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L'arrivée princière
Le Dragon de l'Est
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Ft : Harry Lloyd
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Les dinosaures
5e Dracanniversaire
L'incarnation
Le bateau du prince parti du fief ancestrale de la famille Targaryen arriva en vue de Port real. Le prince soupira d’exaspération à la vue de la capitale du royaume remplie de crasse et populeuse .Il était nerveux comme à chaque fois qu'il quittait le domaine de son neveu.
"Du calme Viserys, tu es bien entouré... tout va bien se passer."
Le Targaryen portait une tenue extravagante comme toujours, aux couleurs de sa maison cela allait de soi. Autour de lui sa "cour" de petit nobles et de chevalier sans terres, ainsi que les mystiques d'Esos. Beaucoup de monde considéraient que c'était des profiteurs, mais Viserys ne le considérait pas par ainsi. C'était des loyalistes, des loyalistes à sa cause et sa vision, des défenseurs de la famille targaryens qui le servait et lui prodiguait conseil. Il est jeta un œil à sa garde, quelques hommes d'armes et mercenaire d'Esos portant des armures aussi noire que les pierres de Peyrdragon et les tabars de la maison royale. Non il ne craignait rien il était bien entouré.
Il voyait les quais s'approchaient de plus en plus et il pouvait distinguer les armures rutilantes des manteaux d'or, là pour l'escorter jusqu'au donjon Rouge lui et sa suite ainsi qu'une foule de badauds et de curieux se masser prés du cordon de garde... Après une attente interminable que des ménestrels tentaient de rendre agréable avec quelques morceaux bien choisis, la planche de débarquement fut apposé sur les quais.
Les serviteurs du prince avancèrent portant le palanquin princier ou son maître était à l'abri des regards protégé par le bois massif , de la porte, et quelques trous faisant office de fenêtre. Et voilà que le haut gradé des manteaux d or en charge de l'escorte commence à faire un discours. C'est la main agacée d'un prince pressé de gagner la sécurité du donjon rouge qui sortis par la lucarne pour agiter ses doigts royalement d'un petit geste méprisant, coupant le haut gradé dans sa tirade et le forçant à commencer les préparatifs de l'escorte, sous le regard amusé des gens venant assister au débarquement du frère du Roi.
Le cortège se mit donc en marche vers le donjon rouge à pas tranquille, les bardes jouant à la suite du palanquin du prince, alors que ses gens suivaient derrière.
Viserys ferma un instant les yeux, allumant son petit encensoir de voyage, profitant de l'odeur de la fumée, cette drogue qui l'apaisait et le rendais serein. Qu'il détestait les voyages, tous ses inconvénients, et ses tracas. Sans compter l'insécurité... Surtout a Port Real. Il lui tardait de revoir la salle du trône, et surtout le trône de fer. Là ou son père lui donnait les leçons qui feront de lui un bon prince...
Viserys poussa un long soupire, humant la fumée. Que ce temps lui manquait... il avait grandi trop vite... cette guerre avait rongé son âme, alors qu'il n'y avait même pas livré un combat.
"Du calme Viserys, tu es bien entouré... tout va bien se passer."
Le Targaryen portait une tenue extravagante comme toujours, aux couleurs de sa maison cela allait de soi. Autour de lui sa "cour" de petit nobles et de chevalier sans terres, ainsi que les mystiques d'Esos. Beaucoup de monde considéraient que c'était des profiteurs, mais Viserys ne le considérait pas par ainsi. C'était des loyalistes, des loyalistes à sa cause et sa vision, des défenseurs de la famille targaryens qui le servait et lui prodiguait conseil. Il est jeta un œil à sa garde, quelques hommes d'armes et mercenaire d'Esos portant des armures aussi noire que les pierres de Peyrdragon et les tabars de la maison royale. Non il ne craignait rien il était bien entouré.
Il voyait les quais s'approchaient de plus en plus et il pouvait distinguer les armures rutilantes des manteaux d'or, là pour l'escorter jusqu'au donjon Rouge lui et sa suite ainsi qu'une foule de badauds et de curieux se masser prés du cordon de garde... Après une attente interminable que des ménestrels tentaient de rendre agréable avec quelques morceaux bien choisis, la planche de débarquement fut apposé sur les quais.
Les serviteurs du prince avancèrent portant le palanquin princier ou son maître était à l'abri des regards protégé par le bois massif , de la porte, et quelques trous faisant office de fenêtre. Et voilà que le haut gradé des manteaux d or en charge de l'escorte commence à faire un discours. C'est la main agacée d'un prince pressé de gagner la sécurité du donjon rouge qui sortis par la lucarne pour agiter ses doigts royalement d'un petit geste méprisant, coupant le haut gradé dans sa tirade et le forçant à commencer les préparatifs de l'escorte, sous le regard amusé des gens venant assister au débarquement du frère du Roi.
Le cortège se mit donc en marche vers le donjon rouge à pas tranquille, les bardes jouant à la suite du palanquin du prince, alors que ses gens suivaient derrière.
Viserys ferma un instant les yeux, allumant son petit encensoir de voyage, profitant de l'odeur de la fumée, cette drogue qui l'apaisait et le rendais serein. Qu'il détestait les voyages, tous ses inconvénients, et ses tracas. Sans compter l'insécurité... Surtout a Port Real. Il lui tardait de revoir la salle du trône, et surtout le trône de fer. Là ou son père lui donnait les leçons qui feront de lui un bon prince...
Viserys poussa un long soupire, humant la fumée. Que ce temps lui manquait... il avait grandi trop vite... cette guerre avait rongé son âme, alors qu'il n'y avait même pas livré un combat.
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L'arrivée Princière
An 289 - Lune 10 - Semaine 1
Viserys Targaryen & Barristan Selmy
Lorsqu’il fut prévenu que le Prince Viserys allait arriver d’un instant à l’autre de Peyredragon, Barristan le Hardi en informant immédiatement les Manteaux Blancs, ses frères jurés. Il convoqua un conseil, rassemblant la totalité des Gardes Royaux, et passa plus d’une heure à préparer avec eux l’arrivée du frère du Roi. Après avoir conclu ensemble des postes attribués à chacun à son arrivée et durant sa visite – Barristan prenant sur lui la charge de lui tenir lieu d’escorte personnelle durant son séjour à la capitale, chose qui ne le dérangeait guère, puisqu’il appréciait beaucoup la compagnie du Prince, que certains jugeaient plutôt superficielle et étrange – ils partirent chacun se préparer en vue de son arrivée imminente.
Et celle-ci ne se fit en effet guère attendre. Barristan attendait au Donjon Rouge, en compagnie de Ser Merlon Crakehall et de Ser Boros Blount. Il avait chargé son second, Ser Mandon Moore, d’accueillir le Prince dès son débarquement et avait envoyé, pour escorter le cortège princier, Ser Meryn Trant et Ser Preston Greenfield. Soudain, un jeune garçon d’écurie couru vers lui en toute hâte, traversant la cour du Donjon Rouge en soulevant de légers nuages de poussières et de sables à chacune de ses enjambées. Il vint se planter devant lui, peinant à retrouver son souffle :
Ser…Bar….Barristan….Le…cortège du…..Prince Vi..Viserys…Il arrive !
Barristan sourit, lui ébouriffa gentiment ses cheveux et lui donna une piecette d’argent pour le remercier :
Merci mon garçon, cours te désaltérer avant que le Prince n’arrive et qu’il ne te faille t’occuper des chevaux de Ser Mandon, Meryn et Preston en plus de ceux des gens du Prince.
Le gamin, tout content de sa récompense, le remercia puis disparut dans les écuries prévenir les autres. Bientôt, les acclamations de la foule se firent entendre, grandissant à mesure que le cortège approchait. Puis se furent les bruits des sabots ferrés des chevaux sur le pavé qui prirent le relais et, après quelques minutes d’attente, le cortège pénétra enfin dans la cour du Donjon Rouge. Ser Mandon le menait et, à droite et à gauche du palanquin princier, d’où s’échappaient des volutes de fumées parfumées à on ne savait quelle plante, chevauchaient Ser Meryn Trant et Ser Preston Greenfield. Ser Mandon démonta et tout en retirant son heaume, il vint rapidement le voir avant que le Prince ne sorte du palanquin :
Aucun incident, Capitaine. La foule avait l’air ravi de le revoir.
Bien, merci pour votre escorte Ser Mandon.
Ser Mandon fit quelques pas en arrière, tandis que Ser Barristan s’avançait vers le cortège du Prince. Lorsque ce dernier sortit du palanquin, il constata qu’il était habillé avec extravagance comme de coutume. Cela pouvait sembler étrange à ceux qui n’y étaient pas habitués mais Ser Barristan n’y prêta pas plus d’attention que cela. Il laissa quelque distance entre lui et le Prince et, tout en s’inclinant devant lui :
Mon Prince, c’est un honneur de vous revoir à la capitale. J’espère que votre voyage s’est bien passé. Ser Mandon me comptait les acclamations de la foule à votre arrivée, chose qui nous est donné d’entendre que trop rarement. Je serais votre escorte personnelle durant votre séjour à Port-Réal et répondrais personnellement de votre sécurité, ainsi que mes frères jurés de celle de vos gens.
Et celle-ci ne se fit en effet guère attendre. Barristan attendait au Donjon Rouge, en compagnie de Ser Merlon Crakehall et de Ser Boros Blount. Il avait chargé son second, Ser Mandon Moore, d’accueillir le Prince dès son débarquement et avait envoyé, pour escorter le cortège princier, Ser Meryn Trant et Ser Preston Greenfield. Soudain, un jeune garçon d’écurie couru vers lui en toute hâte, traversant la cour du Donjon Rouge en soulevant de légers nuages de poussières et de sables à chacune de ses enjambées. Il vint se planter devant lui, peinant à retrouver son souffle :
Ser…Bar….Barristan….Le…cortège du…..Prince Vi..Viserys…Il arrive !
