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Une rencontre imprévue [Viserys/ Nyméria]

Viserys Targaryen
Le Dragon de l'Est

Viserys Targaryen

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Le Dragon de L'Est avait réussi à se trouver un endroit au calme au sein du donjon rouge pour être tranquille. Un coin des jardins peu fréquenté et donnant sur une petite place couverte de pavé en pierre qui offrait une vue sur la Nera.
Le prince avait congédié ses serviteurs et sa suite, il voulait être seul. Beaucoup devaient attribuer cela a l'obscène rumeur qui circulait maintenant dans le donjon rouge. La rumeur obscène qui avait fait éclater la fureur le frère du roi disait-on. Une colère farouche qui l'avait sans doute poussé à détruire une partie des objets de valeur de sa précieuse collection.

Et bien que cette colère eût éclaté bien avant que le prince ait entendu la rumeur concernant Arianne Martell et son époux secret, il ne s'inquiétait pas de la faire taire. Bien entendu, il était mécontent de cela. Si les Martell avait voulu donner une bonne leçon à Rhaegar pour le sort qu'il avait fait subir a sa reine. Le dragon de l'Est trouvait cela injuste qu'il soit en grande partis victime de cette rumeur sordide également.
Certains noble et autres courtisans avait même poussé le trait loin en disant que Viserys était cocu de fait, imitant les sordides cornes et insultant de fait également les Dorniens et la princesse Arianne. Bien que n'étant pas Varys avec ses petits oiseaux, Viserys avait des gens dévoués lui rapportant ce genre de fait. Ceux qui se gaussé de lui et de la princesse.

Ser Medrick était de ceux-là... Il avait cependant manqué de finesse et c'était fait attraper. Viserys ne supportait pas la critique d'autant plus, et la rumeur avait qui plus est enflé d'autant plus quand on avait appris que le chevalier, c'était retrouver agresser par Ser Boros Poindacier, le chevalier noir du prince et certains membres de la garde officieuse du Dragon de L'Est. Le chevalier noir avait éclaté les os de Ser Medrick, de nuit en pleine ruelle de Port Réal. Le médisant avait était retrouver en train de vomir son sang quelques heures plus tard et amener au donjon rouge pour être soigné. Selon les mestres, on avait pris tellement soin de briser les ossements, que cela soit des poignets, des bras ou des jambes, que c'était un triste record dans le registre des vendettas nobiliaires. Et bien que nul accusation ne fut porté, tous savaient a qui obéissait le triste individu en armure noire qui quittait rarement les pas du prince.

Il régnait dans le donjon rouge un climat d'inquiétude et de tension conséquent. Beaucoup avaient palabré au sujet de la princesse Arianne Martell et du Prince Viserys, ainsi que de Daemon Sand. Maintenant beaucoup déglutissait en se demandant s'ils finiraient comme Ser Medrick.

Toujours est-il que Viserys avait besoin de se vider l'esprit, et il avait maintenant un objectif. Armée d'une épée très étrange, le jeune prince essayait de s'exercer au maniement de celle-ci. Quelqu'un d'assez connaisseur pouvais tout de suite voir que l'épée de Viserys ne valait pas un clou, l'acier est trop fin et frigide, elle se briserait sur une armure à coup sûr. Et pourtant, le prince l'avait fait forger expressément en demandant précisément qu'elle soit ainsi.

L'épée dans une main et un ouvrage dans l'autre, le prince essayait de nouveaux placements, s'entraînait à esquiver et à se positionner comme il fallait en suivant les illustrations de l'ouvrage. Mais cet entraînement sommaire ne vaudrait rien tant qu'il n'aurait pas un partenaire pour vraiment commencer sérieusement l'entrainement. Il aurait pu voir Aegon ou un maître d'armes, mais Viserys n'y tenait pas. Il voulait apprendre seul, et surtout ne pas donner d'élément de comparaison entre lui et son neveu.

Il s'arrêta en alors qu'il entendit des bruits de pas sur les pavés dans son dos. Quelqu'un approchait. Le prince esquissa une moue, sans doute un courtisan l'avait-il attrapé, et cela en était fini de la tranquillité. Il se retourna pour lui dire sèchement de partir, mais il fut surpris de reconnaître l'ambassadrice dornienne.

La bâtarde avait essayé de nombreuses fois de parler du mariage avec le prince Viserys, mais celui-ci s'était esquivé à chaque fois, évitant le plus possible l'ambassadrice, prétextant occupation sur occupation. Son voyage pour le Mur et le Nord en compagnie de Robb Stark avait fourni de bonnes excuses sur le sujet, mais ce vivier d'esquive avait fini par s'estomper et l'ambassadrice se retrouvait maintenant devant lui. L'avait-elle fait suivit ou espionner pour savoir il s'entraînait maintenant depuis quelques jours ? Où était-ce le fruit du hasard ? Peu de choses restaient longtemps secrète au donjon rouge, et même si Viserys pouvais se montrer assez discret, les secrets pouvaient facilement s'éventer.

Il inclina très légèrement la tête, pour saluer Nyméria. Quelque chose de très sobre et classique, le jeune dragon masquait ses sentiments devant un masque d'austérité et d'impassibilité qu'il s'était exercé a exprimé devant son miroir des centaines de fois.

"Excellence, je ne m'attendais pas à vous retrouver ici. Est ce le fruit d'un... Heureux hum... Hasard, ou souhaitez vous requérir une audience auprès de moi ?"

Il avait décidé de la saluer par son titre d'ambassadeur, mais si Viserys trouvais cela scandaleux qu'un Bâtard puisse avoir une position si privilégié, le prince Doran l'avait choisi et ne pas la reconnaitre aurais était faire insulte à la Principauté de Dorne. Une chose que ne souhaitait pas le Dragon de L'Est. Dorne allait peut-être devenir sa patrie un jour, et même si Viserys voulais s'y rendre le plus tard possible, il ne souhaitait pas manquer outre-mesure de respect à la principauté.

"Enfin, je devine déjà le sujet de conversation que nous allons aborder, approchez donc. Profitons de l'occasion de notre rencontre, qu'elle soit involontaire ou provoquée."

Le prince s'approcha d'un petit banc en pierre, ou il déposa son épée et son livre, puis se tourna vers l'envoyé de Dorne, glissant ses prunelles améthyste sur celle-ci pour la jauger. On la disait intelligente et fourbe... Comme tous les bâtards. Le jeune prince porta instinctivement sa main à son pendentif. Le médaillon sur lequel était serti une écaille de dragon noir, et sur lequel était représenté une grande tour, sur lequel un dragon s'était posé.

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Plus les jours passaient et plus l'inévitable mariage entre le prince et sa cousine approchait. Contrairement à son aîné, Viserys semblait aimer se cacher en la voyant arriver. Pour cause, après mille et une tentatives de l'approcher, celui-ci préférait la fuite. Et ils appelaient ça un dragon ? Un dragon n'était-il pas sensé affronter les autres de face, amis ou ennemis ? Ce comportement avait fini par l'amuser, à la longue. Elle s'en était d'abord vexée, puis elle avait fini par en rire. A quoi bon courir tel un petit lapin, puisqu'ils seraient bientôt à Dorne et plus précisément Lancehélion jusqu'à la fin de leur jours ? Comptait-il l'éviter là aussi ? S'il pouvait essayer d'éviter Nymeria, il ne pourrait pas éviter ses sept soeurs. Oui, cela l'avait amusé, car elle ne comprenait pas le but de ceci alors qu'une conversation franche aurait pu suffire pour que chacun retourne à ses occupations. Mais elle ne baissait pas les bras, ça n'était pas dans sa nature. Elle fonçait toujours, même si on ne voulait pas de sa présence. Nymeria était de ces femmes qui n'avaient pas peur d'imposer leur présences.

Elle aurait eu bien piètre opinion des Targaryen, si Rhaegar n'avait pas sublimé ce tableau. Elle n'avait pas véritablement eu d'occasion de rencontrer la petite princesse Daenerys qu'on disait timide, elle avait plusieurs fois croisé la reine mère mais celle-ci semblait, à ce qu'elle avait entendu, préférer trouver repos à Peyredragon avant de finalement revenir à la capitale. Et voilà Viserys qui la fuyait comme un lapin fuyait le serpent prêt à le manger tout cru.

Mais elle avait fini par le croiser, ce lapin. Des bruits de couloirs et finalement, elle l'avait sous les yeux en peu de temps. Une chevelure pareille ne pouvait passer inaperçu. Et il l'avait entendu, lui aussi. Et il s'était retourné. Et s'il gardait ce visage fermé, l'aspic gardait son sourire à toute épreuve, ce sourire, ce masque qu'elle s'était forgée après des années. Sa mère elle-même le lui avait appris, toute jeune, ces façons de se tenir en société. C'était bien les seules choses que Maelys Vaelaros lui avait apprise, d'ailleurs. Comment se tenir.

Excellence, l'appelait-il ainsi ? Elle retenait un rire tant bien que mal, en voilà un joli titre. Excellence. Nymeria ne répondait pas immédiatement, elle se contentait de regarder l'état du prince ainsi que ce qu'il tenait et de sourire plus largement pendant quelque secondes, puis reprendre ce même masque. Ils ne se parlaient jamais mais ce dégoût qu'il avait dans le regard ne pouvait pas la tromper. Ils étaient si nombreux à avoir ce regard à la capitale. Et là encore, cela l'amusait. Parce qu'en dépit de ce regard, ils étaient tous forcés de se montrer respectueux et cela leur coûtait beaucoup, elle l'espérait fortement.

- Mon prince.

Elle s'était poliment inclinée pour le saluer, n'oubliant pas les convenances pour autant. Elle le regardait partir s'asseoir mais elle ne s'asseyait pas à côté de lui pour l'instant, elle n'allait pas prendre ses aises à ce point et s'asseoir à côté du prince alors qu'il ne lui avait pas explicitement demandé. A voir si celui-ci serait si poli et distingué que son aîné, elle se le demandait. Nymeria était une bâtarde mais à Dorne, il subirait les bâtards en permanence et ces bâtards avaient bien plus de libertés qu'aucun autre dans les Couronnes. A moins que le problème ne vienne pas de là, mais pourquoi l'évitait-il sinon ? Avait-il des secrets à garder ? Rien qu'elle n'ait pu déjà voir par elle-même. Mais cette conversation lui serait-il utile pour le savoir. Cachait-il des choses ? Au roi ou à Dorne ? On avait tous nos petits secrets après tout. Tout dépendait la taille et l'importance de ces secrets.

- Je n'ai point eu l'honneur de pouvoir vous parler, mon prince. Il semblerait que vous ayez fort à faire chaque fois que je tente un pas vers vous, je suis ravie de voir que cette fois-ci, vous ayez un peu de votre temps à m'accorder.

Une voix douce, des cils battants. Elle ne craignait pas de commencer par le charme cette conversation.

- Voilà une bien fine épée.

Elle n'avait jusqu'ici jamais montré ses talents. On l'entraînait toujours, mais en secret, loin des regards curieux. Baeron, parfois même Nakhti son ancien amant et maître d'armes. Mais ils ne l'entraînaient plus avec des dagues qu'elle maîtrisait parfaitement, ni une lance ou un fouet, mais des épées fine pour commencer. L'aspic n'était pas très grande, elle était même élancée. Et si son aînée Obara aurait pu tenir une épée normale, Nymeria savait qu'elle n'avait pas la silhouette pour ça. Trop élancée, trop fine. Ici, personne ne devait le savoir. Elle ne le voulait pas. Elle voulait garder son image de lady digne et droite et briser ce que l'on disait sur les aspics des sables, ce que l'on disait des filles d'Oberyn. Pour mieux surprendre si cela était un jour nécessaire. Elle n'en cachait pas moins des dagues sous ses jupons, mais à moins d'aller voir sous ses robes orangées et jaune, qui pouvait le savoir ? Hormis Rhaegar et ses amis dorniens, qui pouvait le savoir ? C'était ce qui l'amusait.

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Viserys Targaryen ne détacha pas ses yeux améthyste de l'envoyée du prince Doran tandis qu'elle s'inclinait devant lui pour le saluer comme l'exigeait le protocole. Jusqu'ici, il ne trouva rien à redire, la vie a la cour semblait bien réussir à Lady Nymeria, et cela, malgré l'espoir des courtisans qui espérait qu'elle fasse un faux pas. Pour l'heure, ils étaient systématiquement déçus et au vu de ce que voyait le prince, cela ne risquait pas de changer d'aussitôt.

