied comme un gant. Rendons jaloux les ignorants. Accorderais tu à ton cher cousin une danse ?»
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Mariage princier

Event Port-Réal


Daenerys contemplait sa nièce. Elle éprouvait un chagrin comparable à celui d'un adieux éprouvant et définitif. Rhaenys n'était pourtant pas partie, alors pourquoi tant de peine ? L'oisillon secoua la tête, tachant de garder les idées claire, il fallait au moins  pour faire bonne figure en si bonne compagnie. Ses joues devenaient roses, elle ne pouvait s'empêcher de regarder le jolie couple. Un couple bien assortie pour le peut que l'on voyait. Rhaenys si belle, Rowen si beau, nul doute était qu'ils ne soient pas aussi bien assortie que le soleil et la lune. Daenerys souriait, encore et toujours. Nombres d'invités se pressaient d'hors et déjà devant eux.

Elle les laissaient faire, bien qu'elle n'en garde l'oeil quelques peu humide. Elle fut néanmoins stopper dans ses réfléxions par la voix de son époux, conversant auprès de son cousin. Daenerys, qui était assez près d'eux pour entendre, se félicitait presque de la réponse d'Elbert qu'elle n'aurait pas mieux trouver pour palier à son manque d'expérience. Elle marcha un moment, car elle tentait d'oublier le départ de Rhaenys en se changeant les idées. C'est au creux d'une lumière riche qu'elle scrutait une femme magnifique, semblant à l'appartenance des Dorniens.

Grande passionnée qu'elle était, Daenerys avait souvent aimée dévorer les livres de cette région. Il faut dire que l'alliance de Rhaegar auprès d'Elia avait fortement forcé la jeune jouvencelle. Mais sa captivation pour cette jeune femme l'en fit presque perdre ses moyens ! Daenerys n'avait encore jamais vu de dorniens. Où du moins, de trop loin et dans temps assez cour. Voir une femme au semblant si libre et si beau lui paraîssait alors presque divin !  Daenerys continua de la regarder, prudement, car elle ne voulait pas se faire remarquer d'avantage.. Elle tenta de faire quelques pas à sa hauteur lorsqu'elle fut stopper par l'intervention de Mester Lymon qui la félicitait pour tout ces changement. Néanmoins, Daenerys n'écoutait que d'une oreille, bien trop occuper à regarder cette femme. La princesse Arianne était aussi présente, ce qui ne fit qu'encore plus l'avertir de toute son attention.

« Peut être serait t-il le moment de faire votre annonce..  » Conseilla son mestre d'un ton amicale.  Les danses se poursuivaient et Daenerys avait encore eu la chance de ne pas avoir été inviter par Lord Mallery, si peu doué en dance qu'il semblait être.. Attrapant une coupe de bon jus de raisin, elle sourit à son mestre avant de se diriger vers Rhaegar. Elle tenta de ne pas froisser Viserys en lui souriant, même si elle ressentait d'ici tout son mal être cacher sous ses belles parures.   Elle resta néanmoins très près de Rhaegar, effrayé à l'idée de devoir être victime de quelques murmure ignoble de son deuxième aîné « Rhaegar, Elbert et moi aurions une annonce assez spécial à proclamer, pourrait tu nous accorder cette faveur ? » elle sourit, mais restait légèrement effrayer par la présence de Viserys. Elle suivait les mouvement de pas de Rhaegar comme une ombre et baissait son regard de peur de croiser celui de son frère.

Les mouvements des danseurs arrêtés, Elbert vint rejoindre Daenerys qui tendait son bras dans sa direction.  « L'annonce serait brève et le jolie bras de sa cousine Ysilla lui serait rapidement rendu

« Afin de témoigner tout notre bonheur, nous aimerions partager avec vous le cadeau des dieux qui nous fut donner il y a quelques temps. La mère offres au Val un nouveau venu des scieux pour protéger sa montagne..   »
L'annonce fut brève, mais beaucoup de dames eurent compris le propos avant la fin de sa phrase. Les applaudissement ne se firent pas attendre ! Si bien que certaines des anciennes dames de compagnie de Daenerys se ruèrent vers elle ! L'oisillon rougit, légèrement prise au faite qu'elle ne s'attendait pas à une telle réaction.. On se rua vers  elle posant toutes sorte de question insignifiantes. Daenerys avait surtout utiliser le prétexte de l'annonce afin de ne pas avoir à affronter Viserys.

Elle papota avec ses petites dames d'atours et finir par se libérée au bout de quelques longues et interminables minutes. Elle prit néanmoins soin de se libérée en contournant Rhaegar, n'osant plus regarder Viserys en lui faisant de la peine. On la suivait encore ! Forte heureusement pour sa patience, Elbert veillait à ce que ses dames la laisse respirer !  Beaucoup voyait alors un ventre rond là ou il avait été invisible jusqu'à son arrivée !

Enfin libérée de ce brouhaha soudain, la fête pu reprendre.. Daenerys retrouvant même la jolie vision de la fameuse dornienne qu'elle avait croisée juste avant son annonce ..







codage de whatsername.
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Amenez moi une hâche!
   
Un mariage? pour Malvina ce n'était rien d'autre qu'un endroit malsain ou pleins de gens qui ne s'aimaient pas se rejoignez pour boire ensemble en refoulant ses envies de meurtre et il fallait avouer qu'à ce mariage c'était très évident même, les gens se jetaient des regards menaçant par ci par là mais bien sur tout le monde étaient trop absorbés par les mariés pour observer ce genre de chose. Malvina n'était absolument pas ici pour profiter de la fête mais pour garder en vie les deux jeunes mariés bien sur , et oui les deux, car même si Malvina n'aimait pas la Princesse sa vie était sacrée pour Rowen et donc aussi pour la jeune guerrière qu'elle le veuille ou non. Sentant un bras passer autour de son cou elle se tourna doucement mais avec un regard méchant sur le visage pour voir qui osait faire ça, en voyant le blondinet elle afficha un petit sourire en sentant qu'il était en train de la décoiffer, en affichant une petite mine boudeuse elle le repoussa en rigolant.

"Mais voyons ne décoiffe pas ma magnifique coiffure de femme. "

Toujours ce grand jolie sourire aux lèvres elle l'écoutait parler, comment pouvait elle battre quelqu'un avec une chose aussi lourde et encombrante sur elle, elle n'aimait pas les robes et se sentait mal à l'aise la dedans, Malvina arrivait enfin à comprendre pourquoi elle était devenu un guerrière et qu'elle ne portait pas ce genre de chose dans la vie quotidienne! se tournant sur elle même elle afficha une tête d'enfant et s'arrêta pile devant Rowen.

"Crois tu vraiment qu'avec cette horrible chose j'arriverais à te défendre de quelque? parce que là j'ai un doute!"

