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Correspondance entre Faucon et Griffonne

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Roland Vanbois
Les Eyriées

An 299
Lune 1, semaine 2

Cher Faucon,

C
her Roland, je pensais pouvoir me rendre bientôt dans le Val. J’aurai tant aimé vous y revoir. Mais je crains que ce ne soit point possible. Ne craignez rien, je sus certaine qu’une autre occasion se présentera.

J’ai appris pour votre oncle et j’aurai aimé vous redire combien je pris les sept pour qu’il repose en paix. Je ne peux hélas pas me déplacer. Le mestre est contre tout déplacement pour au moins deux lunes. Il ne veut prendre aucun risque après la chute que j’ai fait.

C’est pour cela que je prends aujourd’hui la plume. Je ne peux me résoudre à ne point vous parler. Et si je ne peux le faire de vive voix, alors je le ferai par écris.

Que vos dieux vous gardent,
Votre amie

Aelinor Connington, dame de La Griffonière.

Correspondance entre Faucon et Griffonne Sceau-10
©️ sobade.


Roland Vanbois
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Les Eyriés, An 299, Lune 1, Semaine 4

Chère Griffonne,

Vous n'avez point à vous excuser pour votre absence. Vous n'avez aucune obligation envers ma modeste personne et votre santé est bien plus importante qu'une visite de courtoisie à mes yeux. Je regrette de ne pas pouvoir être à vos côtés pour vous aider à supporter cette terrible épreuve et vous aidez à trouver le temps moins long. Etes vous condamnée à rester allongée pendant un long moment ? Je suis sûre que vous conserver toujours votre magnifique sourire et votre sens de la taquinerie malgré ce douloureux moments. Sachez que mes pensées de bons rétablissements vous accompagne.

Comme vous avez pût le constater en ouvrant cette missive, j'ai glissé en son sein quelques fleurs des montagnes du Val. J'espère que le transport ne les aura pas trop abîmé. Ainsi bien que vous ne pouvez pas venir me rendre visite, c'est une partie de la montagne qui s'en vient à vous. Je sais que vous serez à même d'apprécier cette délicate attention. Vos condoléances me touche. La cérémonie funèbre fut emplie d'émotion et c'est avec les honneurs que mon oncle est partit. J'espère pouvoir lui faire honneur à l'avenir et quand l’Étranger viendra me chercher, avoir été un homme d'une valeur aussi grande ce ne le fut feu Lord Royce.

Je ne vous cache pas ma joie d'avoir retrouver ma terre natale. Peu de choses y ont changés. J'y ai retrouvé ma famille, des amis et amies de longue date. Je ne suis pas loin d'être le plus heureux des hommes. La capitale ne me manque absolument pas contrairement à votre présence. Vous êtes bien la seule personne à vivre à la Cours Royale qui me manque autant depuis mon départ. Votre rire, votre répartie, vos sourires me semblent à présent si lointain et je serais prêt à donner beaucoup pour les revoir à nouveau. Prenez soin de vous et veiller à bien suivre les consignes du Mestre pour votre rétablissement. Nous ne sommes jamais trop prudent avec notre santé. Je prierai les Sept chaque jour pour que vous retrouviez rapidement la forme et puissiez à nouveau monter à cheval et pratiquer la fauconnerie.

Lorsque vous serez guérie, je serai ravi de vous accueillir dans le Val, si la princesse Rhaenys, le permet. Nous pourrons passer un peu de temps loin des ragots de Port-Réal et de son ambiance étouffante. Vous verrez, je suis sûr que les Eyriés vous plairont. Nous nous retrouverons bientôt. J'en suis certain.

Quelles sont les nouvelles de la capitale ? La Princesse se porte t-elle bien ? Vous rend elle souvent visite ? Si le destin n'avait pas été aussi funeste, j'aurai pût être à vos côtés à présent. Je m'en veux d'être parti mais il s'agissait de ma famille. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop.

Prenez soin de vous et puissiez vous vous rétablir le plus promptement possible.


