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Il est l'heure d'assumer !
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Ft : Marie Avgeropoulos
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An 299 lune 3
Je tirais avec soin ma couverture sur mon lit avant de taper mon oreiller, je lissais ma tunique, avant de plier, pour la septième fois, mes autres tenues dans mon coffre. Après un petit instant à vérifier que tout était à sa place dans ma chambre, par les Sept ! Qu’elle était sombre !, avant d’enfin sortir et me glisser dans le couloir. Pas d’épée à ma ceinture, mais bien simplement mon poignard. Je passais une main dans mes cheveux toujours autant en batailles, après tout je les avais moi-même coupé au couteau il y a peu, et qu’ils poussaient vite ! Il faudrait bientôt que je le refasse … J’écartais les mèches de mon visage. Un des écuyers, un garçon venant d’une haute famille noble, passa en me donnant un puissant coup d’épaule … Merci … Le fait que j’étais une fille, c’était rependue comme une traînée de poudre, et je me félicitais d’avoir passé douze ans de ma vie à le cacher.
Même si je restais fière et que je ne baissais pas les yeux, je m’interdisais de réagir. Si avant, dans la rue, je ne baissais jamais les yeux, et que je répondais toujours avec insolence, c’était parce que je n’avais rien à perdre, à part la vie … Et encore ! Là … Ce n’était pas moi seule qui risquait ! C’était Ser Garlan ! Et ça je ne voulais pas … Je ne voulais pas lui faire honte ! Moi … J’avais appris à encaisser alors bon ! Ce n’était pas quelques garçons qui allaient me faire peur. Je m’étais suffisamment battue pour toujours garder la tête haute et le dos droit. Je me demandais quelle serait leur réaction face à une soupe de racine et de pain à peine tiède … Oh ! Ça serait très drôle à voir !
Dehors, l’aube se levait à peine, j’avais beaucoup de mal à dormir. Le matelas était beaucoup trop moi et j’avais l’impression que j’allais mourir étouffer dedans. Avant de me rendre aux écuries j’allais faire mes sept prières au septuaire. Les écuries étaient calmes, et j’inspirais avec plaisir l’odeur du foin. L?avantage de vivre dans la rue, c’était que j’avais eu l’occasion de faire tout un tas de métiers, dont quelques fois palefrenier en échanges de restes pour ma bande. Et puis j’aimais bien les chevaux … Eux ils ne me jugeaient pas sur ma manière de m’habiller ou d’être comme un garçon alors que j’étais une fille. Ils ne s’intéressaient qu’à ce que j’avais dans les poches. Je caressais le chanfrein de l’étalon de mon maître avant d’ouvrir la porte de sa stalle pour m’occuper de lui avec soin. Il était puissant et bien élevé. Je savais que les autres palefreniers me surveillaient. Bonjour la confiance … Je pariais que s’il y avait le moindre vol, ça serait moi qu’on soupçonnerait immédiatement !
J’aurais aimé rester mes journées dans les écuries sans devoir affronter le regard des autres, mais bon ! Je n’avais pas le droit, et j’apprendrais rapidement à les ignorer. Je me rendis directement aux cuisines. C’était bien là des rares lieux où j’avais l’impression de toujours être la bienvenu ! Et visiblement on cherchait à m’engraisser ! J’avais toujours le droit à un mélange de gruau et de bouillie d’avoine avec du pain, et une cuillère de miel. Sauf que la portion était trois fois ce que je pouvais manger ! Déjà que si je pouvais j’esquivais le repas du soir … J’avais du mal à manger tout ce qu’on voulait me faire engloutir ! Je crois que ma tunique trop grande inspirait la pitié. J’avais refusé qu’on la retouche C’était bon ! ON m’offrait déjà quantité de chose, pas la peine non plus de me faire des vêtements sur mesure ! Oui ma tunique était trop large, et alors quoi ! C’était pas grave, j’étais bien dedans ! Je pris ma cuillère et commençai à manger lentement pour laisser à mon estomac le temps de savourer. C’était étrange de pouvoir manger tout les jours … Sans avoir à se battre.
Je sursautais quand une servante m’informa que Lady Leonette voulait me voir rapidement. J’avalais de travers mon morceau de pain et toussai. Avais-je fais une bêtises hier pendant la sortie ?! Oh non ! Qu’avais-je fais ? Je me levais pour vite aller faire une nouvelle toilette avant de me rendre là où la servante m’avait dit que l’épouse de mon maître m’attendait. ET Justement je ne voulais pas la faire attendre. Cours, Cours Cours Sacha ! Si j’éprouvais pour Ser Garlan un respect infini, c’était une dévotion que Lady Leonette m’inspirait … Pour moi c’était la réincarnation de la Mère ! Si dans la rue, l’irrespect me caractérisait, je me taisais maintenant, je n’avais aucune marge de manœuvre et je ne pouvais laisser passer la chance que les sept m’avaient offert je ne pouvais pas !