Malvina laissait échapper un rire en voyant qu'il essayait de faire quelqu'un qui venait de se faire égorger, les gens autour de nous nous regardaient avec dédain mais elle s'en fichait complétement car après tout ici elle n'avait pas d'ami et tout le monde la fuyait étant une fer né mais ça ne la dérangeait absolument pas bien au contraire. En voyant tout le monde se faufiler vers le lieu de la cérémonie la jeune femme le poussa jusqu'à l'endroit avant de le laisser aller seul jusqu'à sa femme, sans faire trop de bruit elle était restée debout non loin de Rowen pour garder un oeil sur tout le monde, la cérémonie était passée super rapidement et elle était la première dehors pour essayer de prendre l'air et éviter de tuer tout le monde. Sentant que quelqu'un agrippait son bras elle tendit l'oreille pour écouter ce qu'il venait de dire, Encore ce petit blond qui venait de dire quelque chose de très appréciable à entendre. Elle était heureuse d'avoir rencontré son chemin il y a longtemps maintenant et de faire parti de sa vie même elle aurait voulu plus elle savait que se marier à une fer née était impossible pour personne ici et une fois qu'une famille serait fondée entre Rowen et sa Princesse elle n'aurait plus rien à faire ici, essayant de ne pas y penser elle observait les gens danser en se calant contre un mur. De temps en temps elle jetait quelques petits regards vers Rowen pour voir si il avait le moindre soucis et en voyant son garde du corps d'interposer entre lui et un homme elle avança doucement sortant une petite dague de sa poitrine, elle restait à l'écart pour le moment ne voyant pas l'utilité d'intervenir mais il fallait mieux être sur ses gardes. Observant les deux jeunes gens elle resta en position de guerrière sentant que sa robe la gênait beaucoup!

crackle bones
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C’est élégant, c’est remplit, c’est le mariage de Rhany. Jamais fête de mariage n’a vu autant de gens à Port Réal. Rhaegar Targaryen à l’air paumé. Trop de monde dans ses jardins. Voilà Varys l’immonde araignée. Il baratine l’un des musiciens, encore un de ses petits oiseaux. Le roi ignore un convive qui lui adresse la parole. Il était trop occupé à reluquer Nymeria Sand, la représentante de Dorne pour les festivités. Les vassaux des Arryn sont venus en force au mariage. Les Arryn sont les principaux soutient de Rhaegar depuis peu. C’est Rhaegar qui a tenu à les inviter en nombre. Il n’y a pas de limites aux largesses de Rhaegar quand il organise des festivités. Rhaegar circule. Il passe devant ser Barristan Selmy. Le pauvre, Mestre Pycelle lui colle au train. Rhaegar en vient à plaindre son garde royal. Voilà le roi qui prend un verre. Des invités s’approchent du roi pour bavarder autour d’une boisson. Ils sont consternés. Rhaegar fixe Nymeria Sand de loin. Il la fixe et attrape avec les dents un morceau de fruit qui nage dans son verre d’alcool exotique d’Essos.

Le roi continu à circuler. Les musiciens et les troubadours attaquent un tonitruant « Les pluies de Castamere ». Le roi se hérisse. Quel est l’empaffé qui a permit qu’on joue cette musique disgracieuse à la gloire des Lannister ? C’est un mariage ! Pas un enterrement ! Les jardins sont noirs de monde. Les tables à buffet sont prises d’assaut. Le roi arrête de circuler. Pourquoi ? Pour échanger des regards attendris avec cette maudite dornienne. Une Sand en plus. Rhaegar fait des gestes en sémaphore vers Nymeria. Ça signifie : à tout à l’heure. Les invités sont incrédules. Pourquoi le roi la couve du regard ? Rhaegar hésite. Est-ce qu’il va passer devant Nymeria en coup de vent pour l’entrainer sans ménagement dans une danse avec LUI ? Trop tard, Rhaegar l’aperçoit qui se lance sur la piste de danse. Il entraperçoit sa robe qui vole. Les couleurs ont cette nuance qui symbolise Dorne. Rhaegar frissonne. Est-ce que c’est pour lui qu’elle la porte ? Rhaegar fulmine. Elle danse trop près de ses partenaires. Rhaegar claque des doigts, un domestique arrive. Rhaegar lui chuchote une directive à l’oreille, le domestique s’éloigne en cavalant. Le domestique amène un parchemin au roi. Rhaegar griffonne quelque chose. Le domestique accourt vers Nymeria, il interrompt sa danse, il lui tend la missive royale :

Arrête de danser avec lui, sa tête ne me revient pas.

R.


Rhaegar fixe sa robe qui balaye les dalles de marbre. Des invités gloussent. Oh mais regardez, le roi envoie un regard ardant à la dornienne. A quoi peut-il bien penser ?

Rhaegar embrasse Nymeria sur le seuil, il fait glisser sa robe. Elle se tortille entre ses mains, elle se dresse sur la pointe des pieds pour l’embrasser, il…

« Majesté ? »

Rhaegar cligne des yeux et abandonne sa vision idyllique. Rhaegar qui fronce les sourcils, dans le genre : pourquoi on me dérange toujours au mauvais moment ?

« Excusez-moi, j’étais absorbé dans mes pensées, je songeais à une chose capitale et de la plus grande importance. »

L’invité se recule intimidé, croyant que le roi pensait à la lourde organisation du mariage ou peut être aux implications politiques de cette union. Rhaegar écarquille les yeux devant une bête qui s’avançe entre les convives. Le roi interpelle un de ses gardes.

« C’est quoi ça ? »

« Eh bien sire, c’est le léopard domestique d’un de nos invités qui rôde. Cette chose vient d’Essos je crois, c’est un noble dornien qui est venu avec pour assister aux festivités. »

Sous-entendus : il n’y a qu’un dornien pour faire ça.

« C’est dangereux ? »

« Il a lacéré un de nos pages. Et il a mangé dans l’assiette de mestre Pycelle après l’avoir fait fuir. Mais je crois que tout le monde s’en moque majesté. »

« Parfait. »

Le roi circule. Une noble quelconque le suis en s’énamourant et en tentant de lui parler. Pas de chance ma petite, car cette femme qu’il ne lâche pas du regard, c’est Nymeria Sand. Agitation près du buffet. Le roi tourne la tête. C’est quoi ces cris ? oh ce n’est rien, c’est juste le léopard qui a mis ses pattes sur la table pour attraper des travers de porc. Le roi profite de l’inattention des gens, avec tous ces regards braqués sur le fauve. Il passe en coup de vent derrière Nymeria Sand et colle un baiser dans son cou. Par les 7, que les autres paraissent insignifiants aux yeux de Rhaegar, dans le sillage de la robe de la dornienne qui virevolte.

…………………………

Rhaegar était assis sur un banc en marbre. Il semblait las de la fête. Agglutinés autours de lui : des flagorneurs. Il hochait la tête mécaniquement en écoutant leurs doléances. Le léopard roupillait allongé aux pieds du roi. Le souverain du Trône de Fer se dit que finalement il aurait du offrir ça à sa fille quand elle était enfant. De loin il continuait à observer Nymeria. Elle touche des mains, elle parle aux gens. Elle leur offre le spectacle de ses yeux. Elle danse avec eux un par un et les séduits, elle n’en éconduit aucun.
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MINI-EVENT: Mariage princier (libre) - Page 3 Greats11
Mariage princier
Événement Port-Réal

« Les histoires de la Cour… » balbutia-t-elle, pensive. « Qui a épousé qui ? Qui a été promis à qui ? et à qui aurait-il du être promis ? Cela m’amuse énormément, je ne sais pas vous. »

Un doux rire cristallin quitta les lèvres de la lionne, aussi rare était-il. Elle songea quelques instants aux précédents dires du jeune Owen. Bel esprit, pensa-t-elle. Elle, qui avait tant l’habitude des longues et ennuyantes discussions vides d’intérêts qu’elle vivait au quotidien, avec les nobles de Castral Roc. Au moins, ce jeune homme pouvait se venter des paroles réfléchies qu’il avait à revendre. Il était loin d’être stupide, et cela le mènerait très certainement vers les hauteurs du Royaume. Au moins, pensa-t-elle, il fera un bon meneur. Au moins pouvait-il se venter d’avoir encore toute sa vie devant lui. Des milliers de portes lui étaient encore ouvertes, et la chasse aux opportunités se montrerait riche. Mais son discours sur l’héritage n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, et elle se perdit une énième fois à penser à sa propre situation. Castral Roc sera, et ce, dès la mort de lord Tywin, entre les petites mains de son frère. Cette situation lui était insupportable. Pire encore, elle lui prenait aux tripes, et elle manquait de déglutir à chaque fois que son imaginaire lui infligeait l’image du nain, siégeant dans la forteresse de son enfance. Bien sûr qu’elle y était opposée, la haine qu’elle portait à l’égard de Tyrion était de notoriété publique.

