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Mini-Event : Banquet de Winterfell
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MINI-EVENT
An 299 - Lune 1 - semaine 2
Banquet de Winterfell
Robb m’avait laissé pour se rendre vers Dacey Mormont et le reste de sa famille. J’aperçus Maege et, lui faisant un signe de tête depuis la table d’honneur, je me promis d’aller la saluer lorsque j’aurais présenté mes respects au Prince Viserys. Robb était peut-être mon fils et l’héritier du Nord, et tout mon être me criait de passer chaque instant à ses côtés pour rattraper tout ce temps perdu, mais Viserys Targaryen était l’invité de marque. Le voyant aux portes de la salle, Ser Barristan à ses côtés, ma première réaction avait été d’aller à sa rencontre et de l’introduire aux autres personnalités présentes au banquet. Moi-même, d’ailleurs, je n’avais pas encore prit le temps de saluer comme il se le devait les Nordiens ici présents bien que mes yeux soient tombés sur Jon Omble ou encore sur la jeune Wylla Manderly, facilement reconnaissable avec ses cheveux verts, sans parler du clan Mormont, et aussi de Barbrey Dustin que je préférais ignorer, ou encore de Roose Bolton, qui me mettais toujours quelque peu mal à l’aise. Mais le Prince m’arrêta dans mon élan premier, car ce fut lui qui vint à nous directement, se présentant devant mon mari et moi. Je fis une légère révérence devant le Prince tout en le laissant parler, observant de temps à autre mon cher époux du coin de l’œil. Alors que j’allais répondre à ses salutations, le Prince Viserys continua sur sa lancée, ajoutant à chaque fois un autre paragraphe à son discours qui, de plus en plus, en vint à me perturber en mon for intérieur. Mais le point d’orgue fut sa profonde inclinaison devant nous. Toute la salle se tut et tous les regards furent tournés vers nous. Plus personne n’osait respirer ni reprendre le cours de sa conversation tant que mon mari ou moi n’auront pas répondu au plaidoyer du Prince. Voyant que le Prince restait dans cette position, je me tournais vers Ned et lui chuchota à l’oreille :
Ned, dis quelque chose.
Mais mon mari me lança un regard que je compris immédiatement. Toute bonne parole et bonnes intentions qu’avait le Prince, le Nord se souvenait et n’était pas prêt à pardonner sur une simple révérence, aussi profonde soit-elle, ou sur un discours, aussi fort et poignant soit-il. Je regardais l’assistance, croisant les regards de chacun puis finis par prendre la parole d’une voix forte pour être entendue de tous, à la place de Ned qui continuait à regarder durement le Dragon :
Je vous en prie mon Prince, relevez-vous.
J’attendis qu’il obtempère pour poursuivre, le regardant droit dans les yeux :
Votre discours est des plus honnêtes, j’en conviens. Vos intentions, en vous rendant dans le Nord, sont louables et nous vous remercions de l’intérêt que vous portez au Nord et plus particulièrement au Mur. Je suppose que vous parlez de Mestre Aemon ? On le dit fort âgé, presque aveugle mais des plus respectés parmi les hommes de la Garde de Nuit…
Je fis une pause, réfléchissant bien avant de prononcer chaque mot qui allait suivre :
Mais ici, vous êtes dans le Nord…Et le Nord se souvient, tout autant que la Tully au fond de moi, se souvient. Il ne suffira pas d’un discours ainsi que d’une révérence venant d’une personne qui, de surcroît, était effectivement bien trop jeune pour avoir eu un rôle à jouer dans cette tragédie, pour que nous pardonnions et oublions. Car il n’y a pas un Nordien qui n’ait alors perdu un être cher, et je n’ose parler de la maison Stark, dont vous savez pertinemment tout autant que moi les lourdes pertes que le Seigneur mon époux dû affronter.
Mes yeux devinrent humides de larmes, mais le barrage que j’avais appris à me forger avec les années pour les contenir tenait bon :
Quant à moi…N’ai-je pas perdu toute ma famille ? Ma famille si respectée et aimée de ses sujets ? Votre famille m’a tout prit…jusqu’à mon premier-né…
Mon regard se perdit sur l’assemblée pour finir par tomber sur Robb. Mais je n’en avais pas encore terminé :
J’ose donc espérer que vous comprendrez que de beaux discours venant du frère du Roi ne calmeront en rien la rancœur du Nord. Celle-ci ne pourrait l’être que le jour où le véritable coupable, votre frère, répondra de ses actes et présentera un discours analogue à ses sujets du Nord. Ne pensez pas que je doute de vos paroles, Prince. Je sais reconnaître un menteur lorsque j’en vois un et ce n’est pas le cas, lorsque je vous regarde. Je salue votre initiative et vos bonnes intentions à notre encontre. Mais je pense que nous nous accordons tous, ici, pour aller de l’avant avec la maison suzeraine des Sept Couronnes que lorsque la maison Targaryen, et plus spécialement le Roi, aura présenté des excuses publiques dignes de chacune des maisons Nordiennes qui se retrouvent représenter dans cette salle…autour de vous…Et les Anciens Dieux savent à quels points toutes sont honorables et font la fierté du Nord…
J’observais le Prince, étudiais ses traits, épiais le moindre signe dans sa position qui pourrait m’amener à une conclusion ou une autre. Mais ne voyant rien de concret, je poursuivis :
Dans ce cas, mon Prince, vu que vous êtes le représentant de votre famille en ces lieux, et donc du Roi, que diriez-vous d’apprendre à mieux connaître nos loyaux sujets ? Venez..suivez-moi… dis-je en l’entraînant vers le plus grand des groupes ; les Mormont.
Ned, dis quelque chose.
Mais mon mari me lança un regard que je compris immédiatement. Toute bonne parole et bonnes intentions qu’avait le Prince, le Nord se souvenait et n’était pas prêt à pardonner sur une simple révérence, aussi profonde soit-elle, ou sur un discours, aussi fort et poignant soit-il. Je regardais l’assistance, croisant les regards de chacun puis finis par prendre la parole d’une voix forte pour être entendue de tous, à la place de Ned qui continuait à regarder durement le Dragon :
Je vous en prie mon Prince, relevez-vous.
J’attendis qu’il obtempère pour poursuivre, le regardant droit dans les yeux :
Votre discours est des plus honnêtes, j’en conviens. Vos intentions, en vous rendant dans le Nord, sont louables et nous vous remercions de l’intérêt que vous portez au Nord et plus particulièrement au Mur. Je suppose que vous parlez de Mestre Aemon ? On le dit fort âgé, presque aveugle mais des plus respectés parmi les hommes de la Garde de Nuit…
Je fis une pause, réfléchissant bien avant de prononcer chaque mot qui allait suivre :
Mais ici, vous êtes dans le Nord…Et le Nord se souvient, tout autant que la Tully au fond de moi, se souvient. Il ne suffira pas d’un discours ainsi que d’une révérence venant d’une personne qui, de surcroît, était effectivement bien trop jeune pour avoir eu un rôle à jouer dans cette tragédie, pour que nous pardonnions et oublions. Car il n’y a pas un Nordien qui n’ait alors perdu un être cher, et je n’ose parler de la maison Stark, dont vous savez pertinemment tout autant que moi les lourdes pertes que le Seigneur mon époux dû affronter.
Mes yeux devinrent humides de larmes, mais le barrage que j’avais appris à me forger avec les années pour les contenir tenait bon :
Quant à moi…N’ai-je pas perdu toute ma famille ? Ma famille si respectée et aimée de ses sujets ? Votre famille m’a tout prit…jusqu’à mon premier-né…
Mon regard se perdit sur l’assemblée pour finir par tomber sur Robb. Mais je n’en avais pas encore terminé :
J’ose donc espérer que vous comprendrez que de beaux discours venant du frère du Roi ne calmeront en rien la rancœur du Nord. Celle-ci ne pourrait l’être que le jour où le véritable coupable, votre frère, répondra de ses actes et présentera un discours analogue à ses sujets du Nord. Ne pensez pas que je doute de vos paroles, Prince. Je sais reconnaître un menteur lorsque j’en vois un et ce n’est pas le cas, lorsque je vous regarde. Je salue votre initiative et vos bonnes intentions à notre encontre. Mais je pense que nous nous accordons tous, ici, pour aller de l’avant avec la maison suzeraine des Sept Couronnes que lorsque la maison Targaryen, et plus spécialement le Roi, aura présenté des excuses publiques dignes de chacune des maisons Nordiennes qui se retrouvent représenter dans cette salle…autour de vous…Et les Anciens Dieux savent à quels points toutes sont honorables et font la fierté du Nord…
J’observais le Prince, étudiais ses traits, épiais le moindre signe dans sa position qui pourrait m’amener à une conclusion ou une autre. Mais ne voyant rien de concret, je poursuivis :
Dans ce cas, mon Prince, vu que vous êtes le représentant de votre famille en ces lieux, et donc du Roi, que diriez-vous d’apprendre à mieux connaître nos loyaux sujets ? Venez..suivez-moi… dis-je en l’entraînant vers le plus grand des groupes ; les Mormont.