Une fois devant la porte je respirais un grand coup et lissai de nouveau ma tunique et vérifiais la propreté de mes chauffes. Tout était bon ! Je toquai, attendis l’autorisation avant d’entrer et de m’incliner devant toutes les personnes présentes, mais deux fois devant Lady Leonette. Je pris sur moi pour ne pas bégayer face à elle.
« Lady Leonette ? Vous m’avez demandez ? Voulez vous retournez en ville ? Que je vous apporte quelque chose peut-être ? »
Si je l’avais accompagnée en ville, je m’étais tue tout le long de la promenade, restant en retrait. J’avais du mal à parler en articulant le moindre de mes mots. Heureusement je n’étais pas Trom’d’pomme. Je me demandais comment il aurait fait.
Les mains derrière le dos, bien droite, je regardais la lady droit dans les yeux. Ça, c’était un tique qui me venait de la rue, jamais détourner le regard, sinon on te saigne par derrière comme un chien ! Le seul devant qui je baissais sans aucune difficulté, c’était bien Ser Garlan. Mon regard pivota vers l’une de femmes qui me regardait en se cachant la bouche de son éventail … Vas-y moque toi ! J’en ai rien à faire … Ton avis ne m’importe pas !
Même si je restais fière et que je ne baissais pas les yeux, je m’interdisais de réagir. Si avant, dans la rue, je ne baissais jamais les yeux, et que je répondais toujours avec insolence, c’était parce que je n’avais rien à perdre, à part la vie … Et encore ! Là … Ce n’était pas moi seule qui risquait ! C’était Ser Garlan ! Et ça je ne voulais pas … Je ne voulais pas lui faire honte ! Moi … J’avais appris à encaisser alors bon ! Ce n’était pas quelques garçons qui allaient me faire peur. Je m’étais suffisamment battue pour toujours garder la tête haute et le dos droit. Je me demandais quelle serait leur réaction face à une soupe de racine et de pain à peine tiède … Oh ! Ça serait très drôle à voir !
Dehors, l’aube se levait à peine, j’avais beaucoup de mal à dormir. Le matelas était beaucoup trop moi et j’avais l’impression que j’allais mourir étouffer dedans. Avant de me rendre aux écuries j’allais faire mes sept prières au septuaire. Les écuries étaient calmes, et j’inspirais avec plaisir l’odeur du foin. L?avantage de vivre dans la rue, c’était que j’avais eu l’occasion de faire tout un tas de métiers, dont quelques fois palefrenier en échanges de restes pour ma bande. Et puis j’aimais bien les chevaux … Eux ils ne me jugeaient pas sur ma manière de m’habiller ou d’être comme un garçon alors que j’étais une fille. Ils ne s’intéressaient qu’à ce que j’avais dans les poches. Je caressais le chanfrein de l’étalon de mon maître avant d’ouvrir la porte de sa stalle pour m’occuper de lui avec soin. Il était puissant et bien élevé. Je savais que les autres palefreniers me surveillaient. Bonjour la confiance … Je pariais que s’il y avait le moindre vol, ça serait moi qu’on soupçonnerait immédiatement !
J’aurais aimé rester mes journées dans les écuries sans devoir affronter le regard des autres, mais bon ! Je n’avais pas le droit, et j’apprendrais rapidement à les ignorer. Je me rendis directement aux cuisines. C’était bien là des rares lieux où j’avais l’impression de toujours être la bienvenu ! Et visiblement on cherchait à m’engraisser ! J’avais toujours le droit à un mélange de gruau et de bouillie d’avoine avec du pain, et une cuillère de miel. Sauf que la portion était trois fois ce que je pouvais manger ! Déjà que si je pouvais j’esquivais le repas du soir … J’avais du mal à manger tout ce qu’on voulait me faire engloutir ! Je crois que ma tunique trop grande inspirait la pitié. J’avais refusé qu’on la retouche C’était bon ! ON m’offrait déjà quantité de chose, pas la peine non plus de me faire des vêtements sur mesure ! Oui ma tunique était trop large, et alors quoi ! C’était pas grave, j’étais bien dedans ! Je pris ma cuillère et commençai à manger lentement pour laisser à mon estomac le temps de savourer. C’était étrange de pouvoir manger tout les jours … Sans avoir à se battre.
Je sursautais quand une servante m’informa que Lady Leonette voulait me voir rapidement. J’avalais de travers mon morceau de pain et toussai. Avais-je fais une bêtises hier pendant la sortie ?! Oh non ! Qu’avais-je fais ? Je me levais pour vite aller faire une nouvelle toilette avant de me rendre là où la servante m’avait dit que l’épouse de mon maître m’attendait. ET Justement je ne voulais pas la faire attendre. Cours, Cours Cours Sacha ! Si j’éprouvais pour Ser Garlan un respect infini, c’était une dévotion que Lady Leonette m’inspirait … Pour moi c’était la réincarnation de la Mère ! Si dans la rue, l’irrespect me caractérisait, je me taisais maintenant, je n’avais aucune marge de manœuvre et je ne pouvais laisser passer la chance que les sept m’avaient offert je ne pouvais pas !
