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Croquer dans la pomme [Flashback Leonette Tyrell - Ulwyck Uller]

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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 8

Les dieux nous jouent des mauvais tours. En effet, pour une raison qui m'échappe, je suis de nouveau en présence de ce dornien. La servante revient avec le fromage et le pain. Je remarque alors le geste d'Ulwyck. Une claque sur le séant de la demoiselle, il ne pouvait pas s'empêcher. Après, je demande à cette même servante de m'apporter de quoi me nourrir. Elle ne doit pas oublier que je suis la fille du lord de cette maison. Allais-je rapporter sa débauche avec lui ? Je … Je ne sais pas. Je pense que je devrais lui parler.
Mais avant ceci, nous parlons avec le jeune chevalier dornien, je lui demande comment il a passé sa nuit. Suis-je curieuse ? La curiosité est un vilain défaut. Quels sont mes autres défauts ? Et bien, je suis impatiente. Je n'aime pas du tout attendre. Et puis, je ne sais pas pourquoi, il m'arrive de me mettre dans des situations compliquée ! Je dois attirer les ennuis. En revanche, je ne suis pas maladroite. Enfin, ce n'est pas vraiment un trait qui me caractérise. Je pose mon regard sur le jeune homme.

Ulwyck  - La nuit fut plutôt agitée dans le bon sens du terme. L'une de vos gens à prit à cœur l’accueil de votre hôte. Le moins que je puisse dire c'est qu'elle a beaucoup donné de sa personne au cour de cette nuit.

Leonette – Je vois.  

Ainsi, ils ont eu une relation sous le toit de mon père. Que penser à cela ? Que faire ? Je ne peux rien faire. Je ne rajoute pas grande chose face à cette révélation de la part d'Ulwyck car le chef ainsi que la servante reviennent avec des plats. J'observe la servante sans rien dire. Mais, il est certain qu'une conversation s'impose.
Par la suite, nous commençons à entamer un nouveau sujet de conversation avec le jeune homme. Je lui demande de s’asseoir en face de moi. Mais, il reste debout. Je le regarde dans les yeux . Allais-je céder à la tentation de cet inconnu ? Allais-je risquer ma vertu pour une nuit de délice ? Si je le fais, ma réputation sera ternie. Et pour rien au monde, je veux qu'elle le soit.

Ulwyck -  Si vous vous étiez montrée plus chaleureuse, j'aurai pût goûter à votre hospitalité également

Je ne lui réponds pas et je décide de me retourner. Je suis dos à lui. Et, puis, je pense que j'ai une dague et que je peux m'en servir s'il me menace. J'ai faim mais dois-je picorer mon plat avant qu'il soit face en moi. Par la suite, je sens des main sur mes épaules. Le jeune homme commence alors à me masser les épaules. Ce n'était pas si mauvais que ça, c'est bien agréable.

Ulwyck - Vous paraissez si tendue. Est ce moi qui vous fait cet effet là ? Je pourrais vous détendre de mille et une façon que votre esprit ne peut même pas imaginer. Je pourrais vous apprendre des choses qui ferait rougir une catin. Votre résistance est futile, tout votre corps vous trahit. Vous me désirez ardemment mais n'osez pas franchir le pas. Le premier saut est toujours le plus difficile mais il en vaut la peine, je vous le garanti. Il dit ses paroles d'une voix sensuelle près de mon oreille.

Puis, il arrête le massage. Que lui dire ? Je le vois maintenant face à moi. Il est assis. Je le regarde sans rien dire. Je repense à son massage et à ses belles paroles envoûteuses. Il est vrai que cela ne me laisse pas de marbre. Je l'observe de nouveau.

Ulwyck - J'espère que votre forgeron aura bien vite finit son labeur pour que je puisse m'en aller. Il ne me reste sans doute plus beaucoup de temps à passer ici. Ce serait bête que vous ne profitiez pas de ma présence. Nous ne nous recroiserons peut-être plus et vous devrez vivre avec vos regrets et le souvenir de simples moments partagés sans avoir pût profiter pleinement d'une folle chevauchée en ma compagnie

Je l'écoute. Pendant qu'il parle, je me contente de savourer ma tarte. J'apprécie les tartes aux pommes. Ah les pommes, symbole de ma maison. Je lui souris. Il est vrai que je pourrais avoir des regrets de ne pas avoir succombé à la tentation de cet homme mais est-ce que cela valait la peine de sacrifier mon hymen pour lui ? Non. Je bois une boisson et je le regarde dans les yeux.

