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Mini-Event : Banquet de Winterfell
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Valar Dohaeris
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5e Dracanniversaire
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Mini-Event 1
An 299, lune 1, semaine 2
Banquet de fête à Winterfell
Voilà plusieurs semaines que le Nord et plus particulièrement les Stark tremblaient d'impatience depuis que la nouvelle était parvenue à leurs oreilles. Robb Stark était de retour dans le Nord. Alors évidemment cette réjouissance était à prendre avec des pincettes puisque le Roi ne l'avait pas libéré de son statut de pupille, pour ne pas dire otage. Mais le jeune loup du sud avait été autorisé à accompagner le frère du Roi, Viserys Targaryen, dans le Nord, pour enfin découvrir ses terres, sa famille et les nordiens.
Les Stark ne s'étaient pas reposés sur leurs lauriers et avaient fait voler des corbeaux en tout sens. Une grande célébration serait donnée en l'honneur de Robb à Winterfell. Si le Prince Viserys pensait que c'était en son honneur, et se sentait flatté par une telle animation, tant mieux. Mais c'était bien pour le fils d'Eddard et Catelyn Stark que ce rassemblement était organisé. Certaines familles étaient arrivées plus tôt pour aider dans les préparatifs, d'autres ne s'étaient déplacés que pour la célébration. Mais le résultat était le même, tous les nordiens étaient là, dans la demeure des Stark. Si certains étaient réellement émus et heureux de voir l'héritier dans le Nord, d'autres comptaient bien le jauger et vérifier s'il n'était pas simplement un dragon camouflé par des fourrures.
La musique résonnait, les tables débordaient de vin et de victuailles malgré l'automne déjà bien entamé, et il était temps pour Robb Stark de faire ses preuves.
DRACARYS, gif par aslaug.
Compte MJ,merci de ne pas MP
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LE BANQUET DE WINTERFELL
Le moment était arrivé.
Tout d'abord, cela avait été la mer. Robb voyageait alors pour la première fois par bateau, lui qui n'avait jamais quitté les Terres de la Couronnes, et découvrait l'océan sous un autre angle que celui de la baie de la Néra, observée depuis le bois sacré du Donjon Rouge. Passé cet instant d'inquiétude qui étreint tout homme qui la découvre pour la première fois, le Nordien s'était très vite acclimaté, et à part quelques nausées quand les vagues étaient plus fortes et quelques chutes intempestives dû à un manque d'habitude du roulis, il avait apprécié chaque seconde de ce voyage. Vent Gris avait été beaucoup moins enchanté, passant toutes ses journées reclus dans une cale à montrer les crocs à quiconque l'approchait. Mais le Jeune Loup était bien décidé à ne pas lasser sa bonne humeur s'assombrir, et il lui semblait que son âme se purifiait au contact de l'air marin, le débarassant de la sensation d'étouffement qu'il avait pu ressentir au Donjon Rouge. Il avait passé des heures entières à la proue du navire, à apprécier l'odeur du sel et les réverbérations du soleil sur l'océan. Ces deux semaines en direction de Blancport lui avaient également permis d'échanger avec le Prince Viserys, celui qui avait rendu tout cela possible. Nul doute que celui-ci avait l'habitude de la mer, lui qui avait grandi à Peyredragon, et tout cela n'avait pas la nouveauté que ressentait le Nordien, mais qu'importe! Il lui semblait ouvrir les yeux après quinze ans passés dans le noir, et il savait que cette sensation ne ferait que s'intensifier à mesure qu'il découvrirait de nouvelles choses.
Après le passage par Blancport, le fief des Manderly, il avait encore fallu chevaucher durant des semaines pour atteindre le coeur du Nord avec Winterfell. Ici on retrouvait un mode de transport bien plus connu du Jeune Loup, mais des paysages encore inconnus. Comme s'il ne pouvait contenir l'adrénaline qui pulsait dans ses veines, il partait parfois dans de folles chevauchées en avant du convoi, au grand dam au soldats du seigneur son père qui les avaient rejoins à Blancport. Avec Vent Gris à ses côtés, alors qu'il retrouvait plus encore de puissance et d'endurance qu'il n'avait jamais pu en montrer sous le chaud soleil de Port-Réal, il lui semblait voler par dessus des plaines Nordiennes sur lesquelles il posait les yeux pour la première fois. Enfin vêtu de fourrures comme un véritable Nordien, il appréciait la fraîcheur du vent sur son visage, et observait partout autour de lui comme si des découvertes se cachaient partout pour le Jeune Loup. Bien sûr, il finissait toujours par revenir vers le convoi, qui continuait d'avancer sous les bannières Targaryen et Stark qui flottaient au vent, mais ses échappées lui semblaient nécessaires. Il découvrait avec délice ces étendues, et s'y sentait déjà chez lui. Quand il ne partait pas en vadrouille, il tenait compagnie au Prince Viserys, qui comme lui découvrait le Nord pour la première fois, ou à la famille Manderly, qui faisaient avec eux la route depuis Chateauneuf. Si son ami cher, le Prince Aegon, avait fait parti du voyage, il n'aurait peut-être pas reconnu son presque frère, expressif et enthousiasme qu'il était.