Barristan sourit, lui ébouriffa gentiment ses cheveux et lui donna une piecette d’argent pour le remercier :
Merci mon garçon, cours te désaltérer avant que le Prince n’arrive et qu’il ne te faille t’occuper des chevaux de Ser Mandon, Meryn et Preston en plus de ceux des gens du Prince.
Le gamin, tout content de sa récompense, le remercia puis disparut dans les écuries prévenir les autres. Bientôt, les acclamations de la foule se firent entendre, grandissant à mesure que le cortège approchait. Puis se furent les bruits des sabots ferrés des chevaux sur le pavé qui prirent le relais et, après quelques minutes d’attente, le cortège pénétra enfin dans la cour du Donjon Rouge. Ser Mandon le menait et, à droite et à gauche du palanquin princier, d’où s’échappaient des volutes de fumées parfumées à on ne savait quelle plante, chevauchaient Ser Meryn Trant et Ser Preston Greenfield. Ser Mandon démonta et tout en retirant son heaume, il vint rapidement le voir avant que le Prince ne sorte du palanquin :
Aucun incident, Capitaine. La foule avait l’air ravi de le revoir.
Bien, merci pour votre escorte Ser Mandon.
Ser Mandon fit quelques pas en arrière, tandis que Ser Barristan s’avançait vers le cortège du Prince. Lorsque ce dernier sortit du palanquin, il constata qu’il était habillé avec extravagance comme de coutume. Cela pouvait sembler étrange à ceux qui n’y étaient pas habitués mais Ser Barristan n’y prêta pas plus d’attention que cela. Il laissa quelque distance entre lui et le Prince et, tout en s’inclinant devant lui :
Mon Prince, c’est un honneur de vous revoir à la capitale. J’espère que votre voyage s’est bien passé. Ser Mandon me comptait les acclamations de la foule à votre arrivée, chose qui nous est donné d’entendre que trop rarement. Je serais votre escorte personnelle durant votre séjour à Port-Réal et répondrais personnellement de votre sécurité, ainsi que mes frères jurés de celle de vos gens.
© DRACARYS
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Ce matin là, Robb avait été réveillé à l'aube par la jeune servante qui s'occupait de lui. Cette dernière semblait s'activer en tout sens et le pressa de prendre un bain pendant qu'elle lui préparait ses vêtements. Robb quitta ses draps sans trop d'empressement avant de glisser avec un plaisir non dissimulé dans la baignoire remplie d'eau chaude. Il semblait que sa servante avait été mise en courant de l'arrivée du prince Viserys au Donjon Rouge et prévenue que tout devait être parfait pour son comité d'accueil.
Afin de ne pas contrarier la jeune femme qui se donnait tant de mal, Robb se lava consciencieusement avant de se sécher de se vêtir de ce qu'elle lui avait préparé. Evidemment, il ne s'agissait pas des vêtements Nordiens qu'il affectionnait tout particulièrement, mais d'atours purement sudiers, avec une veste typée officier brodée sur une épaule du dragon tricéphale des Targaryen et du sombreloup Stark sur l'autre. Robb eut une grimace mais ne rechigna pas. Le Prince Viserys était connu à la fois pour son intransigeance humaine que pour ses extravagances vestimentaires. Il ne laisserait sans doute pas passer la moindre erreur de la part de la pupille de son royal frère.
C'était le Roi lui-même qui avait demandé à Robb de faire partie du comité d'accueil chargé de souhaiter la bienvenue au Prince à son retour de Peyredragon. En tant que pupille, Robb était tout à fait habilité à remplir ce rôle, même s'il ne pouvait s'empêcher de se demander si le Prince ne serait pas offensé que ce ne soit "que" lui. Il faut dire qu'il ne le connaissait principalement que par les rumeurs qui couraient sur lui, et qu'il ne savait pas trop à quoi s'attendre. Robb enfila un pantalon, son fourreau auquel il suspendit son épée offerte par le Roi, avant de remercier sa servante et de quitter ses appartements. Vent Gris avait l'air de vouloir le suivre, comme il le faisait en permanence depuis son arrivée à ses côtés, mais cette fois ci, le Nordien ne pouvait absolument pas se le permettre. Il le gratouilla donc longuement derrière les oreilles en lui expliquant pourquoi il ne pouvait pas venir avec lui ce matin, ce qui sembla contrarier fortement le sombreloup, mais il ne protesta pas. Il retourna donc se coucher, maudissant sans doute quelque vengeance contre son humain tandis que celui-ci quittait les lieux.
Robb descendit rapidement les escaliers qui menaient à la cour dans laquelle le Prince Viserys devait faire son arrivée imminente, qui semblait dans une effervescence telle qu'il en avait rarement vue. Le Donjon Rouge accueillait le frère prodigue du Roi, longtemps auto-exilé à Peyredragon, où on disait qu'il s'était entouré de toute une Cour de magiciens venus d'Essos. Le jeune Nordien n'avait pas la moindre idée de comment se comporterait le Prince en le voyant, mais il était néanmoins déterminé à faire de son mieux pour remplir son rôle de comité d'accueil.
Le Jeune Loup aperçut du coin de l'oeil Ser Barristan le Hardi manifestement occupé à préparer l'arrivée du prince Viserys, qui était maintenant imminente. Ne souhaitant pas l'interrompre dans ses tâches, Robb se contenta de lui adresser une respectueuse inclinaison de la tête de là où il se trouvait. C'est à juste à ce moment que le cortège fit son entrée.
Robb s'attendait à voir le Prince chevauchant pour recevoir les vivats de la foule entre le port et le Donjon Rouge, mais à la place il vit un énorme palanquin richement décoré dont une fumée aux étranges parfums s'échappaient au travers des tentures. Viserys Targaryen semblait aussi extravagant que les rumeurs le décrivaient.
Quoi qu'il en soit, Robb s'avança à sa rencontre, restant néanmoins un pas derrière le Hardi qui devait être le premier à l'accueillir ainsi qu'à s'assurer que sa sécurité avait été correctement assurée. Il resta donc humblement en retrait le temps que Ser Barristan lui souhaite en personne la bienvenue. Quand le silence fut retombée, le Nordien prit à son tour la parole, cherchant par dessus tout à ne pas paraître ni trop présomptueux ni trop humble.
-Mon Prince, je vous souhaite la bienvenue au Donjon Rouge. Je suis Robb Stark, pupille de votre frère le Roi, et j'ai été chargé de m'assurer de votre bon accueil chez vous.
Afin de ne pas contrarier la jeune femme qui se donnait tant de mal, Robb se lava consciencieusement avant de se sécher de se vêtir de ce qu'elle lui avait préparé. Evidemment, il ne s'agissait pas des vêtements Nordiens qu'il affectionnait tout particulièrement, mais d'atours purement sudiers, avec une veste typée officier brodée sur une épaule du dragon tricéphale des Targaryen et du sombreloup Stark sur l'autre. Robb eut une grimace mais ne rechigna pas. Le Prince Viserys était connu à la fois pour son intransigeance humaine que pour ses extravagances vestimentaires. Il ne laisserait sans doute pas passer la moindre erreur de la part de la pupille de son royal frère.
C'était le Roi lui-même qui avait demandé à Robb de faire partie du comité d'accueil chargé de souhaiter la bienvenue au Prince à son retour de Peyredragon. En tant que pupille, Robb était tout à fait habilité à remplir ce rôle, même s'il ne pouvait s'empêcher de se demander si le Prince ne serait pas offensé que ce ne soit "que" lui. Il faut dire qu'il ne le connaissait principalement que par les rumeurs qui couraient sur lui, et qu'il ne savait pas trop à quoi s'attendre. Robb enfila un pantalon, son fourreau auquel il suspendit son épée offerte par le Roi, avant de remercier sa servante et de quitter ses appartements. Vent Gris avait l'air de vouloir le suivre, comme il le faisait en permanence depuis son arrivée à ses côtés, mais cette fois ci, le Nordien ne pouvait absolument pas se le permettre. Il le gratouilla donc longuement derrière les oreilles en lui expliquant pourquoi il ne pouvait pas venir avec lui ce matin, ce qui sembla contrarier fortement le sombreloup, mais il ne protesta pas. Il retourna donc se coucher, maudissant sans doute quelque vengeance contre son humain tandis que celui-ci quittait les lieux.
Robb descendit rapidement les escaliers qui menaient à la cour dans laquelle le Prince Viserys devait faire son arrivée imminente, qui semblait dans une effervescence telle qu'il en avait rarement vue. Le Donjon Rouge accueillait le frère prodigue du Roi, longtemps auto-exilé à Peyredragon, où on disait qu'il s'était entouré de toute une Cour de magiciens venus d'Essos. Le jeune Nordien n'avait pas la moindre idée de comment se comporterait le Prince en le voyant, mais il était néanmoins déterminé à faire de son mieux pour remplir son rôle de comité d'accueil.
Le Jeune Loup aperçut du coin de l'oeil Ser Barristan le Hardi manifestement occupé à préparer l'arrivée du prince Viserys, qui était maintenant imminente. Ne souhaitant pas l'interrompre dans ses tâches, Robb se contenta de lui adresser une respectueuse inclinaison de la tête de là où il se trouvait. C'est à juste à ce moment que le cortège fit son entrée.
Robb s'attendait à voir le Prince chevauchant pour recevoir les vivats de la foule entre le port et le Donjon Rouge, mais à la place il vit un énorme palanquin richement décoré dont une fumée aux étranges parfums s'échappaient au travers des tentures. Viserys Targaryen semblait aussi extravagant que les rumeurs le décrivaient.