Une fois devant la porte je respirais un grand coup et lissai de nouveau ma tunique et vérifiais la propreté de mes chauffes. Tout était bon ! Je toquai, attendis l’autorisation avant d’entrer et de m’incliner devant toutes les personnes présentes, mais deux fois devant Lady Leonette. Je pris sur moi pour ne pas bégayer face à elle.
« Lady Leonette ? Vous m’avez demandez ? Voulez vous retournez en ville ? Que je vous apporte quelque chose peut-être ? »
Si je l’avais accompagnée en ville, je m’étais tue tout le long de la promenade, restant en retrait. J’avais du mal à parler en articulant le moindre de mes mots. Heureusement je n’étais pas Trom’d’pomme. Je me demandais comment il aurait fait.
Les mains derrière le dos, bien droite, je regardais la lady droit dans les yeux. Ça, c’était un tique qui me venait de la rue, jamais détourner le regard, sinon on te saigne par derrière comme un chien ! Le seul devant qui je baissais sans aucune difficulté, c’était bien Ser Garlan. Mon regard pivota vers l’une de femmes qui me regardait en se cachant la bouche de son éventail … Vas-y moque toi ! J’en ai rien à faire … Ton avis ne m’importe pas !
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Leonette | ft. Sacha |
chapitre 1
Depuis que je sais que je suis enceinte, je suis sur un petit nuage. Un doux rêve ensoleilé. Je ne ferais rien qui puisse mettre en danger mon futur enfant. Oui. Je ne serais pas imprudente, je ne prendrais pas ce risque. Non, je ne pourrais pas me pardonner si je fais une fausse-couche par mes actions imprudentes.Je pose ma main sur mon ventre comme pour rassurer mon enfant. Je souris à une de mes dames de compagnie puis je décide de reprendre mon ouvrage. En effet, je souhaite réaliser une poupée en chiffon pour Sacha.
Je continue de confectionner ce modeste présent pour l'écuyer de mon époux. Je me suis attachée à cette enfant. Elle n'est pas comme les autres, elle n'a pas de famille. Suis-je touchée par son enfance ? Bien sûr que oui. J'aimerais que sa vie soit aussi douce que possible.
Puis, je décide de faire une pause. Comment puis-je continuer à travailler ainsi si je ne me repose pas quelques instants ? Je regarde le serviteur et je nous demande d'apporter quelques mets, de préférence sucrée ainsi que des boissons.
Il est dit que les femmes enceintes ont des envies étranges, pour l'instant, je dois avouer que j'ai une une nette préférence pour les mets sucrés ou les œufs de caille. Je me perds dans mes réflexions puis je reviens à l'instant présent.
Après avoir repris des forces, je continue mon ouvrage. Je souris. Puis, je vois une servante et je lui demande d'aller chercher la douce enfant. J'ai une idée en tête ou plusieurs. Pour la première, c'est d'offrir ce modeste présent puis après nous verrons.
Après qu'elle soit partie, je reprend l'ouvrage. Je le termine. Et, je le regarde fièrement. Est-ce que Sacha va aimer ? Je ne sais pas du tout. Je souris.
Ensuite, la porte s'ouvre sur la jeune demoiselle après que je lui ai dit d'entrer. Je souris en la voyant. La petite fille s'incline.
Sacha - Lady Leonette ? Vous m’avez demandez ? Voulez vous retournez en ville ? Que je vous apporte quelque chose peut-être
Leonette – Oui, Sacha. Je voulais t'offrir quelque chose. Je me lève en prenant délicatement la petite poupée. Je l'ai fait pour toi.
Avant de me rapprocher d'elle, je demande alors à mes dames de compagnie de se retirer. Je souhaite rester seule avec la jeune enfant. Après qu'elles soient retirées, je souris à Sacha.
Leonette – Si mon époux n'a pas besoin de toi aujourd'hui, nous pourrions passer une journée ensemble ?
Il est vrai qu'il nous reste encore quelques heures avant que le soleil ne sombre complètement enfin je crois. Je souris. Va-t-elle accepter de passer quelques instants avec moi ? Je me tais quelques instants attendant les réponses de l'enfant. Je ne souhaite pas le brusquer. Ni aller trop vite avec elle.
Leonette – Tu n'es pas obligée de rester si tu ne veux pas. Je ne te forcerais jamais à faire quelque chose que tu ne veux pas faire.
leonette ❧ il est l'heure d'assumer
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Je restais bien droite malgré le rire de l’une des dames de compagnies. Des trois, ma préféré était celle aux traits étranges et aux beaux cheveux de jais. Ils avaient l’air si doux … C’était quand même très étrange d’être connu non pas comme Sacha garçon mais comme Sacha fille. J’avais préféré le dire. Pour la simple et bonne raison, que j’avais vu la réaction des autres écuyers quand j’avais dis que je venais du peuple. Si l’un d’entre eux avait su avant mon maître que j’étais une fille … Il aurait put me faire chanter. Et je préférais plus ou moins assumer le fait d’être une fille que devenir la cible d’un maître chanteur.