Que les Sept veillent sur vous,



Votre plus fidèle ami Ser Roland de la maison Vanbois
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Roland Vanbois
Les Eyriées

An 299
Lune 2, semaine 1

Cher Faucon,

J

e tiens tout de même à m’excuser pour mon absence. Vos mots me touchent. Mais serait-ce une erreur d’oser croire que cette visite ne fût pas uniquement de courtoisie ? Je vous laisse juge de tout cela. Et sachez que je préfère vous savoir dans le Val plutôt qu’à la capitale à subir mes humeurs. Être obliger de rester aliter pendant près de deux semaines a, je ne peux le nier atteint malgré moi mon caractère.

Depuis ma dernière missive, j’ai eu l’autorisation des mestres d’un peu marcher. Mais l’utilisation d’une canne met nécessaire pour au moins deux lunes. Surtout que je ne sais me tenir tranquille le temps que mon genou ne se remette parfaitement.

Vos fleurs sont magnifiques et m’ont fait extrêmement plaisir.  Vous trouverez également un présent accompagnant cette missive. J’espère rapidement être remise et pouvoir vous rejoindre dans le Val. D’ici là, j’envisage si la princesse et les mestres me le permettent de me rendre à La Griffonière dans les terres de l’Orage. J’espère là-bas pouvoir rapidement pratiquer à nouveau la fauconnerie et je gage que vos prières aux sept aideront sûrement à cette guérison.

La princesse Rhaenys se porte bien soyez rassuré. Et je gage de lui transmettre votre attention. Pour tout vous dire, oui elle m’a rendu visite. Mais je ne peux dire qu’elle soit venue souvent et je ne peux lui en vouloir. La princesse est une femme très occupée. En revanche, les autres dames de compagnies sont venues me visiter. Quant à ma chute, je vous en conjure ne vous sentez pas coupable de ne point être ici à la capitale. Vous n’auriez pu faire pour empêcher cela. C’était un stupide accident, tout simplement. Et vous savoir heureux aux Eiryées me redonne le sourire. Sachez que je ne vous en tiendrai jamais rigueur.


Je prie les Sept pour qu’ils vous gardent en bonne santé. Le Val est sans aucun doute une terre magnifique et je gage que je vous y retrouverai bientôt. Ne vous inquiétez surtout pas si mes missives tardent. C’est que je serai retournée, enfin, en terre de l’Orage… si les Sept le veulent.

Votre amie

Aelinor Connington, Dame de La Griffonière.

Correspondance entre Faucon et Griffonne Sceau-10
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accompagnant la lettre, une plume d'aigle caché dans la misse enroulée sur elle-même
Roland Vanbois
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Aelinor Connington
Donjon Rouge - Port-Réal

An 299
Lune 2, semaine 3 - Herpivoie

Chère Griffone,

J
'ai reçu votre lettre peu avant mon départ pour Castral Roc. Je m'y rend en compagnie de mon écuyer afin de participer à la Grande Chasse au Trésor organiser par le Seigneur des Terres de l'Ouest. Je crains de ne pas vous y voir. Mon jeune écuyer est excité comme une puce à l'idée de revoir les terres qui l'ont vu naître. Je ne vous cacherai pas que le voir aussi en forme me donne le sourire. Au Eyriés, il semblait un peu perdu et avoir du mal à s'acclimater à la vie valoise. Je vous envoie cette lettre d'Herpivoie où nous sommes arrêtés pour la nuit et pour une raison je vous l'avoue bien égoïste. Je souhaitais vous faire parvenir ce courrier au plus vite. Votre état me préoccupe toujours et il n'y a pas un jour où je ne pense pas à vous ou ne prie les Sept pour que vous puissiez vite vous rétablir mais vos nouvelles semblent encourageantes.

C'est avec joie que j’accueille les nouvelles de votre rétablissement. Vous pouvez enfin quitter la prison qu'est devenue votre lit. Vous savoir sur la voie de la guérison me ravi. Vous êtes une dame de caractère et je demeurais convaincus qu'il faudrait plus qu'une chute pour vous abattre. Vous êtes une battante, Lady Aelinor. Continuez d'entreprendre dans votre guérison mais ne vous montrez pas trop gourmande.