Elle avait visiblement remarqué qu'il se louvoyait systématiquement a son approche. Il pinça légèrement les lèvres, effectuant une petite moue boudeuse. Il ne pensait pas que cela aurait était si flagrant et visible. Au moins, elle semblait satisfaite que la conversation se déroule maintenant.

Il fit un léger revers de la main a coté de lui l'invitant à prendre place sur le banc en pierre. Il pris un air contrits, auquel même un observateur attentif aurais pu se tromper, mais lui comme elle savait qu'il avait sciemment éviter l'ambassadrice et que c'était tout sauf un accident.

"Je suis fort navré de ne pas vous avoir vu avant. Comme vous devez peut-être le savoir, je vais bientôt partir à la tête d'un grand convoi, pour le Nord et spécifiquement le Mur. Cette entreprise a était fort chronophage. Mais je vous en prie prenez place ambassadrice."

Il glissa à nouveau sa main droite sur son pendentif, faisant glisser son pouce sur l'écaille de dragon noir qui y était enchâssé. Le contact froid de la matière sur son pouce le rassurait et il aimait penser que Daena prenait autant soin du bijou jumeau qu'il lui avait offert.

Il n'était pas surpris concernant le commentaire de l'épée, la jeune Sand répondant au nom de Boadicée lui avait expliquer que les aspics étaient visiblement des combattantes redoutables. Il se contenta donc d'incliner la tête en signe d'acquiescement avant de reprendre. Lui accordant un sourire amusé. Il était difficile de prédire quel réaction du prince était sincère ou simulé. Son faciès s'adaptais a une telle rapidité que pour beaucoup Viserys avait gagner cette réputation de prince instable et lunatique, capable de soufflé le chaud puis le froids, en quelque minute.

"Cela serait un record si cette épée pouvait être utile pour un affrontement. Elle est trop fragile, le forgeron me l'a bien fait remarquer des dizaines de fois. Mais elle n'a pas pour vocation de servir a tuer. Disons que concernant la voie des armes... Je me cherche toujours si j'ose dire."

Il est vrai que l'épée avait un but précis, il était de familiariser son bras avec une arme qui sera plus légère qu'une épée classique. Une épée en acier château était bien plus lourde que les estimations qu'il avait faites et il ne pouvait se permettre de s'entraîner avec des facteurs erronés. C'était en attendant de mettre la main sur une arme qui l'intéresserait et avec lequel il ferai corps. Mais là n'était pas le sujet qui devait intéresser l'envoyée de Dorne. Il prit donc lentement une inspiration avant de reprendre plus bas, afin qu'elle seule puisse l'entendre, allant directement dans le vif.

"Je présume que vous souhaitez sans aucun doute me parler de cette horrible rumeur qui circule sur votre princesse et son époux secret un certain Daemon Sand. Cette rumeur qui inonde la cour et fort déplaisante, autant pour Dorne que pour moi-même. Je n'ai pas pu identifier d'ou elle pouvait provenir, mais elle se repend aussi vite que le feu grégeois et me semble tout aussi difficile a étouffer."

Viserys s'humecta légèrement les lèvres, au vu des mœurs des dorniens, il était persuadé de la véracité de celle-ci. Il se garda bien de le révéler à Nyméria pour ne pas offenser la princesse, et l'ambassadrice. Mais le Dragon de L'Est avait déjà commencer a consulté les Septons pour avoir l'avis du clergé sur la question. Il se moquait bien qu'Arianne Martell soit vierge ou pas, son ego y survivrait, après tout lui-même avait une amante, il ne voyait aucun inconvénient sur le sujet. En revanche, un mariage, même secret, c'était bien plus humiliant et épineux pour lui. Sans compter que cela pouvait nuire considérablement a ses fiançailles et a l'alliance qui allait être scellée entre Dorne et La Couronne, chose qu'il ne pouvait se permettre.

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Être irréprochable. C'était ce qu'elle voulait être. Que les hommes et les femmes n'aient rien à redire quant à son éducation et sa façon d'être. Et ils la détaillaient tous, elle le savait, attendant son premier faux pas. Mais elle touchait du bois ces derniers mois, elle n'en n'avait pas encore fait un seul. Être une bâtarde était compliqué en ces terres, car là encore, tous attendaient son premier faux pas avec d'autant plus d'attention, comme pour dire qu'il avait été de mauvais augure d'envoyer une bâtarde représenter Dorne. Mais ce faux pas ne venait pas, elle ne s'emballait pas comme on l'attendait d'elle, elle ne s'énervait pas. Elle était toujours souriante, toujours bien habillée. Toujours droite. Parfois, ça l'épuisait de ne plus être cette femme qu'elle était réellement, puis elle se souvenait de ces faux pas et qu'elle ne voulait accorder ce plaisir à personne. Et surtout, elle voulait faire honneur à sa maison, faire honneur à Dorne, faire honneur à la confiance que Doran avait placé en elle. Lui prouver que cette mission n'était pas trop compliquée pour elle, qu'au contraire, Doran avait eu raison de lui confier cette responsabilité et qu'il n'y aurait eu personne d'autre pour la remplir, cette mission.

C'était donc un travail constant, des efforts à chaque heure, mais qui se valaient et qu'en fin de journée, elle était ravie d'avoir fait. En fin de journée, elle pouvait être elle-même, souffler, loin du regard des autres. Rejoindre son roi, chaque nuit, souffler à ses côtés. Tout deux se devaient de porter un masque en société, un masque qui ne leur correspondaient pas. Et c'était chaque soir, chaque nuit, qu'elle puisait sa force de continuer le lendemain aux premiers rayons du soleil. Rhaegar lui donnait d'autant plus le courage de continuer, il lui donnait d'autant plus l'envie de continuer.

- Il est vrai, j'ai entendu parler de votre voyage. J'ose espérer que celui-ci ne sera pas trop dangereux ni fatiguant.

Elle venait s'asseoir aux côtés du prince lorsqu'il l'invitait verbalement à le faire, laissant toute fois une certaine distance physique entre eux, comme si une autre personne aurait pu s'y asseoir. Les convenances, toujours les convenances. Elle ne savait pas vraiment à quoi jouait le prince, toujours est-il qu'elle gardait ce sourire, ce masque qu'elle s'était forgée avec les années. On n'aurait su dire si elle souriait par envie ou parce qu'elle le devait, tout laissait à croire qu'elle souriait véritablement, tout comme on aurait pu croire que son regard était réellement intéressé, qu'elle était intéressée. Mais aucune autre émotion ne pouvait se lire sur ce visage de poupée. Ni la fatigue, ni la colère, encore moins l'envie d'être partout ailleurs sauf ici. Juste ce sourire, juste ce regard, ces airs qu'on attendait d'une lady digne de ce nom. A lui non plus, elle n'accordait pas le droit de voir ce qu'elle était véritablement. A lui non plus, elle n'accorderait pas le droit de la voir faire une seule erreur. A personne, sinon son roi. Elle tournait son regard vers le pendentif qu'il serrait, avec lequel il semblait même jouer, puis elle relevait le regard vers son interlocuteur. Etait-il de ses hommes qui aimaient être regardés dans les yeux lorsqu'on leur parlait, ou était-il de ses hommes à préférer les regards fuyant, elle ne tarderait sûrement pas à le découvrir.

- Puis-je me permettre de vous demander quelle est l'utilité, donc, de cette épée ?

Une voix douce, posée. Toujours ce petit air intéressé, toujours cette impression qu'elle voulait qu'il croit qu'elle était intéressée par le prince, par la personne aussi sous ce titre de prince. Nymeria était douée à cela. Faire croire qu'elle était réellement intéressée par les personnes, flatter leur égo. Jusqu'au moment fatidique, lorsqu'elle avait obtenu d'eux ce qu'elle attendait, où elle leur faisait comprendre avec fracas qu'ils n'avaient, en réalité, rien étaient pour elle. Là encore, il n'y avait que le roi qui, hors de sa famille, avait trouvé grâce à ses yeux.

- Vous vous cherchez ? Si vous préférez l'épée ou l'arc, est-ce cela ?

A bien le regarder, elle ne le voyait pas avec une épée lourde, il semblait assez fin, il ne semblait pas avoir la carrure de Rhaegar. Rhaegar avait été fait pour porter une épée, une armure. Il n'avait pas la musculature de Nakhti, qui lui, aurait pu soulever un marteau de guerre s'il l'avait voulu, mais Rhaegar avait une carrure faite pour le combat. Mais Viserys semblait plus fin, plus maigrelet. Elle songeait donc, sans le dire ou le montrer toute fois, que celui-ci ne devait sans doute pas être capable de le faire et que c'était pour cela qu'il se cherchait encore.

- Loin de moi l'idée de vouloir vous contredire mon Prince, mais je venais en réalité savoir qui était l'homme qui épouserait ma cousine et que je verrai à Lancehélion le restant de nos jours.

Un léger rire, presque compatissant quant à cette rumeur. Nymeria réfléchissait juste aux bons mots à employer.

- Je ne sais d'où vient cette rumeur, mais elle est d'un ridicule affligeant. Ma cousine a bien trop d'honneur pour se rabaisser à épouser Daemon Sand. Jamais elle ne mettrait son honneur et sa place en péril pour cet homme. Dorne n'échappe pas aux complots, cette rumeur n'a été créée que pour semer le trouble entre nos maisons. Je plains sincèrement ces pauvres créatures qui n'ont rien de mieux à faire de leur tristes vies qu'inventer des rumeurs de ce genre. De plus, si nous autre bâtards avons des places très privilégiée à Dorne, jamais une princesse de l'envergure de ma cousine, une princesse qui sera un jour menée à gouverner Dorne, n'irait épouser un bâtard. Nous sommes privilégiés il est vrai, mais pas à un tel point. Ou du moins, pas tous. Et en plus de tout ceci, cela fait bien longtemps que Daemon Sand n'a pas foulé les terres de notre principauté, je doute que s'il avait été marié à ma cousine, il aurait ainsi fuit sa patrie pour servir un lion.

Daemon avait une belle place aux côtés de Tywin Lannister désormais. Pourquoi partir vivre aux côtés de Tywin, s'il avait la possibilité d'un jour être consort ? Nymeria trouverait un tas de point prouvant que tout ceci n'était que moquerie et que tout ceci était idiot. Elle espérait au moins que ses mots auraient pu apaiser les inquiétudes du prince, qui semblait le prendre au sérieux. Il avait, en un sens, de quoi. Mais s'il y croyait, c'était sans doute qu'une partie de lui en avait bien envie.

Ainsi débutait véritablement le travail de l'aspic ? A rassurer le prince qui épouserait sa princesse ? A s'assurer que tout se passe au mieux ? Quelle douce ironie, elle qui était venue pour voir justement comment se comportait Viserys et s'il aurait été digne de sa cousine, voilà qu'elle se mettait à veiller à ce que le prince soit rassuré sur le comportement d'Arianne.

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Le Dragon de L'Est inclina la tête, un signe appréciateur alors qu'il voyait la Dornienne s'installer a coté de lui, mais en gardant une distance respectable. Si le prince avait suivi ses sentiments, il aurait probablement fait une moue, en constatant que Lady Nyméria se comportait bien mieux que Lady Aelinor qui l'avait collée quand ils s'étaient installés ensemble pour converser. C'était un record inespéré qui mettait une bâtarde au-dessus d'une noble sur ce point. Cela faisait mentir un tout petit peu, la théorie sur la pureté du sang et les qualités supérieures d'un noble au sang pur pourraient avoir sur la roture, et les bâtards. Théorie auquel le prince tenait beaucoup et qu'il avait tout même mis sur un piédestal. Après tous ses ancêtres l'avaient compris, ils avaient fait en sorte de préserver leur sang en ne restant qu'entre eux.

"Mon frère, le roi m'a assigner des manteaux d'or et deux membres de la garde royale. Il n'y a nul crainte à avoir sur ce sujet. Qui plus ai, j'ai pris soin d'amener le fils ainé de Lord Stark dans mes bagages. Cela m'offre ainsi la protection et l'escorte des hommes de la plus grande famille du nord. Je doute que des ennuis viennent a éclater sur ma route avec de telle précaution, mais votre sollicitude me touche."