Quoi qu'il en soit, Robb s'avança à sa rencontre, restant néanmoins un pas derrière le Hardi qui devait être le premier à l'accueillir ainsi qu'à s'assurer que sa sécurité avait été correctement assurée. Il resta donc humblement en retrait le temps que Ser Barristan lui souhaite en personne la bienvenue. Quand le silence fut retombée, le Nordien prit à son tour la parole, cherchant par dessus tout à ne pas paraître ni trop présomptueux ni trop humble.
-Mon Prince, je vous souhaite la bienvenue au Donjon Rouge. Je suis Robb Stark, pupille de votre frère le Roi, et j'ai été chargé de m'assurer de votre bon accueil chez vous.
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5e Dracanniversaire
L'incarnation
Le palanquin traversait les rues, alors que Ser Mandon Moore accompagné de Ser Meryn Trant et Ser Preston Greenfield, se portèrent à sa rencontre, pour l'escorter jusqu'au donjon rouge. L'humeur maussade du prince se dissipa lentement quand il entendit les premières ovations
"Vive le prince Viserys!" clamaient les uns "Longue vie au prince !" clamaient les autres
Le prince cligna des yeux, sortant le visage légèrement du palanquin pour contempler la foule enthousiaste l'ovationner. Ils étaient si nombreux et il y en avait de plus en plus pour venir voir le cortège. D'un mouvement de la main le frère du roi salua le peuple, pendant quelques instants avant de regagner pleinement le confort de son palanquin.
Il ne pouvait s'empêcher de frissonner... ils étaient là pour lui. Le peuple de Port Real l'aimait et l'acclamait sincèrement. Les fidèles sujets de son père et maintenant de son frère avaient toujours eu le cœur pur, car ils étaient au plus proches du pouvoir royal et de la tutelle nourricière et protectrice de la famille Targaryen.
Le Donjon rouge approchait, et tout se passait bien, chaque acclamation rendait force et assurance au prince. Il était chez lui également à Port Real, et ses gens lui criaient cet état de fait dans les rues. Mais ce n'était plus le royaume de son père... quelle chose avait bien pu changer?
Le palanquin arrivât dans la cour du donjon rouge, escorté par les membres de sa suite et les musiciens qui firent cesser la musique, alors que leur prince sortait de son habitacle pour contempler la cour. Si peu de monde...son regard paru troublé un instant, se demandant s'il était bien arrivé au bon endroit. Où était son frère ou était....
Son attitude changea quand il dirigea son regard lilas sur l'homme qui lui parlait, et un grand sourire franc et sincère que l'on réserve aux amis illumina son visage alors que Ser Barristan lui souhaitait la bienvenue. Son regard se fit plus vif et pétillant comme du temps de jadis quand il était enfant et inclinant la tête il reprit la parole.
"Ser Barristan, toujours loyal et fidèle au poste. Je ne pouvais rêver d'un plus bel accueil, le peuple, et maintenant vous... Les Sept ont décidé de me faire don de leurs faveurs, pour m'accorder une si belle journée. Votre escorte est acceptée mon ami, a la simple condition que cela ne met en péril les lourds ne devoir que vous avez envers mon frère."
Le prince embrassa du regard la garde royale, et salua un à un du regard les chevaliers présent.
"Je vois que la garde travaille pieusement à redresser l'affront qui lui a était fait par le régicide. Il est bon que vous soyez leur commandement depuis tout ce temps. Elle retrouvera bientôt l'honneur que le Lannister lui a fait perdre"
Le prince parlait avec conviction, ne perdant cependant pas son sourire, son regard finit par se poser sur le jeune homme venue se présenter à lui. Si son regard fut d'abord curieux, il perdit toute trace de sympathie à la mention du nom du jeune homme. Ses yeux se posant sur l'habit ou le dragon côtoyait le loup. Il serra un instant les mâchoires, et son regard laissa transpirer en un instant sa haine pour les traîtres, et leurs familles. Pour ceux qui lui avaient enlevé son père. Après un silence pesant qui ne dura quelques instants et qui pourtant, pour l'assemblée sembla atrocement long ,le prince pris la parole. Son attitude devenant impassible, afin de dissimuler son hostilité il ferma un instant les yeux.
"Au moins l'on vous a appris le sens des convenances mon garçon. Je ne m'attendais pas à ce que mon frère le roi fasse de vous son portier. J'espère que votre séjour à la capitale, et le contact de ses habitants au cœur pur vous ont enseigné les grandes valeurs que sont, la courtoisie, la loyauté et le sens devoir."
Le prince changea son intonation pour insister plus longuement sur les deux dernières qualités évoqué avant de réajuster machinalement ses cheveux argentés, visiblement satisfait de sa mesquinerie.
"Vive le prince Viserys!" clamaient les uns "Longue vie au prince !" clamaient les autres
Le prince cligna des yeux, sortant le visage légèrement du palanquin pour contempler la foule enthousiaste l'ovationner. Ils étaient si nombreux et il y en avait de plus en plus pour venir voir le cortège. D'un mouvement de la main le frère du roi salua le peuple, pendant quelques instants avant de regagner pleinement le confort de son palanquin.
Il ne pouvait s'empêcher de frissonner... ils étaient là pour lui. Le peuple de Port Real l'aimait et l'acclamait sincèrement. Les fidèles sujets de son père et maintenant de son frère avaient toujours eu le cœur pur, car ils étaient au plus proches du pouvoir royal et de la tutelle nourricière et protectrice de la famille Targaryen.
Le Donjon rouge approchait, et tout se passait bien, chaque acclamation rendait force et assurance au prince. Il était chez lui également à Port Real, et ses gens lui criaient cet état de fait dans les rues. Mais ce n'était plus le royaume de son père... quelle chose avait bien pu changer?
Le palanquin arrivât dans la cour du donjon rouge, escorté par les membres de sa suite et les musiciens qui firent cesser la musique, alors que leur prince sortait de son habitacle pour contempler la cour. Si peu de monde...son regard paru troublé un instant, se demandant s'il était bien arrivé au bon endroit. Où était son frère ou était....
Son attitude changea quand il dirigea son regard lilas sur l'homme qui lui parlait, et un grand sourire franc et sincère que l'on réserve aux amis illumina son visage alors que Ser Barristan lui souhaitait la bienvenue. Son regard se fit plus vif et pétillant comme du temps de jadis quand il était enfant et inclinant la tête il reprit la parole.
"Ser Barristan, toujours loyal et fidèle au poste. Je ne pouvais rêver d'un plus bel accueil, le peuple, et maintenant vous... Les Sept ont décidé de me faire don de leurs faveurs, pour m'accorder une si belle journée. Votre escorte est acceptée mon ami, a la simple condition que cela ne met en péril les lourds ne devoir que vous avez envers mon frère."
Le prince embrassa du regard la garde royale, et salua un à un du regard les chevaliers présent.
"Je vois que la garde travaille pieusement à redresser l'affront qui lui a était fait par le régicide. Il est bon que vous soyez leur commandement depuis tout ce temps. Elle retrouvera bientôt l'honneur que le Lannister lui a fait perdre"
Le prince parlait avec conviction, ne perdant cependant pas son sourire, son regard finit par se poser sur le jeune homme venue se présenter à lui. Si son regard fut d'abord curieux, il perdit toute trace de sympathie à la mention du nom du jeune homme. Ses yeux se posant sur l'habit ou le dragon côtoyait le loup. Il serra un instant les mâchoires, et son regard laissa transpirer en un instant sa haine pour les traîtres, et leurs familles. Pour ceux qui lui avaient enlevé son père. Après un silence pesant qui ne dura quelques instants et qui pourtant, pour l'assemblée sembla atrocement long ,le prince pris la parole. Son attitude devenant impassible, afin de dissimuler son hostilité il ferma un instant les yeux.
"Au moins l'on vous a appris le sens des convenances mon garçon. Je ne m'attendais pas à ce que mon frère le roi fasse de vous son portier. J'espère que votre séjour à la capitale, et le contact de ses habitants au cœur pur vous ont enseigné les grandes valeurs que sont, la courtoisie, la loyauté et le sens devoir."
Le prince changea son intonation pour insister plus longuement sur les deux dernières qualités évoqué avant de réajuster machinalement ses cheveux argentés, visiblement satisfait de sa mesquinerie.
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An 289 - Lune 10 - Semaine 1
Viserys Targaryen & Robb Stark & Barristan Selmy
Le sourire franc et l’illumination qui brilla dans les prunelles violettes du Prince fit plaisir à voir à Ser Barristan. C’est fort humblement et presque gêné qu’il lui répondit :
Mon Prince est trop bon. Ne vous en faîtes pas pour votre frère ; c’est lui-même qui m’envoie pour vous tenir lieu d’escorte en quelque lieu où mon Prince trouvera judicieux de se rendre. Sa Majesté votre frère s’excuse de ne pouvoir vous accueillir en personne mais il se trouve malheureusement…retenu par d’autres affaires qui méritaient son étude sans délai.