Les jardins étaient somptueux. Le regard de la Lannister s’empara des alentours d’un simple balayage, et son air dédaigneux semblait s’opposer comme parfait oxymore à l’admiration qu’elle portait aux Terres de la Couronne depuis sa plus tendre enfance. Toujours avait-elle admiré la capitale, en aspirant à y vivre, et au fil des années, le culte qu’elle y vouait n’avait guère diminué. Elle se revoyait, pensive, les bras croisés devant la fenêtre de sa chambre de Castral Roc. Son regard se projetait au loin, tandis que la septa que Tywin avait engagé pour parfaire à son éducation lui contait des contes sur la capitale. Elle les écoutait attentivement, contrairement aux autres histoires qu’elle se contentait toujours d’ignorer. Celles-ci étaient ses préférés, et de loin. Elle laissait ses pensés s’envoler, et son esprit se donnait à cœur joie de partir dans l’imaginaire, dans un monde où elle portait la couronne, et que tout semblait parfait. Ses aspirations à la grandeur avaient toujours été bien nourries. Que ce soit par les histoires de la septa, ou alors des radotages que son père rabâchait à longueur de journée, selon lesquels elle n’avait qu’une seule destinée : celle d’être une grande dame. Que pensait Tywin aujourd’hui, lorsqu’il s’apercevait que sa fille, qui aurait du être extraordinaire, était en fait ordinaire ? Que de déceptions devaient emplir son esprit. Mais peut-être était-il temps pour Cersei de passer outre, et de ne plus se fier aux volontés de son géniteur. Plusieurs fois, la jeune femme avait voulu prendre son envol, mais sa vie avait continué de n’être que chemin tracé par son père. Comment un homme comme lui, déchiré par l’idée de famille, ne pouvait se rendre compte que tout était voué à l’échec ? Il aurait pourtant du l’admettre bien plus tôt, lors de la mort de Jaime, par exemple, ou celle de Robert. Depuis ces temps, l’avenir de la lignée des Lannister était bien sombre, et pour la première fois de sa vie, Cersei ne se sentait pas de taille pour y changer quelque chose.

La lionne s’empara elle aussi d’une coupe de vin, lorsqu’une domestique passa devant eux deux. Sans même détacher son regard du paysage environnant, sa main avait semblé connaître parfaitement le chemin à faire, et d’une assurance prodigieuse, elle s’était brillamment emparée d’un verre. Enfin, ses yeux crurent bon de se détacher de leur point d’intérêt, et de se poser sur le Seigneur qui l’accompagnait. Sans changer quoi que ce soit à son visage ferme, elle trinqua avec lui, avant de porter le verre à ses lèvres, et d’enfin goûter ce nectar divin. Les gouttes fraîches du liquide coulèrent dans sa gorge, et bon Dieu, ce que cela faisait du bien.

« Maintenant, dites-moi. Votre sœur épouse un grand Seigneur, et vous, une grande dame. Vous hissez votre famille jusqu’au sommet même de la hiérarchie des Sept Couronnes. Que faites-vous ? Vous vous emparez du Trône de Fer ? Quel meneur devenez-vous ? Que changez-vous ? Le pouvoir vous changera, ou vous demeurerez la même personne ? »

Elle était frayant de ce genre d’interrogations. La réponse à ces questions était bien souvent très significative, quant au caractère de la personne. Elle continuait de siroter son verre du bout des lèvres, bien que, seule, son verre ne serait pas resté rempli plus de deux minutes.


FICHE PAR DITA | EPICODE
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Owen répondit à la phrase de Cersei par un sourire léger. A vrai dire, cela ne l'enchantait pas tellement. Si les Tyrell se sentait offusquer par ce mariage, cela risquait d'attiser le feu de la colère. Olenna était sage conseillère mais cela ne voulait pas dire qu'elle  ne désirerait pas se venger de ce genre d'humiliation. Sans compter que les Hightower allait peut-être se sentir pousser des ailes ce qui pourrait entraîner un déchirement dans le Bief. Ce genre d’événement était mauvais pour le peuple comme pour les Seigneurs de la région. Une guerre se préparait mais si elle éclatait sans coup férir, les dommages collatéraux n'en seraient que plus grands. Parmi les rumeurs, le jeune homme entendit parler de la présence de la jeune fille du Suzerain du Conflans ainsi que de son bâtard, un Rivers. S'il ne fallait pas s'offusquer de la présence de la fille Desdaings, la présence du bâtard pouvait être plus problématique mais ce n'était pas pour autant forcément un manque de respect envers le roi. N'empêche que l’absence de la Dame de Beaumarché comme celle du Lord avait de quoi susciter l'interrogation. Une enfant et un bâtard pour représenter leur région ? Voilà une idée saugrenue qui devait sans doute passer aux yeux de certains pour un affront. Tywin Lannister l'avait joué plus fine en envoyant sa fille aînée. La présence unique du lutin aurait pût passer pour une raillerie similaire, quoi que contrairement à bien d’autres Lord Suzerains, peu de personne oserait parler mal du Lion du Roc en sachant un Lannister à proximité.

«De l'amusement certes mais je me préoccupes plus de ce que cela peut déclencher. Vexer un modeste Seigneur peut le pousser à commettre des impairs, vexer un Suzerain qui n'a pas l'habitude de se voir refuser quelque chose est encore une chose différente. L'histoire nous l'a déjà appris.  Rappelez vous Duncan Targaryen, le prince des libellules qui épousa Jenny de Vielles-Pierres alors qu'il était profit à la fille de Lyonel Baratheon. Ce dernier prit cela pour une offense et  entra en rébellion contre le trône.  Certains ont dût se gausser ou s'offusquer de ce mariage mais ce simple fait qui pourrait paraître anodin nous conduit ici aujourd'hui.  Imaginez un pareil soulèvement et le royaume s'en trouverait bouleversé. Si l'on prend le prince Duncan avait tenu  à ses fiançailles originelles,  il n'y aurait pas eut de rébellion et la lignée de Jahaerys n'aurait pas régné. La dernière rébellion n'aurait pas eut lieu. Rions nous de ces mariages mais gardons tout de même un œil attentif sur leurs conséquences.  »

L'araignée humecta ses lèvres tranquillement dans le vin. Il avait bon goût. Un véritable délice. Il avait envie de s’enivrer pour oublier cette ambiance festive et se sentir lui même dans l'esprit mais il préféra se montrer prudent et ne pas s’enivrer. L'ivresse vous faisait parfois commettre des faux pas dont il voulait se passer ici, à la Cours Royal. La Lionne continua de le questionner et le Tyssier ne pût étouffer un rire léger, se permettant un petit trait d'humour pour détendre un peu l'atmosphère et les confiner un peu plus dans leur bulle.