Je suis enchanté de savoir que la Princesse se porte bien. Votre cadeau m'a fait grand plaisir. Quand je suis seul, il m'arrive de le contempler calmement en me rappelant votre rire. Un moyen intelligent que vous avez trouvez là pour que je puisse toujours vous avoir avec moi, d'une certaine façon et autrement qu'en pensée. Peut-être aurais je moi même l'audace de me rendre à la Griffonière pour m'enquérir de votre santé une fois la chasse au trésor de l'Ouest terminée !

Il y a des dames de toute valeur à travers le royaume et des dames que l'on oublie jamais. Vous faites partie de cette catégorie. Je vous confesse volontiers que je n'envisageais pas la simple visite que nous avons évoqués dans notre précédent courrier comme de la courtoisie. Une lettre n'est peut-être pas le meilleur endroit pour en débattre mais le fait de ne pas pouvoir vous voir pendant plusieurs lunes et de voir le rythme de nos échanges épistolaires ralentir me force à vous confesser quelques chose.

Comme je vous l'ai dit mes pensées accompagnent chaque jour votre guérison mais elles ne sont pas si chevaleresque et si altruiste que vous pourriez le croire. Depuis que j'ai quitté la capitale, je me rend compte chaque jour à quelle point vous avez réussi à me marquer. Votre intelligence, votre sens de la répartie, votre taquinerie et votre beauté ne m'ont pas laissés indifférents et je me maudis de ne pas m'en être rendu compte quand je pouvais encore me tenir à vos côtés et contemplez votre merveilleux sourires et voir mes oreilles se ravir du son de votre rire. Vous me plaisez Lady Aelinor. Pas comme deux nobles devraient se plaire en vue de noces mais comme une femme peut plaire à un homme. Je doute que ce genre de sentiments soient forcément partagés. Je n'ai jamais été un grand séducteur et je n'ai jamais fréquenté de nombreuses femmes comme ont pût le faire d'autre avant moi. Je ne suis pas doué pour parler de mes sentiments. Suis je un nigaud ? Certainement ! Je tenais néanmoins vous faire part de ce que je ressens pour vous. L'amour est un sentiment étrange que je n'ai ressenti que deux fois dans ma vie et je pense bien que vous incarner à merveille cette seconde fois.

Je vous demande pas de me répondre positivement ou même de répondre tout cours à mes dernières lignes. Je tenais simplement que vous sachiez quel effet vous pouvez produire sur un chevalier du Val.

Je vous répète une nouvelle fois mais vœux de bons rétablissements. Que les Sept veillent sur vous et puisse nous permettre de nous revoir à nouveaux.


J'ai fais envoyer la même missive, moins enflammée à la Griffonière au cas où vous y seriez déjà.

Votre ami.

Ser Roland Vanbois, votre ami et chevalier galant.

Correspondance entre Faucon et Griffonne D0tv
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Roland Vanbois
Castral-Roc

An 299
Lune 3, semaine 1

Cher Faucon,

J

e suis plus que ravie d’apprendre que vous vous rendez au mariage du Lion. Je regrette de ne point y être mais je ne pouvais prendre le risque de faire le voyage. Je suis heureuse d’avoir de vos nouvelles. Le temps est terriblement long en votre absence. Et si je m’efforçais de penser plus à ma guérison, je dois avouer que je ne supportais plus de me trouver à la capitale. Mes humeurs ne faisaient qu’empirer et je ne rêvais que d’une chose m’enfuir loin, très loin de tout cela. Rester au Donjon Rouge n’était plus envisageable et j’ai demandé à la princesse Rhaenys si je pouvais retourner en terre de l’Orage où je me trouve désormais. Le voyage fut long et plus difficile que celui que j’avais fait pour rejoindre la princesse. Je dois vous avouer que de ne pas vous avoir à mes côtés n’a rien arrangé.

J’espère sincèrement que vous vous plairez dans les Terres de l’Ouest à Castral-Roc. Et je suis enchantée d’apprendre que mon présent à fait son effet. J’espérais qu’il vous plaise et savoir que cela est le cas me touche énormément. Je suis certaine que votre écuyer se sentira bien dans le Val. Avec un chevalier comme vous pour maître cela ne peut être autrement. Laissez-lui tout le temps qu’il lui faudra pour s’y habituer. Vivre au quotidien dans une autre région demande un certain temps et je parle en connaissance de cause. J’ai mis moi-même plusieurs lunes pour me faire à la vie à la capitale. Nous devons changer nos habitudes et cela prend parfois du temps. Vous vous devez d’être patient pour l’aider.