Cela était faux ; il ne savait pas pourquoi le Roi n’était pas venu accueillir son propre frère. Aussi, par affection pour le Prince, il lui avait caché la vérité, bien que, le connaissant, il ne se passerait guère de temps avant qu’il n’en vienne de lui-même à découvrir la vérité. Ser Barristan s’écarta quelque peu pour laisser au Prince Viserys le loisir de saluer ses frères jurés puis il écouta les mots du Prince concernant la Garde Royale. Barristan baissa le regard, cette fois non pas par gêne, mais par honte. La mort d’Aerys Targaryen, tué par un membre de la Garde Royale et non des moindres, Jaime Lannister, était sa pire faute et son plus grand échec vis-à-vis de ses devoirs envers la maison Targaryen. Il y repensait souvent et ne pouvait se pardonner d’avoir été si grièvement blessé, l’empêchant de poursuivre le combat et le tenant si éloigné du Roi… C’est, toujours le regard baissé, ne pouvant dès lors voir le sourire bienveillant du Prince, comme pour cacher au Prince l’immense honte qui se lisait dans son regard pour n’avoir pu lui, Ser Barristan le Hardi, protéger son père, qu’il répondit :
Ce régicide est autant ma faute que celle de Ser Jaime. Si j’avais été là, les choses seraient peut-être différentes aujourd’hui… J’ai autant faillit à mon devoir que le jeune fils de Lord Tywin et je ne pourrais jamais me le pardonner ; cela malgré votre bonté ni celle de votre frère. Plus encore depuis ce jour, ma vie appartient à votre maison, mon Prince…Quant à ce qu’il s’est réellement passé ce jour-là, les raisons qui poussèrent Ser Jaime à commettre cet odieux parjure ne seront à jamais connu que des Dieux, de feu votre Père et de Ser Jaime.
Ser Barristan s’écarta un peu plus pour laisser le loisir à un jeune homme de souhaiter lui aussi la bienvenue au Prince. Ce jeune homme était Robb de la maison Stark, l’otage de la famille royale suite à l’alliance du Nord avec l’Orage durant la rébellion de Robert Baratheon. Connaissant les idées très arrêtées du Prince Viserys sur les traitres, il se risqua un regard vers le Prince et pu un court instant y retrouver le même regard que celui d’Aerys, ce qui le troublait à chaque fois qu’une telle chose se produisait sur le visage pourtant avenant et juvénile du jeune homme. Il le vit fermer les yeux, comme pour se reprendre et chasser cette animosité de son esprit avant de répondre, d’un ton que Ser Barristan jugea plus dur que poli. Le vieil homme jugea alors bon d’intervenir en la faveur de Robb, pour essayer de remonter le Jeune Loup dans l’estime du Prince-Dragon :
Si mon Prince le permet, le jeune Robb Stark s’acclimate fort bien des coutumes et mœurs de la capitale. Je l’ai constaté moi-même.
Il lança un regard ainsi qu’un sourire encourageant à Robb avant de reprendre à l’attention du Prince :
Souhaitez-vous vous reposer dans vos appartements ou aviez-vous d’autres projets ? Ser Mandon Moore ainsi que Ser Boros Blount et Ser Preston Greenfield doivent s’en retourner auprès du Roi votre frère, mais vous pouvez disposer de Ser Meryn Trant, de Ser Merlon Crakehall et de moi-même comme bon vous semble..
Ser Mandon, Boros et Preston se retirèrent discrètement après s’être une dernière fois inclinés devant le Prince pour retourner auprès du Roi tandis que Ser Barristan et le reste de ses frères jurés attendaient les nouveaux commandements du Prince Viserys…
Mon Prince est trop bon. Ne vous en faîtes pas pour votre frère ; c’est lui-même qui m’envoie pour vous tenir lieu d’escorte en quelque lieu où mon Prince trouvera judicieux de se rendre. Sa Majesté votre frère s’excuse de ne pouvoir vous accueillir en personne mais il se trouve malheureusement…retenu par d’autres affaires qui méritaient son étude sans délai.
Cela était faux ; il ne savait pas pourquoi le Roi n’était pas venu accueillir son propre frère. Aussi, par affection pour le Prince, il lui avait caché la vérité, bien que, le connaissant, il ne se passerait guère de temps avant qu’il n’en vienne de lui-même à découvrir la vérité. Ser Barristan s’écarta quelque peu pour laisser au Prince Viserys le loisir de saluer ses frères jurés puis il écouta les mots du Prince concernant la Garde Royale. Barristan baissa le regard, cette fois non pas par gêne, mais par honte. La mort d’Aerys Targaryen, tué par un membre de la Garde Royale et non des moindres, Jaime Lannister, était sa pire faute et son plus grand échec vis-à-vis de ses devoirs envers la maison Targaryen. Il y repensait souvent et ne pouvait se pardonner d’avoir été si grièvement blessé, l’empêchant de poursuivre le combat et le tenant si éloigné du Roi… C’est, toujours le regard baissé, ne pouvant dès lors voir le sourire bienveillant du Prince, comme pour cacher au Prince l’immense honte qui se lisait dans son regard pour n’avoir pu lui, Ser Barristan le Hardi, protéger son père, qu’il répondit :
Ce régicide est autant ma faute que celle de Ser Jaime. Si j’avais été là, les choses seraient peut-être différentes aujourd’hui… J’ai autant faillit à mon devoir que le jeune fils de Lord Tywin et je ne pourrais jamais me le pardonner ; cela malgré votre bonté ni celle de votre frère. Plus encore depuis ce jour, ma vie appartient à votre maison, mon Prince…Quant à ce qu’il s’est réellement passé ce jour-là, les raisons qui poussèrent Ser Jaime à commettre cet odieux parjure ne seront à jamais connu que des Dieux, de feu votre Père et de Ser Jaime.
Ser Barristan s’écarta un peu plus pour laisser le loisir à un jeune homme de souhaiter lui aussi la bienvenue au Prince. Ce jeune homme était Robb de la maison Stark, l’otage de la famille royale suite à l’alliance du Nord avec l’Orage durant la rébellion de Robert Baratheon. Connaissant les idées très arrêtées du Prince Viserys sur les traitres, il se risqua un regard vers le Prince et pu un court instant y retrouver le même regard que celui d’Aerys, ce qui le troublait à chaque fois qu’une telle chose se produisait sur le visage pourtant avenant et juvénile du jeune homme. Il le vit fermer les yeux, comme pour se reprendre et chasser cette animosité de son esprit avant de répondre, d’un ton que Ser Barristan jugea plus dur que poli. Le vieil homme jugea alors bon d’intervenir en la faveur de Robb, pour essayer de remonter le Jeune Loup dans l’estime du Prince-Dragon :
Si mon Prince le permet, le jeune Robb Stark s’acclimate fort bien des coutumes et mœurs de la capitale. Je l’ai constaté moi-même.
Il lança un regard ainsi qu’un sourire encourageant à Robb avant de reprendre à l’attention du Prince :
Souhaitez-vous vous reposer dans vos appartements ou aviez-vous d’autres projets ? Ser Mandon Moore ainsi que Ser Boros Blount et Ser Preston Greenfield doivent s’en retourner auprès du Roi votre frère, mais vous pouvez disposer de Ser Meryn Trant, de Ser Merlon Crakehall et de moi-même comme bon vous semble..
Ser Mandon, Boros et Preston se retirèrent discrètement après s’être une dernière fois inclinés devant le Prince pour retourner auprès du Roi tandis que Ser Barristan et le reste de ses frères jurés attendaient les nouveaux commandements du Prince Viserys…
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Le jeune Prince et le chevalier conversèrent un moment, Robb restant parfaitement silencieux un pas en arrière. Il avait bien conscience qu'il ne devait pas interférer dans cet échange, qui ne le concernait pas et qui semblait faire plaisir à tous les interlocuteurs. Ser Barristan semblait profondément heureux de voir son Prince, sans doute lui rappelait-il son père, dont le régicide avait marqué les Sept Couronnes.
Robb ne se sentait pas du tout concerné par cet échange. Il n'était qu'un nouveau-né quand Jaime Lannister avait passé sa lame en travers du corps de feu Aerys II Targaryen. Le Jeune Loup avait conscience qu'il s'agissait de la plus innommable des trahisons, mais il n'en pensait rien de particulier. Il supposait que l'héritier de l'Ouest avait eu une bonne raison d'agir ainsi, d'autant plus qu'il devait se douter du sort qui suivrait un tel acte. De plus, il s'agissait du Roi qui avait torturé son grand-père et son oncle, obligeant son père à reprendre le flambeau de la famille Stark alors que rien de l'y prédisposait au départ. Il ne ressentait pas donc de grande compassion pour ce souverain disparu.
Cependant, le Prince Viserys et Ser Barristan semblaient tous deux émus à l'évocation de ces souvenirs du passé. L'un parlait de son père, l'autre du seigneur qu'il avait juré de protéger, et ce passif entre eux deux avait créé un lien profond, comme le jeune Nordien pouvait le constater. Il resta donc immobile et silencieux, tenant à ne surtout pas interrompre ces instant.
Exactement comme le Jeune Loup l'avait imaginé, son arrivée devant l'attention du Prince Viserys ne se passa pas exactement comme il l'aurait fallu. Passé l'instant de surprise dans le regard mauve du Targaryen qui manifestement ne l'identifiait pas, les yeux se mirent à darder de la haine dans la direction du Nordien à la seconde où il donna son nom. Robb resta impassible, se laissant examiner sous toutes les coutures par cette attention inquisitrice. L'ambiance entre les trois protagonistes s'était soudainement apesantie jusqu'à devenir presque suffocante, jusqu'à ce que le Prince ferme les yeux et prenne la parole.
Le jeune homme grimaça intérieurement, effectuant un effort violent pour ne pas bouger un cil face à la provocation évidente du résident de Peyredragon. Que ce dernier le méprise n'était en rien une surprise, mais qu'il se permette une petite humiliation publique faisait brûler les joues de Robb qui ne bougeait pas malgré les rires étouffés de la Garde Royale qu'il entendait dans son dos. Pourquoi le Roi avait-il voulu qu'il vienne en son nom accueillir son frère? Ne se doutait-il pas de ce qui arriverait, le Prince haïssant tellement ceux qu'il considérait comme traîtres et inférieurs?