Mais bien sûr, cette légèreté d'esprit s'était peu à peu envolée alors que la compagnie s'approchait d'une étape majeur de ce grand voyage: Winterfell.
Ils l'avaient vu bien avant d'y arriver, cette immense forteresse au milieu de la lande nordienne. Le souffle coupé, Robb avait soudain compris pourquoi les Stark n'étaient toujours suzerains après tant de temps. Ce château était imprenable! Mais le Jeune Loup avait eu du mal à se concentrer sur ce qu'il voyait, et il devait contrôler ses mains qui tenaient les rênes de son cheval de trembler.
Le moment était arrivé.
Bien sûr, c'était le Prince qui était entré en premier dans l'immense cour intérieur de Winterfell, comme l'exigeait le protocole, précédé par une bannière Targaryen au dragon tricéphale. Robb l'avait suivi, avec l'impression que son coeur allait lui sortir de la poitrine tant il battait fort, avec à ses côtés l'un des gardes de son père qui tenait haut la bannière Stark. Il avait fait entrer son cheval dans la grande cour, pour découvrir sa famille qui se tenait là, prête à l'accueillir. Il semblait également que nombre de personnes, nobles ou roturières, se tenait également. Robb remercia les Anciens Dieux qui pouvaient enfin l'entendre d'être encore à cheval, sans quoi ses jambes l'aurait sans doute lâché.
Conscient qu'à partir de cette seconde, il ne devrait pas seulement apparaître comme le fils aîné qui rentre chez lui, mais comme le futur suzerain du Nord, le fils d'Eddard et de Catelyn Stark, il se mordit très fort la langue pour se concentrer et mit pied à terre, confiant les rênes de son cheval au palefrenier qui s'était précipité dans sa direction. Le Nordien remarqua du coin de l'oeil que le Prince Viserys était accueilli avec la déférence que méritait son rang. Lui-même, une fois le Prince introduit auprès de Lord Stark, s'approcha vers lui, tentant de toutes ses forces de se montrer digne de l'instant, même s'il avait plus envie de se jeter dans ses bras et ceux de sa mère. Il avait attendu ce moment tellement longtemps!
Ce fut un étrange tourbillon d'embrassades et de paroles protocolaires, accueilli qu'il était à la fois comme un fils et comme un héritier. Robb avait successivement prit dans ses bras ses parents -oh, quelle douce sensation comme jamais il n'aurait pu l'imaginer dans ses rêves les plus fous!-, puis ses frères et ses soeurs. Il avait reconnu Sansa, la parfaite lady du Nord, au premier coup d'oeil, et les lettres qu'ils avaient échangé leur furent précieuses. Arya, Bran et Rickon lui avaient sauté au cou, mais déjà on l'entraînait, vers l'intérieur du château. Un banquet aurait lieu le soir même en leur honneur, et les visiteurs avaient de choses et de personnes à voir d'ici là!
Et Robb se trouvait maintenant dans la chambre qui avait été préparée pour lui. D'ici quelques minutes, il devrait descendre et faire son entrée au banquet, où la noblesse nordienne l'examinerait sous toutes les coutures et rendrait son impitoyable verdict. Ses mains s'étaient remises à trembler, et une servante l'aidait donc à enfiler un veste de cuir et à attacher une cape. Nul besoin de fourrure sur celle-ci, des feux brûlaient dans tous le château, mais il n'en oublia pas moins la fibule taillée au sombreloup blanc sur le pectoral.
Quand il entra dans la salle, il sentit immédiatement les regards se poser sur lui. Bénissant cette fois ci son enfance auprès des Targaryen pour lui avoir appris à conserver le contrôle de ses émotions, il accepta le verre que lui tendait un serviteur avant de s'approcher de ses parents, Vent Gris sur les talons.
Il était temps pour lui de descendre dans la fosse aux lions.
© Feniix
Le Dragon de l'Est
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Les dinosaures
5e Dracanniversaire
L'incarnation
Le Dragon de L'Est était dans le repère du Loup Géant.
Le voyage en bateau avait était des plus agréable, la seule chose que le prince pouvait craindre était les tempêtes et les orages, mais le voyage vers le Nord fut calme et agréable. La modestie avait la particularité de fournir au Prince une cabine particulièrement spacieuse et adaptée au confort du Prince.
Pendant la longue traversée, Viserys avait envisagé comment aller se passer sa venue dans le nord. Il ne connaissait rien de cette contrée ni de ses habitants. On les disait fier et rustre, prompt a juger au travers du prisme de leur coutume austère. Naturellement, il en profita pour converser vivement non seulement avec Ser Barristan, mais avec le jeune Robb, profitant de ces deux semaines de voyage pour mieux connaitre le nordien.
