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[FB] Seul l'avenir donne un sens au passé. Feat Leonette

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“Seul l'avenir donne un sens au passé.”
Leonette & Baelor

« “Nos vies forment une courbe, un arc-en-ciel qui se referme et dont les extrémités vont se rejoindre derrière un horizon, ou sous la terre.”. »
Semaine 1, lune 1, An 297
La liberté ! Il avait attendu si longtemps ce jour où il pourrait enfin être libre de rentrer chez lui, revoir ses terres qui n'appartenaient qu'aux souvenirs, des brides de moments bien lointains. En huit ans, beaucoup de choses auraient changé et sa mère la première. Allait-elle le reconnaître ? Il était parti enfant, il revenait homme, un homme qui avait grandi sur un continent étranger à sa culture de fer-né. Un peuple qui lui avait appris beaucoup, mais aussi éloigner de ses racines, moins ancrées qu'il aurait pu le penser à son arrivée. Baelor avait longtemps lutté, se confrontant à tout ce qui l'entourait, mais il avait eu la sagesse d'écouter un ami, il lui avait conseillé de faire croire à cette famille qui le retenait qu'il avait de l'influence sur lui, faisant taire le rebelle, il devint plus posé, plus à l'écoute, mais d'autres années passèrent et finalement, quoiqu'il gardait bien de ses propres caractéristiques, il fallait l'avouer que la vie dans le Bief eut de l'effet sur lui, rien que sur les dieux qu'il priait. À présent, Baelor brillait sous la lumière des sept, à l'image de son propre père. Mais au final, il arriva à obtenir le droit d'être libéré de son statut d'otage, quand après une énième bagarre de bar, il affronta le seigneur pour lui demander de pouvoir repartir chez lui et la condition fut qu'il devait épouser Aylin Mullendore. Baelor ne se posa pas la question et accepta, mais avec réflexion, il ne put que réaliser qu'elle était envoyée en sacrifice sur ces terres que les biefois connaissaient si peu.

Le mariage eut lieu, deux lunes plus tard. Face à un septon, Baelor attendait, les regards étaient braqués sur Aylin qui avançait au bras de son père. La surnommée "Chenille'" dû à son physique peu avantageux, souriait et quand Baelor croisa son regard, tout ce qu'il pensa, c'était qu'il avait pu tomber sur pire. Préférant un sourire à toute beauté, car ce n'était pas sa beauté qui viendrait à lui faciliter la vie sur les IDF. Cette femme était la clef de sa délivrance, ce mariage, son bateau vers Noirmarées. Quand, il vint à prendre sa main, il fut étonné de ne pas la sentir trembler, elle semblait sauter la tête la première vers cette aventure peu commune qu'est épouser un Fer nés. Durant le reste de la journée, et même la nuit de noces, Aylin se montrait douce et semblait ne pas vouloirle quitter. Elle vint à lui souffler que sa vie lui appartenait, une sensation étrange le parcourut à ce moment précis, il n'avait jamais demandé autant, jamais fait face à une personne si conciliante qui lui offrait son coeur si naturellement, alors qu'il était bien incapable de le faire. La protéger, c'était certain, l'aimer était une autre histoire.

Le lendemain, Baelor avait quitté le lit conjugal pour aller réfléchir. Le regard plongé dans l'horizon de l'océan, les doutes commençaient à le parcourir, ainsi qu'une certaine peur. Longtemps, qu'il avait attendu ce moment, mais qu'est-ce qu'il l'attendait réellement ? Puis, son père ne s'y trouvera plus, il prendrait sa place de seigneur, mais serait-il à la hauteur ? Plongé dans ses pensées, il n'entendit pas des pas derrière lui et fut légèrement pris d'un sursaut quand une main vint prendre la sienne. Sa première pensée fut Daena, mais ce fut le visage de son épouse, souriante qui vint lui dire :

- Je disais à ma cousine ma hâte de rencontrer votre peuple et surtout votre mère !

Tourna la tête, il aperçut Leonette, dire qu'il la connaissait serait mentir, mais il l'avait déjà croisé à quelques occasions à Villevieille. Se retournant pour lui faire face, sa femme vint à prendre son bras, se serrant contre lui. Une situation étrange, nulle femme ne l'avait tenu ainsi face à une tierce personne. Baelor n'avait vécu jusque là que des relations d'une nuit ou bien secrète, mais c'était sûrement cela d'être un homme marié. D'un visage sérieux, il vint à demander : 

- N'avez-vous aucune crainte de voir votre cousine s'installer sur les îles de Fer ?