Une bouffée de colère envahissait le Jeune Loup, d'autant plus alimentée qu'il n'avait pas la possibilité de répliquer. En lui revenait toute cette rancoeur qu'il avait accumulée dans son enfance face aux Targaryen qui lui avaient volé son enfance et sa famille parce qu'ils n'avaient pas su gérer le fait qu'un Prince enlève sa tante aux siens, cette rancoeur face à son obligation de suivre la famille royale dans leurs faits et gestes sans pour autant avoir le moindre espoir d'être considéré comme un membre à part entière. Qu'importe combien cette rancoeur pouvait être modérée par l'attention du Roi Rhaegar, par son amitié profonde avec le Prince Aegon, face à Viserys elle brûlait dans le bleu de ses yeux, malgré son visage impassible.
Peut-être était-ce ce que le Prince attendait de lui, afin de donner au monde une bonne raison de douter de la loyauté du pupille. Mais qu'importe l'effort que cela exigeait de lui, il ne lui donnerait pas ce plaisir.
Heureusement, Ser Barristan vola à son secours avec le sens de l'honneur qui semblait le caractériser, intercédant en sa faveur auprès du Prince Targaryen. Cela permit à Robb de se calmer d'entendre quelqu'un parler de lui en bons termes. Il répondit avec un signe de tête respectueux au sourire que lui adressa le Capitaine de la Garde Royale. Ser Barristan était décidément un homme honorable.
Ayant parfaitement repris le contrôle de ses esprits, Robb vrilla de nouveau ses yeux bleus dans le regard mauve du Prince avant de répondre d'une voix calme, neutre et parfaitement maîtrisée:
-La vie à Port-Réal ainsi qu'au Donjon Rouge est une vie pleine d'enseignements mon Prince, cela est bien vrai.
Robb s'interrompit un instant, le temps pour Ser Barristan de continuer à organiser la sécurité autour du Prince. Son estime pour le Hardi venait encore de grandir aprèès cette intervention en sa faveur. Rien ne l'obligeait à le faire et à prendre le risque de se placer en porte-à-faux face à son seigneur, pourtant il était intervenu.
-Au nom de sa Majesté le Roi, bienvenue à Port-Réal mon Prince. Puisse cette cité vous être tout aussi profitable.
Robb ne se sentait pas du tout concerné par cet échange. Il n'était qu'un nouveau-né quand Jaime Lannister avait passé sa lame en travers du corps de feu Aerys II Targaryen. Le Jeune Loup avait conscience qu'il s'agissait de la plus innommable des trahisons, mais il n'en pensait rien de particulier. Il supposait que l'héritier de l'Ouest avait eu une bonne raison d'agir ainsi, d'autant plus qu'il devait se douter du sort qui suivrait un tel acte. De plus, il s'agissait du Roi qui avait torturé son grand-père et son oncle, obligeant son père à reprendre le flambeau de la famille Stark alors que rien de l'y prédisposait au départ. Il ne ressentait pas donc de grande compassion pour ce souverain disparu.
Cependant, le Prince Viserys et Ser Barristan semblaient tous deux émus à l'évocation de ces souvenirs du passé. L'un parlait de son père, l'autre du seigneur qu'il avait juré de protéger, et ce passif entre eux deux avait créé un lien profond, comme le jeune Nordien pouvait le constater. Il resta donc immobile et silencieux, tenant à ne surtout pas interrompre ces instant.
Exactement comme le Jeune Loup l'avait imaginé, son arrivée devant l'attention du Prince Viserys ne se passa pas exactement comme il l'aurait fallu. Passé l'instant de surprise dans le regard mauve du Targaryen qui manifestement ne l'identifiait pas, les yeux se mirent à darder de la haine dans la direction du Nordien à la seconde où il donna son nom. Robb resta impassible, se laissant examiner sous toutes les coutures par cette attention inquisitrice. L'ambiance entre les trois protagonistes s'était soudainement apesantie jusqu'à devenir presque suffocante, jusqu'à ce que le Prince ferme les yeux et prenne la parole.
Le jeune homme grimaça intérieurement, effectuant un effort violent pour ne pas bouger un cil face à la provocation évidente du résident de Peyredragon. Que ce dernier le méprise n'était en rien une surprise, mais qu'il se permette une petite humiliation publique faisait brûler les joues de Robb qui ne bougeait pas malgré les rires étouffés de la Garde Royale qu'il entendait dans son dos. Pourquoi le Roi avait-il voulu qu'il vienne en son nom accueillir son frère? Ne se doutait-il pas de ce qui arriverait, le Prince haïssant tellement ceux qu'il considérait comme traîtres et inférieurs?
Une bouffée de colère envahissait le Jeune Loup, d'autant plus alimentée qu'il n'avait pas la possibilité de répliquer. En lui revenait toute cette rancoeur qu'il avait accumulée dans son enfance face aux Targaryen qui lui avaient volé son enfance et sa famille parce qu'ils n'avaient pas su gérer le fait qu'un Prince enlève sa tante aux siens, cette rancoeur face à son obligation de suivre la famille royale dans leurs faits et gestes sans pour autant avoir le moindre espoir d'être considéré comme un membre à part entière. Qu'importe combien cette rancoeur pouvait être modérée par l'attention du Roi Rhaegar, par son amitié profonde avec le Prince Aegon, face à Viserys elle brûlait dans le bleu de ses yeux, malgré son visage impassible.
Peut-être était-ce ce que le Prince attendait de lui, afin de donner au monde une bonne raison de douter de la loyauté du pupille. Mais qu'importe l'effort que cela exigeait de lui, il ne lui donnerait pas ce plaisir.
Heureusement, Ser Barristan vola à son secours avec le sens de l'honneur qui semblait le caractériser, intercédant en sa faveur auprès du Prince Targaryen. Cela permit à Robb de se calmer d'entendre quelqu'un parler de lui en bons termes. Il répondit avec un signe de tête respectueux au sourire que lui adressa le Capitaine de la Garde Royale. Ser Barristan était décidément un homme honorable.
Ayant parfaitement repris le contrôle de ses esprits, Robb vrilla de nouveau ses yeux bleus dans le regard mauve du Prince avant de répondre d'une voix calme, neutre et parfaitement maîtrisée:
-La vie à Port-Réal ainsi qu'au Donjon Rouge est une vie pleine d'enseignements mon Prince, cela est bien vrai.
Robb s'interrompit un instant, le temps pour Ser Barristan de continuer à organiser la sécurité autour du Prince. Son estime pour le Hardi venait encore de grandir aprèès cette intervention en sa faveur. Rien ne l'obligeait à le faire et à prendre le risque de se placer en porte-à-faux face à son seigneur, pourtant il était intervenu.
-Au nom de sa Majesté le Roi, bienvenue à Port-Réal mon Prince. Puisse cette cité vous être tout aussi profitable.
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Le prince glissa un regard vers Barristan, lui accordant un sourire quant à ses justifications, il ne considérait nullement la responsabilité qu'il s'infligeait pour la mort de son père. Les hommes étaient capables de faire des erreurs, et n'étaient point l'égal des dieux. Non, Barristan n'était point responsable, ni les autres... Seul le régicide avait à prendre sur lui son crime, le régicide et sa famille maudite....
"Non elle ne sera jamais votre faute, ni celle de vos frères dans la garde, vous avez était trompé par la duplicité d'un homme qui présentait tous les caractères de la loyauté, et qui attendais sans doute son heure et le bon moment pour frapper la couronne."
Puis alors qu'il déversait ses paroles sur le jeune Stark, le chevalier pris par en sa faveur. Le prince leva un instant un sourcil surpris par cette attitude. Mais s'il agissait ainsi c'est qu'il devait avoir de bonnes raisons. Le jeune prince avait toujours considéré les dires de Barristan avec beaucoup d'intérêt. Il se mit même à sourire, perdant son attitude froide, il avait toujours été ainsi lunatique, soufflant le chaud et le froid, ce qui déstabilisé souvent ces interlocuteurs qui ne savait à quoi s'attendre d'un être aussi changeant
"Je vous fais confiance Ser Barristan, et j'ai peut-être été un peu trop dur avec ce jeune homme. Qu'il ne soit pas dit que Viserys Targaryen soit injuste. Par ce fait jeune homme je vais vous laisser le loisir de me prouver votre valeur. Je vous accorde la possibilité d'être mon guide pendant mon séjour à la capitale. C'est une fonction hautement prestigieuse, et si vous l'acceptez, m'épargnera les éternelles luttes et sollicitation de la noblesse de la capitale. Et peut être d'autre chant et discourt que celui de la noblesse classique."
Il leva la main d'un geste quelque peu théâtrale agitant deux doigts alors qu'un chevalier en armure noire assez massive se détache du cortège pour venir se présenter.
"Voici Ser Boros Poindacier, il s'occupe également de ma sécurité. Il est peu bavard mais c'est un homme que j'ai fait chevalier et en qui j'ai placé ma totale et pleine confiance. "
Le chevalier en noir a l'allure sinistre, portant la livrée des targaryens inclina son heaume en guise de salutation.
"Ser Boros, faites en sorte avec le conjurateur, que mes effets soient correctement installés dans mes quartiers au donjon rouge. Les domestiques vous montreront. Vous savez comment procédé de toute manière."
D'un geste de la main le prince congédiât son chevalier , qui s'inclina lentement avant de donner des directives à la suite princière d'une voix autoritaire et forte. Le prince se retourna donc vers ses deux interlocuteurs.
"Votre présence me suffit Ser, je doute craindre quoi que ce soit au sein du donjon rouge pour l'heure. Que diriez-vous de promener dans les jardins, en notre compagnie jeune Stark? Je souhaite entendre de votre bouche, comment vous percevez Port Real, et le donjon rouge."