Je haussai un sourcil surpris, elle voulait m’offrir quelque chose ? Encore ?! Mais … Mais … Ser Garlan et elle m’avaient déjà tant offert ! Je ne pouvais pas accepter plus ! Je m’écartai de la porte le temps que les dames de compagnies sortent avant de prendre délicatement la petite poupée de chiffon que me tendait Lady Leonette. Elle l’avait fait exprès pour moi … Je ne pouvais pas dire non … Je la remerciais d’un murmure avant de contempler la petite chose entre mes mains. Elle était presque moins vilaine que moi. Avais-je vraiment le droit d’avoir cette poupée ? N’allait-on pas … Sacha ! Tu es une fille … Tu peux avoir une poupée … Au moins pour te rassurer le soir dans ta chambre … J’avais peur du noir complet. J’avais trop l’habitude de dormir dehors avec au moins la lumière des étoiles … Tellement l’habitude de dormir par terre que je ne dormais même pas sur mon matelas, mais roulé en boule par terre dans mes couvertures. Je me demandais quelle serait la réaction de Lady Leonette si elle l’apprenait. Me gronderait-elle ?
Oh ? Elle voulait passer la journée avec moi ? Je réfléchis un instant en ébouriffant de nouveau mes cheveux avant de repousser d’une main agacée les mèches qui me pendaient dans les yeux. Je les taillerais ce soir encore. Ils poussaient beaucoup trop vite ! Est ce que Ser Garlan avait besoin de moi aujourd’hui ? J’étais sûre que non, sinon il serait déjà venue me chercher. Et puis … J’avais fais mes tâches. Normalement je n’avais rien d’autres à faire. J’étais même presque sûre que Ser Garlan avait fait exprès de ne pas venir me chercher ! Il avait dû deviner que Lady Leonette me voudrait à côté d’elle pour aujourd’hui. La jolie Lady avait presque l’air gênée de me le demander. Je m’inclinais de nouveau en tenant serré contre moi la poupée.
« … Je vous en pris Lady Leonette, j’serais … euh … Je serais honorée de passer la journée avec vous ! Ser Garlan ne m’a donné aucune tâche aujourd’hui. C’sera un plaisir de passer la journée avec vous. »
Je me mordis la langue. Il fallait que je fasse attention à mon langage ! Je mâchais les mots, et ça ferait honte à Ser Garlan et Lady Leonette. Mais je parlais toujours mieux que Tromp’d’Pomme. Je me demandais si à part moi et les gars de ma bande d’autres arrivaient à le comprendre parfaitement. Sûrement pas. J’observais avec attention la petite poupée que je tenais toujours. Je souris en la regardant, je l’aimais déjà. Je relevai les yeux vers la jolie lady.
« Que souhaitez-vous faire Lady Leonette ? »
Pas la couture ! Pitié je voulais même bien tenter d’apprendre à lire, mais pas la couture ! Qu’on ne m’oblige pas à tenter de coudre s’il vous plaît !
Je haussai un sourcil surpris, elle voulait m’offrir quelque chose ? Encore ?! Mais … Mais … Ser Garlan et elle m’avaient déjà tant offert ! Je ne pouvais pas accepter plus ! Je m’écartai de la porte le temps que les dames de compagnies sortent avant de prendre délicatement la petite poupée de chiffon que me tendait Lady Leonette. Elle l’avait fait exprès pour moi … Je ne pouvais pas dire non … Je la remerciais d’un murmure avant de contempler la petite chose entre mes mains. Elle était presque moins vilaine que moi. Avais-je vraiment le droit d’avoir cette poupée ? N’allait-on pas … Sacha ! Tu es une fille … Tu peux avoir une poupée … Au moins pour te rassurer le soir dans ta chambre … J’avais peur du noir complet. J’avais trop l’habitude de dormir dehors avec au moins la lumière des étoiles … Tellement l’habitude de dormir par terre que je ne dormais même pas sur mon matelas, mais roulé en boule par terre dans mes couvertures. Je me demandais quelle serait la réaction de Lady Leonette si elle l’apprenait. Me gronderait-elle ?
Oh ? Elle voulait passer la journée avec moi ? Je réfléchis un instant en ébouriffant de nouveau mes cheveux avant de repousser d’une main agacée les mèches qui me pendaient dans les yeux. Je les taillerais ce soir encore. Ils poussaient beaucoup trop vite ! Est ce que Ser Garlan avait besoin de moi aujourd’hui ? J’étais sûre que non, sinon il serait déjà venue me chercher. Et puis … J’avais fais mes tâches. Normalement je n’avais rien d’autres à faire. J’étais même presque sûre que Ser Garlan avait fait exprès de ne pas venir me chercher ! Il avait dû deviner que Lady Leonette me voudrait à côté d’elle pour aujourd’hui. La jolie Lady avait presque l’air gênée de me le demander. Je m’inclinais de nouveau en tenant serré contre moi la poupée.