«Me soumettez vous à la question ? Je dois dire que je préfère votre torture à celle d'un bourreau. Vos yeux verts sont cependant plus perçants que de nombreuses lames, j'en ai bien peur.»

Cette petite phrase lui permit de réfléchir à son aise car les différentes questions de Cersei était loin d'être simples. Elle méritait une réflexion, certes pas intense, car beaucoup d'éléments de ces questions dépendaient du contexte de l'époque où il accéderait à de tels privilèges : période de paix ou de guerre (en simple exemple) ?

«Prendre le trône ? Ce serait une mauvaise idée. Trop tôt. Les Seigneurs n'accepteraient pas une maison aussi peu connue que la mienne sur le trône. De plus, ce siège ainsi que le poste de Main, voir même celui de conseillers sont bien trop exposés. Quant ce n'est pas le roi qui est visé pour les problèmes, ce seront Main et Conseillers. Gardez une influence sur la Couronne dans l'ombre reste la meilleure option.  Que changerais-je ? Seule cette période pourrait y répondre. Plus de justice ? Plus de droit pour certaines personnes ? Peut-être. Je l'ignore à vrai dire car cela dépendra au final d'un tas de facteur. Le pouvoir me corrompra t-il ? La réponse reste la même. Je n'ai pas encore succombé à mes pouvoirs de Lord, plus de pouvoir me changerait ? Je ne le pense pas mais nous ne pouvons être sûr de rien. Un homme seul est sujet à ce genre de changement. Un homme qui a de solides ancrages et une femme forte capable de le remettre dans le droit chemin et de l'aider dans ses décisions sera sans doute moins susceptible de se laisser séduire par les mauvais côtés de ce pouvoir mais nous en revenons à discuter de mariage ce qui en cette journée est plutôt ironique. Mais vous Lady Cersei ... que convoitez vous ? »

Le jeune homme entendit alors la rumeur remonter jusqu'à eux. Daenerys Targaryen était enceinte de son bellâtre de Faucon. Au moins qui n'avait pas perdu de temps. S'était-il mit en tête de repeupler le Val d'Arryn ?

«Ces jeunes mariés là au moins n'ont pas perdu de temps. Le Val s'ancre de plus en plus dans la Couronne.Au final tout nous ramène à une question d'héritage et de descendance.»
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Mariage Princier




Une fois mon présent offert au fiancés, je les quitte en toute politesse après une énième révérence. Je me faufile doucement alors entre les convives, entendant des brides de conversations par-ci par-là. Je n'espionnais pas, d'un ce n'était pas mon genre et puis pourquoi je le ferais ? Avec tout ce monde il était normal que nos oreilles perçoivent des morceaux de conversations. J'avais tout juste aperçue mon frère, avec la même femme que tout à l'heure, hum j'aimais l'idée qu'il puisse s’intéresse à une femme. Surtout qu'elle était jolie. J'avais cru voir Elbert avec eux. Hum logique qu'il soit là. Il était le dirigeant du Val mais aussi beau-frère du roi. C'était sa belle famille, il valait mieux ne pas faire de faute. Et sa présence était du coup indiscutable. Pas comme Andar qui était venu à contre cœur. Lui et sa rancune. Finalement je me dirige vers la nourriture disposé et a disposition grâce au buffet. Moi est ma gourmandise, ce n'étais pas ma plus grande qualité. Il y avait des gâteaux aux graines en plus, mes favoris. Après en avoir avaler deux, je retourne dans la foule. Il y avait vraiment beaucoup de monde, sûrement trop pour moi, je me perdais dans cette fourmilière.

Je cherchais un visage familier dans la salle. Je n'osais pas aller déranger Andar. Je l'imaginais gauche comme il faut avec une femme, ma présence risquerais de ne pas arranger les choses.  C'est alors qu'Elbert entra dans mon champs de visions. Lui faisant un grand sourire, ce fut un plaisir de l'avoir dans mes bras. Loin de rendre sa femme jalouse, mais j'étais très aimante envers ma famille et aussi tactile, j'avais besoin de contact physique. Cela me faisait toujours du bien d'avoir un bisou ou une accolade de la part des gens que j'aimais.

-Je vais bien merci Elbert, c'est la première fois que ma robe sert si rapidement. Deux mariage en peu de temps, lui dis-je avec un clin d'oeil. Mais c'est apeurant autant de monde cela me fait vraiment bizarre. Et le roi est a la fois impressionnant et très charismatique.

Je me mis à rougir légèrement. Je me trouvais bien banal pour attiré les regards des hommes. Pas comme sa belle famille, à croire que les Targaryen avaient la beauté dans leur sang.

-Tu me flatte, je ne pense pas être aussi belle. Mais je serais ravie de pouvoir danser avec mon cousin.

Cela n'arrivais pas souvent alors j'en profitais. J'espère que Daenerys ne m'en voudrais pas. Une fois la danse terminé, je me mis à part de mon cousin et ma cousine. Leur annonce éveilla en moi un pur émerveillement. Un bébé ! Le la famille allait s'agrandir ! Les Arryn s'agrandissaient. Il allaient faire de merveilleux enfants, aussi beaux que leur mère.

© Méphi.


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Il était vrai que sa petite cousine ne devait pas être habituée à voir autant de noble concentré en un seul lieu. Un endroit parfait pour commettre un véritable carnage comme celui qui s'était produit au sien. Cependant en ce jour, ils se trouvaient à la capitale, loin des Clans des Montagnes. Si toute menace n'était pas écartée, il savait qu'il disposait de ses propres gardes, que le roi disposait des manteaux d'Or et de sa garde royale. Il se devait de rassurer sa cousine si craintive. En la matière, il commençait à exceller. Son épouse possédait le même défaut et il prenait soin de calmer ses craintes et ses peurs. Bien sûr, il ne pouvait utiliser tous le panel de ses remèdes avec sa cousine. Cependant, ses paroles se furent douces et presque paternelles envers elle afin qu'elle s'apaise quelque peu.

«Port-Real peut désarçonner au premier abord mais tu t'y habitueras rapidement. Cette robe met en valeur toute la dignité et l'honneur de tes traits. Sois en fière Ysilla. Tu es digne d'une Royce de Roche-Aux-Runes. Mère te le diras sûrement. As tu été l'embrassée ? Tu sais comment elle raffole de sa nièce préférée. »

Le Faucon partagea avec sa cousine une danse gracieuse. Il était certes moins bon danseur que bretteur mais se situait tout de même dans la moyenne. Lorsque leur danse fut terminée, il laissa là sa cousine s'excusant pour rejoindre son épouse. L'annonce qu'elle fit le déconcerta quelque peu. Le Chevalier de la maison Arryn ne jugeait pas bon d'annoncer cette nouvelle, surtout en la présence de Viserys, le frère de la princesse. Sa femme avait sans doute agit sur le coup de l'émotion et il se promit de ne pas lui en tenir rigueur, du moins le temps du mariage, pour ne pas lui gâcher ce moment déjà difficile à vivre. Lorsque les dames de compagnie assaillirent sa femme pour lui présenter doux mots et félicitations, le Faucon de Lumière les écarta gentiment, leur expliquant qu'il était heureux de leur attention mais que sa femme avait besoin d'un peu d'air pour respirer pour deux. Il les invita chacune à manger le lendemain en leur compagnie car il ne fallait pas qu'elles oublient que ce jour était organisé en l'honneur de Rhaenys Targaryen et Owen Hightower. Glissant un bras discret autour de la taille de Daenerys, le jeune homme l'attira un peu en retrait entre deux haies. Tendrement, il embrassa sa femme longuement pour lui montrer combien il l'aimait et combien elle lui manquait, même en étant si peu éloignée de lui.