Leonette – En effet ser. Peut-être que nous allons nous revoir. Je fais confiance aux Sept pour une nouvelle entrevue avec vous. Mais, j'ai bien peur que je ne sois pas celle que vous convoiter. Je passe ma langue sur mes lèvres. D'autres fleurs seraient heureuses de passer du temps avec vous. Je le regarde. Mais hélas, pour ma part, je ne serais pas cette fleur que vous pourrez cueillir. Je me lève. J'ai bien peur qu'il est temps pour moi de prendre congé de vous afin de me préparer pour cette journée. Peut-être, nous pourrons nous voir un peu plus tard. Je lui souris.  Mais n'oubliez pas d'aller voir mon Père, il sera certainement heureux de converser avec vous concernant votre séjour chez nous. Je le regarde. Enfin, je vous laisse entre les mains de votre guide. Je pense qu'elle pourra vous aider à ne pas vous perdre ici.

Je me lève et je le regarde dans les yeux. Puis, je passe derrière lui, je pose ma main sur son épaule.

Leonette – Mais avant, dites-moi, avez-vous une envie particulière pour votre palais ? J'espère que les dattes d'hier vous ont plus. Je ne sais point si nous avons d'autres denrées de votre région mais si c'est le cas, je pourrais vous faire plaisir sur ce point là.

Puis, je regarde le cuisiner et la servante. Ils s'inclinent devant moi, je leur souris puis je demande qu'on serve quelques mets au dornien, des dattes de préférence. Puis, je pars et je retourne dans ma chambre sans que le dornien puisse répondre quoique ce soit. Je demande qu'on me prépare un bain puis je vais me laver quelques instants plus tard. Or, j'entends quelques pas près de là où je suis mais je ne peux savoir qui est . Qui est-ce ? Je demande à une servante de prendre quelque chose pour couvrir ma nudité. Elle me donne une serviette pour éponger mon corps puis elle m'aide à enfiler une chemise. J'arrive dans ma chambre quand je le vois.

Leonette – Vous êtes trompé de chambre, ser ?

Pourtant, ma demeure n'est point un véritable labyrinthe, pourquoi s'est-il perdu alors ? L'a-t-il fait exprès ? Hum.



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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

La Fossovoie semblait rester de marbre à ses paroles. Elle lui jouait toujours la carte de l'ignorante, de la jeune femme pleine de vertu. Cela le faisait bien rire. Leonette pouvait bien essayer de lui faire croire ce qu'elle voulait. Il n'hésite pas à lui rire au nez lorsqu'elle parla de sa force de résistance et du fait d'aller converser avec son père. Le Uller était vraiment amusé par la situation. Pensait-elle qu'il suffisait de dire non ? Parfois, les gens pensaient à une chose et leurs lèvres prononçaient tout le contraire.

« Les fleurs que l'on peut cueillir en se baissant finissent par lasser. Il est toujours plus gratifiant et divertissant d'arriver à se saisir d'une qui ne se laisse pas attraper facilement. Je n'ai que faire de converser avec votre père. Je remarque néanmoins que vous appréciez me parler sinon vous ne le feriez si longuement.»

Un sourire amusé s'afficha sur son visage. Il se jouait d'elle et savait qu'elle finirait par craquer. Quand elle l'interroge à nouveau, après lui avoir laissée la servante à disposition, le jeune homme ne pût s'empêcher de parler impulsivement.

« La seule chose que je meurs d'envie de goûter dans votre terroir ce sont vos lèvres Lady Leonette !»