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Banquet de Winterfell
Banquet de Winterfell
Tout autour de lui, ses gens s’affectaient à tout préparer. Le corbeau était arrivé du matin : on convoquait le Nord à un banquet, pour fêter le retour de l’héritier de Winterfell. Officiellement, on invitait aussi le frère du Roi, Viserys Targaryen. Mais un vrai nordien savait que ce n’était que de la politesse ; la véritable raison était le retour dans son foyer de Robb Stark. Grégor se demanda si la manœuvre était-elle encore plus politique que prévue : au lieu d’un accueil privé et familial, lord Stark privilégiait un retour en grande pompe et officiel. Surement pour montrer l’héritier du Nord aux gens du Nord, et c’était une bonne chose. Mais en connaissant le caractère d’Eddard Stark, Grégor se demanda s’il ne voulait pas, dans la même occasion, unir le Nord ; car quoi de mieux qu’un festin et que la buverie pour solidifier les amitiés, et les dévouements ? A part la guerre, peut-être. Mais la tradition, l’histoire du Nord se base aussi sur ces moments de réunion car ils permettent à la franchise de s’exprimer, et au charisme de se surélever. Et ce ne sont pas des nids de vipères, ou de rats ; contrairement à la plupart des fêtes du Sud, prétextes souvent minables pour les conspirations et les messes-basses. Lord Forestier le savait d’expérience. Donc, en tout honneur, Lord Grégor choisit de répondre à l’appel et d’assister à la fête. Cela lui faisait plaisir, et il ne manquerait pas de présenter ses hommages aux loups de Winterfell. Ainsi, il se préparait à partir d’Ironrath, et cela le mettait un petit peu mal à l’aise malgré tout. Grégor partait de temps en temps, évidemment ; mais malgré cela, par rapport au temps où il était jeune, quitter le fief familial lui faisait un minuscule pincement au cœur car c’était sa famille qui y résidait, le sang de son sang. Bon, en réalité, malgré l’apaisement depuis des années, le lord du Bois-de-Fer appréhendait une quelconque action de ses rivaux. Mais certainement qu’ils se déplaçaient aussi au banquet, alors…
Grégor finissait de réunir ses affaires, dans la cour, et il fit une revue des gens qui venaient avec lui. Il partait avec un petit groupe, seulement composé de son fils, Rodrik, de son beau-frère, Malcolm, et de sa pupille, Gared. Sa maison était moindre face aux grands du Nord, et il ne voyait pas l’utilité d’emmener une suite. Vu que tout le monde était fin prêt, le lord d’Ironrath alla donner ses dernières instructions ses deux hommes de confiance, Duncan et ser Royland, pour diriger pendant son absence. Il savait son autre fils encore trop jeune, et celui-ci aurait besoin de tutelle. Ainsi il alla faire ses au revoir à la cour, et embrasser sa famille. Sa femme restait, pour veiller sur leurs enfants, et elle avait toute sa confiance. Tout cela fait, il donna le signal de départ et le groupe parti. Une dernière fois, Grégor Forestier regarda derrière lui, et la vision de sa maison, édifiée là entre les arbres, le soleil frappant les toits et la brise caressant chaque mur, la construction se tenait fièrement, et gardait les bois. La main sur son collier, il donna le trot.
Le petit groupe se dirigea vers la Route Royale pour la descendre, plutôt que de passer par forêt et campagne. En chemin, ils rejoignirent la petite troupe de Lord Glover, et ils continuèrent ensemble. Lord Grégor en profita pour parler politique avec son seigneur-lige, et aussi rencontrer les jeunes gens de la cour, ainsi que revoir de vielles connaissances. Le trajet ne lui parut pas long, mais il fut content de voir se profiler au loin la forteresse centrale du Nord, et la maison de ses seigneurs. L’édifice lui rappelait toujours son foyer, il lui trouvait un charme certain mais différent. Les bâtiments au-devant, petits escaliers grimpants jusqu’au double mur édifiant ; et surtout les impressionnantes tours de Winterfell qui valaient le détour, de quelque endroit du monde viendriez-vous. Cet édifice est fait pour être un lieu de pouvoir, et une forteresse, se dit Grégor. Malgré que ce ne soit pas chez lui, il ressentait comme une aisance, un sentiment de sécurité en approchant, et non de l’oppression. Et de fait cette fin de journée était plutôt belle, mais les pointes des tours semblaient toujours être dans la brume ; mystiques. Alors qu’ils s’avançaient, Forestier remarqua des traces de passages, des chevaux, des hommes ; le Nord se réunissait déjà. Et quand ils entrèrent, Grégor en fût sûr : ils arrivaient dans les derniers, et le monde grouillait déjà. Le seigneur d’Ironrath avait des attentes peu poussées pour ce banquet : c’était pour lui une bonne occasion de revoir les lords du Nord, de revoir certaines personnes, et de boire. Malgré tout, il était curieux de constater ce qu’était devenu le jeune Robb. Penser à cela lui donna une crispation car ça lui rappela la guerre, et ses pertes. Lord et Lady Stark avaient en plus perdus un fils, entre autres, en ce temps-là. Et voilà qu’il revenait. Enchanteresse nouvelle, mais il restait l’hériter de la Maison et son futur suzerain. Devoir et honneur l’incombait, car il était presque homme maintenant. Grégor restait désireux de le voir ; le Nord se mérite autant qu’il s’hérite. Enfin, il verrait bien. Son beau-frère lui rappela qu’un dragon venait avec le jeune loup ; il en aurait presque oublié ce détail. Lord Forestier se rappela que la famille de Malcolm était loyaliste à la couronne. Grégor se dit qu’il devait garder cela à l’esprit s’il devait converser avec le jeune prince.
Son groupe démonta, se sépara de celui de Lord Glover, et il partit faire ses hommages et ses respects à leur hôtes. Cela lui fit plaisir de revoir les seigneurs Stark, qu’il considérait justes et honorables. Ensuite, il alla se préparer pour le banquet qui ne tarderait à commencer.
Alors qu’il venait d’enfiler un pourpoint simple, d’une élégance sans grands ornements, juste avec son emblème cousu au-devant, il entendit la clameur. Le bruit des sabots lui fit comprendre que devait arriver les invités d’honneur. Il rejoignit donc les autres pour voir entrer à Winterfell la troupe du prince targaryen ; un jeune homme qui semblait sûr de lui, bien monté en selle et tête haute, le blason du dragon à trois têtes le recouvrant. Grégor renifla : il ne savait que penser de ce jeune homme aux cheveux argentés. Etait-il comme son grand-père ou son père ? Pourrait-il faire une bêtise de l’ampleur de celle qu’avait fait son frère ? Quoi qu’il advienne de son comportement dans les jours à venir, il aurait du mal à faire confiance au dragon. Puis vint, œil alerte, le jeune loup. Oh, ce n’était pas difficile de déceler le Tully chez lui, mais quand il mit pied à terre, et après que le prince eut salué lord et lady Stark, lui-même alla voir ses parents, Grégor vit dans sa démarche celle de son père, ou de son grand-père. Il lui fit bonne impression ; collé comme ça à ses parents, assez grand et robuste pour un garçon de son âge. Mais pas autant que s’il était resté dans le Nord, pensa tristement le Lord d’Ironrath. Mais le voir enfin réuni avec sa famille lui fit chaud au cœur : la famille était le centre de bien des choses pour Grégor, et d’abord de l’honneur. Le jeune homme ferait-il honneur aux siens ce soir ? lord Grégor n’en doutait pas : il restait un Stark de Winterfell, et même un détour chez les moutons et les dragons ne saurait ternir l’instinct d’un loup. L’officiel ayant eu lieu, chacun repartir finir de se préparer puis on alla dans la grand-salle de réception.