«Tu n'as pas fais dans la discrétion mon amour. Je meurs d'envie de t'emmener dans ces buissons et de te faire tout un tas de choses que nous ne faisons que dans notre chambre, mon aimée. Je pense néanmoins que ce serait manqué de respects aux mariés. Je te demande juste de ne pas traîner trop près de ton frère. La nouvelle de ta grossesse doit l'avoir bouleversé. Je doute qu'il s'en prenne à toi en public mais je préfère prévenir que guérir mon aimée.»

Le jeune homme aux cheveux bouclés partagea un dernier baiser avec sa femme avant de la laisser vaquer à ses occupations. Il tenait plus que tout à préserver sa petite princesse, porteuse de la graine des Arryn. Aurait-il pût trouver meilleur terreau fertile ? Elbert ne le pensait pas. Il en était totalement convaincu ! Qu'allait-il bien pouvoir faire à présent ? Sa dame allait sûrement recevoir une foule de félicitations, chose que lui voulait s'éviter. Les mariés étaient eux aussi assaillis, le roi devait avoir la tête ailleurs. En avançant parmi la foule, le vaillant guerrier sourit à sa cousine et se dirigea en direction de son cousin Andar et de son amie, Lady Harlton. En tout bon homme qu'il était, le jeune homme se permit de proposer sa main à la dame de Castel-Bois, tout en demandant la permission à son cousinet.

«Cousinet me permettrais tu de te voler ta bonne amie pour quelques pas de danse ? Si Lady Harlton est d'accord bien entendu. Andar, tu devrais invité ta sœur à danser. La pauvre semble quelque peu perdue au milieu des noces.»
Rhaenys Targaryen
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Mariage princier


Viserys. Je l’avais oublié mais il était toujours là pour rappeler au monde sa présence. Son compliment sonnait faux mais je lui souriais en guise de remerciement. C’était certes un peu forcé mais en ce jour il fallait sauver les apparences, montrer une famille unie malgré les tensions qui régnait dans les Sept Couronnes. Il vola la jeune femme à son époux pour danser. Les yeux bleus lancèrent un regard mi suppliant mi désolé à son époux. Le dragon était fort mais Rowen allait venir la sauver car c’était un preux chevalier servant. Lorsqu’elle sentit la main de son oncle sur sa taille et qu’il la rapprocha franchement de lui, Rhaenys ne put s’empêcher de se tendre. Elle suivait le mouvement de la danse de façon tendu, pas forcément à l’aise par cela. Elle plongea ses prunelles bleus dans le regard améthyste de Viserys quand lui posa une question qui lui sembla saugrenu.
« Bien sur Viserys que je suis heureuse. C’est le jour de mon mariage. Je dois être heureuse en ce jour. »

Rowen débarqua à peine la phrase finit. Appuyant durement sur la clavicule de Viserys pour qu’il s’éloigne de la princesse. La jeune femme ne bougea pas, faignant la stupeur mais elle était soulagée que son époux vienne à son secours. Il avait visiblement entendu la question du frère du Roi et lui rétorqua la même réponse que le dragon ensoleillé mais de façon plus amère. Le chevalier reprit sa femme au prince, et il l’embrassa tendrement. La brune frissonna et répondit aussi tendrement au baisé. Elle n’était pas habitué à autant de tendresse physique, cela la prenait toujours aux dépourvus. Il lui avait promis une danse et elle put avoir sa danse servit sur un plateau d’argent. Durant tout le moment, elle garda ses yeux planté dans ceux de Rowen, ne voulant un seul instant détourné son regard de celui de l’homme qui allait partager sa vie.
« Cette danse est des plus agréable, il est bien dommage que la musique s’arrête déjà. »