Le prince était de nouveau enthousiaste, comme si sa mauvaise humeur avait été balayer comme poussière dans le vent.
"Non elle ne sera jamais votre faute, ni celle de vos frères dans la garde, vous avez était trompé par la duplicité d'un homme qui présentait tous les caractères de la loyauté, et qui attendais sans doute son heure et le bon moment pour frapper la couronne."
Puis alors qu'il déversait ses paroles sur le jeune Stark, le chevalier pris par en sa faveur. Le prince leva un instant un sourcil surpris par cette attitude. Mais s'il agissait ainsi c'est qu'il devait avoir de bonnes raisons. Le jeune prince avait toujours considéré les dires de Barristan avec beaucoup d'intérêt. Il se mit même à sourire, perdant son attitude froide, il avait toujours été ainsi lunatique, soufflant le chaud et le froid, ce qui déstabilisé souvent ces interlocuteurs qui ne savait à quoi s'attendre d'un être aussi changeant
"Je vous fais confiance Ser Barristan, et j'ai peut-être été un peu trop dur avec ce jeune homme. Qu'il ne soit pas dit que Viserys Targaryen soit injuste. Par ce fait jeune homme je vais vous laisser le loisir de me prouver votre valeur. Je vous accorde la possibilité d'être mon guide pendant mon séjour à la capitale. C'est une fonction hautement prestigieuse, et si vous l'acceptez, m'épargnera les éternelles luttes et sollicitation de la noblesse de la capitale. Et peut être d'autre chant et discourt que celui de la noblesse classique."
Il leva la main d'un geste quelque peu théâtrale agitant deux doigts alors qu'un chevalier en armure noire assez massive se détache du cortège pour venir se présenter.
"Voici Ser Boros Poindacier, il s'occupe également de ma sécurité. Il est peu bavard mais c'est un homme que j'ai fait chevalier et en qui j'ai placé ma totale et pleine confiance. "
Le chevalier en noir a l'allure sinistre, portant la livrée des targaryens inclina son heaume en guise de salutation.
"Ser Boros, faites en sorte avec le conjurateur, que mes effets soient correctement installés dans mes quartiers au donjon rouge. Les domestiques vous montreront. Vous savez comment procédé de toute manière."
D'un geste de la main le prince congédiât son chevalier , qui s'inclina lentement avant de donner des directives à la suite princière d'une voix autoritaire et forte. Le prince se retourna donc vers ses deux interlocuteurs.
"Votre présence me suffit Ser, je doute craindre quoi que ce soit au sein du donjon rouge pour l'heure. Que diriez-vous de promener dans les jardins, en notre compagnie jeune Stark? Je souhaite entendre de votre bouche, comment vous percevez Port Real, et le donjon rouge."
Le prince était de nouveau enthousiaste, comme si sa mauvaise humeur avait été balayer comme poussière dans le vent.
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L'arrivée Princière
An 298 - Lune 10 - Semaine 1
Viserys Targaryen, Robb Stark & Barristan Selmy
Un léger sourire vint éclairer le visage de Ser Barristan alors qu’il entendait le Prince s’excuser de la dureté de ses propos envers le jeune Stark. Même si son intervention y était pour quelque chose, il voyait – à nouveau – dans cet acte de la part du Prince Viserys toute la noblesse et la sagesse qui se trouvaient enfuis dans son cœur. Il garda le silence tout en lançant un regard encourageant à Robb Stark pour l’honneur que lui faisait là le Prince lui-même. Ce dernier présenta ensuite un homme, un chevalier de sa propre garde du nom de Boros Poindacier, un grand gaillard portant une armure noire comme la nuit. Ser Barristan ne le connaissait pas ni n’avait jamais entendu parler de lui, mais si le Prince l’a choisi pour faire partie de sa garde rapprochée, c’est sûrement que Ser Boros en valait largement la peine. Aussi, il le salua respectueusement d’une légère inclinaison de la tête sans toutefois prononcer son nom, car le Prince lui parlait, lui donnant des instructions, et il était fort mal venu de couper la parole à un membre de la famille royale quel qu’il soit. Il suivit néanmoins Ser Boros du regard alors qu’il s’en retournait auprès du reste du cortège princier pour y transférer les ordres du Prince d’une voix aussi forte qu’autoritaire. Finalement, le Prince se retourna vers lui ainsi que vers Robb Stark, leur communiquant son envie de se promener dans les jardins en attendant la présence de son frère le Roi et en leur compagnie à tous les deux. Ser Barristan s’inclina pour signifier son obtempération avant de dire :
Que mon Prince daigne m’excuser un instant. Puisque vous jugez ma seule présence suffisante, accordez-moi un moment pour libérer Ser Meryn et Ser Merlon.
Il s’inclina à nouveau, fit quelques pas en arrière sans lui tourner le dos puis se dirigea vers ses deux frères jurés, laissant pour un court instant le Prince-Dragon et le Jeune Loup seuls.
Le Prince n’exige que ma seule présence. Vous pouvez vous en retourner à vos occupations. Je vous remercie encore pour votre présence et votre escorte depuis les quais du port.
Les deux chevaliers s’inclinèrent devant leur Capitaine puis prirent congés. Ser Barristan revint alors vers le Prince :
Aux ordres de mon Prince. Je suppose qu’il est inutile que je vous montre le chemin menant aux jardins.
Un sourire amical vint ponctuer ses mots tandis qu’il faisait un geste de la main en direction du fond de la cour et de son chemin pavé qui s’enfonçait dans une végétation luxuriante. Il laissa passer le Prince devant lui, ainsi que Robb Stark, ce dernier ayant été questionné sur son ressenti de la vie à la capitale. Aussi lui laissa-t-il le privilège de marcher à ses côtés tandis qu’il marchait à deux ou trois pas derrière le Prince afin de leur laisser le loisir de discourir tranquillement tout en se trouvant suffisamment proche pour entendre le Prince s’il s’adressait à lui. De cette place, il pouvait également observer les alentours et se porter vivement auprès du Prince si un quelconque danger le menaçait, car même dans l’enceinte du Donjon Rouge, le danger, l’insécurité pouvait y rôder… Ser Barristan marchait donc en silence, calant son pas sur le rythme du Prince et de son nouveau et jeune guide, l’œil au aguets et sa main droite tenant la garde de son épée.
Que mon Prince daigne m’excuser un instant. Puisque vous jugez ma seule présence suffisante, accordez-moi un moment pour libérer Ser Meryn et Ser Merlon.
Il s’inclina à nouveau, fit quelques pas en arrière sans lui tourner le dos puis se dirigea vers ses deux frères jurés, laissant pour un court instant le Prince-Dragon et le Jeune Loup seuls.
Le Prince n’exige que ma seule présence. Vous pouvez vous en retourner à vos occupations. Je vous remercie encore pour votre présence et votre escorte depuis les quais du port.
Les deux chevaliers s’inclinèrent devant leur Capitaine puis prirent congés. Ser Barristan revint alors vers le Prince :
Aux ordres de mon Prince. Je suppose qu’il est inutile que je vous montre le chemin menant aux jardins.
Un sourire amical vint ponctuer ses mots tandis qu’il faisait un geste de la main en direction du fond de la cour et de son chemin pavé qui s’enfonçait dans une végétation luxuriante. Il laissa passer le Prince devant lui, ainsi que Robb Stark, ce dernier ayant été questionné sur son ressenti de la vie à la capitale. Aussi lui laissa-t-il le privilège de marcher à ses côtés tandis qu’il marchait à deux ou trois pas derrière le Prince afin de leur laisser le loisir de discourir tranquillement tout en se trouvant suffisamment proche pour entendre le Prince s’il s’adressait à lui. De cette place, il pouvait également observer les alentours et se porter vivement auprès du Prince si un quelconque danger le menaçait, car même dans l’enceinte du Donjon Rouge, le danger, l’insécurité pouvait y rôder… Ser Barristan marchait donc en silence, calant son pas sur le rythme du Prince et de son nouveau et jeune guide, l’œil au aguets et sa main droite tenant la garde de son épée.
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Robb avait donc répondu au Prince Dragon avec toute la déférence qui était attendue de lui, bien qu'il ressentait une envie plus forte de lui sauter dessus et de l'étrangler. Il pouvait accepter le mépris et l'indifférence, il avait eu des années au Donjon Rouge pour s'y faire, mais l'humiliation était toujours chose amère pour le Jeune Loup.
Cependant, aussi étonnant que cela puisse paraître, l'intervention amicale de Ser Barristan en sa faveur changea considérablement l'attitude du Prince, qui se mit même à sourire. Robb n'en revenait sincèrement pas, même s'il était profondément reconnaissant envers le Hardi pour s'être placé en porte-à-faux, jamais il n'aurait imaginé que cela ai pu avoir la moindre influence sur Viserys. Ce dernier admit même l'avoir jugé trop durement.
Le Nordien restait impassible, comme si rien de tout ceci ne le touchait véritablement. Cependant, il eut du mal à cacher un éclair de surprise quand le Prince lui proposa de lui servir de guide le temps de sa visite à Port-Réal, afin d'apprendre à mieux le connaître et d'éloigner les affres de la Cour de sa personne. Robb ne pouvait là y voir qu'une occasion de se faire mieux comprendre du jeune homme et de également de faire entendre sa voix. Ce ne serait sans doute pas facile, le frère du Roi semblant d'humeur changeante et volatile, mais l'héritier du Nord était prêt à endurer ses affres pour obtenir cette chance.
C'est donc avec déférence qu'il courba le buste devant Viserys, attendant de le regarder de nouveau dans les yeux pour donner sa réponse.