Son groupe s’installa à une table, et il laissa son fils et son beau-frère vaquer à leurs occupations ; sa jeune pupille le suivait, mais il le lassa faire car s’était pour lui une première. Il salua quelques personnes, et zigzagua entre hommes et tables pour faire un tour. Touchant furtivement son collier, il aperçut son fils qui conversait au loin quand il entendit, d’un son déformé par le bruit, le jeune Jon Omble, de sa voix portante, rallier le prince royal. Cela le fit sourire car il comprenait les Nordiens qui ne pouvait oublier la guerre, les morts et la défiance des dragons. Si ce fût, ce jour-là, quelqu’un d’autre de sa famille qui était mort, peut-être la haine emplirait alors son cœur. Les rires et les litres d’alcool entourait Grégor, mais il se sentait chez lui, dans cette salle, dans ce château, en ces terres. Que ce soit les jeunots qui jacassaient ou les anciens qui discutaient à propos de l’ancien et du nouveau temps, ce banquet était pour l’instant une réussite et un plaisir. En se dirigeant vers son fils, il aperçut quelques personnes importantes, telle la matriarche Mormont. Et c’est à ce moment que les voix cessèrent d’être trop bruyantes, et en un instant le prince targaryen était devant ses hôtes et déballa un discours. La salle s’était tût, et quand il y finit, le jeune dragon s’inclina vraiment, solennel. Lord Forestier ne s’attendait pas à cela, et encore d’une courbette de la part d’un dragon valyrien. Pris au dépourvut, il ne dit mot, mais son esprit chercha des réponses. Aucunes satisfaisantes, malheureusement. Mais malgré tout, cela ne réparait pas le préjudice fait au Nord (car de cela était le coeur du discours) ; mais cela pouvait contribuer à, peut-être l’atténuer. Lord Grégor espéra que la réponse du seigneur Stark ne serait pas trop virulente, car le jeunot aux cheveux platine s'était exprimé avec respect ; mais les Nordiens n’étaient pas connus pour leur douceur, et cela restait vrai. En vérité Grégor éprouvait de la rancune pour l’horreur qu’avait déclenché un arrogeant prince il y a de cela de nombreuses années. Mais ce prince-là, n’y était pour rien. Malgré tout, les codes d'honneur et de l'invitation répugnaient une telle parole : en effet, mettre mal à l'aise son hôte ; et un grand seigneur de surcroit devant tous ses vassaux n'était pas une bonne idée, ni une idée généreuse. Alors, le seul vrai résultat, trouva Grégor, c’est qu’au moins, ce jeune dragon avait une forme de courage en lui. Le seigneur du bois et du fer bu quelques gorgées de sa coupe, quand, gracieuse ; non, royale, Catelyn Stark se tourna vers eux en se levant, balaya l’assemblée de son beau regard, et tonna sa réponse au jeune homme. Elle le fit se relever et lui rappela une chose essentielle : aujourd’hui ou demain, le Nord se souvient. Enfants ou vieillards, le Nord se souvient. Et le Nord à saigné. Gravant les esprits de sa réplique bien faite, la Dame de Winterfell dégagea l’argumentaire du jeune prince et lui expliqua que son acte n’efface pas celui de son frère, et qu’un beau discours ne suffira jamais à gagner le cœur des hommes du Nord. Et finalement, elle l’invita à rencontrer celle et ceux du Nord pour qui il s’excusait. Alors qu’ils allaient bouger, Grégor regarda autour de lui mais ne vit pas ses gens. Ainsi il reporta son attention sur le jeune prince et il fut presser de le voir évoluer parmi les ours, les loups, les fourrures et l’hydromel. Mais pour l’instant, il ne pipa mot.
Grégor finissait de réunir ses affaires, dans la cour, et il fit une revue des gens qui venaient avec lui. Il partait avec un petit groupe, seulement composé de son fils, Rodrik, de son beau-frère, Malcolm, et de sa pupille, Gared. Sa maison était moindre face aux grands du Nord, et il ne voyait pas l’utilité d’emmener une suite. Vu que tout le monde était fin prêt, le lord d’Ironrath alla donner ses dernières instructions ses deux hommes de confiance, Duncan et ser Royland, pour diriger pendant son absence. Il savait son autre fils encore trop jeune, et celui-ci aurait besoin de tutelle. Ainsi il alla faire ses au revoir à la cour, et embrasser sa famille. Sa femme restait, pour veiller sur leurs enfants, et elle avait toute sa confiance. Tout cela fait, il donna le signal de départ et le groupe parti. Une dernière fois, Grégor Forestier regarda derrière lui, et la vision de sa maison, édifiée là entre les arbres, le soleil frappant les toits et la brise caressant chaque mur, la construction se tenait fièrement, et gardait les bois. La main sur son collier, il donna le trot.
Le petit groupe se dirigea vers la Route Royale pour la descendre, plutôt que de passer par forêt et campagne. En chemin, ils rejoignirent la petite troupe de Lord Glover, et ils continuèrent ensemble. Lord Grégor en profita pour parler politique avec son seigneur-lige, et aussi rencontrer les jeunes gens de la cour, ainsi que revoir de vielles connaissances. Le trajet ne lui parut pas long, mais il fut content de voir se profiler au loin la forteresse centrale du Nord, et la maison de ses seigneurs. L’édifice lui rappelait toujours son foyer, il lui trouvait un charme certain mais différent. Les bâtiments au-devant, petits escaliers grimpants jusqu’au double mur édifiant ; et surtout les impressionnantes tours de Winterfell qui valaient le détour, de quelque endroit du monde viendriez-vous. Cet édifice est fait pour être un lieu de pouvoir, et une forteresse, se dit Grégor. Malgré que ce ne soit pas chez lui, il ressentait comme une aisance, un sentiment de sécurité en approchant, et non de l’oppression. Et de fait cette fin de journée était plutôt belle, mais les pointes des tours semblaient toujours être dans la brume ; mystiques. Alors qu’ils s’avançaient, Forestier remarqua des traces de passages, des chevaux, des hommes ; le Nord se réunissait déjà. Et quand ils entrèrent, Grégor en fût sûr : ils arrivaient dans les derniers, et le monde grouillait déjà. Le seigneur d’Ironrath avait des attentes peu poussées pour ce banquet : c’était pour lui une bonne occasion de revoir les lords du Nord, de revoir certaines personnes, et de boire. Malgré tout, il était curieux de constater ce qu’était devenu le jeune Robb. Penser à cela lui donna une crispation car ça lui rappela la guerre, et ses pertes. Lord et Lady Stark avaient en plus perdus un fils, entre autres, en ce temps-là. Et voilà qu’il revenait. Enchanteresse nouvelle, mais il restait l’hériter de la Maison et son futur suzerain. Devoir et honneur l’incombait, car il était presque homme maintenant. Grégor restait désireux de le voir ; le Nord se mérite autant qu’il s’hérite. Enfin, il verrait bien. Son beau-frère lui rappela qu’un dragon venait avec le jeune loup ; il en aurait presque oublié ce détail. Lord Forestier se rappela que la famille de Malcolm était loyaliste à la couronne. Grégor se dit qu’il devait garder cela à l’esprit s’il devait converser avec le jeune prince.
Son groupe démonta, se sépara de celui de Lord Glover, et il partit faire ses hommages et ses respects à leur hôtes. Cela lui fit plaisir de revoir les seigneurs Stark, qu’il considérait justes et honorables. Ensuite, il alla se préparer pour le banquet qui ne tarderait à commencer.
Alors qu’il venait d’enfiler un pourpoint simple, d’une élégance sans grands ornements, juste avec son emblème cousu au-devant, il entendit la clameur. Le bruit des sabots lui fit comprendre que devait arriver les invités d’honneur. Il rejoignit donc les autres pour voir entrer à Winterfell la troupe du prince targaryen ; un jeune homme qui semblait sûr de lui, bien monté en selle et tête haute, le blason du dragon à trois têtes le recouvrant. Grégor renifla : il ne savait que penser de ce jeune homme aux cheveux argentés. Etait-il comme son grand-père ou son père ? Pourrait-il faire une bêtise de l’ampleur de celle qu’avait fait son frère ? Quoi qu’il advienne de son comportement dans les jours à venir, il aurait du mal à faire confiance au dragon. Puis vint, œil alerte, le jeune loup. Oh, ce n’était pas difficile de déceler le Tully chez lui, mais quand il mit pied à terre, et après que le prince eut salué lord et lady Stark, lui-même alla voir ses parents, Grégor vit dans sa démarche celle de son père, ou de son grand-père. Il lui fit bonne impression ; collé comme ça à ses parents, assez grand et robuste pour un garçon de son âge. Mais pas autant que s’il était resté dans le Nord, pensa tristement le Lord d’Ironrath. Mais le voir enfin réuni avec sa famille lui fit chaud au cœur : la famille était le centre de bien des choses pour Grégor, et d’abord de l’honneur. Le jeune homme ferait-il honneur aux siens ce soir ? lord Grégor n’en doutait pas : il restait un Stark de Winterfell, et même un détour chez les moutons et les dragons ne saurait ternir l’instinct d’un loup. L’officiel ayant eu lieu, chacun repartir finir de se préparer puis on alla dans la grand-salle de réception.