Mais le fait que la musique s’arrêtait déjà n’était pas d’un fait naturel. Daenerys avait demandé au musicien de clore rapidement. Elle fit une annonce surprenante et merveilleuse. Elbert Arryn n’avait pas perdu de temps à engrosser sa tante. Rhaenys voyait toujours en elle, une enfant perdue et épeuré. Une petite dragonne seule face à l’étendu du monde. Et voilà qu’elle allait être mère. La fille du Roi avait l’impression d’avoir loupé un épisode dans la vie de la belle blondinette. Mais cette annonce ne devait pas ravir un certain prince dragon. Viserys. Mais elle n’avait pas la tête à surveiller son oncle ou autre. Elle était dans les bras de Rowen et seulement cela lui importait. Elle pensait uniquement au moment présent.

~~~~~~~~~~~~~


Les festivités battaient leur plein, toute l’après-midi durant les animations se succédèrent. Entre spectacles, danses et mets raffinés, les jardins du Donjon Rouge resplendissaient. Le Roi pouvait considérer le mariage de son aîné comme réussit car aucun débordement n’eut lieu. Les gardes royaux et le guet maintenant l’ordre à merveille et sortait le moindre soulard qui voulait s’approchait des nobles. Si le Donjon Rouge fêtait le mariage dignement, dans la ville également les festivités battaient leur plein. La princesse Targaryen avait insisté pour que des petits banquets soient organisés gratuitement aux quatre coins de la ville pour que même les petits gens puissent profiter du festin. A l’instar de sa mère, elle avait pris soin du peuple à ce jour. Certes, elle ne les avait nullement conviés dans l’enceinte de la demeure de la famille royale mais tout le monde pouvait néanmoins le fêter.

Le soleil déclinait dans le ciel et peu à peu les torches s’allumèrent pour garder les jardins éclairer. Le vin coulait toujours à flot et c’était à se demandé combien de litre encore restaient-il dans les caves du Donjon Rouge. Beaucoup avait trop bu, rendant les esprits joyeux ou cela avait l’effet de les échauffés, réveillant de vieille querelle. Mais qui disait nuit, disait couché. La cérémonie du couché était de plus en plus dans les esprits de certains. Et sentant cela plusieurs gardes de Rhaenys s’étaient rapprochés de la princesse pour éviter tout débordement ou geste déplacé. Et rapidement tout le monde ne pensa plus qu’à cela. Coucher les mariés.

Rhaenys se leva donc de sa chaise, d’un air impassible, bien que son cœur tambourinait fortement dans sa poitrine et attrapa la main galante d’un jeune noble. Les gardes s’assuraient qu’aucun homme saoul ne s’approche du Dragon Ensoleillé. Le moment attendu par beaucoup arrivait. La nuit de noce.





lawina


HRP : le sujet se clôturera lors de la MAJ



┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛
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« I want to love you but I better not touch. I want to hold you, but my senses tell me to stop. I want to kiss you but I want it too much. I want to taste you but your lips are venomous poison. »
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Des choses avaient été dites, et la Lady s'en trouvait bien embarrassée. C'était un sourire forcé qu'elle avait sur les lèvres en compagnie de ce lord bien trop aventureux. « Je m'occuperai de son cas plus tard » s'était-elle dit. Oh, oui. À n'y pas manquer. Les personnes qui mettaient leur nez là où il ne fallait pas, elle leur réservait toujours deux trois tours. Elle en viendrait presque à prier que la musique se termine pour qu'elle n'ait pas le mauvais réflexe de sortir une de ses dague d'un pli de sa robe pour faire taire son partenaire de danse. Elle fût néanmoins ravie qu'une boule de poil retienne l'intention à plusieurs reprises. La première, car elle eut une excuse pour regarder vers le léopard plutôt que soutenir le regard perfide de l'oiseau et ainsi retenir son jet d'acide, la seconde, car ce fût Lord Baelish qui détournait son intention le temps qu'une personne dépose un baiser dans son cou... Elle reconnaissait cette douceur, cette tendresse, cette envie, c'est en détournant légèrement la tête en sentant cette personne s'éloignant qu'elle le vit, ce grand roi. Rougirait-elle quelque peu ? Voilà qui était curieux... Elle détournait juste l'intention de son partenaire, espérant que celui-ci ne remarque rien.

« Il n'y a qu'un de mes ami dornien pour amener pareil bête... »

Oui, qui d'autre ? Des personnes d'Essos ? Qu'est-ce que ces personnes pourraient bien venir faire de l'autre côté de la mer et qui n'ait pas de rapport avec les affaires ? C'était aussi que l'aspic exécrait les personnes de Volantis et qu'elle espérait ne jamais en croiser, pas plus qu'elle espérait un jour croiser un esclave. Sous ses airs de vipère assassine, elle avait assez de cœur pour ne pas tolérer que l'on mette quelqu'un en esclavage.

A cette heure, après ces regards avec le roi, après ce discret baiser, elle n'eut qu'une envie, mettre fin à cette danse pour rejoindre la demoiselle à la chevelure argentée puis aller voir son roi. Lorsque la chanson prit fin, elle veilla malgré tout à remercier son partenaire, avant de lui échapper des mains, légère, cherchant rapidement du regard la demoiselle. Elle avait depuis peu annoncé son enfant et il était, elle le savait, important de présenter ses félicitations. Les siennes et celle de Dorne, c'était une parfaite excuse pour échanger quelque mots avec ce petit bout de femme qui l'intriguait tant.

Familière -peut-être trop- Nymeria se permit, une fois la jeune femme retrouvée, de la féliciter chaudement. D'abord ses mains fines et chaudes sur ses bras puis, enjouée :

« Lady Daenerys, toutes mes félicitations pour cet heureux événement. Cet enfant promet d'être exceptionnel. »

Elle regardait un long moment cette demoiselle, d'une incroyable beauté : c'était ça, pour Nymeria, quelqu'un d'exotique. Une beauté comme elle n'en avait jamais vu auparavant, ses yeux lilas lui rappelaient ceux d'un homme qu'elle affectionnait, son grand frère lui semblait-il. Cette longue chevelure argentée était elle aussi exceptionnelle, elle n'en avait jamais vu de tel sur une dame jusqu'à ce jour, même ceux de sa sœur Tyerne ne saurait être aussi blonds. Néanmoins, elle se reprit de ses émotions un peu trop débordante – le temps, sûrement de se changer l'esprit de la conversation précédente avec Petyr Baelish – et se présenta.

« Oh pardonnez mon excès de joie. Je suis Nymeria Sand, fille d'Oberyn Martell. Je suis ici pour représenter Dorne. J'espère que votre voyage s'est bien passé et que votre séjour sera agréable. »

Elle frottait délicatement son bras gauche puis elle la relâchait, pour permettre à d'autres personnes toute aussi ravie à l'idée de féliciter la petite dame. La pauvre dame était enceinte et elle avait du venir de ce morne Val jusqu'ici pour le mariage de la princesse, ça ne devait pas être une mince affaire.

« Nous nous reverrons, je n'ai aucun doute là-dessus. »

Elle lui offrait un dernier sourire et se retirait. Maintenant, quelque chose de plus excitant encore l'attendait. Elle se retenait de sautiller comme une enfant, peut-être ne devrait-elle pas, après ces mots échangés avec Petyr Baelish, peut-être devrait-elle même se faire plus discrète. Mais comme toujours, elle préférait écouter son cœur à sa raison et son cœur lui indiquait un chemin tout tracé. D'abord, elle le cherchait du regard parmi cette foule, où était-il donc ? Elle fit quelque pas, regardait à gauche, à droite, derrière elle. Elle avançait à nouveau, l'air contrarié jusqu'à enfin l'apercevoir assez loin, grâce à cette chevelure typique des Targaryen. Elle prenait d'ailleurs bien soin d'ignorer Viserys, le contournant, ne lui accordant qu'à peine un regard. C'est avec un grand sourire aux lèvres qu'elle allait voir la personne qui avait rendu cet événement possible, ce roi qu'elle n'avait pas vu de près depuis quelque heures qui lui paraissaient être une éternité. C'était là l'heure de mettre son petit plan à exécution; le faire sourire. Elle contournait habilement les personnes tentant de lui demander une danse, feignant de ne pas les avoir vu jusqu'à le retrouver, assis sur ce banc, une énorme bête aux pieds, cette même bête qui les avait aidé à un geste tendre parmi cette foule ignorante. Amusée, elle offrait une révérence au roi. «Cesse donc de sourire comme une idiote Nymeria ! Un peu de crédibilité, tout de même ! » mais elle n'y parvenait pas. Son cœur chantait de le voir si près. C'était un mariage après tout, un lieu propice à toute sorte d'amour.