Impétueux et fougueux, tel était le dornien ! La fille du Seigneur des lieux s'en alla ensuite sans mot dire. Le jeune homme petit déjeuna de peu de chose. La nourriture du coin ne lui plaisait pas et ne lui donnait pas grand appétit. Ulwyck interrogea la servante pour lui demander de la conduire à la chambre de Leonette. La jeune femme ne sembla pas prête à collaborer mais le Uller lui rappela la nuit qu'ils avaient passées et après quelque caresse sur l'épaule obtint son aide. Elle était vraiment faible cette jeune femme. Pas le genre à être loyale envers son suzerain ce qui n'était pas son problème. Pourquoi sa chambre ? Parce qu'il considérait Lady Fossovoie comme une proie et le chasseur sait qu'un animal tente de se dissimuler dans son milieu naturel ou de regagner son terrier pour éviter ou échapper aux prédateurs. Et puis une femme qui devait « se préparer » le faisait dans sa chambre ou éventuellement dans la salle d'eau si elle disposait d'une. Guidé par la domestique, le jeune homme l'envoya ouvrir la porte puis une fois assuré que rien de fâcheux ne lui arriverait, il congédia sa complice et fit les cent pas dans la pièce, forçant le pas pour qu'on l'entende. Leonette ne tarda pas à venir le trouver vêtue d'une simple chemise.

«Trompé ? Pour qui me prenez vous ? Je suis exactement là où je voulais et ou je devais être.»

Un sourire malicieux s'afficha sur son visage. Il était dans son élément. Dans l'antre de la proie, le prédateur pouvait prendre ses aises. S'appuyant contre un meuble, il la dévisagea quelques instants puis ses yeux s'attardèrent sur ses formes dissimulées par sa chemise.

« Votre tenue ... est une coutume Biefoise ? Dois je aussi me dévêtir ? »

Le jeune homme retira son pourpoint avant même qu'elle ait le temps de lui répondre. En dessous, il portait une chemise qu'il commença à déboutonner lentement, découvrant à chaque bouton des parties de son ventre ou de son torse. Il prenait un malin à plaisir à s'effeuiller de la sorte. Ulwyck connaissait les femmes et il était conscient que se faire désirer était un art. Parfois faire languir la cible était beaucoup car plus il existait de temps pour flancher, plus ses chances augmentaient.

« Peut-être voudriez vous m'aider ? Je ne m'offusquerai pas si vos mains s'égarent à des endroits que les conventions vous priveraient de toucher habituellement. »

Le jeune homme termina sa phrase en faisant choir sa chemise, exposant son corps dornien taillé par l'entraînement martial et gorgé du soleil de ses terres natales.

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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 9

Pourquoi les Sept sont odieux avec moi ? Pourquoi suis-je en face de lui ? Je le regarde. Nous avons parlé depuis quelques minutes déjà.

Ulwyck -  Les fleurs que l'on peut cueillir en se baissant finissent par lasser. Il est toujours plus gratifiant et divertissant d'arriver à se saisir d'une qui ne se laisse pas attraper facilement. Je n'ai que faire de converser avec votre père. Je remarque néanmoins que vous appréciez me parler sinon vous ne le feriez si longuement

Je ne préfère pas répondre. Il m’agace. J'ai envie de lui donner une claque sur sa joue mais je me retiens. Par la suite, nous changeons de sujet.

Ulwyck  - La seule chose que je meurs d'envie de goûter dans votre terroir ce sont vos lèvres Lady Leonette

Leonette – Jamais, cher ami.

Puis, je le laisse ici. Je décide d'aller me laver. Or, quelques instants plus tard, je trouve l’intrus dans ma chambre. Je lui demande alors s'il s'est trompé d'endroit.

Ulwyck  - Trompé ? Pour qui me prenez vous ? Je suis exactement là où je voulais et ou je devais être.

Comment cela ? Qui a osé me trahir de cette façon ? J'ai peur de mon sort. Où sont les chevaliers ? Je vois le sourire du dornien. Mais que fait-il ? Que veux-il ? Oh … Veux-tu cette chose qui me semble si précieuse ? Ma virginité. Oserai-t-il la chercher dans la maison de mon Père ? Que les Sept me viennent en aide.

Ulwyck - « Votre tenue ... est une coutume Biefoise ? Dois je aussi me dévêtir ? »


Je deviens aussi rouge que le sang. Il est vrai que ma petite tenue laisse à désirer. Que dira mon Père s'il me voit ainsi ? Il me traitera de catin ou que sais-je. Je ne veux pas perdre l'affection de mon Père. Je regarde le dornien. Il commence à se déshabiller. Je recule. Que faire ? Je me sens idiote, impuissante.
Que vais-je devenir s'il arrive à … Non, je ne veux pas y penser. Il ne peut pas le faire. Il ne doit pas le faire. S'il me fait cela, je jure devant les Sept que je suiciderais. Je ne pourrais pas vivre avec cette tâche sombre. Non, je suis une colombe blanche.