« … Je vous en pris Lady Leonette, j’serais … euh … Je serais honorée de passer la journée avec vous ! Ser Garlan ne m’a donné aucune tâche aujourd’hui. C’sera un plaisir de passer la journée avec vous. »
Je me mordis la langue. Il fallait que je fasse attention à mon langage ! Je mâchais les mots, et ça ferait honte à Ser Garlan et Lady Leonette. Mais je parlais toujours mieux que Tromp’d’Pomme. Je me demandais si à part moi et les gars de ma bande d’autres arrivaient à le comprendre parfaitement. Sûrement pas. J’observais avec attention la petite poupée que je tenais toujours. Je souris en la regardant, je l’aimais déjà. Je relevai les yeux vers la jolie lady.
« Que souhaitez-vous faire Lady Leonette ? »
Pas la couture ! Pitié je voulais même bien tenter d’apprendre à lire, mais pas la couture ! Qu’on ne m’oblige pas à tenter de coudre s’il vous plaît !
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Leonette | ft. Sacha |
chapitre 2
Je souris en voyant la petite fille. Après que les dames soient parties, nous sommes seules. Je lui donne alors la modeste poupée en chiffon. Je propose alors à l'enfant si elle souhaite passer une journée en ma compagnie.
Sacha - Je vous en pris Lady Leonette, j’serais … euh … Je serais honorée de passer la journée avec vous ! Ser Garlan ne m’a donné aucune tâche aujourd’hui. C’sera un plaisir de passer la journée avec vous.
Leonette – Je suis heureuse alors.
Mais qu'allons-nous faire ? Pour l'instant, je ne compte pas lui proposer de coudre. Je réfléchis. Peut-être, je pourrais lui apprendre à lire et à écrire. Oui, c'est une bonne idée. Je lui offre un sourire rayonnant.
Sacha - Que souhaitez-vous faire Lady Leonette ?
Leonette – Aujourd'hui, nous allons réaliser une leçon de lecture ainsi que d'écriture. Je ne suis pas hautement qualifiée mais je te donnerais les principaux rudiments que ma septa m'ait donné quand j'étais qu'une petite fille.
Mais comment faire ? Je regarde la jeune enfant. Je dois lui montrer comment on écrit tel mot puis comment on le prononce. Je respire. Il nous faut du papier ainsi qu'une plume ainsi qu'un endroit pour écrire. Je lui souris. Je réfléchis encore à ces petites questions avant qu'on puisse commencer à travailler.
Nous pourrons nous asseoir sur le sol, près de la table basse. Il est vrai que nous ne serons pas confortable mais avant j'aimerais lui montrer comment écrire des mots, après, elle pourra recopier. Doit-elle commencer à apprendre à former les différentes lettres de l'alphabet ? Je réfléchis de nouveau.
Leonette – Nous allons nous mettre près de la table basse, nous serons assises. Je souris. Pour l'instant, nous allons apprendre à former quelques lettres. Puis, je me tais quelques instants. Ensuite, nous verrons.
Il vaut mieux qu'au début, je lui apprenne quelques lettres simples puis après la formation de quelques mots comme son prénom ou je ne sais quoi. Je souris. La jeune enfant s'assoit puis je vais chercher plusieurs feuilles de parchemin avec plusieurs plumes avec de l'encre. Je pose ces objets, un par un sur la table basse, je pose un cousin puis je m'assois.
La jeune enfant est assise à mes côtés. Je lui offre un sourire.
Leonette – Est-ce que tu arrives à bien voir ? Je la regarde. Nous allons commencer par les premières lettres.
Au début, je trace les premières lettres et je lui indique leurs noms. Ensuite, je la regarde.
Leonette – Est-ce que tu veux essayer ? Demande-je avec douceur.
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Si Lady Leonette était heureuse, alors tout allait pour le mieux. Mais j’aurais aimé juste qu’elle ne reste pas tant debout ! Cela la fatiguait trop ! Je voulais bine faire tout et n’importe quoi avec elle … Mais juste pas la couture ! Ah bah … Ça sera donc l’art mystique de l’écriture et de la lecture … Je ne savais faire aucun des deux ! Alors, les rudiments… Cela serait déjà beaucoup ! Et ensuite le reste ne devrait pas être trop dur, c’était le début qui était le plus difficile. Cela me faisait penser au Septon du premier village où j’avais vécu qui avait tenté une fois de m’apprendre à lire, j’avais quoi … Sept ans ? Jojoriss avait été furieux ! Mais j’avais retenue une chose : le palimpseste ! C’était le nom du parchemin qu’on avait gratté pour le réutiliser. Je crois que c’était une information complètement idiote, mais j’aimais bien le savoir.