Elle l'interrogea sur l'épée, Viserys semblant embarrassé, il était difficile d'expliquer l'intérêt de l'épée à proprement parler sans révéler des détails qu'il devait garder pour lui. Varys avait sans doute ses petits oiseau qui rodaient partout, y compris dans les jardins, et même les crocs du dragon de l'est ne suffirais pas a faire peur a ces hordes d'espions, trop pressé sans doute de profiter du fruit de leur découverte pour toucher quelque récompense de l'eunuque.
D'un mouvement du poignet, il passa à nouveau sa main dans sa chevelure blanche alors qu'il réfléchissait un instant à la réponse à donner a Lady Nyméria.

" Je me débrouille bien a l'arbalète pour tout vous dire, mais c'est loin d'être une arme noble, qui plus est quand l'ennemi est proche, c'est fort inutile, j'en ai bien peur. Mais vous savez cela tout aussi bien que moi, vous êtes une aspics après tout. Je cherche simplement des alternatives pour le corps-à-corps."

Elle sembla rire de la rumeur, Viserys pinça cette fois-ci les lèvres, alors que son masque d'impassibilité se fissura peu à peu. Il n'y avait rien de risible là-dedans, les propos l'étaient peut-être pour des gens connaissant la princesse, et qu'ils soient vrais ou faux n'était pas ce qui inquiétait le prince. Un époux, cela pouvait se supprimer aisément et la foi des Sept n'interdisait pas que l'on épouse une veuve, bien au contraire. Ce qu'il craignait, c'est que le peuple, et la noblesse emplie de superstition s'opposent au mariage et que cela soit le but de cabale qui était derrière cette odieuse rumeur.

" Entendez-moi bien lady Nyméria, ce n'est pas les propos de la rumeur qui m'inquiète, peu m'importe que cela soit vrai ou pas, c'est tout à fait gérable. L'union entre le dragon et le soleil est importante pour Westeros. Et je vois dans cette rumeur une tentative malveillante de nuire a notre alliance. Il n'y a jamais de fumée sans feu, et la rumeur est bien partie de quelques parts, et c'est sans doute pas simplement pour tuer l'ennuie ou pour s'amuser. La question est plutôt de savoir a qui cela profite, aux ennemis du soleil, ou a ceux du dragon. L'un comme l'autre, je ne peux que me sentir concerné, car on ne s'attaque pas à ma famille impunément quelle soit celle que j'ai de sang ou celle, j'aurais dans le futur par le mariage."

Le prince prit une longue inspiration, il ne voulait pas se montrer concerné. Ce mariage lui avait fait peur au départ, il se sentait enchaîné a lui. Il avait essayé de se débattre, mais que pouvait-il faire face à la volonté de son frère aîné ? Même Viserys avait dû ployer le genou devant son frère, car il était avant tout son roi. Puis les échanges de corbeau entre le Dragon de L'Est et le Prince Doran avait était bénéfique. Viserys c'était senti attendu, il savait qu'il serait bien reçu par le prince Doran et qu'il y avait peu être espoir de faire de Lancehélion son nouveau foyer. Une forme d'acceptation avait germé dans l'esprit du Targaryen, et c'est pour cela qu'il ne pouvait plus laisser passer ce genre d'affaire politique sans s'y intéresse.

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- Vous êtes précautionneux, c'est une bonne chose. On dit du Nord qu'il est hostile, j'espère que ces rumeurs ne seront qu'exagérées. Je suis ravie que sa Majesté vous ait mis sous si bonne garde.

Cela ne l'étonnait pas beaucoup, Rhaegar n'irait pas risquer un seul cheveu des têtes de sa famille. Trop de Targaryen étaient tombés pour qu'il ne prenne d'avantage de risque, elle en était convaincue. Elle aurait aimé dire qu'elle se souciait des Targaryen, parce qu'elle se souciait de Rhaegar. Mais ce serait mentir. Elle respectait et aimait le roi, mais pas assez pour se soucier réellement du bien être de son entourage. Tout ceci ne restait que des convenances à ses yeux.

- L'arbalète, c'est toujours mieux qu'aucune arme du tout. Après tout, nous ne sommes pas tous fais pour le combat. Des alternatives pour le corps-à-corps, il est vrai que certains combats ne sont points dignes, mon ami Nakhti et mon garde Baeron, par exemple, viennent d'Essos. L'un est à moitié Dothraki, l'autre est un ancien gladiateur. Leur combats ne sont guère nobles, mais sont très efficaces. Les poings. Sinon... Un autre instrument, très utile, est la dague. Discrète, elle peut se cacher, peut surprendre. Et enfin, les poisons. On dit que ce sont des choses lâches que le poison, ou des armes de femmes, mais le principal reste l'effet.

Elle eut un nouveau léger rire. Il avait dit qu'elle était une aspic.

- Je suis en effet une aspic des sables, chose que nombreuses personnes ignorent ou essaient d'ignorer. Garderez vous ce petit secret des armes pour vous, mon prince ? Je n'aimerais pas être un jour en mauvaise posture et que l'on sache de quoi je suis faite. Mon père m'a bien appris que dans la vie, il faut savoir se défendre et ne compter que sur soi.

Elle cachait toute fois le fait qu'elle portait sur elle jusqu'à douze dagues tranchantes, cachées sous ses vêtements. L'aspic ne savait pas que se défendre, elle savait aussi attaquer et elle était mordante. C'était de sous un pli de la ceinture de sa robe qu'elle retirait une dague, que l'on n'aurait pu apercevoir si on ne savait pas qu'elle s'y trouvait.

- Comme vous pouvez le voir, mon garde est à distance, n'importe quel homme mal-intentionné pourrait intervenir. J'ose espérer que cela ne vous arrivera pas.

La poigne de sa dague était un serpent doré, un cadeau qu'elle avait reçu, c'était sa dague favorite. Quant à Baeron, il était à distance, caché un peu plus loin, attendant sûrement qu'elle ait fini sa conversation avec le prince. Elle n'avait pas souhaité imposer la présence de l'ancien gladiateur au prince.

- Je possède cette dague, qui ne me quitte jamais. Il faut savoir se défendre, mais il faut parfois savoir protéger les autres. Il n'y a pas que les rumeurs qui sont dangereuses en ces lieux.

Se protéger, protéger son entourage s'ils ne pouvaient pas le faire. Mais elle gardait pour elle ses aptitudes au combat et le nombre de dague qu'elle possédait, hors de questions que l'on connaissait ses capacités au combat. Si quiconque venait à l'attaquer, elle voulait garder la surprise jusqu'au dernier moment. Dernier moment où elle enfoncerait l'une de ses dague dans la gorge de l'assaillant. Ou même des assaillants. L'aspic était assez douée au combat pour se battre contre plusieurs hommes armés, elle s'était entraînée pendant des années pour cela, et continuait à s'entraîner en secret.

- Cela profite à ceux qui veulent s'immiscer dans les affaires du royaume. Un mariage entre la maison Martell et la maison Targaryen fait sans doute peur, deux maisons aussi unies. Ennemis du soleil ou du dragon, nos maisons seront prochainement de nouveau liés. Vos ennemis seront aussi les nôtres, et inversement. N'avez-vous personne dans votre entourage ou dans l'entourage de cet entourage, qui souhaiterait mettre un terme à cette alliance ?


La question était réelle, n'y avait-il personne dans son entourage ou dans un certain cercle, qui voulait attenter à cette alliance ? Elle gardait pour elle de viser le Bief, elle gardait pour elle cette rancoeur qu'on lui avait apprise, même si elle avait déjà partagé la couche de Biefois et que deux de ses soeurs l'étaient à moitié. Elle se retenait de dire ce qu'elle pensait exactement de tout ceci, pour plutôt essayer de réfléchir à qui le voudrait vraiment. Daemon serait-il assez stupide pour ça ? Il n'était même pas à Port-Réal, comment aurait-il pu y répandre une rumeur de ce type ? Même si celle-ci lui aurait bien profité, elle ne voyait pas le bâtard ce risquer à ce jeu dangereux. Quoi que les jeux dangereux étaient son type favoris. Elle réprimait un soupir, réfléchissant à qui pouvait l'avoir exprimé, qui hormis les dorniens pouvaient savoir que Daemon avait été l'amant d'Arianne ? Elle ne voyait pas vraiment qui aurait pu le savoir.

- Votre maître des chuchoteurs saurait-il se mettre sur la piste de cette rumeur ?

C'était à cela qu'il servait, non ? La vérité piquerait peut-être, mais elle serait dite. Toujours est-il que Nymeria ne comprenait pas l'intérêt de porter tant d'attention à cette rumeur et qu'à moins que Viserys ne se cherche des excuses pour rompre ce mariage, cela n'importerait à personne et n'empêcherait aucune alliance.

- Des rumeurs, il y en a toujours. Il y en aura toujours. Ce qui les fait perdurer, c'est l'importance qu'on leur accorde. Et qu'importe cette rumeur, cette alliance doit se faire, pour le bien des maisons, pour le bien de Westeros. Des mots si absurdes ne sont pas vos ennemis. J'ai bien compris cela, tout au long de ma vie. Les nobles n'ont que les mots. Ils essaient de déstabiliser, parfois sans aucun autre but que se divertir.

Elle souriait à nouveau, se voulant un peu plus réconfortante cette fois-ci. Cela lui rappelait un peu Volantis, où des familles pouvaient se détruire juste avec des rumeurs. Sa propre mère avait été jusqu'à la cacher pendant six années, pour espérer qu'aucune rumeur sur elle ne vienne à exister. Car une bâtarde dans une maison de cette pureté et de cette importance aurait pu la détruire, Nymeria se souvenait de ça. Des mots, rien que des mots. Des soupçons. Parfois des rumeurs véritables, parfois fausses mais certains y accordaient plus d'importance, à ces rumeurs, même fausses, qu'à la véracité de celles-ci.

- Puis-je vous confier un petit secret, mon prince ? Nombreux sont ceux qui s'imaginent que je ne suis qu'une bâtarde, la fille que le prince Oberyn a ramené, de quelque part. Peu savent que je suis née à Essos. Peu savent que je suis née à Volantis, et encore moins sont ceux à savoir que ma mère est lady Maelys Vaelaros. Parce que mes parents n'étaient pas mariés, on m'imagine comme une vulgaire bâtarde. Pourtant mes parents sont plus nobles que ceux de la plupart des bâtards de Westeros. Une lady provenant de l'Antique Valyria, et un grand prince de Dorne. Là d'où je viens, les nobles accordent une si grande importance aux rumeurs, que j'ai passé tout le début de ma vie cachée, malgré l'importance de mon sang tant par ma mère que par mon père, ma mère et son époux avaient si peur que l'on vienne à savoir que ma noble mère avait eu une bâtarde, qu'ils ont tout fait pour le taire. Là d'où je viens, les rumeurs foisonnent, car la plupart des nobles n'ont que cela à faire. Oh, peut-être que vous n'avez que faire de mes origines et je ne pourrai vous en vouloir, toujours est-il que j'ai depuis ma naissance constaté l'importance trop forte que l'on pouvait accordé aux rumeurs, sans même prendre garde à vérifier si ces rumeurs valaient la peine d'être entendues et partagées, trop de personnes s'empoisonnent esprit et vie sur quelque mots. Des mensonges la plupart du temps, dans le simple but de décrédibiliser une personne, parfois même une famille. Alors que s'ils passaient outre, ces mots ne seraient que des mots et ils seraient oubliés parmi tant d'autres mots. Ils veulent déstabiliser, soyons tous au dessus de ces rumeurs. Bientôt, elles s'effaceront si vite qu'elles sont arrivées et ceux qui auront essayés de vous déstabiliser, vous comme n'importe qui l'ayant entendu, ils se retrouveront bien bête de voir que leur mots n'ont aucune valeur. On ne saura peut-être jamais d'où provient la rumeur, cela peut provenir d'une taverne et, est-ce que cela vaut vraiment la peine d'écouter ce qu'un ivrogne aurait à dire ? Cela peut provenir d'une lady qui, un jour a entendu le nom de Daemon Sand, une lady jalouse de la princesse Arianne, car elle pourra épouser le grand prince Viserys Targaryen, quand cette-même lady n'aura que son mari gros et bête pour se consoler. Une lady qui l'aura dit à son mari, qui l'aura conté à son entourage. Et vous connaissez la suite. Est-ce que cela vaudrait donc la peine de s'en soucier ?

Elle voulait rester pragmatique. Et que le prince le soit aussi, elle voulait au moins l'aider à cela. Non pas parce qu'Arianne était sa cousine et que Viserys devrait l'épouser, mais ce discours, long, elle aurait aimé pouvoir le dire à de très nombreuses personnes à la cour. Mais elle mentirait si elle disait qu'elle ne prenait pas plaisir à voir les rumeurs tirées par les cheveux que pouvaient inventer certains.