(c) DΛNDELION
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Baelor

ft. Leonette

chapitre 1
Ma cousine Aylin est à présente mariée à un fer-né, un homme que je ne connais guère. Je prie les Sept que cette union soit prospère et que ma chère cousine puisse être heureuse. Oui, je ne souhaite pas qu'elle soit malheureuse dans cette alliance matrimoniale.
En pensant à ces unions, je m'interroge sur mon sort. Je ne suis point encore fiancée, je me demande alors si mon père a des idées concernant ma future union. Va-t-il choisir un noble du Bief ou au contraire un homme d'une autre région ? Je l'ignore. Peut-être qu'il attend une proposition avantageuse pour moi ? Je ne sais pas du tout.
Je chasse ces idées de mon esprit d'une jeune jouvencelle et je me concentre sur mon ouvrage de couture. Ce dernier est un mouchoir, je pense l'offrir à ma cousine Aylin, ainsi, elle aura de quelque chose de la maison là-bas sur ces nouvelles terres. Je soupire, ma tante m'offre un sourire.
Ceci ne doit être facile pour elle de laisser son enfant partir dans une autre contrée, une terre qu'Aylin ne connaît pas. Va-t-elle s'acclimater dans cette région ? Va-t-elle pouvoir s'épanouir ? Je l'ignore, je ne peux pas déterminer son destin. Cependant, je prie encore pour qu'elle soit heureuse, en sécurité et épanouie là-bas.
Je pose mon ouvrage sur la table, je décide de prendre l'air, je marche dans les jardins, je vois ma cousine, nous sourions. Puis, nous commençons à me parler. Elle a l'air heureuse, oui, on peut le voir dans son visage illuminé de joie.
Elle continue de me parler, elle me raconte qu'elle a hâte de rencontrer les sujets de son époux ainsi que la terre de celui-ci. Je suis contente pour elle malgré que la peur me tenaillant les entrailles. Pourquoi ? Je ne verrais plus jamais ma cousine. Elle sera loin de moi. Et si … Et si elle mourrait ? Pourrai-je supporter sa mort ? Pourrai-je pardonner à l'Étranger de m'ôter une personne de ma chair et de mon sang ?
Je repose mon attention sur ma cousine, nous continuons à parler puis je vois arriver Baelor, l'époux de ma cousine. Que dire sur lui ? Je ne sais pas … Je ne le connais pas assez pour émettre un jugement de valeur. Je souhaite juste qu'il soit respectueux envers ma cousine et qu'il la traite avec bienveillance.
Dois-je rester là devant ce couple ? J'observe mon cousin par alliance sans rien dire.

Baelor -  N'avez-vous aucune crainte de voir votre cousine s'installer sur les îles de Fer ? 

Je réfléchis à sa question, je regarde ma cousine. Dois-je mentir ou dire la vérité ? Dois-je réellement lui dire que je m'inquiète de la vie de ma cousine sur cette île ? Il serait mensonger de le faire. Mais, comment lui dire ? Et, comment va-t-il le prendre ?

Leonette – Il est vrai que je m'inquiète du départ de ma cousine dans votre contrée, j'ai peur qu'elle n'arrive pas saine et sauve sur vos terres mais je pense que grâce à votre présence, nul ne lui fera du mal. Je me tais quelques minutes. Je le regarde. Chère cousine, promettez-moi de m'écrire dès que vous arrivez ! Vous me connaissez, je vais me faire du mauvais sang si je n'ai point de nouvelle de vous.

En effet, quand un de mes proches s'éloigne de Ciderhall, je me fais du soucis et dès que j'ai une nouvelle de cette personne, je me sens rassurée. Je prend une profonde inspiration puis je pose mon regard sur l'époux de ma cousine.

Leonette – Aylin m'a parlé de vos terres, est-ce que vous pouvez me parler des îles de fer ? Comment sont vos terres ?

Je m'interroge sur lui, mais, puis-je poser toutes mes questions ? Je l'ignore. Parmi mes interrogations, je m'interroge sur les différentes contrées qu'il a visité. Je ne veux pas savoir s'il a pilé une région plus qu'une autre, non, je ne veux pas savoir.