Je suivis sans un mot Lady Leonette près de la petite table basse. Si elle prit un coussin, je m’assis en tailleurs par terre et l’observais sortir tout les beaux objets pour écrire. Un charbon de bois n’était donc pas suffisant pour moi ? IL fallait vraiment une aussi belle plume avec autant d’encre ? Juste pour tenter quelques lettres ? Je posais la poupée de chiffon sur mes genoux et hochai la tête. Je voyais parfaitement bien. Je retiens une grimace en observant la belle lady blonde. Cela semblait si complexe ! Les noms pas vraiment, mais toutes ces boucles ! Je regardais mes doigts, étaient-il vraiment capable de tenir une plume sans la briser ?
Puisque c’était mon tour … nous allions bien voir. Je saisis la plume entre les doigts de ma main gauche, je manipulais tout avec ma main gauche. Lentement je reproduisis dans les airs les lettres avant de tremper le bout de la plume dans l’encre. Penchant ma feuille je posais le bout de la plume sur le parchemin, je devais faire attention en écrivant pour ne pas étaler l’encre avec ma main. Mais je me tâchais le bout des doigts. La plume grinça sur le parchemin et je tirais la langue en traçant maladroitement les symboles en tenant d’une main les mèches qui me pendaient devant le visage. Je finis par relever la tête et observai avec attention mes lettres. Tremblotantes et mal formé on aurait presque dit une grande tâche d’encre. Du moins c’était ainsi si je les comparais à celle de lady Leonette. En plus l’encre avait bavé à certains endroits ! Je plissai le nez furieuse contre moi même et repris aussitôt la plume pour recommencer sur deux lignes en me mordillant la lèvre et la langue tout en murmurant le nom des caractères. Mais comment ces lettres pouvaient ensuite former des sons et des mots ? Cela me dépassais un peu … Je finis par reposer la plume et pousser la feuille vers lady Leonette
« Je suis désolée … Ce n’est pas très bon … »
Je suivis sans un mot Lady Leonette près de la petite table basse. Si elle prit un coussin, je m’assis en tailleurs par terre et l’observais sortir tout les beaux objets pour écrire. Un charbon de bois n’était donc pas suffisant pour moi ? IL fallait vraiment une aussi belle plume avec autant d’encre ? Juste pour tenter quelques lettres ? Je posais la poupée de chiffon sur mes genoux et hochai la tête. Je voyais parfaitement bien. Je retiens une grimace en observant la belle lady blonde. Cela semblait si complexe ! Les noms pas vraiment, mais toutes ces boucles ! Je regardais mes doigts, étaient-il vraiment capable de tenir une plume sans la briser ?
Puisque c’était mon tour … nous allions bien voir. Je saisis la plume entre les doigts de ma main gauche, je manipulais tout avec ma main gauche. Lentement je reproduisis dans les airs les lettres avant de tremper le bout de la plume dans l’encre. Penchant ma feuille je posais le bout de la plume sur le parchemin, je devais faire attention en écrivant pour ne pas étaler l’encre avec ma main. Mais je me tâchais le bout des doigts. La plume grinça sur le parchemin et je tirais la langue en traçant maladroitement les symboles en tenant d’une main les mèches qui me pendaient devant le visage. Je finis par relever la tête et observai avec attention mes lettres. Tremblotantes et mal formé on aurait presque dit une grande tâche d’encre. Du moins c’était ainsi si je les comparais à celle de lady Leonette. En plus l’encre avait bavé à certains endroits ! Je plissai le nez furieuse contre moi même et repris aussitôt la plume pour recommencer sur deux lignes en me mordillant la lèvre et la langue tout en murmurant le nom des caractères. Mais comment ces lettres pouvaient ensuite former des sons et des mots ? Cela me dépassais un peu … Je finis par reposer la plume et pousser la feuille vers lady Leonette
« Je suis désolée … Ce n’est pas très bon … »
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Leonette | ft. Sacha |
chapitre 3
J'apprécie la petite Sacha, je souhaite le meilleur pour elle. Il est vrai que je ne suis point sa mère mais je pourrais être une mère de cœur. Je souris à la jeune enfant, cette dernière commence à tracer les lettres sur le papier.
Je la regarde faire sans rien dire, je touche mon ventre. Dois-je encourager la jeune enfant ? Je la vois trembler. Je ne vais pas lui hurler dessus, ce n'est pas en criant sur un enfant qu'on obtient quelque chose. Non, il faut aller en douceur et lui expliquer les choses. Si on brimade trop un enfant, il ne pourra rien faire … Enfin, c'est ma vision des choses. Est-ce la meilleure solution pour élever un enfant ? La douceur ou la brusquerie ? Je ne sais pas.
Je respire doucement. La fillette aux cheveux bruns a des tâches sur ces doigts délicats. Je décide de chercher un mouchoir après l'avoir trouvé, je m’assoie et j'observe l'enfant. J’attends qu'elle ait fini pour réaliser une action.
Sacha a fini de tracer les lettres, je la regarde avec un sourire encourageant. Je lui souris.
Sacha - Je suis désolée … Ce n’est pas très bon ….
Leonette - Ce n'est rien Sacha. Moi aussi, je n'ai pas arrivé du premier coup. Je la regarde dans les yeux. Il ne faut pas que tu décourages. Tu arriveras, j'en suis sûre. Je souris de nouveau. Ne t'en fais pas.