Je dois vous avouer que si j’ai tardé à vous répondre ne ce n’est pas uniquement dû à mon retour en terre de l’Orage. J’y ai trouvé votre deuxième missive. Moins enflammée et heureusement, mon cousin Lord Jon a eu le mauvais goût de la lire avant de me la transmettre. Peut-être est-il encore trop protecteur envers moi comme il le fut dans mes jeunes années. Je sais pertinemment que même s’il me confia à notre autre cousin il garda toujours jalousement un œil sur ma personne. Je dois reconnaître que vos mots m’ont surprise. Je ne m’attendais guère à de telle parole venant de votre part et je me suis retrouvée bien incapable de vous répondre pendant quelques jours. Je me suis pourtant surprise moi-même à lire et à relire votre missive. Non pas celle que vous aviez envoyé à La Griffonnière mais bien l’autre. Je me savais attachée à votre personne, je ne pensais pas l’être autant. L’être autant qu’une simple déclaration puisse ainsi m’atteindre et troubler mon sommeil. Je me trouve alors bien idiote et je crains que ne point savoir quoi répondre à tout cela. Ma taquinerie telle que vous l’avez connue semble s’être envoler à la faveur du vent d’une tempête orageoise. Peut-être reviendra-t-elle portée par vos pas si par bonheur vous veniez jusqu’à fouler les terres de ma naissance.

Je ne vous pense pas détenteur de la fourberie la plus noire comme peu parfois l’avoir les dragons. Les faucons sont des êtres bien plus nobles et j’espère, avec je le reconnais un peu de crante, que vous soyez à l’image de l’emblème de votre maison. Je ne saurais que trop vous mettre en garde contre la fureur des griffons. Ils sont protecteurs et je gage que les colères de mes cousins sont plus terribles que les plus violent de nos orages.

Ne voyez là aucun refus de ma part au sujet de votre confession. Elle m’a touchée bien plus que de raison. Et si je veille à protéger mon cœur encore guère habitué à de telles choses, je ne peux m’empêcher de vouloir vous protéger d’un courroux qui pourrait s’abattre sur vous comme la foudre s’abat sur le sol si vous veniez à tromper un cœur qui vous adore déjà.


Votre tendre amie

Aelinor Connington, Dame de La Griffonière
Correspondance entre Faucon et Griffonne Sceau-10
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Aelinor Connington
La Griffonière - Les Terres de l'Orage

An 299
Lune 3, semaine 2 - Castral Roc

Chère Griffone,

J
e suis ravi de savoir que vous aller terminer votre convalescence sur les terres qui vous ont vues naître. J'espère jusque que le voyage ne vous a pas été trop préjudiciable. Il serait bête de trop vous surmener dans votre état.

Je suis patient, rassurez vous. Je trouve l'Ouest plutôt agréable. Le cadre est sympathique et cela change du Val d'Arryn. Pour tout vous dire, je préfère largement cette région plutôt que les Terres de la Couronne et principalement la capitale. Tout endroit que j'ai visité récemment me semble plus enclin  au calme et plus sain que Port-Réal. Vous n'imaginez pas à quel point je comprend mon bonheur depuis que j'ai quitté cette maudite ville. A force d'y vivre, on finit par croire que le monde entier se comporte telle une vipère.

Je ne vous demande pas une réponse. J'espère que votre cousin ne m'en tiendra pas rigueur. Je suis content de savoir que vous avez bien compris la teneur de mes révélations. Je ne pensais pas qu'elles auraient un tel effet sur vous. Ne vous interroger pas trop et ne vous laissez pas perturber par mes écrits. Je ne désirais pas chambouler votre esprit mais vous montrer la teneur de mes sentiments.