- Les rumeurs partent parfois d'un rien, tout est extrapolé, amplifié. Je connais suffisamment ma cousine, pour avoir passé seize années à ses côtés, pour savoir qu'elle n'aurait jamais fais une chose aussi idiote. Arianne est impulsive, mais elle est loin d'être idiote. Je suis sûre que vous avez bien assez à vous préoccuper, avec votre montée jusqu'au Nord puis votre mariage à venir, pour en plus vous ajouter le poids de rumeurs sur les épaules.

Un nouveau sourire qui se voulait rassurant. Elle ne s'était pas approchée de lui, n'avait pas posé sa main sur son épaule, comme elle l'aurait fait avec quiconque autre. Elle gardait cette distance respectable. Elle avait été jusqu'à parler de ses origines valyriennes, chose qu'elle faisait peu. Hors de sa famille, seul Rhaegar avait su que Nymeria avait une mère valyrienne et que Nymeria parlait le Haut-Valyrien. Ces petits secrets pouvaient lui être utile en société, quand certains nobles valyriens pensaient pouvoir parler haut et fort dans leur langue maternelle sans être compris. Rhaegar l'avait fait, jusqu'à ce qu'un soir, elle ne lui dise qu'elle n'était pas d'accord avec ce qu'il avait dit, pourtant dans sa langue maternelle. Et si elle ne l'avait pas directement dit à Viserys, elle estimait que ce serait compréhensible aisément.

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Les rumeurs concernant le nord étaient peut être vrai, mais Viserys ne s'inquiétait pas. Après, tout en ayant Robb Stark dans sa poche aucun mal ne lui serait fait. Jamais Eddard Stark ne ferait prendre des risques à son héritier. Par ce stratagème, il se protégeait ainsi des crocs du loup et de tout autre conspirateur nordien qui voudrais lui nuire. Son escorte était forte et serait en plus accompagner sans aucun doute de soldat de la famille stark.

Il l'écouta également parler du combat, lui énumérant les différentes façons de se battre. Le jeune prince était visiblement intéressé, écoutant la leçon de la dornienne. Il n'y avait aucun mal à tirer profit des connaissances d'un autre, même si c'était un bâtard. Elle parla du poison et Viserys ne put contenir son interet, une brève lueur illuminant son regard mauve. Le poison qu'on décriait temps, l'était surtout par peur, c'était une arme qu'on ne pouvait parer ou voir arrivé de vaines superstitions. Une arme odieusement efficace, et pour viserys, il n'en fallait pas plus. La victoire avec la gloire, c'était bien, mais la victoire tout court était tout aussi appréciable. La gloire viendrait avec les trouvèrent qu'il achèterait pour compter ce qu'il lui plairait.

"Et vous-même, vous avez déjà eu à vous servir du poison ? C'est une arme qui semble a double tranchant non ? Je resterai muet concernant votre maîtrise des armes, je ne l'aurais pas deviné si on ne me l'avait pas dit. Une de vos compatriotes quelque peu effrontée et trop bavarde, me l'a confiée lorsque j'étais au Septuaire de Baelor."

Il s'approcha lentement de l'ambassadrice, comblant le vide de son propre chef pour glisser son regard améthyste sur la dague, opinant légèrement du chef, avant de glisser sa main sur une de ses chevalières, tapotant sur le côté, pour voir la pierre factice se décaler et révéler une fine pointe en métal

" Ceci vient d'Essos, je collectionne tout un tas de curiosité de là-bas. Le marchand qui me l'a vendu m'a dit qu'elle servait aux messagers. Ils n'ont pas de corbeaux comme chez nous ou d'autre oiseau du genre et ce genre de bijoux aide les cavaliers chevauchant de nuit a ne pas s'endormir à cause de la douleur. Il leur suffit d'orienter la pique sur la pomme de leur main pendant qu'ils tiennent la bride. Je me suis dit qu'avec un coup-de-poing, même s'il n'est pas forcément puissant, a des endroits stratégiques, cela pouvait être significatif. Mais ça reste fort théorique et il faut que l'adversaire ne porte pas d'armure hm."

Il s'humecta les lèvres visiblement conscientes qu'il s'était laissées emporté. Il était ainsi quand les sujets l'intéressaient vraiment, intarissable, échangeant avis et renseignement. Il effectua rapidement un mouvement du poignet pour refermer la bague, tout en opinant

"Lord Varys agira sous les ordres du roi seulement, et il est possible qu'il lui ait déjà demandé d'enquêter. Et non-personne a ma connaissance, mes courtisans auront le privilège de m'accompagner à Dorne , c'est un accord convenu entre votre prince et le Roi. Je ne vois personne de désavantager dans cette affaire. En revanche, ce Daemon Sand travail maintenant pour le lion de Castral Roc. Un membre de cette famille m'a ravi un père... "

Le prince n'alla pas plus loin, il ne pointerait pas du doigt lord Tywin, cela serait bien imprudent de sa pars. En laissant le doute, et en formulant des hypothèses, il lassait ses propres interlocuteurs se faire une idée sur la question. Même si officiellement Tywin était soumis à l'autorité royale, c'était aussi le cas de Jaime avant qu'il plante son épée dans le dos d'Aerys II Targaryen.

Il fut surpris également d'apprendre qu'elle était de sang valyriens tout comme lui. Il s'humecta les lèvres un instant, avant de considérer la chose. Tandis que sa réflexion était bloquée sur quelque chose de dual, son concept de la bâtardise face au concept du sang pur. Sa naissance, la condamnée aux yeux de la société et viserys était d'accord avec cette règle, néanmoins selon ses dires, elle avait du sang valyriens. Cependant, il n'était pas un secret que Viserys affectionnais particulièrement ses origines, et avait eu toujours tendance a favorisé les nobles issues des lignées valyrienne comme les Celtigars. Il resta songeur quelques instant avant de se rappeler que Daemon feunoyr était un bâtard issu de sang targaryen, et que cela ne l'avait pas empêché d'être fourbe et emplie de convoitise. Cependant, son sang valyriens lui donnait préséance sur les autres bâtards, lui donnant plus de valeur. Ainsi, il était entendu que Lady Nymeria, serai au-dessus du classement vis a vis des autres bâtards, au vu de son sang valyriens hautement précieux. Satisfait d'avoir était un jongleur habile avec ses propres principes, le prince se contenta d'acquiescer

"Je suis fort aise d'apprendre vos origines, nous aurons donc a parler d'Essos, c'est un continent qui me fascine. J'ai moi-même un éminent conjurateur de la ville de Qarth parmi mes courtisans, un conseillé précieux que j'ai recueilli suite a une histoire amusante. Mais concernant la rumeur ce qui m'inquiète, c'est que le clergé décide de donner crédit a cette histoire. Je ne peux épouser une femme déjà mariée et aucun prêtre n'accepterai de valider mon mariage avec la princesse Arianne, si cette rumeur n'est pas rapidement démentie. C'est surtout de là d'où vient le danger à mon sens."

Viserys porta à nouveau la main sur son pendentif. Les propos de Nyméria éveillèrent certains doutes en lui. Était-il possible que Daena ait quelque chose avoir derrière cette histoire. Le Dragon espérait de tout cœur que non, il n'avait pas besoin d'une amante jalouse et intrigante qui attirerait l'attention sur elle, et donc sur lui de facto.

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C'est donc après quelque minutes de conversation qu'elle parvenait à capter l'intention du prince et elle ne s'en faisait que plus souriante.

- Le maniement du poison, mon père et l'une de mes soeur y sont très doués. L'une de mes soeur est assez frêle, fille de Septa, elle n'a pas d'autres réel moyen pour se défendre, que le poison. Quand mon aîné manie la lance, je manie les dagues et le fouet, ma cadette les poisons, et je vous passe les armes fétiches de chacune. Il est vrai toute fois que mon père a tenté de m'apprendre cet art, mais j'ai toujours préféré le maniement des lames ou de la lance. Puis-je me permettre de demander qui a été cette petite effrontée ? Celle-ci sera reçue vivement.

Sur un cheval, là aussi elle avait appris à se défendre. Elle minimisait toute fois sa capacité avec les poisons, car la réalité était plutôt qu'elle était très habile avec les poisons et qu'avant les combats, elle enduisait ses lames de poison. Mais qui avait besoin de le savoir ? Elle n'était pas habile qu'avec des lames ou les poisons, mais aussi avec les mots. Il le fallait bien. Mais elle était ravie d'avoir réussi à capter l'attention du prince, car enfin, il s'approchait d'elle. Elle le laissait faire, ne voulant pas le brusquer. Et lorsqu'il lui avait parlé d'une effrontée bavarde, elle avait bien un prénom qui lui venait à l'esprit mais elle espérait que ce ne soit pas celui auquel elle pensait à cet instant. Elle préférait ne plus y penser, pour regarder ce qu'il lui montrait avec cette chevalière si particulière. Objet intriguant, elle n'avait jamais vu ceci et ne cachait pas sa surprise.

- Un coup dans le cou ou dans l'oeil, si la lame est suffisamment grande... Et si l'homme ne porte pas un heaume cachant ses yeux. Je suppose que cela peut être utile. Rien n'est négligeable après tout. C'est un objet très intéressant, je n'en n'avais pas vu de pareil jusqu'à ce jour.

Il lui parlait enfin d'un accord entre Rhaegar et Doran, elle se retenait bien de montrer qu'elle était déjà au courant de ces choses là, puisqu'elle en parlait avec le roi directement. Elle se contentait d'acquiescer. Face aux accusations discrètes du prince, elle se penchait légèrement pour murmurer ;

- Et il a payé sa trahison. Mais la trahison reste la trahison et j'imagine qu'un père a qui on a pris un fils soit disant prodige, ne pourrait rester de marbres éternellement. Mais espérons que ce ne soit pas le cas, que cela ne vienne pas de ces personnes. Ce serait vil et essayer de se mettre dans les affaires du royaume n'aurait rien de bon.

Là encore, un sourire qui se voulait rassurant. Si Tywin ou les siens avaient essayés quelque chose de ce genre, ce serait stupide et à la fois très dangereux pour eux, elle doutait que Rhaegar laisse un homme comme Tywin Lannister, marcher sur ses alliances. Et elle ne voyait pas en quoi cela profiterait à l'Ouest que ces alliances ne se fassent pas, Tywin Lannister n'irait pas à fiancer son héritier à l'héritière de Dorne, pas plus qu'il ne se verrait accorder Daenerys Targaryen, quant à Cersei, celle-ci était fiancée désormais. Non, elle ne voyait pas en quoi cela pouvait servir Tywin Lannister. Ou alors tout ceci la dépassait encore et elle n'avait pas suffisamment mis son nez dans les affaires de la Couronne, chose à rattraper au plus tôt. Elle imaginait toute fois que le fils d'Aerys puisse se faire quelqu'illusions, elle n'osait pas imaginer l'état dans lequel elle serait si on avait touché à son père, dès lors, n'importe qui deviendrait son ennemi. Même le père, le frère, le fils, de celui qui aurait tué son père.

A nouveau, elle avait l'impression de capter son intention en parlant de ses origines, choses qu'elle n'avait pas imaginé mais dont elle fût ravie tout de même, parler de ses origines n'était pas de tout repos, cela demandait beaucoup d'efforts de sa part, car c'était des choses dont elle n'était généralement pas fière. Mais cela pouvait lui servir en ces occasions, pourquoi s'en priver ? Le prince semblait plus présent dans la conversation, c'était ce qu'elle voulait, pouvoir enfin parler, réellement, avec lui. Il valait mieux apprendre à se connaître, de toute façon, s'il épousait Arianne, le pauvre homme serait condamné à non pas une, mais huit aspics au quotidien.

- Oh, je suis ravie de voir que mon monologue sur mes origines ne vous ait pas assommé. C'est de ma mère que je tiens mon goût pour les bijoux et les belles robes, ainsi que ma posture et mon langage, sans oublier mon esprit aiguisé et habile en politique, c'est elle qui m'a aussi appris le sens des convenances. Cela m'a valu, après tout, d'être la représentante de Dorne, digne je l'espère.