Son groupe s’installa à une table, et il laissa son fils et son beau-frère vaquer à leurs occupations ; sa jeune pupille le suivait, mais il le lassa faire car s’était pour lui une première. Il salua quelques personnes, et zigzagua entre hommes et tables pour faire un tour. Touchant furtivement son collier, il aperçut son fils qui conversait au loin quand il entendit, d’un son déformé par le bruit, le jeune Jon Omble, de sa voix portante, rallier le prince royal. Cela le fit sourire car il comprenait les Nordiens qui ne pouvait oublier la guerre, les morts et la défiance des dragons. Si ce fût, ce jour-là, quelqu’un d’autre de sa famille qui était mort, peut-être la haine emplirait alors son cœur. Les rires et les litres d’alcool entourait Grégor, mais il se sentait chez lui, dans cette salle, dans ce château, en ces terres. Que ce soit les jeunots qui jacassaient ou les anciens qui discutaient à propos de l’ancien et du nouveau temps, ce banquet était pour l’instant une réussite et un plaisir. En se dirigeant vers son fils, il aperçut quelques personnes importantes, telle la matriarche Mormont. Et c’est à ce moment que les voix cessèrent d’être trop bruyantes, et en un instant le prince targaryen était devant ses hôtes et déballa un discours. La salle s’était tût, et quand il y finit, le jeune dragon s’inclina vraiment, solennel. Lord Forestier ne s’attendait pas à cela, et encore d’une courbette de la part d’un dragon valyrien. Pris au dépourvut, il ne dit mot, mais son esprit chercha des réponses. Aucunes satisfaisantes, malheureusement. Mais malgré tout, cela ne réparait pas le préjudice fait au Nord (car de cela était le coeur du discours) ; mais cela pouvait contribuer à, peut-être l’atténuer. Lord Grégor espéra que la réponse du seigneur Stark ne serait pas trop virulente, car le jeunot aux cheveux platine s'était exprimé avec respect ; mais les Nordiens n’étaient pas connus pour leur douceur, et cela restait vrai. En vérité Grégor éprouvait de la rancune pour l’horreur qu’avait déclenché un arrogeant prince il y a de cela de nombreuses années. Mais ce prince-là, n’y était pour rien. Malgré tout, les codes d'honneur et de l'invitation répugnaient une telle parole : en effet, mettre mal à l'aise son hôte ; et un grand seigneur de surcroit devant tous ses vassaux n'était pas une bonne idée, ni une idée généreuse. Alors, le seul vrai résultat, trouva Grégor, c’est qu’au moins, ce jeune dragon avait une forme de courage en lui. Le seigneur du bois et du fer bu quelques gorgées de sa coupe, quand, gracieuse ; non, royale, Catelyn Stark se tourna vers eux en se levant, balaya l’assemblée de son beau regard, et tonna sa réponse au jeune homme. Elle le fit se relever et lui rappela une chose essentielle : aujourd’hui ou demain, le Nord se souvient. Enfants ou vieillards, le Nord se souvient. Et le Nord à saigné. Gravant les esprits de sa réplique bien faite, la Dame de Winterfell dégagea l’argumentaire du jeune prince et lui expliqua que son acte n’efface pas celui de son frère, et qu’un beau discours ne suffira jamais à gagner le cœur des hommes du Nord. Et finalement, elle l’invita à rencontrer celle et ceux du Nord pour qui il s’excusait. Alors qu’ils allaient bouger, Grégor regarda autour de lui mais ne vit pas ses gens. Ainsi il reporta son attention sur le jeune prince et il fut presser de le voir évoluer parmi les ours, les loups, les fourrures et l’hydromel. Mais pour l’instant, il ne pipa mot.
© Feniix (god)
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Lady Mormont sourit à la réponse de sa fille. Bien sûr que Jorelle savait se débrouiller mais l’instinct de mère de l’ourse la poussait à toujours s’inquiéter pour ses filles. Il lui arrivait aussi d’angoisser au sujet de son aînée. Pourtant Maege savait pertinemment que Dacey était capable de se défendre seule au besoin. Pour ce qui était de lord Robb Stark, elle accueillit les remarques de son héritière en silence. Oui, il était le seul à pouvoir montrer au Nord ce qu’il était. Elle l’avait d’ailleurs jaugé elle-même en privé avant le banquet. Elle esquissa un bref sourire lorsqu’il les salua toutes les trois. La jeune Lyanna suivit le mouvement de sa mère qui pencha très légèrement la tête. C’était un début puisqu’elle n’avait pas cillé lors de leur entrevue. « Lord Robb Stark, ravie de vous revoir. » fit simplement la mère des ourses.
Puis Lady Barbrey Dustin fit son apparition. « Lady Dustin, je me porte bien merci, tout comme ma fille Lyanna. » répondit l’ourse. Elle ne répondit pas à la place de Dacey, la laissant elle-même faire sa réponse à Lady Dustin. « Pour ce qui est de savoir si le Nord est heureux de revoir le loup élevé parmi les dragons, je ne saurai dire. Je ne vais point avancer sur le sujet. » répliqua Lady Mormont. Surtout que son regard déviait dangereusement en direction du prince Viserys qui commençait à discuter avec le couple Stark.
Lady Mormont avait discrètement répondu à l’inclinaison de tête de lady Stark. Lady Catelyn Stark, la dame de Winterfell, Maege Mormont appréciait cette femme forte qui supportait avec tant de dignité l’éloignement de son premier né. Mais elle apprécia nettement moins le discours du dragon. Maege avait vécu la guerre et les paroles du Dragon ne semblait pas toucher son cœur. Elle s’apprêtait à laisser sa fille en pleine discussion avec le loup lorsqu’elle vit la Dame de Winterfell s’avancer en sa direction en compagnie du prince. Elle se redressa dans sa robe qui l’engonçait légèrement et se tint droite pour accueillir dans son groupe Catelyn Stark et le prince Viserys Targaryen. Un bref coup d’œil dans l’ensemble de la pièce et elle fit un signe à Lord Gregor Forestier qui semblait sans ses gens. De son geste, elle invitait le Lord à rejoindre son groupe. Elle n’en oubliait pas non plus la présence de Lady Dustin. Elle savait comme beaucoup ici que la jeune femme faisait bonne figure en présence des Stark. Elle ressentait une certaine hâte à la voir évoluer au contact de Catelyn. « Lady Catelyn Stark » fit la mère des ourses en esquissant une révérence. Révérence qu’elle ne réitéra pas lorsqu’elle salua le prince Viserys. « Prince Viserys » fit simplement la mère. Voilà qui donnait le ton. Les ours avaient pleuré lors de la rébellion et Maege n’était pas prête de pardonner au Dragon. « Bienvenue dans le Nord, Dragon. » lâcha Lady Mormont. L’ourse était au maximum de sa sympathie en cet instant si délicat. L’ours était connu pour être un animal sauvage et parfois un peu brut et Lady Mormont était une parfaite ourse.
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Puis Lady Barbrey Dustin fit son apparition. « Lady Dustin, je me porte bien merci, tout comme ma fille Lyanna. » répondit l’ourse. Elle ne répondit pas à la place de Dacey, la laissant elle-même faire sa réponse à Lady Dustin. « Pour ce qui est de savoir si le Nord est heureux de revoir le loup élevé parmi les dragons, je ne saurai dire. Je ne vais point avancer sur le sujet. » répliqua Lady Mormont. Surtout que son regard déviait dangereusement en direction du prince Viserys qui commençait à discuter avec le couple Stark.