Je me tais. Je la regarde quelques instants. Qu'allons-nous faire ? Il faut que nous nettoyons les doigts de la délicate et douce enfant. Est-ce qu'une demoiselle comme elle doit-être un écuyer ? Je pense que les filles et les garçons peuvent être un écuyer. Je respecte le désir de l'enfant à vouloir être un chevalier. Mais, quel serait mon rôle ? Celui d'une mère. Celui de lui apprend les bases d'une éducation soignée. Est-ce que des personnes allaient rire d'elle ? Que faire si c'est le cas ? Je ne sais pas. Je ne peux pas prédire l'avenir. Je ne suis pas une sorcière pouvant lire l'avenir. Je suis simplement l'épouser d'un noble.
Leonette – Allons nettoyer tes doigts, ensuite, on verra ce qu'on fera.
Nous levons puis nous allons dans la salle d'eau. Je lui demande de me suivre, nous approchons d'une bassine. Je remplis cette dernière. Je demande à la petite fille de mettre ses mains dans l'eau. Puis, je lui donne un savon. Je lui explique ce qu'il faut faire.
Après que nous ayons terminé, je la regarde.
Leonette – On pourrait faire une pause, après, celle-ci, nous pourrons s'entraîner à lire sauf si tu veux recommencer l'écriture. Je me tais. Nous ferons ce que tu as envie de faire. N'aie pas peur de dire que tu veux faire l'un ou l'autre. Je la regarde. Je ne te jugerais jamais Sacha. Jamais. Je t'apprécie comme tu es.
leonette ❧ il est l'heure d'assumer
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Ft : Marie Avgeropoulos
Multi-Compte : Arwen Wydman - Arya Stark - Boadicée Sand - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger
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Date d'inscription : 27/09/2017
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Je me doutais bien que Lady Leonette n’avait pas réussit du premier coup à écrire aussi nettement que l’exemple qu’elle m’avait donné. Mais, si j’avais été noble, ce qui n’était pas le cas, à mon âge j’aurais dû savoir écrire ! Manque de chance, pour ser Garlan et Lady Leonette, si je savais chasser le rat avec un bâton, ou à mains nues ou bien faire de la soupe d’écorce, ça c’était par contre immonde, mais lire ou écrire étaient pour moi des arcanes mystérieuses dans lesquels je n’avais aucun connaissance. Et c’était tout aussi salissant que d’écorcher un rat. Mais un rat ça remplissait plus le ventre que l’encre. Surtout que grillait ça sentait super bon ! Ce n’était pas du tout le moment de penser à ça Sacha ! Surtout que maintenant tu mangeais à ta faim et bien mieux, les racines crus ne me manquaient pas du tout. J’aimais bien moi le gruau … Mon ventre émit un petit gargouillis et je rougis.
Hein ? Se laver les mains ? Mais … à part quelques tâches d’encres dessus elles étaient propres ! On pouvait attendre non ? Visiblement non. Comme les nobles se lavaient pour la moindre tâche ! Quand j’étais dans la rue, se laver c’était … une fois par semaine ? Et encore, uniquement si j’étais toute seule, sinon c’était une fois par mois. Mais j’obéis et plongeai les mains dans l’eau clairs, pensive je les détaillai. Elles étaient pleines de cales et de petites cicatrices, alors que j’avais toujours tenté de les protéger un maximum. Dans la rue, jambes et bras sont essentiels, on ne survit pas si on ne court pas vite et qu’on n’a pas la main leste. Mes mains avaient subit bon nombre de blessure. Une fois je me souvenais que les petits avaient trouvé un énormes buissons de mures mêlé à des ronces. Entre le sang qui s’écoulait par les griffures des épines voraces de ma chair , et le jus des baies, j’avais eu les mains sanglantes comme-ci je les avais plongé dans le sang. Je pris le savon, encore une découverte pour moi, et suivis les instructions de Lady Leonette. Même se laver les mains était un art chez les nobles ! Si ce n’était pas beau !
Je sentis ma bouche s’assécher et je jetais un coup d’œil à la cuvette pleines d’eau, pouvais-je m’y cacher dedans ? J’avais la détestable impression d’être toute rouge. Mais elle allait arrêter de me faire rougir ? Si elle n’était pas la bonté même j’aurais pus croire qu’elle le faisait exprès de me gêner. Je balbutiais
« J’vous en pris l’dy Leonette ! J’ai tout c’qu’il m’faut ! Lire m’va très bien aussi ! Puis, j’ai eu plus en qu’elque jours qu’en toute une vie ! Vous voulez pas vous asseoir ? »
Plus j’étais tendue ou mal à l’aise, plus mon langage était déplorable. Je tordis le bas de ma tunique en dansant d’un pied sur l’autre. Je n’aimais pas la voir debout … Si elle le voulait je pouvais même lui raconter ma vie dans la rue ! Du moment qu’elle était assise !