Leonette – Pouvez-vous m'en dire plus sur votre contrée ? Ainsi, je pourrais imaginer la vie de ma cousine sur vos contrées à vos côtés.




leonetteseul l'avenir donne un sens au passé
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“Seul l'avenir donne un sens au passé.”
Leonette & Baelor

« “Nos vies forment une courbe, un arc-en-ciel qui se referme et dont les extrémités vont se rejoindre derrière un horizon, ou sous la terre.”. »
Semaine 1, lune 1, An 297
Marier, cela lui était étrange de se dire qu'il avait lié sa vie à une femme, surtout à une Biefoise. De lui-même, Aylin n'aurait jamais été son choix, mais il ne regrettait pas d'avoir accepté le marché, étant le prix de sa liberté. Quel avenir aurait-elle sur les îles de fer ? Parcouru par le doute et la crainte, il se retrouvait bien incapable de répondre à cette question. N'étant même pas certain de son propre futur immédiat, sachant simplement qu'il allait enfin pouvoir rentrer à la maison, revoir ses terres, son château, sa mère. Oui, il allait pouvoir reprendre le contrôle de sa vie et faire en sorte que son père soit fier de lui. Le seigneur en cage allait pouvoir reprendre la mer, ressentir le contact du vent et le goût du sel sur ses lèvres. Finalement, sa solitude fut brisée par l'arrivée d'Aylin et de sa cousine. Celle qui portait à présent le nom de Noirmarées s'était accroché à son bras, un signe sans concessions de propriété. D'un visage sans sourire, il vint à demander sans ménagement à Leonette, si elle n'avait aucune crainte pour sa cousine. Les îles de Fer n'étaient pas le Bief, les îles de fer n'étaient tout simplement pas le continent de Westeros. Le regard de la Lady se posa sur sa cousine :

- Il est vrai que je m'inquiète du départ de ma cousine dans votre contrée, j'ai peur qu'elle n'arrive pas saine et sauve sur vos terres mais je pense que grâce à votre présence, nul ne lui fera du mal. Chère cousine, promettez-moi de m'écrire dès que vous arrivez ! Vous me connaissez, je vais me faire du mauvais sang si je n'ai point de nouvelle de vous.

Une naïveté sans pareil. Son regard prit des lueurs plus obscures. Même si de par leur union devant les sept, il s'était promis de protéger Aylin, c'est bien son mariage avec lui qui la mettait en danger, elle aurait eu une vie plus adaptée à sa condition avec un petit nobliau des contrées vertes. Contrairement à lui, la jeune femme à son bras, gardait le sourire, les yeux plein d'espoir.

- Je vous écrirai chaque jour s'il le faut !

Finalement, Leonette vint à le regarder avant de lui demander ;

– Aylin m'a parlé de vos terres, est-ce que vous pouvez me parler des îles de fer ? Comment sont vos terres ?

Même s'il n'avait pas eu de mal à évoquer ses souvenirs avec son épouse, cela se révélait plus intrusif avec sa cousine. Baelor estimait que le Bief l'avait emprisonnée trop d'année pour oser lui demander de parler de ses terres, puis surtout personne ne s'y était véritablement intéressé. À son arrivée, il avait été juger par rapport à ce qui se disait de son peuple, non ce qu'il était réellement. Facile de bien vivre avec les ressources nécessaires. Les Fer nés se devaient de lutter pour survivre.

- Pouvez-vous m'en dire plus sur votre contrée ? Ainsi, je pourrais imaginer la vie de ma cousine sur vos contrées à vos côtés.

Finalement, ce n'était pas pour lui qu'elle l'interrogeait, mais bel et bien pour savoir ce que serait l'environnement de sa cousine. Il se décida alors à répondre : 

- Noirmarées est l'île là plus au nord des iles de fer. Nous sommes la seule famille de nobles à y être installés. Le château est fait de briques noires, les falaises sont abruptes et les vagues viennent souvent s'y confronter. Après, toutes îles à sa part de mystère, Aylin pourra le découvre de ses yeux.

Il était resté très évasif, car après tout, cela faisait huit ans qu'il n'avait pas vu Noirmarées et les îles de Fer. Tout n'était que souvenirs et il lui était souvent arrivé de se demander si tout était réel où des rêves d'enfant qui souhaite l'aventure. 