Lady Mormont avait discrètement répondu à l’inclinaison de tête de lady Stark. Lady Catelyn Stark, la dame de Winterfell, Maege Mormont appréciait cette femme forte qui supportait avec tant de dignité l’éloignement de son premier né. Mais elle apprécia nettement moins le discours du dragon. Maege avait vécu la guerre et les paroles du Dragon ne semblait pas toucher son cœur. Elle s’apprêtait à laisser sa fille en pleine discussion avec le loup lorsqu’elle vit la Dame de Winterfell s’avancer en sa direction en compagnie du prince. Elle se redressa dans sa robe qui l’engonçait légèrement et se tint droite pour accueillir dans son groupe Catelyn Stark et le prince Viserys Targaryen. Un bref coup d’œil dans l’ensemble de la pièce et elle fit un signe à Lord Gregor Forestier qui semblait sans ses gens. De son geste, elle invitait le Lord à rejoindre son groupe. Elle n’en oubliait pas non plus la présence de Lady Dustin. Elle savait comme beaucoup ici que la jeune femme faisait bonne figure en présence des Stark. Elle ressentait une certaine hâte à la voir évoluer au contact de Catelyn. « Lady Catelyn Stark » fit la mère des ourses en esquissant une révérence. Révérence qu’elle ne réitéra pas lorsqu’elle salua le prince Viserys. « Prince Viserys » fit simplement la mère. Voilà qui donnait le ton. Les ours avaient pleuré lors de la rébellion et Maege n’était pas prête de pardonner au Dragon. « Bienvenue dans le Nord, Dragon. » lâcha Lady Mormont. L’ourse était au maximum de sa sympathie en cet instant si délicat. L’ours était connu pour être un animal sauvage et parfois un peu brut et Lady Mormont était une parfaite ourse.
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BANQUET DE WINTERFELL
Robb n'avait pas cillé quand il avait entendu lady Mormont le surnommer de Loup élevé parmi les Dragons, absorbé qu'il était par le début de l'échange entre le Prince Viserys et Dame sa mère. Il n'aurait pas bougé dans tous les cas, si ce n'est peut-être un long soupir intérieur. Ce genre de qualificatif -le Loup du Sud, le Loup élevé par les Dragons- risquait de lui coller à la peau un certain temps. A lui de travailler dur et de se montrer à la hauteur de ce qui était attendu pour lui, afin qu'on cesse de le blâmer pour le crime des Dragons.
Cependant, son attention était dans l'immédiat complètement absorbée par ce qui se disait du côté de la table d'honneur, impatient qu'était le Jeune Loup d'entendre la réponse de ses parents. Sa vie entière avait beau avoir été conditionnée par cette terrible rébellion, Robb n'avait pas tant tant souffert que Lord et Lady Stark, qui avaient vu leurs familles respectives déchirées, torturées, décimées, comme nombre de personnes présentes dans cette salle. Viserys était certes jeune durant ces évènements, et souffert par la perte de son père, mais il jouait avec des sentiments et une rancoeur dont il ignorait l'étendue et la portée. Et c'était chose dangereuse quand on était entouré par des Loups.
Son retard se reporta vers le couple suzerain dans l'instant du silence lourd qui suivit le discours et la révérence du Prince Viserys. Cependant, le Seigneur son père ne semblait pas disposé à prendre la parole en réponse, surtout au vu de la sombre lueur dans ses yeux, et la sourde violence qui émanait de lui, et que Robb sentait même de sa place, au milieu des grandes tables.
Mais c'était vers lady Catelyn que tous les regards se tournèrent, quand elle demanda au Prince de se relever. Ce serait par sa voix que les Loups hurleraient pour exprimer leur rancoeur et leur souffrance.
Et quel hurlement. Malgré la foule qui l'entourait, la famille Mormont autour de lui, Robb se sentait comme seul, n'écoutant plus que la voix de cette mère qui exprimait avec tant de noblesse et de force ce que tout un peuple avait pu ressentir comme déchirure depuis maintenant quinze ans. Le regard de la Louve de Winterfell et du Loup du Sud se croisèrent un bref instant quand cette dernière évoqua la perte qui avait été la sienne, et le coeur de Robb se serra comme dans la poigne d'une main de fer. N'eut-il pas au milieu d'un banquet officiel à force portée politique, sans doute aurait-il fendu la foule dans sa direction. Car sa place était à ses côtés, c'est là qu'elle aurait dû toujours être. Et les quelques mètres qui les séparaient lui semblaient aussi douloureux que ceux qui séparaient Port-Réal de Winterfell.
Habitué cependant qu'il était à dissimuler le fond de sa pensée, il reste impassible et silencieux, écoutant avec attention ce qui se disait. Le Nordien se contenta de faire un pas de côté pour permettre à Dame sa mère et au Prince de s'avancer vers eux, tandis que Lady Catelyn entraînait le Dragon dans leur direction, lui enjoignant d'apprendre à connaître ses sujets. Tandis que ce dernier s'approchait d'eux, le Loup lui jeta un regard perçant. Il n'était pas sûr de connaître les intentions du Prince, ni même le dégré de sincérité du moindre de ses mots, il en avait toujours été ainsi. Mais il devait comprendre que le nom de Targaryen qu'il portait et arborait si fièrement ne le protégerait que partiellement en ces lieux, car si les Dragons sont le feu fait chair, le Nord est la terre de l'Hiver.
Il regarda tout d'abord Dame sa mère, le bleu de ses yeux exprimant à son intention tout ce qu'il ne pouvait pas dire pour l'instant, avant de reporter son attention sur le Prince, inclinant légèrement la tête en signe de respect.
-Prince Viserys, Mère.
Robb avait parfaitement conscience qu'il jouait gros, au milieu des Nordiens et faisant face à celui qui certes avait rendu ce voyage possible, mais le représentant de sa famille de geôliers. Au moins signe de faiblesse de sa part, il serait certain pour l'assistance qu'il était acquis aux Dragons. Mais laisser le Prince seul face aux Nordiens serait quelque peu cruel. Il lui semblait marcher sur un fil en équilibre au dessus d'une fosse de crocodiles.
-Votre prise de parole fut inattendue et surprenante. Si seulement votre frère le Roi partageait votre point de vue.
Le Jeune Loup avait soigneusement choisi ses mots. De façon plutôt claire, bien qu'implicite, il approuvait le discours du Targaryen tout en exprimant sa rancoeur vis à vis du Roi de ne pas en faire de même. Ce Roi qui avait manifestement décidé de le garder lié à ses côtés jusqu'à ce que les lois l'oblige à le renvoyer d'où il venait vraiment, sans se soucier des difficultés qu'il rencontrerait, qu'il rencontrait déjà,au milieu de cette assemblée d'inconnus qui jugeaient son visage, ses traits hérités des Tully, son escorte de Dragons. Ce Roi qui avait accepté la mascarade de la famille avec lui tout en le gardant à sa place, l'avatar de la rébellion perdue et de son propre pouvoir.
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Banquet de Winterfell
La famille, le coeur de Dacey ne battait que pour eux. L'île aux ours était son foyer, un foyer où elle avait laissé sa petite fille et à chaque instant, elle ne pouvait s'empêcher de penser à elle, même quand elle accepta de rencontrer Robb Stark, le lendemain sous l'arbre à codeur du bois sacré de Winterfell. Finalement, Lady Dustin vint rejoindre le petit groupe, coupant court la discussion de rencontre. Dacey lui annonça aller bien. Il était de notoriété publique que Barbrey n'appréciait pas leur suzerain et la voir élever le ton pour bien se faire remarquer, ne fit que refermer le visage de Dacey. Elle ne se trompait pas, aucun Nordiens ne laisserait l'occasion à Robb de retrouver sa famille en paix et lui laisser le temps de son retour pour qu'il fasse ses preuves. En tout cas, elle restait auprès de sa mère et fut vite intriguée par la scène qui s'offrait à eux, à la table principale. Qu'est-ce que fichait le prince ? Pourquoi s'incliner ainsi et offrir un tel discours en demandant pardon ? C'était totalement invraisemblable. Le roi était-il en accord avec ces paroles, en tout cas, la réaction d'Eddard Stark, tout comme de son épouse était à la hauteur de ses espérances. S'il pensait obtenir aussi facilement gain de cause, il connaissait mal les Nordiens. Lui qui avait cité Torrhen Stark, oubliant dans un sens de souligner, que le dernier roi du Nord avait agi ainsi, car il avait su choisir entre la fierté et la protection du Nord. Oui, c'était d'un geste de protection qu'il avait faite cela, mais Dacey ne croyait pas que c'était le cas de Viserys. Avant son voyage dans le sud, elle aurait pu le croire, mais elle avait vu comment ils vivaient en ce lieu et surtout avait appris à se méfier d'eux.