Hein ? Se laver les mains ? Mais … à part quelques tâches d’encres dessus elles étaient propres ! On pouvait attendre non ? Visiblement non. Comme les nobles se lavaient pour la moindre tâche ! Quand j’étais dans la rue, se laver c’était … une fois par semaine ? Et encore, uniquement si j’étais toute seule, sinon c’était une fois par mois. Mais j’obéis et plongeai les mains dans l’eau clairs, pensive je les détaillai. Elles étaient pleines de cales et de petites cicatrices, alors que j’avais toujours tenté de les protéger un maximum. Dans la rue, jambes et bras sont essentiels, on ne survit pas si on ne court pas vite et qu’on n’a pas la main leste. Mes mains avaient subit bon nombre de blessure. Une fois je me souvenais que les petits avaient trouvé un énormes buissons de mures mêlé à des ronces. Entre le sang qui s’écoulait par les griffures des épines voraces de ma chair , et le jus des baies, j’avais eu les mains sanglantes comme-ci je les avais plongé dans le sang. Je pris le savon, encore une découverte pour moi, et suivis les instructions de Lady Leonette. Même se laver les mains était un art chez les nobles ! Si ce n’était pas beau !
Je sentis ma bouche s’assécher et je jetais un coup d’œil à la cuvette pleines d’eau, pouvais-je m’y cacher dedans ? J’avais la détestable impression d’être toute rouge. Mais elle allait arrêter de me faire rougir ? Si elle n’était pas la bonté même j’aurais pus croire qu’elle le faisait exprès de me gêner. Je balbutiais
« J’vous en pris l’dy Leonette ! J’ai tout c’qu’il m’faut ! Lire m’va très bien aussi ! Puis, j’ai eu plus en qu’elque jours qu’en toute une vie ! Vous voulez pas vous asseoir ? »
Plus j’étais tendue ou mal à l’aise, plus mon langage était déplorable. Je tordis le bas de ma tunique en dansant d’un pied sur l’autre. Je n’aimais pas la voir debout … Si elle le voulait je pouvais même lui raconter ma vie dans la rue ! Du moment qu’elle était assise !
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Leonette | ft. Sacha |
chapitre 4
Je parle à Sacha, je lui dis que je n'avais pas réussis la première fois. L'écriture n'est jamais simple … Après cet échange, nous allons dans la salle d'eau pour nettoyer les doigts délicats de la fillette. Je lui donne des recommandations. Je la regarde faire puis nous je lui reparle. Je lui dis que si elle souhaite faire une pause puis nous reprendrons par lire ou par l'écriture. Je finis par conclure que jamais je ne la jugerais. Ceci est vrai. Elle peut être ce qu'elle veut. Je vois la jeune rougir. Ai-je dit quelque chose de mal ? Je me mordille les lèvres. Que faire ? Je la regarde avec douceur.
Sacha - J’vous en pris l’dy Leonette ! J’ai tout c’qu’il m’faut ! Lire m’va très bien aussi ! Puis, j’ai eu plus en qu’elque jours qu’en toute une vie ! Vous voulez pas vous asseoir ? »
Je l'écoute. Je remarque qu'elle a du mal à s'exprimer. Est-ce ma faute ? Ai-je troubler quelque chose en elle ? Qu'ai-je fait ? Je lui souris. Je respire doucement. Je réfléchis avant de lui répondre, je l'observe. Je dois m’asseoir. Je pense au livre que je vais apprendre à lire à la demoiselle. Je m'approche de la bibliothèque. Je regarde rapidement les différents ouvrages posés sur celles-ci. Je vois celui que je vais faire lire à la jeune enfant. Un livre sur les contes me semble approprié. Je me dirige vers elle avec le livre, je m'assois sur le canapé puis je lui demande de faire de même.
Je lui souris. Je la regarde.
Leonette – Je vais lire une première fois puis je t'expliquerais comment on fait, lui dis-je avec un sourire.
Je commence à lire d'une voix douce, je repose mon regard sur elle. Je respire. Nous allons réussir. Je lui passe le livre entre les deux mains. Je lui explique que certains mots se prononcent comme ceci ou comme cela. Je lui reprends de temps en temps pour corriger quelques fautes, je l'encourage. Puis, nous arrivons à la fin de la première page. Je lui souris.
Leonette – Veux-tu essayer de la seconde page ? Certains mots, nous les avons déjà vu mais si tu n'arrives pas, nous ferons ensemble.
Je lui donne un sourire encouragent. Qu'importe si nous mettons des années pour lui apprendre à lire, cela ne fait rien. Je lui souris. Je sais qu'elle est de bonne volonté et si elle ne se trompe pas, ce n'est pas grave. Avec de la volonté, nous arrivons à tout. Je respire, je la regarde. Des serviteurs s'approchent de nous. Je leur souris.
Leonette – Nous allons faire une pause, est-ce que tu veux quelque chose ? Lui demande-je avant de demander d'aller me chercher un thé avec des biscuits.
leonette ❧ il est l'heure d'assumer
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