L'Arrivée a Blancport fut intéressante et cordiale, il n'en attendait pas moins, après tout quoi qu'ils puissent en penser ou en dire, le sang du sud coulait toujours dans leur corps, et ils vénéraient les Sept Dieu. Faisant une halte, ou le jeune prince se recueillit pendant un moment au Septuaire de Blancport. Le convoi princier, pris à nouveau la route. Le prince alterna souvent entre son palanquin noir et son palefroi Paquerette, pour la plus grande joie des serviteurs qui pouvaient ainsi se reposer.
L'austérité du nord se lisait autant sur les visages de ces habitants, que sur les paysages silencieux que le convoi dérangea. Jamais le Dragon de L'Est ne, c'était senti autant hors propos que dans le Nord. Au fond de lui, il se sentait un intrus, un homme ayant foulé une terre à laquelle il aurait jamais dû poser le pied. L'humeur du prince s'en fut modifié, lui qui était, d'ordinaire, assez expansif s'en fut plus réservé. Privilégiant sur la fin du voyage le voyage en palanquin, afin de se retrouvais seul, il songeait aux projets et a la vision qu'il avait eue.
Après des semaines de voyages, ils arrivèrent à la forteresse ancestrale des Starks. Un édifice ayant défié les âges. Le prince ne put caché une certaine forme d'admiration devant l'édifice majestueux, dégageant à la fois austérité, simplicité, et grandeur. Il lui trouva une certaine similitude avec Peyrdragon.
Il arriva lui-même en premier comme le voulait le protocole, sur son palefroi et non en palanquin sous le conseil avisé de Robb. Le jeune prince découvrit donc la famille Stark et ces gens prêts à l'accueillir. Il leur accorda un sourire rayonnant, et d'une voix douce remercia la famille Stark pour son hospitalité. Il était tellement opposé à ces gens vêtues de fourrures et d'armure en cuir. Lui qui était vêtu de la fine soie et des atours riches a la mode à Port Réal, le seul point commun qu'ils pouvaient encore avoir, était la fourrure que portait le prince, un mantel, en vison blanc qui le protégeait du froid, bien que cela donnais probablement au prince une allure plus efféminé qu'autre chose, il s'en moquais royalement.
Après des civilités assez rapides, la famille stark ayant envie de retrouver leur fils perdu, et le prince ne tenant pas à s'imposer plus qu'outre mesure au seigneur des lieu, on le conduisit dans les quartiers qui lui était attribué. Il était des plus correct, et le prince ne se formalisa pas de l'austérité de ceux-ci. Il ne doutait pas que ce fût sans aucun doute les appartements les plus attrayants pour les invités du castel.
Se préparant pour le banquet, il privilégia sa houppelande rouge et, or, c'était pour ainsi dire sa préférée, et le prince insisté beaucoup pour que ses serviteurs la lave régulièrement afin qu'il puisse la mettre le plus souvent possible. Puis après avoir oint sa peau d'huile essentielle en provenance du bief qui donnait au jeune prince une odeur subtile de lavande, le Dragon de l'Est quitta ses quartiers.
Il fit son entrée peu après Robb dans la salle ou les convives étaient réunie. Il sentait également le regard du peuple austère sur lui, et bien qu'il fût habitué au regard de la foule, celui-ci était différent. Il n'y avait nul admiration dans le regard de ceux-ci, a contrario de ceux des courtisans qui accompagnaient le prince. Il n'y avait qu'indifférence, peut être parfois rancœur ou haine. Le Dragon de L'Est ne se laissa pas désarçonné, il avança la tête haute jusqu'à la place qu'on lui avait attribué. Accordant des sourires bienveillants au gens qui le fixait trop, qu'importent les ressentiments qu'ils pouvaient avoir en son encontre.
Le voyage en bateau avait était des plus agréable, la seule chose que le prince pouvait craindre était les tempêtes et les orages, mais le voyage vers le Nord fut calme et agréable. La modestie avait la particularité de fournir au Prince une cabine particulièrement spacieuse et adaptée au confort du Prince.
Pendant la longue traversée, Viserys avait envisagé comment aller se passer sa venue dans le nord. Il ne connaissait rien de cette contrée ni de ses habitants. On les disait fier et rustre, prompt a juger au travers du prisme de leur coutume austère. Naturellement, il en profita pour converser vivement non seulement avec Ser Barristan, mais avec le jeune Robb, profitant de ces deux semaines de voyage pour mieux connaitre le nordien.
L'Arrivée a Blancport fut intéressante et cordiale, il n'en attendait pas moins, après tout quoi qu'ils puissent en penser ou en dire, le sang du sud coulait toujours dans leur corps, et ils vénéraient les Sept Dieu. Faisant une halte, ou le jeune prince se recueillit pendant un moment au Septuaire de Blancport. Le convoi princier, pris à nouveau la route. Le prince alterna souvent entre son palanquin noir et son palefroi Paquerette, pour la plus grande joie des serviteurs qui pouvaient ainsi se reposer.