Ulwyck -  Peut-être voudriez vous m'aider ? Je ne m'offusquerai pas si vos mains s'égarent à des endroits que les conventions vous priveraient de toucher habituellement

L'aider ? Je l'aiderais surtout à quitter cette chambre. Je respire doucement. Je dois réfléchir mais comment faire. Quelles sont mes options ? Hum …
Je regarde son dos. Je me mordille les lèvres. Si je n'étais pas vierge et promise à un destin avec un autre. Mon futur promis, j'aurais laissé l'homme face à moi me dévêtir et parsemer mon corps de ses baisers. Or, je suis bieffoise et c'est contraire à la pensée de notre région. Que faire ? Je sais que dans ma chambre, j'ai des objets que je pourrais lui lancer sur le visage. Oui, bien.
Mais comment va-t-il le prendre ? Si jamais, je tombe, il pourra se jeter sur moi. Le loup dévorera la brebis et la rendra folle de désir pour lui. Je ne dois pas tomber ni trébucher ou sinon j'aurais son corps robuste sur moi. Et puis, imaginons que mon Père rentre ici, que dira-t-il ? Et les servantes ? Les bruits vont courir sur ma réputation. Je n'ai pas envie d'être considérée comme une catin.
Non, je suis une noble personne. Je reste ainsi, je le regarde. Je passe ma langue sur mes lèvres et je continue de réfléchir aux options. Mais il n'en a pas trente milles. Non. Je pourrais alerter les gardes. Oui, ça c'est une idée mais comment va réagir l'autre.
Que faire ? Je me sens impuissante. Faible. Craquer ou résister ? Cruel choix. Mais, je dois choisir la résistance. Je ne dois pas céder aux pulsions du désir. Non.
Je me rapproche de lui comme une petite souris face au loup. Je ne sais pas si c'est une bonne chose à faire mais je dois l'amener dans un coin où je pourrais prendre un objet et l’assommer. Oui. Et après, que vais-je faire ?
Il est vrai que j'aurais pu utiliser la dague et la planter dans son corps. Mais je ne suis pas très adroite de mes mains, je pourrais le tuer et oup's … Les dieux seront féroces si je le tue. Ils maudiront ma famille et cela je ne veux pas que ce soit le cas. Je continue de m'approcher près de la bête, du fauve. Je suis près de lui. Je pose ma main sur son torse.

Leonette – Vous pensez qu'une fleur puisse s'adonner aux plaisirs charnels … Mais que savez-vous des fleurs, vous les prenez et vous piétiner leur cœur. Cela est bien dommage pour elles. Pas vous, j'imagine. Je touche le visage du dornien. Mais, dites-moi pourquoi moi aurais-je le plaisir de connaître les douceurs de votre corps plutôt qu'une autre ? Je le regarde dans les yeux. Je hausse les pieds puis je l'embrasse. Un baiser, rien qu'un baiser.

Je recule et je le regarde. Il aura seulement ceci. Mais sa faim bestiale va-t-elle s'arrêter à un baiser ? Non. Je dois réaliser la seconde partie de mon plan avant qu'il ne fasse quelque chose. Je marche en direction d'un endroit où j'ai un objet pour lui balancer sur le visage. Or, j'entends quelques pas. Il doit me suivre. Attendant le bon moment pour me dévorer. Enfin, dévorer est un grand mot pour dire qu'il souhaite dérober ma vertu. Or, il ne l'aura pas. Je vais tout faire pour l'arrêter au bon moment. Mais le baiser que je viens de lui donner n'est pas un signe pour lui ? Oh. Je ne ne sais pas. Je suis perdue. Je m'approche près d'un livre posé sur la table. Je sens des mains sur mon corps. Je tourne et je vois l'être indésirable mais désirable poser ses mains sur mes hanches. Je le regarde. Je fais tomber le livre de mes mains.
Je suis maladroite. Que faire maintenant pour me retirer de son emprise virile ? Je lui donne une gifle. J'aurais pu le frapper à son entrejambe mais vu la chance que j'ai … J'ignore si je l'aurais louper. Je le regarde dans les yeux. Apeurée.
Que faire ? Je respire doucement. J'avale une salive et je plonge mon regard vers lui. Je dois me calmer. Enfin essayer. Ce n'est pas aisé face à cet homme devant moi. J'inspire, j'expire encore. Pourquoi ne fait-il rien ? Est-ce qu'il attend un geste de ma part ? Puis, il desserre son emprise de moi, j'en profite pour essayer de m'enfuir et d'aller à un endroit.
Je regarde le dornien. Il recule. Va-t-il me laisser agir à ma guise ou est-ce un jeu diabolique ? Je marche, quelques pas. Puis, j'ai ma vue qui se brouille. Aie. Et puis, je tombe sur le sol.