Par contre, elle était loin d'apprécier de voir que Catelyn Stark emmener le dragon à leur encontre. Elle qui avait voulu l'éviter, se retrouvait à lui faire face. S'inclinant face à sa suzeraine, elle agissait de même que sa mère face au dragon. Elle n'allait pas agir à l'inverse du seigneur de ses terres et quand elle entendit Robb signifier que le Roi ne partageait pas le point de vue de Viserys, son regard se fut plus sévère. La Mormont se fichait de la famille royale qui se trouvait à des lieux d'ici, et même, elle trouvait que Rhaegar avait pris beaucoup de mauvaises décisions, comme celle d'envoyer Robb ici que durant une courte durée, comme pour prouver qu'il tenait toujours le Nord en otage. Mais même si elle n'approuvait pas le Roi, Viserys lui paraissait déloyale à agir ainsi sans son accord, surtout en vue du passif Stark et Targaryen. Finalement, elle vint à dire au prince :
- Votre geste envers la garde de nuit est fort louable, mon oncle Jeor sera surement honoré de savoir que la famille royale n'oublie pas le combat qui est le leur.
La garde de nuit était importante pour Dacey, il protégeait le mur, mur construit pour faire face aux menaces venuesd'au-delà du mur et d'après les légendes racontées par son père, ce n'étaient nullement les sauvageons dont il fallait se méfier, mais bien ce qu'emmenait le froid avec lui. D'un coup, d'un ton que Jorelle dirait moralisateur, elle ajouta :
- Avez-vous déjà combattu prince Viserys ? Et je ne parle pas de vos tournois, mais bien de se battre pour survivre, de regarder un homme dans les yeux, tout en sachant qu'il se pourrait que ça soit le dernier que vous verrez avant de rejoindre les anciens dieux, mais qu'il faut le faire pour préserver votre peuple. Oui, êtes-vous du genre à vous battre pour les vôtres ou bien a leur enfoncer un couteau dans le dos pour obtenir ce que vous voulez ? N'est-ce pas d'une certaine manière ce que vous venez de faire à votre frère, le Roi, avec votre discours. Prouver que vous êtes capable de vous excuser et lui non.
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Le Dragon de l'Est
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L'incarnation
Banquet de Winterfell
Winterfell | Lune 1 Semaine 2 année 299 | Banquet de Winterfell
Le Dragon de l'Est se releva, l'allure digne. Il savait parfaitement que cela ne suffirait en aucun cas. Le peuple des nordiens était rancunier, et avait bonne mémoire, mais il comptait également là-dessus. Avec le temps, ils se souviendraient qui avait fait le premier pas, même si cela devait prendre des années.
Il écouta avec intérêt les paroles de la Lady de Winterfell , son époux se murant dans le mutisme. Il voyait en eux la souffrance des vaincus, celle de ceux qui avait perdu la guerre. Il comprit que sur les papiers les choses étaient plus simple a décider. Détruire une famille en donnant un ordre d'un coup de plume semblait si facile. Maintenant, il voyait les familles des victimes, Lady Stark était une des dernières des Tully.
Quelque part, il compatissait, il avait eu à souffrir de la perte d'un des siens, et savait que cela laissait une profonde cicatrice dans l'âme, alors toute une famille ? Cette plaie devait être un gouffre béant. Il prit la parole sereinement
"J'entends bien Lady Stark, je n'espère en rien effacer ce qu'il s'est passé. J'ai fait ce que j'estimais en âme et conscience juste. Il important de ne jamais oublier, la mémoire d'un peuple est source d'enseignement pour ce dernier."
Il se laissa guider par la Dame des lieux, un peu déconcerté, il n'était pas vraiment habitué à ce genre de réception, qui étaient loin des faux-semblant de la cour. Il était déjà attiré vers les Mormonts, se soumettant visiblement a leurs regards inquisiteurs, et leur loquacité peu développée.
Il inclina lentement la tête pour Robb, puis pour les femmes présentes.
"Robb, Ladys Mormonts."
Il glissa son regard améthyste vers le fils du lord suzerain, son projet initial avait était de ne pas trop fréquenter le jeune loup, pour le laisser agir et se frotter aux autres nordiens sans donner l'impression que le dragon piloté ses faits et geste, mais la dame sa mère en avait juger autrement.
"Et bien Robb; notre blason est un dragon tricéphale, et il arrive malheureusement que les trois têtes ne regardent pas tous dans la même direction."
À peine, avait-il fini sa phrase qu'il écarquilla les yeux un instant pris de surprise par les dire d'une des Mormont, comme s'il s'était pris une gifle. On ne lui avait jamais parlé de la sorte, et encore moins en ces termes. Il se devait d'être méfiant, il sentait bien que ses paroles avaient pour but de lui nuire, mais ce genre d'attaque ne l'intimiderait nullement.
"Nullement Lady Mormont, je n'ai jamais tué de ma vie. Et je suis bien heureux qu'il en soit ainsi, prendre la vie d'un homme n'est jamais une chose à faire à la légère. Si mon souhait est la paix entre les peuples des septs couronnes, c'est justement dans l'espoir peut être vain de n'avoir jamais a le faire. C'est ainsi que je compte me battre non pas pour ma famille, mais pour chacune d'entre elles.Je fais ce qui me semble être juste et lors de ma mort je n'aurais point à rougir de honte devant les sept dieux lorsqu'ils jugeront mon âme. Il n'est pas nécessaire de tenir une épée pour faire preuve de courage."
Il s'humecta un instant les lèvres, prenant une longue respiration, avant de reprendre d'une voix plus tranchante.
"Vous pouvez ne pas m'apprécier de par mon ascendance lady Mormont et je le conçois et l'accepte tout à fait. En revanche, je ne puis accepter ou concevoir que vous me prêtiez des intentions félonnes à l'égard de notre Roi. Ce sont de grave supposition... Rhaegar est de mon sang et je le défendrai si on souhaite lui faire du mal, comme vous défendriez les vôtres."
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The Wild Wolf
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J'étais entrain de me faire torturer par des servantes qui essayaient de dompter mes cheveux et moi par la même occasion. Je ne voulais pas me coiffer comme Sansa, j'étais bien mieux avec les cheveux libres sur les épaules ! Quand Bran arriva pour venir me secourir. Oui ! Mon frère Robb arrivait ! Je me faufilais et tenant haut ma robe, pour éviter de me prendre les pieds dedans. J'avais tenté de discuter l'ordre de mettre cette chose immonde, Sansa avait affirmé qu'elle m'irait merveilleusement bien, pour des chausses d'hommes aussi belles que celle de Bran … mais un regard de ma mère m'avait clairement fait comprendre que je ne pourrais que rêver à ça. Vêtue par dessus d'une belle cape de fourrure je me mis près de ma sœur et Bran me lâcha la main.
Je parcourrais la suite du prince des yeux, mais je ne vis que Robb et non pas Jon. Mon cœur cogna fort contre mes côtes et je ne le quittais pas du regard. Il ressemblait à mère et à Sansa. Moi je tenais de père. Le prince ressemblait à une fille et puait le parfum. Je répondis néanmoins à ses civilités avant de sauter dès que possible au cou de Robb et de me blottir contre lui avant de céder ma place à Rickon. Le loup était de retour chez lui ! Quoi que lui ai fait les dragons il restait un loup ! Il avait juste à sortir de sa tanière où les Dragons l'avaient confiné ! D'ailleurs Nymeria faisait la fête au loup de Robb. J'étais retournée dés que possible serrer Robb dans mes bras en lui murmurant un « Bon retour à la maison ». Mais j'avais dû le laisser pour vite retourner, ordre venant d'une direction supérieure que je n'osais défier ( du moins pas ses ordres directs ) Pour finir de me préparer pour le grand banquet.