Elle eût un petit rire à nouveau, plus charmeur toute fois, comme il lui arrivait de s'y laisser aller. Le charme faisait parti de ses atouts et il arrivait qu'elle en joue. Sa mère n'avait fait pour elle que ce qu'elle venait de citer, elle ne lui avait appris ni douceur ni tendresse, ni affection. Juste comment il fallait se tenir en société, comment il convenait de parler à des personnes hautes placées, même si à cette époque elle n'avait pas eu grand espoir de sortir de cette chambre dans laquelle on l'avait cloîtrée.

- Nous pourrons en parler si tel est votre souhait, il est vrai qu'Essos est fascinante. J'y ai voyagé il y a quelque années, voulant suivre les traces de mon père. Je suis montée jusqu'à Braavos et j'ai longé les cités libres, hormis Qohor, cela m'a pris un long moment mais ce fût un voyage fascinant. Quant au clergé, oh, il est le mieux placé pour savoir que tout ceci est faux, il n'y a aucun papier prouvant ce mariage, j'en suis convaincue. La citadelle en aurait, non ? Je suis convaincue qu'ils n'ont rien de formelle, le clergé est bien trop haut placé pour prendre gare aux rumeurs.

Elle avait traversé la mer, elle avait traversé les cités libres, juste pour suivre les traces de son père. Mais elle n'avait pas cette même âme de voyageuse et Dorne était vite venue à lui manquer. Après ses derniers voyages à Lys et ses dernières rencontres, elle était repartie pour Dorne et n'en n'était plus véritablement ressortie, à part pour suivre Tyerne jusque chez elle, dans sa famille maternelle, au Bief, puis finalement Dorne. Et depuis une année bientôt, elle était à Port-Réal. Dorne lui avait manqué au début, puis elle s'était faite sa place ici, elle s'était creusé un trou confortable, avait fait ses petites habitudes, avait pris ses marques. Là encore, Rhaegar l'aidait énormément à se faire à ces lieux qu'elle avait tant méprisé, il les avait rendu plus beau, plus agréable à vivre, il l'avait aidé à voir le bon côté des choses. Ces lieux avaient quelque secrets encore pour elle, ils pouvaient être beau au soleil couchant comme au soleil levant. Dorne lui manquait, mais moins. Elle posait à nouveau son regard sur le prince, sortant soudainement de ses pensées.

- Les Sept savent, les Septons savent. Aucun papier, aucune preuve, juste une histoire pour combler les vides dans la vie des bonnes femmes. Sa Majesté vous aurait-elle piégé et condamné à un mariage si la princesse Arianne était déjà mariée ? M'est avis que sa Majesté avait déjà du envoyer son araignée enquêter sur tout ceci. Le prince, mon oncle, n'aurait pas non plus aidé à concrétiser ces fiançailles et ma cousine aurait depuis longtemps fait éclater la vérité au grand jour si cela avait été le cas. Mais là encore, des contes de bonne femme. Les Septons ne peuvent prendre cela au sérieux. J'ose en tout cas l'espérer.


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Viserys était des plus surpris, un intriguant maîtrisant les poisons se serai caché dans les septs couronnes, les seuls à avoir des connaissance et qui ne le cachais pas était les Mestres, ce qui était somme toute logique, car pour soigner le mal, il faut le connaitre. Viserys lui-même avait toujours était discret concernant ses recherches occultes, se méfiant de la superstition, et des craintes de ce que les gens ne pouvaient comprendre. Il s'entourait a présent des personnes pieuses, et des gens comme cette Solvère qui portait la religion sur un piédestal. Ainsi, on le laissait à ses recherches sans vraiment le déranger, et celui-ci pouvait bénéficier du fruit de celles-ci bientôt. Quoi qu'il en soit Nyméria parlait du poison de façon décomplexée, et cela rendait donc Dorne dangereux, car les érudits maîtrisant ses substances étaient, de fait, plus nombreuse.

Il esquissa un sourire alors qu'elle observait la bague. Les connaissances dans les poisons pourraient permettre à Viserys de peu être enduire l'aiguille d'un poison ou autre de façon a s'en servir, tel les crocs d'un serpent, et frapper ses adversaires.

"Une simple curiosité, j'en ai bien d'autre. Certaines plus exposable que d'autre. Oh ... hmm ,je me rappel pas totalement de son nom, mais elle avait des yeux étranges, colorés de deux façons. C'est une bâtarde, je m'en souviens très bien cela dit, mais je n'ai pu poursuivre la conversation, elle a était chassé par un des septon, car elle avait dit des propos déplacé dans le Grand Septuaire."

Il était certain que si elle était de noble naissance, le prince aurait pleinement apprécié l'ambassadrice en un temps record. Elle savait manier le verbe avec excellence, et était capable de maîtriser les ragots et les commérages ce dont le prince raffolait. Elle était à l'image a ce que devenait la noblesse, qui se complaisait dans les discutions et les intrigues a mesure que leur niveau de vie évoluait. Seuls les nobles sans le sou ,austère, et rigide, comme dans le Val s'accrochais a des vieux concept comme l'honneur et l'ancienne chevalerie dans l'espoir de justifier leur existence miséreuse et sans argent. Mais ces gens-là aussi cependant devait être séduit et Viserys savait utiliser les bons mots en fonction de son entourage. Le fait qu'elle soit à moitié valyrienne, avait plus ou moins fait baisser sa garde à Viserys. Il répondit a voix basses, glissa ses lèvres pales aux oreilles de la dornienne.

" Nous verrons bien ce dont il en retourne, le voyage dans le nord m'occupera suffisamment l'esprit jusqu'à ce que l'affaire soit régler. Par la suite, je me rendrais à Dorne, ou votre prince m'a cordialement invité a le rencontré."

Elle semblait ravie qu'il s'intéresse a son passé, visiblement ce n'était pas le cas de tous. Elle lui parla de sa mère, que c'était de son fait qu'elle aimait les robes, et les beaux bijoux. Il est vrai que les gens d'Essos avaient des modes vestimentaires bien a eux et que le prince appréciait. N'avait-il pas lui-même un tailleur venant de Volantis? On le disait efféminer, mais le prince savait simplement apprécier les bonnes choses, et avait simplement bon goûts. Quoi qu'il en soit il s'engouffra dans le sujet de conversation avec intérêt, esquissant un sourire qu'il adressa a l'ambassadrice. Quelle que soit sa naissance, si Doran l'avait envoyé ici, c'est qu'elle était importante à Dorne, mieux valait l'avoir de fait de son côté.

"J'en serai ravi, cela me donnerait une autre version de l'autre continent que celle du conjurateur, et surtout vous êtes d'une compagnie bien plus agréable. Et je pense en effet que le Prince Doran, a su déceler en vous les qualités nécessaires qui vous, on permit jusqu'a présent un sans-faute, dans le monde complexe et intransigeant de la Cour, et de la politique."

Il était vrai, il n'y avait aucun papier de ce mariage, et s'il y en avait, il serait facilement destructible. Viserys s'inquiétait peut-être trop, à poursuivre des fantômes et a chercher des complots qui n'existaient pas. Il était fort probable que les dires de Nyméria soit vrai, il faudra qu'il y réfléchisse sérieusement.

"Vous avez sans doute raison, mais je sais également que les erreurs de jeunesse arrivent, l'amour fait faire des choses stupide aux plus braves et responsable d'entre nous... Regardez mon fré..."

Le prince se mordit la lèvre inférieure, rapidement pour s'empêcher d'en dire plus. Le sujet était des plus délicat, et d'autant plus avec la fille du Prince Oberyn. Viserys avait toujours réprouvé l'attitude de Rhaegar concernant ce qu'il avait fait a Harrenhal. Et même si publiquement, il avait toujours défendu son frère envers et contre tous, il ne pouvait pas s'étaler de ce sujet avec l'ambassadrice de Dorne. C'était un sujet douloureux autant pour Rhaegar que pour les Martell. Tel un jongleur, il décida de changer de sujet, il espérait que cela ne soit pas trop maladroit.

"Vous avez raison cette rumeur et proprement stupide, et cette alliance est bien trop importante pour qu'on laisse ces paroles vénéneuses nous accabler de soucis. Pouvez-vous me parler de la princesse s'il vous plaît ? Je n'ai finalement que les rumeurs, et les dires de cette femme que j'ai croisée au septuaire, mais je ne suis pas certains qu'il soit opportun de me fier sur son avis concernant la question."

Le jeune prince était suffisamment proche maintenant pour que la dornienne puisse sentir l'arôme des huiles essentielle dont la peau du prince était ointe, trahissant pour tout dire une forme de coquetterie qui pouvais sembler superficiel pour beaucoup. Mais Viserys était fier de sa science à prendre soin de lui. Tout était en accord chez lui, de la couleur de ses tenues, a sa coiffure, et naturellement son parfum. La plus pars était de nature bieffoise, comme aujourd'hui, mais il en avait certains rare venant d'Essos.

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L'aspic n'avait aucune pudeur à parler avec le prince, sans trop savoir pourquoi. Des choses qu'elle n'avait confié à personne et n'avait surtout pas voulu confié, venaient à sortir. Peut-être était-ce un moyen de se rapprocher de lui, inspirer confiance. Lui en confier un peu, sans lui en confier trop. Elle aimait souvent faire croire que gens qu'ils étaient spéciaux, des étoiles vives parmi les éteintes. Cela pouvait fonctionner avec des mots, avec des gestes ou des regards.

Avec ce prince, toute fois, sans trop le connaître, elle ne prenait pas trop d'avant tactile, elle qui l'était pourtant. Elle savait qu'un geste de trop aurait pu faire fuir la personne et jeter un froid à cette conversation, mais le prince s'était rapproché, lui donnant ainsi l'impression, en lui parlant et lui confiant quelque petites choses, que la barrière qui était mise entre eux, n'était plus grand chose. Peut-être ne restait-il qu'un bond pour la franchir.

- Boadicée Sand.

Le verdict était tombé, il n'y avait qu'elle pour être assez maladroite pour parler de la sorte, il n'y avait à sa connaissance qu'elle, comme bâtarde de Dorne aux yeux verrons. Elle avait plissé le nez, foncé les sourcils l'espace d'un instant, comme pour montrer qu'elle était en colère. Mais elle feignait. Elle reprenait son masque, se redressant et, d'un air agacé, confiait au prince :

- Je m'occuperai de cette impertinente. Nous autres bâtards n'avons déjà pas fort belle réputation, mais certains d'entre nous tentent de s'élever de leur condition, prouver de quoi nous sommes capable pour notre maison et nous sommes capable de montrer notre loyauté de façon digne, certains d'entre nous sont respectable, très respectable. Envers notre maison comme envers la maison Royale. Je ne saurai tolérer qu'une impertinente gâche tout ceci en importunant un grand prince. Qui plus est dans le Grand Septuaire. Oui, c'est intolérable.

Elle avait posé sa main non loin du prince, sans toute fois le toucher, cherchant encore avec lui les limites physiques. Il restait un prince, le fils d'un roi qu'on avait dit fou et parfois le sang ne trompait pas, si elle avait pu voir qu'elle n'avait pas à se méfier de Rhaegar, qu'en était-il de Viserys ? Elle n'outrepassait donc pas encore les limites. Elle se montrait même solennelle en lui parlant : elle s'occuperait de remettre Boadicée à sa place. Son rôle n'était pas de tenir tous les dorniens par le col et elle aurait aimé ne pas en venir à cela, mais elle ne laisserait personne gâcher tous les efforts qu'elle avait déployé à Port-Réal pendant presque une année, personne. Surtout pas une bâtarde un peu trop fougueuse. Avait-elle été trop douce avec Boadicée ? Cette dernière n'avait-elle donc jamais compris les limites ? N'avait-elle toujours pas compris qui étaient les aspics, qui était Nymeria ?

Il parlait de son voyage au Nord, elle se demandait tout de même ce qu'il pouvait bien vouloir faire au Nord, à l'opposé total de Dorne. Un dernier voyage avant de devoir vivre reclus à Dorne ? Sans doute. Elle ne pouvait pas le blâmer, elle aurait sans doute fait la même chose à sa place.

Puis Essos. Un conjurateur, voilà un entourage fort original que le prince avait. Elle n'en n'avait jamais croisé, pas qu'elle sache en tout cas, et n'avait pas comme intention d'en rencontrer un, un jour. Il lui disait aussi qu'elle avait réalisé un sans-fautes dans ce monde intransigeant, ce qui, dans le fond, la rassurait, au même titre que son égo démesuré lui poussait à se dire "évidemment que j'ai fais un sans-faute, qui crois-tu que je sois ?". Puis elle se souvenait qu'elle s'adressait à un prince, avec une importance capitale pour une alliance entre la famille royale et sa famille et elle se retenait donc d'exprimer une quelconque remarque, pour plutôt prendre ceci comme un moyen du prince de flatter son égo - toujours un peu plus.