L'austérité du nord se lisait autant sur les visages de ces habitants, que sur les paysages silencieux que le convoi dérangea. Jamais le Dragon de L'Est ne, c'était senti autant hors propos que dans le Nord. Au fond de lui, il se sentait un intrus, un homme ayant foulé une terre à laquelle il aurait jamais dû poser le pied. L'humeur du prince s'en fut modifié, lui qui était, d'ordinaire, assez expansif s'en fut plus réservé. Privilégiant sur la fin du voyage le voyage en palanquin, afin de se retrouvais seul, il songeait aux projets et a la vision qu'il avait eue.
Après des semaines de voyages, ils arrivèrent à la forteresse ancestrale des Starks. Un édifice ayant défié les âges. Le prince ne put caché une certaine forme d'admiration devant l'édifice majestueux, dégageant à la fois austérité, simplicité, et grandeur. Il lui trouva une certaine similitude avec Peyrdragon.
Il arriva lui-même en premier comme le voulait le protocole, sur son palefroi et non en palanquin sous le conseil avisé de Robb. Le jeune prince découvrit donc la famille Stark et ces gens prêts à l'accueillir. Il leur accorda un sourire rayonnant, et d'une voix douce remercia la famille Stark pour son hospitalité. Il était tellement opposé à ces gens vêtues de fourrures et d'armure en cuir. Lui qui était vêtu de la fine soie et des atours riches a la mode à Port Réal, le seul point commun qu'ils pouvaient encore avoir, était la fourrure que portait le prince, un mantel, en vison blanc qui le protégeait du froid, bien que cela donnais probablement au prince une allure plus efféminé qu'autre chose, il s'en moquais royalement.
Après des civilités assez rapides, la famille stark ayant envie de retrouver leur fils perdu, et le prince ne tenant pas à s'imposer plus qu'outre mesure au seigneur des lieu, on le conduisit dans les quartiers qui lui était attribué. Il était des plus correct, et le prince ne se formalisa pas de l'austérité de ceux-ci. Il ne doutait pas que ce fût sans aucun doute les appartements les plus attrayants pour les invités du castel.
Se préparant pour le banquet, il privilégia sa houppelande rouge et, or, c'était pour ainsi dire sa préférée, et le prince insisté beaucoup pour que ses serviteurs la lave régulièrement afin qu'il puisse la mettre le plus souvent possible. Puis après avoir oint sa peau d'huile essentielle en provenance du bief qui donnait au jeune prince une odeur subtile de lavande, le Dragon de l'Est quitta ses quartiers.
Il fit son entrée peu après Robb dans la salle ou les convives étaient réunie. Il sentait également le regard du peuple austère sur lui, et bien qu'il fût habitué au regard de la foule, celui-ci était différent. Il n'y avait nul admiration dans le regard de ceux-ci, a contrario de ceux des courtisans qui accompagnaient le prince. Il n'y avait qu'indifférence, peut être parfois rancœur ou haine. Le Dragon de L'Est ne se laissa pas désarçonné, il avança la tête haute jusqu'à la place qu'on lui avait attribué. Accordant des sourires bienveillants au gens qui le fixait trop, qu'importent les ressentiments qu'ils pouvaient avoir en son encontre.
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An 299 - Lune 1 - semaine 2
Banquet de Winterfell
Il fallait que je m’occupe. Il m’était inconcevable de rester assise à broder ou à lire. Mon esprit ne pouvait plus retrouver de quiétude depuis que la nouvelle nous était parvenue depuis Blancport. Le navire du Prince y était arrivé et toute sa délégation s’était mise en route pour Winterfell…et donc Robb avec lui. Je n’étais depuis rien d’autre que nervosité, joie démesurée et appréhension. Nervosité à l’idée d’accueillir le frère du Roi, cet homme par lequel bien des malheurs nous étaient arrivés, à Ned, à moi, au Nord, au Conflans… Joie démesurée par mes retrouvailles si longtemps attendues avec mon fils. Et appréhension, car malgré cette joie, une partie de moi, malgré nos lettres échangées peu de temps avant son départ, craignait de le décevoir d’une quelconque façon.
Je me trouvais aux cuisines en train de revoir les plats du festin organisé pour l’arrivée du Prince et de Robb, qui était, en quelque sorte, aussi mon Prince. Comme leur arrivée était imminente, je tenais à ce que tout soit prêt. L’on disait surtout le Prince doté d’un caractère compliqué et changeant, surtout si quelque chose le contrariait. Comme les préjugés sur le Nord allaient bon train, surtout à la capitale, il m’était indispensable de leur donner une autre image des Nordiens et de l’hospitalité du Nord. Il en allait aussi de la renommée de mon mari. Mestre Luwin et moi revoyons la liste des plats avec la cuisinière principale lorsqu’un tourbillon de cheveux bruns entra dans les cuisines.
J’ai vu les bannières du Prince !!! Elles sont toutes proches !!