[…]

Je me réveille. Quand j'ouvre les yeux, je tourne ma tête et je vois quelqu'un, enfin difficilement. Je n'arrive pas à voir qui est cette personne.  Et puis, je me demande combien de temps suis-je restée ainsi. Un jour ou deux ?

Leonette – Où suis-je ?




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Croquer dans la pomme

An 297, Lune 3



Leonette Tyrell & Ulwyck Uller

Ulwyck s'amusait profondément de la situation. Voir ainsi la pomme rougir pour atteindre la maturation le faisait rire sous cape. La contempler ainsi gênée était une vision exquise. Quand l'hypocrisie s'envolait, les corps finissaient généralement par s'entremêler dans l'étreinte. Lady Leonette se rapprocha de lui et prétendit qu'il brisait le cœur des jeunes filles. Ce n'était pas vrai à proprement parler. Il n'en pouvait rien si elles s'attachaient à lui. Il leur donnait du plaisir et puis repartait vers de nouvelles aventures. Ce n'était pas un crime ! Elle lui parla ensuite d'un baiser. Un simple baiser ? Pauvre gourgandine ! Avait-elle perdue l'esprit ? Si elle goûtait aux lèvres du Chevalier de Denfert, elle risquait fort bien de ne plus jamais quitter leur giron. Il ne peut s'empêcher de la laisser faire. Baiser de vierge ! C'était probablement l'une des premières fois qu'elle goûtait aux lèvres d'un homme. Il y avait de la maladresse dans cet acte et trop de brièveté. Lorsque le contact se rompu, il y alla de ses petites phrases, plein d'entrain.

« Juste un baiser. Vous sembliez plus désireuse et affamée ! Vous me désirez tellement mais n'osez pas faire le grand saut mais après tout qui le saura ?»

Le merveilleux dornien la suivit. Il toucha ses hanches et elle se retourna pour le gifler. Si seulement elle prenait conscience qu'elle frappait mollement. Le Uller avait déjà reçu bien pire coup à la figure de jeune femme. Ce n'était pas pour si peu qu'il s'arrêterait dans son entreprise mais elle devait bien avoir une chose en tête : il ne la prendrait pas de force. Ce n'était pas son genre ! Il s'éloigna d'elle et la jeune femme sombra dans l'inconscience. Sans mauvais jeu de mots : Leonette Fossovoie tomba littéralement dans les pommes. Le sex appeal d'Ulwyck était sans aucun doute trop difficile à supporter pour son cerveau. Voilà ce qui arrivait quand on réprimait trop ses envies. Le jeune homme, s'habilla calmement, souleva la jeune femme et la porta sur son lit. Avant de prendre la tangente, il prévint la servante de la jeune femme en l'appelant. Il lui expliqua la situation, en omettant les parties déshabillée et lui évoqua le malaise de la jeune dame et lui demanda de taire sa présence ici qui pourrait être mal interprété et si préjudiciable à si douce maîtresse. Le jeune homme retourna dans la petite chambre qu'on lui avait alloué et attendit calmement pour voir si on viendrait le chercher. Quand il jugea le temps écoulé, il alla s'enquérir de l'avancement de la besogne du forgeron et vaqua calmement à ses occupations.