- Vous me flattez, mon prince. Je suis réellement ravie de cette rencontre, vous rencontrez ici plutôt qu'à Lancehélion, tout du moins.

Peut-être aurait-il, à Dorne, un visage plus ou moins familier maintenant qu'il parlait avec elle, quelqu'un vers qui, peut-être, se tourner en dernier recours si le prince venait à s'ennuyer de ceux qu'il connaissait. Elle n'imaginait pas spécialement Arianne lui fait de cadeaux non plus, la gamine l'avait tout de même boudée, elle, sa cousine, avant qu'elle ne doive rejoindre la capitale. Alors son fiancé...

Il finissait par abdiquer, reconnaître qu'elle avait possiblement raison, ce dont l'aspic ne doutait aucunement là encore : évidemment qu'elle avait raison. Mais il parlait ensuite de ce qu'avait fait Rhaegar et l'aspic n'eut, à ce moment, pas une seule émotion sur son visage. Ni dans son regard sombre, ni sur ses lèvres charnue. Aucune émotion. Elle avait déjà parlé de cela avec le roi, le sujet avait été clos. Elle savait que l'amour pouvait faire des choses folles, elle avait décidé de pardonner : il n'avait pas été le premier à faire des erreurs par amour, il ne sera pas le dernier non plus.

- Arianne aurait eu trop à perdre en faisant cela. Elle est bien trop fière pour cela, croyez-le bien. Je ne sais si Arianne aimait Daemon Sand, mais elle n'a, à ma connaissance, pas eu grand mal à le repousser quand elle s'est ennuyée de lui. Il faisait les yeux doux, il était à son service. Elle l'a repoussée. Il n'a pas eu d'elle ce qu'il aurait voulu, il est parti.

C'était un résumé très ... résumé. C'était bref, il y avait bien des détails qu'elle avait omis, car ce qu'elle racontait laissait l'impression que tout ceci s'était passé très vite et non pas en quelque années. Mais elle estimait qu'il n'avait pas non plus besoin de connaître toute l'histoire en long large et travers. Juste qu'il avait essayé et qu'Arianne l'avait repoussé. Quitte à dire qu'elle n'avait eu aucun sentiment pour Daemon, pour ce qu'elle en savait - et en avait à faire. Nymeria savait que la place d'Arianne pouvait être en jeu et que jamais sa cousine n'aurait fait quoi que ce soit pouvant lui faire perdre sa place. Elle en était persuadée, en serait toujours persuadée.

- Sa Majesté a montré ces jours-là qu'il était autant homme que n'importe lequel. Mais sa Majesté a su se rattraper de ses affronts et réparer ses erreurs et faire ce qu'il avait à faire pour le bien-être de Westeros.

Un peu plus ferme qu'elle ne l'avait voulu, à croire qu'elle voulait protéger Rhaegar de certains mots pouvant être dits à son encontre, quand son frère n'avait pourtant pas même fini sa phrase, elle avait juste imaginé ce qui avait pu suivre, car elle s'était imaginée que le prince aurait dit ce que tout le monde disait sur le sujet. Cela faisait 15 années maintenant, il était le temps de faire le deuil et ce mariage était le signe d'une nouvelle alliance, d'un pardon. C'était ainsi qu'elle voyait les choses. Elle était fière et avait, comme nombreux, détestée le roi pour ce qu'il avait fait à la douce Elia, mais sa conversation avec Rhaegar sur le sujet avait apaisé ça il y a des lunes maintenant. Elle avait compris, avait pardonné et au fond, elle espérait que nombreux le feraient aussi.

Il finissait par approuver une fois de plus qu'elle avait raison et que cette rumeur était stupide : enfin ! Elle en avait envie d'applaudir, mais s'en empêchait, l'envie était tout de même présente. Puis il souhaitait qu'elle lui parle d'Arianne, ce qui la fit sourire : par où commencer ? Il y avait tant à dire. Elle devait peser chaque mots.

- Elle ne connaît pas ma cousine telle que je la connais.

Elle levait les yeux au ciel, qu'avait-elle pu raconter au prince, encore ?

- Quand je suis arrivée à Dorne il y a seize années de cela, je ne parlais que le haut-valyrien, les contacts étaient donc durs avec le reste de ma famille. Le prince Doran fût là, mon aînée Obara Sand fût là aussi. Je n'ai mis que quelque lunes à pouvoir rencontrer la princesse Arianne. Elle est un peu plus jeune que moi, cela ne nous a pas empêché de nous rapprocher et nous aimer comme si nous étions des soeurs. Nous avons grandis ensemble, mais mon caractère semblait plus tempétueux que le sien aux premiers abords, alors elle a préféré, je suppose, la compagnie de ma jeune soeur Tyerne Sand, plus calme et réservée. Nos caractères finissaient par s'entrechoquer. Les femmes de Dorne, vous savez ce que l'on dit. Nous avons de forts caractères.

Elle racontait tout ceci comme cela lui chantait, quitte à enjoliver les faits.

- Ainsi donc, la princesse a développé son fort caractère en même temps que ses connaissances, pour le moment où elle deviendrait la princesse régente. Arianne peut se montrer très douce et charmante,
la contrarier n'est toute fois pas recommandé. Chose qu'a souvent fait Daemon Sand, et, où est-il déjà ? Ah, oui. A suivre à lion, loin de sa principauté.

Elle avait eu un léger rire, laissant sous-entendre qu'Arianne l'avait fait fuir, l'avait repoussé jusqu'à ce qu'il aille au loin, accentuant à nouveau le fait que cette rumeur sur eux ne pouvait être vraie.

- Elle est très aimante, proche du peuple et des autres, le coeur sur la main. Le peuple le lui rend bien, les Sept ont été très généreux avec elle. La princesse est magnifique, a aussi de très bons goûts pour les vêtements et les bijoux, bien qu'un peu différent des miens. Elle a une longue chevelure de jais, des cheveux ondulés. Une peau colorée par le soleil.

Les vêtements de l'aspic étaient plus légers, transparents, souples, moins riches trouvait-elle, plus pratique pour monter à cheval lorsque l'envie lui prenait, bien que ces vêtements, elle ne les portait que peu à Port-Réal, au profit de robes plus riches, mais toujours différents de ceux d'Arianne. Nymeria n'avait jamais caché non plus - à Dorne - qu'elle trouvait sa cousine magnifique et que si elle n'avait pas été sa cousine, elle aurait entrepris de la charmer. Mais elle n'était pas si proche d'Arianne que pouvait l'être Tyerne et ne participait donc que peu souvent aux fêtes que celles-ci organisaient.

- Elle a son caractère mais tend à grandir. Devenir la princesse qu'on attend d'elle. Elle fait de son mieux pour ça, mais la fougue de la jeunesse, comme vous dites si bien, n'aide parfois pas, elle cède parfois à l'impulsivité, mais tente ensuite de se rattraper. Ce que trop peu font. Elle mûrit, grandit. Tente d'être la digne fille du prince Doran. Elle le sera sûrement, dans quelque années. Il faut savoir user des bons mots, voilà tout. Il faut savoir comment la prendre aussi, reconnaître sous ses mots parfois impulsifs, l'inquiétude et intérêt qui en découle, l'affection derrière ses mots. Vous l'apprendrez bien assez tôt.

C'était peu de le dire, savoir user les bons mots, la princesse était capricieuse et si elle n'était, une fois de plus, pas sa cousine ni la princesse héritière, il y a bien longtemps que Nymeria l'aurait giflée pour lui remettre les idées en place. Un sourire qui se voulait rassurant envers le prince, elle le regardait afin de voir ce qu'il en penserait, un rictus ou autre ; serait-il déçu, énervé, emballé ? Elle n'allait pas non plus lui mentir, il aurait bien tôt fait de constater par lui-même qui était Arianne et elle n'avait pas envie de dire des mensonges aussi idiots qui auraient pu remettre en cause tout ce qu'elle disait, et mentir sur ça lui semblait idiot, pour la simple raison que dans quelque lunes, il verrait de ses propres yeux qui était Arianne Martell. A quoi bon mentir ? Elle se contentait juste d'enjoliver des choses, sans toute fois le bercer d'illusions : Arianne avait mauvais caractère et il devrait composer avec. A moins qu'il ne soit trop précieux. Mais elle avait aussi essayé d'accentuer les bons côtés d'Arianne : elle faisait de son mieux pour être une meilleure personne, une princesse digne. Une héritière digne.

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Le dragon de l'Est esquissa un sourire en coin alors qu'il écoutait sagement l'ambassadrice identifier la jeune bâtarde. Et bien voilà qui allait être intéressant... De voir une bâtarde de Dorne jeter ses crocs sur la gorge d'une autre. Sa préférence allait de fait à Nyméria, mais le prince blanc jubilait déjà de la voir, laisser éclater sa colère sur la petite insolente. Il était persuadé qu'il ne croiserait plus sa route avant longtemps. Les devoirs d'un prince étaient souvent ennuyants, mais parfois cela donnait lieu à de petite mesquinerie amusante comme celle qu'il venait de faire aujourd'hui. Il prit la parole presque d'une voix ronronnante, alors qu'il glissa d'un mouvement du poignet sa main dans ses cheveux argentée.

"Ma chère... Amie, allons inutile de s'énerver autant pour une chose aussi vulgaire, rassurez-vous vous êtes à mille lieux de cette sinistre créature. Le sang valyriens qui coule dans vos veines vous place sur un piédestal tout attitré vis a vis d'elle. Du moins de mon point de vue, j'ai toujours eu un grand attachement pour ceux qui porte le sang de l'antique valyria."

Le prince ferma un instant ses yeux pour savourer ce moment, il était fort probable qu'elle remette l'autre bâtarde à sa place, ne serai que pour se faire bien voir. Son seul regret et de ne pas assister à la scène, mais il fallait se contenter des petites victoires et les savourer à juste titre. D'un geste fluide, il déplaça légèrement sa main pour être plus proche de celle de l'ambassadrice, tout en gardant encore une petite distance. Allait-elle oser le toucher ? Le prince s'amusait déjà de savoir si elle allait le faire ou pas. C'était un jeu subtil qui s'installait entre l'une qui s'approchait pour toucher les flammes et l'autre qui s'amusait à la laisser, faire, mais devant également veiller qu'elle n'aille pas non plus trop loin.

Et oui, c'était bien entendu une mascarade, si la rumeur étaient véridique, son frère aurait agi, et les fiançailles auraient était brisé en un temps records.

"Je suis également satisfait de notre entrevue, j'apprécie les Lady qui on était initié à l'art de la conversation, et surtout qui maîtrise bien des sujets. Quant à cette vilaine rumeur ne vous ennuyez plus à ce sujet, me voilà rassuré, je suis certain que tout sera mis en œuvre pour la faire, taire et trouver ceux qui l'ont lancé dans l'intention de nuire. Je ne manquerai de parler de vous en bien dans ma prochaine missive échanger avec votre prince."

C'était une tactique typique que Viserys employait souvent, peut être trop. Dispenser ses félicitations encensées les serviteurs auprès de leur maître., les mettre en valeur. Le plus souvent, il lisait de la reconnaissance sincère sur leur visage et c'était ce que rechercher Viserys. Il savourait encore le visage du Nordien Robb Stark, quand d'un coup de baguette magique, il avait rendu possible son désir le plus cher. De par son bon plaisir, sa décision, il avait permis à ce petit loup de prochainement grimper dans son bateau pour voir sa famille. Ce genre de petit service ne coûtait rien au Dragon de L'Est et lui attirais la sympathie des gens. Sentiment qui lui serai sans doute utile dans le futur.

Il pinça légèrement les lèvres à l'évocation de Rhaegar... Rattraper ses affronts, et réparer ses erreurs ? C'était comme ça que son égoïste de frère présenté les chose ? C'était LUI qui rattrapait les erreurs de son aîné, LUI qu'on envoyait tel un morceau de viande à Dorne en mariage pour rattraper diplomatiquement les choses. LUI qui devrait renoncer à transmettre son nom a ses propres enfants. Et pourtant, c'était le roi son frère qu'on louait pour son sens de la diplomatie et du sacrifice, lui qui n'avais eu qu'a poser ses fesses sur le trône de fer après la mort honteuse de son père bien-aimé, et récolter les fruits du pouvoir et des sacrifices que Viserys allait devoir consentir au nom de la paix.