Je me retournais vers mon second fils, Bran, les joues rouges de sa course et du froid extérieur et les cheveux ébourrifés. Son sourire, communicatif, déclencha une première vague de larmes de joie et un immense sourire sur mon visage. Mestre Luwin et les cuisinières en furent émus eux aussi. Je pris Bran dans mes bras :
Tu sais que je désapprouve quand tu escalades les murailles, Brandon Stark. Mais merci pour cette excellente nouvelle ! Va ! Cours chercher ton père, ton frère et tes sœurs. Préviens tout le monde.
Il me lâcha et repartit en courant vers la cour. Je mis une main sur ma bouche, essuya les quelques larmes qui avaient franchi le barrage de mes yeux et regarda Mestre Luwin :
Enfin… soufflais-je.
Il approuva d’un hochement silencieux de la tête et se leva. Je l’imitais, défroissais ma robe, remis mes cheveux en place, me pinça les joues pour me donner bonne mine et passa mon manteau de laine et ma pelisse de fourrure pour sortir au grand air froid du Nord, Mestre Luwin sur mes talons. Dans la cours, nos gens se préparaient, rangeaient ce qu’il fallait ranger et se plaçaient en rang pour accueillir la délégation princière. Je rejoins Ned, au centre de la cour, qui m’accueillit avec un sourire bienveillant. Je lui pris la main tandis que Bran et Rickon allaient se mettre à côtés de leur père et que Sansa et Arya se mettaient de mon côté, Mestre Luwin derrière moi ainsi que nos gens et les Seigneurs et bannerets les plus importants de mon mari. Les bruits des sabots des cheveux, approchant à un rythme soutenu, se rapprochaient et bientôt, le Prince fit son entrée dans la cour. Immédiatement, nous nous inclinâmes tous et de ce fait, je ne pus plus voir, tous les autres qui arrivaient derrière lui, mais mon cœur battait la chamade rien qu’à l’idée de savoir que Robb se trouvait quelque part parmi eux.
Après être descendu de son cheval, il vint à nous, nous ordonnant de nous relever pour mieux nous saluer. Il me fallut toute ma concentration pour que mes yeux restent braqués sur lui et qu’ils n’aillent pas chercher mon fils dans le reste des cavaliers qui démontaient derrière le Prince. Lorsque mon tour vint, je fis une révérence et salua le Prince comme il se le devait :
Bienvenue à Winterfell mon Prince.
Il échangea rapidement quelques civilités avec Ned puis les enfants le saluèrent à leur tour avant que nos gens ne l’escortent jusqu’à ses appartements. Je pus alors distinguer mieux les autres gens de son escorte. Je reconnus Ser Barristan Selmy et le salua d’un respectueux signe de tête. Mais mon regard fut vite troubler par un beau jeune homme au visage rayonnant, aux yeux bleus et aux boucles auburn qui venait vers nous. Instinctivement, je sus que c’était lui. Mon fils, mon Premier-Né. Je dus me cramponner à Ned pour ne pas tomber car je sentais mes jambes trembler sous le coup de l’émotion. Je ne pouvais prononcer un mot et pendant longtemps, je ne pus rien faire d’autre que de le regarder, admirative devant ce jeune homme radieux et fier, et remplie d’un amour indescriptible pour cet enfant que je n’ai jamais pu embrasser et serrer contre moi. Soudain, ce fut plus fort que moi. Mes yeux se remplirent de larmes, des larmes de joie, une joie telle que je n’en avais plus ressentie depuis des années. Elles se mirent à ruisseler sur mon visage, incontrôlables et nombreuses. Puis mon visage s’éclaira d’une immense sourire et, lâchant enfin Ned, je tendis mes bras vers lui et le serra dans mes bras. Enfin je le sentais dans mes bras, je sentais son odeur, je caressais ses boucles soyeuses. Que n’aurais-je donné pour ressentir un tel bonheur plus tôt… Nous restâmes un moment ainsi, puis je me détachais lentement de lui, pris son visage dans mes mains et déposais un baiser sur son front :
Bienvenue à la maison, mon cher Robb…
Ma voix était brisée par l’émotion, mais c’était une émotion positive, et non empreinte de la tristesse que j’avais longtemps ressenti, avant l’arrivée de Sansa dans notre famille. Je regardais mes filles, tandis que Ned serrait à son tour son héritier dans ses bras. Je leur souriais et elles semblaient toutes aussi émues que moi. Même Rickon qui m’avait l’air plus impressionné qu’autre chose au départ, lui sauta au cou lorsque vint son tour de saluer son grand-frère. Ned et moi lui présentâmes les personnes qui se trouvaient derrière nous puis il fut temps de rentrer à l’intérieur du château. Des domestiques l’accompagnèrent jusqu’à ses appartements. Je le suivis du regard avant de reporter mes yeux sur Ned, qui avait du mal à cacher son émotion. Nous restâmes encore un moment dehors à nous occuper du reste de la délégation. Puis, accompagnés de nos enfants, nous regagnâmes la grande salle où allait se tenir le banquet. Ma femme de chambre m’aida à retirer mon manteau et ma pelisse de fourrure puis je suivis Ned jusqu’à l’estrade principale, Sansa, Bran, Arya et Rickon, qui cherchait ma main, à mes côtés.