Je ne me méfie pas des griffons. Je suis néanmoins ravi que vous ayez pût recevoir la première version de ma missive. Je l'ai écrite d'une seule traite, laissant mes émotions guider ma plume. C'était mon âme et non de l'encre que je couchais sur le papier en pensant à vous. Je devrais bientôt prendre la route de l'Orage avec mon écuyer. J’affronterais le courroux de votre famille s'il le faut mais je leur prouverais également que je ne viens pas pour entacher votre nom mais bien pour envisager une alliance entre nos deux maisons grâce à une perspective d'union entre nos deux personnes et si cela n'aboutit pas, mes sentiments à votre égard demeureront les mêmes. J'agis peut-être avec fougue mais je pense avoir perdu trop de temps et trop d'occasions au cours de ma vie pour laisser filer celle-ci. J'espère que nous aurons tous les deux le temps d'y réfléchir pendant mon voyage.

Savoir que vous vous inquiétez pour moi, me touche particulièrement. Nous aurons tout le temps de discuter une fois que je me serai rendu à la Griffonière. J'espère que vous aurez trouver le temps de vous reposer et que je vous retrouverai parfaitement rétablie et pleine d'énergie comme la dernière fois que nous nous sommes vu. Il y a tant de choses que j'aimerai encore vous dire et faire en votre compagnie. Je n'oublie pas votre promesse de fauconnerie. Peut-être aurons nous le temps de pratiquer ce noble art à la Griffonière ? Je le souhaite en tout cas. C'est pour partager ce genre de moment, que j'ai hâte de vous revoir.

Je vous souhaite un prompt rétablissement et de profiter du temps que vous passez sur les terres de la Maison Connington.


Votre ami.

Ser Roland Vanbois, votre ami et chevalier galant.

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Roland Vanbois
Castral Roc

An 299
Lune 3, semaine 2

Cher Faucon,

D
ois-je comprendre que vous vous inquiétez pour ma santé le temps de mon voyage ? Si tel est bien le cas cela me touche grandement. Sachez que ma septa en a fait sa priorité absolue. Cela est devenue pesant mais je n’ai pas osé le lui dire. Elle est toujours si prévenante à mon égard, comme une sœur. Je dois dire que je la considère plus comme ma sœur aînée que comme une septa mais n’en soufflez mot à personne. Je doute que d’autres personnes puissent un jour comprendre ce lien qui nous unies toutes les deux. Surtout que ma jeune cousine pourrait peut-être en prendre ombrage.

Mais ceci n’est point le sujet de ma missive. Je suis très heureuse de vous savoir en de tel disposition dans le terres de l’Ouest. Il est vrai que l’atmosphère de la capitale peut être étouffant. Il faut s’y être adapté pour ne plus le sentir tel qu’il est. Je crois bien que mes années passées auprès de la princesse m’ont fait oublier à quel point j’évoluais parmi ces gens. J’ai oublié leur façon de me regarder en me réfugiant dans l’idée que ma position les dérangeait mais que finalement ils ne se permettraient jamais de m’attaquer sur que ce soit. Je me trompe peut-être mais j’aime à croire que la princesse Rhaenys qui me considère je peux le dire sans trop me méprendre comme une amie intercèdera autant que faire se peut en ma faveur si cela devenait nécessaire.

Concernant votre confession et ce qu’elle implique à mon sujet n’ayez aucune crainte. Les sentiments qu’elle a fait naître sont des plus doux je dois le reconnaître bien qu’envahissant si je puis dire ainsi. Pour ce qu’il en sera de mon cousin Jon, je crois que finalement il sera sûrement ravi d’apprendre qu’il peut éventuellement trouver une personne digne de moi. Je craints fort qu’il soit devenu bien plus difficile à ce sujet que ne pouvait l’être mon père lorsqu’il était encore des nôtres. Je dois avouer qu’il est comme un deuxième père auquel je me suis naturellement attachée ayant perdue bien trop tôt le premier.

Je gage malgré toutes mon indécision et mon incapacité à vous répondre pour le moment que vous trouverez à votre arrivé en terre de l’Orage une réponse de ma part. Je n’ai pas pris l’habitude de faire attendre ceux qui désire une décision de ma part. Je vous dirai alors tout ce que j’ai sur le cœur et les Sept en sont témoin, il y a tant de chose. Mais si vous avez su les écrire dans votre précédente lettre, je craints de ne point avoir votre courage et votre audace pour ainsi dévoiler mon âme. J’espère que vous ne voudrez pas Ser Roland pour cela.