J'insultais bien une trentaine de fois ma condition de fille pour la coiffure complexe, que les servantes avaient enfin réussis à finir, dont des aiguilles maintenaient fermement cloué sur mon crâne, et pour la robe aux couleurs de ma maison, qui était très belle, mais qui n'était pas pour moi ! J'enviais les chausses de Bran qui semblaient si confortables ! Nos loups étaient dans un coin, Vent Gris, Nymeria, Lady, Été, et Buisson. Il manquait le blanc, celui de Jon. Mais cette fête était pour Robb. J'avalais ma salive et levais les yeux vers ma mère et mon père. Rickon restait cramponné à mère en dévorant Robb du regard. Et Sansa était déjà partie je ne sais où … J'échangeais un regard avec Brandon et je pris Rickon avec moi pour laisser ma mère profiter de son aîné. Ni moi ni Bran ne savions réellement quoi faire, à part s'occuper du plus jeune. Je fouillai la foule pour reconnaître des gens. Les Mormont étaient là ! Il y avait Dacey ! Je la montrais à Bran qui hocha la tête. On échangea un regard et je souris. Je tendis la main à Rickon qui la saisis. Bran avait lui aussi vu quelqu'un. Je me dirigeais vers les Mormont lorsque le discours du prince retentit.
J'empêchais Rickon de prendre une choppe et à bout de patience le soulevais dans mes bras en maugréant. Mais qu'il arrête de remuer comme ça ! J'écartais ses boucles de son front. Il y avait un silence presque oppressant dans la salle. Je vis que c'était ma mère qui avait réagit avant mon père. Et elle avait mouché ce bébé dragon sans aucun problème. Je pouffais avant de déposer un baiser léger sur le front du plus jeune des loups avant de m'approcher du grand groupe des ourses, de mon frère, de ma mère et du Dragon. Je déposais Rickon par terre qui se précipita vers notre mère et je souris à Robb, pas au prince. Que je saluais quand même. Mais je fis une belle révérence aux Mormont même si visiblement ce n'était pas réellement le moment de les interrompre. Je suivis l'échange entre Dacey et le prince avant de m'asseoir sur le banc où Rickon me rejoignit en insistant pour que je le prenne dans mes bras. Je soupirais mais lui obéis en posant mon menton sur son crâne. Je n'osais pas réellement intervenir. Le Dragon se frottait à un Nord puissant et solidaire, il aurait du mal à se faire apprécier ou convaincre de ses bonnes attentions. Après tout … Ne venait-il pas avec mon frère pour repartir ? Comme pour montrer que les Dragons dominaient les Loups … Bran me donna une tape sur l'épaule et attrapa Rickon avant de disparaître de nouveau avec lui. Pas d’inquiétudes à avoir Bran ne ferait rien de dangereux avec le petit loup. Il me semblait avoir vu Jon Omble, mais il avait disparu. Je me demandais bien où …
Je parcourrais la suite du prince des yeux, mais je ne vis que Robb et non pas Jon. Mon cœur cogna fort contre mes côtes et je ne le quittais pas du regard. Il ressemblait à mère et à Sansa. Moi je tenais de père. Le prince ressemblait à une fille et puait le parfum. Je répondis néanmoins à ses civilités avant de sauter dès que possible au cou de Robb et de me blottir contre lui avant de céder ma place à Rickon. Le loup était de retour chez lui ! Quoi que lui ai fait les dragons il restait un loup ! Il avait juste à sortir de sa tanière où les Dragons l'avaient confiné ! D'ailleurs Nymeria faisait la fête au loup de Robb. J'étais retournée dés que possible serrer Robb dans mes bras en lui murmurant un « Bon retour à la maison ». Mais j'avais dû le laisser pour vite retourner, ordre venant d'une direction supérieure que je n'osais défier ( du moins pas ses ordres directs ) Pour finir de me préparer pour le grand banquet.
J'insultais bien une trentaine de fois ma condition de fille pour la coiffure complexe, que les servantes avaient enfin réussis à finir, dont des aiguilles maintenaient fermement cloué sur mon crâne, et pour la robe aux couleurs de ma maison, qui était très belle, mais qui n'était pas pour moi ! J'enviais les chausses de Bran qui semblaient si confortables ! Nos loups étaient dans un coin, Vent Gris, Nymeria, Lady, Été, et Buisson. Il manquait le blanc, celui de Jon. Mais cette fête était pour Robb. J'avalais ma salive et levais les yeux vers ma mère et mon père. Rickon restait cramponné à mère en dévorant Robb du regard. Et Sansa était déjà partie je ne sais où … J'échangeais un regard avec Brandon et je pris Rickon avec moi pour laisser ma mère profiter de son aîné. Ni moi ni Bran ne savions réellement quoi faire, à part s'occuper du plus jeune. Je fouillai la foule pour reconnaître des gens. Les Mormont étaient là ! Il y avait Dacey ! Je la montrais à Bran qui hocha la tête. On échangea un regard et je souris. Je tendis la main à Rickon qui la saisis. Bran avait lui aussi vu quelqu'un. Je me dirigeais vers les Mormont lorsque le discours du prince retentit.
J'empêchais Rickon de prendre une choppe et à bout de patience le soulevais dans mes bras en maugréant. Mais qu'il arrête de remuer comme ça ! J'écartais ses boucles de son front. Il y avait un silence presque oppressant dans la salle. Je vis que c'était ma mère qui avait réagit avant mon père. Et elle avait mouché ce bébé dragon sans aucun problème. Je pouffais avant de déposer un baiser léger sur le front du plus jeune des loups avant de m'approcher du grand groupe des ourses, de mon frère, de ma mère et du Dragon. Je déposais Rickon par terre qui se précipita vers notre mère et je souris à Robb, pas au prince. Que je saluais quand même. Mais je fis une belle révérence aux Mormont même si visiblement ce n'était pas réellement le moment de les interrompre. Je suivis l'échange entre Dacey et le prince avant de m'asseoir sur le banc où Rickon me rejoignit en insistant pour que je le prenne dans mes bras. Je soupirais mais lui obéis en posant mon menton sur son crâne. Je n'osais pas réellement intervenir. Le Dragon se frottait à un Nord puissant et solidaire, il aurait du mal à se faire apprécier ou convaincre de ses bonnes attentions. Après tout … Ne venait-il pas avec mon frère pour repartir ? Comme pour montrer que les Dragons dominaient les Loups … Bran me donna une tape sur l'épaule et attrapa Rickon avant de disparaître de nouveau avec lui. Pas d’inquiétudes à avoir Bran ne ferait rien de dangereux avec le petit loup. Il me semblait avoir vu Jon Omble, mais il avait disparu. Je me demandais bien où …
« I'm hatin' how my head works, heart hurts »
~ Can't you see I'm cryin'? Can't you see I'm broken? Still falling for the same old tricks. You're a broken heart that can't be fixed. Giving me the whole world. Then set it all on fire endlesslove. MUSIC.
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MINI-EVENT
An 299 - Lune 1 - semaine 2
Banquet de Winterfell
Le vieux chevalier avait observé la scène tout du long en silence alors que le Prince s’était rendu devant la table d’honneur, celle à laquelle il mangerait également plus tard. Il était resté légèrement en retrait, quelques pas derrière le prince, observant les autres Nordiens qui l’entourait. Beaucoup avait leur regard tourné vers le Dragon devant le Loup et sa Louve. Certains lui jetaient de petits coups d’œil rapide avant de vite détourner le regard et le reporter sur les principaux protagonistes. Il vit Robb Stark parmi un groupe dont les femmes étaient presque vêtues comme des hommes. Il vit les autres enfants de Lord Stark et de Lady Catelyn à l’arrière, encore attablés. Mais mis à part ces quelques personnes-là, il ne connaissait aucun d’entre eux.
Il écouta attentivement le discours du Prince Viserys. Il était simple, sincère, respectueux et noble. Le discours parfait…du moins pour les royaumes sudiers. Ici, dans le Nord, auprès de gens qui avaient tant perdu – et pas seulement le Seigneur des lieux et sa dame – ces mots ne réduiraient en rien la souffrance d’un peuple depuis toujours peu réceptif à l’autorité royale et, depuis la rébellion de Robert Baratheon, considéré comme l’ennemi de la couronne. Si les choses s’étaient plus ou moins tassées aujourd’hui, ce que le Hardi constatait avait tout l’air d’une profonde rancœur, tellement ancrée dans le cœur des Nordiens qu’il faudrait certainement énormément de temps avec que l’on puisse dire qu’ils ont véritablement pardonné et que Couronne et Nord commencent doucement à œuvrer ensemble… Il était même certains qu’il ne verrait plus pareil chose se produire…avec son grand âge…
Après la réponse, franche et toute aussi respectueuse et honorable de Lady Catelyn, elle l’invita à faire connaissance avec les autres invités du jour à Winterfell et l’entraîna vers ce groupe de femmes-guerrières où se trouvait aussi Robb. Le Capitaine de la Garde Royale suivit le Dragon à peine un pas derrière lui et assista à l’échange en silence. Il fit un léger signe de tête à Robb et salua les dames présentes ; Lady Maege Mormont et ses filles. Il vit un petit garçon venir rejoindre sa mère, qui lui passa sa main dans ses cheveux ébouriffés avec un sourire maternel et protecteur puis une jeune fille qui le suivait de près. Elle décocha un franc sourire à son frère mais tout juste une révérence au Prince, ce qui fit sourire le Hardi. Puis le frère et la sœur s’éclipsèrent aussi vite qu’ils étaient apparus. Barristan les suivit un peu du regard mais reporta vite son attention sur la discussion qui se passait en face de lui.