-Mon Prince, je serai plus que fier de l'honneur que vous me faites. J'accepte avec joie votre généreuse proposition.
Comme toujours depuis l'arrivée du Prince, Robb restait sobre et concis dans ses réponses. Il s'agissait après tout d'un événement officiel, en présence d'un Prince Targaryen et de la moitié de la Garde Royale, et il tenait à se montrer aussi protocolaire que possible. Il ne ferait pas oublier aux chevaliers présents le camouflet infligé par le Prince et leurs raisons de ricaner, mais il mettrait un point d'honneur à ne donner aucune raison de son plein gré à qui que ce soit de rire de lui.
L'attention de la petite assemblée se tourna de nouveau vers la suite du Prince, tandis que lui et Ser Barristan continuaient à organiser la présence du Prince. Quand le Hardi fit quelques pas en arrière avant de se tourner vers ses frères jurés, Robb le suivit des yeux et lui accorda un sourire empreint de gratitude. Son admiration vers le capitaine de la garde royale ne cessait de trouver des raisons de croître. Robb ignorait s'il serait un jour de lui rendre tout ce qu'il faisait pour lui même par quelques simples paroles comme celles là ou celles qu'ils avaient échangé sur le rempart, mais le Jeune Loup espérait en avoir l'occasion.
Robb fit de même un pas en arrière, reprenant sa place en dernier plan pour ne pas imposer sa présence quand il ne faisait pas partie de l'échange. Il ne partirait pas avant de se le voir plus précisément demandé, pour des raisons évidentes de protocole, mais il avait conscience du poids que pouvait représenter pour des interlocuteurs royaux la présence quasi constante dans leurs pattes de l'héritier du Nord. Il s'agissait toujours de ce même et éternel paradoxe qui ne cessait de se reproduire, vivre sans cesse aux côtés de la famille Dragon sans pour autant jamais oublier qu'il n'en faisait pas partie.
Ser Barristan revint vers eux pour gentiment les inviter en direction des jardins, se plaçant derrière eux. Robb se retourna brièvement dans sa direction, quelque peu gêné de voir le noble chevalier prendre une posture si...secondaire, quand c'était normalement à Robb de se conduire ainsi en compagnie de la famille royale. Cependant il ne broncha pas et resta à proximité du Prince, en demi-pas en arrière toutefois. Il avait passé son enfance à se faire rabrouer par la Septa qui lui servait de gouvernante dès qu'il dépassait le tout jeune Prince Aegon quand ils marchaient ensemble, ce genre de petits réflexes (où se placer, quand prendre la parole) étaient maintenant pour lui aussi évidents que le fait de respirer.
De la même façon, il n'aurait pas été convenable qu'il engage de nouveau la conversation avec le Prince sans y avoir expressément invité par ce dernier. Le Jeune Loup garda donc le silence tandis qu'il suivait Viserys vers les jardins, les yeux perdus parmi la luxuriante végétation.
Cependant, aussi étonnant que cela puisse paraître, l'intervention amicale de Ser Barristan en sa faveur changea considérablement l'attitude du Prince, qui se mit même à sourire. Robb n'en revenait sincèrement pas, même s'il était profondément reconnaissant envers le Hardi pour s'être placé en porte-à-faux, jamais il n'aurait imaginé que cela ai pu avoir la moindre influence sur Viserys. Ce dernier admit même l'avoir jugé trop durement.
Le Nordien restait impassible, comme si rien de tout ceci ne le touchait véritablement. Cependant, il eut du mal à cacher un éclair de surprise quand le Prince lui proposa de lui servir de guide le temps de sa visite à Port-Réal, afin d'apprendre à mieux le connaître et d'éloigner les affres de la Cour de sa personne. Robb ne pouvait là y voir qu'une occasion de se faire mieux comprendre du jeune homme et de également de faire entendre sa voix. Ce ne serait sans doute pas facile, le frère du Roi semblant d'humeur changeante et volatile, mais l'héritier du Nord était prêt à endurer ses affres pour obtenir cette chance.
C'est donc avec déférence qu'il courba le buste devant Viserys, attendant de le regarder de nouveau dans les yeux pour donner sa réponse.
-Mon Prince, je serai plus que fier de l'honneur que vous me faites. J'accepte avec joie votre généreuse proposition.
Comme toujours depuis l'arrivée du Prince, Robb restait sobre et concis dans ses réponses. Il s'agissait après tout d'un événement officiel, en présence d'un Prince Targaryen et de la moitié de la Garde Royale, et il tenait à se montrer aussi protocolaire que possible. Il ne ferait pas oublier aux chevaliers présents le camouflet infligé par le Prince et leurs raisons de ricaner, mais il mettrait un point d'honneur à ne donner aucune raison de son plein gré à qui que ce soit de rire de lui.
L'attention de la petite assemblée se tourna de nouveau vers la suite du Prince, tandis que lui et Ser Barristan continuaient à organiser la présence du Prince. Quand le Hardi fit quelques pas en arrière avant de se tourner vers ses frères jurés, Robb le suivit des yeux et lui accorda un sourire empreint de gratitude. Son admiration vers le capitaine de la garde royale ne cessait de trouver des raisons de croître. Robb ignorait s'il serait un jour de lui rendre tout ce qu'il faisait pour lui même par quelques simples paroles comme celles là ou celles qu'ils avaient échangé sur le rempart, mais le Jeune Loup espérait en avoir l'occasion.
Robb fit de même un pas en arrière, reprenant sa place en dernier plan pour ne pas imposer sa présence quand il ne faisait pas partie de l'échange. Il ne partirait pas avant de se le voir plus précisément demandé, pour des raisons évidentes de protocole, mais il avait conscience du poids que pouvait représenter pour des interlocuteurs royaux la présence quasi constante dans leurs pattes de l'héritier du Nord. Il s'agissait toujours de ce même et éternel paradoxe qui ne cessait de se reproduire, vivre sans cesse aux côtés de la famille Dragon sans pour autant jamais oublier qu'il n'en faisait pas partie.
Ser Barristan revint vers eux pour gentiment les inviter en direction des jardins, se plaçant derrière eux. Robb se retourna brièvement dans sa direction, quelque peu gêné de voir le noble chevalier prendre une posture si...secondaire, quand c'était normalement à Robb de se conduire ainsi en compagnie de la famille royale. Cependant il ne broncha pas et resta à proximité du Prince, en demi-pas en arrière toutefois. Il avait passé son enfance à se faire rabrouer par la Septa qui lui servait de gouvernante dès qu'il dépassait le tout jeune Prince Aegon quand ils marchaient ensemble, ce genre de petits réflexes (où se placer, quand prendre la parole) étaient maintenant pour lui aussi évidents que le fait de respirer.
De la même façon, il n'aurait pas été convenable qu'il engage de nouveau la conversation avec le Prince sans y avoir expressément invité par ce dernier. Le Jeune Loup garda donc le silence tandis qu'il suivait Viserys vers les jardins, les yeux perdus parmi la luxuriante végétation.
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5e Dracanniversaire
L'incarnation
Viserys laissa le capitaine de la garde royale congédier ces hommes et opina aux paroles du jeune loup, visiblement satisfait qu'il accepte son invitation. Il prit donc la direction des jardins d'un pas nonchalant, appréciant visiblement le climat regnant au donjon rouge. Alors qu'ils se déplaçaient dans les dits jardins à la végétation bien entretenue le prince esquissa un sourire. Il se sentait en sécurité à Peyrdragon, mais le donjon rouge lui avait manqué sous certains aspects et il était heureux de renouer avec ce lieu ou il avait joué étant enfant.
"Ser Barristan, j'ai appris que le prince de Dorne avait envoyé une délégation à mon frère depuis quelque temps déjà... Les nouvelles jusqu'à Peyrdragon voyagent mal, et mon isolement n'a pas arrangé les choses. Est-il vrai que l'ambassadrice se nomme Nymeria ... Sand?"
Le prince claqua un instant de la langue comme si prononcer le mot Sand provoquait en lui une irritation suprême. Les gens étaient trop tolérant vis-à-vis des bâtards. Comment être aussi complaisant de la part de gens n'ayant pas été conçu sous le regard des sept, et dont le sang pur de la noblesse était souillée par le sang de la roture? C'était une erreur d'envoyer une personne à l'ascendance aussi mauvaise au roi, cela pouvait être pris pour une insulte... Peut-être en était-ce une. Cela l'étonne des Martells, après tout Aegon son neveu était aussi les neveux du prince Doran. Toute cette histoire était étrange il faudrait tirer cela au clair assurément.
"Une bâtarde en ambassadeur... parfois je me demande si on n'abuse pas de la gentillesse de mon frère. Père n'aurait jamais toléré cela..., bien que sa réponse aurait été sans doute trop impulsive."
Le prince glissa un regard vers Robb Stark, tout en poursuivant sa promenade dans les jardins tandis que les nobles locaux regardaient de loin l'étrange entrevue que beaucoup pensaient inimaginable entre le prince intransigeant et le loup en otage.
" Que cela soit vous Ser Barristan, ou vous Jeune loup, parlez- moi du donjon rouge. Sincèrement, je ne veux pas de platitude, j'en entendrai des centaines et des centaines de toutes la petite noblesse d'ici demain. Je veux un avis constructif et proche du concret. Si je vous demande à vous deux, c'est que je sais que vos réponses ne seront certes pas identique, mais sincère. Adopté un point de vue global est nécessaire pour s'approcher de la réalité."