J’attends avec impatience votre venue sur les terres de La griffonnière. Je gage que je tiendrai ma promesse et qu’une partie de fauconnerie sera organisée pendant votre séjour. Je crains toute fois que cette dernière ne se déroule point à cheval mais à pieds. Les mestres sont hélas formels, e ne peux plus la pratiquer à cheva sans craindre une chute plus dure pour mon corps. Je dois l’éviter à n’importe quel prix. Et si cette nouvelle est la principale cause de mon retour précipité mais au combien nécessaire dans l’Orage, je crois que je m’y habitue un peu.

J’espère vous voir très bien tôt sr mes terres. Que les sept veillent sur vous.

Une amie qui vous adore

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Aelinor Connington
La Griffonière - Les Terres de l'Orage

An 299
Lune 3, semaine 3 - Deep Den

Chère Griffone,

J
e vous comprend tellement. Il n'y a meilleure terre pour se sentir apaiser que celle qui nous a vu naître. Je suis heureux de vous savoir arrivée à bon port même si le voyage fut difficile. Vous m'en voyez ravi de vous savoir à présent en sécurité.

La chasse au trésor organisée par Tywin Lannister ne fut pas une franche réussite pour mon groupe. Nous n'avons point trouver de coffre malgré la présence de Lady Cersei. D'après ce que j'ai entendu dire, les Martell ont réussit en obtenir un et il contenait maintes et maintes richesses les plus folles. Je me console en me disant que mon plus beau trésor m'attend à la Griffonière.

Martyn y arrivera. J'en suis convaincu. C'est un bon garçon. Peut-être a t-il simplement du mal à couper le cordon. Il avait les yeux qui pétillait à l'entrée de Port-Lannis. Il avait l'air mélancolique quand nous l'avons quittée mais il semble déjà reprendre un peu plus de constance. Je pense comme vous. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il se fasse à sa nouvelle vie. Il me sert avec joie et fierté. Il s'améliore lors de nos entraînement. Je ne suis pas peu fier de lui mais il aura encore un long chemin à parcourir avant de devenir chevalier.

Je respecte votre indécision. Ce genre de révélations ne sont jamais facile à appréhender que ce soit positivement ou négativement. Il faut savoir peser le pour et le contre, écouter son esprit, son cœur et ses pensées. Cela demande du temps. Je ne vous presse point. Je préfère que votre décision soit mûrement réfléchie plutôt que précipité. Quand bien même, la concrétisation de cet aveux ne dépendra pas de nous mais du bon vouloir de votre cousin, de son suzerain ainsi que de mon grand oncle Jon Arryn.

Vous ne prendrez pas le risque de monter à nouveau ? Il vous faudra trouver d'autres alternative. Les voies navigables reste une option plutôt que la voie pédestre. Les véhicules attelés sont également une possibilité. J'espère que vous aurez l'occasion de venir aux Eyriés et que votre voyage sera plus confortable que votre retour à la Griffonière. Votre santé est plus importante que la rapidité à laquelle vous voyager.

Je suis ravi de savoir que ma présence vous manque. Croyez moi, si je n'étais pas soumis à mes devoirs et obligations et si la distance était moins conséquente, j'aurai volontiers passé le temps de votre convalescence en votre compagnie. Je suis sûr que j'aurai pût résister aux affres de votre caractère qui doit être à l'image des tempêtes qui balayent les terres sous la suzeraineté des Seigneurs Baratheon.

J'essayerai de vous tenir informer de ma progression jusqu'au fief de votre maison. Je pense prendre les chemins les plus directes. Cela donnera à Martyn, tout comme à ma propre personne, l'occasion de découvrir de nouvelles parties du royaume que nous ne connaissons pas ou très peu tout en avançant à un rythme soutenu. J'espère que mon voyage se passera dans de meilleures conditions que les autres. J'ai hâte de revoir votre sourire taquin se dessiner sur vos lèvres, de vous entendre rire et prononcer quelques taquineries de votre crû. Puisse les Sept me donner à nouveau cette chance.