« Mon roi passe-t-il un agréable moment parmi cette foule ? »

Il y avait néanmoins cette barrière entre le roi et elle, non pas uniquement cette boule de poil qui venait de poser une de ses patte géante sur le pied de l'aspic, mais cette barrière crée par ce monde tout autour d'eux. C'était bien plus excitant ainsi, finalement, cet interdit. Dans une pièce où ils n'étaient que deux ils pouvaient s'adonner à tous les plaisirs imaginable et inimaginable, mais en publique, c'était tout autre.

« J'ai bien reçu votre message, mon roi. Mais dites-moi... connaîtriez-vous une personne digne de faire danser une aspic ? J'ai bien mon idée mais elle paraît incongrue. »

Une femme comptait s'approcher, la Lady des Sables ne lui en laissait pas le temps : un regard si noir lui fut lancé qu'elle repartait si vite qu'elle était venue. Elle reportait ensuite son intention sur quelque chose de plus intéressant.

« C'est le mariage de votre fille mon roi, souriez donc. Que désirez-vous donc ? Un peu de bonne compagnie ? Je crains que ce soit compliqué. Hm... »

Elle fit mine de regarder autour d'elle, comme si elle cherchait quelqu'un du regard mais son intention se reportait à nouveau sur Rhaegar.

« Mon pauvre roi ! Je crains que les femmes ici soient bien ennuyeuses. Accepteriez-vous que je me joigne à vous le temps que vous trouviez de quoi vous faire sourire ? Je suis sûre que nous pouvons trouver en cherchant bien. »

Peu gênée, elle contournait la bête allongée au sol pour venir s'asseoir à côté du roi, laissant malgré tout une certaine marge de distance qu'elle pensait respectable.

« Cela reste néanmoins un très beau mariage. Votre douce fille est entre de bonnes mains, ne craignez donc rien pour elle, je suis persuadée que si vous avez fait ce choix c'est qu'il était le plus juste... »

Elle se permettait autre chose, qu'elle regrettait après-coup car c'était peut-être le geste de trop, peut-être ne faisait-elle que trop attention aux autres, mais elle posait l'une de ses main sur celle du roi. Elle oubliait trop souvent qu'ici, elle n'était qu'une bâtarde et qu'une bâtarde ne pouvait pas avoir un comportement pareil avec une personne d'une si haute importance.

« Je vous ai longuement observé, mais je ne vous ai jamais vu si fatigué, cela m'attriste... »

Elle resserrait légèrement sa main sur celle du roi, fronçant quelque peu ces sourcils, tant pis s'il fallait oublier les règles qu'elle s'était imposée. Elle plongeait son regard dans celui du roi, dans ces yeux lilas si particuliers, c'est avec une infinie tendresse qu'elle le regardait... Le nommer "mon roi" était certes amusant mais cela signifiait bien plus de chose que certains pouvaient s'imaginer... C'était signe du profond respect qu'elle avait pour lui, mais le répéter autant était aussi amusant; juste pour le titiller un peu : il était tellement plus que cela. Mais après ces tendres échanges, il fallait en revenir à la réalité, c'est une nouvelle musique qui débutait qui la sortait de ses songes. Elle relâchait malgré tout sa main pour se relever ensuite.

« Il doit être mal vu qu'une aspic abuse autant du temps du roi. Passez un agréable moment mon roi... »

Elle aurait pu donner énormément de chose à cet instant, pour ne serait-ce qu'un baiser, pour ne serait-ce qu'une étreinte. Elle lui murmura un discret "à ce soir" avant de s'écarter quelque peu, à contre coeur.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Mariage princier

 Le mariage princier battait de son plein et de sa superbe. Les locaux aménagés étaient des plus spectaculaires tant le panache qui s’en dégageait n’avait jamais eu aucun égal devant les yeux de la jeune Harlton. A la fois subjuguée et quelque peur attristée par les divers évènements, la jeune fille ne savait quel comportement elle se devait d’adopter. Devait t-elle paraître heureuse d’avoir la chance de participer en un tel évènement ou au contraire devait t-elle dévoiler aux yeux de tous sa déception quant aux choix politiques qui ne cessaient d’abattre le Conflans dans des méandres de plus en plus néfastes pour eux ? La politique n’était pas ce qu’il y avait de plus évident pour son jeune esprit. Et le caractère reculé et quelque peu isolé de ses terres ne lui permettait pas de comprendre quel recul elle se devait d’adopter. Ce qu’elle savait n’était autre que le fait que cette journée ne serait certainement pas la plus propice à quelques élaborations de stratégies quant au mal qui rongeait ses terres. Ce dieu enflammé qui commençait tout juste à étendre ses griffes les plus acérés vers des territoires de plus en plus éloignés dans le but de pouvoir mettre sous son joug des peuples très affaiblis. Qui viendrait les aider ? Qui aurait l’audace de vouloir croire en ce peuple délaissé de plus en plus par la royauté ? Marianne ne comprenait plus les manières d’agir de ce roi qu’elle fixait secrètement. Lui, dont les récits ne cessaient de mettre en avant sa prestance et son courage, lui que son oncle n’avait jamais cessé de soutenir coûte que coûte dans l’espoir d’y voir un jour la paix et la prospérité de sa maison. Désemparée, la jeune fille essayait de se perdre dans les fonds de ses pensées, alors que les vœux des mariés étaient en train d’être scellés. La paix ? L’auraient t-ils seulement encore bien longtemps ? Il n’était pas nécessaire d’être devin ou adepte de la politique pour se rendre compte que la menace planait et qu’elle finirait par abattre ses cartes tôt ou tard. Ce n’était qu’une question de temps, elle le savait très bien. Et son peuple en souffrirait… Son regard se détourna de la magnificence du dragon pour venir se porter vers le panache du cygne noir. Alyssa restait en retrait, tout comme Isendre. Tous deux perdus dans un protocole qu’ils apprenaient à côtoyer tout comme elle. Le Conflans était complètement délaissé, personne ne semblait s’inquiéter du sort de cette région. Personne ne désirait même accorder des politesses  à ce monde, prétextant avoir bien plus intéressant autre part, ou même ignorant les présences qu’ils jugeaient probablement comme des impostures. Tous sauf le Val en la personne du Lord Royce. La jeune fille avait cessé d’admirer ses maîtres pour regarder à son côté. Andar l’intriguait dans sa manière d’agir avec elle. Ses aspirations politiques étaient complètement différentes des siennes ou même de ses maîtres et ce depuis de très nombreuses années. Et pourtant, il se tenait là, certes dans un état des plus déplorables tant elle parvenait à percevoir son manque prononcé pour l’alcool en cette heure, mais il l’avait soutenu, lui avait accordé comme une seconde chance tout comme elle lui avait permis aussi de s’exprimer. Cette situation aussi étrange soit t-elle parvenait à rassurer le cœur de la jeune fille quant à un éventuel soutien au cas où. La laisserait t-il mourir si le destin venait à mettre Castel-Bois en mauvaise posture ? Même si sa raison lui laissait croire qu’il ne bougerait pas, son cœur lui, lui dictait qu’elle pouvait croire en l’hospitalité de la maison de Roches aux Runes si jamais le besoin s’en ressentait. Ce voyage à Port-Réal avait été une véritable catastrophe en ce qui concernait les alliés connus, mais il résidait être une agréable surprise en ce qui concernait cette connaissance qui se développait. Un timide sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille, avant que ses yeux ne quittent le seigneur pour se reposer sur la scène mise en avant.