Le jeune prince posa son regard par la suite , vers deux jeunes femmes, des servantes, des dames de compagnie, il ne saurait le dire. Cela faisait trop longtemps qu'il n'était pas venu, les visages lui étaient inconnus. Il se contenta donc de les saluer d'un signe de la tête, leur adressant un sourire poli, alors qu'il poursuivait sa route. Tandis qu'une des jeunes filles le rouge aux joues chuchoté avec sa voisine sur la chance d'avoir été remarquer par le prince dès le premier jour.
"Ser Barristan, j'ai appris que le prince de Dorne avait envoyé une délégation à mon frère depuis quelque temps déjà... Les nouvelles jusqu'à Peyrdragon voyagent mal, et mon isolement n'a pas arrangé les choses. Est-il vrai que l'ambassadrice se nomme Nymeria ... Sand?"
Le prince claqua un instant de la langue comme si prononcer le mot Sand provoquait en lui une irritation suprême. Les gens étaient trop tolérant vis-à-vis des bâtards. Comment être aussi complaisant de la part de gens n'ayant pas été conçu sous le regard des sept, et dont le sang pur de la noblesse était souillée par le sang de la roture? C'était une erreur d'envoyer une personne à l'ascendance aussi mauvaise au roi, cela pouvait être pris pour une insulte... Peut-être en était-ce une. Cela l'étonne des Martells, après tout Aegon son neveu était aussi les neveux du prince Doran. Toute cette histoire était étrange il faudrait tirer cela au clair assurément.
"Une bâtarde en ambassadeur... parfois je me demande si on n'abuse pas de la gentillesse de mon frère. Père n'aurait jamais toléré cela..., bien que sa réponse aurait été sans doute trop impulsive."
Le prince glissa un regard vers Robb Stark, tout en poursuivant sa promenade dans les jardins tandis que les nobles locaux regardaient de loin l'étrange entrevue que beaucoup pensaient inimaginable entre le prince intransigeant et le loup en otage.
" Que cela soit vous Ser Barristan, ou vous Jeune loup, parlez- moi du donjon rouge. Sincèrement, je ne veux pas de platitude, j'en entendrai des centaines et des centaines de toutes la petite noblesse d'ici demain. Je veux un avis constructif et proche du concret. Si je vous demande à vous deux, c'est que je sais que vos réponses ne seront certes pas identique, mais sincère. Adopté un point de vue global est nécessaire pour s'approcher de la réalité."
Le jeune prince posa son regard par la suite , vers deux jeunes femmes, des servantes, des dames de compagnie, il ne saurait le dire. Cela faisait trop longtemps qu'il n'était pas venu, les visages lui étaient inconnus. Il se contenta donc de les saluer d'un signe de la tête, leur adressant un sourire poli, alors qu'il poursuivait sa route. Tandis qu'une des jeunes filles le rouge aux joues chuchoté avec sa voisine sur la chance d'avoir été remarquer par le prince dès le premier jour.
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L'arrivée princière
An 298 - Lune 10 - Semaine 1
Viserys Targaryen, Robb Stark & Barristan Selmy
Restant légèrement en arrière et marchant au rythme du Prince et de Robb Stark, Ser Barristan gardait le silence, quelque peu ravi de pouvoir lui aussi jouir du calme et de la beauté des jardins du Donjon Rouge, chose qui ne lui était pas souvent accordée. Il s’attendait à ce que les deux hommes parlent entre eux, mais c’est finalement vers lui que s’adressa le Prince Viserys en premier. Il le questionnait à propos de la délégation de Dorne et de son ambassadrice, Nymeria Sand, qui avait élu domicile d’une façon bien trop fréquente dans les appartements privés du Roi, ce que désapprouvait secrètement le Chevalier. A la façon dont il prononçait le nom de ladite ambassadrice, Ser Barristan sourit intérieurement. Visiblement, le sang des bâtards n’avait toujours pas trouvé grâce aux yeux du Prince-Dragon. Il fit deux grandes enjambées pour se porter auprès du Prince et marcher presque à ses côtés, de sorte qu’il puisse entendre sa réponse sans avoir à se tordre le cou pour l’entendre, lui qui se trouvait alors marchant derrière eux :
Malgré l’éloignement, Mon Prince est bien informé. Lady Nymeria est arrivée il y a de cela quelques Lunes et prend son rôle d’ambassadrice très à cœur auprès du Roi.
Et là s’arrêta sa réponse. Il ne voulait en dire davantage sur ce qui le dérangeait le plus dans la relation entre le Roi et Nymeria Sand. Cela ne le regardait pas et n’était pas sa place. Il préféra également se montrer évasif lorsque le Prince parla ouvertement de la trop grande gentillesse de son aîné et de ce qu’aurait fait leur Père, s’il faisait encore parti des vivants. A cela, Barristan répondit, un rien gêné car ne voulant en dévoiler trop sur le fond de sa pensée :
Assurément, mon Prince.
Il espérait que le Prince ne remarquerait pas sa gêne, car s’il lui posait davantage de questions à ce sujet, il n’aurait d’autre choix que d’y répondre car là était son devoir et sa loyauté envers la famille Targaryen lui empêchait de leur cacher le moindre secret, surtout pas à un homme et Prince qu’il appréciait beaucoup…
Il se remit en retrait de deux pas, constatant par là-même les regards curieux qui se posaient sur eux, et surtout sur la présence de l’otage royal aux côtés du Prince en personne. Il est vrai qu’on avait bien plus l’habitude de le voir en compagnie du Prince Aegon, tous deux d’entendant à merveille à ce qu’il paraissait. Mais le Prince Viserys était un autre Targaryen, un autre homme au caractère bien moins tendre et avenant de prime abord que celui de l’héritier du trône… Finalement, le Prince Viserys changea subitement de sujet, désirant à présent en savoir plus sur la situation au Donjon Rouge. Ser Barristan crut alors bon de répondre en premier et à nouveau, il s’avança aux côtés du Prince pour lui répondre :
L’activité y est bien calme, mon Prince. Les gardes passent leur temps à s’entraîner dans la cour ou à faire des rondes sans fin le long des remparts. Même mes hommes n’ont plus guère d’occupation ; le Roi sortant rarement de ses appartements et ne faisant plus que de brèves apparitions publiques, ce que, pardonnez ma franchise, j’avoue désapprouver… Le Peuple a besoin de voir son souverain, même si cela n’est que le temps d’un trajet jusqu’au Septuaire de Baelor…Aussi je me félicite de votre venue ; votre présence ici ne peut être que bénéfique à la famille royale ainsi qu’à votre frère.
Il fit une brève pause avant de poursuivre :
Voilà longtemps également que la Tour de la Main n’a pas été occupée, ni le siège qui reviendrait à la Main du Roi au Conseil Restreint, auquel j’appartiens de par ma position dans la Garde Royale. Je ne veux pas précipiter les choses ni remettre en question la bonté, la noblesse et le sens du devoir dont fait preuve votre frère, mais le Roi aurait grand besoin d’un homme sage et avisé à ses côtés…
Malgré l’éloignement, Mon Prince est bien informé. Lady Nymeria est arrivée il y a de cela quelques Lunes et prend son rôle d’ambassadrice très à cœur auprès du Roi.
Et là s’arrêta sa réponse. Il ne voulait en dire davantage sur ce qui le dérangeait le plus dans la relation entre le Roi et Nymeria Sand. Cela ne le regardait pas et n’était pas sa place. Il préféra également se montrer évasif lorsque le Prince parla ouvertement de la trop grande gentillesse de son aîné et de ce qu’aurait fait leur Père, s’il faisait encore parti des vivants. A cela, Barristan répondit, un rien gêné car ne voulant en dévoiler trop sur le fond de sa pensée :
Assurément, mon Prince.
Il espérait que le Prince ne remarquerait pas sa gêne, car s’il lui posait davantage de questions à ce sujet, il n’aurait d’autre choix que d’y répondre car là était son devoir et sa loyauté envers la famille Targaryen lui empêchait de leur cacher le moindre secret, surtout pas à un homme et Prince qu’il appréciait beaucoup…
Il se remit en retrait de deux pas, constatant par là-même les regards curieux qui se posaient sur eux, et surtout sur la présence de l’otage royal aux côtés du Prince en personne. Il est vrai qu’on avait bien plus l’habitude de le voir en compagnie du Prince Aegon, tous deux d’entendant à merveille à ce qu’il paraissait. Mais le Prince Viserys était un autre Targaryen, un autre homme au caractère bien moins tendre et avenant de prime abord que celui de l’héritier du trône… Finalement, le Prince Viserys changea subitement de sujet, désirant à présent en savoir plus sur la situation au Donjon Rouge. Ser Barristan crut alors bon de répondre en premier et à nouveau, il s’avança aux côtés du Prince pour lui répondre :
L’activité y est bien calme, mon Prince. Les gardes passent leur temps à s’entraîner dans la cour ou à faire des rondes sans fin le long des remparts. Même mes hommes n’ont plus guère d’occupation ; le Roi sortant rarement de ses appartements et ne faisant plus que de brèves apparitions publiques, ce que, pardonnez ma franchise, j’avoue désapprouver… Le Peuple a besoin de voir son souverain, même si cela n’est que le temps d’un trajet jusqu’au Septuaire de Baelor…Aussi je me félicite de votre venue ; votre présence ici ne peut être que bénéfique à la famille royale ainsi qu’à votre frère.
Il fit une brève pause avant de poursuivre :
Voilà longtemps également que la Tour de la Main n’a pas été occupée, ni le siège qui reviendrait à la Main du Roi au Conseil Restreint, auquel j’appartiens de par ma position dans la Garde Royale. Je ne veux pas précipiter les choses ni remettre en question la bonté, la noblesse et le sens du devoir dont fait preuve votre frère, mais le Roi aurait grand besoin d’un homme sage et avisé à ses côtés…
© DRACARYS
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