Il feignit la surprise quand on lui annonça la nouvelle du malaise de la pauvre Lady Leonette. Le mestre était à son chevet ainsi que ses parents. Après tout, il n'avait absolument rien avoir avec son état. Peut-être que la pomme était enceinte et que c'était ce fait qu'elle voulait éviter à tout prix que le Uller découvre car il aurait pût utiliser cette vérité pour la mettre dans son lit. Elle dormait toujours quand il fut autorisé à prendre un constat visuel de son état par simple politesse et courtoisie avec l'autorisation du Seigneur de Cidre. Ulwyck repartirait le lendemain à l'aube, son coursier fin prêt à reprendre la route. Il était donc tout naturel que le chevalier, en bon guerrier adoubé et oints par un septon, se montre dévoué à la cause des plus faibles. Poser dans un coin, les bras croisés. Il la vit se réveiller. Le Mestre sembla ravit mais pourtant ce fut le magnifique étalon dornien qui prit la parole en premier, nullement inquiété par son état.

« Votre mestre et Ser Ulwyck ? Vous rappelez vous de moi Lady Leonette ? Nous nous sommes si peu parlé.»


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Leonette

ft. Ulwyck

Chapitre 10

Je suis maintenant face à lui. Je ne sais quoi faire devant cet être. Que faire ? Je ne sais pas. Après plusieurs minutes, je finis par l'embrasser. Un geste idiot. Qu'ai-je fait ? Pourquoi l'ai-je fait ? Avais-je réellement envie que cet être puisse toucher mes lèvres ?

Ulwyck -   Juste un baiser. Vous sembliez plus désireuse et affamée ! Vous me désirez tellement mais n'osez pas faire le grand saut mais après tout qui le saura ?

Je ne lui réponds pas.Puis, je m'éloigne de lui. Il arrive près de moi. Il me caresse les hanches, comment ose-t-il ? Croit-il qui pourra dérober ma virginité à la vue de tous ? Croit-il que je me laisserais être sienne ? Non, jamais. Je le frappe par la suite.J'aurais voulu lui jeter quelque chose sur la figure mais mon objet tombe entre mes mains. Quelques instants plus tard, je tombe dans les pommes.

**


C'est le dornien qui répond. Ainsi, il est encore là. Est-ce qu'il compte rester plus longtemps parmi nous ? J'espère que ce n'est pas le cas. Mais … Je me pose des questions concernant ce qui s'est passé entre ma chute à maintenant. Combien de temps ai-je dormir ? Est-ce que le dornien m'a veillé ? A-t-il profiter pour commettre quelques délits sur ma personne ? Je n'espère pas. Je regarde le mestre. Lui seul peut assurer que je suis encore vierge. Ai-je peur de ne plus l'être ? Je ne pense pas que je ne le suis plus.
Non. Je suis encore intacte. Je sens au plus profond de mon être que le dornien n'a pas abusé de moi. Mais, pourquoi ? Je ne sais pas. Je ne préfère pas savoir.

Mestre – Lady Leonette, vous devez manger mon enfant. Vous ne pouvez pas vous contenter de grignoter ! Je vous propose de manger davantage afin de palier à ce léger malaise. De même, votre mère m'a déclaré que vous plaignez souvent des maux de tête. Je vous propose également quelques de prendre un remède pour calmer ces douleurs.

Je le regarde sans rien dire de plus. Le mestre sait ce qu'il faut faire. Mais vais-je appliquer ces conseils ? Je pense que oui. Enfin,  en revanche, je ne vais pas me forcer à manger. J'avoue que j'ai du mal à manger quand les yeux des convives se posent sur ma modeste personne. Je n'arrive pas à savourer les plats quand on m'épie. Je n'aime pas ça. Ai-je peur du regard des autres ? Hélas oui.


Leonette – Je vous remercie. Je regarde le dornien. Je vous remercie également. Peut-être qu'un jour, nos routes vont se croiser de nouveau.

Par la suite, un serviteur arrive et informe à Ulwyck que son cheval est près. Je me redresse du lit et je regarde le jeune dornien.

Leonette – Il me semble que nous devons nous faire nos adieux. Mestre Alaric, puis-je sortir du lit ?

Mestre – Non, chère enfant, vous êtes encore faible pour sortir de votre lit.



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