An 298, Lune 9,
Peyredragon
Princesse Arianne de la maison Martel,
Il était temps que je prenne la plume afin de vous écrire. Je me désole de ne pas l'avoir fait jusqu'à présent, mais comme vous le savez certainement, la responsabilité écrasante d'être le frère cadet du roi laisse peu de temps à un homme d'avoir un peu le loisir de s'essayer à la plume. Aujourd'hui cependant je répare le tort que je vous ai causé.
Nous ne nous sommes jamais rencontré mais je brule d'un désir impérieux de mieux connaitre la femme avec laquel je vais m'unir sous le regard des sept dieux du royaume, ainsi que votre contrée natale ou mon royal frère désire que je finisse mes jours à vos côtés, que j'espère assez long.
Ici à Peyrdragon l'ile est assez humide, et certains étrangers en provenant d'Esos présent dans ma suite qualifieraient notre fief ancestral de morne. La légende raconte en effet que la forteresse fit ériger par la magie de mes ancêtres et celle-ci est d'une roche noire que l'on nomme obsidienne. Il fait donc assez sombre au sein de la forteresse, j'imagine que cela doit fortement contraster avec vos paysages lumineux et aride. Pour tout vous dire depuis la guerre civile, je n'ai que très peu quitter l'ile. Une fois ou deux en quelques années, dont un voyage éprouvant jusqu'à Villevieille où j'ai eu le plaisir d'être reçu au sein de la citadelle des mestres. L'austérité et la protection de la forteresse familiale m'ont parfaitement convenu. J'espère un jour avoir l'honneur de pouvoir vous la faire visiter.
Si vous devez me répondre Princesse, n'envoyez pas votre corbeau à Peyrdragon, je suis sur le point culminant de me rendre à la capitale. Pendant trop longtemps je suis resté éloigné du trône et je dois m'assurer quelques faits concrets, en discutant de vive voix avec mon royal frère. Si les sept dieux le souhaitent et que j'en ai la force par la suite j'ambitionne de vous rendre visite à Dorne , si votre porte m'est ouverte bien entendu. Il serait sans doute des plus intéressant de commencer à tisser des liens qui seront nécessaires par la suite à notre avenir commun.
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je reste votre obligé.
Prince Viserys de la Maison Targaryen
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