Une fois les vœux échangés, les gardes royaux conduisirent les convives vers les lieux mis en place pour la réception. Aux bras du chevalier qu’elle ne quittait plus, la jeune fille suivit le chemin dans le silence tout en songeant à toutes les aspirations qu’elle pouvait aisément ressentir aux alentours. Tous cherchaient la prestance, la mise en avant, l’allégeance la plus grande pour ainsi retirer le meilleur des rencontres qu’ils faisaient. La curiosité était aussi de mise, une de celles qui veillait à chercher les points faibles des autres pour ainsi en retenir le plus important.  Le paraître était de mise et avec lui toutes les mondanités les plus ridicules aux yeux de la jeune fille. Personnes ne s’inquiétaient des pauvres gens au-delà de cette frontière invisible. De ceux qu’on désire mettre de côté et dont on se sert à moindre mal pour parvenir à ses fins. Ils étaient en train de mourir de faim ou peut être pire encore, et entendre les contentements de certains hôtes quant à la profusion de nourriture arrivait à couper l’appétit de la jeune fille. Elle avait honte de pouvoir profiter de cela, alors que le peuple se mourait de faim. Elle avait honte de pouvoir jouir de tant de choses, alors qu’il suffisait d’une simple poignée de l’une d’elles pour permettre le bonheur d’une famille entière. Le regard perdu vers le sol, la jeune fille revint à la réalité alors que Lord Royce lui tendait une coupe de vin et l’invitait à boire cette dernière. « A nos retouvailles. » répondit t-elle joyeusement tout en prenant le gobelet en question et le levant légèrement. Nul besoin de rappeler à ce pauvre Andar des histoires passées, la jeune fille ne désirait pas le mettre plus à mal que ce qu’il ne l’était déjà.  Elle porta une gorgée à sa bouche et regarda par delà les quelques silhouettes qui se trouvaient devant ses yeux pour porter son attention sur la piste de danse. Déjà beaucoup d’invités se plaisaient à pratiquer cet art des plus anodins. L’une d’entre elles, une dornienne de ce qu’elle pouvait reconnaître, dansait encore et encore à s’en perdre la tête. Laissant ainsi le spectacle de ses pas et de sa joie de vivre envahir les âmes des convives qui l’enviaient. La danse n’avait jamais été la partie la plus agréable de son éducation, alors que pour d’autre, il semblerait que cela soit un réel don. Souriant à l’idée saugrenue du spectacle qu’elle pourrait éventuellement apporter à ses hôtes, la jeune fille retourna son attention vers lord Royce alors qu’il l’invitait à se rapprocher des mariés. Heureuse de pouvoir entendre une telle affection, la jeune fille lui accorda pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient un sourire des plus radieux, avant que ce dernier ne s’efface immédiatement dès lors qu’Andar rebroussa chemin. Ses yeux se portèrent alors vers la même direction et c’est avec un regard taquin et un esprit quelque peu moqueur, que la jeune fille ne put retenir les mots qui suivirent. « Ainsi donc, voici le mal qui tourmente l’esprit d’un chevalier. » Un léger rire s’échappa d’entre les lèvres de la jeune fille, alors qu’elle penchait légèrement la tête sur le côté et qu’elle gardait ce même regard taquin à l’adresse du Seigneur. « Allons Lord Royce,  contez moi vos peurs. Serait-ce la maladresse d’une partenaire qui aurait eu raison de vos galanteries ou au contraire les significations poétiques passées ? A moins que vous ne craigniez que votre partenaire ne soit que tout juste passable. Auquel cas, je vous accorde le pardon de votre orgueil même si il blesserait le mien. » Un regard empli de défi vint s’immiscer dans les iris émeraudes de la jeune fille. Il y avait seulement quelques jours, jamais elle n’aurait pu s’accorder une telle désinvolture, mais aujourd’hui, alors qu’ils avaient appris à s’apprivoiser, elle espérait ne pas le froisser afin de ne plus avoir à recommencer les hostilités.  Appréhendant un peu la réponse du Seigneur, la jeune fille se détourna de lui alors que l’agitation reprenait de plus belle dans son dos. Daenerys Targaryen s’était mise en avant de la scène pour quelques instants. Rejoint par son époux, Seigneur du Val, que Marianne avait eu la chance de connaître il n’y avait que quelques heures. Le sourire qui se dégageait de leur étreinte ne put que s’en retrouver communiquer pour les invités, et alors qu’elle apprenait avec bienséance la venue d’un petit héritier, Marianne ne put que sourire en toute sincérité quant à cette annonce. Ainsi les Targaryens seraient encore présent pour une autre génération. Cette idée éveilla une chaleur au fond de son cœur, alors qu’il parvenait à la tirailler quant à son rôle qu’elle ne remplissait pas. Levant son verre encore plein, en guise de joie, la jeune fille le porta à ses lèvres alors que les festivités continuaient encore.

« Votre Seigneur sait prendre soin de ses racines. Le Val ne va s’en porter que des plus radieux. » commenta t-elle à Andar, avant que ses yeux ne découvrent avec stupeur un mouvement vers l’une des tables de banquets.  Qu’est ce que cette créature ? Les yeux de la jeune fille ne s’en firent que plus gros, alors que cet espèce de gros chat tachetés déambulait sur la table et cherchait à se rassasier des diverses viandes proposées. Etait-ce réel ? Ou bien était-ce le vin un peu trop fort qui commençait à lui tourner les idées ? La jeune fille secoua sa tête légèrement et tendit son gobelet bien plein à Andar. « Il semblerait que la torréfaction de ce breuvage n’en soit que trop fort pour une lady du Conflans. » Oh il allait se moquer à son tour, elle s’y attendait déjà. Mais au moins cela leur prouvait qu’ils avaient dépassés les limites de ce qui les séparaient. Seulement, elle ne put entendre sa réponse alors que la voix qu’elle avait reconnu comme étant celle du seigneur Arryn de toute à l’heure, recommençait à s’élever dans les airs. Ses yeux trouvèrent ceux du jeune seigneur alors qu’un sourire respectueux et gratifiant commençait à franchir la barrière de ses lèvres. Sa main se joignit à celle du Seigneur, acceptant par ce geste la danse à laquelle il l’invitait. Silencieuse, de manière à ce que le seigneur Royce puisse répondre à son cousin, elle se laissa entraîner sur la piste réservée à la danse et se laissa entraîner par le seigneur. « Comme je le disais à vote Lord cousin, le Val aperçoit des espoirs quant à l’avenir. Mes félicitations pour cette merveilleuse arrivée mon Seigneur. » Elle lui adressa un sourire et essaya de se rappeler de ses heures de danses et de la grâce dont elle se devait de faire preuve dans les pas qu’elle accordait à son guide. « M’accordez-vous de vous poser une question ? » Le regard interrogateur de Marianne croisa les yeux charmeurs du seigneur, alors qu’il lui permettait de quémander ce qu’elle désirait. « Je ne remets pas en doute vos savoirs, sont-ce t-ils très certainement bien plus larges que les miens. Néanmoins, je ne peux me résoudre à songer à la manière dont vous avez reconnu ma maison comme étant celle du Conflans. Ma mémoire ne remet pas votre venue en ces lieux, c’est pourquoi je me demande comment… » Le temps lui avait parut se suspendre, car déjà l’on annonçait que la fin des festivités était arrivée.

   
crackle bones
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Amenez moi une hâche!
   
Remarquant qu'il n'y avait aucun danger pour la Princesse et Rowen, Malvina décida donc de remballer sa dague discrètement dans sa robe avant de repartir dans l'ombre sans adresser un seul regard à personne. Ca y est la fête venait de commencer et Malvina pouvait remarquer chaque détail, comme les gens qui étaient venu ici juste pour boire ou manger, d'autre pour la musique et essayer de trouver une femme, des femmes qui cherchaient les nobles les plus riches, des gens qui avaient de la tension sexuel dans leur regard et qui ne devraient pas mais elle savait très bien garder tout ça pour elle et éviter le moindre problème avec quelqu'un car après tout ce n'était du tout ses affaires, si elle était ici c'est parce qu'on lui avait ordonné.

Elle quitta des yeux les deux amoureux de la soirée pour prendre une verre à la main, elle aimait le vin et encore plus quand il était à un mariage, ca aidait à oublier tout ce qui se passait dans un endroit pareil. Elle commençait à boire et remarqua le soleil était bien vite tombé, comme elle s'y était attendu la soirée avait été une abomination à ses yeux mais mieux valait ne rien dire et faire comme ci tout allait bien. Avant que le soirée ne finisse elle était allée danser avec un homme qu'elle ne connaissait même et ne savait même pas de qu'elle famille il était mais après tout elle s'en fichait complétement vu que l'alcool venait de lui monter à la tête! l'heure des noces avait sonnée et avant même que Malvina voit la Princesse et le Prince partir elle décida de quitter la salle et de ne pas penser à ce moment. Rentrer dans sa chambre était dure dans ce labyrinthe mais finalement elle y arriva et une fois la porte fermée elle déchira cette maudite robe pour renfiler son pantalon et sa tunique

"Maudite soirée"

Et voilà maintenant Rowen appartenait à quelqu'un d'autre et il fallait qu'elle réfléchisse à quelque chose! Qu'allait elle faire maintenant? a quoi ca servait de rester ici à regarder l'amour des jeunes mariés? voir leurs enfants grandir? et toujours protéger tout cette famille sans jamais vivre sa vie? elle décida d'arrêter de se poser autant de question et se faufila dehors pour rejoindre une taverne. La bas au moins elle se sentirait elle même!

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