Il garda un air digne essayant de chasser cette vague de contrariété passagère en se concentra sur les dires de l'ambassadrice, sur le sujet le plus important sa fiancée, la princesse. Au moins Viserys n'allait pas s'ennuyer vis a vis de ce que disait l'Ambassadrice. Mais il n'en entendait pas moins de la princesse Arianne, après tout, c'était une femme qui avait été élevée a diriger dans un monde d'homme. Elle devait être bien plus impitoyable et rigoureuse dans son développement que bien d'autre demoiselle. Il espérait sincèrement qu'une la concorde régnerait entre lui et sa future épouse bien qu'il savait que cela ne serait pas évidant, il ne s'était jamais fréquenté avant et leurs destins étaient déjà tout tracé pourtant.

"Je vous remercie Lady Nyméria. Vous m'éclairez là ou encore tout n'était que ténèbres vis a vis de mon avenir. Le roi a donné ses ordres, mais a aucun moment, il n'a pris soin de me parler de celle avec qui je devrai partager ma vie, ni de me préparer a rencontrer votre peuple. J'espère pouvoir m'appuyer sur vous pour m'éclairer afin que tous se passent au mieux."

Le Dragon de l'Est accorda à la demoiselle un sourire. Il était vrai qu'il ne connaissait rien de Dorne, des "on dis", et des suppositions, mais qui allait l'aider a reconnaitre les seigneurs ? À s'habituer à la vie dans les terres du Sud ? Rhaegar aurait dû prendre le temps de le former, en me mettant dans la confidence afin de le préparer.

"Mon frère, le roi m'a assurer que même après le mariage, je serai libre de voyager si je le désirais, visiblement des accords, on était fait en ce sens. Cependant pensez-vous qu'on le prendrait mal à Dorne? Loin de moi l'idée d'abandonner les devoirs qui me lient a la princesse, mais il sera nécessaire par moment que je me rende a la Capitale, ou au Bief. J'aime beaucoup ma famille et je ne souhaiterai pas perdre contact avec eux. J'étais enfant quand la princesse Elia, étais venue à Port-Real pour épouser mon frère, et j'ai toujours eu de l'empathie sur le fait qu'elle ne reverrait plus les siens. C'est un sort que j'aimerai éviter."

La famille était toujours un sujet délicat, et ceux pour beaucoup de monde et Viserys trouvaient cela bien commode de l'évoquer afin de justifier ces futur voyages. Et il y avait une par de vérité... Il ne pouvait pas abandonner totalement Daenerys... Derrière lui. La séparation serait difficile, elle le serait pour lui, mais encore plus pour elle sans aucun doute.

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Amie ? Elle eut un rictus amusée. Bien des mots auraient pu la qualifier, il en avait un bon nombre. Mais il avait choisi le mot amie, alors la jeune femme était amusée, en dépit de la situation des plus désagréables, que parler de cette idiote. Il lui disait qu'elle était à mille lieux d'être comme Boadicée, ce qui en un sens, flattait bien son égo. Et il semblerait que pour une fois, sa mère lui ait servi à quelque chose, puisque le prince semblait ravi des ascendances valyriennes qu'elle portait. Pour une fois que sa mère était utile à ses affaires, tiens, elle n'y aurait jamais cru. Mais soit, c'était bon à savoir et à prendre, que le prince aimait son aspect valyrien. Elle eût alors un petit sourire espiègle et s'adressa au prince dans sa langue maternelle ;

- Vous m'en voyez ravie prince Viserys. Et honorée. J'ai eu pendant un instant peur que l'on me confonde avec cette idiote.

Malgré elle, l'aspic avait continué pendant des années à apprendre le Haut Valyrien, à garder cette langue en mémoire. Elle trouvait tout de même ce langage fort beau et noble et cela pouvait toujours être utile : la preuve en était. Elle apprenait beaucoup sur le prince, ce jour là, ce qui pourrait être fort utile à l'avenir, il fallait voir le bon côté, sinon les bons côtés, de cette rencontre. Il devait se douter que tout ce qu'il se passait, serait retenu et possiblement répété au prince Doran lui-même. Car en dépit de son affection pour le roi, une chose restait sûre et certaine : sa loyauté allait à la maison Martell avant tout autre chose. Sa loyauté allait à son père de prime abord, puis au prince Doran. Elle était ici en mission pour le prince Doran et peu importait les roucoulades amusante, tout n'était toujours tourné que vers la mission qui lui avait été confié, chaque oeillades, chaque approches. Tout était calculé par l'aspic. Et peu importait donc le simulacre de respect qu'elle pouvait éprouver pour la famille royale, c'était surtout feint, car sa maison, la maison Martell, passait avant toute autre. Et le fait que les maisons Martell et Targaryen seraient à nouveau unies par les liens sacrés du mariage n'y changerait jamais rien : la maison Martell avant tout. Avant ses propres envies, ses propres besoins, quitte à se sacrifier pour sa maison s'il fallait en venir là, peu importait le sacrifice. Sa maison avant tout. Et elle ne faisait pas cela dans l'espoir d'obtenir un nom, un titre, une réputation, elle le faisait par devoir, même si cela incluait d'entourlouper d'autres personnes, de briser des coeurs ou des vies. Elle leur devait bien après tout ce qu'ils avaient fait pour elle.

Finalement, le prince semblait ravi de l'entrevue, tant mieux. Il semblait presque convaincu que la rumeur était fausse, il restait à voir si c'était la vérité ou s'il ne feignait pas juste pour changer de sujet. Qu'importait, dans le fond, ce n'était pas elle qui était touchée par la rumeur et sa cousine n'allait sûrement pas se laisser avoir par celle-ci, pas plus que son père. Père dont le prince parlait soudainement, déclarant qu'il dirait sa satisfaction quant à cette rencontre dans sa lettre, elle retenait juste un rire, se disant, comme si Doran avait besoin de cela. S'il l'avait envoyée elle à n'importe qui d'autre, c'est qu'il savait bien que l'aspic ferait son effet, qu'elle serait habile et serviable. Doran la connaissait bien, assez pour savoir qu'elle ferait tout pour faire honneur à sa maison.

Puis le sujet de Rhaegar, qui semblait faire grimacer le prince qui avait jusque là surtout garder un visage fermé. Jalousie ? Dispute non résolue ? Rancoeur ? Elle ne savait pas, mais creuserait auprès de son roi pour en savoir plus sur le sujet, par curiosité surtout. Avait-elle donc touché, enfin, un point sensible ? Autre bonne chose à savoir, après l'attachement pour ses origines de l'antique valyria, il y avait désormais le sujet de Rhaegar. Le prince n'avait-il toujours pas digéré d'être envoyé sans moyen de discuter, à Dorne ? Voilà qui l'aurait amusée, si c'était cela.

- Je serai là pour vous guider, n'ayez donc craintes. Aucun livre ne saurait rendre justice à Dorne. Aucun récit non plus, d'ailleurs. Il faut vraiment y vivre pour le croire, il faut le voir de ses propres yeux, rencontrer les maisons et peuples libres, de ses propres yeux.

Les orphelins de la sang-verte comme les peuples dans les montagnes rouges, certains n'étaient pas dangereux, juste nomades. Libres. Elle ne pourrait tout lui expliquer, lui parler d'Arianne était déjà difficile. Rhaegar avait sans doute eu mieux à faire aussi que se renseigner sur Arianne et la lui décrire, de même que lui parler de Dorne. Mais après tout, elle était dornienne et son rôle pouvait peut-être être de le guider, à défaut qu'un autre le fasse. Car qui de mieux qu'une dornienne pour parler de Dorne, après tout ?

- On le prendra mal, oui et non. Il faudra simplement faire votre devoir et il serait étrange que vous passiez plus de temps ailleurs qu'auprès de votre épouse, mais je suppose que vous connaissez déjà votre rôle et que je n'ai à vous l'apprendre. Vous ne perdrez pas contact avec votre famille, mais j'ai bien peur que les mariages soient parfois cruels à leur façon, on quitte le nid pour aller là où le devoir nous appelle.

Elle aurait pu dire "après tout, qu'est-ce que j'en sais, je ne suis qu'une bâtarde" mais nombreux de ses amis vivaient ce même trouble. Livia devrait elle aussi se marier et quitter la Tombe-du-Roy, les jumelles Poulet devraient partir de Touche-au-Ciel pour se marier elles aussi. Elle les voyait constamment, ce doute, cette peur. Et il parlait d'Elia, sauf qu'Elia Martell avait toujours songé à remplir son devoir avant tout et n'était pas sans cesse parti en voyage. On l'avait espéré aux côtés de Rhaegar et si dur ce soit, elle n'était pas revenue à Dorne par caprice pour voir sa famille. Oui, l'aspic avait plutôt mal pris ce désir, déjà, de fuir Lancehélion alors qu'il n'y avait même pas encore mis un pied, il pensait déjà à fuir à travers Westeros alors qu'il n'était pas encore marié et n'avait pas encore vu Lancehélion. Dorne avait tout ce dont un homme pouvait rêver, elle en était convaincue. Alors oui, elle prenait mal cette soudaine désertion. Savait-il qu'il serait un homme dont on attendrait beaucoup ? Peut-être qu'Arianne serait heureuse de ne pas l'avoir dans les pattes, mais tout de même ? Elle ne comprenait pas du tout et ne voulait pas non plus le comprendre, la fierté y jouait beaucoup ; comment pouvait-on vouloir quitter Dorne ? Aucune personne sensée ne l'aurait voulu, elle en était persuadée et l'affirmerait jusqu'à sa mort s'il le fallait. Dorne était l'endroit le plus parfait qui pouvait exister, Lancehélion était son petit paradis, le sien comme celui de beaucoup d'autres. Tout dépendait de comment il voulait voyager, après tout, et elle ne gérait pas les accords.

- Sans vouloir vous mentir ou vous bercer d'illusions, prince, je crains que le fait que vous voyagiez régulièrement plutôt que vous tenir aux côtés d'Arianne, n'alimente des rumeurs plus ou moins désagréables.

Car la princesse serait la fierté des dorniens et que celui qui serait son époux aurait beaucoup à supporter, alors il ne pourrait se permettre trop d'écarts, même s'il était un prince royal. Des rumeurs, elle les voyait déjà. Le prince Viserys serait-il un couard ? Fuyard ? Avait-il une amante ou, pire encore, un amant ? Et les rumeurs iraient bon train. Toujours est-il que parler à l'aspic d'Elia pour expliquer une désertion ne fonctionnait pas. Toujours dans l'idée qu'Elia avait assumée la dureté de son mariage jusqu'au bout, à la tristesse de sa famille. Mais ils savaient tous que le devoir passait avant tout. A lui aussi de s'y faire. L'aspic était un peu plus âgée que le prince, avait connu un peu Elia Martell, peut-être qu'après tout, ces choses jouaient.

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Le visage du Dragon de L'Est rayonna alors que le haut valyriens chantant raisonnait dans cette petite parcelle du jardin. Il opina lentement la tête, alors qu'il glissait son regard améthyste sur l'ambassadrice, avant de répondre dans le même langage. Là ou le Haut Valyrien de Nyméria avant un accent chantant et plein de vie, suite aux variables et la pratique de la langue dans les contrées d'Essos, celui de Viserys était plus méthodique. Il n'y avait aucune laideur, dans ses dires, ou dans son accent, mais c'était un langage plus ancien. Celui des vieux grimoires datant pour certains d'avant le fléau. Le Dragon de L'Est s'exprimait dans la langue de jadis, comme si le prince avait eu la volonté de figer a jamais la langue en ignorant les évolutions et les variations que les peuples lui avaient offertes au fil des ans. D'une certaine façon, certaines expressions étaient devenue désuète et peu utilisé couramment de nos jours. Mais le prince semblait maîtriser cela avec une aisance déconcertante, étant maître des rouages et des écrous de cette façon de parler dans cette langue qui a ce stade pouvais être considéré comme désuet.

Viserys pouvait facilement osciller entre le Haut Valyriens comme on le parle actuellement, et entre celui de ses anciens livres qu'il préférait amplement, mais a force de ses lectures, c'était tout naturellement que lui venait les mots de jadis.

"Nullement, ma chère, vous êtes bien plus raffinée et vous avez bien d'autre qualité, dont l'esprit qui lui manque. Le seul point commun entre elle et vous est malheureusement le mot Sand."