Très vite, Robb fit son apparition dans la grande salle. Les regards se braquèrent sur lui et sur son loup, que je n’avais même pas remarqué à son arrivée tant l’émotion avait été grande. Je jetais un rapide coup d’œil à Ned puis le regardait s’approcher de nous, tandis que le Prince entrait à son tour dans la grande salle, accompagné de Ser Barristan. Si Sansa, Arya et Bran partirent vite vaquer à leurs propres occupations, Rickon resta cramponné à ma main, dévorant son grand-frère d’un regard curieux et admiratif. Je ne savais pas quoi dire…Chose étrange car il s’agissait de mon fils, mais les mots me manquaient pour entamer notre conversation… L’inquiétude et la tension se lisaient dans son regard. C’est donc là-dessus que je choisis d’entamer la conversation :
N’aies crainte. Je peux comprendre ton inquiétude et les questions qui doivent submerger ton esprit. Nous aurons tout le temps d’y répondre. Mais pour l’instant, montre-leur à quel point tu es aussi Stark que tes frères et sœurs. Nous t’y aiderons. terminais-je avec un sourire encourageant.
Je me trouvais aux cuisines en train de revoir les plats du festin organisé pour l’arrivée du Prince et de Robb, qui était, en quelque sorte, aussi mon Prince. Comme leur arrivée était imminente, je tenais à ce que tout soit prêt. L’on disait surtout le Prince doté d’un caractère compliqué et changeant, surtout si quelque chose le contrariait. Comme les préjugés sur le Nord allaient bon train, surtout à la capitale, il m’était indispensable de leur donner une autre image des Nordiens et de l’hospitalité du Nord. Il en allait aussi de la renommée de mon mari. Mestre Luwin et moi revoyons la liste des plats avec la cuisinière principale lorsqu’un tourbillon de cheveux bruns entra dans les cuisines.
J’ai vu les bannières du Prince !!! Elles sont toutes proches !!
Je me retournais vers mon second fils, Bran, les joues rouges de sa course et du froid extérieur et les cheveux ébourrifés. Son sourire, communicatif, déclencha une première vague de larmes de joie et un immense sourire sur mon visage. Mestre Luwin et les cuisinières en furent émus eux aussi. Je pris Bran dans mes bras :
Tu sais que je désapprouve quand tu escalades les murailles, Brandon Stark. Mais merci pour cette excellente nouvelle ! Va ! Cours chercher ton père, ton frère et tes sœurs. Préviens tout le monde.
Il me lâcha et repartit en courant vers la cour. Je mis une main sur ma bouche, essuya les quelques larmes qui avaient franchi le barrage de mes yeux et regarda Mestre Luwin :
Enfin… soufflais-je.
Il approuva d’un hochement silencieux de la tête et se leva. Je l’imitais, défroissais ma robe, remis mes cheveux en place, me pinça les joues pour me donner bonne mine et passa mon manteau de laine et ma pelisse de fourrure pour sortir au grand air froid du Nord, Mestre Luwin sur mes talons. Dans la cours, nos gens se préparaient, rangeaient ce qu’il fallait ranger et se plaçaient en rang pour accueillir la délégation princière. Je rejoins Ned, au centre de la cour, qui m’accueillit avec un sourire bienveillant. Je lui pris la main tandis que Bran et Rickon allaient se mettre à côtés de leur père et que Sansa et Arya se mettaient de mon côté, Mestre Luwin derrière moi ainsi que nos gens et les Seigneurs et bannerets les plus importants de mon mari. Les bruits des sabots des cheveux, approchant à un rythme soutenu, se rapprochaient et bientôt, le Prince fit son entrée dans la cour. Immédiatement, nous nous inclinâmes tous et de ce fait, je ne pus plus voir, tous les autres qui arrivaient derrière lui, mais mon cœur battait la chamade rien qu’à l’idée de savoir que Robb se trouvait quelque part parmi eux.
Après être descendu de son cheval, il vint à nous, nous ordonnant de nous relever pour mieux nous saluer. Il me fallut toute ma concentration pour que mes yeux restent braqués sur lui et qu’ils n’aillent pas chercher mon fils dans le reste des cavaliers qui démontaient derrière le Prince. Lorsque mon tour vint, je fis une révérence et salua le Prince comme il se le devait :
Bienvenue à Winterfell mon Prince.