Votre ami.

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Roland Vanbois
Port-Réal

An 299
Lune 3, semaine 4

Cher Faucon,

A
pprendre que la chasse au trésor n'a pas été une réussite pour votre groupe me peine grandement. Peut-être que mon absence vous a prêté préjudice ? J’espère que non mais seuls les Sept savent réellement ce qu’il en retourne. Quant à la réussite des Martell, cela est finalement une bonne nouvelle. Le mariage entre Viserys et la princesse héritière de Dorne Arianne Martell a un prix. En revanche, je me demande bien de quel trésor vous parler en désignant La Griffonnière.

Je suis heureuse d’apprendre que votre écuyer s’adapte au mieux face à ses différentes situations. Et puis cela augmentera les bonnes relations entre le Val d’Arryn et les terres de l’Ouest. Peut-être point comme vous le désiriez en vous rendant jadis en terre de l’Ouest pour rencontrer dit-on la sœur de Myrielle Lannister. Mais suis-je trop impudente pour vous dire que cela me ravie que votre entrevue n’ait point abouti ? Et puisque vous parlez de ma décision, n’ayez crainte. Elle sera longuement réfléchie bien que je connaisse en partie le résultat de cette réflexion. J’espère que mon cousin saura comprendre ma décision et ira dans mon sens comme j’ai toujours accédé à ses requêtes. Vous me direz sûrement que cela est parfaitement normal de la part d’une Dame et beaucoup moins certain venant d’un homme. Vous aurez sans doute raison mais j’aime à croire que Jon est un homme différent.

Vous savez, mon ami, les tempêtes des terres de l’Orage ne sont pas des cadeaux et je crains fort que mon humeur le temps de ma convalescence fut à l’image de ces dernières. Et ‘il y a un quelconque cadeau là-dedans alors j’ai bien peur qu’il sot empoissonné. M’avoir à vos côtés vous aurez sûrement donné l’envi de fuir loin d’une femme en colère, rageuse de point pouvoir se déplacer à sa guise dans sa propre demeure. Mais je vous avoue secrètement que votre présence aurait peut-être bien pu adoucir ces tempêtes dévastatrices qui ont trop souvent ces derniers temps ravagées La Griffonière.

Pour ce qu’il en sera de cette partie de fauconnerie que je vous dois, non hélas je ne monterai point à cheval. Les mestres sont on ne peut plus clairs à ce sujet. Il m’est fortement déconseiller dorénavant de pratiquer cet art à cheval. Le manque d’appui certains et nécessaire pour pouvoir tenir l’oiseau me serait trop préjudiciable. J’ai l’autorisation de monter à nouveau à cheval mais seulement cela. Je suis donc contrainte et forcée de pratiquer la fauconnerie à pied ce qui ouvre d’autres perspectives j’en suis désormais certaine.

Néanmoins, mon cher ami, je suis bien triste de vous annoncer malheureusement que nous devrons reporter notre partie de chasse à La griffonnière à une autre fois. Je pensais vous l’annoncer dans une autre missive mais je crains que le temps ne vienne à me manquer. L’annonce du mariage de la princesse Arianne avec le dragon de l’Est Viserys Targaryen, s’est répandue à une vitesse folle. Ayant promis à notre princesse ma présence à ses côtés, je me vois obliger de quitter sous peu La Griffonnière pour retourner à port-Réal à ses côtés. Si le cœur vous en dit, rejoignez-moi à Port-Réal et ainsi je gage que vous aurez la réponse à votre question. Si je ne me trompe pas dans mes calculs, j’y séjournerai à partir de la deuxième semaine de la prochaine lune. Je suis confuse à l’idée de peut-être vous contraindre à changer vos plans de voyage.

Tenez-moi informée de ce qu’il en est je vous en prie. Vous revoir sera pour moi la source d’un immense plaisir.


J’espère vous voir très bien tôt à Port-Réal, donc. Que les sept veillent sur vous.

Une Dame qui vous adore

Lady Aelinor Connington, Dame de La Griffonière
Correspondance entre Faucon et Griffonne Sceau-10
©️ sobade.


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