Elle lui parlait de la principauté, Viserys était plutôt curieux de la voir en fin de compte, et écoutais avec intérêt les dires de l'ambassadrice qui était son aînée d'une année. Il se souvenait de la lettre de Doran lui vantant les trésors de sa principauté et son souhait de les lui montrer. Il était sage de s'appuyer sur elle pour le début, comprendre ce peuple, et maîtriser les clefs nécessaire afin de déverrouiller le coffre qui contenait le bien, le plus précieux, la confiance des dorniens. Mais le jeune prince avait du mal a reconnaître qu'il avait besoin d'une bâtarde pour réussir. Mais mieux valait mieux s'appuyer sur un inférieur que de montrer son ignorance à un noble bien plus puissant.

"Je vous remercie, dois-je donc comprendre qu'une fois le mariage fêter dignement entre la princesse Arianne et moi-même, vous rentrerai à Dorne?"

Il effectua une petite moue boudeuse aux dernières paroles de la jolie dornienne, visiblement son argumentaire sur la famille ne passait pas, et elle avait raison sur bien des aspect. La noblesse ne pourrait pas s'empêcher de cancaner sur les actions du fiancé de leur princesse adorée. Cependant, il n'avait pas le choix, trop de choses étaient en jeu pour qu'il renonce à ses déplacements, il trouverait naturellement un prétexte ou une excuse, si ce n'était pas sa famille, cela serait autre chose. Il aviserait le moment venu. Sa petite moue s'estompa progressivement alors qu'il se contenta d'opiner pour se ranger en apparence derrière les dires de l'Ambassadrice.

"Je limiterai cela de manière considérable bien évidemment. Je ne souhaite pas faire du tort à la princesse Arianne d'une quelque façon. Pardonnez les inquiétudes d'un grande frère vis a vis de sa petite sœur. Daenerys est si jeune, j'ai du mal à me dire qu'elle devra partir dans le Bief, sans être éclairée de mes conseils... Mais nous nous écrirons cela devrait suffire assurément."

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Il lui disait que malheureusement, les jeunes femmes partageaient le mot Sand et elle dût prendre sur elle pour ne pas grimacer et pour continuer à sourire. Car Nymeria était fière de ses origines, indéniablement. Fière d'être qui elle était. Martell, Sand, Vaelaros... Elle était une Sand et était ambassadrice de Dorne, elle remplissait son travail de façon exemplaire, ce qui était à ses yeux plus que suffisant et ce qui prouvait que son nom n'engageait à rien dans ses capacités. Et surtout, elle aidait le roi. Elle l'épaulait. Elle l'aidait, yeux et oreilles. Et elle le soutenait, lorsque les journées étaient trop dures. Elle l'épaulait, lorsqu'il se faisait tard mais qu'il avait encore beaucoup à réfléchir. Et elle était une Sand, pourtant. Comme quoi, les noms auxquels ils attachaient tant d'importance ne voulaient pas tout dire. Mais elle ne disait rien, se contentant d'hocher la tête comme pour acquiescer les dire du Prince et surtout, ne pas le contredire. Car c'était ce que les convenances voulaient, non ? Ne jamais contredire un roi, une reine, un prince, une princesse ? Pas directement en tout cas. Mais au moins, c'était un grand pas, s'ils avaient pu parler et qu'elle avait pu lui montrer que tous les bâtards n'étaient pas des vauriens.

- Un nom qui nous rassemblera toujours, hélas.

Elle n'en pensait évidemment rien, puisque là encore, elle était fière de son nom et n'attendait pas de ses services de se voir offrir un nom. En fait, pourquoi travaillait-elle avec tant de hargne ? Elle aimait ce qu'elle faisait. Elle aimait cette vie à la cour, ces rencontres fortuites ou programmées. Elle aimait observer les gens, nobles ou moins nobles, la famille royale aussi. Elle le faisait pour son oncle, elle le faisait pour son père, puis elle le faisait pour son Roi. Une aspic n'était pas ce qu'il y avait de plus loyale et fidèle mais dans le fond, quel profit y avait-il ? Celui d'être une bâtarde et de se voir accordée une telle place de confiance, tant près du prince de Dorne que du Roi des Sept Couronnes. Celui d'inspirer d'autres personnes de sa condition à se dépasser. Elle se faisait une place, s'amusait tout en travaillant, elle devait user de ses méninges à sa libido. Elle y avait pris goût à tout ceci. Le Prince risquait d'avoir un fort dépaysement une fois à Dorne, plus qu'elle ne voulait bien consentir à lui avouer, elle ne voulait pas lui faire peur non plus. Adieu les tenues si riches, il fonderait à cause de la chaleur, même lui, dragon. Elle essayait alors d'imaginer la mode de Dorne sur le prince et elle retenait un rire si fort qu'elle le pouvait.

- Si le prince Doran Martell exige que je rentre, je rentrerai, si sa Majesté n'a plus besoin de mes services, je rentrerai aussi, je suppose.

Ses services auprès du roi, d'un point de vue officiel, consistaient surtout à maintenir un lien entre Dorne et la Couronne, sans pour autant être au conseil restreint. Mais elle avait un rôle bien autre, mais personne n'avait besoin de le savoir. Elle pouvait juste mentionner être à son service sans entrer directement dans les détails, elle ne mentait aucunement, ainsi.

En fin de compte, la seconde bâtarde d'Oberyn espérait paraître amicale auprès du prince. Cette épaule sur laquelle s'appuyer lorsqu'il serait à Dorne, pourquoi pas. Cette aide, cette main tendue. Un visage qu'il avait connu en ses terres avant de venir en ces lieux, Dorne. Si elle aimait sa principauté, elle lui reconnaissait que son exotisme ne pouvait pas forcément plaire à tous. Mais quel homme n'avait jamais rêvé d'y aller ? Elle en avait rencontré, des hommes, en grand nombre, à Lancehélion et ces voyageurs venaient toujours pour les même choses : les femmes et le vin.

- Je ne vous comprends que trop bien, mon prince. Je ne fais que vous avertir par avance, dans l'espoir de vous éviter les mauvaises surprises. Les dorniens peuvent être très impulsifs, vous savez. Il vaut mieux prévoir. Vous me paraissez être quelqu'un de bon et volontaire, voilà pourquoi je ferai au mieux pour vous aider. Si vous souhaitez l'aide d'une humble fille d'Oberyn, bien entendu. Je n'aspire qu'à une très bonne entente entre la famille royale et la famille princière de Dorne et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider. Toujours si vous l'acceptez, bien entendu.

Brosser dans le sens du poil, encore et toujours. Elle ne se lassait pas de ce petit manège. Nymeria gardait son ton calme, tout en se voulant toujours sympathique et plus avenante à mesure que la conversation se passait. Il fallait aussi dire qu'elle avait toujours plaint qui aurait à épouser une femme si caractérielle et tempétueuse qu'Arianne. Avec un peu de chance - ou même beaucoup - le prince aurait un effet positif sur elle, à terme. Peut-être l'aiderait-il à s'assagir, il lui paraissait calme de prime abord. Ou peut-être pas, le temps le dirait. Mais elle ne voulait pas partir défaitiste dans cette alliance, juste que les choses se passent au mieux pour éviter un nouvel incident diplomatique. Elle feignait juste compatir avec le prince au sujet de Daenerys, comme si cette petite dragonne craignait quoi que ce soit chez les Tyrell, où elle vivrait dans l'opulence. Où elle vivrait plus richement que n'importe où, sinon chez les Lannister. Si elle était inquiète pour un membre de la famille Targaryen, ce n'était sûrement pas Daenerys. Mais elle se gardait pour elle cette remarque. Viserys aurait bien plus à affronter que Daenerys, il affronterait surtout une furie qu'il devrait apprendre à connaître et tenter d'apprivoiser. Rhaegar avait fait un bon choix, estimait-elle, d'envoyer la douce, discrète et fragile dragonne au Bief où elle ne manquerait de rien, n'aurait ni faim, ni froid. Mais Viserys, lui ? S'il n'aurait ni faim ni froid, il aurait nombreuses choses à affronter. Mais elle le gardait pour elle aussi, car même si elle voulait que les choses se passent au mieux, elle n'était pas naïve au point de croire qu'Arianne se laisserait marier sans piquer au moins une seule crise.

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Viserys Targaryen
Le Dragon de l'Est

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Une rencontre imprévue

Donjon Rouge | Lune 12 semaine 4 | Viserys Targaryen , Nymeria Sand


Le Dragon de L'Est compatissait sincèrement à la situation de la pauvre créature. Il savait au fond de lui que quelque chose en elle serait vicié a jamais. Les unions légitimes créaient bien souvent des rejetons déplaisant et disgracieux. La pureté du sang de valyria, écarter ses défauts de la jeune nyméria, mais de par la condition de sa naissance elle ne serai jamais béni par les septs comme tous les autres enfants issu de mariage légitime.

Elle était tout le contraire de cette impudente de Boadicée, et donc de fait plus dangereuse. Les femmes d'esprit étaient dangereuses sournoises et mortelles. Il avait bien appris cela en observant sa mère mener ses affaires, puis il avait était séduire par cette même dangerosité quand il avait Daena. Mais un nom pouvait amplement s'effacer avec un peu d'astuce.

"Peut-être avec un mariage avantageux... Enfin, cela n'est guère mes affaires."

Il esquissa un léger sourire, alors qu'il dévoilé ses dents blanches, trop blanches peut être, trahissant un soin maniaque de lui-même. Tout chez le dragon trop parfait, trop élaboré, de ses coupes de cheveux, ses vêtements en soie aux multiples rubans et autre fantaisie. Tout était fait pour cacher le cœur noir de Viserys, son désir de pouvoir... De convoiter, d'en avoir toujours plus. Ses émotions négatives, il les cachait derrière le beau masque de porcelaine qu'était son visage. Exprimant des mimiques positive et bienveillante sur commande, afin de leurrer ces interlocuteurs du mieux qu'il pouvait.

Il tiqua cependant à sa phrase, ne voyant pas en quoi Rhaegar avait besoin des services de l'ambassadrice. N'était-elle pas venue pour négocier le mariage ? Qu'est-ce que cela pouvait bien cacher d'autres ? Quel autre traité secret se tramait encore entre Dorne et la Couronne ? Qu'est ce Rhaegar son frère qui n'avait pas hésiter a plonger la famille targaryen préparait avec une bâtarde ? Un éclat brilla un instant dans ses yeux a ce moment précis, quand il envisagea que les apparences pouvaient être trompeuses.

"Le roi aurait donc besoin de vous outre l'affaire de mon mariage ? D'autres affaires vous amène donc a rester à la capitale."

L'affirmation était directe, le prince parlait avec certitude. En vérité, il n'en savait rien, mais il savait que parfois prétendre savoir avec conviction briser les défenses d'un adversaire timoré. Les jeux de cours étaient connus du prince, et il savait quand flatter, quand enjoliver, et quand faire du charme pour amener les gens à avoir une inclinaison favorable a son égard. Mais si c'était en cela que consistaient les bons outils du courtisan en sa qualité de Prince Viserys pouvais se permettre de briser cette glace élaborée, pour prendre a contre pied ses interlocuteurs. Peut pouvais s'en plaindre et les déstabilisés essayaient toujours de s'en sortir soit avec grâce, soit en livrant au prince ce qu'il voulait savoir. Il se demandait de quel trempe serai l'Ambassadrice de Dorne.

"Je vous remercie sincèrement cela dit de votre aide, et je l'accepte bien volontiers. Et je comprends que je dois faire mes preuves auprès du peuple de Dorne. Cela a déjà d'ailleurs commencé bien avant le mariage. Votre père le prince Oberyn est venu me trouver il y a cela deux lunes. Sans doute, pour voir de ses yeux quel genre de monstre, Rhaegar expédiait à Dorne."

Les lèvres du prince s'étirèrent visiblement amusé par sa comparaison. Oui pour beaucoup les targaryen étaient des monstres. Maegor le Cruel, son père, même Rhaegar avait leur propre aspect monstrueux. Viserys savait que c'était dans le sang targaryen. Lui il avait appris a la dompter et a l'enfermé sous un masque de civilité et de raffinement. Mais elle n'était cependant jamais bien loin, raclant la parole de sa cage dorée de ses griffes, essayant de sortir. Et quand cela arrivait, cela donnait malheureusement des spectacles assez tragique. Ses pauvres appartements lacérés et ses pauvres œuvres détruites, quand la colère sa bête, c'était manifester, il devrait être plus vigilant et l'enfermé à double tour une fois a Dorne.


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