Il échangea rapidement quelques civilités avec Ned puis les enfants le saluèrent à leur tour avant que nos gens ne l’escortent jusqu’à ses appartements. Je pus alors distinguer mieux les autres gens de son escorte. Je reconnus Ser Barristan Selmy et le salua d’un respectueux signe de tête. Mais mon regard fut vite troubler par un beau jeune homme au visage rayonnant, aux yeux bleus et aux boucles auburn qui venait vers nous. Instinctivement, je sus que c’était lui. Mon fils, mon Premier-Né. Je dus me cramponner à Ned pour ne pas tomber car je sentais mes jambes trembler sous le coup de l’émotion. Je ne pouvais prononcer un mot et pendant longtemps, je ne pus rien faire d’autre que de le regarder, admirative devant ce jeune homme radieux et fier, et remplie d’un amour indescriptible pour cet enfant que je n’ai jamais pu embrasser et serrer contre moi. Soudain, ce fut plus fort que moi. Mes yeux se remplirent de larmes, des larmes de joie, une joie telle que je n’en avais plus ressentie depuis des années. Elles se mirent à ruisseler sur mon visage, incontrôlables et nombreuses. Puis mon visage s’éclaira d’une immense sourire et, lâchant enfin Ned, je tendis mes bras vers lui et le serra dans mes bras. Enfin je le sentais dans mes bras, je sentais son odeur, je caressais ses boucles soyeuses. Que n’aurais-je donné pour ressentir un tel bonheur plus tôt… Nous restâmes un moment ainsi, puis je me détachais lentement de lui, pris son visage dans mes mains et déposais un baiser sur son front :
Bienvenue à la maison, mon cher Robb…
Ma voix était brisée par l’émotion, mais c’était une émotion positive, et non empreinte de la tristesse que j’avais longtemps ressenti, avant l’arrivée de Sansa dans notre famille. Je regardais mes filles, tandis que Ned serrait à son tour son héritier dans ses bras. Je leur souriais et elles semblaient toutes aussi émues que moi. Même Rickon qui m’avait l’air plus impressionné qu’autre chose au départ, lui sauta au cou lorsque vint son tour de saluer son grand-frère. Ned et moi lui présentâmes les personnes qui se trouvaient derrière nous puis il fut temps de rentrer à l’intérieur du château. Des domestiques l’accompagnèrent jusqu’à ses appartements. Je le suivis du regard avant de reporter mes yeux sur Ned, qui avait du mal à cacher son émotion. Nous restâmes encore un moment dehors à nous occuper du reste de la délégation. Puis, accompagnés de nos enfants, nous regagnâmes la grande salle où allait se tenir le banquet. Ma femme de chambre m’aida à retirer mon manteau et ma pelisse de fourrure puis je suivis Ned jusqu’à l’estrade principale, Sansa, Bran, Arya et Rickon, qui cherchait ma main, à mes côtés.
Très vite, Robb fit son apparition dans la grande salle. Les regards se braquèrent sur lui et sur son loup, que je n’avais même pas remarqué à son arrivée tant l’émotion avait été grande. Je jetais un rapide coup d’œil à Ned puis le regardait s’approcher de nous, tandis que le Prince entrait à son tour dans la grande salle, accompagné de Ser Barristan. Si Sansa, Arya et Bran partirent vite vaquer à leurs propres occupations, Rickon resta cramponné à ma main, dévorant son grand-frère d’un regard curieux et admiratif. Je ne savais pas quoi dire…Chose étrange car il s’agissait de mon fils, mais les mots me manquaient pour entamer notre conversation… L’inquiétude et la tension se lisaient dans son regard. C’est donc là-dessus que je choisis d’entamer la conversation :
N’aies crainte. Je peux comprendre ton inquiétude et les questions qui doivent submerger ton esprit. Nous aurons tout le temps d’y répondre. Mais pour l’instant, montre-leur à quel point tu es aussi Stark que tes frères et sœurs. Nous t’y aiderons. terminais-je avec un sourire encourageant.
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Jorelle Mormont
❛Une âme guerrière est maîtresse du corps qu'elle anime.❜
Winterfell était comme suspendu dans le temps, retenant son souffle dans l’attente du grand événement qui se préparait depuis quelques jours déjà. Le retour d’un fils, de l’héritier du Nord, mais les festivités ne seraient que de courte durée. Le jeune loup du sud ne devrait-il pas repartir en compagnie du dragon ? N’était-il pas encore l’otage d’un roi bien trop lointain ? Qu’allait-il alors se passer lorsque cet enfant tant désiré retournera auprès de cette autre famille ? Et puis, comment allait-il être accueilli ? Les nordiens étaient bien des choses, mais ils n’étaient pas réputés pour leurs accueils chaleureux. Cependant, toutes les rumeurs avaient un fond de vérité, aussi, ils pouvaient se montrer austère devant des inconnus. Mais allaient-ils s’adoucir en sa présence ? Après tout, il était le futur suzerain du Nord. C’était un flot de questionnements qui maintenait éveiller la jeune Mormont. Dotée d’une très grande imagination, elle se perdait dans les limbes de sa psyché et dans tous ses scénarios, le jeune loup du sud ne passait pas un bon moment. Jorelle n’enviait pas sa position, personne ne voudrait être coincé dans une telle situation et surtout, être entouré par un peuple méconnue.