Les accusations de celle qui s’était présentée sous le nom de Dacey Mormont étaient graves en effet. Le chevalier regarda un instant le prince ; il savait très bien qu’il pouvait vite perdre son calme et son sang-froid si on le cherchait trop. En l’occurrence les piques de Lady Dacey pouvaient être le point de départ du déclenchement de la colère du Dragon. La réponse calme et posée du prince était la bonne, de l’avis de Barristan. Mais prendre sa défense ici, devant tant de monde qui questionnait ses intentions, n’était clairement pas la meilleure aide qu’il aurait pu lui apporter. S’il devait intervenir, il le ferait…uniquement si le prince le lui demandait ou si son avis était demandé. Pour l’instant, il préféra garder donc le silence et se rapprocher d’un pas du frère du roi tout en contemplant les visages des Nordiens autour de lui d’un air non pas méfiant ou inquisiteur, mais grave et sérieux…
Il écouta attentivement le discours du Prince Viserys. Il était simple, sincère, respectueux et noble. Le discours parfait…du moins pour les royaumes sudiers. Ici, dans le Nord, auprès de gens qui avaient tant perdu – et pas seulement le Seigneur des lieux et sa dame – ces mots ne réduiraient en rien la souffrance d’un peuple depuis toujours peu réceptif à l’autorité royale et, depuis la rébellion de Robert Baratheon, considéré comme l’ennemi de la couronne. Si les choses s’étaient plus ou moins tassées aujourd’hui, ce que le Hardi constatait avait tout l’air d’une profonde rancœur, tellement ancrée dans le cœur des Nordiens qu’il faudrait certainement énormément de temps avec que l’on puisse dire qu’ils ont véritablement pardonné et que Couronne et Nord commencent doucement à œuvrer ensemble… Il était même certains qu’il ne verrait plus pareil chose se produire…avec son grand âge…
Après la réponse, franche et toute aussi respectueuse et honorable de Lady Catelyn, elle l’invita à faire connaissance avec les autres invités du jour à Winterfell et l’entraîna vers ce groupe de femmes-guerrières où se trouvait aussi Robb. Le Capitaine de la Garde Royale suivit le Dragon à peine un pas derrière lui et assista à l’échange en silence. Il fit un léger signe de tête à Robb et salua les dames présentes ; Lady Maege Mormont et ses filles. Il vit un petit garçon venir rejoindre sa mère, qui lui passa sa main dans ses cheveux ébouriffés avec un sourire maternel et protecteur puis une jeune fille qui le suivait de près. Elle décocha un franc sourire à son frère mais tout juste une révérence au Prince, ce qui fit sourire le Hardi. Puis le frère et la sœur s’éclipsèrent aussi vite qu’ils étaient apparus. Barristan les suivit un peu du regard mais reporta vite son attention sur la discussion qui se passait en face de lui.
Les accusations de celle qui s’était présentée sous le nom de Dacey Mormont étaient graves en effet. Le chevalier regarda un instant le prince ; il savait très bien qu’il pouvait vite perdre son calme et son sang-froid si on le cherchait trop. En l’occurrence les piques de Lady Dacey pouvaient être le point de départ du déclenchement de la colère du Dragon. La réponse calme et posée du prince était la bonne, de l’avis de Barristan. Mais prendre sa défense ici, devant tant de monde qui questionnait ses intentions, n’était clairement pas la meilleure aide qu’il aurait pu lui apporter. S’il devait intervenir, il le ferait…uniquement si le prince le lui demandait ou si son avis était demandé. Pour l’instant, il préféra garder donc le silence et se rapprocher d’un pas du frère du roi tout en contemplant les visages des Nordiens autour de lui d’un air non pas méfiant ou inquisiteur, mais grave et sérieux…
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Jorelle Mormont
❛Une âme guerrière est maîtresse du corps qu'elle anime.❜
Malgré la tension électrique qui régnait sur se banquait, les rires allaient de bon train, mais le scepticismes des nordiens étaient toujours présents. Il était juste caché derrière des éclatements de voix et par des hochements de tête respectueux. Seul leur regard interrogateurs trahissaient leurs questionnements. Un sentiment désagréable qui était partagé par le Omble et la Mormont. Si elle était perplexe et ne savait quoi penser de l'héritier des Stark, lui était plus vindicatif. Il n'était pas rare qu'ils ne partagent pas le même point de vue, mais pour une fois, Jorelle restait calme. Étrangement calme. En réalité, elle ne voulait pas attirer l'attention, surtout pas celui du loup du sud. L'ours refrénait alors son impulsivité en plongeant à de nombreuses reprises son nez dans sa coupe de bière. Elle buvait peut-être un peu plus que de raison, mais cela fonctionnait. Enfin jusqu'à quand ? La Mormont ne contait plus les bières qu'elle avait déjà finit, cinq, six ? P'tit Jon suivait sa cadence, échangeant sa chope vide pour une plus remplit. Ils étaient tous les deux assez têtus pour rester sur leurs positions. Ils échangeaient des regards et continuaient à observer cet homme qui marchait au milieu de la foule. Quel fut son soulagement lorsqu'elle vit l'enfant prit au nord s'arrêter auprès de sa famille... Elle était suffisamment loin pour qu'il ne l’aperçoive pas.
Le rire du Omble rejoignait ceux des hommes qui s'étaient assis auprès d'eux. La Mormont ne les écoutait que d'une oreille et fut distraite par le dragon. Elle ne pouvait jugeait cet homme que par la réputation de sa famille, mais ici, dans une terre bien lointaine, il faisait preuve de courage. Est-ce du courage ou de l'insouciance ? Pour une fois, les deux compères pensaient la même chose de cet homme à la chevelure étrange. Ce n'est que plus tard, après moult prise de bec qu'une autre personne vint à leurs rencontres. Un sourire se dessina automatiquement sur son visage, cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu son amie.
- Wylla ! Je ne savais pas que tu serais là ce soir !
De sa main encore libre, elle lui désigna du doigts une place libre en face d'elle. Pendant ce temps-là, le Omble s'excusa auprès des deux dames et s'en alla auprès d'autres convives.
- Prend une bière, tu en as beaucoup à rattraper
Ses joues commençaient à rougir dû à la chaleur environnante, mais surtout à la quantité d'alcool qu'elle avait déjà ingurgité.
- Tous le monde semble parler du jeune loup. P'tit Jon est sur la défensive lorsqu'il parle de lui. C'est bien la première fois que je vois des nordiens se méfier autant d'un Stark.
Le rire du Omble rejoignait ceux des hommes qui s'étaient assis auprès d'eux. La Mormont ne les écoutait que d'une oreille et fut distraite par le dragon. Elle ne pouvait jugeait cet homme que par la réputation de sa famille, mais ici, dans une terre bien lointaine, il faisait preuve de courage. Est-ce du courage ou de l'insouciance ? Pour une fois, les deux compères pensaient la même chose de cet homme à la chevelure étrange. Ce n'est que plus tard, après moult prise de bec qu'une autre personne vint à leurs rencontres. Un sourire se dessina automatiquement sur son visage, cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu son amie.
- Wylla ! Je ne savais pas que tu serais là ce soir !
De sa main encore libre, elle lui désigna du doigts une place libre en face d'elle. Pendant ce temps-là, le Omble s'excusa auprès des deux dames et s'en alla auprès d'autres convives.
- Prend une bière, tu en as beaucoup à rattraper
Ses joues commençaient à rougir dû à la chaleur environnante, mais surtout à la quantité d'alcool qu'elle avait déjà ingurgité.
- Tous le monde semble parler du jeune loup. P'tit Jon est sur la défensive lorsqu'il parle de lui. C'est bien la première fois que je vois des nordiens se méfier autant d'un Stark.
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