- L'adaptation ne sera pas chose aisée pour Aylin. Regardant son épouse. Mais elle me semble avoir une force peu commune pour une Biefoise. 

Oui, elle était prête à vivre dans un milieu inconnu, auprès d'un peuple inconnu et surtout des coutumes inconnues. Peu de femmes seraient capables de tel sacrifice, c'est ce qui rendait Aylin impressionnante, à moins que cela soit de la naïveté comme sa cousine. 

- Puis bien sûr, pour vous rassurer, ma famille à un mestre venant du continent.
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Baelor

ft. Leonette

chapitre 2
Je n'arrive pas à croire que ma chère cousine est maintenant unie à un homme, un fer-né. Mais, un dornien aurait été pire. Pourquoi ? Car elle aurait été l'épouse d'un homme provenant d'une région ennemie de notre Bief. Je ne pourrais pas supporter que ma chaire et mon sang soit enchaînée à un homme de la plus vile nature. Pourrais-je changer d’opinion sur les dorniens ? Je l'ignore. Je n'ai jamais été en présence d'un homme ou d'une femme de cette région tant haïe.
Mais, je ne pourrais pas changer le passé, ma cousine maternelle est unie à Baelor, ce dernier comme sa nouvelle épouse sont maintenant face à moi. Et, rien ne pourra délier leur vœu de mariage. Mais, j'espère que ma cousine sera heureuse et que cet homme venu des îles ne lui fera point de mal.
Cependant, je me fais du soucis concernant le futur de ma cousine, c'est pour cette raison que je déclare au couple que je m'inquiète du départ de ma cousine. Je demande à cette dernière de m'écrire le plus souvent. Oui, j'ai besoin qu'elle me donne de ces nouvelles. Je ne serais pas apaisée si elle ne m'écrit rien …

Aylin - Je vous écrirai chaque jour s'il le faut !

Leonette – Je serais apaisée alors chère cousine.

Par la suite, je regarde l'époux de ma cousine, je demande à ce dernier de me parler de ces terres. Après tout, je n'irais jamais là-bas et je dois assouvir ma curiosité.  Mon cousin par alliance ne me répond pas, je décide de reposer une nouvelle question.

Baelor - Noirmarées est l'île là plus au nord des iles de fer. Nous sommes la seule famille de nobles à y être installés. Le château est fait de briques noires, les falaises sont abruptes et les vagues viennent souvent s'y confronter. Après, toutes îles à sa part de mystère, Aylin pourra le découvre de ses yeux.

J'écoute les paroles de Baelor, je visualise le futur domaine de ma cousine, va-t-elle se plaire ? Je pense que oui. Et moi, si j'étais à la place de ma cousine, pourrais-je y vivre ? Je ne sais pas, je n'arrive à me projeter dans cette chimère. Je souris à Baelor. Ce dernier parle à ma cousine, je me contente de ne rien dire.

Baelor -  Puis bien sûr, pour vous rassurer, ma famille à un mestre venant du continent. 

Leonette – Je vous remercie lui dis-je avec un sourire.

Je regarde un instant le ciel, il fait encore beau, mais, il peut changer. J'admire les nuages, ces derniers ont des formes variées. Je souris puis je pose mon regard sur les nouveaux mariés. Je ne sais quoi dire de plus. Est-ce que je dois proposer de faire quelque chose ?

Leonette – Est-ce que vous désirez que nous rendons en ville ou nous pourrions nous poser dans un endroit ? Je pourrais jouer de la musique. Je respire quelques instants. Mon regard s 'oriente sur Baelor. Je ne sais pas si ma cousine vous a dit mais j'ai un don pour jouer de la harpe, peut-être, pourrais-je en jouer si vous voulez. Je ne serais pas offusquée si vos oreilles préfèrent un autre son. Rajoute-je avec un léger sourire.

Laquelle des trois vont-ils choisir ? La première sur une visite en ville, la seconde propice à un échange assis ou la dernière concernant un concert. Je souris, j'attends avec une certaine impatience à leur réponse. Pendant ce temps, je continue d'observer Baelor et son épouse, vont-ils être heureux ? Pourquoi cette question ne cesse de me tourmenter ?
Je me pose d'autres nouvelles questions concernant ma futur union et celles de mes frères . Après ceci, je regarde de nouveau le couple.



leonetteseul l'avenir donne un sens au passé
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