Malgré cette situation anxiogène, elle ressentait de l’inquiétude. Aly serait la seule Mormont sur l’île, elle veillerait sur chaque homme, chaque femme et chaque enfant de leurs maisons, mais si les Fer-né apprenaient qu’elle était seule, que se passerait-il ? Arriverait-elle à les chasser avec autant de responsabilité ? Elle était inquiète et n’aimait pas cette condition. Bien sûr, elle ne doutait pas ses capacités de leader, ni de combattante, mais elle avait toujours ce « et si » qui trottait dans son esprit.
En de rare occasion, les guerrières de l'île aux Ours pouvaient être des femmes distinguées, elles abandonnaient leurs armures pour porter des robes qui dévoilent leur attribues féminines. Dès lors, elles ne ressemblaient plus à des combattantes, mais bien à des nobles. Il était évident qu’elles n’avaient pas la richesse des autres maisons, mais leurs tenues étaient dignes pour un tel évènement. Jorelle avait les cheveux attachés, rassemblés par des tresses dans un chignon faussement sophistiqué. Bien sûr, ce n’était pas cet ours-là qui avait pu se faire une telle coiffure, mais bien sa grande-sœur Lyra, c’était la seule qui avait suffisamment de talent pour dompter sa chevelure. La jeune Mormont avait beau se regarder dans une glace, elle n’arrivait pas à se reconnaître, sa robe était bien trop près du corps et mettait bien trop en évidence sa poitrine. Sa griffe d’ours se noyait dans son décolleter et décida alors de relâcher ses cheveux pour cacher tout ça. Ses longues boucles aux reflets roux déferlèrent sur son buste et Lyra, estomaqué par sa frustration décida alors d’apprivoiser ses tresses qui partaient dans tous les sens. Jorelle n’était pas à l’aise dans cette tenue, mais elle réussissait à se déplacer et à ressembler aux autres dames invitées pour l’occasion. Elle était prête à affronter les regards des autres.
La jeune Mormont restait auprès de ses sœurs et ne souhaitait pas les quitter, mais en un instant, le temps d’un regard en arrière, elle se perdit. C’était bien sa veine. Elle avançait dans cette foule, souriant à quelques-uns et décida de s’asseoir à une table. Si elle n’arrivait pas à les trouver, quelqu’un allait bien venir à sa rencontre. Le temps ne lui semblait pas si long finalement. Mais tout changea lorsqu’elle vit le loup du sud. Il s’avérait qu’il n’était pas si inconnu que cela. En définitive, la soirée allait être extrêmement longue… à se cacher.
Malgré cette situation anxiogène, elle ressentait de l’inquiétude. Aly serait la seule Mormont sur l’île, elle veillerait sur chaque homme, chaque femme et chaque enfant de leurs maisons, mais si les Fer-né apprenaient qu’elle était seule, que se passerait-il ? Arriverait-elle à les chasser avec autant de responsabilité ? Elle était inquiète et n’aimait pas cette condition. Bien sûr, elle ne doutait pas ses capacités de leader, ni de combattante, mais elle avait toujours ce « et si » qui trottait dans son esprit.
En de rare occasion, les guerrières de l'île aux Ours pouvaient être des femmes distinguées, elles abandonnaient leurs armures pour porter des robes qui dévoilent leur attribues féminines. Dès lors, elles ne ressemblaient plus à des combattantes, mais bien à des nobles. Il était évident qu’elles n’avaient pas la richesse des autres maisons, mais leurs tenues étaient dignes pour un tel évènement. Jorelle avait les cheveux attachés, rassemblés par des tresses dans un chignon faussement sophistiqué. Bien sûr, ce n’était pas cet ours-là qui avait pu se faire une telle coiffure, mais bien sa grande-sœur Lyra, c’était la seule qui avait suffisamment de talent pour dompter sa chevelure. La jeune Mormont avait beau se regarder dans une glace, elle n’arrivait pas à se reconnaître, sa robe était bien trop près du corps et mettait bien trop en évidence sa poitrine. Sa griffe d’ours se noyait dans son décolleter et décida alors de relâcher ses cheveux pour cacher tout ça. Ses longues boucles aux reflets roux déferlèrent sur son buste et Lyra, estomaqué par sa frustration décida alors d’apprivoiser ses tresses qui partaient dans tous les sens. Jorelle n’était pas à l’aise dans cette tenue, mais elle réussissait à se déplacer et à ressembler aux autres dames invitées pour l’occasion. Elle était prête à affronter les regards des autres.
La jeune Mormont restait auprès de ses sœurs et ne souhaitait pas les quitter, mais en un instant, le temps d’un regard en arrière, elle se perdit. C’était bien sa veine. Elle avançait dans cette foule, souriant à quelques-uns et décida de s’asseoir à une table. Si elle n’arrivait pas à les trouver, quelqu’un allait bien venir à sa rencontre. Le temps ne lui semblait pas si long finalement. Mais tout changea lorsqu’elle vit le loup du sud. Il s’avérait qu’il n’était pas si inconnu que cela. En définitive, la soirée allait être extrêmement longue… à se cacher.
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